Pascal Siakam est désormais non seulement le premier Camerounais champion de la NBA, mais aussi le premier Camerounais et africain formé en Afrique à être élu Most Improved Player (Mip), autrement dit, joueur ayant le plus progressé de la saison en NBA. Après son sacre de Champion NBA 2019 avec les Raptors de Toronto, l’ailier Camerounais a été élu lundi 24 juin dernier, comme le joueur ayant le plus progressé au cours de la saison 2019 en NBA, lors de la cérémonie des NBA Awards 2019 à Los Angeles. Il a devancé les deux meneurs américains, Angelo Russell de Brooklyn Nets et Aaron Fox de Sacramento Kings. « Je remercie Dieu en premier lieu, rien ne serait possible sans lui. Merci à la NBA. Ma famille est là aujourd’hui. J’ai hérité de l’éthique de travail de ma mère, qui a toujours travaillé dur sans jamais se plaindre. Je pense aussi à mon père, qui n’a pas pu être là ce soir. Il avait ce rêve fou, et personne ne le croyait au pays, et aujourd’hui c’est devenu réalité. Je remercie également les Raptors, qui m’ont fait confiance. Mes coéquipiers, les champions NBA. Je suis heureux d’avoir fait partie d’une équipe aussi géniale », a déclaré le natif de Douala, la capitale économique du Cameroun.
Cette distinction est la concrétisation d’une saison réussie, au cours de laquelle le basketteur camerounais a séduit le public avec son talent. Saison après saison depuis son arrivée dans la ligue en 2016, ce joueur qui a fait ses débuts à Douala, a connu une évolution fulgurante. Il s’est imposé comme un élément clé des Raptors, un titulaire indiscutable. C’est d’ailleurs lui qui a réalisé le panier qui permet à son club de prendre le dessus face aux Warriors Golden State le 14 juin dernier lors du dernier duel de la finale de la NBA. Spicy-P a réalisé au cours de la saison régulière 2018-2019 sur le plan individuel, 16,9 points, 6,9 rebonds, 3,1 assists et 0,9 interception à 54,9% au tir et 36,9% du parking en 31,9 minutes. Avec les Raptors, ce basketteur a enregistré 8 victoires pour 24 défaites, 2ème de Conférence.
Une prouesse qui lui a valu les félicitations du gouvernement camerounais. Le ministre des Sports et de l’Education physique a en effet, envoyé une lettre de félicitation et d’encouragement au joueur Camerounais. Depuis son compte Twitter, le président de la république Camerounaise Paul Biya lui a également adressé un message de félicitations. Le souhait des Camerounais est de voir un jour, ce prodige du basket défendre avec Joël Embiid, les couleurs du Cameroun. Un souhait que nourrit également la Fédération camerounaise de basket-ball (Fecabasket).
Marie MGUE
Mission exceptionnelle et temporaire
« A compter du 1er Août et pour une durée de six mois renouvelable avec l’accord des deux organisations, Mme Samoura sera au chevet de la CAF et de son président, également visé par une enquête du comité d’éthique de la FIFA. Sa mission exceptionnelle et temporaire, consiste à remettre de l’ordre à la CAF, d’évaluer la situation actuelle au sein de la confédération et de contribuer à l’accélération du processus de mise en œuvre des réformes en cours, destiné à assurer à la CAF un fonctionnement de manière transparente, efficace et selon les standards de gouvernance les plus élevés.
L’ancienne diplomate à l’ONU conservera toutefois son poste de secrétaire générale de la Fédération internationale et pourra déléguer ses fonctions au sein de l’administration de la FIFA. Dans les faits, selon le journal le Monde, ses responsabilités seront attribuées à la garde rapprochée de M. Infantino, réélu le 5 juin, et composée de ses anciens collaborateurs à l’Union des associations européennes de football (UEFA).
Une exfiltration par le haut ?
Plusieurs sources, contactées par ce média, voient dans cette nomination la volonté de M. Infantino d’exfiltrer par le haut Mme Samoura, de plus en plus isolée depuis qu’elle a été critiquée dans un rapport interne et confidentiel réalisé, en 2018, par un proche conseiller du président de la FIFA.
Alors que l’état-major de la FIFA est déjà chamboulé par le départ vers le Milan AC du secrétaire général adjoint Zvonimir Boban, certains observateurs avisés de l’instance décrivent la manœuvre comme un moyen pour M. Infantino, qui aura les mains libres, de se débarrasser de sa numéro 2 en déguisant son exfiltration en mission de sauvetage de la CAF.
D’autres experts estiment que M. Infantino souhaite prendre le contrôle de la CAF, sans renverser dans l’immédiat son allié Ahmad Ahmad, qu’il avait contribué à porter à la tête de la Confédération africaine, en 2017, face à l’inamovible camerounais Issa Hayatou, au pouvoir durant trois décennies.
A Zurich, au siège de la FIFA, on assure que M. Infantino, qui a été réélu sur le thème de la transparence, souhaite « nettoyer la maison, taper du poing sur la table et remettre de l’ordre à la CAF en mettant en place une sorte de comité de normalisation ».
Or, statutairement, les confédérations continentales ne sont pas membres de la FIFA. Laquelle ne peut intervenir qu’en cas de crise politique ou d’ingérence gouvernementale au sein des 211 fédérations nationales. En ce sens, la décision de M. Infantino est sans précédent.
L’opposition d’Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA
Dans un courrier envoyé à Infantino, que Le Monde a consulté, le président de l’UEFA Aleksander Ceferin s’est demandé si la désignation de Mme Samoura était conforme aux statuts de la FIFA et de la CAF.
Contactée, la FIFA ne fait pas de commentaire, mais renvoie aux arguments juridiques expliqués dans sa lettre par M. Infantino. Ses réticences ont été motivées par le fait qu’aucun document n’a attesté de la volonté de la CAF de s’en remettre à l’expertise de Mme Samoura. Par ailleurs, le patron du foot européen pointe un possible conflit d’intérêt dans la mesure où, la Sénégalaise conserverait son poste de numéro 2 de la FIFA tout en œuvrant auprès de la CAF.
A Nyon, au siège de l’UEFA, on ironise sur l’étrange timing imposé par M. Infantino : « On nous a mis le couteau sous la gorge. On n’avait pas assez de temps pour analyser la proposition dans le détail sur le plan juridique.
Nicole Ricci Minyem
L’office du Baccalauréat du Cameroun (Obc) veut résoudre les couacs qui ont souvent entaché par la publication des résultats des examens officiels, dont il a la charge. A titre de rappel, les examens pilotés par l’Obc sont les Probatoires d’enseignement général et technique de toutes filières confondues et les Baccalauréats. Pour ce qui des couacs évoqués, on peut citer entre autres : les candidats déclarés admis puis déchus, la mauvaise gestion du numéro vert, le 8070, l’absence des listes de candidats de certains établissements.
Avec la mise en place de l’application «swift exam», les responsables de l’Obc espèrent résoudre les problèmes ci-haut cités. Déjà fonctionnelle, l’application sera utilisée tout au long du processus allant des inscriptions aux délibérations qui précèdent les résultats. « C’est une application qui gère les examens, en commençant par les inscriptions. Ce ne sont plus les candidats qui remplissent leurs dossiers. Maintenant ce sont les chefs d’établissement qui ont rempli les informations de leurs candidats. Et lorsqu’ils ont fini, ils transmettent le Cd au point focal, c’est-à-dire aux délégués départementaux. Puis les informations digitalisées dans un Cd parviennent au point focal de la délégation régionale. Et nous les installons tout simplement dans notre application swift exam. Nous les avons fusionnés pour avoir la liste de tous les candidats pour qu’on ait plus à saisir quoique ce soit », explique Urbain Mvoula responsable de la communication de l’Obc dans les colonnes d’Essingan du 24 juin 2019.
Il convient de rappeler qu’en date du 09 au 10 mai 2019 dans la localité de Mbankomo à Yaoundé, les acteurs qui ont été au cœur de ce processus de digitalisation qui a abouti à la mise en place de «swift ewam», se sont retrouvés pour mieux étudier le sujet. « Les recommandations qui ont été faites à l’issue de ces travaux vont être mises en œuvre pour qu’avant les délibérations de la prochaine session, nous ayons des applications adaptées aux résultats issus de cette concertation avec tous les maillons de la chaîne des délibérations. Il s’agit entre autres recommandations en amont, de gérer les absences des candidats ou les démissions, de renforcer les capacités des teneurs de procès-verbaux numériques bien qu’étant tous des informaticiens », expliquait Etienne Roger Minkoulou le Directeur de l’Obc dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.
Liliane N.
A quelques heures de sa première rencontre, c’est un autre coup dur que vient d’enregistrer les lions indomptables du Cameroun. Après la perte d’un joueur, la disqualification de Joël Tagueu à la suite du constat de son anomalie de l’artère coronaire, les lions se retrouvent dans l’impossibilité de le remplacer.
Après que cette anomalie ait été constatée, une requête a été introduite auprès des instances de la Caf pour demander le remplacement du joueur malade. Seulement, la CAF estime que le cas de Tagueu n’est pas un cas de blessure. Car selon les règlements, c’est uniquement pour cas de blessure, qu’un joueur peut être remplacé après le début de la compétition. Il faut dire qu’ici la CAF a choisi une application stricte des règlements de la Coupe d’Afrique des Nations. Des informations de la Fédération Camerounaise de Football font état de ce que malgré ce premier rejet, le staff des lions a insisté en « relançant » de nouveaux la CAF.
Et pourtant, le jeune Moumi Ngamaleu était déjà pressenti pour prendre la place laissée vide par Joel Tagueu. Mais ce ne sera pas le cas. Finalement, les lions indomptables évolueront à 22 au cours de cette compétition. Jusqu’à ce mardi après midi, Joel Tagueu était encore au sein de la tanière. Il n’a pas encore quitté ses coéquipiers. Il sera toujours dans la tanière pendant le match de ce soir face à la Guinée Bissau.
Si au finish, la CAF n’accédait pas à la requête du Cameroun, ce sera un véritable coup dur pour les lions. Un handicap qui s’ajoute à celui de Fai Collins qui ne sera pas sur l’aire de jeu ce soir avec ses camarades. L’intrépide défenseur latéral de l’équipe nationale est victime des cartons jaunes accumulées au cours de la phase des éliminatoires.
Un handicap qui sera certainement visible au cours de la compétition pour les lions indomptables du Cameroun. En effet, c’est la première coupe d’Afrique des nations à 24 clubs. Ce qui signifie que la compétition sera certainement un peu plus longue et harassante. De plus la CAN se joue pour la première fois en fin de saison sportive. Pour les professionnels de l’équipe du Cameroun ce sera un pari supplémentaire. Il est donc important pour le sélectionneur d’avoir toutes ses cartes en main.
Stéphane NZESSEU
Tel est la quintessence du communiqué de Benjamin Saken, ambassadeur du Cameroun en Suisse, qui a rédigé un communiqué ce mardi, afin de mettre en garde, ces individus qui se revendiquent de la brigade anti sardinarde.
En séjour privé en Suisse, le Président de la République et son épouse font l’objet des menaces d’un groupe d’individus qui menace de rendre intenable, la visite du Chef de l’Etat dans la capitale helvétique. Cependant, contrairement à ce qui a été constaté lors du dernier voyage du couple présidentiel, ceux que Benjamin Saken appellent « antis patriotes de la brigade anti sardinarde » risquent de ne pas un accès facile à l’entrée de l’hôtel dans lequel réside le couple présidentiel, encore moins à l’ambassade.
Le président du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais en Suisse est clair :
« Suite à l’annonce de la Bas entendu brigade anti sardinarde d’envahir Genève le samedi 29 Juin 2019, nous militants du RDPC, associés aux patriotes camerounais et amis du Cameroun, condamnons cette attitude anti patriotique qui n’honore pas notre pays.
Nous disons ceci à cette bande d’antis patriotes, en dehors des dispositions prises par l’ambassade du Cameroun à Berne pour sécuriser les locaux de l’ambassade et le sillage de l’hôtel Intercontinental, nous nous assurerons qu’aucune de leurs actions malsaines n’aboutissent sur le sol helvétique et surtout, que le séjour de notre Chef de l’Etat et Président National du RDPC se passe dans de bonnes conditions… ».
Ces individus, qui semblent tous issus d’une seule région du Cameroun, à cause des actions qu’ils entreprennent contre les ressortissants des autres ethnies à qui ils ont d’ailleurs donné le nom « sardinard, vont désormais trouver en face d’eux, des personnes qui tiennent à préserver l’image de ce pays ainsi que l’honneur de l’Institution qui la représente
« Nous, militants du RDPC, parti au pouvoir, ne donnerons plus jamais à ces bandits, l’occasion à ces bandits l’occasion de venir troubler le séjour de notre grand camarade. Nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour stopper leurs basses manœuvres et nous leur disons que le désordre ne passera pas par la Suisse. Que la récréation est terminée parce que trop c’est trop. La bas nous trouvera désormais sur son chemin… ».
Des agressions et attaques verbales à tout vent
A l’issue de la présidentielle d’octobre 2018 et des résultats connus de tous, les membres de cette association, qui semblent incapables de maintenir la cohésion au sein de leur groupe, ont pris d’assaut, les réseaux sociaux, notamment facebook qui leur sert de lieu de propagande. Ils refusent tout type de débat d’idées, d’échanges constructifs et en plus, ils semblent incapables de faire des propositions concrètes afin de participer à la reconstruction de leur pays.
Soupçonnés d’être à la solde du président du mouvement pour la renaissance du Cameroun qui, d’après eux auraient remporté l’élection présidentielle d’Octobre 2018, même si le professeur Maurice Kamto s’est désolidarisé de leurs actions après les attaques des représentations diplomatiques en France et en Allemagne, ils prennent aussi comme prétexte, la crise socio sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud Ouest Cameroun, les exactions commises par quelques brebis galeuses qui ont réussi à intégrer les rangs de l’armée républicaine.
Fort heureusement, ils ont quelquefois essuyé des revers. Le dernier en date est la bastonnade que leur a infligée un artiste musicien camerounais bien connu.
Nicole Ricci Minyem
Trois semaines après avoir été pointé du doigt dans un reportage de la BBC sur la gestion du pétrole et du gaz au Sénégal, Aliou Sall, a annoncé lundi sa démission de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). « Il est de mon devoir de laver mon honneur sali, de protéger les miens, qui sont aujourd’hui encore plus touchés que moi dans leur chair et dans leur esprit. C’est à la fois un problème de justice, de dignité mais aussi de responsabilité », a déclaré Aliou Sall dans une lettre rendue publique hier lundi.
« C’est une campagne visant à me déshumaniser, qui me présente comme le méchant face aux bons, celui qui s’abreuve du sang et de la sueur du peuple sénégalais, le personnage sans foi ni loi qui nargue un peuple exsangue », a-t-il ajouté. Avant de conclure : « Fort de la conviction profonde que demain il fera jour et que la lumière finira d’avoir raison des ténèbres, je prends ici devant vous la décision de donner ma démission à la tête de la Caisse des Dépôts et Consignations à compter de ce jour. »
Un texte qu’Aliou Sall devait lire devant la presse à la mairie de Guédiawaye, ville de la banlieue de Dakar dont il est le maire, mais en a été empêché par des sympathisants qui s'opposaient à sa démission, selon la presse locale.
Pour rappel, le 03 juin, la chaîne de télévision BBC a diffusé une enquête dans laquelle elle affirmait qu’Aliou Sall avait reçu 250 000 dollars soit environ 137 500 000 Fcfa de la part de Frank Timis, à travers une SARL dont il est l’actionnaire, Agritrans. Des accusations que le frère du président avait rejetées en bloc. « Je n’ai jamais reçu, directement ou indirectement, un quelconque paiement de la part de Timis Corporation à travers Agritrans », indiquait-il en conférence de presse, le 03 juin, au sujet de ce que la BBC qualifiait de « paiement ayant tout l’air d’un pot-de-vin ».
Aliou Sall n’est donc plus directeur de la Caisse des dépôts, mais il conserve pour le moment son poste de maire de Guédiawaye.
Danielle Ngono Efondo
Selon Iro Sani, un des Vice-présidents du Parlement, "le texte a été voté à l'unanimité des 133 députés présents".
Les élus de l'opposition ont déposé une motion de censure contre le Gouvernement de Brigi Rafini, avant de quitter l'hémicycle.
Le parti au pouvoir dispose la majorité absolue, une situation qui réduit les chances d'aboutissement de la motion. Cette motion de censure est motivée par le fait que "le gouvernement tente d'imposer un code électoral non consensuel" et son "incapacité à enrayer la menace terroriste" qui "monte en puissance" dans le pays.
Le nouveau code électoral adopté se présente comme un outil par excellence pour "des élections libres et transparentes", a commenté Bazoum Mohamed, le ministre nigérien de l'intérieur et candidat à la présidentielle de 2021.
L'opposition avec en tête de fil, depuis deux ans le parti de Hama Amadou, arrivé deuxième à la présidentielle de 2016, refuse de siéger à la Commission électorale (Ceni) et conteste le code électoral édicté en 2017 sur une base non consensuelle.
Hama Amadou vit en exil depuis 2016 à l'étranger. Il risque de se voir mis à l'écart pour le prochain scrutin en vertu de l'article 8 du code pour avoir été condamné à un an de prison dans une affaire de trafic international de bébés.
Innocent D H
Les Députés se sont montrés préoccupés par les problèmes relatifs aux différents projets de construction des logements sociaux qui ont cours au Cameroun. C’est l’Honorable Dzite Thérèse epse Ngassam qui est montée au créneau pour en parler. Dans la liste des observations qu’elle a dressée, elle évoque par exemple, le fait que des bâtiments existants depuis plus de dix années et qui ne sont toujours pas viabilisés à cause d’un manque d’eau et d’électricité. La conséquence à cet état de chose étant que les propriétaires ne peuvent toujours pas avoir accès à ces espaces. L’Honorable a aussi mentionné le fait que certains sont même tenus de rembourser des prêts contractés auprès des banques. Et ils doivent le faire en même temps qu’ils sont appelés à payer un loyer.
La plénière étant meublée par la phase des questions orales, l’interrogation adressée à Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a été sur ce qu’entend le gouvernement pour pallier déjà au problème d’eau et d’électricité dans ces logements qui visiblement semblent prêts du point de vue de la construction. L’occasion s’est révélée idoine pour Joseph Dion Ngute qui dans sa réponse, a fait un tour des différents problèmes qui minent les projets de construction de logements sociaux au Cameroun. De sa réponse, on retient en ce qui concerne la connexion de ces logements aux réseaux d’eau et d’électricité que, cela a été inscrit dans le Budget d’investissement public du Ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu). Il y a déjà eu signature de contrats avec les entreprises Eneo et Camwater.
Pour le domaine de l’électricité, trois contrats ont été signés. Ces contrats portent sur la fourniture du courant électrique à 1 175 logements sociaux sur le site de Mbanga Bakoko à Douala. Le coût est de 809 millions de F. Pour 500 logements sociaux situés à Olembe à Yaoundé, le coût retenu est de 832 millions de F. Il y a également un contrat qui a été évalué à 295 millions de F, signé pour la construction d’une ligne moyenne tension pour protéger les logements d’Olembe à Yaoundé.
Parlant de la fourniture en eau, le Premier Ministre a indiqué que les contrats ont été aussi signés avec Camwater notamment pour les sites de Yaoundé et de Douala. Et les travaux relatifs auxdits contrats sont en cours.
Liliane N.
À mesure qu’approche la présidentielle de 2020, en côte d’Ivoire, les discours politiques se durcissent et font grandir l’inquiétude de voir une nouvelle crise éclater comme celle qui a ravagé le pays en 2010-2011. Ainsi, dans un message à l’issue de la 113ème assemblée plénière de la de la conférence des évêques, ces derniers ont exhortés le gouvernement ivoirien à poursuivre et à achever le processus du désarmement et ont lancé un appel pressant au nom de la paix et pour une vrai réconciliation.
Les Archevêques et Évêques de Côte d’Ivoire se sont réunis du 17 au 23 juin 2019 à Agboville à l’occasion de leur 113ème Assemblée Plénière. À la fin de la messe de clôture de cette rencontre, ils ont adressé un message en faveur du dialogue et la paix à la nation. Voici l’intégralité du message publié sur leur page Facebook.
Au terme des travaux de la 113ème Assemblée plénière de notre Conférence, nous Archevêques et Evêques de Côte d’Ivoire, en vertu de notre mission prophétique, ne saurions passer sous silence les questions qui se posent et les débats qui ont cours en ce moment dans notre pays, et qui sont régulièrement relayés par la presse nationale et internationale. Nous avons ressenti comme un devoir, de réaffirmer notre désir de construire avec vous, une Côte d’Ivoire rassemblée dans l’unité et la paix.
Nous voulons, en écrivant ce message, éviter à notre pays, une autre crise. Nous souhaitons que ces débats, qui ont cours actuellement dans un environnement de crise sociale sur fond politique, se poursuivent dans un climat de sérénité et dans un souci de recherche authentique de la paix. Il s’agit de vider ces contentieux qui minent depuis de nombreuses années la vie sociale et politique de notre pays et qui n’épargnent aucune région. En effet, force est de reconnaître qu’à l’approche des échéances électorales de 2020, il règne un climat de peur généralisée au sein de la population ; peur liée à la réalité des conflits intercommunautaires récurrents, aux questions d’insécurité, du foncier, de l’occupation illicite des forêts classées, de l’orpaillage clandestin et des problèmes relatifs à l’identité ivoirienne. En déplorant avec vous tous les spectacles désolants de ces derniers temps, nous voulons également avec vous, exorciser les vieux démons de la haine et de la division. Nous saisissons l’occasion pour exprimer notre proximité spirituelle et notre compassion aux familles qui ont perdu des proches et des biens. Et à tous les acteurs de la vie sociopolitique, à quelque niveau qu’ils soient, nous lançons ce cri de cœur, qui est aussi celui du peuple : Evitez-nous une autre guerre !
En effet, après plus de deux décennies de graves crises qui ont tristement marqué l’histoire de la Côte d’Ivoire et à quelques mois des échéances électorales de 2020, la responsabilité de tous ceux qui détiennent l’autorité – à quelque niveau que ce soit - leur impose de tout mettre en œuvre pour travailler à la réconciliation et à la cohésion sociale, pour prévenir les crises et consolider la paix. Certes, construire la paix n’est pas œuvre facile. Cependant, nous vous le demandons avec insistance, à vous qui tenez entre vos mains, la destinée de notre peuple : Evitez-nous une autre guerre !
A ce titre, nous Archevêques et Evêques de Côte d’Ivoire, demandons spécialement au Gouvernement, au nom de la paix, de poursuivre et d’achever le processus du désarmement, car les armes circulent encore dans notre pays et ce n’est un secret pour personne. En effet, comment comprendre qu’à chaque conflit intercommunautaire, des armes blanches et des armes de guerre soient régulièrement et professionnellement utilisées, ce qui est de nature à traumatiser nos populations. Devant cet état de fait, une fois encore, et au nom du droit à la vie, nous vous le demandons : Evitez-nous une autre guerre !
Déjà le 25 janvier 2015, au terme de notre 99ème Assemblée Plénière à Abengourou, nous avions posé comme l’un des préalables à l’organisation des élections, le désarmement effectif de tous ceux qui n’ont pas le droit de porter des armes. Aujourd’hui encore, nous lançons de nouveau cet appel pressant, au nom de la paix et pour une vraie réconciliation : tous, désarmons nos cœurs, nos bouches et nos bras, car il y va de la vie de notre nation. C’est pourquoi, à présent, nous lançons cet appel à tous nos concitoyens et à tous les habitants de ce pays : acteurs politiques, jeunes, hommes et femmes de médias, guides religieux : Evitons-nous une autre guerre !
Pour ce faire, nous exhortons tous nos concitoyens à être des artisans de paix, en consolidant les acquis en matière de cohésion sociale. La paix est le premier don que le Christ Ressuscité a fait à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix (Jean 14, 27a) ». En tant que croyants et hommes de bonne volonté, nous en sommes tous les porteurs, les témoins et les artisans. Dans les difficultés inhérentes à notre marche commune, continuons ensemble à promouvoir la culture de la paix dans la justice et la vérité : « Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu (Mt 5,9) ».
Nous exhortons les uns et les autres à la culture du pardon, en vue de construire une Nation forte et prospère. En effet, le pardon libère des ressentiments, de la haine et de la vengeance qui mènent à la mort. Dans le contexte de la crise et de la méfiance qui nous affectent aujourd’hui dans ce pays, pardonner, c’est se donner la chance de regarder ensemble l’avenir avec optimisme.
Pour y parvenir, ouvrons nos cœurs à l’action de l’Esprit Saint qui est capable de rétablir les relations brisées, car il est l’Esprit de réconciliation et de paix. Et comme le souligne notre Saint Père, le Pape François, dans son Exhortation Apostolique: « L’Esprit Saint possède une imagination infinie, qui sait dénouer les nœuds même les plus complexes et les plus inextricables de l’histoire humaine » (Evangelii Gaudium - La joie de l’Evangile - au numéro 178). Que par l’intercession de la Vierge Marie, Notre Dame de la Paix, le Seigneur accorde à notre Nation de poursuivre sa marche dans la vérité, la concorde, la prospérité, la justice et la paix. Evitez-nous une autre guerre ; évitons-nous une autre guerre.
Pour mieux comprendre la portée du projet de loi portant sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique, il faut préciser que ces oiseaux sont des espèces qui vivent essentiellement dans des zones humides. Ladite espèce se retrouve aussi au Cameroun qui est l’un de leur territoire. Et pour la conservation de ces oiseaux, il est essentiel de préserver les zones humides des voies de migration. Or d’après les experts, la survie de l’espèce est menacée. Certains sont mêmes déjà en voie d’extinction. Et cela à cause des pratiques de chasse, de pêche, des captures accidentelles. Il y a aussi le fait de la destruction des zones humides, des forêts et des prairies. La conséquence ici c’est que les oiseaux d’eau migrateurs se retrouvent sans nourriture et abri. A cela on ajoute l’introduction d’espèces étrangères et les effets néfastes des polluants industriels et agricoles.
La plénière présidée vendredi dernier par le Très Honorable Cavaye Yeguié Djibril, président de l’Assemblée nationale (Pan) a donc été marquée par le dépôt de cet autre projet de loi. Depuis le début de cette session parlementaire, il faut noter que c’est en fait le 5e projet de loi que les Députés reçoivent pour examen. Le Cameroun veut lui aussi contribuer à la protection de ces oiseaux. Il est ainsi question que Paul Biya le Président de la République soit autorisé à ratifier l’accord qui est en réalité un traité intergouvernemental, destiné à la conservation des oiseaux d’eau migrateurs et de leurs habitats en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient, en Asie centrale, au Groenland et dans l’archipel canadien.
Il a été élaboré dans le cadre de la Convention sur les espèces migratrices et géré par le Programme des Nations Unies pour l’environnement. Il couvre 255 espèces d’oiseaux dont les plongeons, grèbes, pélicans, cormorans, hérons, cigognes, râles, ibis, spatules, flamants, canards, cygnes, oies, grues, limicoles, goélands, sternes etc. C’est le Ministre des Forêts et de la Faune qui aura la charge de défendre ce nouveau projet de loi. Celui-ci sera examiné au fond par la commission des Affaires étrangères.
Liliane N.
Lamine Diack, 86 ans, président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) de 1999 à 2015, et son fils sont accusés d'avoir retardé contre paiement la sanction d'athlètes soupçonnés de dopage, notamment russes, avec la complicité active de dirigeants de l'athlétisme russe. Au total, 3,45 millions d'euros avaient été réclamés directement ou indirectement aux athlètes, selon l'ordonnance dont a eu connaissance l'AFP. « Sous la direction de son président et forte de plusieurs années de malversation, l’IAAF a réussi à concilier corruption et encouragement du dopage », estime le procureur financier dans son réquisitoire, que Reuters a consulté.
« Son programme d’action, proche de la négation absolue de sa mission, permettait, contre paiements, à des athlètes dopés d’un pays de continuer à concourir et à participer aux plus grandes compétitions mondiales », ajoute-t-il.
La marathonienne russe Lilia Shobukhova, épinglée pour usage massif d'EPO, avait reconnu avoir dû régler 450 000 euros pour éviter des sanctions. Finalement suspendue par l’ARAF en 2014, elle avait été en partie remboursée via le compte d'une société en lien avec Papa Massata Diack, le fils du patron de l'athlétisme et lui-même pilier de la fédération. C'est la chaîne allemande ARD qui la première, en 2014, avait révélé l'affaire.
Sont aussi renvoyés avec eux en correctionnelle, l’ancien trésorier de l’IAAF et ex-président de la Fédération russe d’athlétisme (ARAF) Valentin Balakhnitchev et l’ex-entraîneur de l’équipe russe d’athlétisme Alexeï Melnikov, tous deux en fuite en Russie et sous le coup d’un mandat d’arrêt international.
L’avocat français Habib Cissé, conseiller juridique de Lamine Diack, et le médecin français Gabriel Dollé, responsable du département antidopage de l’IAAF au moment des faits, seront également jugés dans cette affaire pour corruption.
Selon Reuters, Lamine et Papa Massata Diack, encourent une peine maximale de dix ans de prison et 750.000 euros d’amende. Le procès ne devrait pas se tenir avant plusieurs mois.
Danielle Ngono Efondo