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Construit et équipé par le Cercle des amis du Cameroun (Cerac), il a été inauguré samedi 22 juin 2019 par la représentante personnelle de la première dame, Mme Linda Yang. La cérémonie s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités de la République, dont le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, élite du coin.

 

Samedi 22 juin 2019 était jour de fête pour les populations du Nyong-et-Mfoumou. Elles sont venues en masse à Ayos, communier avec le Cercle des Amis du Cameroun (Cerac), dans le cadre de l’inauguration officielle du centre communautaire polyvalent flambant neuf offert par l’association caritative.

 

« Dans une formule tout-en-un, la structure dispose d’espaces aménagés et équipés de matériel de pointe pour la formation, l’apprentissage, les échanges, causeries éducatives et projections. L’offre de formation inclue les métiers de la couture, la broderie, cuisine, coiffure et soins esthétiques. De quoi occuper utilement les jeunes et les hommes des contrées du Nyong-et-Mfoumou. Ne délaissant personne, le Cerac a également offert un important lot d’outils, matériels et intrants agricoles aux femmes du département », rapporte Cameroon Tribune.

 

« Ces dons précieux vont permettre à coup sûr la formation et l’épanouissement des jeunes et des femmes qui doivent profiter de cette aubaine pour tourner le dos à l’oisiveté et aux fléaux que sont l’alcoolisme, la prostitution et la toxicomanie », a avoué le représentant des jeunes.

 

Dans le même élan, la représentante des femmes a célébré la solidarité, le partage, l’allègement des souffrances et de la pénibilité du travail des femmes grâce à l’action bienfaitrice du Cerac. « Les jeunes peuvent désormais être mieux outillés, formés et équipés pour une formation aboutie, dans le sens de la consolidation et du renforcement de leurs savoirs », a succinctement reconnu le délégué du Minjec dans son propos.

 

Celui du Minproff a lui aussi relevé la préciosité du don offert aux femmes. Dans son discours, la représentante personnelle de la première dame à cette cérémonie, Mme Linda Yang, coordinatrice générale du Cerac, a souligné : « Cette réalisation a la prétention de devenir une case communautaire, dans une version modernisée, androïde avec plusieurs composantes. […] Toutes ces structures généreront in fine des revenus substantiels pour les personnes formées, et contribueront indirectement à faire reculer la pauvreté, tout en favorisant l’autonomisation des jeunes et des femmes dans le Nyong-et-Mfoumou et même ailleurs ». Et d’inviter gestionnaires, formateurs et bénéficiaires à garder jalousement les précieux dons de Mme Chantal Biya.

 

La visite de l’infrastructure a permis de découvrir un bâtiment bâti sur une surface utile de 280 m² disposant de quatre salles (étude, lecture, informatique et réunions), un hall d’accueil et d’exposition, trois bureaux, un atelier de couture, une bibliothèque, deux salles d’eau, un bloc de trois cabines de toilette, une terrasse et un porche. Une vingtaine de poste de travail ont été installés dans la salle informatique. Dix machines à coudre, une surfileuse, des tables de coupe dans l’unité de couture et de broderie.

 

De même que la batterie de cuisine et autres équipements nécessaires pour les unités cuisine, coiffure et soins esthétiques. Un stock de 10 000 ouvrages allant des niveaux Sil à l’université est disponible à la bibliothèque. Cette action du Cerac à Ayos est la 19e dans la région du Centre.

 

Otric N. 

 

L'enseignant d'histoire-géographie assassiné dans le Nord-ouest, a été inhumé ce week-end à Guider dans le Mayo-Louti. C'était en présence du Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i, et de celle de la grande famille éducative du Nord.

 

Moment de tristesse et de consternation lors de la cérémonie d'adieux à Olivier Wountaï Vondou qui s'en va pour l'éternité. Sur le cercueil de l'illustre disparu l'on peut apercevoir le drapeau national vert, rouge, jaune avec la médaille de chevalier de l'ordre de la valeur décernée par le Président de la République Son Excellence Paul Biya. Le gouverneur de la région du nord Jean Abate Edi'i qui présidait la cérémonie d'adieux a apposé une autre reconnaissance de la communauté éducative.

 

Au-delà de la forte communauté éducative représentée, c'est toute la Nation camerounaise qui rend hommage à cet enseignant d'histoire-géographie âgé de 32 ans qui aura servi pendant six ans au Lycée de Ndop avant d'être cruellement assassiné à Bamenda dans la région du Nord-Ouest. "C'était un gars serviable, jovial qui aimait vraiment le travail", dira Frédéric Alimé, camarade de promotion du défunt dans son témoignage.

 

En confiant l'âme du disparu à Dieu, l'Abbé Olivier Djoumba a souligné que l'assassinat d'Olivier Wountaï n'ébranlera aucunement la volonté des Camerounais à rester unis dans la quête permanente de la paix.

 

Ces adieux à la hauteur de la dignité de l'illustre disparu vient montrer à tous et à toute que la Nation camerounaise reste attachée aux hommages qu'elle rend à ses fils qui ont perdu la vie dans des conditions inacceptables, surtout le cas des sites des exactions causées par les sécessionnistes les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Face à des assassinats à répétition dans les deux régions du pays, les Camerounais du Nord au Sud, s'insurgent et disent non et non.

 

Innocent D H

 

La première pierre de l’infrastructure chargée d’alimenter près de 3 000 ménages dans cette localité située dans le département du Djérem et la Région de l'Adamaoua, a été posée jeudi dernier par le Secrétaire général du Ministère de l’Eau et de l’Energie, Adolphe Ndjouke Thome.

 

Mbakaou, village de l’arrondissement de Tibati, région de l’Adamaoua aura bientôt l’électricité à suffisance. C’est grâce à la petite centrale hydroélectrique qui sera construite sur ses terres. Jeudi dernier, rapporte Cameroon Tribune, le secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Energie, Adolphe Ndjouke Thome, a posé la première pierre de cette infrastructure. Moment solennel auquel ont assisté le président du Conseil d’administration de l’Agence d’électrification rurale (Aer), les autorités administratives locales et les représentants des partenaires comme l’Union européenne (Ue).

 

Jusqu’ici, Mbakaou et ses environs vivaient dans une précarité électrique caractérisée par une faible fourniture d’énergie électrique fournie par deux groupes électrogènes. Sensible à cette situation, Innovation Energis Development (IED), avec le concours de l’Aer a pensé un projet visant à y renforcer l’offre énergétique. L’Ue, IED Invest Cameroun, la Bgfi Bank ainsi que l’Aer se sont constitués en cartel pour réunir les fonds nécessaires à sa réalisation. Au total, 4,5 milliards de F ont été mobilisés.

 

Dans son discours de circonstance, Adolphe Ndjouke Thome a précisé que le projet consiste en la construction d’une petite centrale hydroélectrique à Mbakaou carrière d’une puissance de 1,4 MW généré par deux turbines de 740 KW chacun et de réseaux de distribution associés.

 

Selon IED Invest Cameroun, la petite centrale va permettre à Tibati et à Mbakaou de disposer d’une fourniture régulière en énergie et partant, de faire des économies de l’ordre de 300 millions de F par an, en ce qui concerne ses groupes électrogènes. Grâce à cet ouvrage, 300 nouveaux ménages dans les localités non desservies seront raccordées ainsi que 2500 nouveaux dans les localités de Tibati et Makaou.

 

L’énergie issue de l’infrastructure sera disponible d’ici septembre 2020. À partir de cette date, IED Invest Cameroun qui vendra l’énergie produite à Eneo, va en assurer l’exploitation pendant 20 ans.

 

A Eneo, l’on explique qu’«en plus d’améliorer la desserte et la qualité de service dans ces zones rurales , le projet va générer des réductions d'émission de gaz à effet de serre à hauteur 2893 tonnes de CO2 par an, du fait de l’arrêt partiel ou total des centrales thermiques de Tibati et de Mbakaou aujourd’hui principales sources d’alimentation de la zone ».

 

Otric N.

 

Organisé par l’Association diaspora camerounaise Arts Martiaux et Sports de Combat, l’évènement qui va se  dérouler le 3 Août 2019, au palais polyvalent des sports, vise plusieurs objectifs

 

Au-delà de la crise sécuritaire dans laquelle le Cameroun est englué et la perte de sa jeunesse enrôlée par des terroristes de tout bord, les membres de cette association ont fait un autre constat : Les sportifs sur l’ensemble du triangle national ont de la peine à hisser le  drapeau national, sur les plus hautes marches du podium des compétitions majeures, à l’instar des jeux olympiques, les jeux paralympiques et les Deaflympics …

 

Objectifs

 

Il est dès lors question, pour les membres de l’Association diaspora camerounaise Arts Martiaux et Sports de Combat, de vulgariser la pratique et les valeurs de ces autres sports, en plus d’apporter leur contribution au Vivre ensembles et à l’intégration national.

 

De manière plus précise, il est question de :

 

-         regrouper les pratiquants des disciplines sportives sélectionnées pour des échanges d’expérience

 

-         Former les jeunes pratiquants pour l‘atteinte des pics de performance

 

-         Assurer le suivi et le conseil des internationaux camerounais

 

-         Obtenir l’accompagnement et le soutien du ministre de tutelle pour la pérennisation de l’évènement.

 

Les différentes articulations

 

Espace de présentation et d’exhibition des matériels, tenues, accessoires d’entraînement, les manuels utilisés par chaque discipline sportive, le salon des arts martiaux est aussi le lieu dans lequel les fédérations et associations vont promouvoir et véhiculer les valeurs de leurs disciplines sportives respectives.

 

C’est le cadre indiqué pour les démonstrations, afin de permettre aux publics et autres invités d’appréhender la subtilité de ces disciplines sportives qui, selon l’imagerie populaire, ne sont réservées qu’à une frange de personnes. Cela pourrait susciter une adhésion fédérale. Ce qui en définitive augmenterait le nombre de licenciés.

 

Des cours en soins de premiers secours pourront y être dispensés de même que des conseils sur le bien être.

 

Une table ronde : Espace de partage, sur la prise en charge des sportifs en général mais, beaucoup plus de ceux qui ont atteint de hautes cimes. Celle – ci sera animée par des experts : médecin de sport – nutritionniste - entraîneur de haut niveau – kinésithérapeute - préparateur physique.

 

Parmi les thématiques évoquées, les risques et méfaits de l’utilisation des substances illicites et, la nécessité d’être suivi par un médecin sportif.

 

La nuit des arts martiaux et sport de combats : Le clou de cet évènement. Ceux qui auront fait le déplacement du palais polyvalent des sports, vont assister à un spectacle riche en sons et  en couleurs. Les meilleurs athlètes sélectionnés au sein des disciplines retenues, vont démontrer l’utilisation des techniques de niveau supérieur.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Ambroise Louison Essomba analyste politique par ailleurs enseignant de Droit public à l’Université de Douala pense que le climat sociopolitique actuel dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sied à une telle décision.

 

La tenue des élections législatives et municipales paraît de plus en plus incertaine. Car faut-il le rappeler, sur la toile a circulé récemment un document daté du 17 juin 2019 dans lequel Paul Biya le Chef de l’Etat parle de la prorogation du mandat des Députés. Ledit document avait pour destinataire Cavaye Yéguié Djibril le Président de l’Assemblée nationale. « J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir réunir le Bureau de l’Assemblée nationale, afin de consulter sur la prorogation du mandat des Députés pour une nouvelle période de deux (02) mois, à compter du 29 octobre 2019. A l’issue de cette consultation, je vous ferai tenir le projet de loi y relatif, en vue de son adoption durant la présente session parlementaire ordinaire », a-t-on pu lire dans ledit document.

 

Si la prorogation du mandat des Députés et des Maires venait à se confirmer, cela reviendrait à que les élections législatives et municipales seront renvoyées. Pour de nombreux analystes de la scène politique, cela serait dû à la crise dite anglophone présente dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Dans une interview qu’il accordée au quotidien Mutations, Ambroise Louison Essomba l’un de ces analystes politiques pense que cela montrerait que le Chef de l’Etat a tendu l’oreille aux doléances de ceux qui réclamaient le report desdites élections du fait de la situation qui prévaut dans les régions anglophones.

 

« La crise anglophone est la principale raison de ce report, parce que le contexte sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’impose pas la tenue d’une élection. C’est ce qui peut justifier que le Président de la République comprenne les doléances et les voix qui s’élevaient, pour demander le report de ces scrutins, du fait de l’insécurité dans ces zones. En l’état actuel, il est difficile d’organiser de bonnes élections législatives et municipales dans ces régions », explique l’enseignant en Droit public.

 

Liliane N. 

 

La journée internationale des veuves a été introduite pour lutter contre la pauvreté et l’injustice auxquelles sont confrontées les veuves et leurs enfants dans de nombreux pays. Elle a été officiellement reconnue par les Nations Unies en 2010 et est observée annuellement le 23 juin. A l’occasion de celle qui qui s’est célébrée hier dimanche  23 juin, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et la Directrice exécutive d'ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, ont appelé à ne pas abandonner ces femmes qui rencontrent souvent de grandes difficultés économiques et sont laissées pour compte.

 

Dans de nombreux pays, les femmes après la perte de leur mari se retrouvent le plus souvent dans des situations très déplorables. A l’occasion de la commémoration de la Journée Internationale des Veuves, édition 2019, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et la Directrice exécutive d'ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, ont appelé à ne pas abandonner ces femmes qui rencontrent souvent de grandes difficultés économiques et sont abandonnées à elles même.

 

« En l’absence de protection sociale et juridique, les moyens dont disposent les veuves (revenus, économies de toute une vie) sont souvent trop faibles pour leur permettre d’échapper à la pauvreté. Même dans les pays où une pension de retraite décente est assurée, les femmes âgées sont beaucoup plus susceptibles que les hommes d’être pauvres », a déclaré M. Guterres dans un message. Selon lui, c’est pourquoi les services sociaux sont particulièrement importants pour les veuves qui vivent seules ou ont besoin de soins gériatriques.

 

Dans certains pays, les droits d’une femme sont liés uniquement à son mari. Quand celui-ci décède, elle peut se retrouver sans place dans la société. Il n’est pas rare que les femmes dans ces situations, soient obligées d’épouser un autre parent de leur mari décédé. Selon le chef de l’ONU, « il importe également de lutter contre la marginalisation, la maltraitance et la violence que subissent les veuves dans certaines sociétés, y compris les atteintes et le harcèlement sexuels ou le remariage forcé, notamment en s’attaquant aux normes qui servent à justifier la violence et les pratiques coutumières discriminatoires ».

 

Par ailleurs, la Directrice exécutive d'ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, a rappelé pour sa part que « lorsque la valeur d’une femme dépend de la présence d’un mari, le veuvage peut forcer les femmes à quitter complètement les structures familiales, les rendant particulièrement vulnérables à la pauvreté multidimensionnelle, à la solitude et à l’isolement ». « Bien qu’elles soient présentes en grand nombre dans toutes les sociétés, ces femmes n’en sont pas moins invisibles et ne bénéficient que d’un faible soutien face aux défis auxquels elles font face », a-t-elle ajouté.

 

Selon elle, il existe une série de mesures évidentes que les gouvernements peuvent adopter, notamment en orientant leurs efforts stratégiques vers la sécurité du revenu et la participation économique des personnes les plus vulnérables et les plus exposées à la pauvreté, telles que les veuves.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Ils affirment qu’avec les nouveaux prix, ils ne trouvent pas leur compte.

 

En dépit de la présence du communiqué de presse de Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce, fixant la nouvelle grille tarifaire des produits de consommation, les commerçants de la ville de Douala continuent de fonctionner avec leurs propres prix. Disant ainsi être à la quête du gain qu’ils n’ont pas avec la grille tarifaire du Ministère du Commerce. Il est à préciser que les produits de première nécessité concernés dans ladite grille sont le riz et le poisson importé. Le cri des ménagères restent alors toujours perceptible. Car c’est parfois le panier à moitié vide qu’elle sont contraintes de rentrer chez elles.

 

Un tour fait dans les poissonneries de la ville de Douala, on note des hausses des prix sur les aliments suscités. Au lieudit Ndokoti, par exemple, dans une de ces poissonneries, le kilogramme du Maquereau 20+ se vend à 1100 Fcfa. Soit 100 Fcfa de plus rapport au prix fixé par le Ministère du Commerce. « Lorsqu’on achète le carton à 21 000 Fcfa pour vendre le kilogramme à 1000 Fcfa, comme indique le communiqué de presse, nous vendons à perte. En vendant le kilogramme à 1100 Fcfa, nous avons un bénéfice de 1000 Fcfa par carton écoulé », justifie un agent des lieux.

 

La situation est quasi pareille pour le riz. Le kilogramme est vendu soit à 500 Fcfa soit à 600 Fcfa dans de nombreuses échoppes de Douala. « Le sac de riz thaïlandais de 50 Kg coûte désormais 20 000 Fcfa. Pourtant, il était vendu à 16 000 Fcfa deux mois plus tôt. En achetant à ce prix, je ne peux pas vendre le kilogramme à moins de 500 Fcfa. Sinon je vais perdre. Pour vendre comme demande le Ministre, il faut que les prix baissent dans les points d’approvisionnement », affirme une commerçante.

 

Toutefois, il convient de noter que la nouvelle grille tarifaire qui a été arrêtée par le Ministère du Commerce est issue des concertations les opérateurs des filières riz et poisson importés. Et Luc Magloire Mbarga Atangana avait appelé ces derniers au respect de leur engagement.

 

Liliane N.

 

Ils ont été ordonnés par Monseigneur Faustin Ambassa Ndjodo, Archevêque métropolitain de Garoua qui a demandé aux nouveaux bergers de marcher dans la droiture de la foi chrétienne et à être de bons exemples.

 

L'enceinte de Cathédrale Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus de Garoua s'est avérée étroite pour la circonstance. Quatre nouveaux prêtres ont été ordonnés par Mon seigneur Faustin Ambassa Ndjodo, Archevêque métropolitain Garoua. Il s'agit, des désormais Abbés Amos Wambi, Prosper Banghai, Maurice Ndjebegoto et Jean Toumba. Ceux-ci qui étaient jusque-là diacres, la consécration presbytérale permet aux élus du jour d'intégrer l'ordre des prêtres. "L'ordination donne plus que le pouvoir, elle transforme la personne. Pour cela, celui qui est consacré prêtre doit être conscient du changement après l'ordination", dit l'Archevêque avant de procéder au rituel d'ordination. Par la suite, il invite surtout les prêtres ordonnés à suivre des bons exemple.

 

Les familles, proches et connaissances des nouveaux bergers venus nombreux encourager et soutenir leurs fils n'ont pas dissiper leur joie. C'est le cas de Daniel Manredo qui a affirmé être un papa comblé venu vivre l'ordination de son fils Abbé Amos Wambi . Comme lui, plusieurs autres proches et connaissances des nouveaux bergers ont manifesté leur joie en cette occasion exceptionnelle. C'est l'exemple de Michaël Djafsia, un proche de l'Abbé Prosper Banghai.

 

La cérémonie d'ordination a connu la forte présence des prêtres, et autorités administratives aux rangs desquels l'Archevêque émérite de Garoua Antoine Talou, le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i.

 

Youyous, chants et louanges se sont succédés durant toute la messe d'ordination pour immortaliser les instants pleins de grâce.

 

Innocent D H

 

Gaston Eloundou Essomba, le Ministre de l’Eau et de l’Energie a reçu le Ministre centrafricain en charge du Développement de l’Energie de ce pays voisin.

 

Le gouvernement rassure les consommateurs des pays clients de la Société nationale de raffinage (Sonara) sur la disponibilité des produits pétroliers et sur leur distribution. Gaston Eloundou Essomba, le Ministre de l’Eau et de l’Energie a récemment reçu Herbert Gotran Djono-Ahaba le Ministre en charge du Développement de l’Energie et des Ressources hydrauliques de la République centrafricaine (Rca) venu s’enquérir de la situation, après l’important incendie que la Sonara a connu le 31 mai 2019. Pour Gaston Eloundou Essomba il n’y a aucune inquiétude à se faire.

 

« Nous sommes venus échanger sur les dispositions pratiques à prendre pour des nouveaux dispositifs, en ce qui concerne l’importation des produits pétroliers et le ravitaillement de notre pays », a déclaré face à la presse et au terme de l’audience Herbert Gotran Djono-Ahaba le minstre centrafricain. Ce dernier après l'échange qui a tenu sur une durée de près de 45 minutes, en est sorti très décontracté et rassuré. « Le ravitaillement de la Rca sera effectué comme d’habitude. Donc, je pense qu’il y a un schéma en cours qui va être validé par le gouvernement camerounais », a-t-il ajouté.

 

Il convient de noter qu’après l’incendie survenu à la Sonara, l’inquiétude avait également les consommateurs locaux. Car une rumeur faisait état d’une possible pénurie notamment du gaz. Le Minee a dû rassurer l’opinion nationale à ce sujet. « Il n’y aura pas de pénurie », a-t-il écrit sur le site internet de son département ministériel. Il a par ailleurs annoncé l’arrivée des navires d’importations pour parer à toute rupture d’approvisionnement. Le ministre de l’Eau et de l’Energie a également déclaré que la Sonara disposait pour le moment d’assez de réserves pour continuer les livraisons de fuel.  

 

Il faut rappeler qu’en parlant de l’incendie de la Sonara, notre confrère Le Messager rapportait que du fait de ce sinistre, que 500 milliards de FCFA sont partis en fumée. « En 5 années, le trésor public camerounais, accompagné par des banques, Afriland First Bank notamment, ont injecté plus de 500 milliards de FCFA, le prix d’une raffinerie de pétrole "Clés en mains’’, pour financer ce processus de reprofilage. Et il était question qu’avant la fin de cette année 2019, les premiers barils de pétrole brut lourd camerounais soient raffinés à Limbé », écrit le journal.

 

Liliane N. 

 

C’est le constat fait par le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance qui était en conférence de presse ce dimanche. 

 

Des milliers de jeunes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, n'ont pas mis les pieds dans une salle de classe depuis trois ans en raison de l'interdiction de l'éducation par des groupes armés du mouvement sécessionniste, a constaté le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF).

 

Lors d’un point de presse donné à Genève en début de week- end, le porte-parole de l’UNICEF, Toby Fricker a révélé qu’« au moins 74 écoles ont été détruites, tandis que les élèves, les enseignants et le personnel scolaire ont été exposés à la violence, aux enlèvements et à l'intimidation par des groupes armés dans les deux régions en crise… ».

 

Il poursuit dans la même logique : « Depuis 2018, plus de 300 élèves et enseignants ont été enlevés. Après des expériences traumatisantes, ils ont tous été relâchés par la suite. 80 % d’écoles ont été fermées, touchant plus de 600 000 enfants, à travers le Nord-Ouest et le Sud-Ouest…».

 

« Le ciblage de l'éducation met en danger l'avenir de toute une génération d'enfants », a déploré le porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance.

 

« Lorsque les enfants ne vont pas à l'école, ils courent un plus grand risque d'être recrutés par des groupes armés et sont plus susceptibles d'être exposés au mariage d'enfants, aux grossesses précoces et au traumatisme et à la détresse émotionnelle de longue durée que ces expériences entraînent », a-t-il souligné.

 

L’agence de l'Organisation des Nations unies consacrée à l'amélioration et à la promotion de la condition des enfants plaide pour que les écoles et les salles de classe puissent offrir aux enfants des espaces sûrs pour apprendre, pour être avec leurs amis et pour retrouver un sentiment de normalité dans leur vie quotidien : « Face à cette situation de crise, l'UNICEF appelle toutes les parties au conflit à protéger tous les enfants et leur famille et permettre l'accès humanitaire à toutes les personnes dans le besoin, conformément au droit international humanitaire. Le Fonds exhorte aussi à protéger et rouvrir les écoles et assurer des espaces d'apprentissage sûrs pour les enfants sans condition », a déclaré Toby Fricker

 

L’organisation annonce qu’elle a besoin de 20 millions de dollars pour répondre efficacement à l'urgence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest cette année.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01