Dans la lettre ouverte qu’il a adressée au Député Cabral Libii, le prêtre jésuite Ludovic Lado indique que cette demande est aussi pour sa camarade de parti, l’Honorable Nourane Foster.
L’Assemblée nationale du Cameroun compte 180 Députés. De ces 180 Députés, le prêtre jésuite Ludovic Lado a décidé d’interpeller deux élus de la nation via une lettre ouverte. Ces élus sont Cabral Libii et Nourane Foster du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn). Le prêtre leur demande de ne pas se servir de l’allocation qui leur sera faite pour s’acheter leur voiture de fonction. Il leur propose de s’en servir plutôt pour équiper nos hôpitaux en couveuse. Le choix porté sur eux n’est pas le fruit du hasard. Il s’agit d’un choix pensé et qui s’explique par le fait qu’ils sont les nouveaux entrants à l’Assemblée nationale, la deuxième chambre du Parlement.
« Je vous cible particulièrement parce que vous êtes nouveaux à l’Assemblée nationale. J’ignore les raisons qui vous ont poussé à faire la politique mais j’ose espérer que vous ferez la politique autrement, une politique centrée non pas sur les élus mais sur le bien du peuple », a écrit le prêtre jésuite dans sa lettre ouverte.
Le père Ludovic Lado assigne aux Députés Cabral Libii et Nourane Foster la mission de porter à la chambre basse du Parlement le plaidoyer axé sur l’équipement des hôpitaux en couveuses. Il leur demande de plaider afin que le budget alloué pour l’achat des véhicules de fonction des Députés soit réorienté pour cette cause.
« L’occasion vous est donnée de faire la différence en menant une campagne au niveau de l’Assemblée nationale pour que les 4 milliards et plus initialement destinés à l’équipement des Députés soit réorientés vers l’équipement de nos hôpitaux en couveuses », a écrit le père Ludovic Lado.
L’Honorable Nourane Foster d’une certaine façon a suivi la demande du prêtre. Elle a pris une décision qui devrait réjouir ce dernier. Car elle a décidé de renoncer à sa voiture de fonction pour user des fonds dans la lutte contre le Coronavirus.
Liliane N.