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A cours des neuf premiers mois de l’année 2019(janvier à septembre), le compteur affiche 155.435 tonnes comme volume de bananes exportées par les producteurs en activité au Cameroun.  

 

Si l’on s’en tient aux chiffres publiés par l’Association bancaire du Cameroun (Assobacam), les exportations de bananes au Cameroun étaient de l’ordre de 203.721 tonnes au cours des neuf premiers mois en 2018. La comparaison de ces données à celles de 2019 pendant la même période, fait ressortir une baisse de 48.286 tonnes, soit un glissement annuel de 25%. 

Potentiels facteurs de la chute

Aux rangs des éléments explicatifs de cette baisse, la crise anglophone qui a fortement impacté sur les activités de la Cameroon Development Corporation (CDC), considérée comme le numéro 2 du marché. L’Assobacam révèle dans des analyses compilées que cette baisse peut se comprendre aussi à travers la chute du régime à la société des Plantations du Haut Penja (PHP), le leader du marché au cours de la période sous revue. 

Les exploitations de la PHP, filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille ont fléchi de près de 14.000 tonnes dans l’exportation de bananes entre septembre 2018 et septembre 2019, passant ainsi de 156.593 tonnes à fin septembre 2018, à seulement 142.621 tonnes à fin septembre 2019. 

Boh Plantations quant à lui, a obtenu un gain de 630 tonnes en termes d’exportations, celles-ci ont pu culminer à 12.814 tonnes à fin septembre 2O19, comparativement à 12.184 tonnes durant la même période en 2018. 

Le constat est clair, la CDC est complètement absente du fichier des exportateurs de bananes depuis septembre 2018. Une situation qui serait due en grande partie à l’arrêt de ses activités engendré par la crise socio-politique dans la zone anglophone du pays. Notons aussi que le 2ème employeur après l’Etat n’a rien exporté depuis le début de l’année 2019, pourtant à fin août 2019, son tableau d’exportation affichait 34.944 tonnes. 

 

Innocent D H

Published in Agro-Industrie

11 autres ouvriers ont été grièvement blessés. Ils ont été conduits à l'hôpital pour recevoir des soins.

 

Les séparatistes continuent de s’en prendre aux employés de la Cameroon development corporation (Cdc). La dernière attaque remonte au soir du 14 octobre 2019. Selon des sources bien introduites, ils ont attaqué des ouvriers de la Cdc qui travaillent dans les plantations. Le bilan fait état de quatre employés kidnappés et 11 qui sont grièvement blessés, renseigne Lygonga Mbonde, l’un des Directeurs d’unité de la société spécialisée dans l’agroindustrie.

«Ils (les séparatistes Ndlr) sont arrivés quand les travailleurs étaient sur le point de dormir et les ont rassemblés dans la cour et ont commencé à fouetter les uns après les autres avec des machettes. Ils ont coupé les doigts et les mains de certains d’entre eux. Et ensuite, ont enlevé quatre hommes et sont partis dans la brousse», raconte Lygonga Mbonde.

Il convient d’indiquer que la Cdc, deuxième employeur au Cameroun après l’Etat, fait partie des entreprises qui paient le lourd tribut de la crise anglophone. L’entreprise avait à son actif quelque vingt mille contrats de travail et une masse salariale mensuelle d’environ 2,5 milliards de FCFA. Au mois de juin dernier, Ni John Fru Ndi le Chairman a effectué une visite dans ses locaux. Le but de cette visite étant d’évaluer au mieux sa situation.

Surtout que la direction générale n’a de cesse d’appeler le gouvernement au secours. Les séparatistes ayant déjà occasionné la cessation du travail dans la plupart de ses sites. Les usines ont également dû fermer leurs portes. La seule usine à Idenau fonctionne à moins de 50%. Aussi, du fait des menaces et des attaques comme celle ci-haut mentionnée, certains employés préfèrent rester dans leurs maisons.

«La crise pèse lourdement sur la situation socio-économique des travailleurs. Plusieurs établissements n’étant plus en activité, étant donné que la peur et les menaces qui pèsent sur la vie des travailleurs les forcent à ne plus aller au travail», déclarait Franklin Ngoni Njie le Directeur général de la Cdc.

La situation de la Cdc du fait des attaques persistantes des séparatistes, reste alarmante. 12 000 employés ont été envoyés en congé technique au mois de mai 2019.

 

Liliane N.

 

Published in Défense
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Le département des services techniques du groupe agro-alimentaire public observe depuis le 18 septembre 2019, un arrêt de travail à Tiko, dans la région du Sud-ouest.

 

La Cameroon development corporation (CDC) est dans la tourmente depuis près de deux semaines. Les employés du secteur banane, qui subissent de plein fouet la cessation d’activités de l’entreprise, sont entrés en grève. En juillet dernier, d’après leurs déclarations, ils accusaient 12 mois d’arriérés de salaires.

Ceux du département des services techniques de l’entreprise, basé à Tiko, ne sont pas mieux lotis. Et après des arrêts de travail en décembre 2018 et juillet 2019, la tension est de nouveau montée d’un cran. Depuis, le 18 septembre 2019 ils ont rejoint leurs collègues dans le débrayage. Ils disent réclamer en tout 13 mois d’arriérés de traitement salarial.

Dans leur ensemble, rapporte plusieurs journaux dont Eco Matin, les personnels des différents segments d’activités de l’agroalimentaire subissent de plein fouet les conséquences désastreuses dues à la situation d’insécurité dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

Si l’on connait les raisons pour lesquelles les employés sont en grève, il est difficile d’avoir une réaction de l’équipe dirigeante de l’entreprise. Aucun des responsables de la CDC joints au téléphone n’entend s’épancher publiquement sur la question. Certains préfèrent juste indiquer sous cape que « nous attendons un soutien significatif du gouvernement ». Lequel soutien, d’après certaines données, serait capital. Des sources internes indiquent en effet que la CDC a subi des pertes de 32 milliards de FCFA depuis le début de cette année.

Pour reprendre ses activités, « la CDC sollicite un financement de 29 milliards de FCFA du gouvernement camerounais dont 7 milliards de FCFA sont nécessaires pour le secteur de l’hévéa, 14 milliards de FCFA pour les bananeraies, 7 milliards FCFA pour les palmeraies. Le reste devrait servir à financer les arriérés de salaires », indiquait Franklin Ngoni Njie, directeur général de la CDC, le 18 janvier 2018.

Le gouvernement camerounais s’est récemment engagé à renflouer les caisses du géant agro-industriel de notre pays, à hauteur de 13 milliards de FCFA. C’est dans cette optique qu’un premier décaissement de 3,7 milliards de FCFA a été débloqué pour le règlement des arriérés de salaires des employés, à 14 mois. Insuffisant face aux attentes de la CDC. Le gap différentiel se fixe ainsi à plus de 26 milliards de FCFA. Obligé de colmater les brèches, le management de la CDC fait face à de récurrents mouvements de grève de son personnel.

Ce nouvel arrêt de travail observé par les employés intervient au lendemain de la reconnaissance par l’Etat du Cameroun, des deux Régions anglophones, comme « zones économiquement sinistrées ». Augurant un plan de refinancement et de relance industrielle. La CDC dispose d’un capital social de 35,7 milliards de FCFA.

Dotée d’espaces cultivables constitués de banane, hévéa et huile de palme sur 42 000 hectares. Elle est, après la fonction publique, le deuxième employeur du Cameroun avec officiellement 22 036 employés temporaires et permanents.

 

Otric N. 

 

Published in Entreprises

Les membres de la Conférence des chefs traditionnels de Fako disent qu’ils ont contacté les combattants séparatistes qui se disent tout à fait prêts à dialoguer avec le gouvernement.

 

La révélation des chefs est contenue dans une lettre datée du 21 septembre 2019 et adressée au gouverneur de la région du Sud-Ouest par l'intermédiaire du préfet du département du Fako. Le document de deux pages est sous-titré : « contributions des chefs Fako lors du pré-dialogue demandé par le gouverneur pour la résolution de la crise anglophone ».

Par la voix de leur porte-parole, le révérend en chef Andrew Ekoka Molindo, les chefs disent qu'ils applaudissent de tout cœur le président Paul Biya pour avoir convoqué un dialogue national dans le but de mettre fin à la crise anglophone de façon pacifique.

Molindo a ensuite lu la proposition en dix points des chefs de Fako, qui, selon eux, est le résultat de leur consultation avec la population à la base. Les chefs Fako se prononcent en faveur d'un Cameroun un et indivisible et proposent une dizaine d'Etats fédérés ou plus avec des élus.

« Après avoir contacté les combattants séparatistes dans les buissons, ils ont démontré leur volonté de participer au dialogue national. Nous avons également étendu les garanties pour leur sécurité, comme l'a promis le chef de l'État. Ils ont convenu que pour commencer, et pour montrer la sincérité de l'armée et de l'administration, ils commenceront d'abord par participer à une conférence téléphonique ou à une autre plateforme de médias sociaux depuis leur cachette. Après avoir évalué de façon indépendante la question de sécurité, ils peuvent participer en personne. Par conséquent, avant la prochaine réunion, des dispositions adéquates devraient être prises dans ce sens », ont déclaré les chefs.

D'autres points contenus dans la lettre des chefs traditionnels du département du Fako sont les suivants : demander une amnistie générale pour toutes les personnes concernées par cette crise.

« Nous demandons la réorganisation de la CDC et de PAMOL afin de créer de l'emploi pour les jeunes. Nous implorons également le gouvernement de commencer la construction du port en eau profonde de Limbe. Nous demandons à la Chambre régionale des Chefs de permettre aux chefs de participer pleinement à la gouvernance des gouvernements locaux.

Afin de renforcer l'unité nationale, l'intégration nationale, l'art de vivre ensemble et le multiculturalisme, un programme de service national de la jeunesse devrait être créé pour absorber et déployer les jeunes quittant l'école dans les institutions publiques et privées d'enseignement dans différentes parties du Cameroun. Cela incitera particulièrement nos jeunes à apprécier et à célébrer notre diversité. Il fournira également à nos jeunes la base financière et l'expérience de travail dont ils ont besoin pour commencer leur vie.

Nous proposons un équilibre régional et la protection des droits des minorités en matière d'emploi, de nomination et de recrutement.

Nous voyons qu'un amendement constitutionnel est nécessaire en ce qui concerne le mandat présidentiel et la présidence tournante. Nous, les chefs Fako, réaffirmons notre position ».

 

Otric N. 

 

Published in Institutionnel

Désormais, les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont officiellement déclarées « zones économiquement sinistrées », Selon un décret rendu public le 2 septembre 2019 par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.

 

Selon les textes en vigueur dans le pays, déclarer 03 régions « économiquement sinistrées » permet à l’État d’offrir des incitations diverses aux entreprises désireuses de s’installer dans ces zones touchées par l’insécurité. Ces incitations prennent la forme d’exonération d’impôts pendant une période de 3 ans, apprend-on.

Ce décret fait alors suite aux attaques de Boko Haram à l’Extrême Nord et à la crise anglophone au Nord et au Sud-Ouest du Cameroun. En effet, depuis 2013, la région de l’Extrême-Nord du Cameroun est victime des attaques des membres de la secte islamiste nigériane Boko Haram, dont les incursions meurtrières ont pratiquement lessivé le tissu économique de cette partie du Cameroun.

Et depuis fin 2016, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays se sont quant à elles embrasées, suite à des revendications corporatistes des avocats et enseignants anglophones. Ces mouvements d’humeur ont ensuite dégénéré en revendications indépendantistes à partir de 2017, transformant ces deux régions anglophones du Cameroun en théâtre d’affrontements entre l’armée régulière et les militants séparatistes.

Dans le détail, les régions anglophones concentrent une part importante des activités agricoles du Cameroun (café, thé, cacao, palmiers à huile). Le Nord-Ouest représente à cet effet 70% de la production nationale du café arabica. Le Sud-Ouest quant à lui fournit 45% du cacao. Malheureusement, le climat d’insécurité met à mal aussi bien la production que la collecte, le négoce et le transport des produits causant beaucoup de pertes.

Par ailleurs, la crise frappe aussi de plein fouet deux fleurons de l’économie nationale dans le Sud-Ouest : Cameroon Development Corporation (CDC) et Pamol Plantation, spécialisés dans la production de la banane, de l’huile de palme et du caoutchouc. Les champs et les usines ont été vandalisés, les ouvriers attaqués et parfois assassinés, des productions entières abandonnées, etc. Les principaux fournisseurs de CDC et Pamol ont vu un recul de leurs activités. Selon les économistes, l’instabilité de la zone anglophone affecterait inéluctablement le tissu économique national. On comprend mieux pourquoi ces trois régions ont été déclarées « zones économiquement sinistrées ».

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Finances

Le kidnapping de Benjamin Ndifon remonte au 18 juillet 2019.

 

Benjamin Ndifon est le Directeur de l’unité industrielle de la Cameroon development corporation (Cdc) de la localité d’Idenau située dans le département du Fako, région du Sud-Ouest. Selon nos sources, ce responsable de la société longtemps présentée comme étant le deuxième employeur après l’Etat au Cameroun, a été enlevé par des séparatistes. Son kidnapping a eu lieu dans son domicile. Ses ravisseurs qu’on soupçonne être du groupe des séparatistes ont demandé à son épouse de l’argent. Ses deux gardiens de nuit, Cho Stephen et Nji Kwakwa Simon sous la menace d’une arme, ont été aussi emmenés.

 

Ayant été mis au courant de cette situation, le Directeur général de la Cdc a envoyé sur les lieux, le Directeur des Ressources humaines et d’autres membres du personnel administratif à Idenau. Aux dernières nouvelles, aucune information ayant trait à une quelconque demande de rançon n’a fuité. On note toutefois, que cet autre enlèvement survient à peine deux semaines après la visite du Ministre de l’Agriculture dans les locaux de la Cdc.

 

Le Ministre y était pour s’enquérir au mieux des conditions difficiles dans lesquelles se trouvent les travailleurs de cette société depuis le début de la crise socio-politique dans les régions anglophone. Il était également question de procéder à une évaluation des besoins actuels de l’entreprise. Les employés de la Cdc ont appelé le gouvernement à engager un dialogue pour mettre un terme à la crise et leur permettre de reprendre les activités dans la paix et la sécurité.

 

Il convient de rappeler que les employeurs de la Cdc font partie des victimes de la crise anglophone. Ils ont été et restent une cible des séparatistes. Ces derniers voulant qu’ils arrêtent de travailler. Certains de ces employés ont perdu la vie au cours des attaques orchestrées par les sécessionnistes. D’autres s’en sont sortis en étant grièvement blessé.

 

Du fait de ces attaques, la Cdc a assisté impuissante à la fermeture de certains de ses sites. Ce qui a conduit parfois à la mise en congé technique d’un bon nombre de ses employés.

 

Liliane N.

 

Published in Défense

Mis en cause sur la gestion du pétrole et du gaz au Sénégal, Aliou Sall, le frère du président sénégalais Macky Sall, a annoncé lundi 24 juin, sa démission de son poste de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), institution financière qu'il dirigeait depuis septembre 2017.

 

Trois semaines après avoir été pointé du doigt dans un reportage de la BBC sur la gestion du pétrole et du gaz au Sénégal, Aliou Sall, a annoncé lundi sa démission de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). « Il est de mon devoir de laver mon honneur sali, de protéger les miens, qui sont aujourd’hui encore plus touchés que moi dans leur chair et dans leur esprit. C’est à la fois un problème de justice, de dignité mais aussi de responsabilité », a déclaré Aliou Sall dans une lettre rendue publique hier lundi.

 

« C’est une campagne visant à me déshumaniser, qui me présente comme le méchant face aux bons, celui qui s’abreuve du sang et de la sueur du peuple sénégalais, le personnage sans foi ni loi qui nargue un peuple exsangue », a-t-il ajouté. Avant de conclure : « Fort de la conviction profonde que demain il fera jour et que la lumière finira d’avoir raison des ténèbres, je prends ici devant vous la décision de donner ma démission à la tête de la Caisse des Dépôts et Consignations à compter de ce jour. »

 

Un texte qu’Aliou Sall devait lire devant la presse à la mairie de Guédiawaye, ville de la banlieue de Dakar dont il est le maire, mais en a été empêché par des sympathisants qui s'opposaient à sa démission, selon la presse locale.

 

Pour rappel, le 03 juin, la chaîne de télévision BBC a diffusé une enquête dans laquelle elle affirmait qu’Aliou Sall  avait reçu 250 000 dollars soit environ 137 500 000 Fcfa de la part de Frank Timis, à travers une SARL dont il est l’actionnaire, Agritrans. Des accusations que le frère du président avait rejetées en bloc. « Je n’ai jamais reçu, directement ou indirectement, un quelconque paiement de la part de Timis Corporation à travers Agritrans », indiquait-il en conférence de presse, le 03 juin, au sujet de ce que la BBC qualifiait de « paiement ayant tout l’air d’un pot-de-vin ».

 

Aliou Sall n’est donc plus directeur de la Caisse des dépôts, mais il conserve pour le moment son poste de maire de Guédiawaye.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in International
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Du fait de la situation socio-politique qui perdure dans les régions anglophones du pays, 12 000 employés de la CDC ont été mis en chômage technique.

 

Implantée au Sud-ouest, l’un des foyers de la crise anglophone, la Cameroon Development Corporation (CDC) paie un lourd tribut de la crise anglophone. Les tensions ont touché les 29 sites de production (plantations et usines) de  la CDC et 12 000 employés de cette entreprise sont désormais en chômage technique. Dans une note au gouvernement, le directeur général de la CDC, Franklin Ngoni Ikome Njie a déclaré que « l’entreprise évolue en moins de 10% de ses capacités ». Au regard de l’insécurité qui prévaut dans la région « 12 000 employés ont été mis en chômage », ce qui représente 60% des effectifs.

 

En début d’année, l’entreprise avait sollicité un appui de 29 milliards de FCFA pour relancer ses activités, dont « sept milliards de FCFA sont nécessaires dans le secteur de l’hévéa, 14 milliards de FCFA pour les bananeraies, 7 milliards FCFA pour les palmeraies, le reste devrait servir à financer les arriérés de salaires », indiquait le directeur général dans une note au conseil d’administration.

 

Notons que, la CDC est l’une des toutes premières entreprises camerounaises, le premier employeur du pays avec 22 000 employés et l’un des principaux exportateurs des produits Made in Cameroun. Cette entreprise fait dans la production de la banane, l’huile de palme, du caoutchouc naturel et quelques cultures plus marginales.

 

Lire aussi : Crise anglophone : 20000 travailleurs des plantations de la Cdc risquent de perdre leur emploi 

 

Selon un rapport du Gicam, à cause de l’insécurité, les pertes enregistrées par les produits de cette société se chiffre à un manque à gagner en chiffres d’affaires estimés à 11,4 milliards FCFA ; ainsi que d’autres pertes  (équipements volés/ détruits, rançons, vols,) évalués à 1,031 milliard de F CFA ; soit au moins 12 milliards FCFA globalement.

 

Toujours selon le Gicam, 12 sites sur 29 sont en arrêt total de production. 10 sites ne  sont plus  que  partiellement opérationnels en raison des interruptions sporadiques d’activités suite à des attaques de groupes armés, des interruptions de l’alimentation en énergie électrique ou à cause de l’inaccessibilité à certaines zones. 07 sites dont 02 usines (Tiko et Idenau) et 05 plantations) sont encore entièrement opérationnels.

 

En tirant la sonnette d’alarme sur la situation de la CDC, la Gicam a révélé que les plantations de cette entreprise ne sont plus entretenues ni traitées. Ce qui laisse libre cours à la propagation des parasites et autres maladies faute de traitements phytosanitaires. « La CDC risque la rupture de contrats d’achat conclus avec des partenaires internationaux au regard de son incapacité actuelle à honorer ses engagements ».

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Politique

Selon la Direction générale de la Cameroon development corporation, le personnel n’a pas eu de salaire depuis près de onze mois.

 

La Direction générale de la Cameroon development corporation (Cdc) continue de tirer la sonnette d’alarme. Si rien n’est fait, l’entreprise située dans la région du Sud-Ouest finira par mettre la clé sous le paillasson. A l’heure actuelle, la Cameroon radio and television (Crtv) rapporte que 20 000 travailleurs des plantations de cette entreprise courent le risque de perdre leur emploi. Ces derniers ont abandonné leur plantation.

 

En parlant de la situation financière qui prévaut au sein de ladite entreprise, Frankline Ngoni Ikome Njie le Dg explique que seulement 40% des employés de la société étaient des ouvriers et le personnel est sans salaire depuis près de onze mois. Toutefois il convient de souligner que d’après notre confrère de la Crtv, le gouvernement a commencé à payer les arriérés de salaire. D’après la Direction générale, la masse salariale à la Cdc s'élevait à 2,2 milliards de francs CFA. Et le chiffre d'affaires annuel avoisinait 60 milliards de francs CFA. Avec la crise socio politique qui paralyse les deux régions anglophones depuis trois années déjà, on se retrouve à environ 22 milliards de Fcfa.

 

Revenant sur ces travailleurs qui ont abandonné leurs plantations, Frankline Ngoni Ikome Njie indique qu’aucun d’eux «n'a été licencié». Pour le Dg de la Cdc, la paix doit revenir au plus vite dans les régions anglophones. Pour que de milliers de travailleurs qui sont aujourd’hui au chômage retrouvent leurs emplois et que l’économie de la région du Sud-Ouest se relance.

 

A titre de rappel, il convient de rappeler que la Cdc a été retirée de la liste des exportateurs de banane du Cameroun. Le deuxième employeur après l’Etat, n’avait pas fait d’exportation durant les mois de septembre et octobre 2018. Dans sa parution n°0205, notre confrère Eco matin avait indiqué que «de manière générale, la crise anglophone fait chuter les exportations de bananes de 13 394 tonnes, en septembre et octobre 2018.

 

Au cours de cette période, les producteurs de bananes en activité sur le territoire camerounais ont exporté 29 747 tonnes de produits, selon les statistiques de l’Assobacam. Cette cargaison était en baisse de 13 394 tonnes, en comparaison avec les 43 141 tonnes exportées sur la même période en 2017. La proportion de cette baisse était pratiquement équivalente aux quantités exportées au cours de la même période en 2017 par la CDC (14 442 tonnes)».

 

Liliane N.

 

Published in Economie

Selon Jeune Afrique, la décision a été prise à l’issue du conseil des ministres qui s’est déroulé le 27 mars. A la fin des travaux,  le président burkinabé Roch Marc Christian Kabore a porté son choix sur son ancien chef du gouvernement.

 

Paul Kaba Thieba aura pour principale mission de mobiliser des ressources pour financer sur le long terme, les projets structurants. L’ancien haut fonctionnaire de la BCEAO, âgé de 59 ans revient aux affaires, deux mois seulement après son départ du gouvernement.

C’est un retour dans une maison dans laquelle il avait déjà travaillé, avant de poser ses valises à banque centrale au début années 1990. L’on se souvient de son long plaidoyer, afin que la  mise en place d’une institution de même envergure soit présente au Burkina Faso, comme c’est le cas en Côte d’Ivoire et au Sénégal.

Selon ses textes fondateurs, élaborés en 2017, la Caisse de dépôts et consignations (CDC) du Burkina Faso est dotée d’un capital d’au moins 20 milliards de F FCFA (30,5 millions d’euros), apporté par l’État. Sa mission est de faire face aux besoins d’investissements prioritaires en disposant de ressources mobilisées à moyen et long terme, alors que les actifs des banques commerciales ne comportent que très peu de financements à moyen terme.

Or, ces financements de long terme sont indispensables pour les projets structurants tels que les routes, les chemins de fer, les énergies vertes, l’habitat social ou encore la construction des universités, estime le gouvernement burkinabè, qui souhaite aussi voir le nouvel organisme se positionner dans l’appui aux petites et moyennes entreprises.

 

Méfiance des acteurs bancaires

La nomination de Paul Kaba Thieba pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois à la tête de la CDC donne un coup d’accélérateur à la mise en place et au démarrage effectif des activités de cette entité, malgré la défiance des acteurs du secteur bancaire, qui voient en elle une source de tarissement d’une partie de leurs ressources habituelles.

Une fois opérationnelle, la CDC devrait en effet gérer les sommes versées par des institutions comme la Société nationale des postes du Burkina (Sonapost) ou encore les avoirs des organismes de retraite des agents de l’État, du privé et des collectivités territoriales – CNSS et Carfo.

Outre la gestion des ressources de placement, elle sera également responsable des dépôts de garanties constitués par les usagers de grands concessionnaires de service public, à l’instar de la Société publique d’eau ou de la Société nationale burkinabè d’électricité qu’elle pourrait transformer en investissements de long terme.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in International
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Sunday, 05 June 2022 11:01