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La Directrice des opérations de la Banque mondiale au Cameroun est arrivée en fin de séjour.

 

C’est une cérémonie émouvante qu’a eu droit Elisabeth Huybens la Directrice des opérations de la Banque mondiale au Cameroun le mercredi 19 juin 2019. Cette cérémonie a été organisée à l’honneur de celle-ci, car le Cameroun tenait à lui faire ses adieux de la belle façon qui puisse être. Celle qui était Directrice des opérations de la Banque mondiale au pays, a été faite grand Officier de l'Ordre de la valeur au nom de Paul Biya le Président de la République. Cette distinction lui a été solennellement remise par Alamine Ousman Mey le Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) au cours du dîner que le membre du gouvernement en question a lui-même organisé. Il a été souligné que cette dernière mérite cette reconnaissance du Cameroun car son dynamisme aura contribué à renforcer la relation entre la Banque mondiale et le pays.

 

Durant cette cérémonie, on a appris que de 2015 année où est arrivée Elisabeth Huybens au Cameroun à 2019, on est passé de 14 projets actifs à 17 pour un montant total de 1234 milliards de FCFA. Les 14 projets sus mentionnés ont été estimés à environ 715 milliards de FCfa d’investissement. « Tout ceci a permis d’apporter une contribution significative dans l’amélioration des conditions de vie des populations. Plusieurs secteurs ont été au cœur de cette coopération: la santé, l’éducation, l’accompagnement dans le domaine de l’électricité. Nous voulons penser que ces résultats ont été le fruit d’une collaboration franche, riche, étroite qui a permis dans un dialogue, ouvert d’identifier les problèmes et de trouver les solutions appropriées », a déclaré Alamine Ousman Mey.

 

Elisabeth Huybens pour sa part s’est réjoui du fait que le portefeuille de la Banque mondiale au Cameroun ait triplé. « Ensemble, on a pu faire des choses dont je suis fière. C’est-à-dire l’amélioration de la disponibilité des livres scolaires, de la qualité des services de santé, de la protection contre les inondations dans l’Extrême-Nord. Et surtout cette collaboration transformative avec le Cameroun dans le secteur de l’électricité qui a connu l’achèvement de certains projets et le lancement de nouvelles infrastructures », a-t-elle déclaré.

 

Pour la petite histoire, Elisabeth Huybens  qui vient de passer quatre années au Cameroun, avant sa nomination à Yaoundé, était responsable du pôle Développement social, urbain et rural pour l’Europe et l’Asie centrale. Elle est titulaire d’un diplôme en ingénierie agronome et d’un doctorat en économie. Elle parle couramment flamand, anglais, français, espagnol et a des notions de portugais.

 

Liliane N.

 

Published in Politique

Les projets de rénovation de ces deux lignes sont soutenus à la fois par la Banque mondiale et la Banque européenne d’investissement.

 

Le Comité des infrastructures ferroviaires (Comifer) a tenu la 17 mai dernier à Yaoundé sa 30e session. Les travaux étaient dirigés par Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, président dudit comité et par ailleurs ministre des Transports (MinT). A en croire Cameroon Tribune, les échanges ont porté entre autres sur la problématique de l’occupation des emprises ferroviaires, l’acquisition de nouveaux matériels roulants ainsi que le renouvellement de la voie ferrée.

 

D’après le directeur des travaux ferroviaires et routiers au MinT, Claude Ntone Misse, la sensibilisation des populations en rapport avec l’occupation des emprises ferroviaires est nécessaire. « C’est une situation préoccupante. Il est question de continuer les campagnes de sensibilisation en vue d’obtenir des comportements plus responsables », espère-t-il.

 

Pour ce qui est des travaux à exécuter, il faut noter que le gouvernement a lancé un vaste programme de renouvellement des infrastructures ferroviaires. Celui-ci concerne essentiellement deux tronçons : Belabo-Ngaoundéré qui fait environ 330 kilomètres et Douala-Yaoundé long de près de 230 kilomètres.

 

A terme, indique le journal, la ligne utilisée actuellement sera entièrement rénovée. Il faut dire que les autres parties le sont déjà sur les projets antérieurs. Quant aux travaux des deux tronçons concernés, ils démarrent bientôt, le temps que les études de faisabilité et de capacité de transport en cours s’achèvent.

 

De son côté, le directeur général de Camrail, Pascal Miny a parlé du matériel en cours d’acquisition, en l’occurrence 25 voitures voyageurs, cinq autorails et des locomotives. Des équipements selon lui qui devraient entrer en service dès l’année prochaine. « En matière ferroviaire, lorsqu’une commande est signée, il faut à peu près un an de réalisation de travaux avant la livraison défi nitive », explique le DG.

 

Pascal Miny est notamment revenu sur la rénovation de la voie ferrée pour dire qu’après 50 ans d’existence, elle commence à présenter des signes de fatigue. « Même si elle est bien entretenue, des rénovations s’imposent », indique-t-il.

 

Les projets de rénovation de ces deux lignes sont soutenus à la fois par la Banque mondiale et la Banque européenne d’investissement. Le coût d’investissement des travaux est estimé à 400 millions d’euros soit environ 300 milliards de FCFA. Cependant, Cameroon Tribune rappelle que la réhabilitation de ces voies ferrées de près de 600 kilomètres prendra un certain nombre d’années.

 

« Il faut à peu près trois ans pour que la totalité des travaux soit effectuée. Avec une perspective qu’en 2025, nous devons avoir un chemin de fer quasiment neuf », a conclu Pascal Miny.

 

Otric N.

 

Published in Economie

Le 17 mai dernier, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire avec à ses côtés le ministre en charge des marchés publics et le ministre délégué auprès du ministre des Finances, a signé avec la Banque mondiale un accord de crédit pour le financement du projet d’amélioration de l’efficacité de la dépense publique et du système statistique (PEPS).

 

L’enveloppe d’un montant de 31 millions de dollars soit 17,38 milliards de FCFA, va permettre d’accompagner le Cameroun dans son combat pour améliorer la qualité de la gestion des finances publiques.

 

Selon Cameroon Tribune, étant donné que que moins de 50% du BIP contribuent à la formation brute du capital fixe du Cameroun, « il est clair que beaucoup reste à faire ». Et c’est à juste titre qu’Elisabeth Huybens, directrice des opérations à la BM a rappelé que les actions engagées dans le cadre du PEPS doivent surtout contribuer à la réduction de la pauvreté.

 

« De bonnes statistiques sont très importantes pour pouvoir prendre de bonnes décisions. Il est important de bien sélectionner les projets d’investissements publics et d’avoir des marchés publics qui soutiennent la mise en œuvre efficace et à moindre coûts des investissements publics pour qu’ils puissent aider le mieux à la réduction de la pauvreté », a expliqué Elisabeth Huybens.

 

Ce projet, apprend-on, compte quatre composantes : la consolidation de la réforme des budgets-programmes dans les ministères sectoriels; l’amélioration de la qualité de l’investissement public dans les ministères sectoriels ; l’amélioration de la performance du système de passation des marchés et le renforcement du système statistique national.

 

« Notre pays est engagé dans un processus de réformes structurelles. Nos ressources financières aussi importantes soient-elles, ne permettent pas toujours d’obtenir le résultat souhaité de la manière de la plus efficace. Il nous a été donné de constater ces insuffisances et travailler pour trouver des solutions », indique Alamine Ousmane Mey.

 

D’après le Minepat, ces mesures vont justement dans le sens du projet qui a fait l’objet de la signature de l’accord de crédit. « Nous voulons penser qu’à travers les financements que la BM nous apporte, nous allons avoir des statistiques plus fiables et plus régulières, dans le but d’élaborer des politiques publiques conséquentes. Une politique publique plus efficace dans la réponse aux problèmes des populations, c’est à travers des investissements dans plusieurs secteurs et ils doivent être le plus efficace possible mais plus efficients en utilisant moins de ressources », a conclu le Minepat.

 

Otric N.

Published in Economie

Ceci sera rendu possible grâce au Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (PAREC). Le nouveau projet présenté le 29 avril 2019 au ministre de l’Education de base par la directrice des Opérations de la Banque mondiale vise également la formation des enseignants.

 
De bonnes nouvelles en vue pour les élèves et instituteurs de la maternelle et du primaire. Après le Programme d’amélioration de l’équité et de la qualité de l’éducation (PAEQUE) ayant permis de nombreuses facilités dans le secteur éducatif camerounais, avec notamment le recrutement de 9000 maîtres, la Banque mondiale va poursuivre sur sa lancée. Ce, par le biais du Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (PAREC).
Comme l’indique Cameroon Tribune qui rapporte cette information, le PAREC a comme avantage, entre autres, de favoriser le recrutement de 12 000 enseignants pendant les cinq ans que durera le programme. Selon Ambroise Owotsogo Onguene, coordonnateur général du PAREC au ministère de l’Education de base, « le gouvernement fixera les modalités de recrutement le moment venu».
 
En attendant, le journal indique qu’« en septembre prochain, 3000 instituteurs seront recrutés. 3000 l’année suivante, jusqu’à ce que le chiffre de 12 000 soit atteint ». Au-delà de ce volet recrutement, le programme vise « la formation des enseignants à la maîtrise des nouveaux curricula, la distribution des manuels didactiques aux enfants, le développement du prêt scolaire communautaire en zone rurale mais aussi l’appui aux réfugiés », apprend-on.
Le PAREC, c’est une enveloppe de 75 milliards de francs octroyés par la Banque mondiale pour donner une nouvelle impulsion à l’éducation de base au Cameroun. Il s’agit de 60 milliards de F de prêt de l’institution de Bretton Woods et de 15 milliards de F de dons.
 
Ces informations et bien d’autres ont été rendues publiques lundi à Yaoundé par Elisabeth Huybens, directrice des Opérations de la Banque mondiale, au sortir de l’audience que lui a accordée le ministre de l’Education de base, le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa.
 
D’après la représentante de la Banque mondiale, les conventions y relatives ont été signées le 9 avril dernier à New York aux Etats Unis, entre cette institution internationale et le Cameroun, représenté à l’occasion par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey. 
Et pour le ministre de l’Education de base, c’est une véritable bouffée d’oxygène. Ce programme, comme le premier, va permettre au gouvernement de continuer à répondre au déficit d’enseignants constaté dans certaines localités du pays, action inscrite parmi les priorités des pouvoirs publics camerounais. 
 
Liliane N.
Published in Education

C’est grâce au Projet de développement de l’élevage (Prodel), financé à hauteur de 60 milliards de FCFA par la Banque mondiale, que le gouvernement camerounais, à travers le ministère de l’Élevage, ambitionne d’inséminer artificiellement plus de 270 000 vaches dans le pays, d’ici 2027, d’après des sources officielles.

 

Ainsi, cette opération, qui vise à éviter d’effectuer des opérations coûteuses d’importation des animaux à haut potentiel génétique, devrait non seulement permettre d’augmenter rapidement le cheptel bovin du pays, mais aussi d’accroître la production laitière camerounaise.

En effet, selon les statistiques de la Banque mondiale, depuis l’année 2013, Boko Haram a volé aux éleveurs de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, un volume de bétail d’une valeur globale de 3 milliards de francs CFA. Les estimations du ministère de l’Elevage, elles, placent l’élevage en tête des secteurs d’activité ayant le plus subi les conséquences de la guerre contre Boko Haram au Cameroun, avec pas moins de 65% (54,8 milliards de francs CFA) des pertes globales. Le projet Prodel d’inséminer artificiellement plus de 270 000 vaches dans le pays, apparaît donc comme une bouffée d’oxygène, qui devrait permettre de booster la production laitière au Cameroun.

Selon les experts du Prodel, ce type d’opération a été conduit avec succès dans des pays tels que le Mali et la Côte d’Ivoire, où l’insémination artificielle des vaches locales a permis de booster la production dans le secteur de l’élevage.

Au Cameroun, les gouvernants espèrent pouvoir réduire un déficit de production laitière estimé à environ 170 000 tonnes, sur un besoin annuel de 297 000 tonnes. Notons que, parmi les principaux obstacles à l’évolution de la filière laitière au Cameroun, indique le ministère de l’élevage, figurent la faible performance génétique des vaches, la prévalence des maladies à fort impact sur la production laitière dans certaines zones et l’insuffisante appropriation des innovations technologiques par les producteurs. 

 

Source : investiraucameroun.com

Published in Santé

Dans un communiqué de presse, la Banque mondiale table sur un baril de pétrole s’établissant en moyenne à 66 dollars en 2019 et à 65 dollars en 2020.

 

« De toute évidence, le cycle des prix des matières premières a pris fin et si les pays exportateurs souffrent de cette évolution, elle ouvre des perspectives aux pays importateurs », a déclaré Ceyla Pazarbasioglu, vice-présidente de la Banque mondiale pour le pôle Croissance équitable, finance et institutions dans un communiqué de presse de la Banque mondiale publié le 23 avril 2019. Il explique que les pays exportateurs vont devoir s’adapter à la baisse de leurs recettes tirées des produits de base en diversifiant leur économie tandis que les pays importateurs pourront profiter de prix moins élevés pour doper leurs investissements.  Selon cette institution financière internationale, des perspectives de croissance mondiale plus faibles que prévu et une production pétrolière supérieure aux attentes aux États-Unis ont conduit à réviser à la baisse les prévisions de prix pétroliers d’octobre 2018.  Elle table désormais,  sur un baril de pétrole s’établissant en moyenne à 66 dollars en 2019 et à 65 dollars en 2020.

Par contre, d’après les prévisions de la Banque mondiale, les prix des métaux devraient poursuivre leur remontée en 2019, après la brusque baisse enregistrée au second semestre 2018. Une dynamique qui s’explique par la stabilisation de l’activité en Chine après le léger fléchissement observé en fin d’année dernière ainsi que par les insuffisances de l’offre. Les coûts des produits agricoles par contre,  devraient se replier de 2,6 % en 2019 avant de rebondir en 2020, sous l’effet d’une baisse de la production et du renchérissement des prix de l’énergie et des engrais. L’escalade des tensions commerciales devrait tirer les prix vers le bas, mais la hausse plus forte que prévu des prix de l’énergie pourrait avoir un impact contraire plus important qu’anticipé.

« Les perspectives pour les matières premières sont sensibles aux risques liés aux politiques publiques, surtout quand il s’agit du pétrole », explique Ayhan Kose, directeur du Groupe d’étude des perspectives. Pour cette institution, une série de décisions, y compris de la part de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires concernant de nouvelles réductions de la production, le degré de conformité avec les récentes décisions sur les sanctions contre l'Iran, et la modification imminente de la réglementation des émissions dans le transport maritime pourraient inverser ces prévisions.

Après un repli fin 2018, les cours du pétrole ont connu une hausse régulière depuis le début de l’année, alimentée par les réductions de production décidées par les pays de l’OPEP et leurs partenaires et une baisse des volumes produits au Venezuela et en Iran. Globalement, indique la Banque mondiale,  les prix de l’énergie, gaz naturel et charbon compris, devraient reculer de 7,9 % en moyenne en 2019.

 

Marie Mgue

Published in Economie

Ce nouveau partenariat a été matérialisé il y a quelques jours, par la signature de quatre accords de financement entre le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire Alamine Ousman Mey et la Directrice des Opérations de la Banque mondiale Elisabeth Huybens.  

 

Cette  enveloppe de  100,7 milliards va être affectée pour l’appui à la  réforme de l’Education, de même qu’aux projets filets sociaux dans certaines régions du pays. Pour les deux personnalités, ce financement  qui bénéficie en plus d’une enveloppe additionnelle de 35 milliards, est la suite de ce qui a été envisagé depuis 2013.

Les régions ciblées sont celles du Nord-Ouest, Sud-Ouest et l'Extrême-Nord. Devant les micros des Hommes de média, Alamine Ousmane Mey a précisé que cette aide pourrait s’étendre vers les communes qui ont ouvert leurs portes aux réfugiés.

 

Réforme de l’Education

Elle prend en compte, l’amélioration de la qualité de l’offre éducative ainsi que la promotion de l’équité qui se traduit par des actions concrètes comme le renforcement des compétences des enseignants et l’amélioration de leur condition de travail. La suspension de recrutement dans la fonction publique des enseignants du primaire et le manque de moyens financiers pour l’éducation ont eu de lourdes conséquences sur la qualité de l’offre éducative. Les enseignants mal ou non payés ont fini par déserter les salles de classe, contraignant certaines communautés à chercher d’autres alternatives comme le recrutement de maîtres des parents.

 

 Projet de filet de sécurité sociale du Cameroun

Il a pour objectif de financer la création d’un système de filet de sécurité sociale de base, ainsi que du pilotage de programmes de transferts monétaires ciblés, sans oublier les travaux publics pour les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables dans les régions participantes sur le territoire du bénéficiaire. Ce projet s’articule autour de trois composantes, notamment :

-         la mise en place des fondations du système de filet de sécurité et de la gestion du projet qui s’y rapporte. Elle comporte les deux sous-composantes suivantes : Assistance à l’emprunteur pour la création de systèmes de coordination et de gestion de programmes de filets de sécurité pour les personnes pauvres et vulnérables  et le financement des coûts des activités de gestion, coordination, suivi et évaluation dans le cadre de cette composante et des deux autres composantes du projet.

 

-         le programme pilote de transfert monétaire mettant en œuvre des mesures visant à stimuler la productivité des ménages. Elle va financer le développement et la stimulation de la productivité des ménages chroniquement pauvres et fera office de pierre angulaire du filet de sécurité sociale du Cameroun. Des mesures d’accompagnement seront mises en place pour maximiser l’impact des transferts monétaires sur le bien-être et la productivité des ménages bénéficiaires.

-         La troisième composante traite du programme pilote de travaux publics. Elle va financer le développement et le pilotage du programme de travaux publics à forte intensité de main-d'œuvre visant à aider les ménages vulnérables à faire face aux chocs exogènes comme les sécheresses ou les inondations.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Economie

Concertation entre le Programme Participatif pour l'Amélioration des Bidonvilles et, les partenaires techniques et financiers du ministère de l’Habitat et du Développement Urbain

 

L’objectif de cette rencontre qui a eu pour cadre l’une des salles des conférences de l’hôtel Mont Febe, est la mise en place effective du Programme Participatif pour l'Amélioration des Bidonvilles, en allouant des ressources nécessaires aux collectivités territoriales décentralisées.

Il sera en outre question, d’apporter une plus – value aux projets d'éradication de la pauvreté ainsi qu’au  manque de moyens vitaux dans les villes, afin de résorber l'insuffisance des infrastructures ou des services de base, l'insécurité et la précarité de l'habitat dans certaines régions.

L’état des lieux a été fait par Célestine Ketcha Courtes, ministre  de l'Habitat et du Développement  dans son allocution de circonstance lors de la cérémonie d’ouverture des travaux : « Une urbanisation marquée par la régression des infrastructures, la pauvreté et le désordre socio-urbain jouxtent la précarité des bidonvilles. La mise à niveau des quartiers dégradés et l'accès à l'eau potable demeurent l’un des projets sociaux pour lesquels le Minhdu opère… ».

Le membre du gouvernement n’a pas manqué de mettre en exergue, l’urgence pour le département dont elle a la charge, d'obtenir des appuis financiers de certains partenaires, pour atteindre les Objectifs de développement durable à l'horizon 2030.

Elle a par exemple parlé du projet PDUE financé par la Banque Mondiale qui est dans une optique de désenclaver les zones à risques, grâce à un financement de quatre vingt treize (93) milliards de F CFA. Il sera implémenté dans sept villes du Cameroun.

Célestine Ketcha Courtès a par ailleurs émis le vœu de voir le Cameroun bénéficier de la phase 4 du Programme Participatif pour l'Amélioration des Bidonvilles, axé vers une forte intervention au sein des  quartiers dont la précarité n’est plus à démontrer.  

Tout en prenant appui sur la définition faite par l’Organisation des Nations Unies pour l’Habitat, qui considère qu’un ménage dans un bidonville est un groupe d'individus vivant sous un même toit dans un milieu urbain, le Minhdu a profité de cette tribune, pour faire quelques doléances, qui, prises en compte, vont permettre de construire des logements durables, à partir d’une structure permanente qui, en plus va offrir une protection aux populations, victimes aujourd'hui des mauvaises conditions climatiques, sans parler du manque d’un espace de vie suffisant. L’objectif à plus ou moins long terme, est de parvenir à proposer des logements qui vont accueillir trois personnes au maximum.

Il convient toutefois, selon Célestine Ketcha Courtès, de relever les défis qu’imposent entre autres, la non sécurité foncière, le faible accès à l’eau potable, aux facilités sanitaires… des éléments pris en compte par le Programme Participatif pour l'Amélioration des Bidonvilles.

Autour du ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, l’on a relevé la présence des représentants de la Banque Mondiale, du Feicom, de la Mairie de Yaoundé IV, du Crédit Foncier, de L'Union Européenne et, d’Onu Habitat.

 

Nicole Ricci Minyem 

 
Published in Politique

Il s’agit des projets mis en œuvre par le ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), avec l’appui de la Banque mondiale (BM). C’est ce qui ressort des travaux de l’atelier, tenu ce mardi à Garoua.

 

Présidé par le Coordonnateur national des projets filets sociaux Michelin Njoh, l’atelier de Garoua a permis aux différents acteurs de la mise en œuvre desdits projets de mesurer le chemin parcouru jusqu'ici.

On retient que les projets filets sociaux dans leur sixième phase ont généré plus de 3.000 emplois dans les communes de Baschéo et de Dembo. Les recettes sur les marchés ont été satisfaisantes surtout avec le cas de la culture de coton dans la Commune de Dembo. Quant à Baschéo, ces projets ont eu un impact positif et direct sur le processus de lutte contre la pauvreté à en croire les participants.

Dans les chiffres, plus de 47 micros projets financés à hauteur de 390 millions de francs CFA, lesquels projets ont été mis sur pieds dans 74 villages de la région du Nord. Pour le Coordonnateur national des projets filets sociaux Michelin Njoh : « Pour cette phase qui s’achève, le gouvernement a atteint ses objectifs d’expérimentation pour augmenter le nombre de femmes bénéficiaires ».

Pour l’année 2019, « le gouvernement envisage étendre le projet dans des régions bénéficiaires ». Pour l’atteinte de cette fin, plus de 4 milliards de francs CFA sont prévus à côté des 60 millions de dollars octroyés par la Banque mondiale.

De quoi booster le moral des populations à la base qui voient en ces projets des débuts de solutions à leur situation d’indigence. Ce qu’il convient de mentionner à grand train, c’est la crainte que certaines populations entretiennent jusque-là sur le choix des bénéficiaires. Certaines disent ne même, ne pas être informés de l’existence de tels projets. Une invite donc pour les acteurs desdits projets à rationaliser mettre davantage l’accent sur l’intérêt des populations rurales sans préférence aucune. Dans cette optique et seulement, les projets filets sociaux pourront à juste titre permettre la réduction de la pauvreté.

L’année 2019 qui nourrit beaucoup de promesses devra être suivie avec beaucoup d’attention pour que les sommes imparties ne vont aucunement dans les poches des particuliers, mais qu’elles soit rationnellement utilisées.

 

Innocent D.H

Published in Economie

L’institution de Bretton Woods est très préoccupée à cause des délais observés dans la mise en place de certains projets.

 

Au cours de la revue annuelle du portefeuille de projets Cameroun – Banque mondiale, dont les travaux se sont déroulés ce 19 mars à Yaoundé,  La Banque mondiale a fait part de son désappointement, dans le cadre  de la mise en œuvre de certains projets au Cameroun. Elle dénonce entre autres, les  goulots d’étranglement qui entravent la réalisation de projets sous son financement. Pour l’institution de Bretton Woods, le délai de mise en vigueur des projets « a plus que doublé entre 2016 et 2019 passant de 6.7 mois en 2016 à plus de 14 mois en 2019 ».

En plus de celles qui sont connues, à l’instar des  lenteurs lors de la procédure de passation de marché, les retards dans les expropriations et/ou les compensations, ou d’autres problèmes de gestion financière », l’institution financière internationale fustige « le délai de mise en vigueur des projets du portefeuille ».

 

Quelques exemples

Les responsables de la Banque mondiale, dans la représentation du Cameroun, n’ont pas manqué d’énumérer quelques projets, à l’instar de ceux qui concernent le portefeuille en attente de la déclaration de leur mise en vigueur alors qu’ils ont été approuvés depuis plus d’un an pour certains.

Elisabeth Huybens, directrice pour la Banque mondiale, en charge du Cameroun, de l’Angola, de la Guinée Equatoriale, du Gabon et de la République démocratique de Sao Tomé et Principe, a en outre souligné les limites sur les décaissements qui ne sont pas de nature à faciliter l’exécution satisfaisante des projets. C’est ainsi que le taux de décaissement sur l’année fiscale 2019 ne va pas excédera 7% contre 18% en 2018 et 22% en 2017 », ajoute-t-elle dans cette présentation.

Ce sont ces raisons qui ont incité l’institution internationale à donner cette mise en garde : « Cette situation dans laquelle les projets risquent de ne pas être achevés dans les délais convenus, de manière satisfaisante et l’atteinte des objectifs de développement compromis signifie un ralentissement de la croissance et de la lutte contre la pauvreté. Au-delà de ces conséquences immédiates, l’engagement de la Banque pourrait s’en trouver diminué du fait d’un ralentissement de la préparation et de la soumission au Conseil d’Administration de nouvelles opérations ».

Il est important de relever que la Banque mondiale finance dix sept projets au Cameroun, dont 2 à vocation sous-régionale. Le montant de ces financements est évalué à plus de 2 milliards de dollars.

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01