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En effet, le Président de la République vient de signer un décret habilitant le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minépat), à signer avec la Banque mondiale (BM) par le biais de son guichet IDA, un accord de prêt d’un montant de 271,3 millions d’euros, soit 295 millions de dollars US, qui équivaut à environ 178 milliards de FCFA. Une deuxième enveloppe de la BM destinée au financement du Projet d’interconnexion des Réseaux électriques du Cameroun au Tchad (Risrin).

 

Avant tout, il convient de signaler que le Projet d’interconnexion des Réseaux électriques du Cameroun au Tchad vise, l’augmentation du taux d’accès à l’électricité des populations des deux pays ainsi que le renforcement de la coopération et l’intégration régionale dans la sous-région à travers les échanges d’énergie entre les pays. A un an de l’échéance de livraison des travaux, ce financement de la banque mondiale viendra booster le chantier.

L’institution financière avait en juin 2020, lors du Conseil de ses administrateurs approuvé un financement de 385 millions de dollars, soit 220 milliards de FCFA de l’Association internationale de développement au profit du projet. Au moment de la dotation, la BM faisait savoir, « C’est en considération des problèmes d’approvisionnement en énergie du Tchad que ce projet a été financé. Faut-il encore le rappeler, le Tchad est au bas de l’échelle sur le plan mondial en ce qui concerne la distribution en énergie électrique. Pendant ce temps, le Cameroun endure une sévère disparité à cet égard entre les régions du Sud et du Nord. Le manque d’électricité et de fiabilité de l’alimentation, ainsi que le coût élevé de l’approvisionnement ont de multiples répercussions sur la diversification et la croissance économique des deux pays ».  

Consistance du projet Risrin

Le projet sus-évoqué consiste en la construction d’une ligne principale HT 225 kV entre Ngaoundéré, Maroua (Cameroun) et Ndjamena (Tchad), d’une bretelle de ligne HT 225 kV entre Maroua (Cameroun), Bongor, Guelendeng et Ndjamena, des postes de transformation (ht/mt) associés, ainsi que les réseaux de distribution, pour électrification rurale, le long des couloirs de ligne. La longueur totale des lignes HT à construire est d’environ 1024 km (786 au Cameroun et 238 au Tchad), et le nombre de localités à électrifier le long de ces lignes est de 478 km (409 km au Cameroun et 69 km au Tchad).

Outre l’interconnexion des moyens de production et de transport de l’énergie électrique du Cameroun et du Tchad qui permettra des gains importants en coûts de production au profit direct des sociétés nationales d’électricité, le projet va permettre à travers l’électrification des localités riveraines lignes d’interconnexion, d’augmenter le taux d’accès à l’électricité dans les deux pays. De manière générale, elle contribuera à l’amélioration des conditions de vie des populations et à la lutte contre la pauvreté, apprend-on.

Innocent D H

Published in Finances

Il s’agit d’un prêt qui se situe dans le cadre de trois accords de crédit qui feront l’objet de signatures, ce mardi 12 octobre 2021. La partie camerounaise est représentée par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minépat), le directeur des opérations de la Banque mondiale (BM) en ce qui concerne l’institution financière.

 

D’après les explications du Minépat, cette enveloppe est destinée au financement de trois projets à savoir : le projet d’aménagement et de valorisation des investissements dans la vallée de la Bénoué (VIVA Bénoué), le projet régional sur l’autonomisation de la femme et le dividende démographique, volet Cameroun (SWEDD2), et le projet d’appui au développement de l’enseignement secondaire et des compétences pour la croissance et l’emploi (PADESCE). 

Précisons qu’à l’origine, le Cameroun devait signer des conventions de financement pour quatre projets, dont le projet d’interconnexion des réseaux électriques du Cameroun et du Tchad (RISRIN), pour un montant global de l’ordre de 414 milliards de F CFA.

L’on apprend en outre que, la signature d’accords du prêt devait intervenir le 13 septembre dernier en marge de la récente visite de travail du vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Ousmane Diagana. Cette formalité n’avait pas eu lieu, alors que le dispositif de la cérémonie officielle avait été placée.

Innocent D H               

Published in Finances

Révélation en a été faite par le vice-président de la Banque mondiale (BM) pour l’Afrique de l’Ouest et centrale en visite au Cameroun du 12 au 15 septembre 2021. Selon Ousmane Diagana, ce prêt concessionnel est destiné au financement du projet de préparation et de réponse à la pandémie du coronavirus.

 

Le Cameroun a en principe un an devant lui pour consommer cet argent destiné à financer plusieurs aspects de la lutte contre la Covid-19. Aux rangs des actions à mener dans ce sillage, le renforcement des systèmes de surveillance des maladies, y compris les systèmes de surveillance transfrontaliers et communautaires ; la détection des cas ; la notification aux points d’entrée ; la recherche des cas contacts ; le renforcement des capacités des agents de santé de première ligne pour la prévention et le contrôle des infections ; les enquêtes épidémiologiques ; la fourniture de données et d’informations pour la prise de décision et les activités d’atténuation de la réponse.

Le projet qui bénéficie de l’appui de la Banque mondiale, ambitionne aussi, l’évaluation des risques de maladies infectieuses aux interfaces humaines, animales et écosystémiques ; l’élaboration de recommandations pour le renforcement des capacités de surveillance des maladies zoonotiques prioritaires ; et le renforcement du partage d’informations relatives aux zoonoses entre les agences concernées.

La fourniture des équipements médicaux spécifiques à la Covid-19, le matériel de prévention et de contrôle des infections et des kits d’équipement de protection individuelle ; les installations de lavage des mains dans les établissements de santé et du personnel d’appui à la prise en charge des cas ; le matériel d’hygiène et d’assainissement, constituent également les dépenses à éponger avec le prêt consenti par l’institution financière.

Innocent D H 

Published in Finances

Un financement additionnel de 22,5 millions de dollars (environ 12,3 milliards de FCFA) a été approuvé ce 11 mars 2021 par les administrateurs de la Banque mondiale. Une enveloppe devant permettre, le financer du projet régional d’accès à l’électricité hors réseau (Rogeap).

 

L’enveloppe de 12,3 milliards de francs CFA vient en complément aux 119,3 milliards de FCFA toujours approuvés dans le cadre du projet régional d’accès à l’électricité hors réseau en avril 2019 et mis à disposition par l’IDA, guichet concessionnel de la Banque mondiale (BM), et le Fonds pour les technologies propres (CTF).

L’on apprend que le projet Rogeap, concerne 19 pays d’Afrique centrale et de l’Ouest à savoir le Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone, Togo, République centrafricaine, Mauritanie, Tchad et le Cameroun. Il vise à développer le marché des systèmes solaires autonomes en Afrique.

Selon les explications de Deborah Wetzel, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord : « Les systèmes solaires autonomes présentent un fort potentiel commercial en Afrique de l’Ouest et centrale, y compris dans les pays du Sahel, mais la région peine à attirer suffisamment d’investissements dans ces solutions hors réseau. Ce nouveau financement contribuera à satisfaire la demande croissante en sources d’électricité fiables et permettra de créer des emplois sur les millions de personnes actuellement privées d’électricité ou pâtissant d’un approvisionnement irrégulier, sans oublier les entreprises et les institutions publiques qui pourront s’appuyer sur des systèmes solaires autonomes modernes, afin d’améliorer les niveaux de vie et développer l’activité économique ».

Le bénéfice pour le Cameroun, c’est que la matérialisation du projet va permettre non seulement d’améliorer le taux d’accès à l’électricité, mais aussi de contribuer à la diversification du mix énergétique du pays. Le niveau d’accès à l’électricité au Cameroun culminait à environ 62% en 2017, à en croire les statistiques de la Banque mondiale citées dans le rapport 2018 de l’électricien Eneo.  

Innocent D H

Published in Finances

Il est question dans le cadre d’un atelier, d’accompagner le processus d’élaboration de la stratégie du Gouvernement en vue de l’éligibilité du Cameroun au Guichet « Prevention and Resilience Allocation » de la Banque mondiale. Une initiative du Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) avec le concours du groupe de la Banque mondiale et le cabinet Agora consulting.

 

« Prevention and Resilience allocation », l’un des guichets de l’Association internationale de développement (IDA 19), initié par la Banque mondiale vise à accroître l’appui de l’institution de Breton Woods aux pays où il existe un risque d’escalade dans la fragilité ou vers un conflit de plus grande intensité ou encore vers des cas de violence comme c’est le cas au Cameroun. L’atelier régional consultatif d’élaboration de la stratégie du Gouvernement pour l’éligibilité du Cameroun à ce guichet. « Approfondir les fragilités, les conflits et les violences qui sont celles de la région du Nord ; les grands risques de basculement ou de renforcement de ces fragilités, trouver des solutions idoines qui vont être proposées par les participants », explique Bertrand Talla, consultant.

Une plateforme d’échange avec les acteurs institutionnels et représentants de la société civile qui va permettre la prise en compte des défis de développement qui sont nombreux dans la région du Nord. Selon Alim Boukar, président du conseil régional qui prenait part à l’ouverture des travaux, « Il n’y a pas de développement sans sécurité, nous allons faire le maximum pour réduire au strict minimum les déperditions. La tâche est grande nous en sommes conscientes, mais il n’y a rien de bon qui se fait dans la facilité. Le développement suivra, on a des chantiers d’éducation, l’agriculture, l’industrie, la santé, le tourisme. Tous ces domaines seront pris en main ».    

A l’issue des travaux, les avis des participants sur les vulnérabilités dans le Nord vont contribuer à l’élaboration de la stratégie gouvernementale d’éligibilité du Cameroun au guichet PRA de la Banque mondiale.

Innocent D H

Published in Entreprises

Le 27 novembre dernier, s’est tenue la seconde session ordinaire du Comité de pilotage du Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (Parec). C’est au cours de ces assisses qu’a été révélée cette bonne nouvelle pour les Zones d’éducation prioritaire (ZEP) au Cameroun.

 

La Banque mondiale (BM) resserre ses liens de coopération avec le Cameroun notamment dans le domaine éducatif. L’institution de Breton Woods vient de mettre à la disposition du pays un appui financier de 57 milliards de FCFA. Une enveloppe budgétaire destinée aux communes des trois régions septentrionales et de l’Est, qualifiées de Zones d’Education prioritaire au Cameroun.

Selon une source digne de foi, ce financement « servira concrètement au recrutement de 6 000 instituteurs en plus des 12 000 préalablement prévus, l’extension de la distribution gratuite des manuels scolaires essentiels à toutes les écoles primaires publiques du pays, la formation 120 000 enseignants à l’utilisation de nouveaux curricula, l’enrôlement de plus de 40 000 élèves dans les centres préscolaires communautaires des zones rurales ».

Pour le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa, Ministre camerounais de l’Education de Base, il y a lieu de se féliciter « de cette perspective qui renforce les indicateurs d’amélioration de la qualité de l’éducation, à l’exemple du nombre d’enseignants à recruter, du nombre de manuels à distribuer et du taux de possession du manuel par élève, etc. ».

Rappelons que l’institution bancaire avait lors de son Conseil d’administration tenu en juillet dernier, prévu un décaissement de 125 millions de dollars, soit 71 milliards de FCFA pour soutenir l’éducation au Cameroun. Elle avait d’abord alloué un financement de 100 milliards de FCFA destiné à appuyer la réforme de l’éducation et le développement des projets sociaux, apprend-on.

Innocent D H

 

 

 

Published in Finances

Cette largesse du Gouvernement camerounais au profit des établissements scolaires du primaire va se concrétiser avec le concours de la Banque mondiale (BM). Le Gouvernement s’engage ainsi à prendre en charge des manuels scolaires pour les deux sous-systèmes éducatifs (anglophone et francophone).

 

Le Gouvernement camerounais décidément engagé à offrir une éducation de qualité à la jeunesse qui doit résolument construire son avenir. Des manuels totalement gratuits pour 13 000 écoles primaires publiques des sous-systèmes anglophone et francophone. Pour mener à bon port cette initiative, le Cameroun bénéficie du soutien de la Banque mondiale.

La bonne nouvelle a été annoncée ce 28 septembre 2020 à Yaoundé par le ministre camerounais de l’Education de Base (Minedub), le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa. Le membre du Gouvernement a dans ce sillage également révélé que son département ministériel va puiser dans ses ressources propres pour rendre gratuits encore plus de manuels scolaires aux zones d’éducation prioritaire (ZEP). « Il s’agit des manuels de sciences, de technologie, d’informatique. Soit un total de cinq manuels scolaires pour les ZEP, et trois manuels des régions du territoire national », a expliqué le ministre de l’éducation de Base. L’on apprend que l’opération est prévue pour s’entendre du 30 septembre octobre 2020.

Cette initiative gouvernementale trouve sans doute un écho favorable dans les rangs des parents qui se voient soulagés en cette veille de la rentrée scolaire marquée par la fièvre des préparatifs. Les moyens financiers n’étant pas toujours la chose mieux partagée alors que l’obligation de permettre aux enfants d’avoir accès aux manuels inscrits au programme demeure vive.

Innocent D H   

Published in Education

Dans la lettre circulaire en vue de la préparation du budget 2021 de l’Etat du Cameroun, le Président Paul Biya souhaite voir ce programme atteindre plus de ménages. Le Gouvernement camerounais compte ainsi maximiser la lutte contre la pauvreté à travers ce programme lancé en 2013.

 

Le Gouvernement camerounais n’entend pas accorder un état de grâce à la lutte contre la pauvreté. Le projet filets sociaux devra continuer dans les prochaines années à garantir le bien-être aux populations. « Dans le cadre du respect du plancher des dépenses sociales du gouvernement, une provision devra être constituée dans le budget de l’Etat à l’effet de prendre en compte la couverture d’au moins 22 500 ménages au niveau des filets sociaux », apprend-on de la lettre circulaire en vue de la préparation du budget de l’exercice 2021.

Lancé il y a quelques années par le gouvernement, les filets sociaux sont des programmes de transferts non contributifs ciblant les personnes en état de pauvreté chronique ou passagère et les groupes vulnérables, pour les aider à améliorer leurs conditions de vie et les protéger. De sources officielles, en moyenne 2000 familles ont été financées (de 2013 à 2016), et en 2019, un total de 4,5 milliards de FCFA a été dépensé dans le cadre de ce programme.

Evolution du programme au Cameroun

Le programme filets sociaux est appuyé par la Banque mondiale (BM). Pour permettre la mise en œuvre du système au Cameroun, grâce à l’apport de la BM, le Gouvernement a d’abord réalisé une étude relative au projet dont le rapport a été publié en juin 2012. Cette étape, qui était préalable aux autres étapes a permis de disposer d’une base analytique adéquate permettant de renforcer son système de filets sociaux et de développer un mécanisme de protection sociale ciblé aux populations vulnérables.

Il faut dire que le Cameroun n’avait pas un système coordonné de programmes de ce modèle axé sur une politique nationale de protection sociale, mais de quelques programmes spéciaux à couverture très limitée, et non adaptée pour s’attaquer aux problèmes de la pauvreté chronique. Aussi, l’enveloppe budgétaire allouée aux activités relatives à la protection sociale était très faible et largement dominée par les dépenses en matière de santé et d’éducation, pendant que les programmes relatifs aux subventions des prix du carburant étaient coûteux, et n’étaient pas orientés vers les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables.

Dans sa mise en œuvre, le projet bénéficie actuellement de l’appui financier de l’Assiociation internationale de Développement (IDA). Celle-ci est une institution de la Banque mondiale qui soutient les pays pauvres de la planète pour un montant de 50 000 000 dollars, soit près de 04 milliards de FCFA. Ce qui profite à 82 000 ménages camerounais dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua, de l’Est, du Nord-Ouest, sans oublier les villes de Douala et de Yaoundé.

Innocent D H

 

 

 

 

Published in Finances

C’est l’un des principaux points approuvés par le Conseil d’administration de la Banque mondiale (BM) le 16 juillet dernier à Yaoundé. De l’argent à débloquer par l’institution financière pour soutenir la scolarisation de 300 000 élèves dans les écoles du secondaire qui respectent les normes indispensables à un environnement d’apprentissage propice, priorité accordée aux filles des régions défavorisées.   

 

Le financement consenti par la Banque mondiale va précisément servir à, « l’extension de l’accès de tous à un enseignement secondaire de qualité et au renforcement des programmes de développement des compétences au Cameroun visant particulièrement les filles », souligne l’institution financière de Breton Woods.   En effet, il est question de scolariser 300 000 élèves dans les établissements enseignement secondaire qui respectent les normes indispensables à un environnement propice, en accordant la priorité aux jeunes filles des régions défavorisées.

Ceci va permettre selon le directeur des opérations de la BM, Abdoulaye Seck, « d’augmenter le nombre d’élèves inscrits dans les établissements d’enseignement secondaire général visés, et de filles fréquentant ces établissements dans les régions défavorisées. Il s’agit aussi d’accroître le nombre de diplômés qui trouvent un emploi ou travaillent à leur compte à l’issue de leur formation ».

Le développement de l’enseignement secondaire et des compétences, « complétera le projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (Swedd, acronyme en anglais), en soutenant les filles scolarisées dans les régions non visées par le Swedd et en accordant une exemption des droits de scolarité aux filles les plus démunies des quatre régions couvertes », ajoute la responsable.

Indiquons que le projet est lancé à la demande de sept Etats africains. La BM avait accordé au titre du 4ème financement additionnel de ce projet le 28 mai dernier, un prêt à hauteur de 221 millions de dollars, soit plus de 221 milliards de FCFA. La quotepart du Cameroun dans ce financement se chiffre à 75 millions de dollars, soit 44 milliards de FCFA.

Le 09 avril 2019 à Washington, le Gouvernement du Cameroun et l’Association internationale de Développement (IDA), guichet concessionnel de la Banque mondiale avaient signé quatre accords de financement d’un montant de de 100,7 milliards de FCFA pour la réforme du secteur de l’éducation et le développement des filets sociaux au Cameroun. Une enveloppe qui devait servir non seulement au recrutement de 12 000 enseignants contractuels dans le primaire, mais également à la distribution gratuite des manuels scolaires aux élèves, a-t-on appris.

Innocent D H  

    

Published in Finances

Le conseil d’administration de l’institution de Bretton Woods vient d’approuver en faveur du pays de Macky Sall, un financement à hauteur 100 millions d’euros, soit 60,3 milliards de FCFA de l’Association internationale de développement (Ida). Selon les précisions faites par la Banque mondiale (BM), ce financement vient en aide au Sénégal pour préparer son redressement post-Covid. 

 

« L’objectif est de sauvegarder les moyens de subsistance des populations les plus vulnérables, qui ont le plus souffert de la pandémie, et de promouvoir les opportunités par un meilleur accès à l’électricité et aux services offerts par les technologies de l’information et de la communication », explique Nathan Belete, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal. Le montant global de cette aide de l’institution de Bretton Woods, répartie en don (50 millions d’euros), sera rapidement versé en une seule tranche, apprend-on. 

« Le Gouvernement (du Sénégal) s’est engagé à respecter l’objectif de déficit budgétaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et à mettre en œuvre la stratégie à moyen terme pour accroître ses recettes fiscales et rationnaliser ses dépenses », indique pour sa part Markus Kitzmüller, économiste-pays principal et responsable du projet au sein de la Banque mondiale. L’expert souligne également, « une fois la crise passée, la croissance devrait se redresser progressivement grâce à un retour en force de la consommation privée et à une croissance rapide des investissements ».  

Relevons aussi que, la BM a signé avec l’Ethiopie ce vendredi, un accord de financement d’un montant de 250 millions de dollars pour soutenir la deuxième politique du pays pour la croissance et le développement de la compétitivité. Sur ce financement, 125 millions de dollars restants constituent une subvention, selon un communiqué publié par Ahmed Shide, ministre éthiopien des finances.

« L’opération qui est fournie sous forme d’appui budgétaire vise à stimuler la transformation économique en augmentant la participation du secteur privé et en promouvant les bonnes pratiques de gouvernance », déclare le ministre éthiopien. Il ajoute par ailleurs, « dans l’ensemble, il vise à soutenir les efforts de réforme et de transformation en cours en Ethiopie ainsi que la mise en œuvre du programme de réforme économique local récemment approuvé ». 

Cet appui budgétaire supplémentaire aidera à coup sûr l’Ethiopie à combler très rapidement le déficit actuel dû à la pandémie du coronavirus et à minimiser les effets de la crise sur la continuité de la mise en œuvre des réformes économiques engagées par le Gouvernement. 

 

Innocent D H 

 

Published in Corona Virus
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Sunday, 05 June 2022 11:01