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C’est l’absence du dispositif sécuritaire mis en place depuis le début des combats entre policiers et militants qui a attiré l’attention de l’ancien Chef de l’Etat et ses proches

 

Plus de barrière, absence totale du conteneur qui a servi d’abri à la police républicaine, en faction à l’entrée de la ruelle de Boni Yayi. Une équipe de médias, revenu pour des reportages a constaté une absence totale des hommes en uniforme sur les lieux. De l’entretien avec certains riverains de l’ex-chef d’État, il ressort que les équipements servant de blocus du domicile ont été emportés tard dans la nuit par les policiers, qui ont aussi quitté les lieux au petit matin.

 

Les voisins de Boni Yayi se disent soulagés de cette nouvelle situation. Ils restent néanmoins sont le choc : « Nous sommes contents de voir qu’il n’y a plus de policiers dans la rue. Maintenant nous souhaitons que l’ambiance qu’il y avait dans notre quartier revienne. Je pense que c’est progressivement ça viendra. Il faudra du temps pour passer aux oubliettes la psychose que nous avons vécu pendant plus d’un mois et, nous ne comprenons pas que dans les pays africains, les élections se passent toujours ainsi. Si tout le monde meurt, qui vont –ils diriger », a confié un cohabitant de l’ancien président à nos confrères de l’AFP.

 

Près de deux mois passés sous haute surveillance policière

 

Le domicile de Boni Yayi est mis sous haute surveillance policière depuis le 01er mai 2019. Gravement malade selon ses proches, la demande d’évacuation sur fonds propre de l’ancien président n’a pas trouvé un écho favorable auprès du juge d’instruction, qui souhaite l’écouter dans le dossier des violences post-électorales enregistrées à Cotonou.

 

A deux reprises, le juge s’est rendu à son domicile afin de  l’auditionner, mais l’état de santé de Boni Yayi n’a pas permis à l’homme de loi de le rencontrer. Mais selon le Procureur Mario Metonou, il s’agit d’un refus de l’ex-chef d’Etat de se faire auditionner. C’est pourquoi il annoncé des mesures coercitives contre ce dernier.

 

Il faut noter que la levée de siège, constatée ce 22 juin, fait suite aux différentes rencontres de médiations tenues après les violents affrontements survenus à Tchaourou et Savè du lundi 10 au samedi 15 juin 2019.

 

Les habitants de ces villes et leurs autres compatriotes sont retournés à leurs occupations, voulant oublier la cruauté de ces heurts.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Ils sont allés témoigner leur soutien à Joseph Dion Ngute, le Premier Ministre.

 

Deux choses sont à retenir de la visite du 13 juin dernier des chefs traditionnels de la région du Centre à l’Immeuble étoile. La première, ces autorités traditionnelles sont prêtes à apporter leur effort dans la mise en place d’un cadre de dialogue dont a chargé de faire le Président de la République à Joseph Dion Ngute le chef du gouvernement.

 

Conduits ce jour-là par leur président régional, le Pr Guy Tsala Ndzomo chef de 1er degré de la localité d’Edinding dans le département de la Lékié, ils ont indiqué qu’il tenait à rassurer le Premier Ministre sur leur disponibilité à l’accompagner dans cette tâche. « Nous pouvons participer au dialogue qui a été annoncé par le Président de la République, si nous sommes conviés. Mais le chef du gouvernement doit savoir qu’il peut compter sur notre soutien au quotidien dans l’accomplissement de sa tâche », a déclaré le Pr Guy Tsala Ndzomo. Ce dernier a aussi précisé qu’au mois d’avril 2019, la structure dont il a la charge a convié les chefs traditionnels des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à un repas d’accueil organisé pour eux. Il précise que lesdits chefs traditionnels sont ceux « qui avaient été obligés de quitter leurs chefferies pour s’installer momentanément à Yaoundé ».   

 

La deuxième chose à retenir de cette visite, c’est la joie qu’ont déclaré éprouver ces autorités traditionnelles du Centre du fait de la nomination de Joseph Dion Ngute à la tête du gouvernement. Rappelons que celui-ci est aussi chef traditionnel dans sa région d’origine le Nord-Ouest. « C’était l’occasion pour nous de venir présenter nos félicitations à Monsieur le Premier Ministre, chef du gouvernement pour sa nomination à cette prestigieuse fonction par le Président de la République », a déclaré le chef de la délégation qui était composée d’une trentaine d’autorités.

 

Tout comme les chefs traditionnels Sawa, ceux du Centre ont également indiqué à Joseph Dion Ngute, qu’ils sont pour la promotion du vivre-ensemble.

 

Liliane N.

 

Après le match d’ouverture de la CAN 2019, qui opposait l’Égypte, pays organisateur, au Zimbabwe vendredi 21 juin, l’international camerounais Samuel Eto’o a exprimé son inquiétude sur l’avenir des Pharaons dans cette compétition continentale.

 

C’est sur le plateau de la télévision Times Sports comme le rapporte le site internet afriquesports, que, Samuel Eto’o a exprimé sa déception devant la performance de l’Égypte contre le Zimbabwe et a estimé qu’ils doivent s’améliorer sinon ils vont se débattre.

 

« Si l’Egypte continue à jouer de cette manière, elle souffrira lors des prochains matches », a déclaré Eto’o à la chaîne de télévision Times Sports. « L’équipe nationale égyptienne a particulièrement souffert en attaque, car Salah était toujours loin des attaquants et c’est pourquoi il n’était pas très présent lors du match. Tout le monde passait le ballon à Salah, l’équipe doit commencer à jouer comme une unité, ce qui n’était pas le cas. Marwan Mohsen n’a pas non plus très bien performé parce que personne ne lui a passé le ballon et c’est pourquoi il se débattait pendant le match », a-t-il conclu.

 

Pour rappel, l’Égypte et le Zimbabwe se sont affronté dans le match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 vendredi 21 juin. L’Égypte s’est imposée face au Zimbabwe (1-0). Un succès arraché d’un petit but, signé Trezeguet. En effet, c’est après s’être appuyé sur un coéquipier, que Trezeguet a mystifié son vis-à-vis avant de décocher une merveille de frappe du droit, qui a trouvé le fond des filets d’un Sibanda finalement impuissant à la 41eme minute, remplissant leur contrat d’entrée en empochant les trois premiers points du groupe A et surtout de la compétition.

On espère donc que les pharaons d’Egypte vont suivre le conseil du grand neuf et améliorer leur technique de jeu.

 

Danielle Ngono Efondo

La porte-parole d’Abiy Ahmed, Billene Seyoum, a affirmé à la presse ce dimanche qu’un « commando de tueurs », dirigé par le chef de la sécurité de l’Amhara, avait fait irruption dans une réunion samedi après-midi, blessant mortellement le président de la région Ambachew Mekonnen et un autre haut responsable.

 

« Plusieurs heures plus tard, dans ce qui semble avoir été une attaque coordonnée, le chef d’état-major des forces armées éthiopiennes, Seare Mekonnen, a été tué à son domicile par son garde du corps, en même temps qu’un général à la retraite qui lui rendait visite », indique la même source.

 

 Le garde du corps a été arrêté, mais le chef de la sécurité de l’Amhara, Asaminew Tsige, est en fuite, selon d’autres sources.

 

La connexion internet était inexistante dans le pays et, aucune information supplémentaire sur l’attentat contre le haut responsable militaire n’était disponible.

 

La position du gouvernement

 

« La tentative de coup dans l’État régional d’Amhara est contraire à la Constitution et vise à saborder la paix chèrement acquise dans la région. Cette tentative illégale doit être condamnée par tous les Éthiopiens et le gouvernement fédéral à toutes les capacités pour vaincre ce groupe armé », a déclaré dans un communiqué le bureau du Premier ministre.

 

Depuis son arrivée au pouvoir en avril 2018 après deux ans de troubles en Éthiopie, le Premier ministre réformateur Abiy Ahmed a fait des efforts afin de rendre le pays démocratique. Il a notamment légalisé des groupes dissidents, amélioré la liberté de la presse  et réprimé les atteintes aux droits humains, en arrêtant des dizaines de responsables de l’armée et des services de renseignement. Il s’est également lancé dans un programme de réformes économiques et a fait la paix avec l’Érythrée après plus de vingt ans de conflit.

 

Tensions interethniques récurrentes

 

Néanmoins, il doit faire face à des tensions interethniques récurrentes, généralement liées à la possession des terres et à l’utilisation des ressources, qui dégénèrent souvent en violences dans ce pays de plus de 100 millions d’habitants.

 

Plus d’un million de personnes ont été déplacées par ces violences interethniques, que les analystes attribuent également à l’affaiblissement du Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF), le parti au pouvoir autrefois tout-puissant, et à divers groupes qui profitent de la phase actuelle de transition politique pour essayer d’imposer leurs intérêts.

 

En juin 2018, une attaque à la grande au cours d’un meeting auquel participait Abiy Ahmed avait fait deux morts. Le procureur général éthiopien avait indiqué qu’un officier de renseignement non identifié était soupçonné de cet attentat.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Des alarmes, des cris, de la fumée. C'est ainsi que les habitants de cet immeuble situé au n°7 de a rue de Nemours à Paris   ont été brutalement réveillés au petit matin samedi dernier.

 

« Vers 5h05 du matin, des gens ont crié au feu et l'alarme incendie de ma copine a sonné. Je l'ai réveillée et on a appelé les pompiers. Ils nous ont dit de rester à l'intérieur mais c'était trop suffocant », raconte au Parisien Sébastien, 25 ans, qui passait la nuit chez sa petite amie.

 

Rapidement et malgré un linge positionné au bas de la porte d'entrée, les fumées ont envahi l'appartement : « On n'y voyait presque plus rien. Des voisins ont tapé à notre fenêtre pour nous dire qu'il fallait sortir pour se sauver », raconte encore Sébastien, 25 ans, qui avec son amie commencent sérieusement à envisager de s'enfuir par échafaudage de cet immeuble actuellement en travaux de ravalement de façades.

 

200 pompiers au plus fort de l'incendie

 

En bas, tout autour de l'immeuble en proie aux flammes, un impressionnant dispositif de secours est déjà en train d'être déployé. Au plus fort de l'incendie, près de 200 pompiers sont intervenus pour secourir les habitants et maîtriser l'impressionnant sinistre. À 10 heures du matin, le feu n'était toujours pas éteint, selon le capitaine des pompiers Florian Lointier.

 

Une fois dans l'autre immeuble, Sébastien, son amie et dix autres occupants, désormais à l'abri, ont attendu  une trentaine de minutes, avant de pouvoir enfin sortir. Si lui n'a pas vu de flammes, d'autres habitants de l'immeuble, logeant dans les autres bâtiments, ont par contre pu en observer.

 

Dans les rues alentour, des voisins ont eux aussi été réveillés par le sinistre, et évoquent un incendie impressionnant : « On dormait et vers 5 heures, j'ai senti de la fumée. J'ai ouvert la fenêtre et il y avait déjà un camion de pompiers dans la rue. On a vue sur la cour de l'immeuble incendié et on a vu une énorme de colonne de fumée qui sortait. On a entendu crier, plein de bruit et on est sorti direct », affirme Jérôme Cariati, qui habite rue Oberkampf

 

Sébastien son amie et les autres à avoir escaladé les échafaudages pour fuir ont eux aussi été pris en charge par les secours mais n'ont pas dû être hospitalisés. Ce n'est pas le cas de 26 autres habitants du 7 rue de Nemours, qui était alors en urgence relative pour des blessures légères ou des intoxications par les fumées dégagées. Un pompier a lui aussi était légèrement blessé durant l'intervention.

 

Plus dramatique, une personne a été hospitalisée en urgence absolue et trois autres sont décédées. Une des victimes s'est défenestrée et les deux autres ont été retrouvées carbonisées.

 

Les origines du sinistre pour l'instant inconnues

 

« Le feu a pris dans une cage d'escalier, dans un restaurant et dans un hammam principalement des commerces situés au bas de l'immeuble. Les fumées sont montées sur ce premier immeuble de six étages et ensuite sur deux autres immeubles, dans des cages d'escalier qui font quatre étages chacune », a précisé le capitaine Florian Lointier.

 

Un bâtiment datant des années 1970 en travaux, donc, et dont les parties communes « n'étaient pas en bon état », estime encore Sébastien, dont le terrible bilan du sinistre fait « relativiser » le réveil brutal que son amie et lui ont vécu.

 

Quant aux origines du sinistre pour l'instant encore inconnues, le laboratoire central de la préfecture de police de Paris était sur place pour réaliser les premières constatations, a indiqué à l'AFP une source policière. Le parquet de Paris a ouvert une enquête et le deuxième district de la police judiciaire a été saisi.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Prescrite par le Président de la République, les premiers  résultats de l’enquête ouverte  suite à  l’incendie de la Sonara, ont dévoilé l'absence d'une  couverture d’assurance au moment du drame, le  31 mai dernier. Une négligence qui a conduit à l’arrestation de certains cadres. 

 

Après l’incendie qui a consumé 4 des 13 unités de production de la Société Nationale de Raffinage (Sonara) dans la nuit du 31 mai dernier, cinq hauts cadres de cette structure ont été interpellés. Selon le lanceur d’alerte, Boris Bertolt, Louis-Marie Tiako, directeur exploitation ; Derrick Takere, chef de projet phase 1 ; Véronique Nkengue, finance et comptabilité ; Alain Wa Londa, Maintenance ; Mohaman Nayelwa, Qualité, hygiène, sécurité, environnement et inspection, ont été gardés  à vue pour 48h, renouvelable, le 20 juin dernier dans une gendarmerie à Limbe. Aucune charge n’a encore été retenue contre ces prévenus.

 

Cependant, selon la même source, les premiers résultats de l’enquête en cours, instruites par le Chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, ont révélé que cette  structure camerounaise ne bénéficiait d’aucune couverture  d’assurance au moment des faits. Ce n’est que près de cinq jours après l’incendie, que les responsables, habitués à payer la prime avec beaucoup de retard, ont effectué un virement. Mais les assureurs ne voulant pas antidater le paiement, s’y sont opposés conformément au code Cima. Comme conséquence de cette négligence, le gouvernement prendra en charge, la reconstruction de cette société de raffinage, qui s’élève à des centaines de milliards, selon des experts.  

 

On se souvient que c’est le 11 juin dernier, suite à l’incendie survenu dans les installations de la Sonara dans le Sud-Ouest Cameroun, que le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a signé, un décret portant création d’une commission d’enquête technique y relative. Cette Commission  était composée d’un président (ministre de l’Eau et de l’Énergie - Minee), de dix membres venus respectivement du ministère de l’Eau, du ministère en charge des Mines, celui de l’Environnement, du secrétariat d’État en charge de la gendarmerie, de la Sûreté nationale et de la direction générale de la Recherche extérieure, et de deux rapporteurs, du ministère de l’Administration territoriale.

 

Sa mission était de déterminer les causes de l’incendie et de proposer les mesures permettant de prévenir les risques de survenance d’une telle catastrophe à l’avenir. Cette commission dispose jusqu’au 10 juillet prochain pour rendre son rapport au Premier Ministre. En attendant ces résultats approfondis, le gouvernement avait déclaré que cet incendie était d’origine accidentelle. Une première information qui avait levé le doute sur la thèse d’un drame criminel.

 

Marie MGUE

 

La collision entre un camion et un car de transport s’est produit hier dimanche 23 juin, sur le col Batié, dans la région de l’Ouest et a fait près de 20 morts.

 

Selon plusieurs médias, un terrible accident de la circulation a eu lieu dans l’après-midi du dimanche eu lieu dit Lagoué, à un (01) kilomètre de Baham, dans l'Ouest du Cameroun. Le bilan provisoire fait état de près de 20 morts, et plusieurs blessés graves.

 

Des témoins du drame, ont rapportés que le camion qui roulait à vive allure est entré en collision avec le Coaster appartenant à l’agence « Sincérité Voyages », ce dernier transportant plusieurs passagers. Les chauffeurs des deux véhicules n’ont pas survécu eux aussi au choc. Le bilan pourrait encore s’alourdir.

 

La circulation a été sérieusement perturbée sur cet axe (Douala-Bafoussam). Des images publiées sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, laissent voir les voitures dans un piteux état, des accidentés couchés dans une marre de sang et des militaires venus au secours de ces derniers.

 

Notons cependant que, ce n’est pas la première fois qu’un tel accident se produit sur nos routes surtout en période de vacance. Selon les chiffres contenus dans un rapport publié par l’Organisation mondiale de la Santé, 1900 citoyens ont trouvé la mort dans un accident de la circulation et 6000 autres ont été blessés ou mutilés au cours de l’année 2018. Ainsi, la route est devenue la deuxième cause de la mortalité au Cameroun, après le paludisme. Pourtant, des dispositions sécuritaires sont prises chaque année pour éviter ces accidents de la circulation, mais ces mesures sont toujours transgressées.

 

Prenons par exemple le cas de la limitation des vitesses. Alors que, celle-ci est de 100 km/ heure, elle reste une formalité pour les usagers. Plusieurs conducteurs ont l’habitude de rouler à plus 100 km/ heure. À cette cause, s’ajoute le piteux état des routes : nids de poules, manque d’éclairage, petitesse des voies de communication, la liste n’est pas exhaustive. Pas étonnant que le taux de morts sur nos routes rivalise avec le taux de décès dus au paludisme qui est en tête.

 

Liste des victimes : 

 

 

 

Danielle Ngono Efondo

 

Les cours d’eau qui traversent la ville de Douala connaissent une activité débordante liée au projet de construction et d’aménagement des drains, qui depuis quelques mois, prend corps. De Bonassama à Yassa, en passant par Deïdo, Ngangué et New Bell, hommes et engins sont à l’œuvre.

 

« Il n’y a qu’à voir, pour s’en convaincre, le cours d’eau Mboppi derrière le marché Sandaga, face à la zone portuaire. Les travaux suivent un rythme soutenu », commente Cameroon Tribune. « A Bonassama sur la Besseké, à quelques encablures de la mairie de Douala IV, le gros du travail est fait, mais quelques ouvriers sont sur le site pour les finitions. Même tableau à New Bell, à Ngangue et dans bien d’autres quartiers de la capitale économique », indique le journal.

 

Ces travaux entrent dans le cadre d’un vaste chantier d’aménagement de 47,22 km de drains primaires et secondaires, concernant les travaux de curetage des exutoires, et la construction de caniveaux. Opération précédée par le recensement, le recasement et l’indemnisation des populations (titulaires d’un titre foncier) sur le tracé. 1005 ménages ont ainsi été déguerpis dans 36 quartiers des cinq arrondissements continentaux que compte Douala.

 

Objectifs de ce projet de drainage pluvial longtemps plombé par des problèmes fonciers, les exigences des bailleurs de fonds et même des préjugés sociopolitiques, doter la ville de drains permettant l’évacuation fluide des 4 000 mm d’eau qui y tombent chaque année, améliorer l’assainissement urbain de Douala et lui donner une meilleure physionomie. Coût des travaux, 109 milliards de FCFA.

 

Et déjà, les premières retombées se font ressentir. A Bonassama, les abords de la Besseké sont mieux aérés, l’environnement plus sain et salubre. Dans le cours d’eau lui-même, les détritus jetés par les populations environnantes se font plus rares. Les riverains apprécient, de plus en plus conscients des efforts des pouvoirs publics, mais aussi des attentes pour maintenir le milieu salubre.

 

« Nous sommes vraiment contents et reconnaissants pour les travaux effectués ici. Les détritus ont été enlevés et on a moins de moustiques, les odeurs nauséabondes sont en voie de disparition, bref on respire », déclare un riverain. Et de se prendre à rêver de l’aménagement des berges de ce cours d’eau avec bancs publics, fleurs et pourquoi pas, des aires de détente.

 

Un sentiment partagé par la majorité des populations des quartiers concernés par les travaux. Qui émettent le vœu de voir la Communauté urbaine se pencher sur ces herbes folles qui envahissent le cours de nombreux drains. A la communauté urbaine, on se félicite du rythme des travaux, tout en étant conscient que beaucoup reste à faire.

 

En effet, Douala n’était pourvu jusque-là que de 10km de drains identifiés sur les 250km prévus dans le schéma directeur d’assainissement de la ville. C’est dire si la tâche reste immense.

 

Otric N.

 

La gendarmerie nationale veut limiter le nombre d’accidents sur les axes routiers du pays, surtout en période de vacances scolaires. Pour cela, à travers l’opération « Contrôle, surveillance, répression, infractions liées à la circulation routière », elle multiplie les stratégies pour assurer des déplacements en toute sécurité de la population d’une ville à une autre.

 

Le détachement de la mission « Bravo » et « Alpha » était récemment sur les Nationales n°5 et n°3. Et selon Gérard Awong, chef de détachement de la mission « Bravo », la gendarmerie est déterminée à réduire le nombre d’accidents sur nos routes durant cette période.

 

L’accent est mis sur les excès de vitesse, la surcharge et les pneus usés, infractions qui reviennent. « La campagne de sécurisation routière (…) se situe dans le cadre de la stratégie globale de réduction des accidents sur les voies routières, mise en place par le secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie (Sed). Nous nous sommes assigné un certain nombre d’objectifs sur cet axe routier (Douala-Bafoussam), en particulier celui de relever les infractions à l’origine des accidents », indique- t-il.

 

L’officier précise qu’il faut rester vigilant : les usagers multiplient des astuces pour échapper au contrôle. Le chef d’escadron a ajouté qu’ils sont aussi dans une dynamique pédagogique, qui consiste à sensibiliser les conducteurs. Lorsque le message ne passe pas, c’est la répression, ce que regrette l’officier supérieur.

 

Même son de cloche du côté du chef du sous-détachement de la mission « Alpha » déployé sur la Nationale n°3 Douala-Yaoundé, non loin de la Dibamba. Ainsi, le capitaine Elizabeth Madop Eyack estime que « l’objectif n’est pas de se substituer aux agents de recouvrement du Minfi mais de dissuader les délinquants à travers l’application intégrale du dispositif répressif. »

 

Ceci, précise-telle, afin de parvenir à un retour à une conduite responsable et au civisme des usagers. Si certains usagers saluent l’action de la gendarmerie, ils déplorent toutefois le manque de signalisation horizontale et verticale pour le respect du code la route.

 

La route est devenue la deuxième cause de la mortalité au Cameroun, après le paludisme. Selon les chiffres contenus dans un rapport publié par l’Organisation mondiale de la Santé, 1900 citoyens ont trouvé la mort dans un accident de la circulation et 6000 autres ont été blessés ou mutilés au cours de l’année 2018.

 

Une série de réformes diverses ont pourtant été mises en place pour sécuriser la circulation sur nos routes. Objectifs, atténuer, voire mettre fin aux accidents mortels ou non au Cameroun. Dans cette lancée, plusieurs secteurs du transport ont été réformés.

  

Le premier secteur est celui du permis de conduire. Pour sécuriser le circuit d’obtention de ce document, un système d’informatisation a été mis sur pieds. Malheureusement, la fraude perdure. Les adeptes des raccourcis continuent d’alimenter les mailles du système qui laisse passer du mauvais grain.

 

Concernant la visite technique, le ministère des Transports rassure. D’après l’instance en charge de l’État technique des véhicules au ministère des Transports, un accent est mis sur le processus d’obtention des visites techniques. « Le Mintransports a fait un appel à manifestation internationale de l’une des meilleures structures dans la sécurisation des processus d’obtention des visites techniques pour sécuriser tout le processus d’obtention des visites techniques au Cameroun », soutient le responsable. Pourtant, plusieurs accidents sont dus à un défaut de visites technique. Le cas le plus récent est celui du bus de l’agence Garanti Express qui a perdu ses freins et qui a ôté la vie à trois nobles citoyens. C’était lundi dernier, au quartier Nsam à Yaoundé.

 

Quant à la limitation des vitesses qui est 100 km/heure, elle reste une formalité pour les usagers. Plusieurs conducteurs ont l’habitude de rouler à plus 100 km/heure. Les mauvaises habitudes ont la peau dure. À ces causes, s’ajoute le piteux état des routes : nids de poules et d’éléphants, le manque d’éclairage, la petitesse de ces voies de communication, la liste n’est pas exhaustif. Et le nombre de morts aussi. Pas étonnant que le taux de morts sur nos routes rivalise avec le taux de décès dus au paludisme.

 

Otric N.

 

Lors d'une conférence de presse organisée à Douala le 14 juin, les autorités du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont exprimé le besoin d'ouvrir leurs bureaux dans les deux régions touchées.

 

Avec l'éclatement de la violence dans les deux régions anglophones du Cameroun, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été présent sur le terrain pour veiller à ce que la situation humanitaire s'améliore. La délégation du CICR s'est rendue à plusieurs reprises dans les deux régions pour obtenir des informations de première main sur la situation afin de savoir comment améliorer leur intervention. Après leurs visites dans les deux régions, les autorités du CICR ont décidé d'ouvrir des bureaux régionaux à Bamenda et Buea afin de mieux intervenir et aider les personnes touchées.

 

Tel a été le principal message délivré lors d'une conférence de presse organisée à Douala le 14 juin 2019, au cours de laquelle le directeur régional adjoint du CICR en Afrique, Patrick Youssef, et le chef d'opération de la délégation régionale du CICR pour l'Afrique centrale, Jérôme Fontana, ont fait le point sur leurs activités au Cameroun. Ils ont dit que le mouvement s'était rendu dans des prisons des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et qu'il avait visité des prisons à l'extérieur des régions pour soutenir ceux qui étaient détenus en raison de la crise actuelle.

 

Pour M. Patrick Youssef, après leurs visites dans les deux régions, ils se sont rendu compte que la situation humanitaire se dégrade et que les conditions de vie des personnes déplacées se détériorent, et ils ont donc décidé de créer des bureaux régionaux dans les deux régions. Il a dit que le bureau de Bamenda sera opérationnel dans quelques semaines tandis que celui de Buea suivra. Quant à savoir pourquoi la région du Nord-Ouest d'abord, il a dit que la situation y est pire que dans le Sud-Ouest.

 

Il a dit qu'ils sont très déterminés à intervenir et à agir rapidement afin de réduire le taux de souffrance des personnes vivant dans les deux régions. Il a ajouté que le CICR s'employait à faire en sorte que le dialogue ait lieu. Entre-temps, Jérôme Fontana a fait entendre que tous les acteurs du dialogue doivent respecter les droits de l'homme.

 

Il a également révélé qu'ils ont formé des officiers de gendarmerie et de police sur la manière de traiter les personnes détenues à la suite de la crise ainsi que celles qui ont été détenues pendant la période post-électorale. Ils ont également révélé que le CICR est également intervenu dans le Grand Nord, où Boko Haram a fait des ravages, ainsi que dans la région de l'Est, où des réfugiés centrafricains sont accueillis.

 

Otric N. 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01