Construit et équipé par le Cercle des amis du Cameroun (Cerac), il a été inauguré samedi 22 juin 2019 par la représentante personnelle de la première dame, Mme Linda Yang. La cérémonie s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités de la République, dont le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, élite du coin.
Samedi 22 juin 2019 était jour de fête pour les populations du Nyong-et-Mfoumou. Elles sont venues en masse à Ayos, communier avec le Cercle des Amis du Cameroun (Cerac), dans le cadre de l’inauguration officielle du centre communautaire polyvalent flambant neuf offert par l’association caritative.
« Dans une formule tout-en-un, la structure dispose d’espaces aménagés et équipés de matériel de pointe pour la formation, l’apprentissage, les échanges, causeries éducatives et projections. L’offre de formation inclue les métiers de la couture, la broderie, cuisine, coiffure et soins esthétiques. De quoi occuper utilement les jeunes et les hommes des contrées du Nyong-et-Mfoumou. Ne délaissant personne, le Cerac a également offert un important lot d’outils, matériels et intrants agricoles aux femmes du département », rapporte Cameroon Tribune.
« Ces dons précieux vont permettre à coup sûr la formation et l’épanouissement des jeunes et des femmes qui doivent profiter de cette aubaine pour tourner le dos à l’oisiveté et aux fléaux que sont l’alcoolisme, la prostitution et la toxicomanie », a avoué le représentant des jeunes.
Dans le même élan, la représentante des femmes a célébré la solidarité, le partage, l’allègement des souffrances et de la pénibilité du travail des femmes grâce à l’action bienfaitrice du Cerac. « Les jeunes peuvent désormais être mieux outillés, formés et équipés pour une formation aboutie, dans le sens de la consolidation et du renforcement de leurs savoirs », a succinctement reconnu le délégué du Minjec dans son propos.
Celui du Minproff a lui aussi relevé la préciosité du don offert aux femmes. Dans son discours, la représentante personnelle de la première dame à cette cérémonie, Mme Linda Yang, coordinatrice générale du Cerac, a souligné : « Cette réalisation a la prétention de devenir une case communautaire, dans une version modernisée, androïde avec plusieurs composantes. […] Toutes ces structures généreront in fine des revenus substantiels pour les personnes formées, et contribueront indirectement à faire reculer la pauvreté, tout en favorisant l’autonomisation des jeunes et des femmes dans le Nyong-et-Mfoumou et même ailleurs ». Et d’inviter gestionnaires, formateurs et bénéficiaires à garder jalousement les précieux dons de Mme Chantal Biya.
La visite de l’infrastructure a permis de découvrir un bâtiment bâti sur une surface utile de 280 m² disposant de quatre salles (étude, lecture, informatique et réunions), un hall d’accueil et d’exposition, trois bureaux, un atelier de couture, une bibliothèque, deux salles d’eau, un bloc de trois cabines de toilette, une terrasse et un porche. Une vingtaine de poste de travail ont été installés dans la salle informatique. Dix machines à coudre, une surfileuse, des tables de coupe dans l’unité de couture et de broderie.
De même que la batterie de cuisine et autres équipements nécessaires pour les unités cuisine, coiffure et soins esthétiques. Un stock de 10 000 ouvrages allant des niveaux Sil à l’université est disponible à la bibliothèque. Cette action du Cerac à Ayos est la 19e dans la région du Centre.
Otric N.
Moment de tristesse et de consternation lors de la cérémonie d'adieux à Olivier Wountaï Vondou qui s'en va pour l'éternité. Sur le cercueil de l'illustre disparu l'on peut apercevoir le drapeau national vert, rouge, jaune avec la médaille de chevalier de l'ordre de la valeur décernée par le Président de la République Son Excellence Paul Biya. Le gouverneur de la région du nord Jean Abate Edi'i qui présidait la cérémonie d'adieux a apposé une autre reconnaissance de la communauté éducative.
Au-delà de la forte communauté éducative représentée, c'est toute la Nation camerounaise qui rend hommage à cet enseignant d'histoire-géographie âgé de 32 ans qui aura servi pendant six ans au Lycée de Ndop avant d'être cruellement assassiné à Bamenda dans la région du Nord-Ouest. "C'était un gars serviable, jovial qui aimait vraiment le travail", dira Frédéric Alimé, camarade de promotion du défunt dans son témoignage.
En confiant l'âme du disparu à Dieu, l'Abbé Olivier Djoumba a souligné que l'assassinat d'Olivier Wountaï n'ébranlera aucunement la volonté des Camerounais à rester unis dans la quête permanente de la paix.
Ces adieux à la hauteur de la dignité de l'illustre disparu vient montrer à tous et à toute que la Nation camerounaise reste attachée aux hommages qu'elle rend à ses fils qui ont perdu la vie dans des conditions inacceptables, surtout le cas des sites des exactions causées par les sécessionnistes les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Face à des assassinats à répétition dans les deux régions du pays, les Camerounais du Nord au Sud, s'insurgent et disent non et non.
Innocent D H
Mbakaou, village de l’arrondissement de Tibati, région de l’Adamaoua aura bientôt l’électricité à suffisance. C’est grâce à la petite centrale hydroélectrique qui sera construite sur ses terres. Jeudi dernier, rapporte Cameroon Tribune, le secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Energie, Adolphe Ndjouke Thome, a posé la première pierre de cette infrastructure. Moment solennel auquel ont assisté le président du Conseil d’administration de l’Agence d’électrification rurale (Aer), les autorités administratives locales et les représentants des partenaires comme l’Union européenne (Ue).
Jusqu’ici, Mbakaou et ses environs vivaient dans une précarité électrique caractérisée par une faible fourniture d’énergie électrique fournie par deux groupes électrogènes. Sensible à cette situation, Innovation Energis Development (IED), avec le concours de l’Aer a pensé un projet visant à y renforcer l’offre énergétique. L’Ue, IED Invest Cameroun, la Bgfi Bank ainsi que l’Aer se sont constitués en cartel pour réunir les fonds nécessaires à sa réalisation. Au total, 4,5 milliards de F ont été mobilisés.
Dans son discours de circonstance, Adolphe Ndjouke Thome a précisé que le projet consiste en la construction d’une petite centrale hydroélectrique à Mbakaou carrière d’une puissance de 1,4 MW généré par deux turbines de 740 KW chacun et de réseaux de distribution associés.
Selon IED Invest Cameroun, la petite centrale va permettre à Tibati et à Mbakaou de disposer d’une fourniture régulière en énergie et partant, de faire des économies de l’ordre de 300 millions de F par an, en ce qui concerne ses groupes électrogènes. Grâce à cet ouvrage, 300 nouveaux ménages dans les localités non desservies seront raccordées ainsi que 2500 nouveaux dans les localités de Tibati et Makaou.
L’énergie issue de l’infrastructure sera disponible d’ici septembre 2020. À partir de cette date, IED Invest Cameroun qui vendra l’énergie produite à Eneo, va en assurer l’exploitation pendant 20 ans.
A Eneo, l’on explique qu’«en plus d’améliorer la desserte et la qualité de service dans ces zones rurales , le projet va générer des réductions d'émission de gaz à effet de serre à hauteur 2893 tonnes de CO2 par an, du fait de l’arrêt partiel ou total des centrales thermiques de Tibati et de Mbakaou aujourd’hui principales sources d’alimentation de la zone ».
Otric N.
Au-delà de la crise sécuritaire dans laquelle le Cameroun est englué et la perte de sa jeunesse enrôlée par des terroristes de tout bord, les membres de cette association ont fait un autre constat : Les sportifs sur l’ensemble du triangle national ont de la peine à hisser le drapeau national, sur les plus hautes marches du podium des compétitions majeures, à l’instar des jeux olympiques, les jeux paralympiques et les Deaflympics …
Objectifs
Il est dès lors question, pour les membres de l’Association diaspora camerounaise Arts Martiaux et Sports de Combat, de vulgariser la pratique et les valeurs de ces autres sports, en plus d’apporter leur contribution au Vivre ensembles et à l’intégration national.
De manière plus précise, il est question de :
- regrouper les pratiquants des disciplines sportives sélectionnées pour des échanges d’expérience
- Former les jeunes pratiquants pour l‘atteinte des pics de performance
- Assurer le suivi et le conseil des internationaux camerounais
- Obtenir l’accompagnement et le soutien du ministre de tutelle pour la pérennisation de l’évènement.
Les différentes articulations
Espace de présentation et d’exhibition des matériels, tenues, accessoires d’entraînement, les manuels utilisés par chaque discipline sportive, le salon des arts martiaux est aussi le lieu dans lequel les fédérations et associations vont promouvoir et véhiculer les valeurs de leurs disciplines sportives respectives.
C’est le cadre indiqué pour les démonstrations, afin de permettre aux publics et autres invités d’appréhender la subtilité de ces disciplines sportives qui, selon l’imagerie populaire, ne sont réservées qu’à une frange de personnes. Cela pourrait susciter une adhésion fédérale. Ce qui en définitive augmenterait le nombre de licenciés.
Des cours en soins de premiers secours pourront y être dispensés de même que des conseils sur le bien être.
Une table ronde : Espace de partage, sur la prise en charge des sportifs en général mais, beaucoup plus de ceux qui ont atteint de hautes cimes. Celle – ci sera animée par des experts : médecin de sport – nutritionniste - entraîneur de haut niveau – kinésithérapeute - préparateur physique.
Parmi les thématiques évoquées, les risques et méfaits de l’utilisation des substances illicites et, la nécessité d’être suivi par un médecin sportif.
La nuit des arts martiaux et sport de combats : Le clou de cet évènement. Ceux qui auront fait le déplacement du palais polyvalent des sports, vont assister à un spectacle riche en sons et en couleurs. Les meilleurs athlètes sélectionnés au sein des disciplines retenues, vont démontrer l’utilisation des techniques de niveau supérieur.
Nicole Ricci Minyem
La tenue des élections législatives et municipales paraît de plus en plus incertaine. Car faut-il le rappeler, sur la toile a circulé récemment un document daté du 17 juin 2019 dans lequel Paul Biya le Chef de l’Etat parle de la prorogation du mandat des Députés. Ledit document avait pour destinataire Cavaye Yéguié Djibril le Président de l’Assemblée nationale. « J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir réunir le Bureau de l’Assemblée nationale, afin de consulter sur la prorogation du mandat des Députés pour une nouvelle période de deux (02) mois, à compter du 29 octobre 2019. A l’issue de cette consultation, je vous ferai tenir le projet de loi y relatif, en vue de son adoption durant la présente session parlementaire ordinaire », a-t-on pu lire dans ledit document.
Si la prorogation du mandat des Députés et des Maires venait à se confirmer, cela reviendrait à que les élections législatives et municipales seront renvoyées. Pour de nombreux analystes de la scène politique, cela serait dû à la crise dite anglophone présente dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Dans une interview qu’il accordée au quotidien Mutations, Ambroise Louison Essomba l’un de ces analystes politiques pense que cela montrerait que le Chef de l’Etat a tendu l’oreille aux doléances de ceux qui réclamaient le report desdites élections du fait de la situation qui prévaut dans les régions anglophones.
« La crise anglophone est la principale raison de ce report, parce que le contexte sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’impose pas la tenue d’une élection. C’est ce qui peut justifier que le Président de la République comprenne les doléances et les voix qui s’élevaient, pour demander le report de ces scrutins, du fait de l’insécurité dans ces zones. En l’état actuel, il est difficile d’organiser de bonnes élections législatives et municipales dans ces régions », explique l’enseignant en Droit public.
Liliane N.
La journée internationale des veuves a été introduite pour lutter contre la pauvreté et l’injustice auxquelles sont confrontées les veuves et leurs enfants dans de nombreux pays. Elle a été officiellement reconnue par les Nations Unies en 2010 et est observée annuellement le 23 juin. A l’occasion de celle qui qui s’est célébrée hier dimanche 23 juin, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et la Directrice exécutive d'ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, ont appelé à ne pas abandonner ces femmes qui rencontrent souvent de grandes difficultés économiques et sont laissées pour compte.
Dans de nombreux pays, les femmes après la perte de leur mari se retrouvent le plus souvent dans des situations très déplorables. A l’occasion de la commémoration de la Journée Internationale des Veuves, édition 2019, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et la Directrice exécutive d'ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, ont appelé à ne pas abandonner ces femmes qui rencontrent souvent de grandes difficultés économiques et sont abandonnées à elles même.
« En l’absence de protection sociale et juridique, les moyens dont disposent les veuves (revenus, économies de toute une vie) sont souvent trop faibles pour leur permettre d’échapper à la pauvreté. Même dans les pays où une pension de retraite décente est assurée, les femmes âgées sont beaucoup plus susceptibles que les hommes d’être pauvres », a déclaré M. Guterres dans un message. Selon lui, c’est pourquoi les services sociaux sont particulièrement importants pour les veuves qui vivent seules ou ont besoin de soins gériatriques.
Dans certains pays, les droits d’une femme sont liés uniquement à son mari. Quand celui-ci décède, elle peut se retrouver sans place dans la société. Il n’est pas rare que les femmes dans ces situations, soient obligées d’épouser un autre parent de leur mari décédé. Selon le chef de l’ONU, « il importe également de lutter contre la marginalisation, la maltraitance et la violence que subissent les veuves dans certaines sociétés, y compris les atteintes et le harcèlement sexuels ou le remariage forcé, notamment en s’attaquant aux normes qui servent à justifier la violence et les pratiques coutumières discriminatoires ».
Par ailleurs, la Directrice exécutive d'ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, a rappelé pour sa part que « lorsque la valeur d’une femme dépend de la présence d’un mari, le veuvage peut forcer les femmes à quitter complètement les structures familiales, les rendant particulièrement vulnérables à la pauvreté multidimensionnelle, à la solitude et à l’isolement ». « Bien qu’elles soient présentes en grand nombre dans toutes les sociétés, ces femmes n’en sont pas moins invisibles et ne bénéficient que d’un faible soutien face aux défis auxquels elles font face », a-t-elle ajouté.
Selon elle, il existe une série de mesures évidentes que les gouvernements peuvent adopter, notamment en orientant leurs efforts stratégiques vers la sécurité du revenu et la participation économique des personnes les plus vulnérables et les plus exposées à la pauvreté, telles que les veuves.
Danielle Ngono Efondo
En dépit de la présence du communiqué de presse de Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce, fixant la nouvelle grille tarifaire des produits de consommation, les commerçants de la ville de Douala continuent de fonctionner avec leurs propres prix. Disant ainsi être à la quête du gain qu’ils n’ont pas avec la grille tarifaire du Ministère du Commerce. Il est à préciser que les produits de première nécessité concernés dans ladite grille sont le riz et le poisson importé. Le cri des ménagères restent alors toujours perceptible. Car c’est parfois le panier à moitié vide qu’elle sont contraintes de rentrer chez elles.
Un tour fait dans les poissonneries de la ville de Douala, on note des hausses des prix sur les aliments suscités. Au lieudit Ndokoti, par exemple, dans une de ces poissonneries, le kilogramme du Maquereau 20+ se vend à 1100 Fcfa. Soit 100 Fcfa de plus rapport au prix fixé par le Ministère du Commerce. « Lorsqu’on achète le carton à 21 000 Fcfa pour vendre le kilogramme à 1000 Fcfa, comme indique le communiqué de presse, nous vendons à perte. En vendant le kilogramme à 1100 Fcfa, nous avons un bénéfice de 1000 Fcfa par carton écoulé », justifie un agent des lieux.
La situation est quasi pareille pour le riz. Le kilogramme est vendu soit à 500 Fcfa soit à 600 Fcfa dans de nombreuses échoppes de Douala. « Le sac de riz thaïlandais de 50 Kg coûte désormais 20 000 Fcfa. Pourtant, il était vendu à 16 000 Fcfa deux mois plus tôt. En achetant à ce prix, je ne peux pas vendre le kilogramme à moins de 500 Fcfa. Sinon je vais perdre. Pour vendre comme demande le Ministre, il faut que les prix baissent dans les points d’approvisionnement », affirme une commerçante.
Toutefois, il convient de noter que la nouvelle grille tarifaire qui a été arrêtée par le Ministère du Commerce est issue des concertations les opérateurs des filières riz et poisson importés. Et Luc Magloire Mbarga Atangana avait appelé ces derniers au respect de leur engagement.
Liliane N.
L'enceinte de Cathédrale Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus de Garoua s'est avérée étroite pour la circonstance. Quatre nouveaux prêtres ont été ordonnés par Mon seigneur Faustin Ambassa Ndjodo, Archevêque métropolitain Garoua. Il s'agit, des désormais Abbés Amos Wambi, Prosper Banghai, Maurice Ndjebegoto et Jean Toumba. Ceux-ci qui étaient jusque-là diacres, la consécration presbytérale permet aux élus du jour d'intégrer l'ordre des prêtres. "L'ordination donne plus que le pouvoir, elle transforme la personne. Pour cela, celui qui est consacré prêtre doit être conscient du changement après l'ordination", dit l'Archevêque avant de procéder au rituel d'ordination. Par la suite, il invite surtout les prêtres ordonnés à suivre des bons exemple.
Les familles, proches et connaissances des nouveaux bergers venus nombreux encourager et soutenir leurs fils n'ont pas dissiper leur joie. C'est le cas de Daniel Manredo qui a affirmé être un papa comblé venu vivre l'ordination de son fils Abbé Amos Wambi . Comme lui, plusieurs autres proches et connaissances des nouveaux bergers ont manifesté leur joie en cette occasion exceptionnelle. C'est l'exemple de Michaël Djafsia, un proche de l'Abbé Prosper Banghai.
La cérémonie d'ordination a connu la forte présence des prêtres, et autorités administratives aux rangs desquels l'Archevêque émérite de Garoua Antoine Talou, le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i.
Youyous, chants et louanges se sont succédés durant toute la messe d'ordination pour immortaliser les instants pleins de grâce.
Innocent D H
Le gouvernement rassure les consommateurs des pays clients de la Société nationale de raffinage (Sonara) sur la disponibilité des produits pétroliers et sur leur distribution. Gaston Eloundou Essomba, le Ministre de l’Eau et de l’Energie a récemment reçu Herbert Gotran Djono-Ahaba le Ministre en charge du Développement de l’Energie et des Ressources hydrauliques de la République centrafricaine (Rca) venu s’enquérir de la situation, après l’important incendie que la Sonara a connu le 31 mai 2019. Pour Gaston Eloundou Essomba il n’y a aucune inquiétude à se faire.
« Nous sommes venus échanger sur les dispositions pratiques à prendre pour des nouveaux dispositifs, en ce qui concerne l’importation des produits pétroliers et le ravitaillement de notre pays », a déclaré face à la presse et au terme de l’audience Herbert Gotran Djono-Ahaba le minstre centrafricain. Ce dernier après l'échange qui a tenu sur une durée de près de 45 minutes, en est sorti très décontracté et rassuré. « Le ravitaillement de la Rca sera effectué comme d’habitude. Donc, je pense qu’il y a un schéma en cours qui va être validé par le gouvernement camerounais », a-t-il ajouté.
Il convient de noter qu’après l’incendie survenu à la Sonara, l’inquiétude avait également les consommateurs locaux. Car une rumeur faisait état d’une possible pénurie notamment du gaz. Le Minee a dû rassurer l’opinion nationale à ce sujet. « Il n’y aura pas de pénurie », a-t-il écrit sur le site internet de son département ministériel. Il a par ailleurs annoncé l’arrivée des navires d’importations pour parer à toute rupture d’approvisionnement. Le ministre de l’Eau et de l’Energie a également déclaré que la Sonara disposait pour le moment d’assez de réserves pour continuer les livraisons de fuel.
Il faut rappeler qu’en parlant de l’incendie de la Sonara, notre confrère Le Messager rapportait que du fait de ce sinistre, que 500 milliards de FCFA sont partis en fumée. « En 5 années, le trésor public camerounais, accompagné par des banques, Afriland First Bank notamment, ont injecté plus de 500 milliards de FCFA, le prix d’une raffinerie de pétrole "Clés en mains’’, pour financer ce processus de reprofilage. Et il était question qu’avant la fin de cette année 2019, les premiers barils de pétrole brut lourd camerounais soient raffinés à Limbé », écrit le journal.
Liliane N.
Des milliers de jeunes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, n'ont pas mis les pieds dans une salle de classe depuis trois ans en raison de l'interdiction de l'éducation par des groupes armés du mouvement sécessionniste, a constaté le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF).
Lors d’un point de presse donné à Genève en début de week- end, le porte-parole de l’UNICEF, Toby Fricker a révélé qu’« au moins 74 écoles ont été détruites, tandis que les élèves, les enseignants et le personnel scolaire ont été exposés à la violence, aux enlèvements et à l'intimidation par des groupes armés dans les deux régions en crise… ».
Il poursuit dans la même logique : « Depuis 2018, plus de 300 élèves et enseignants ont été enlevés. Après des expériences traumatisantes, ils ont tous été relâchés par la suite. 80 % d’écoles ont été fermées, touchant plus de 600 000 enfants, à travers le Nord-Ouest et le Sud-Ouest…».
« Le ciblage de l'éducation met en danger l'avenir de toute une génération d'enfants », a déploré le porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance.
« Lorsque les enfants ne vont pas à l'école, ils courent un plus grand risque d'être recrutés par des groupes armés et sont plus susceptibles d'être exposés au mariage d'enfants, aux grossesses précoces et au traumatisme et à la détresse émotionnelle de longue durée que ces expériences entraînent », a-t-il souligné.
L’agence de l'Organisation des Nations unies consacrée à l'amélioration et à la promotion de la condition des enfants plaide pour que les écoles et les salles de classe puissent offrir aux enfants des espaces sûrs pour apprendre, pour être avec leurs amis et pour retrouver un sentiment de normalité dans leur vie quotidien : « Face à cette situation de crise, l'UNICEF appelle toutes les parties au conflit à protéger tous les enfants et leur famille et permettre l'accès humanitaire à toutes les personnes dans le besoin, conformément au droit international humanitaire. Le Fonds exhorte aussi à protéger et rouvrir les écoles et assurer des espaces d'apprentissage sûrs pour les enfants sans condition », a déclaré Toby Fricker
L’organisation annonce qu’elle a besoin de 20 millions de dollars pour répondre efficacement à l'urgence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest cette année.
Nicole Ricci Minyem
Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) ont raté leur entrée dans la compétition ce samedi 22 juin 2019, lors du dernier match de la première journée du groupe A. Les Congolais se sont inclinés sur un score de 2-0 face à leur voisin Ougandais au stade international du Caire en Egypte. Une première surprise de cette 32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total qu’abrite l’Egypte depuis le 21 juin dernier.
L’Ougandais Patrick Kaddu a ouvert le score à la 14e min et Emmanuel Okwi a doublé la mise sur un coup de pied arrêté (2-0) dès le début de la deuxième période du match. Les hommes de Florent Ibenge sont restés impuissants jusqu’à la fin du duel, laissant ainsi les protégés de Sébastien Desarbre, filer avec leurs trois premiers points du tournoi. « C’est le plus mauvais match depuis que j’ai pris l'équipe nationale. On a montré une piètre image de nous. Cela fait mal », a décrié le sélectionneur congolais au terme du duel.
Cette victoire permet à l’Ouganda de s’offrir la première place du Groupe A avec trois points, devant le pays hôte, qui en compte autant. Les Egyptiens de Mohamed Salah, ont difficilement battu vendredi dernier, lors du match d’ouverture, la sélection Zimbabwéenne qui est à sa quatrième participation. Le match dirigé de main de maitre par l’arbitre international Camerounais, Alioum Sidi, s’est soldé sur un score étriqué d’un but à zéro. Les Egyptiens affronteront les Ougandais le 30 juin prochain lors de la deuxième journée du Groupe A, tandis que les Congolais seront aux prises avec les Zimbabwéens. Ce duel sera décisif pour ces deux dernières équipes, qui ont perdu leurs premiers matchs.
Les Camerounais entreront en compétition le 25 juin prochain au stade Ismailia contre la Guinée Bissau. Arrivés en Egypte dans la nuit du 21 juin dernier, les Lions Indomptables, champions en titre, ont effectué leurs premiers entraînements ce samedi. Un happy end pour Éric Maxim Choupo-Moting et ses coéquipiers qui ont initié un mouvement d’humeur qui a retardé le voyage de 24 heures. Les Lions revendiquaient une augmentation de leurs primes de participation.
Marie MGUE
LeJeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures (Minrex) est ferme. Les relations entre le Cameroun et ses partenaires européens sont au beau fixe. D’ailleurs le Ministre fait remarquer que dans la classification des pays partenaires de notre pays, certains venant d’Europe se retrouvent dans la catégorie des partenaires traditionnels du Cameroun. Il souligne que l’Europe est même le plus vieux partenaire politique, économique, technique et culturel du pays de Paul Biya.
« Le Cameroun sous l’impulsion du Président Paul Biya, a entrepris depuis quelques années, la dynamisation et le renforcement de sa coopération avec l’Europe à travers les missions de prospection, l’organisation des Journées économiques et la participation à de nombreux évènements sur le sol camerounais et européen. Toutes ces actions et bien d’autres, ont pour objectif de promouvoir l’image de marque de notre pays, assurer son rayonnement et attirer des investissements directs étrangers. Aussi, convient-il de relever que cette coopération est dense, riche et fructueuse », déclare le Minrex dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.
Pour ce qui est des investissements que le Cameroun a bénéficié de sa coopération avec ses partenaires européens, Le Ministre Lejeune Mbella Mbella cite entre autres la promotion de l’emploi et de l’insertion professionnelle, la construction des barrages électriques, le renforcement de l’offre en habitat social, les différentes bourses d’étude et de formation offertes aux étudiants et aux fonctionnaires civils et militaires camerounais.
« Dans la marche vers le processus de la décentralisation, le Cameroun obtient chaque année les soutiens multiformes de ses partenaires européens. Plusieurs accords-cadres de coopération sont signés entre les Mairies, les Ports et les Universités camerounaises et européennes. Le ballet diplomatique des Hautes autorités européennes au Cameroun en confirme les faits, ainsi que les multiples invitations adressées aux Autorités camerounaises. La plus récente est celle du Président russe au Chef de l’Etat S.E Paul Biya à prendre part au Sommet économique Russie-Afrique qui se tiendra à Sotchi du 22 au 24 octobre 2019 », ajoute le membre du gouvernement.
Liliane N.
Le Cameroun a fait ses adieux ce dimanche 23 juin 2019 à la 12e édition de la Coupe du Monde de football féminin qui se déroule en la France. Les Lionnes Indomptables de football ont été éliminées sur un score de 3-0 par les Anglaises au Stade du Hainaut, Valenciennes. Même si on peut regretter un arbitrage un peu sévère contre les Camerounaises, elles ont été moins ambitieuses dans ce duel avec un jeu moins offensif à la première période. C’est à la deuxième mi-temps, que les Pouliches d’Alain Djeumfa, déjà menées au score (2-0) ont essayé des incursions dans la surface de réparation des Lionnes, sans toutefois faire la différence. L’unique but camerounais, inscrit par Njoya Ajara sur un centre d’Awona, est refusé par le VAR. C’est finalement la sélection anglaise qui a réussi son troisième coup, grâce à Alex Greenwood.
Pour le sélectionneur camerounais, Alain Djeumfa, l’Angleterre a montré ce qu’il manque aux Lionnes Indomptables pour atteindre ce niveau dans les prochaines années. « Les Camerounaises n'ont pas démérité tout au long de ce tournoi, mais elles ont manqué de ce petit plus que les grandes équipes possèdent. Rendez-vous dans quatre ans, plus fortes sûrement. Les équipes qui se retrouvent en quart de finale sont celles qui sont les plus rigoureuses », relève le sélectionneur camerounais.
Les protégées de Neville qui restent sur 5 victoires consécutives en cette Coupe du Monde, affronteront la Norvège au quart de finale. C'est la première fois de son histoire que l'équipe anglaise inscrit trois buts dans un match de Coupe du Monde Féminine à élimination directe.
Les Lionnes qui visaient au moins les quarts de finale, n’ont pas pu faire mieux que lors de la dernière édition. Le Cameroun, dernier représentant de l’Afrique avait été éliminé de la compétition aux à la même étape en 2015 au Canada, par la Chine. Le Nigeria, champion d’Afrique en titre, aussi qualifié pour les 8e de finale, a été évincé par l’Allemagne samedi dernier. L’Afrique du Sud, le troisième pays africain, a vu son parcours s’achever à la phase de groupes. C’est désormais sans aucune sélection africaine, que la 12e édition de la Coupe du monde Féminine va se poursuivre. Le successeur des Etats- Unis sera connu le 07 juillet prochain.
Marie MGUE
Koulogon : 39 personnes tuées le 1er janvier – Ogossagou : 160 morts le 23 mars – Sobane Da : 35 tués le 9 Juin - Gangafani et Yoro : 41 morts le 17 juin… La liste des villages martyrs du Centre ne cesse de s’allonger, malgré les renforts envoyés par l’armée.
Plus de 2 800 personnes fuyant les violences dans leurs villages ont trouvé refuge dans la ville de Bandiagara, où elles ont reçu des marmites, jerricans, couvertures, nattes, moustiquaires… avec l’aide de la Croix-Rouge locale, a indiqué le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Le Chef de l’État, Ibrahim Boubacar Keïta, qui a récusé toute notion de conflit, a nommé un représentant du président de la République pour le Centre. Un de ses proches, l’ancien président du Mali par intérim Dioncounda Traoré.
Vendredi, un élu local, Moussa Dembélé, a été enlevé par des hommes armés sur le marché d’Ouenkoro, localité frontalière du Burkina Faso, a déclaré le maire de la localité, Harouna Sankaré : « Mon 3ème adjoint a été enlevé. Ils sont arrivés sur deux motos, au nombre de cinq. Ils l’ont pris et ont attaché ses bras et bandé ses yeux et sont partis vers une commune de l’autre côté de la frontière, Barani », a t – il expliqué.
Trop de sang
Après la prière du vendredi, des milliers de manifestants se sont rassemblés dans le centre de Bamako à l’appel du Collectif des associations de jeunes de la région de Mopti, pour réclamer la fin de ce cycle de violences que les renforts envoyés par l’armée ne sont jusqu’ici pas parvenus à endiguer : « Désarmez les milices », « Halte à l’amalgame », « La France complice », « Disons non à la haine », « Sécurisez les civils », « Une vie est une vie », « Mopti a assez souffert », « Peuls et Dogons sont victimes »… Les nombreuses pancartes brandies s’adressaient aussi bien au gouvernement, à la communauté internationale (France, ONU, pays voisins) qui le soutient, aux jihadistes et autres groupes armés qu’à ceux qui incitent les communautés à se dresser les unes contre les autres.
Le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, achevait vendredi une visite au Mali en compagnie du numéro 2 de la diplomatie de l’Union européenne, Pedro Serrano. Les deux diplomates se sont notamment rendus à Mopti et ont rencontré les autorités du pays, ainsi que des groupes de la société civile.
« La situation a atteint ce qu’on pourrait appeler une cote d’alerte avec ces horribles massacres des dernières semaines, des derniers jours. Nous sommes prêts à augmenter nos efforts pour soutenir les efforts maliens » a déclaré à Mopti Jean-Pierre Lacroix, cité dans un communiqué.
Le Conseil de sécurité de l’ONU doit examiner le 27 juin le renouvellement du mandat de la mission de l’ONU au Mali (Minusma).
Nicole Ricci Minyem