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Les leaders du Rdpc dans la région ont accordé leurs violons samedi 20 juillet 2019 à la permanence du parti à Ngaoundéré. Comme un seul homme ils se sont levés et ont dit non aux actions de la BAS commises lors du récent séjour du couple présidentiel à Genève en Suisse.

 

Les incidents de l’hôtel Intercontinental où le séjour du président de la république a connu des perturbations par quelques membres de la diaspora camerounaise, ont imposé au sein du parti dans la région une actualité d'un goût inhabituel. Ces évènements sont  qualifiés dans le parti, « d’attaques aux institutions républicaines ». Ce qui justifie l’organisation du meeting de soutien aux institutions républicaines d’une part et de mobilisation des militants autour du président national, le président Paul Biya d'autre part.

 

Les cadres du Rdpc et des partis alliés issus de toute la région se sont accordés et ont condamné les actes perpétrés par les Camerounais de la diaspora. « Nous voulons le réitérer pour ceux dont la mémoire s’est arrêtée avant le 07 octobre 2018. Monsieur Paul Biya a été élu confortablement président de la république à plus de 71% par le peuple camerounais. L’élection présidentielle est définitivement derrière nous et les vrais démocrates ne peuvent l’ignorer. Toute remise en question de ce fait inaltérable, n’est autre chose qu’un bluff dérisoire, une insulte à l’endroit de la majorité silencieuse des camerounais qui aspirent légitimement à vivre en paix. Nous devons savoir que, quand on porte atteinte à l’honorabilité d’un seul Camerounais, on porte atteinte à la dignité de tous les Camerounais. L’Adamaoua n’est pas peuplé de femmes et d’hommes capables de brûler aujourd’hui, ce qu’ils ont adoré hier », a fait comprendre, SM Mohaman Gabdo Yahya, lamido de Banyo, par ailleurs porte-parole des lamibé de l’Adamaoua. 

 

Innocent D H

 

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Une conférence a été organisée à l’intention des chefs des exécutifs communaux le 17 juillet 2019 dans la salle des conférences de la délégation régionale des Postes et Télécommunications de l’Adamaoua. Objectif, renforcer les capacités des maires à une gestion optimale des exploitations artisanales des mines. 

 

C'est une vérité établie, l’exploitation des carrières des matériaux de construction est de plus en plus répandue dans l’Adamaoua. Cette exploitation se fait de plus en plus dans l’illégalité aux yeux et au su des exécutifs communaux selon certaines indiscrétions. Ce sont ces minéraux dits de faible valeur financière à savoir le sable, le gravier, et la pouzzolane connaissent encore une exploitation artisanale dans cette région. 

 

Mis en œuvre par l’Union Européenne, le projet entre en droite ligne de la structuration du secteur et de son assainissement. "C’est une activité qui est menée anarchiquement où il y a une très grande pratique de la corruption, où il n’y a pas de gouvernance, parce que les artisans mêmes ne savent pas quel est le circuit qu’ils peuvent emprunter pour être en conformité. Nous nous disons que pendant ce projet on va les accompagner, on va permettre à ce qu’il y ait une synergie d’action, un certain accompagnement même des services déconcentrés de l’Etat que nous allons utiliser chaque fois que nous aurons des activités à mener et on se dit qu’au finish, si déjà l’artisan n’a pas peur de l’Etat, automatiquement on va s’acheminer vers la structuration et puis la formalisation de ceux-ci ", selon les propos de Mathieu Nagneu, chef Projet Gouvernance locale, Professionnalisation et Valorisation de l’Artisanat Minier pour le Développement.

 

16 motocycles ont été remises aux exécutifs communaux de l’Adamaoua qui, devront servir au recouvrement des taxes minières.

 

Mohamadou Laminou, maire de Tignère, bénéficiaire se réjouit de l'initiative : "Nous sommes dans des zones enclavées et difficiles d’accès. Ces motos sont adaptées pour ce genre de relief. Ça va permettre à nos agents de liaison de joindre autant qu’il y a des nouveaux sites d’exploitation, d’atteindre les cibles et de faire le travail dans des bonnes conditions ".

 

Innocent D H

 

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L’activité de protection de l’espace économique et la lutte contre la fraude douanière ont amélioré les recettes douanières dans la région de l’Adamaoua. Et ce, malgré les phénomènes d’insécurité.

 

Pour l’année 2019, apprend-on dans les colonnes de Cameroon Tribune, le secteur des douanes de l’Adamaoua s’est vu assigner les prévisions semestrielles de recettes de 674 800 000 FCFA contre 475 900 000 FCFA en 2018. Soit une hausse de 198 900 000 FCFA en valeur absolue et 29,25% en valeur relative. « Le montant global des réalisations des recettes budgétaires recouvrées et reversées au Trésor public se chiffre à 618 766 208 F.  Soit un taux de réalisation de 91,70%. A la même période en 2018, le service avait réalisé 388 478 600 FCFA », précise, Alliance Desouvenir Feuve, chef de service des statistiques et du suivi des performances.

 

Avant d’ajouter : « Quant au total de réalisations des recettes hors budget, une somme de 91 339 079 F a été recouvrée. A la même période en 2018, le service avait réalisé 64 970 849 F. Soit un total global des recettes semestrielles de 710 105 278 F, contre 453 449 449 F recouvrées à la même période l’année dernière».

 

Au niveau de la brigade mobile des douanes, les autorités douanières ont redoublé de vigilance, « Nous avons renforcé  notre équipe. Ce qui nous a permis de réaliser d’importantes saisies », révèle l’adjudant principal, Gérard Zolly Pagou. Au cours du premier semestre 2019, le secteur des Douanes de l’Adamaoua a apporté une assistance significative à certaines administrations. La brigade mobile des douanes de Meiganga a effectué une importante saisie des défenses d’éléphant qui ont été transmises au ministère  des Forêts et de la Faune; des quantités de produits pharmaceutiques prohibés impropres à la consommation et d’emballages non biodégradables.

 

Pour le chef secteur des douanes, si les difficultés liées aux moyens de locomotion roulants et aux infrastructures sont résolues, la performance de la recette douanière dans l’Adamaoua connaîtra un record important. «Nous sommes confrontés à des difficultés matérielles. Si nous parvenons à résoudre ces problèmes, la douane de l’Adamaoua apportera plus au Trésor Public », confie Ahidjo Norbert, chef du secteur des douanes de l’Adamaoua.

 

Rappelons que de par sa position stratégique charnière entre le septentrion et la partie méridionale du Cameroun ; et entre les pays de l’hinterland de la sous-région Afrique, l’Adamaoua occupe une place centrale dans les échanges entre ces différentes parties du pays et ses voisins, le Tchad et la République centrafricaine. Une position qui la place à l’avant-garde de la protection du commerce camerounais par la lutte contre le commerce illicite.

 

Otric N.

 

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L’ouvrage a été officiellement mis en service mardi dernier par le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam.

 

« Majestueux ! L’ouvrage se dresse fièrement au cœur du quartier administratif de la ville. A sa gauche, la brigade de gendarmerie. A droite, la sous-préfecture. Devant, un jardin public. Derrière, une petite forêt primaire qui sert de temps à autre de pâturages aux bœufs ». C’est ainsi que Cameroon Tribune décrit le nouvel Hôtel de ville de Bebel, situé dans le département de la Vina, région de l’Adamaoua.

Mardi dernier donc, le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam, a procédé, en présence du Directeur général du Fonds Spécial d'Equipement et d'Intervention Intercommunale (FEICOM), Philippe Camille Akoa, à l’inauguration officielle de l’Hôtel de ville de Belel, l’une des huit communes du département de la Vina.

La cérémonie a été marquée par la présence du Secrétaire Général des services du gouverneur et du préfet de la Vina, apprend-on. Démarrés en 2017, les travaux financés par le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom), ont été réceptionnés en février 2018.

Ce bâtiment R+1 est le premier du genre dans la ville de Belel, limitrophe avec la commune de Touboro dans le Nord où 24h plus tôt la délégation du Mindevel, s’est rendue pour un exercice similaire. Le projet dans ses deux phases (construction et équipement) a coûté 331 millions de F. L’exécutif municipal par la voix du maire, Abbo Aboubakar, a remercié les pouvoirs publics pour avoir doté la municipalité qu’il dirige depuis 2013 de cet outil de travail moderne.

A la fin de la cérémonie, le Mindevel, a eu une séance de travail avec les maires de la région de l’Adamaoua qui ont salué les avancées notables enregistrées sur le chantier de la décentralisation et du développement local. Les élus locaux ont remercié le chef de l’Etat, Paul Biya, pour l’allocation spéciale de 100 millions accordée à chaque Collectivité territoriale décentralisée (CTD) pour l’exécution des projets de développement en 2019.

L’histoire de la décentralisation au Cameroun est antérieure à l’indépendance du pays. On peut rappeler à cet effet que c’est en 1941 que furent créées les communes de Yaoundé et de Douala.

Depuis ces années, la pratique de la décentralisation n’a cessé d’évoluer au Cameroun à travers l’avènement de la mise en place d’autres communes. Toutefois, c’est surtout la loi N°96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la constitution du 02 Juin 1972 qui a donné une impulsion nouvelle et un rôle accru et déterminant à la décentralisation pour améliorer et dynamiser le développement politique, social et économique du Cameroun.

En effet, le titre 10 de cette loi traite des collectivités territoriales décentralisées de la République, il s’agit  des régions et des communes. Si en 1996, l’institution communale était en soi une réalité bien connue autant par les aînés que par la jeune génération, Il n’en était pas de même pour les régions qui renvoyaient certes à une réalité  administrative  tout aussi connue à savoir la Province, mais déjà, le terme région que l’on découvrait  à cette occasion apportait des éléments novateurs que la loi elle-même allait se charger de décliner pour une meilleure compréhension des enjeux de la décentralisation.

 

Otric N.

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Après plus de  trois mois  de captivités, ces anciens otages ont été libérés par les Forces de sécurité récemment envoyées  en renfort dans la région de l’Adamaoua dans le cadre de la lutte contre le phénomène des prises d'otage.

 

La nouvelle a réjoui les habitants de la région de l’Adamaoua. Trois hommes et deux femmes, dont  une fillette de 13 ans avec  sa maman ont été libérés de leur captivité par les Forces de sécurité récemment envoyées en renfort dans cette région dans le cadre de la lutte contre le phénomène des prises d'otage.

Les faits remontent au mois de décembre 2018. Dans la nuit du 25 au 26 décembre 2018, les hommes armés et cagoulés ont fait irruption  dans un  village  et ont  enlevés  les 5 personnes. « Nous avons été enlevés aux environs de 20 heures dans la nuit du 25 décembre. Les hommes étaient fouettés, mais pas les femmes. La nuit nous dormions à même le sol attachés », se souvient l’un des otages.  Selon le gouverneur de la région de l’Adamaoua,  Kildadi Taguieke Boukar, le ratissage était intégral et systématique. « Sentant qu’ils étaient traqués de tous les côtés par nos Forces de défense, ils ont laissé nos citoyens », explique le gouverneur de la région de l’Adamaoua.

Ces ex-otages ont été conduits immédiatement à l’hôpital général de Ngaoundéré, où ils ont effectué un bilan de santé. « Aucun pronostic vital n’est engagé. Il est question de les hospitaliser pour un suivi psychologique. Nous allons également faire un certain nombre de bilan. Des bilans sanguins et radiologiques, parce qu’il y a des lésions et des  signes de traumatisme par bastonnade », explique une source de cet hôpital. Les autorités locales  assurent qu'aucune rançon n'a été versée  pour la libération de  ces otages.

Le phénomène de prise d’otage devient récurrent dans cette région du Cameroun. Dans un rapport remis aux autorités administratives, militaires et traditionnelles de cette région, au mois de janvier dernier, les responsables de l’Association pour le développement social et culturel des Mbororos du Cameroun (Mboscuda) ont  indiqué que 311 personnes ont été arrêtées entre 2015 et 2018 dans la région de l’Adamaoua. 29 d’entre elles, ont été libérées grâce à l’intervention des forces de défenses,  212  après le paiement d’une rançon. 70 personnes ont  tuées par les preneurs d’otages et plus de 2 milliards  F Cfa de rançon payées en trois ans. En plus de ces enlèvements à répétitions et les rançons exorbitantes, relève cette association, 5 millions de têtes de bœufs ont été  volées. Avec la libération de ces hommes, les autorités se projette déjà vers la fin des phénomènes des enlèvements avec rançon dans l’Adamaoua. 

 

Marie MGUE

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Le prélat assassiné à NGaoundéré, venait de Bouar en République Centrafricaine où il avait animé une session en faveur des prêtres du diocèse de Bouar.

 

Dans un communiqué publié le 20 mars 2019, le  Père Jean Miguina de la confrérie Custodie Générale du Tchad et de Centrafrique, a annoncé  le « décès brutal » de l’abbé Toussaint Zoulmadé à Ngaoundéré dans la nuit de mardi à mercredi 20 mars 2019. Cet homme de Dieu  assassiné à Ngaoundéré, venait de Bouar en République Centrafricaine où il avait animé une session en faveur des prêtres du diocèse de cette localité. Il a repris la route le mardi 19 mars dernier  pour rejoindre sa fraternité de Baibokom au Tchad, en passant par la région de l’Adamaoua au Cameroun. C’est pendant le trajet retour qu’il a été assassiné par des hommes encore non identifiés,  à N’Gaoundéré, où il avait décidé de faire  une escale. « Arrivé à Ngaoundéré, il voulait passer la nuit et continuer le lendemain. Là, il a été assassiné par des hommes inconnus », explique  le Père Jean Miguina dans ledit  communiqué. A en croire ce dernier,  les  démarches sont en cours pour rapatrier les dépouilles de l’abbé Toussaint Zoulmadé à Bouar en République Centrafricaine.

Cet autre assassinat intervient au moment où le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, séjourne dans l’Adamaoua pour l’installation des officiers militaires récemment nommés par le Président de la République. Depuis quelques  mois, l’insécurité a atteint de proportions inquiétantes dans la région de l’Adamaoua. De 2015 à 2018, 311 personnes ont été enlevées, 29 personnes libérées suite à l’intervention des forces de défense et des comités de vigilance, 70 personnes tuées, 212 personnes libérées après paiement de rançon d’un montant total de 2,1 milliards de F, a révèlé le  dernier rapport présenté par  « l’association Mboscuda », l’une des associations victimes du phénomène du rapt des éleveurs dans l’Adamaoua, au mois de janvier dernier. Le phénomène de kidnapping des bergers est préoccupant dans la région. Sur les cinq départements que compte l’Adamaoua, seul le Mayo-Banyo n’a enregistré aucune prise d’otage.

Suite aux multiples plaintes des populations, en particulier des éleveurs et des commerçants. Ainsi, 130 éléments du Groupement Polyvalent d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GPING) ont été déployés dans cette partie du pays le 30 janvier 2019.  Selon Abdoulaye Nana, président de la cellule de coordination de l’Association pour la promotion de l’élevage au Sahel (Apees), cette insécurité dans la région de l’Adamaoua est principalement le fait des incursions dans cette partie du Cameroun des rebelles centrafricains de la Seleka et anti-balaka, qui sévissent le long des frontières que partage le Cameroun avec la Centrafrique.

Marie Mgué

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Ils sont 59 producteurs de cette région à avoir reçu leurs chèques ce jour. La cérémonie de remise de ces fonds était présidée par le coordonnateur national du programme, Dr. Bouba Moumini.

 

En leur remettant ces fonds, le Dr. Bouba Moumini a insisté sur la qualité de leur utilisation. En aucun cas a-t-il martelé, Les autorités administratives ne doivent en être payées parce qu’elles vous ont signé des documents. Elles sont prises en charge par l’Etat. L’argent vous appartient et vous devez vous atteler à mettre en œuvre vos projets. Chaque montant utilisé doit être justifié pour maintenir le climat de confiance entre vous et le bailleur des fonds a insisté le Coordonnateur national PCP-ACEFA.

Acefa est un Programme du Gouvernement camerounais, placé sous la tutelle du ministère de l’agriculture et du développement rural (Minader) ainsi que de celui de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (Minepia). Il a pour objectifs entre autres d’améliorer les revenus des exploitations familiales et de moderniser l’appareil de production… en somme, il s’agit de promouvoir l’entrepreneuriat agricole, favoriser l’amélioration de la production ainsi que la transformation des produits.

Afin d’assurer la traçabilité dans l’utilisation des fonds perçus par les producteurs ainsi que leur encadrement, des conseillers sont repartis dans les zones ou sont mis en œuvre des projets.

Le montant global de l’enveloppe distribué aux 59 producteurs issus des 5 départements de la région s’élève à 194.719.494 FCFA. Les montants des chèques oscillent quant à eux entre 500.000 à 5.000.000fcfa pour les groupements des producteurs et entre 5.000.000 à 30.000.000fcfa pour les organisations professionnelles agropastorales.

Les femmes, maillon important des activités agropastorales dans la région n’ont pas été oubliées. L’une d’elle, Madame Nbunwé Joséphine, déléguée du Gic des femmes dynamiques Mougnol Demery de Ngaoundéré, bénéficiaire d’un chèque d’une valeur de 6.635.840 de FCFA, à la suite de la cérémonie a déclaré : « Le fond que vient de nous donner le programme nous permettra de mieux produire. Nous cultivons et transformons le gingembre en jus et en poudre. On va acheter des machines. On va passer de 3 hectares à 5 hectares. Notre marché s’étend de Ngaoundéré jusqu’à Kousseri et aussi dans le grand sud ».

Le programme Acefa est aujourd’hui rendu à sa troisième phase. Dans la première qui allait de 2008 à 2012, avec un budget de 14,6 milliards, le programme revendique avoir accompagné 2711 producteurs et financé 2045 projets à hauteur de 6,8 milliards. Dans la seconde (2012-2017), avec un budget de 60,3 milliards, il revendique avoir accompagné 18000 producteurs 1755 projets à hauteur de 7,1 milliards. La troisième en cours (2017-2022) en est, avec un budget de 62,3 milliards, à 350.000 producteurs touchés et 4400 projets financés à hauteur de 18 milliards.

Une véritable manne pour les agriculteurs.

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Dans l’Adamaoua, de plus en plus certains  conducteurs de moto-taxi   deviennent accrocs du « tramol », un stupéfiant qu'on trouve chez les vendeurs ambulants sous le nom de « Tapis rouge ». Les lieux de vente et de consommation se prolifèrent dans la capitale en dépit de la législation en vigueur.

 

Aux abords des rues de  l’Adamaoua, la région château d'eau du Cameroun, aux alentours des marchés et habitations, les vendeurs  de tramol poussent comme des champignons. Sous des hangars ou dans des maisons parfois insalubres, en plein air, des jeunes gens, parfois encore mineurs, avalent ces comprimés. Le tramol est produit à base de « Nakla Tobacco », contenu dans un emballage semblable à un paracétamol  contenant des plaquettes et vendu à 450 francs CFA.

 

Il est composé de dépuratif, de fromage, de nicotine, etc. On le donne généralement au cheval lorsqu'il veut assister à une course hypique. « Le tramol est originaire des pays arabes, notamment de la Turquie, de l’Egypte ou du Soudan. Il a été introduit chez nous depuis une dizaine d’années », déclare Issa Ahmed, qui tient un point de vente aux alentours du campus universitaire de Dang. Selon Issa Ahmed, le tramol a plusieurs vertus: il est à la fois un apéritif et un digestif. « J’en consomme depuis un an et je dépense tout mon argent de poche, en moyenne 1000 francs CFA par jour. Le tramol me donne tellement de l’appétit et du plaisir ; il m'arrive même de bien composer et passer mon examen », affirme un de ses clients, Ali Ibrahim, un élève en classe de Première.

 

Pour une autre catégorie de consommateurs, cette drogue est un antidote au souci. « Nous le préférons à la cigarette manufacturée, parce qu’il permet d’oublier les soucis à longueur de la journée », soutient Laou Djim en avalant avec une gorgée d’eau. « Le tramol rend ivre en un temps record », renchérit un de ses compagnons. « Certains consommateurs mettent du whisky frelaté dans l’eau, d’autres des comprimés », explique Issa Ahmed. Produit pharmaceutique interdit, qui rend ivre très vite et qui est à la base de beaucoup d’accidents de la circulation dans lesquels sont impliqués les conducteurs de mototaxis.

 

Derrière la gare voyageur, non loin des chemins de fer de l'Adamaoua plus précisément au quartier Gadamabanga, un espace a été aménagé  pour accueillir les conducteurs de taxi  riverains. « Cet endroit est très réputé en ce qui concerne les agressions, toute personne qui se retrouve dans ce secteur par hasard à une heure tardive est une proie des agresseurs généralement drogués ». Certains y passent tout leur temps, avec leurs uniformes de travail, déplore Hélène Dobou qui habite à une vingtaine de mètres de là. Dans cette partie septentrionale, « l’ouverture et l’exploitation d'une entreprise de vente du tramol et la consommation sous toutes les formes sont interdites  par les autorités en place. Quiconque encourage les vendeurs de cette drogue  de manière ostensible à consommer ce produit  ou à violer l’interdiction est puni d’un emprisonnement ferme.

 

Les forces de l'ordre ne restent pas passives face à la prolifération des vendeurs de tramol. Les autorités communales semblent même fustiger ce phénomène, malgré la  perception  des taxes sur les exploitants de tramol par certains agents communaux. « Je suis en règle avec les autorités car, je paie à la commune ses 3.000 francs par mois », se défend Dogo Martin en brandissant les reçus de paiement. Le jeune homme, titulaire d’une Licence en Droit, s’en frotte les mains. Pour lui, la commercialisation de ce produit est un business qui permet de réaliser des profits au même titre que les autres affaires. « Dans mon panier, le tramol se vend entre 450 et 500 francs CFA le paquet. Il y a des jours où je reçois une dizaine de consommateurs pour le paquet, ce qui me permet de tenir face à la cherté de vie », confie-t-il.

 

Cette consommation effrénée du tramol n’est pas sans conséquent sur la santé de ces jeunes conducteurs de motos taxis et délinquants. « L’usage d’un même aspirateur qui passe d’une bouche à une autre, peut être à la base de contamination de certaines maladies du genre tuberculose ou hépatite », explique Assane Oumar, surveillant général du service de la pneumologie d'un centre de santé de la place. « Nous avons recensés 100  cas de tuberculose en 2018  et plus de la moitié des cas sont liés à la consommation de tabac et du tramol  », ajoute- t-il. A force de consommer presque quotidiennement du tramol depuis six mois, le jeune Ali Ibrahim affirme ressentir des douleurs au niveau du thorax. Mais il n’est pas prêt d’abandonner, « même si ça pourrait le tuer ».

 Félix Swaboka

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Les membres de cette communauté qui constituent une bonne frange de la population de la région du Nord, viennent de mettre en place l’antenne régionale de leur Mouvement socioculturel.

 

Il a fallu toute une fête, une célébration populaire pour marquer cette nouvelle ère de prise de conscience et ce nouvel engagement pris par le peuple Sara de la région du Nord de renouer avec ses racines et mieux, de réécrire son histoire. Les filles et fils Sara de cette partie du pays se sont en effet massivement donné rendez-vous il y a quelques jours  au lieu dit « Carrefour Jojo La poubelle » au quartier Yelwa de Garoua pour mettre sur pied leur mouvement associatif, socioculturel et de ce fait, poser les premiers jalons de la feuille de route qu’ils se sont prescrits.

Le Mouvement socioculturel, dénommé « LONODJI » qui signifie en langue Sara « Le lieu de la Fraternité », ayant pour devise : « Unité-Travail-Solidarité », tel que le précisent ses statuts, est une association apolitique, laïque et culturelle, à but non lucratif, s’étant donné comme objectif général : « de promouvoir, vulgariser et protéger la culture, les traditions et le patrimoine de la communauté Sara ». Comme l’indiquera à l’occasion le tout premier président régional du Mouvement pour le Nord, Thomel Endoscre :

« L’association Lonodji regroupe en son sein tous les fils et filles issus des différentes tribus de la communauté Sara, notamment les Baguirmi, Barma, Nemar, Day, Gor, Goula, Kaba, Kenga, Kere, Laka, Mango, Mbaye, Mouroum, Nar, Ngama, Ngambaï, Pene, Sara-Kaba, entre autres. Et le président régional de faire savoir que, selon des publications d’éminents chercheurs et historiens, les Sara sont l’un des 250 groupes ethniques estimés au Cameroun. On les retrouve dans la zone culturelle qui s’étend du lac Tchad à la région de l’Adamaoua.

Les membres et responsables du tout premier bureau régional qui aura la lourde  responsabilité de jeter les bases de cette nouvelle vision que s’est assignée le peuple Sara du Cameroun, ont ainsi été officiellement et solennellement à Garoua. Cette toute première équipe dirigeante pionnière, constituée d’une quinzaine de membres a comme tête de file, Thomel Endoscre, un des dynamiques fils Sara de la région sur qui la communauté a jeté son dévolu. Pour le président du comité de pilotage du Lonodji du Nord, Simon-Pierre Djimhassede, « le chemin à parcourir sera certes long, tortueux et laborieux ; mais il faudra le conquérir.

Il sera question pour chacun de nous, exhorte-t-il, de se transformer en laboratoire d’échange d’idées, d’analyses et de débats prometteurs, afin de mettre au point une stratégie globale ainsi que les moyens nécessaires à la réalisation de nos objectifs ».

Félix Swaboka

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La société minière australienne Canyon Resources, suite à l’obtention des premiers résultats d’exploration du projet de bauxite de Minin-Martap dans la Région de l’Adamaoua, en a fait l’annonce le 12 mars par le biais du site proactiveinvestors.com.

 

La très bonne nouvelle pour le Cameroun ici, bien que ceci pouvant déchaîner des convoitises malsaines, est l’importance du gisement de bauxite déclaré de « très haute qualité ». Car en la matière notre pays est loin d’être mal loti. Il est présenté par nombre d’experts comme possédant le deuxième plus grand gisement de bauxite en Afrique après la Guinée Conakry. Le potentiel camerounais en ce minerai stratégique est évalué à environ  600 millions de tonnes. Le tout est reparti sur trois sites qui sont : Minim-Martap et Ngaoundal 550 millions de tonnes, Fongo Tongo dans la Région du Littoral, 50 millions de tonnes. De fait, Par cette annonce de Canyon Resources, c’est donc presque la moitié du gisement camerounais de ce minerai qui est déclaré de très haute qualité.

La société minière australienne a révélé qu'elle « a identifié une ressource de bauxite à très haute teneur de près de 251 millions de tonnes sur les 550 millions de tonnes existantes du projet de classe mondiale Minim-Martap au Cameroun. Un examen détaillé de l'exploration effectué par SRK Consulting confirme que plus de la moitié de la zone forée pour les ressources en vrac contient plus de 50% d'oxyde d'aluminium (Al2O3) avec une très faible quantité de contaminants. »

A titre de rappel, c’est le 17 septembre 2018 que le ministère des Mines, de l’industrie et du développement technologique (MINMIDT) procédait à Ngaoundéré, au lancement de la dernière phase de recherches qui précède le développement des gisements de bauxite dans les localités de Minim-Martap et de Ngaoundal.

Le démarrage desdits travaux d’exploration Par CAMALCO, filiale de la compagnie minière Cayon Resources intervenait ainsi deux mois après la décision du gouvernement de changer de partenaire dans le cadre de l’exploitation des gisements de bauxite dans lesdites localités. En effet, le 11 juillet 2018, le gouvernement camerounais signait trois licences d’exploration en faveur de la société CAMALCO au détriment de Cameroun Alumina Ltd (CAL), une joint-venture entre Hydromine (USA), Dubal Alumina (Emirats) et Hindalgo (Inde). CAL ne fournissait pas selon le gouvernement camerounais, les garanties nécessaires pour mener à bien ce projet.

La reprise de ces permis par CAMALCO après deux années de négociation avec les autorités camerounaise a vu cette entreprise s’engager à mobiliser 6 milliards de FCFA pour un cahier de charges étalé sur trois années.

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Sunday, 05 June 2022 11:01