En réunion avec une délégation de la Banque mondiale, Emmanuel Nganou Djoumessi a indiqué que durant ce mois de novembre, il sera question de relancer et d’accélérer le rythme des travaux sur ce tronçon routier.
Il n’y a pas de soucis à se faire pour les travaux de l’axe Mora-Dabanga-Kousséri de la région de l'Extrême-Nord. C’est ce qu’on peut retenir de la réunion tenue la semaine dernière, par le Ministre des Travaux publics (Mintp) avec une délégation de la Banque mondiale. Les travaux iront bon train. Ils vont être relancés durant ce mois. Et le rythme va être accéléré. Telles sont les assurances du Mintp, qui fait remarquer que cela sera possible, partant du fait que les pluies perturbatrices du chantier vont s’arrêter. Emmanuel Nganou Djoumessi envisage aussi la multiplication des équipes de travail sur les sites.
Il faut savoir que le chantier de l’axe Mora-Dabanga-Kousséri bénéficie d’un appui financier de la Banque mondiale. Et ayant écouté le Mintp, la délégation de la Banque mondiale s’est trouvée rassurée. Une semaine avant la réunion avec Nganou Djoumessi, elle avait effectué une descente dans les chantiers en cours dans la région de l'Extrême-Nord. Pour ce qui est de l’axe Mora-Dabanga-Kousséri, elle avait noté un retard « de plus de six mois dans l'exécution financière du projet ».
A présent rassurée, la Banque a levé toutes les menaces de suspensions des contributions au compte qui pesaient sur ce chantier routier. « Le risque de suspension n'est pas sur la table. Nous sommes confiants quant à ce que les engagements pris par le gouvernement camerounais nous permettront de poursuivre sereinement le partenariat qui nous lie », a déclaré Nicolas Peltier Thiberge, chef de la délégation par ailleurs, chef de département à la section transport Afrique centrale du Groupe de la Banque mondiale.
A titre de rappel, il faut dire que la Banque mondiale revendique au Cameroun, un portefeuille de près d’un milliard de dollars, soit un peu plus de 585,9 milliards de F pour trois projets dans le seul secteur routier.
Liliane N.