De sources concordantes attestent que la vice-présidente des femmes du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) est actuellement libre et se trouve chez elle à Douala. Une information qui est d’ailleurs confirmée par plusieurs acteurs politiques du Cameroun aux rangs desquels, Edith Kah Walla, la présidente du Parti du Peuple camerounais (Cpp).
Arrêtée samedi, 21 novembre 2020 à Idenau dans la région du Sud-Ouest Cameroun comme l’ont annoncé plusieurs sources, Me Michelle Ndoki est libre ce dimanche. Une information que confirme par exemple avec Edith Kah Walla, la présidente du Parti du peuple camerounais (Cpp), qui dit toute sa joie et son soulagement après cette libération. « Soulagée d’apprendre que Me Ndoki a été libérée et est chez elle. Elle fournira bientôt des détails sur ces événements », a écrit l’ancienne candidate à la présidentielle de 2011 au Cameroun sur sa page Twitter ce dimanche 22 novembre 2020.
Précisons que la sortie de la présidente du Cpp précède la réaction à l’international d’un député français, Sébastien Nadot. Le député vient lui aussi d’annoncer la nouvelle sur son compte Twitter. « Tout mon soutien à Michelle Ndoki arrêtée sans motif et relâchée après avoir été retenue 08 heures. Avocate, dirigeante du Mrc, elle coche toute les cases pour ce genre d’intimidation. Courage Michelle Ndoki ! Le pouvoir fébrile a désigné ses ennemis : liberté- démocratie », peut-on lire.
En rappel, l’on avait appris que Me Michelle Ndoki était arrêtée à Idenau dans le cadre de certaines activités. Des indiscrétions indiquaient aussi que l’avocate a été par la suite conduite vers une destination inconnue. Pour l’instant la militante du Mrc n’a pas encore fait une sortie après sa libération.
Innocent D H
L’information est relayée ce dimanche par nos confrères certains sites d’information camerounais. Selon ces sources concordantes, la militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) a été arrêté à Idemau, par la suite ses bourreaux ont pris une destination inconnue.
L’on apprend qu’une source proche du Mrc indique que Me Michelle Ndoki est aux arrêts. Cette source informe également qu’elle a été arrêtée le samedi, 21 novembre 2020 à Idenau, une ville du Cameroun située dans la région du Sud-Ouest, département du Fako. Elle était dans cette ville dans le cadre de certaines activités. Il se dit également que l’avocate a été par la suite conduite vers une destination inconnue. Pour l’heure, la direction du Mrc n’a pas encore fait une sortie sur le sujet.
Rappelons qu’en octobre 2019, Michelle Ndoki avait été condamnée à Douala à 06 mois de prison avec mandat d’arrêt. Une décision qui était rendue par le tribunal de première instance de Douala-Bonadjo. C’était une condamnation dans le cadre de l’affaire des marches organisées par l’avocate vice-présidente des femmes du Mrc en octobre 2018.
La décision avait été alors rendue en l’absence des avocats des personnes qui sont accusées de co-action de rébellion, apologie de crime, réunions et manifestations illégales. Le tribunal avait d’abord abandonné les poursuites avant de les reconsidérer plus tard. Les avocats des accusés avaient demandé leur extraction de la prison centrale de Yaoundé où ils sont pour l’essentiel détenus. Une demande qui avait était ignorée par le Tribunal de première instance de Douala.
Innocent D H
Benjamin Ndifon est le Directeur de l’unité industrielle de la Cameroon development corporation (Cdc) de la localité d’Idenau située dans le département du Fako, région du Sud-Ouest. Selon nos sources, ce responsable de la société longtemps présentée comme étant le deuxième employeur après l’Etat au Cameroun, a été enlevé par des séparatistes. Son kidnapping a eu lieu dans son domicile. Ses ravisseurs qu’on soupçonne être du groupe des séparatistes ont demandé à son épouse de l’argent. Ses deux gardiens de nuit, Cho Stephen et Nji Kwakwa Simon sous la menace d’une arme, ont été aussi emmenés.
Ayant été mis au courant de cette situation, le Directeur général de la Cdc a envoyé sur les lieux, le Directeur des Ressources humaines et d’autres membres du personnel administratif à Idenau. Aux dernières nouvelles, aucune information ayant trait à une quelconque demande de rançon n’a fuité. On note toutefois, que cet autre enlèvement survient à peine deux semaines après la visite du Ministre de l’Agriculture dans les locaux de la Cdc.
Le Ministre y était pour s’enquérir au mieux des conditions difficiles dans lesquelles se trouvent les travailleurs de cette société depuis le début de la crise socio-politique dans les régions anglophone. Il était également question de procéder à une évaluation des besoins actuels de l’entreprise. Les employés de la Cdc ont appelé le gouvernement à engager un dialogue pour mettre un terme à la crise et leur permettre de reprendre les activités dans la paix et la sécurité.
Il convient de rappeler que les employeurs de la Cdc font partie des victimes de la crise anglophone. Ils ont été et restent une cible des séparatistes. Ces derniers voulant qu’ils arrêtent de travailler. Certains de ces employés ont perdu la vie au cours des attaques orchestrées par les sécessionnistes. D’autres s’en sont sortis en étant grièvement blessé.
Du fait de ces attaques, la Cdc a assisté impuissante à la fermeture de certains de ses sites. Ce qui a conduit parfois à la mise en congé technique d’un bon nombre de ses employés.
Liliane N.
C’est en début de semaine que le communiqué a été public. Le navire intercepté par les forces de sécurité voguait en haute mer, au large d’Idenau, dans le Sud-Ouest du pays africain.
« Ils ont été interceptés par le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR). Ils étaient environ 200, de nationalités différentes, dont le Nigeria, le Burkina Faso, le Mali … Ils sont actuellement détenus par la police à Idenau. Ils sont des mercenaires et n’ont ni carte d’identité ni passeport… ».
Ce n’est pas la première action menée par cette unité d’élite mise en place par le ministère de la Défense et qui n’a de compte à rendre qu’à la Présidence de la République.
En septembre 2018, le colonel Didier Badjeck avait informé l’opinion nationale et internationale qu’une embarcation, en provenance du Nigeria ayant à son bord près d’une quarantaine de mercenaires de nationalité étrangère arborant chacun une arme d’assaut de type AK 47, avait été intercepté.
L’intervention avait eu lieu au large des iles Bakassi, près des frontières avec le Nigéria. Cette action, selon la même source d’information avait été menée suite à des renseignements fiables signalant plusieurs entrées éventuelles aux fins d’appuyer les sécessionnistes. Ces renforts envisageaient des attaques d’envergure prévues à partir du 15 septembre dans les deux régions anglophones en crise.En plus de ce matériel militaire (armes et munitions), les éléments de la marine, lors de la fouille, ont découvert dans chaque bateau une importante somme d’argent.
Les prises faites par l’armée camerounaise ressemblent à des commandes passées par les ambazoniens encore appelés amba boys ; des renforts pour ces terroristes qui depuis 2016, ont pris la résolution de rendre invivable, deux régions du Cameroun, le Nord et le Sud Ouest.
C’est à cette époque que le Cameroun est devenu la proie des hordes d’individus sans foi ni loi, qui ont engagé des conflits avec les forces gouvernementales.
C’est également à cette même période que la région de Bakassi est redevenue un enjeu majeur en ce qui concerne la sécurité du Cameroun et du Nigeria. La presqu’île contrôle en effet l’accès au port de Calabar, au Nigeria, où de nombreux combattants ambazoniens parviendraient, selon des sources sécuritaires, à échanger des marchandises contre des armes.
Il n’est pas toujours évident de contrôler le flux des personnes qui prennent ce chemin et, au mois de Juillet 2018, Ben Ayade, le gouverneur nigérian de l’État de Cross River, avait déjà tiré la sonnette d’alarme : « Il y a un afflux de personnes vers la région de Calabar à travers plus de 27 itinéraires illégaux et elles introduisent des marchandises de différentes sortes, les vendent et les utilisent pour acquérir des armes et recruter nos jeunes hommes et femmes mercenaires pour la guerre civile au Cameroun», avait-il dénoncé.
Fort heureusement, les populations collaborent avec les forces de défense et de sécurité. Ce qui permet de parvenir à des résultats comme ceux annoncés lundi dernier, par le ministère de la défense. En plus de ces dernières, le comité de désarmement et de réinsertion mis en place par le gouvernement camerounais continue de faire ses preuves.
Nicole Ricci Minyem