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Les administrateurs de la Banque mondiale ont approuvé le 28 mai dernier, un prêt de 376 millions de dollars, soit plus de 221 milliards de FCFA, au titre du quatrième financement additionnel du Projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD, un acronyme anglais). Dans cette enveloppe, 44 milliards de FCFA sont mis à la disposition du Cameroun. 

 

Selon des informations officielles, il s’agit de la deuxième phase du projet qui fait l’objet du financement de la Banque mondiale. Il permettra ainsi d’assurer l’intensification des activités en cours dans les pays africains tels que la Côte d’Ivoire, le Mali et le Tchad, puis l’extension des activités similaires au Cameroun et en Guinée. A en croire la Banque mondiale, l’enveloppe accordée au pays de Paul Biya est d’une valeur de 75 millions de dollars, soit 44 milliards de FCFA. 

Les précisions du directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, Abdoulaye Seck sont claires à propos de la cible ce financement, « l’ambition du Cameroun à l’horizon 2035 mise sur une population en bonne santé et instruite pour concrétiser l’énorme potentiel du pays au service d’une prospérité partagée (…). Toutefois, en raison des mariages d’enfants, des grossesses précoces et fréquentes et des abandons scolaires prématurés, les filles, de même que les futurs enfants sont exposés à un risque accru de problèmes de santé et une diminution importante de leur accès à l’éducation et de leurs perspectives de revenus à l’âge adulte. Le SWEDD 2 agira comme un levier d’autonomisation des filles et de renforcement du capital humain et se focalisera dans un premier temps sur trois régions : l’Extrême-Nord, le Nord et l’Adamaoua, où environ 700 000 filles âgées de 10 à 19 ans sont exposées à ces risques ».   

 

Innocent D H

 

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Ce montant à titre de prêt pourrait être débloqué en faveur du Cameroun par l’institution financière de Bretton Woods dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. C’est du moins l’information révélée par Abdoulaye Seck, le directeur des opérations de la Banque mondiale(BM) dans une interview accordée à nos confrères du site Investir au Cameroun. 

 

Les informations données par l’ancien économiste en chef de la BM pour le Cameroun, font espérer un soutien financier en faveur du pays de Paul Biya pour faire face à la crise du Covid-19. En plus de l’adaptation des programmes en cours d’exécution, la Banque va débloquer plus de 21 milliards de FCFA d’ici juin 2020 pour une « réponse d’urgence ». Un prêt à hauteur de 60 milliards de FCFA pourra s’ajouter à cet argent issu en partie du portefeuille du Cameroun. Ce qui va ainsi porter la contribution directe de la BM à la lutte contre le coronavirus à plus de 81 milliards de FCFA. 

A titre de rappel, le 15 mars dernier, les 19 pays les plus industrialisés du monde et de l’Union européenne (G20) ont invité les créanciers multilatéraux « explorer plus avant les options de suspension du paiement du service de la dette ». Avec cette interpellation, le Cameroun doit certainement s’interroger sur ce qu’il doit attendre du groupe de la Banque mondiale (premier créancier multilatéral du pays avec encours de la dette tournant autour de 1000 milliards de FCFA). L’on apprend que ce point a été esquivé par le remplaçant de d’Elisabeth Huybens. Pour sa part, Abdoulaye Seck a plaidé pour un soutien urgent aux PME en particulier à celles exerçant dans le secteur agropastoral. 

Toujours pour faire face aux conséquences du Covid-19, le Cameroun vient de bénéficier d’un prêt de 135 milliards de FCFA de la part du Fonds monétaire international(FMI) au titre de la Facilité de crédit rapide (FCR). 

 

Innocent D H

 

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Le premier rapport Africa Pulse de la Banque mondiale (BM publiée récemment affiche dans ses prévisions pour l’année 2020 que la santé économique de l’Afrique subsaharienne suscite peu d’optimisme.  Pour cause, la pandémie du Covid-19 impacte profondément les activités économiques dans cette partie du monde. 

 

La BM dans son premier rapport Africa Pulse, fait le point sur l’influence de la pandémie de Covid-19 sur les économies africaines. Dans son document, l’institution financière relève à titre de prévisions que la croissance économique en Afrique subsaharienne va connaître une régression. Elle passera ainsi de 2,4% en 2019 à une fourchette entre -2,1% et -5,1% en 2020. Si cette prévision advient, l’on assistera à une première récession économique dans la région depuis 25 ans. 

Le rapport justifie ce point en expliquant, « la révision à la baisse de la croissance en 2020 reflète les risques macro-économiques découlant de la chute brutale de la croissance du PIB des principaux partenaires commerciaux de la sous-région, particulièrement de la Chine et la zone Euro, de la baisse des prix des matières premières, de la réduction de l’activité touristique dans de nombreux pays ainsi que des effets des mesures destinées à maîtriser la pandémie mondiale de Covid-19 ». 

Déficit des comptes courants

La chute de la croissance dans les pays dépendants des exportations minières et pétrolières va être plus accentuée. Dans le même registre macro-économique, la BM prévoit un déficit des comptes courants en Afrique, qui vont se creuser à cause de la détérioration des balances commerciales à la suite de la baisse que connaissent les exportations. 

Le document fort opportunément, « le faible niveau de entrées de capitaux pourrait forcer certains pays à financer leur déficit du compte courant en prélevant sur leurs réserves, ce qui les exposerait à de nouvelles dépréciations de la monnaie et partant à des pressions inflationnistes ». Des déficits budgétaires seront également enregistrés notamment avec la baisse des recettes publiques. 

Mesures préconisées

Face à une telle menace, les experts de la BM conseillent, la nécessité d’adresser une réponse politique adaptée, surtout dans la mesure où le secteur informel représente 89% de l’emploi total dans la région. Pour cela, l’institution financière préconise plusieurs mesures. Il s’agit de la protection des groupes vulnérables, l’intensification des tests et le port généralisé des masques en lieu et place du confinement total. 

Il faut aussi « centrer la stratégie sur le double objectif de sauver des vies et protéger les moyens d’existence ». Toujours dans le sillage des mesures de la BM, il est urgent de procéder à la mise en œuvre d’un programme de protection sociale pour aider les travailleurs, en particulier ceux relevant du secteur informel ; minimiser les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement alimentaire interafricaines, et maintenir ouverts les couloirs logistiques pour éviter l’apparition d’une crise alimentaire dans la région.  

 

Innocent D H

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En réunion avec une délégation de la Banque mondiale, Emmanuel Nganou Djoumessi a indiqué que durant ce mois de novembre, il sera question de relancer et d’accélérer le rythme des travaux sur ce tronçon routier.

 

Il n’y a pas de soucis à se faire pour les travaux de l’axe Mora-Dabanga-Kousséri de la région de l'Extrême-Nord. C’est ce qu’on peut retenir de la réunion tenue la semaine dernière, par le Ministre des Travaux publics (Mintp) avec une délégation de la Banque mondiale. Les travaux iront bon train. Ils vont être relancés durant ce mois. Et le rythme va être accéléré. Telles sont les assurances du Mintp, qui fait remarquer que cela sera possible, partant du fait que les pluies perturbatrices du chantier vont s’arrêter. Emmanuel Nganou Djoumessi envisage aussi la multiplication des équipes de travail sur les sites.   

Il faut savoir que le chantier de l’axe Mora-Dabanga-Kousséri bénéficie d’un appui financier de la Banque mondiale. Et ayant écouté le Mintp, la délégation de la Banque mondiale s’est trouvée rassurée. Une semaine avant la réunion avec Nganou Djoumessi, elle avait effectué une descente dans les chantiers en cours dans la région de l'Extrême-Nord. Pour ce qui est de l’axe Mora-Dabanga-Kousséri, elle avait noté un retard « de plus de six mois dans l'exécution financière du projet ».

A présent rassurée, la Banque a levé toutes les menaces de suspensions des contributions au compte qui pesaient sur ce chantier routier. « Le risque de suspension n'est pas sur la table. Nous sommes confiants quant à ce que les engagements pris par le gouvernement camerounais nous permettront de poursuivre sereinement le partenariat qui nous lie », a déclaré Nicolas Peltier Thiberge, chef de la délégation par ailleurs, chef de département à la section transport Afrique centrale du Groupe de la Banque mondiale.

A titre de rappel, il faut dire que la Banque mondiale revendique au Cameroun, un portefeuille de près d’un milliard de dollars, soit un peu plus de 585,9 milliards de F pour trois projets dans le seul secteur routier.

 

Liliane N.

 

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Les pays africains parmi lesquels le Cameroun, feraient face à un risque de stress de la dette, une situation qui inquiète à plus d’un titre le Fonds Monétaire International(FMI). Selon cette institution multilatérale chargée de la stabilité financière, la dette du pays devrait atteindre les 40% de son produit intérieur brut, d’ici la fin de l’année 2019. 

 

Plusieurs facteurs plombent considérablement la capacité du Cameroun à générer les avoirs extérieurs et accroissent le déficit courant. Parmi ces facteurs, il y a la conjoncture internationale morose pour les prix du pétrole ; une baisse de la production de l’or noir à 70 000 barils jour contre 100 000, deux ans plus tôt, sans oublier la baisse des exportations de cacao et de café causée par les conflits dans la partie anglophone du pays.

Rappelons-nous, l’Agence de notation Standard & Poors, dans une analyse publiée le 11 octobre 2019, a eu à préciser : «  Les dépenses publiques continueront à subir diverses pressions, incluant les risques sécuritaires, les élections de 2020, les subventions énergétiques et les plans d’infrastructures ».

Pour que le Cameroun puisse atteindre son émergence à l’horizon 2035 avec un produit intérieur brut (BIP) par habitant de 4035 $, la Banque mondiale (BM) estime que le pays doit pouvoir réaliser une croissance moyenne du PIB par habitant de 5,7% entre 2015 et la date d’échéance de cette vision. L’accumulation des dettes des sociétés publiques où l’État est actionnaire à plus de 10%, de même que des emprunts contractés et non encore décaissés parce que les projets y relatifs ne sont pas encore exécutés, inquiètent également Standard & Poors. Les discussions s’annoncent donc houleuses lors de la prochaine session budgétaire qui se déroule en novembre. 

 

Innocent D H

 

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Le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun et le ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, ont conclu  mardi dernier, un accord de crédit à l’appui des politiques de développement de 200 millions de dollars pour soutenir une croissance inclusive et durable.

 

Dans un communiqué publié ce mercredi 16 octobre 2019, la Banque mondiale au Cameroun, a annoncé qu’elle a alloué  un crédit de près de 200 millions de dollars (environ 118 milliards F Cfa) au Cameroun. Cet accord a été conclu mardi 15 octobre dernier, entre le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, Abdoulaye Seck et le ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey.

Selon cette institution, cet accord de crédit à l’appui des politiques de développement, vise à renforcer la viabilité des finances publiques, améliorer la compétitivité et protéger les populations pauvres et les plus vulnérables. « Les efforts ambitieux d’assainissement des finances publiques du Cameroun et les réformes structurelles engagées commencent à porter leurs fruits. Ce programme doit permettre au Cameroun d’éliminer des goulets d’étranglement majeurs et d’assurer une croissance inclusive pour veiller à ce que les ménages les plus pauvres ne soient pas laissés sur la touche », explique le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun.

Cette opération est la deuxième d’une série de trois. Elle entre dans le cadre  des priorités définies dans Vision 2035, qui est un programme de développement à long terme du pays, en matière de réforme, croissance économique et réduction de la pauvreté, mentionne le communiqué. Selon la Banque mondiale, le taux de croissance du PIB du Cameroun devrait s’établir à 4,2 % en 2019, contre 4,1 % en 2018. La hausse de la production de gaz, une contraction plus lente qu’attendu dans le secteur pétrolier, la bonne tenue du secteur de la construction et la solidité de celui des services alimentent cette dynamique.

Cette institution bancaire souligne que cette opération, va entre autres, rationaliser et réduire les dépenses fiscales ; élargir l’assiette fiscale hors recettes pétrolières ; accroître l’efficacité de la passation des marchés publics ; améliorer la gestion de la fonction publique ; accroître la viabilité financière du secteur de l’énergie ; améliorer l’entretien du réseau routier et renforcer sa résilience au climat ; améliorer les performances des plateformes logistiques et des chaînes d’approvisionnement dans le port de Douala ; et élargir l’accès des ménages les plus démunis aux services de santé et de protection sociale.

La Banque mondiale, souligne qu’elle accompagne le développement du Cameroun à travers 15 opérations financées par l’Ida, la Bird et différents fonds fiduciaires, pour un engagement net total de 1,81 milliard de dollars, auxquelles s’ajoute un programme étendu de services analytiques. Ce soutien contribue à assurer une croissance inclusive et durable dans le pays en appuyant la mise en œuvre de réformes économiques, l’optimisation des secteurs de l’agriculture et de l’élevage et des interventions dans les domaines de l’énergie et des transports, ainsi que dans les soins de santé, l’éducation et la protection sociale des plus vulnérables.

 

Marie MGUE 

 

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La Banque mondiale a primé le Projet de renforcement des capacités dans le secteur minier (PRECASEM). En effet, le projet a décroché le prix « Best Performing Project in World Bank Porfolio » qui récompense la bonne gestion par les États des projets du portefeuille la Banque mondiale.

 

« Les principaux résultats des travaux menés sur le terrain portent sur la réalisation de 14 cartes géologiques et géotechniques permettant de préciser les limites et les noms des roches ; la mise en évidence a abouti à la mise en place d’un système d’informations géologiques et minières ; à l’amélioration des performances des acteurs du secteur, qui ont valu au PRECASEM la distinction en 2018 et 2019 du prix Best Performing Project in World Bank Porfolio », se félicite le Minmidt.

Selon le Minmidt, les activités du Precasem visant l’actualisation des données concernant le sous-sol camerounais ont été engagées en 2014, afin de relancer la prospection géologique et minière. Une campagne de levés géophysiques aéroportés a été conduite dans les régions du Nord-Ouest, de l’Ouest, du Nord, de l’Extrême-Nord, du Centre, de l’Adamaoua et de l’Est, de même qu’une opération de cartographie géologique et géotechnique sur 165 000 Km2.

En guise de perspectives, le ministère des Mines souligne que dans le cadre d’un nouvel accord avec la Banque mondiale entrée en vigueur en décembre 2018, des travaux complémentaires de géophysique sont envisagés, ainsi qu’une campagne additionnelle de cartographie géologique et géochimique. Par ailleurs, un accent sera mis sur l’artisanat minier, la diffusion géologique et minérale et l’intensification du transfert des connaissances aux nationaux.

Le PRECASEM, financé déjà à hauteur de plus de 30 milliards de FCFA par la Banque mondiale, a pour objectifs d’améliorer l’accès aux ressources minérales et la gouvernance des opérations minières. Il vise aussi l’amélioration de l’intégration de l’exploitation minière dans le développement local.

Pour rappel, Le Projet de Renforcement des Capacités du Secteur Minier (PRECASEM) a été signé le 28 juin 2012 par le Gouvernement Camerounais et la Banque mondiale. Ce projet d'assistance technique, approuvé par le Conseil d'administration de la Banque mondiale depuis le 15 décembre 2011, a pour objectif d'améliorer l’efficacité et la transparence dans la gestion du secteur minier et les cadres du développement durable du secteur.

Le Cameroun a un fort potentiel géologique pour un certain nombre de minéraux ; bien géré, ce potentiel pourrait contribuer à la croissance économique du pays. Le Cameroun dispose notamment d’importants gisements de minerai de fer, de bauxite, de diamants, de calcaire, de rutile et de cobalt nickel. Toutefois, en dépit de l’existence de ces minerais, l’exploitation minière ne joue pas encore un rôle majeur dans le développement du Cameroun, et le secteur minier reste en marge de l’économie.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Entreprises

La qualité de l'eau, polluée par les nitrates, les métaux lourds et les micros plastiques, est devenue une crise invisible, qui touche pays riches comme pays pauvres, indique la Banque mondiale, dans un rapport publié mardi.

 

Cette mauvaise qualité de l'eau peut coûter jusqu'à un tiers de la croissance économique potentielle dans les régions les plus touchées, affirme l'institution de développement.

Son président, David Malpass a appelé les gouvernements à prendre des mesures urgentes pour s'attaquer à la pollution de l'eau afin que les pays puissent croître plus vite d'une façon plus durable et équitable.

Le résultat de l’enquête intitulé « Qualité inconnue », démontre que pays riches comme pays pauvres subissent de hauts niveaux de pollution de l'eau: « Il est clair que le statut de pays à haut revenu n'immunise pas contre des problèmes de qualité de l'eau. Non seulement une diminution de la pollution ne va pas de pair avec la croissance économique mais l'éventail de polluants tend à augmenter avec la prospérité d'un pays ».

Ainsi aux Etats-Unis, un millier de nouveaux produits chimiques sont déversés dans l'environnement chaque année soit trois nouveaux types de produits chaque jour.

La Banque mondiale appelle dans ce rapport, à mieux savoir mesurer la qualité de l'eau dans le monde et à ce que cette information soit systématiquement diffusée au public : Les citoyens ne peuvent pas agir s'ils ne sont pas informés de la situation.

Il rappelle que plus de 80% des eaux usées dans le monde -- 95% dans certains pays en développement, sont déversées dans l'environnement sans être traitées : Peu de pays en développement surveillent correctement la qualité de l'eau, déplorent aussi les auteurs.

La Banque mondiale estime qu'il y a un besoin urgent pour d'importants investissements dans des usines de traitement des eaux, spécialement dans les régions très peuplées.

 

Nitrates, micros plastiques et métaux lourds

Parmi les polluants les plus répandus et dangereux, le document signale l'azote qui, utilisé dans les fertilisants pour l'agriculture, se répand dans les rivières, les lacs et les océans, se transformant en nitrates. Ceux-ci sont responsables d'une destruction de l'oxygène dans l'eau (hypoxie) et de l'apparition de zones mortes.

Les dépôts d'azote oxydé peuvent être fatals aux enfants, affirme le rapport comme dans le cas du syndrome du bébé bleu où trop de nitrates ingérés via l'eau potable entraîne un manque d'oxygène dans le sang.

Une étude menée dans 33 pays en Afrique, en Inde et au Vietnam a montré que les enfants exposés à de hauts niveaux de nitrates pendant leurs trois premières années grandissaient moins : « Une interprétation de ces conclusions, suggère que les subventions pour financer les engrais entraînent des dommages pour la santé humaine qui sont aussi grands, peut-être même plus grands, que les bénéfices qu'ils apportent à l'agriculture… ».

La salinité des eaux dans les zones côtières de faible altitude, sur des terres irriguées et en zone urbaine a aussi des impacts nocifs pour la santé, notamment celle des enfants et des femmes enceintes. Le problème est particulièrement aigu au Bangladesh où 20% de la mortalité infantile dans les régions côtières est attribuée à l'eau salée.

La pollution par les micro-plastiques est aussi détectée désormais dans 80% des sources naturelles, 81% des eaux du robinet municipales et dans 93% des eaux embouteillées, relève encore la Banque mondiale. Elle regrette qu'on ne dispose pas encore de suffisamment d'informations pour déterminer le seuil à partir duquel ces polluants sont inquiétants pour la santé.

Au rang des polluants dangereux figurent aussi les métaux lourds comme l'arsenic qui contamine les eaux de régions où il y a une activité minière comme au Bengale en Inde, dans le nord du Chili ou en Argentine.

 

N.R.M

 

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Dans un communiqué publié le 11 juillet dernier, le Groupe de la Banque mondiale indique que  59,5 milliards de dollars  ont été investis pour aider les pays à améliorer leurs résultats de développement  sur l’exercice 2019, clos le 30 juin dernier. 

 

Selon le Groupe de la Banque mondiale, les financements apportés pour faire face aux défis du développement ont atteint 59,5 milliards de dollars  sur l’exercice 2019, clos le 30 juin dernier. Dans ce communiqué de presse publié le 11 juillet dernier, cette institution, explique que ces investissements, conjugués aux services de conseil et d’analyse qu’elle offre, aident les pays à progresser en matière de croissance, d’emploi, de réduction de la pauvreté, de gouvernance, de capital humain, d’infrastructure et de transparence de la dette. Une part de plus en plus importante des financements concernent en outre la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement, ainsi que l'amélioration de la situation des femmes et des filles, et l’aide aux États fragiles ou touchés par un conflit.

 

« Nous mobilisons l’ensemble des institutions du Groupe — Bird/Ida, Ifc Et Miga — pour renforcer davantage nos programmes d'activités dans les pays et améliorer ainsi leurs performances de croissance et de développement. Nous amplifions notre soutien en direction des pays à plus faible revenu et des États touchés par un conflit », souligne le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass. Les engagements de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), souligne ce communiqué,  ont totalisé 23,2 milliards de dollars sur l’exercice 2019, en hausse par rapport à l’exercice précédent où ils ressortaient à 23 milliards. Au cours de l'exercice écoulé, la Bird a débuté la mise en œuvre des mesures liées à son augmentation de capital, dont notamment l’instauration d’une limite de prêt durable annuelle.

 

On apprend aussi que  les  engagements de l’Association internationale de développement (IDA), qui accorde des prêts sans intérêts, ou à faible taux d’intérêt, et des dons aux 75 pays les plus pauvres du monde, sont ressortis à 21,9 milliards de dollars durant l’exercice 2019. Le montant cumulé des engagements au titre des exercices 2018 et 2019, qui correspondent aux deux premières années du 18e  cycle de reconstitution des ressources de l’ida (Ida-18), s'élève à 45,9 milliards de dollars, ce qui marque une hausse de 31 % par rapport à la même période d’Ida-17 (35,1 milliards de dollars). La Banque mondiale précise qu’elle s’emploie à augmenter ses financements en soutien à des réformes économiques et institutionnelles visant à favoriser l’investissement privé et la création d’emplois dans les pays en développement. 

 

Marie MGUE 

 

Published in Economie

Cérémonie organisée vendredi dernier à Yaoundé pour clore un projet de trois ans étendu dans six pays d’Afrique et financé par la Banque mondiale.

 

Les industries extractives, ce sont toutes ces organisations qui exploitent le gaz, le pétrole, les minerais, entre autres. Les sous-sols sont riches, exploités, mais ni l’Etat, ni les citoyens ne bénéficient pleinement des retombées. La gestion des revenus issus de ces industries est opaque. Constat d’un ensemble d’auditeurs de la gestion publique dans plusieurs pays d’Afrique.

 

Organisés au sein des institutions spécialisées de contrôle (ISC), ils opèrent sous le label du Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publique d’Afrique francophone sub-saharienne (Crefiaf). Le Cameroun en assure le Secrétariat du Comité régional. Pendant trois ans, six pays ont été formés pour améliorer leur professionnalisme et la qualité de leurs travaux au sein de ces institutions de vérification. Ce projet de formation est arrivé à son terme et quelques résultats ont été présentés vendredi dernier à Yaoundé.

 

La cérémonie était présidée pour la circonstance par Rose Mbah Acha, ministre délégué à la présidence chargée du Contrôle supérieur de l’Etat, en présence d’Elisabeth Huybens, directrice des opérations de la Banque mondiale. A en croire Cameroon Tribune, cet atelier a permis de disséminer les rapports d’audit des contrats et revenus issus du secteur des industries extractives dans quatre pays : le Gabon, la Guinée, le Niger et la RDC. Huit rapports d’audits ont été produits, mais leurs contenus, essentiellement destinés aux autorités administratives et organismes de développement partenaires du Crefiaf.

 

Toutefois, apprend-on, un représentant des chefs des ISC ayant pris part à ce projet, a présenté quelques points saillants des audits. Gilbert Ngoulakia, premier président de la Cour des comptes du Gabon et chef de l’ISC au Gabon, relève ainsi que ce secteur est faiblement couvert par les institutions de contrôle et d’audit. D’ailleurs, quelques insuffisances subsistent.

 

Entre autres, la non implication des administrations sectorielles et des opérateurs économiques ; l’absence d’un organe régulateur ; le système de contrôle irrégulier ; l’indépendance insuffisante des administrations en charge des contrôles et les données financières sur le secteur peu fiable. A cet effet, il urge de développer les capacités des ISC.

 

« Il revient aux ISC de confirmer la fiabilité et les aptitudes des informations relatives aux revenus issus des contrats des industries extractives avant leur publication. Pour ce faire, ils doivent être suffisamment outillés sur le plan du professionnalisme, de la méthode et de l’objectivité. Avec cette dissémination, on s’attend à ce que d’autres ISC puissent s’engager dans l’audit des revenus issus du secteur des industries extractives », a souligné la ministre Rose Mbah Acha. Ce projet a été financé par la Banque mondiale à hauteur de près de 300 millions de FCFA.

 

Otric N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01