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C'est une embellie pour la filière banane après quatre mois consécutifs de baisse des exportations.

 

Les exportations de banane du Cameroun ont atteint 21 497 tonnes au mois de janvier 2019, soit une augmentation de 5892 tonnes par rapport à décembre 2018, mois durant lequel le Cameroun avait exporté 15 605 tonnes, d’après des statistiques publiées mercredi par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam).

Dans le détail, la société des Plantations du haut Penja (PHP), filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille, a exporté 19 730 tonnes en janvier 2019, soit une hausse de plus de 2 000 tonnes par rapport à janvier 2018. Avec 1767 tonnes de banane, les exportations de Boh Plantations, l’autre acteur majeur du marché, ont connu une progression de 600 tonnes en janvier 2019.

Toutefois, si l’on compare la production bananière du mois de janvier 2019 (21 497 tonnes) à celle de janvier 2018 (23 536 tonnes), on note une baisse de l’activité. En effet, la Cameroon development corporation (CDC), l’un des acteurs majeurs de la filière qui a une production moyenne de 16 000 tonnes par mois, a arrêté ses exportations depuis septembre 2018 à cause de la crise sociopolitique dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest où sont situées ses plantations.

Il faut le dire, le secteur de l'exportation de la bananes au Cameroun ne se porte pas bien. Au moins d'août dernier, le volume de bananes exportées par l'entreprise agro-industrielle publique Cameroon Development Corporation (CDC), s'est établi à 1.488 tonnes. D'après l'Association bananière du Cameroun (ASSOBACAM) qui a communiqué ces statistiques, ce chiffre est le plus faible atteint par l'entreprise agro-industrielle publique ces 13 dernières années, soit depuis 2005.

A titre de comparaison, le géant public camerounais, qui exploite de vastes plantations d'hévéa et de bananes dans la région Sud-Ouest du pays, a exporté en août 2018, près de six fois moins de bananes qu'en août 2017 où le volume s'était établi à 8.560 tonnes. C'est presque autant que ce que le volume exporté par la société Boh Plantations (BPL) qui n'est pourtant qu'un petit poucet comparé CDC.

Selon l'ASSOBACAM, sur la même période la BPL a pu exporter un volume de 1.164 tonnes de bananes. Quant au leader du marché local, la société des plantations du Haut Penja (PHP), elle reste bien loin des deux dernières, réussissant à exporter un volume total de 12.261 tonnes de bananes durant août 2018. 

 

Liliane N.

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La Banque africaine de développement révèle que les performances macroéconomiques du Cameroun demeurent «incertaines»

Selon l’institution, «en dehors de la poursuite des efforts pour la restauration de l’équilibre de ses comptes publics, de reconstitution des réserves de change et de la consolidation de la parité monétaire régionale, le pays reste sous la menace de la dégradation de la situation sécuritaire dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à une crise sécessionniste persistante».

Selon le dernier rapport de la Banque africaine de développement (BAD) cité par l’Agence de presse africaine, si la crise persiste dans cette zone qui abrite d’importantes zones de production agricole ainsi que la Cameroon Development Corporation (CDC) (plus grande entreprise agro-industrielle nationale), elle pourrait accroître le niveau des dépenses de défense et de sécurité, affectant ainsi les prévisions budgétaires de 2019.

Bien que disposant de l’économie la plus résiliente de l’Afrique centrale à travers sa relative diversification, le Cameroun demeure également vulnérable du fait de la faiblesse de sa base de croissance et de sa forte exposition aux variations des cours mondiaux des matières premières.

Le renforcement de cette résilience économique, en dehors de la réalisation de projets de chaînes de valeurs dans les filières agro-sylvo-pastorales et halieutique, passe, selon la Banque, par une amélioration de la compétitivité de l’économie, notamment par un plus grand soutien à la facilitation des transports, au développement du secteur privé et du commerce régional, compte tenu de la position géographique du pays.

En dépit de ces alertes, le rapport des perspectives économiques de la BAD s’attend, pour le Cameroun, à une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de 4,4% en 2019 et 4,7% en 2020, grâce à la mise en activité d’infrastructures de production énergétique et de transport, ainsi que la remontée des cours mondiaux du pétrole.

Dans le même temps, le déficit de la balance des transactions courantes devrait se stabiliser autour de 3,1% du PIB en 2019 et 2020, le taux d’inflation projeté devant pour sa part rester inférieur à la norme communautaire qui est de 3%.

S’adressant à ses jeunes compatriotes, dimanche soir dans un discours radiotélévisé à la veille de leur Fête nationale, le président Paul Biya a également énuméré quelques raisons permettant «d’être raisonnablement optimiste» : un taux de croissance à nouveau orienté à la hausse et qui, après 3,8% en 2018, pourrait être de 4,4% en 2019 et de 4,7% en 2020.

L’année 2018 a été marquée dans le pays par une croissance du PIB réel de 3,8% contre 3,5% en 2017 grâce à la demande intérieure, principal soutien de la croissance économique, notamment par la consommation et l’investissement. Le déficit budgétaire a, quant à lui, poursuivi son déclin pour s’établir à 2,6% du PIB en 2018 contre 4,9% en 2017 et 6,2 % en 2016.

 

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Henri Eyebe Ayissi le Ministre de l’Agriculture et du développement rural a signé deux accords contractuels avec deux partenaires financiers.

Pour relancer les activités de la Cameroon Development Corporation (CDC), deuxième employeur après l’Etat au Cameroun, il faut débourser la somme de 80 millions de FCFA. Car ladite relance passe par le rajeunissement des plantations, la fourniture des engrais, l'acquisition des équipements, la formation du personnel, la rentabilisation des exploitations et l’accroissement de la production. Le 9 novembre 2018 a donc marqué un tournant important pour cette société qui est au bord du gouffre. En présence du Haut-Commissaire du Canada, du représentant de l’Ambassadeur de France et des responsables des entreprises chargées de la restructuration de la CDC, Henri Eyebe Ayissi a souligné l’importance des accords contractuels conclus avec l’entreprise française Thyllium Sas et l’entreprise canadienne Innovation Trailer Design. «Nous sommes tous engagés dans un grand challenge, celui du processus de sauvegarde et de relance de la CDC à travers sa restructuration», a-t-il déclaré.

Il convient de souligner que ce projet qui concerne la relance de la CDC est porté par Philemon Yang, le Premier Ministre. Et depuis 2015, une équipe du Ministère en charge de l’Agriculture et du développement rural (MINADER) a assuré la tutelle technique du dossier. Ladite équipe avait comme travail, identifier des partenaires techniques susceptibles de satisfaire les besoins de la CDC. Avec lesdits accords, aujourd’hui la suite de ce dossier revient au Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire. Ce département ministériel doit donc s’occuper de la finalisation du financement qui reste encore en négociation avec les deux partenaires financiers.

A titre de rappel, la CDC est une entreprise dont le sous-secteur d'activités porte sur l’Agro-industrie. Elle est logée dans la région du Sud-Ouest en proie à la crise socio-politique. Généralement prise pour cible par les éléments de la république imaginaire de l’Ambazonie, la CDC connait une situation qui la rapproche de plus en plus de la faillite. D’ailleurs le Groupement inter-patronal du Cameroun dans son tout dernier rapport démontre que cette société va mal.

Il se trouve qu’à l’heure actuelle, sur 29 de ses sites, 12 sont en arrêt total d’activités. D’après des sources, certains desdits sites ont été transformés en des camps de base pour des assaillants armés qui ont délogé les travailleurs. 10 sites ne sont plus que partiellement opérationnels en raison des interruptions sporadiques d’activités suite à des attaques de groupes armés, des interruptions de l’alimentation en énergie électrique ou à cause de l’inaccessibilité à certaines zones.

Pour ce qui des emplois, 6 124 sont déjà perdus sur les sites en arrêt de production et 5 805 autres relevant des sites partiellement opérationnels sont gravement menacés; ce qui représente 71% de l’effectif total employé par la société. Sept sites seulement, dont deux usines (Tiko et Idenau) et cinq plantations (Debundscha, Missellele, Ndongo, Mondoni et Moquo), sont encore entièrement opérationnels.

Dans son rapport le Gicam révèle que les plantations ne sont plus entretenues ni traitées, laissant libre cours à la propagation des parasites et autres maladies faute de traitements phytosanitaires. «La CDC risque la rupture de contrats d’achat conclus avec des partenaires internationaux au regard de son incapacité actuelle à honorer ses engagements», écrit le Groupement.

Toujours dans le but de procéder à la restructuration de la CDC, cette entreprise fait partie de celles qui seront soutenues avec les fonds issus du 5e emprunt obligataire du Cameroun.

Liliane N.

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La cause de cet état de chose est la crise anglophone qui paralyse les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Les statistiques publiées par l’Association bannière du Cameroun (Assobacam) ne surprennent guère. Pour le compte du mois de septembre 2018, la Cameroun Development corporation (CDC), le deuxième exportateur de banane du pays n’a fait aucun mouvement. Elle a zéro dans son compteur pour le mois dernier. L’entreprise logée dans la région du Sud-Ouest connait cet état de choses à cause de la crise anglophone qui paralyse ses activités. Elle est une victime des exactions commises par les éléments de la république fantôme d’Ambazonie. Certaines de ses installations ont été détruites. La société ne fonctionne plus en plein temps. Ses employés font constamment l’objet de menace de mort. Et aujourd’hui les économistes et même le Groupement interpatronal (GICAM) du Cameroun indique que si la crise socio-politique en zone anglophone perdure, la CDC finira par mettre la clé sous le paillasson.

D’après nos sources c’est depuis le mois de juillet dernier que la situation est catastrophique. «Dans la région du Sud-Ouest, on travaille difficilement parce que dans presque tous les départements c’est difficile  à cause de ce conflit armé. Et les employés n’arrivent pas à vaquer paisiblement à leurs occupations comme par le passé. Presque toutes les plantations, qui sont de la CDC et de Palm Oil ont fermé. Hévéa, Palmeraies, toutes sont fermées», déclare une source ayant requis l’anonymat. La CDC qui qui est le deuxième employeur après l’Etat, c’est en fait 22 000 emplois directs. Lesdits emplois risquent considérablement d’être revus à la baisse. Car avec le manque d’exportation et d’activités, l’état financier de cette société qui détient de vastes plantations agricoles autour du Mont Cameroun, n’est guère reluisant. Déjà certains de ses employés font des révélations faisant état de baisse de salaires allant jusqu’à 40% au mois de juillet et de 30% en septembre 2018. Après six mois 6000 travailleurs pourraient se retrouver au chômage. C’est dire que la crise dite anglophone affaiblit vraiment la CDC.

Pour revenir au mois de septembre dernier, la situation était telle que 12 de ses sites sur 29 ont été en arrêt total de production. Certains desdits sites étant devenus des camps de base pour des assaillants armés qui ont délogé les travailleurs. 10 sites n’étaient plus que partiellement opérationnels en raison des interruptions sporadiques d’activités suite à des attaques de groupes armés, des interruptions de l’alimentation en énergie électrique ou à cause de l’inaccessibilité à certaines zones. Sur un plan financier, les pertes de la CDC sont immenses. La société est confrontée à des enlèvements et des exactions sur ses employés, des assassinats de travailleurs et de membres de leurs familles. D’importantes quantités d’huile de palme ont été abandonnées dans les réservoirs dans l’impossibilité de les acheminer vers les usines en raison de l’insécurité sur les routes.

Le GICAM même a révélé que les plantations ne sont plus entretenues ni traitées, laissant libre cours à la propagation des parasites et autres maladies faute de traitements phytosanitaires. «La CDC risque la rupture de contrats d’achat conclus avec des partenaires internationaux au regard de son incapacité actuelle à honorer ses engagements», peut-on lire dans le rapport du Groupement récemment publié. A titre de rappel la CDC est une entreprise agro-industrielle publique qui exploite de vastes plantations d’hévéa et de bananes dans la région du Sud-Ouest du pays.

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01