Joseph Dion Ngute le chef du gouvernement a ordonné le déblocage de la somme de 35 millions de FCFA.
En moins de 72 heures, le gouvernement a trouvé une solution qui devrait réjouir les pensionnaires du Centre de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration de Buea. Selon le confrère Mutations paru ce 5 février 2021, le Premier Ministre Dion Ngute a ordonné le déblocage de 35 millions de FCFA. Parce que les ex-combattants de la nation du Centre suscité, ont observé un mouvement d’humeur. D’après le journal, ils demandaient à être réinsérer dans la société estimant que certains parmi eux ont même déjà passé une année dans le Centre.
«Selon nos informations, tout serait parti du recrutement, il y a quelques mois, de certains de leurs anciens camarades par une entreprise parapublique dont le siège social est à Yaoundé. Ces «repentis» qui disent ne plus supporter de vivre en coupe réglée attendent depuis que la patronne de cette entreprise concrétise sa promesse de recruter d’autres vagues, en vain», écrit Mutations.
Après donc le mouvement d’humeur, Joseph Dion Ngute le Premier ministre, a dépêché dans la région du Sud-Ouest, Mme Ndoh née Bakata Bertha sa conseillère spéciale. Et le quotidien Mutations rapporte, que la mission envoyée à Buea a «sélectionné 70 ex-combattants parmi les grévistes. Chacun a reçu une enveloppe de 500.000 FCFA. «Cet argent est censé, selon nos informations, les aider à se réinsérer dans la société…Des cartes d’identité nationale leur seront établies dans cette perspective, pour un montant total de 1 million FCFA déjà débloqué sur instruction du chef du gouvernement», peut-on lire.
Seulement le confrère Mutations craint que les autres centres jusqu’ici calmes pourraient suivre celui de Buea dans ses revendications.
«Les pensionnaires des centres DDR de Bamenda (Nord-Ouest) et de Meri (Extrême-Nord) pourraient légitimement demander à bénéficier du même traitement princier. Il est à noter que le budget affecté à la prise en charge des ex-combattants, soit 75 millions Fcfa par trimestre, est le même dans les trois centres», écrit Mutations.
Liliane N.
Parmi les 109 ex-membres de la secte terroriste Boko Haram, il y a 41 combattants armés dont trois de nationalité camerounaise.
C’est une information qui a été rendue publique par la chaîne à capitaux publics, la Crtv. 109 combattants de la secte Boko Haram ont décidé de déposer les armes à Mora, dans la région de l’Extrême-Nord. Ils ont rejoint le centre régional de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) de Meri pour leur réinsertion. Les autorités précisent que ces désormais ex-combattants de la nation sont revenus à de bons sentiments au cours d’une récente opération de ratissage de la Force Mixte Multinationale à la frontière nigériane.
Les 109 ex-combattants ont donc ainsi rejoint les 155 autres qui sont déjà dans le Centre de Mora. Ceux-ci sont formés aux petites activités génératrices de revenus. En sa qualité de Coordonnateur régional du Cnddr, Oumar Bichaïr, indique que ces démobilisés sont pour la plupart des agriculteurs et éleveurs. Il rajoute que plusieurs autres métiers tels que la menuiserie, la maçonnerie et le petit commerce ont été identifiés et les 109 nouveaux pensionnaires du centre seront formés dans les prochains jours auxdits métiers.
A titre de rappel, en fin d’année 2019, Francis Faï Yengo le Coordonnateur du Comité national du du Ddr a indiqué que l’ensemble des centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration abritaient 252 ex-combattants de la Nation. Rendu à ce jour, les autorités camerounaises, rapportent qu’avec ces nouvelles redditions, le nombre est porté à 264.
« La première chose qu’on donne à ces enfants dans les centres Ddr (Désarmement, de démobilisation et de réintégration Ndlr) c’est la sécurité. Parce qu’il faut dire que ces enfants ne viennent pas massivement parce qu’ils ont peur, aussi bien de leurs amis restés en brousse que des forces de sécurité avec qui ils ont eu des accrochages pendant plusieurs mois, et même de leurs familles parce qu’ils y ont créé beaucoup de problèmes. Mais il s’agit ici de l’Etat, les Forces de défense leur assurent la sécurité dans les centres. La deuxième chose qu’on leur offre c’est les petites activités génératrices de revenus. Dans les centres Ddr, ils pratiquent l’agriculture, l’élevage et bien d’autres petits métiers. Parce que, quand les conditions sécuritaires seront à nouveau réunies, ils n’auront pas à recommencer à zéro », expliquait Francis Faï Yengo.
Liliane N.