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De véritables journaleux. Des experts en inventions d’articles de presse. Des adeptes de la manducation des figures de la république.

 

Il est évident que depuis quelques mois maintenant, le ministre secrétaire général à la présidence de la république fait l’objet de nombreuses attaques de la part d’un certain nombre de titres publiés au Cameroun. Un acharnement qui se traduit par ces titres très souvent pompeux visant directement ou indirectement le SGPR. Ces journalistes d’un autre genre ont réussi à créer et alimenter au sein de l’opinion publique une série de faits imaginaires au sujet du ministre Ferdinand NGOH NGOH.

 

Au début et à la fin de la chaîne de leurs actions une seule ambition, combler les attentes de la panse. Ne soyez donc pas surpris que sur deux parutions successives, vous lisiez deux titres contradictoires au sujet de la seule personne du SGPR, sans qu’il y ait eu de droit de réponse exercée ou toute autre action en provenance du plus proche collaborateur du Chef de l’Etat. En effet, ceux–ci sont très souvent à la solde de certains administrateurs et hommes politiques qui ont délibérément décidé de se constituer adversaire du ministre NGOH NGOH. Alors, il arrive très souvent que ces bailleurs de la diffamation n’honorent pas leurs engagements financiers. Pour les desservir et exciter l’attention qui met en mouvement « le geste qui sauve », ces journalistes de la dernière heure acceptent de sacrifier le soupçon de crédibilité qu’on pourrait accorder à leurs « feuilles de choux ».

 

Comme son patron, fidèle à la logique du Chef de l’Etat, le ministre secrétaire général à la présidence de la république reste imperturbable. Plusieurs fois, ces journalistes sont venus toquer à sa porte pour répandre le venin de la calomnie. Chaque fois, ils ont du faire face au désintérêt du SGPR. Dans sa démarche cognitive, le ministre NGOH NGOH a toujours eu du mépris pour tout ce qui va dans le sens de la destruction de l’image et de la notoriété d’autrui. Car le fervent catholique qu’il est tient en estime la maxime biblique « fait à autrui ce que tu aimerais qu’on te fasse en retour ».

 

Lire aussi : Un journaliste dénonce l’acharnement contre le Secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh 

 

Des prétendus « Directeurs de Publication ». Détenteurs de journaux dont la parution se fait au gré des missions de diffamations. Ils n’ont pour unique objectif, perturber le SGPR, en espérant collecter assez de bons de carburants ou quelques autres subsides. Ces derniers sont désormais démasqués et dans les jours à venir la justice pourrait se saisir de ces maîtres chanteurs.

 

Stéphane NZESSEU

 

L’économiste camerounais estime qu’en l’état actuel des choses, le Chef de l’Etat est le seul capable de conserver la stabilité au Cameroun.

 

« A Ceux  qui croient profiter de la déstabilisation de l‘Etat

 

Certains croient qu’en déstabilisant l’Etat, ils peuvent tirer leur épingle du jeu et s’emparer du pouvoir qui est devenu pour eux une obsession. Que ce soit ceux qui le font ouvertement à travers une opposition insurrectionnelle, ou ceux qui le font sournoisement en espérant capturer secrètement le pouvoir autour de Biya, ils doivent comprendre une chose : le chaos n’est pas contrôlable.

 

Entre les plans qu’on fait dans sa tête et les événements tels qu‘ils se déroulent, il y a souvent un abîme et les expectatives se résolvent souvent en cauchemar. S’il arrive quelquefois que des pyromanes réussissent leur projet, la règle générale est qu’ils y succombent. Par la prison, la mort violente ou l’exil.

 

Certains naïvement, espèrent qu’en déstabilisant l’Etat, ils vont créer un système qui va leur ménager les avantages qu’ils avaient avant, auxquels s‘ajouteront les avantages qu’ils auront acquis. Or, la déstabilisation de l’Etat débouche toujours sur un nouvel équilibre qui remodèle le paysage institutionnel, avec des nouvelles règles qui peuvent présenter un avantage par ici ou un inconvénient par là. Mais il n’est pas toujours possible d’anticiper sur ce qui va arriver, et ce d’autant plus que cette relaxation du système vers un nouvel équilibre se réalise après d’interminables et sanglantes guerres civiles.

 

La situation peut se compliquer quand une Nation est aussi hétérogène et clivée comme l’est le Cameroun, et prendre un caractère explosif lorsqu’un régime aura mis trop de temps et aura accumulé trop rigidités structurelles.

 

De ce point de vue, le cas du Cameroun est très inquiétant. Le régime de Biya qui relaie celui d’Ahidjo a mis trop de temps et a accumulé trop de contraintes, pour n’avoir jamais su ou voulu s’ajuster avec le temps. Son modèle d’un Cameroun unitaire, où le Gouvernement a décrété une unité nationale administrative qu’il a plaquée sur des populations, sans tenir compte des comportements réels, a débouché sur des tensions intercommunautaires qui prennent une tournure de plus en plus ouverte.

 

En réalité, c’est l’Etat lui-même qui, à travers ses emplois publics, ses positions de pouvoir, ses infrastructures et ses rentes est devenu un lieu de compétition intercommunautaire violente et croissante qui, loin de favoriser l’unité nationale, exaspère plutôt les clivages et les haines.

 

Sur le plan économique, le système productif a été étouffé par une bureaucratie tentaculaire, incontrôlable et corrompue qui parasite la Nation et la ponctionne à mort. Nonobstant les programmes économiques, le système productif est totalement paralysé, écrasé par une bureaucratie soviétomorphe.

 

Pourtant, ce Biya reste le dernier pilier de ce système tiraillé par de puissantes forces centripètes que lui seul, en l’état actuel des choses, peut contrôler. S’il partait brusquement sans avoir mis de l’ordre dans ce système que lui et son prédécesseur ont bâti pendant 60 ans, il sera très difficile de le maintenir dans un état de stabilité.

 

Il lui revient donc d’apporter les réformes requises pour réduire les graves tensions accumulées par le système, en entreprenant des réformes fondamentales, la plus importantes étant la forme de l’Etat.

 

L’unité nationale, telle que lui et son mentir Ahidjo l’avaient envisagée, sous la forme d’une Nation qui devait supplanter les Communautés primaires était clairement une erreur. On peut les comprendre, eu égard à l’enthousiasme des après-Indépendances et ce désir d’empêcher les irrédentismes tribaux, mais il est clair que les lois de l’Anthropologie condamnait ce projet.

 

On le voit aujourd’hui, les Communautés lèvent leur vilaine tête, pas pour rire, mais pour arracher leur autonomie, y compris par la force. Les Anglophones ont commencé et personne ne peut savoir ce que demain sera fait.

 

A la vérité, personne ne veut plus de cette unité nationale qui s’incarne désormais en une élite ratatinée au sommet de l’Etat, une élite parasitaire et impotente qui prétend développer le Cameroun à la place des Camerounais.

 

Ce qu’il faut maintenant, ce n’est pas de demander à Biya de quitter le pouvoir, mais c‘est de le pousser par la prière, le raisonnement, la pression à fédéraliser le pays.

 

Car ceux qui pensent qu’à son départ, ils viendront entrer au Palais d’Etoudi en récupérant comme par magie son autorité et son empreinte n’ont pas conscience de leur folie ! C’est une pure diversion dont la seule conséquence sera la déstabilisation de l’Etat.

 

Et un Etat déstabilisé signifie tout simplement la fin de la logique unitaire et de son principe du « Camerounais chez lui partout sur le territoire » se terminera brutalement. Car précisément, cette logique ne survit que parce l’Etat est là, fort et debout.

 

Ce ne sont pas nécessairement ceux qui soutiennent Biya aujourd’hui qui vont le regretter. Bien au contraire, tout indique que ce sont ceux qui le contestent violemment aujourd’hui qui le pleureront de toutes leurs larmes !

 

Que tout le monde se méfie de l’avenir !

 

Il n’est pas prudent de prendre des hypothèques sur l’avenir !

 

Dieudonné Essomba »

 

Malgré les démarches allant dans le sens de l’apaisement mis en œuvre par les dirigeants iraniens, le président américain a évoqué, hier mercredi, l’éventualité d’une guerre contre la république islamique d’Iran.

 

Le président Donald Trump a évoqué l’éventualité d'une guerre contre l'Iran. Une guerre qui selon Trump  « ne durerait pas très longtemps », tout en assurant ne pas espérer un tel conflit, alors que la tension va crescendo entre la République islamique et les États-Unis sur la situation dans le Golfe, « J'espère que non, mais nous sommes dans une position très forte si quelque chose devait arriver », a déclaré le président américain dans une interview accordée au magazine Fox Business Network, en réponse à une question sur le risque de guerre avec Téhéran. « Je ne parle pas d'envoyer des troupes sur le terrain. Je dis juste que si quelque chose arrivait, ça ne durerait pas très longtemps. »

 

Prenant le contre-pied des propos tenus par son homologue Hassan Rohani, ces déclarations sonnent comme un nouvel avertissement à l'Iran. Un peu plus tard, il a estimé que les dirigeants iraniens seraient « stupides » et « égoïstes » de ne pas chercher un accord pour se délester des sanctions américaines. « L'Iran peut faire ce qu'il veut, cela m'est égal, j'ai tout le temps qu'il faut. Mais leur pays est en détresse économique. Leurs dirigeants devraient prendre soin de la population », a précisé Donald Trump. En fait, quelques heures avant la sortie de Trump, plus tôt dans la journée, le président iranien a assuré par téléphone son homologue français Emmanuel Macron, que son pays « n'a aucun intérêt à faire croître les tensions dans la région et ne cherche la guerre avec aucun pays, États-Unis compris ».

 

Hassan Rohani a évoqué en Conseil des ministres l'accord sur le nucléaire iranien, conclu avec six grandes puissances en 2015 à Vienne et menacé depuis que les États-Unis en sont sortis unilatéralement en mai 2018. « Je le dis aux Américains : vous avez choisi le mauvais chemin. Je le dis aux Européens : vous faites fausse route avec votre inaction », a-t-il déclaré, « et je leurs dis [à tous] de revenir à leur serment et à leurs engagements ». Les membres européens du Conseil de sécurité de l'ONU ont publié mercredi une déclaration commune critiquant le comportement des États-Unis, mais aussi de l'Iran concernant l'accord de 2015.

 

Dans une note publiée mardi, l'amiral Ali Shamkhani, secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale, fait savoir que Téhéran mettra en œuvre la deuxième phase de son « plan de réduction » de ses engagements en matière nucléaire à partir du 7 juillet. En d'autres termes, l'Iran recommencerait à enrichir de l'uranium à un degré prohibé par l'accord de Vienne (la limite est fixée à 3,67%) et relancerait son projet de construction d'un réacteur à eau lourde à Arak (centre ouest), mis en sommeil.

 

Par cet accord, l'Iran s'est engagé à ne jamais chercher à se doter de l'arme atomique et à limiter fortement son programme nucléaire en échange d'une levée de sanctions internationales asphyxiant son économie. Téhéran a également donné aux autres États du pacte (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni, Russie) jusqu'au 7 juillet pour l'aider à contourner les sanctions américaines, faute de quoi l'Iran passerait à la deuxième phase de son « plan de réduction » de ses engagements. La République islamique a déjà indiqué que ses réserves d'uranium (faiblement) enrichi devraient dépasser la limite des 300 kg ce jeudi. Cela risque d'amener l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à constater, pour la première fois depuis l'entrée en vigueur de l'accord, un manquement de l'Iran à ses engagements. Pour Paris, une telle « violation iranienne serait une grave erreur ».

 

Stéphane NZESSEU

 

Le constat a été fait à l'issue de la réunion du Comité de coordination et de maintien de l'ordre au terme du 2ème trimestre couplé au Comité de coordination administrative au terme du premier semestre. Les assises régionales présidées par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i viennent de se tenir à Guider dans le département du Mayo-Louti.

 

La région du Nord est l'une des preuves palpables des bénéficiaires de la politique des grandes opportunités du Président de la République Son Excellence Paul Biya qui se poursuit avec sérénité et dans la prospérité. Les efforts conjugués par les autorités administratives, les forces de défense et de sécurité dans une parfaite harmonie avec les populations, ont permis aussi de juguler le phénomène d'enlèvement avec demande de rançons, l'insécurité transfrontalière, mais également de contrecarrer la consommation et la vente illicites de drogues.

 

De belles prouesses qui ne doivent aucunement faire dormir les autorités de la région du Nord qui entendent mettre les bouchées doubles. Jean Abate Edi'i,  le gouverneur de la région du Nord a saisi l'occasion pour indiquer que, la région vit un calme relatif, des efforts sont faits par les forces de sécurité et de défense, les comités de vigilance et d'autres partenaires que sont les autorités traditionnelles et autres leaders religieux. 

 

Lire aussi : Hôpitaux publics : Dr Malachie Manaouda « Nous sommes en mesure de donner des soins de qualité » 

 

Ces assises régionales du Comité de coordination de maintien de l'ordre couplées au Comité de coordination administrative étaient aussi un moment opportun d'inviter les responsables régionaux, les ordonnateurs de crédits sur la nécessité de promouvoir la bonne exécution du budget d'investissement public (Bip) afin de restaurer la rigueur et la discipline dans les dépenses publiques, et qui constituent des principes fondamentaux des finances publiques du Cameroun.

 

Innocent D H

 

Ils sont au moins 16 malgaches qui ont perdu la vie et de nombreux autres blessés au cours de cette bousculade survenue pendant le concert donné à la faveur de la fête nationale de Madagascar.

 

La grande île est en deuil. Au moins seize personnes sont mortes et des dizaines d'autres ont été blessées mercredi dans la capitale Antananarivo, au cours d'une bousculade survenue lors d'un concert donné à l'occasion de la fête nationale au stade de Mahamasina. Juste après ce drame, le directeur de l’hôpital HJRA dans la capitale malgache disait avoir reçu 15 morts et 80 blessés. Les corps de seize personnes décédées, dont ceux de trois enfants, ont été entreposés en soirée à la morgue de l’hôpital HJRA dans la capitale malgache, Antananarivo.

 

D’après les premiers témoignages recueillis par les médias locaux, l’accident se serait produit en fin d’après-midi devant le stade de Mahamasina, où plusieurs milliers de personnes se pressaient pour assister à un concert à la suite du traditionnel défilé militaire organisé à l’occasion de la Fête nationale. À la fin de la parade militaire, les forces de l’ordre ont ouvert les portes pour permettre aux spectateurs de quitter l’enceinte, provoquant un mouvement de la foule qui était massée à l’extérieur, ont-ils indiqué. Les forces de l’ordre ont alors immédiatement fermé les grilles et bloqué la foule, causant un empilement qui sera mortel pour plusieurs citoyens.

 

« Quand les organisateurs ont ouvert le portail, nous étions au premier rang, dans la file d’attente, bien placés sur le trottoir », a raconté l’un d’eux, Jean Claude Etienne Rakotoarimanana, 29 ans, qui souffre de contusions. « Mais soudain, des gens ont couru pour entrer avant nous. Ils nous ont bousculés, certains nous ont même donné des coups de poing, d’autre nous tiraient », a-t-il ajouté, « c’est tout ce dont je me souviens avant de m’évanouir ».

 

Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue rwandais Paul Kagame, le président malgache Andry Rajoelina a présenté ses condoléances aux familles des victimes. « Je m’incline respectueusement devant les familles qui ont perdu des proches à cause des spectateurs en surnombre (…) Il y a trop de gens qui n’ont pas pu entrer dans le stade, ce qui a entraîné des bousculades. Ainsi, des petits enfants ont été piétinés et sont décédés », a reconnu le chef de l’État, promettant que l’État prendrait en charge l’hospitalisation des blessés.

 

Andry Rajoelina s’est ensuite rendu à l’hôpital au chevet des blessés. « Notre pays traverse un jour sombre à cause des incidents d’aujourd’hui », a-t-il déclaré devant les familles des victimes.

 

Stéphane NZESSEU

 

Selon le dernier Rapport mondial sur les drogues publié mercredi 26 juin, par l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), quelque 35 millions de personnes dans le monde souffrent de troubles liés à la consommation de drogues et ont besoin d'un traitement.

 

« Les conclusions du Rapport mondial sur les drogues de cette année complètent et complexifient davantage le tableau mondial des problèmes liés à la drogue, soulignant la nécessité d'une coopération internationale plus large pour promouvoir des réponses équilibrées et intégrées à l'offre et à la demande en matière de santé et de justice pénale », a déclaré Yury Fedotov, Directeur exécutif de l'ONUDC.

 

Le rapport estime à 53 millions le nombre d'usagers d'opioïdes, soit 56 % de plus que les estimations précédentes. Les opioïdes sont responsables des deux tiers des 585.000 décès dus à l'usage de drogue en 2017. Au niveau mondial, 11 millions de personnes se sont injectées des drogues en 2017, dont 1,4 million vivent avec le VIH et 5,6 millions avec l'hépatite C.

 

Les estimations plus élevées pour 2017 sont le résultat d'une meilleure connaissance de l'ampleur de la consommation de drogues grâce aux nouvelles enquêtes menées en Inde et au Nigéria, deux des dix pays les plus peuplés du monde. Souligne le site officiel de l’ONU. L’ONUDC estime qu’en 2017, environ 271 millions de personnes, soit 5,5 % de la population mondiale âgée de 15 à 64 ans, ont consommé des drogues au cours de l'année précédente. Bien que cette estimation soit semblable à celle de 2016, une perspective à plus long terme révèle que le nombre de personnes qui utilisent des drogues est maintenant 30% plus élevé qu'il ne l'était en 2009.

 

Bien que cette augmentation soit due en partie à une croissance de 10% de la population mondiale âgée de 15 à 64 ans, les données montrent maintenant une prévalence plus élevée de l'usage d'opioïdes en Afrique, en Asie, en Europe et en Amérique du Nord et de l'usage du cannabis en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Asie qu'en 2009. Selon les estimations, la fabrication illicite mondiale de cocaïne a atteint un niveau record de 1.976 tonnes en 2017, soit 25% de plus que l'année précédente. Dans le même temps, la quantité mondiale de cocaïne saisie en 2017 a augmenté de 13% pour atteindre 1.275 tonnes, soit la quantité la plus importante jamais enregistrée.

 

Parlant de la prévention et du traitement des personnes souffrant de troubles liés à l'usage de drogues, l’ONUDC révèle que, La prévention et le traitement continuent d'être insuffisants dans de nombreuses régions du monde, avec seulement une personne sur sept souffrant de troubles liés à l'usage de drogues qui reçoit un traitement chaque année.

 

Le rapport montre que les interventions thérapeutiques efficaces fondées sur des preuves scientifiques et conformes aux obligations internationales en matière de droits de l'homme ne sont pas aussi disponibles ou accessibles qu'elles devraient l'être, et que les gouvernements nationaux et la communauté internationale doivent intensifier leurs interventions afin de combler cette lacune.

 

Danielle Ngono Efondo

 

C’est le point de vue de l’économise camerounais Dieudonné Essomba, économiste camerounais. Il décrit pourquoi...

 

Manifestement, il y en a qui croient qu’en déstabilisant l’Etat, ils peuvent tirer leur épingle du jeu et s’emparer du pouvoir qui est devenu pour eux une obsession. Que ce soit ceux qui le font ouvertement à travers une opposition insurrectionnelle, ou ceux qui le font sournoisement en espérant capturer secrètement le pouvoir autour de Biya, ils doivent comprendre une chose : le chaos n’est pas contrôlable.

 

Certains naïvement, espèrent qu’en déstabilisant l’Etat, ils vont créer un système qui va leur ménager les avantages qu’ils avaient avant, auxquels s‘ajouteront les avantages qu’ils auront acquis. Or, la déstabilisation de l’Etat débouche toujours sur un nouvel équilibre qui remodèle le paysage institutionnel, avec des nouvelles règles qui peuvent présenter un avantage par ici ou un inconvénient par là. Mais il n’est pas toujours possible d’anticiper sur ce qui va arriver, et ce d’autant plus que cette relaxation du système vers un nouvel équilibre se réalise après d’interminables et sanglantes guerres civiles.

 

Pour Dieudonné Essomba, « La situation peut se compliquer quand une Nation est aussi hétérogène et clivée comme l’est le Cameroun, et prendre un caractère explosif lorsqu’un régime aura mis trop de temps et aura accumulé trop rigidités structurelles. De ce point de vue, le cas du Cameroun est très inquiétant. Le régime de Biya qui relaie celui d’Ahidjo a mis trop de temps et a accumulé trop de contraintes, pour n’avoir jamais su ou voulu s’ajuster avec le temps. Son modèle d’un Cameroun unitaire, où le Gouvernement a décrété une unité nationale administrative qu’il a plaquée sur des populations, sans tenir compte des comportements réels, a débouché sur des tensions inter communautaires qui prennent une tournure de plus en plus ouverte ».

 

Le départ de Paul Biya ne résoudra aucun problème, au contraire.

En s’adressant aux militants de la brigade anti sardinards (BAS) et à tous ceux qui veulent à tous les prix faire partir Paul BIYA, l’économiste invite au bon sens.

 

Lire aussi : Crise sociopolitique : Intégralité du point de vue de Dieudonné Essomba sur la déstabilisation de l'Etat 

 

« Ce qu’il faut maintenant, ce n’est pas de demander à Biya de quitter le pouvoir, mais c‘est de le pousser par la prière, le raisonnement, la pression à fédéraliser le pays.

Car ceux qui pensent qu’à son départ, ils viendront entrer au Palais d’Etoudi en récupérant comme par magie son autorité et son empreinte n’ont pas conscience de leur folie ! C’est une pure diversion dont la seule conséquence sera la déstabilisation de l’Etat.

Et un Etat déstabilisé signifie tout simplement la fin de la logique unitaire et de son principe du « Camerounais chez lui partout sur le territoire » se terminera brutalement. Car précisément, cette logique ne survit que parce l’Etat est là, fort et debout.

Ce ne sont pas nécessairement ceux qui soutiennent Biya aujourd’hui qui vont le regretter. Bien au contraire, tout indique que ce sont ceux qui le contestent violemment aujourd’hui qui le pleureront de toutes leurs larmes ! »

 

A bon entendeur, ... !

 

Stéphane NZESSEU

 

Hier mercredi 26 juin, La Fédération égyptienne de football (EFA) a annoncé l'exclusion de son joueur Amr Warda de son équipe nationale pour la Coupe d’Afrique des nations 2019. L’attaquant est accusé de harcèlement sexuel. Le pays hôte de la CAN, poursuivra la compétition avec 22 joueurs au lieu de 23.

 

La Coupe d'Afrique des Nations 2019, d'Amr Warda (25 ans) est terminée. Sur Twitter, la Fédération égyptienne de football (EFA) a annoncé mercredi 26 juin, que l'ailier égyptien avait été exclu pour « comportement immoral », à quelques heures de la rencontre Égypte - RD Congo. Entré en jeu face au Zimbabwe (1-0) vendredi lors du match d'ouverture, le joueur du PAOK Salonique, prêté à l'Atromitos Athènes cette saison, est accusée de harcèlement sur les réseaux sociaux selon les médias locaux.

 

En effet, l’international égyptien est accusé de harcèlement sexuel par plusieurs jeunes femmes qui ont diffusé des extraits de leurs échanges et conversations, captures d’écran à l’appui. Elles affirment que le jeune égyptien, évoluant dans le championnat grec au sein du club du PAOK Salonique, leur envoyait des photos de lui dans le plus simple appareil insistant pour qu’elles en fassent de même.

 

« Le président de la Fédération égyptienne de football, Hani Abu Reda, a décidé d’exclure Amr Warda de l’équipe après avoir consulté les staffs technique et administratif, dans le but de maintenir l’état de discipline, d’engagement et de concentration », a déclaré ce mercredi 26 juin, la fédération égyptienne sur son compte Twitter.

 

D’après le site internet huffpostmagreb.com, ce n’est pas la première fois qu’Amr Warda est accusé de harcèlement. En août 2017, Warda avait déjà vu son prêt dans le club portugais de Feirense rompu, quelques jours seulement après son arrivée, car il avait été accusé de harcèlement à l’encontre des épouses de deux de ses coéquipiers.

 

La CAN 2019 a lancé son coup d’envoi depuis quelques jours et déjà, des scandales et exclusions voient le jour. Après Ndikumana Yamini Selemani, exclu par le Burundi pour indiscipline, l'Égyptien est le deuxième joueur à quitter la CAN pour raisons disciplinaires.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Le ministre du travail et de la sécurité sociale, par ailleurs secrétaire général adjoint du RDPC appelle les militants de la BAS à l’apaisement.

 

Le grabuge orchestré par les membres de la Brigade Anti Sardinards ce 25 juin à l’Hôtel intercontinental de Genève n’a pas laissé le ministre Grégoire Owona indifférent. Cet affront posé au Chef de l’Etat et son épouse en osant se battre avec les agents de la Direction de la sécurité présidentielle. Face à cette situation, le ministre Grégoire Owona a décidé de  lancer un appel à la paix et à la quiétude à la suite de la bagarre  entre opposants au président Paul Biya à l’hôtel intercontinental de Genève, et la garde rapprochée du Chef de l’Etat.

 

« A tous nos compatriotes adeptes de la haine et de la violence, je voudrais vous prier d’arrêter… Rappelez-vous de la main tendue du Président de la République… le règne de la paix est à notre portée », a écrit le membre du gouvernement, indiquant que « l’appel au pardon doit être entendu par tous ». « Arrêtez les violences, la provocation, le mépris des institutions… Le pays est debout et doit continuer d’avancer ».

 

D’après des informations du magazine la Tribune de Genève, une quarantaine de manifestants se présentant comme des opposants au président camerounais Paul Biya ont fait irruption au sein de l’hôtel Intercontinental, hier mardi 25 juin vers 12 heures à Genève. Et nous savons maintenant qu’il s’agissait des éléments de la brigade anti-sardinards (BAS), nom d’un collectif né au sein des diasporas camerounaises au lendemain du scrutin présidentiel du 07 octobre 2018, et très hostile au régime du président Paul Biya. Même si le Président du MRC, Maurice Kamto se désolidarise très souvent des actions de cette Brigade, il est évident que ces militants pour la plupart luttent pour lui. A chaque revendications, ces membres de la BAS ne cachent pas leur volonté de mettre Maurice Kamto à la tête de l’Etat.

 

Lire aussi : Jusqu’où peut aller la B.A.S. ? 

 

Ces derniers, toujours selon le journal Suisse, ont pénétré dans le hall malgré un important dispositif de sécurité, et une bagarre a éclaté avec le service d’ordre présidentiel. « Les quarante personnes ont été identifiées et priées de partir », a expliqué la police au quotidien genevois, ajoutant qu’aucune autorisation de manifester n’avait pas été accordée. Dans un communiqué, l’ambassade camerounaise en Suisse, a fustigé une «action antipatriotique de la Brigade anti-Sardinards. Cette même brigade appelle à une manifestation samedi 29 juin à Genève. Affaire à suivre.

 

Stéphane NZESSEU

Depuis son premier match contre la Tanzanie où il a d’ailleurs été élu l’homme du match car il a fait sensation en inscrivant un but, le milieu du terrain de l’équipe du Sénégal s’est fait remarquer. Malgré son talent, certains individus ont trouvé l’occasion de se moquer du footballeur professionnel sénégalais en le traitant de « laid ».

 

Krépin Diatta, né le 25 février 1999 au Sénégal, est un footballeur sénégalais, qui évolue au poste de milieu de terrain au sein du club belge Club Bruges KV. Avec un but magnifique et un titre de Joueur du match, Krépin Diatta a fait sensation lors de la rencontre Sénégal-Tanzanie (2-0) à la CAN 2019 qui se joue en Égypte. Mais au lendemain du match, il a été violemment critiqué sur les réseaux sociaux à cause de son physique jugé « trop laid » pour certains. En réponse à ses détracteurs, Krepin Diatta s’est dit triste. « Je suis très triste de voir certains frères africains se moquer de moi. Je travaille pour notre beau et cher continent africain et ce que je reçois en retour ne sont que des injures, des moqueries de mes frères », a-t-il déclaré.

 

Le milieu de terrain sénégalais assimile ses critiques à du racisme et remercie ceux qui le soutiennent. « C’est trop méchant de votre part et le racisme vient de là. J’ai besoin de vos encouragements et non de vos injures. Merci à tous ceux qui me soutiennent. Seul Dieu fait ma force et je suis fier de ma personne physique. Vos moqueries ne changeront rien dans ma vie. Mais une chose est sûre, nous sommes tous africains », a-t-il conclut.

 

Une réaction tout à fait normal de la part du joueur car, comment comprendre qu’au 21ème siècle, des êtres humains « normaux » s’attardent encore sur le physique pour juger l’HOMME, une créature de Dieu ? Ne devons-nous pas soutenir ce talentueux footballeur international qui fait de belles œuvres sur le terrain ?

Tut ce qu'on lui souhaite, c'est une bonne continuation dans cette compétition !

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01