Dans un communiqué publié le 11 juillet dernier, le Groupe de la Banque mondiale indique que 59,5 milliards de dollars ont été investis pour aider les pays à améliorer leurs résultats de développement sur l’exercice 2019, clos le 30 juin dernier.
Selon le Groupe de la Banque mondiale, les financements apportés pour faire face aux défis du développement ont atteint 59,5 milliards de dollars sur l’exercice 2019, clos le 30 juin dernier. Dans ce communiqué de presse publié le 11 juillet dernier, cette institution, explique que ces investissements, conjugués aux services de conseil et d’analyse qu’elle offre, aident les pays à progresser en matière de croissance, d’emploi, de réduction de la pauvreté, de gouvernance, de capital humain, d’infrastructure et de transparence de la dette. Une part de plus en plus importante des financements concernent en outre la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement, ainsi que l'amélioration de la situation des femmes et des filles, et l’aide aux États fragiles ou touchés par un conflit.
« Nous mobilisons l’ensemble des institutions du Groupe — Bird/Ida, Ifc Et Miga — pour renforcer davantage nos programmes d'activités dans les pays et améliorer ainsi leurs performances de croissance et de développement. Nous amplifions notre soutien en direction des pays à plus faible revenu et des États touchés par un conflit », souligne le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass. Les engagements de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), souligne ce communiqué, ont totalisé 23,2 milliards de dollars sur l’exercice 2019, en hausse par rapport à l’exercice précédent où ils ressortaient à 23 milliards. Au cours de l'exercice écoulé, la Bird a débuté la mise en œuvre des mesures liées à son augmentation de capital, dont notamment l’instauration d’une limite de prêt durable annuelle.
On apprend aussi que les engagements de l’Association internationale de développement (IDA), qui accorde des prêts sans intérêts, ou à faible taux d’intérêt, et des dons aux 75 pays les plus pauvres du monde, sont ressortis à 21,9 milliards de dollars durant l’exercice 2019. Le montant cumulé des engagements au titre des exercices 2018 et 2019, qui correspondent aux deux premières années du 18e cycle de reconstitution des ressources de l’ida (Ida-18), s'élève à 45,9 milliards de dollars, ce qui marque une hausse de 31 % par rapport à la même période d’Ida-17 (35,1 milliards de dollars). La Banque mondiale précise qu’elle s’emploie à augmenter ses financements en soutien à des réformes économiques et institutionnelles visant à favoriser l’investissement privé et la création d’emplois dans les pays en développement.
Marie MGUE