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Jusqu'à présent consommé uniquement par les habitants du Nord, le thé local est aujourd'hui consommé par des personnes d'origines diverses.

 

L'intégration nationale peut aussi passer par ce que nous consommons. Après le "eru" du peuple Bayangui du Sud-Ouest, le "achu" du Nord-Ouest précisément du peuple Ngemba, le "ndole" pour le peuple Duala et le "mbongo" du peuple Bassa, qui ont été érigés en plats nationaux, le "Chai" de la partie nord du Cameroun commence à s'établir comme boisson nationale.

 

Le Chai est un thé brassé localement à partir d'une herbe naturelle qui pousse dans le nord du pays. D'une boisson locale principalement consommée dans le nord du pays, le Chai a conquis le territoire national et est aujourd'hui consommée par des personnes d'origines diverses au Cameroun. Il est d'usage de voir des jeunes hommes dans des coins stratégiques de la ville ou défiler dans les rues avec des flacons pour colporter la boisson chérie à des clients qui ne cessent d'augmenter au fil des jours. Une tasse de thé coûte 100 FCFA et peut être mélangée avec du vrai thé, du gingembre ou du citron vert selon le goût du client et le but de la consommation du thé.

 

Bien qu'aucune étude scientifique n'ait été menée pour en vérifier la véracité, la consommation du chai aurait de nombreuses qualités thérapeutiques. Outre son arôme, on dit que le Chai possède des qualités thérapeutiques telles que la lutte contre les maladies cardiovasculaires, le contrôle du poids, les rhumatismes, le contrôle du poids, la faiblesse sexuelle et agit aussi comme vermifuge. Le Chai conduit également à la purification du sang et dégage l'œsophage des fumeurs.

 

Selon Habib Tale, un vendeur de chai dans le quartier Ngangue à Douala, il peut vendre de cinq à huit flacons de thé par jour et en tirer un revenu quotidien d'environ cinq mille. Il dit que le chai est meilleur que le thé conventionnel parce qu'il est exempt de toute contamination chimique puisqu'il est extrait d'une herbe naturelle, bouilli pendant environ quatre ou cinq minutes, puis tamisé et vendu aux clients. La plupart des clients sont des hommes d'origine nordique, mais de plus en plus de gens du sud du pays commencent à consommer, y compris des femmes.

 

"J'adore boire du chai tous les matins parce qu'il me donne du tonique pour le reste de la journée", dit Tata Gilbert, une menuisière. "J'aime bien parce que ça enlève l'alcool de vos yeux après une nuit de forte consommation d'alcool", a dit un autre client. "Je suis fumeur et j'aime boire du chai parce qu'il élimine les mucosités de ma gorge et purifie mon sang", a déclaré un autre consommateur.

 

Même les personnes qui n'ont pas l'habitude de boire du thé à la maison prennent l'habitude de consommer du chai, élargissant ainsi le marché pour ce thé infusé localement. Certains disent qu'il est bon marché et qu'il n'est pas nécessaire de passer par le processus ennuyeux de la préparation du thé car il est servi prêt à la consommation.

 

Otric N. 

 

La cour principale du pénitencier a abrité cette activité il y a quelques jours.

 

Les jeunes incarcérés à la prison centrale de New Bell ont eu droit à une double cérémonie le mardi 11 juin dernier, à l’initiative de l’association Charité sociale humanitaire (Chasoh). D’abord la célébration de l’édition 2019 de la journée de l’Enfant africain, sous le thème : « L’action humanitaire en Afrique : les droits de l’enfant avant tout ». Ensuite, la remise des bulletins de note marquant la clôture des activités 2018-2019.

 

Pour l’année scolaire achevée, rapporte Cameroon Tribune, l’effectif des apprenants de l’école spécialisée regroupant en son sein le primaire, le secondaire et l’enseignement professionnel, était de 48 élèves, de la maternelle en Première C, sous la coordination de trois enseignants. Cinq ont été présentés au Brevet d’études du Premier Cycle (Bepc) et un au Certificat d’Etudes primaires (Cep).

 

L’association Chasoh, que dirige Mme Tagne Tapia, apporte depuis une dizaine d’années son soutien aux mineurs de la prison de New Bell, à travers une prise en charge éducationnelle, un appui aux soins de santé et en besoins primaires, ainsi qu’à la réinsertion sociale et à l’insertion socioprofessionnelle après la prison.

 

Pour Mme Tagne Tapia, « le droit à l’éducation des mineurs en conflit avec la loi est le mot d’ordre de notre association au sein de la prison de New Bell ». Cependant, elle fait face à certaines difficultés : la difficulté à convaincre les parents des mineurs de toujours prendre soin de leur progéniture incarcérée, l’état d’esprit de certains détenus délinquants, l’insuffisance des moyens financiers pour l’encadrement de ces enfants...

 

Pour sa présidente, le Chasoh est un élan de cœur qu’une personne peut avoir envers les faibles, ceux qui souffrent. Cet organisme à but non lucratif a vu le jour en mars 2000. Mais, il exerce sous le régime d’autorisation N°084/RDDA/GIC/BAPP du 5 juin 2001. Composée d’une quinzaine de membres, cette association s’est fixée comme objectifs principaux de créer un climat de confiance en assurant le réconfort et la protection à chaque enfant victime d’exclusion, faciliter l’accès à la formation professionnelle ou à une reprise du cursus scolaire.

 

Mais aussi sensibiliser et impliquer les partenaires du développement dans la considération et l’exercice du respect des droits de l’enfant afin de mieux cerner les risques de dérapages, lutter contre les abus d’autorité sur les enfants, pouvoir au développement émotionnel et social des enfants victimes d’exclusion, redonner un sourire à chaque enfant de la prison ou qui en sort et enfin, aller vers ceux qui souffrent dans les hôpitaux et leur apporter un sourire.

 

Otric N.

 

La plateforme « Mothers For Peace » lancée mardi au cours d’une cérémonie à Yaoundé.

 

Des femmes des dix régions du Cameroun et précisément celles des zones en conflit se sont retrouvées mardi à Yaoundé pour le lancement de la plateforme « Mothers For Peace ». Il s’agit d’une campagne d’appel des femmes à la paix et à la non-violence, indique Cameroon Tribune.

 

La multitude de témoignages de femmes venues des zones touchées a marqué les participants de ladite cérémonie. C’est le cas d’Aïssatou Bouba. Cette jeune fille Bororo originaire de la région du Nord-Ouest relate le quotidien chamboulé de son peuple.

 

« Nous vivons d’activités pastorales, mais nos bergers ne peuvent plus parcourir les savanes de peur d’être kidnappés. Il en est de même pour nos jeunes filles, qui résident désormais dans des grottes et qui ont difficilement accès aux soins de santé et à l’éducation. Nous sommes fatigués de vivre ainsi. Je supplie les séparatistes de déposer les armes », a-t-elle imploré.

 

Dans la même veine, la présidente de l’Association des femmes « bayam-sellam », Marie Mballa Biloa a déploré le manque à gagner et le manque de vivres en provenance des régions touchées par les troubles. Elle a également déclaré que les femmes « bayam-sellam » ont besoin de la paix pour exercer aisément leurs activités. Même message pour le Pr. Justine Diffo Tchunkam, chef de file de cette campagne.

 

Sketchs, intermèdes musicaux prônant l’unité, la paix, l’importance du vivre ensemble ont été entendus. En chœur, toutes les femmes présentes ont condamné les actes de violence en agitant un mini drapeau du Cameroun et en scandant le slogan : « Femme camerounaise, artisane de la paix et actrice de développement ».

 

Cette campagne pour la paix au féminin est segmentée en plusieurs phases. La première concerne l’apport des religieux. A cet effet, ils ont organisé une messe œcuménique le 23 juin dernier dans le Sud-Ouest et ont profité pour sensibiliser les populations de cette localité sur la paix. La deuxième phase est dédiée à la jeunesse à travers la plateforme « Peace Crusaders ».

 

Elle regroupe des journalistes, des blogueurs, des humoristes qui s’activent à passer des messages de paix sur les réseaux sociaux. « Mothers For Peace », regroupement de plusieurs associations de femmes du Cameroun en collaboration avec le Système des Nations unies, en est la troisième étape. Dans cette entente, on retrouve More Women in Politics, l’Association des femmes et filles de l’Adamaoua, Femmes dynamiques de Maroua, entre autres.

 

Otric N.

 

Mgr Cornelius Fontem Esua, archevêque de Bamenda a été libéré dans la matinée de ce mercredi après avoir été kidnappé hier dans la région du Nord-ouest au Cameroun. 

 

L'homme de Dieu a été kidnappé alors qu'il était en compagnie de son chauffeur le mardi 25 juin 2019 dans la localité de Njinikom dans le département de Boyo, région du Nord-ouest. A en croire des sources crédibles, des séparatistes armés auraient bloqué la route. 

 

Quelques temps après, toutes les tentatives du clergé et des autorités administratives pour le sortir des griffes du groupe armé des séparatistes ont connu des échecs, cependant il n'a été libéré que ce mercredi matin. 

 

D’après des informations du site d’informations Gazeti237, durant la nuit i y aurait eu des discussions entre les différents membres de la milice séparatiste sur le sort à réserver au prélat. Alors qu’un camp plaidait pour sa relaxe pure et simple, le camp d’en face tenait à le garder afin de l’utiliser comme monnaie d’échange. On peut donc se dire que le camp de la remise en liberté a certainement pris le dessus au terme des échanges.

 

L'archidiocèse de Bamenda reste encore silencieuse, elle n'a donné aucune déclaration sur les récents événements. 

 

La semaine dernière déjà, le convoi de l'évêque de Kumbo, Mgr Georges Nkouo, a été retenu pendant des heures le long de la route alors que le Prélat se rendait à Njinikom pour une ordination. 

 

Les déclarations de l'archidiocèse de Bamenda reste toujours attendu pour avoir plus amples informations sur les circonstances de la captivité et la libération de ce religieux.

 

Innocent D H

 

L’entretien a eu lieu hier 25 juin 2019 à l’Immeuble étoile.

 

C’est une délégation conduite par Mgr Arnold Christopher Temple le président de la All Africa Conference of Churches (AACC) que Joseph Dion Ngute a reçu en sa qualité de Premier Ministre. Il est à préciser que la AACC est la Conférence des églises de toute l’Afrique. Au terme de leur entretien, la délégation a indiqué que c’est la solidarité qui les a conduits au Cameroun. « C’est une visite de solidarité à nos frères et sœurs du Cameroun, toutes obédiences religieuses confondues, en rapport avec la situation qui est celle de ce pays en ce moment. Nous encourageons nos frères et sœurs du Cameroun et surtout ceux des églises à rester debout afin de contribuer à la reconstruction à prêcher la paix », a déclaré Mgr Arnold Christopher Temple originaire de la République de Sierra Leone. Avec Joseph Dion Ngute, ils ont aussi parlé des activités de cette communauté œcuménique qui touchent essentiellement le social.

 

Pour la petite histoire, il faut noter que la AACC a été créée en avril 1963. Elle a vu le jour à Kampala en Ouganda. Elle s’illustre dans la lutte anti-coloniale. Elle se penche aujourd’hui sur les questions d’ordre social dont entre autres la lutte contre la pauvreté, la lutte contre le Vih-Sida. La AACC est également préoccupée par les questions économiques. On la retrouve dans une quarantaine de pays africains. Le Cameroun en fait partie. D’ailleurs il a abrité l’une de ses rencontres en 2003. D’après Mgr Arnold Christopher Temple les membres de cette Conférence viennent de différentes obédiences religieuses chrétiennes de l’Afrique.

 

Il faut noter que depuis un certain temps, le chef du gouvernement en quête de dialogue, de paix et de promotion du vivre ensemble, reçoit de nombreuses délégations. Avant la délégation des leaders religieux africains, Joseph Dion Ngute s’est entretenu avec les chefs traditionnels du Centre et ceux de la communauté Sawa.

 

Liliane N.

 

Des militants de la Brigade anti sardinards ont attaqué hier l’hôtel Intercontinental où est logé le Chef de l’Etat du Cameroun depuis dimanche dernier.

 

Ils en ont eu le cran. Ils ont ouvertement lancés l’affront au Chef de l’Etat. Ces militants déchaînés de la Brigade Anti Sardinards (BAS) ont franchi le cap et ont fait outrage au Chef de l’Etat cette fois ci de manière plus ostentatoire.

 

Ce mardi 25 juin 2019, des membres reconnus comme leader de ladite Brigade se sont introduit beaucoup trop facilement à l’intérieur de l’Hôtel Intercontinental de Genève. Des images en circulation sur les réseaux sociaux montrent bien des camerounais brandissant le drapeau de la république avoir une altercation avec des hommes en costume qui devraient vraisemblablement être des agents de la Direction de la Sécurité Présidentielle (DSP).

 

D’après des témoignages d’autres militants ayant pris part à cette « attaque », des échauffourées ont opposé ces militants d’une association qui au départ se disait républicain et les agents chargés de la sécurité du Chef de l’Etat. C’est la police Suisse qui est venue mettre fin aux altercations. Quelques uns de ces « assaillants » seront arrêtés puis relâchés par la police helvétique.

 

Et la question que l’on se pose, c’est qu’auraient–ils fait s’ils atteignaient le Président de la République ? Quelles sont les intentions réelles de ces militants extrémistes ? Que feront – ils au Chef de l’Etat si par miracle ils venaient par mettre la main sur lui ?

 

Pour que la BAS ait une volonté coordonnée, il faudrait déjà qu’elle soit elle-même une organisation cohérente. Une organisation acéphale et dont les objectifs réels sont inavoués, ne saurait apporter un résultat positif aux camerounais. Au sein de la BAS, c’est l colère, la haine et la revendication stérile qui sont les véritables mots d’ordres. Rien que pour ces mobilisations en vue d’inquiéter le Chef de l’Etat, ils ne s’accordent ni sur le jour, ni sur la méthodologie. Libre cours est donné à tout le monde pour agir comme bon lui semble. Aucune police en interne pour encadrer leurs actions et éviter les abus. Tout le monde est général.

 

Une telle organisation est manifestement dangereuse. Puisque personne (même parmi eux) ne peut connaître à l’avance les limites des actions à poser. Ils se comportent comme de véritables Kamikazes. Prêts à faire exploser les institutions jusqu’à la première d’entre elles. Ce mouvement à la frankenstein finira par dévorer ses propres géniteurs.

 

Stéphane NZESSEU

Patrick Ekema l’autorité administrative souligne qu’aucun pays sur terre n’existe où tout le monde a un emploi.

 

Patrick Ekema le Maire de Buea fustige les idées prônées par les sécessionnistes dans le but d’enrôler les jeunes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Pour l’autorité administrative, les séparatistes ne font que tromper les jeunes. « Mon message est que nos frères devraient cesser de tromper nos frères plus jeunes. Il n’y a pas de nation dans laquelle tout le monde travaille et aucune économie dans ce monde où l’État se positionne comme un employeur géant. Nous devrions faire preuve de créativité », déclare Patrick Ekema.

 

Autre idéologie prônée par les séparatistes que dénonce le Maire de Buea, c’est la question de la sécession. Les groupes armés n’ont eu de cesse de réclamer la division, le partage du Cameroun. Et c’est sous ce fallacieux prétexte qu’ils justifient leurs forfaits qu’ils commettent dans les régions anglophones. Patrick Ekema cite en modèle John Ngu Foncha qui pour lui, a pris une décision raisonnable de rejoindre la République du Cameroun, tenant compte des similitudes culturelles entre certains groupes ethniques.

 

« Si vous regardez les gens du département de la Menoua dans la région Ouest, ils ont une culture identique à celle des gens de Mezam. Si vous regardez les gens de Noun, ils ont un lien avec les gens de Ndu, etc. C’est ce qui nous lie. Nous partageons les mêmes ancêtres et nos ancêtres nous poussent à vivre et à mourir ensemble », explique-t-il.

 

Lire aussi : Cameroun : Quel cauchemar les sécessionnistes infligent-ils aux ressortissants de l’« Ambazonie » 

 

Le Maire de Buea fustige aussi l’opération ville morte qu’il n’a de cesse de combattre. Il note que du fait de cette opération qui vise à paralyser l’ensemble des activités dans la région, a poussé la société d’Hygiène et de salubrité du Cameroun (Hysacam) à cesser sa mission de nettoyage. Et c’est ce qui justifie l’insalubrité aujourd’hui observée dans certaines zones de la ville de la Buea. En dépit de cet état de choses, pour le Maire, Buea reste la ville de l’excellence et est propre.

 

« Je veux dire que nous faisons de notre mieux. Si vous vous rendez dans d’autres villes qui traversent ce que la nation traverse, vous réaliserez que Buea est propre. Nous nettoyons la ville », affirme-t-il.

 

Liliane N.

 

Ce projet vise à contribuer à la modernisation de l’agriculture au Cameroun.

 

C’est une nouvelle ère qui semble débuter pour les opérateurs du secteur agricole. L’entreprise chinoise Cic Taihua vient de faire l’annonce de l’implantation dans les jours à venir, d’une usine de montage de machines agricoles. Ladite annonce a été faite au cours d’une rencontre avec les organisations paysanne et patronales. Cette rencontre se tenait à la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts (Capef) à Yaoundé.

 

Souhaitant que le projet réussisse et réponde aux besoins locaux, l’entreprise chinoise Cic Taihua a tenu lors de la rencontre sus mentionnée à apprendre davantage sur les attentes des agriculteurs camerounais. D’ailleurs, Koue Moussa le président par intérim de la Capef a indiqué que l’une des spécificités de la Cic Tahua est de pouvoir s’adapter aux besoins de tous les types d’exploitation. « Il n’est pas question de fabriquer des engins lourds pour des producteurs qui sont pour la plupart de petits exploitants. Les machines devront être compatibles avec les moyens et les besoins des agriculteurs », a-t-il déclaré.

 

Lors de cette rencontre avec l’entreprise chinoise Cic Taihua, il a été dit que les agriculteurs locaux vont recevoir sous forme de crédit des machines. Ce qui est en fait un risque que consent de courir ladite entreprise. « Les gains issus de l’exploitation des machines serviront à payer les créances », a indiqué Tony Liu le Directeur général adjoint (Dga) de Cic Taihua. Le point du transfert de technologie toujours dénoncé dans ce genre de coopération a également été pensé. Il est prévu une formation d’ingénieurs camerounais, a assuré le Dga de l’entreprise chinoise.

 

La rencontre a permis aux agriculteurs de parler du type de machines dont ils ont besoin. Ils ont entre autres cité des moissonneuses, des tracteurs et des laboureuses.

 

Liliane N.  

 

Ils vont appeler les membres du gouvernement à s’exprimer sur les problématiques socioculturelles des régions du Cameroun.

 

L’échange qui se tiendra ce 26 juin 2019 entre les Députés junior et les membres du gouvernement, s’inscrit dans le cadre de la 26e session du Parlement des enfants. Cette session est liée à la journée de l’enfant africain organisée les 16 juin de chaque année. Même s’ils ne sont que des enfants, les Députés junior vont demander à avoir des éclaircis sur des questions portant sur les conditions de la femme et de la jeune fille, des réfugiés internes et l’établissement des actes de naissance.

 

Le sujet des réfugiés internes inscrit à l’ordre des questions à poser aux membres du gouvernement, peut s’expliquer par la présence de certains enfants victimes de ce phénomène dans les rangs des Députés juniors. D’ailleurs, la 29ème journée de l’enfant africain a été célébrée sous le thème : « L’action humanitaire en Afrique : les droits de l’enfant avant tout ».

 

Lors de cette journée, on avait appris de Jean Pierre Edjoa, le Directeur de la protection des droits de l’enfant au Ministère des Affaires sociales, que pas moins de dix enfants de déplacés internes ont été conviés à prendre part à la 21ème édition du Parlement junior. Leur condition de vie détériorée du fait des crises qui paralysent leur localité d’habitation, les autorités se trouvent aujourd’hui contraint d’agir. Le sujet est donc assez important. « Les zones en crise ne permettent plus la sécurité de ces enfants. Nous les y retirons », avait déclaré Jean Pierre Edjoa le Directeur de la protection des droits de l’enfant au Minas lors de la célébration de la journée de l’enfant africain.

 

Pour revenir donc à l’échange prévu ce jour, il faut noter que les Députés junior ont été avant ce 26 juin 2019, suffisamment outillés sur les sujets objet de leurs interrogations. Ils ont eu droit à de causeries éducatives, des visites dans des structures publiques, parapubliques et autres. Le 25 juin 2019 hier, ils ont été conviés à se rendre au Palais des verres, histoire pour eux de se familiariser avec les lieux. Le 19 juin dernier, ils ont consacré cette journée aux activités parlementaires. Ils ont discuté du projet de la mise en forme des questions, de la résolution y relative et du vote des différents Députés chargés de la lecture au cours de la plénière de ce jour.

 

Liliane N.

 

L’illustration de deux noyés salvadoriens, un papa  et sa fille âgée de deux ans, est une preuve des dangers encourus par les migrants qui tentent de rejoindre les Etats-Unis.

 

Les corps d’Oscar et Angie Martinez ont été retrouvés en début de semaine, dans les environs de Matamoros, dans l’Etat mexicain de Tamaulipas, selon un rapport de la justice mexicaine.

 

D’après les informations fournies par ce document, Oscar Martinez, un cuisinier de 25 ans, sa compagne de 21 ans et leur petite fille sont arrivés la semaine dernière à Matamoros après avoir parcouru tout le Mexique. Dimanche après-midi, la famille a décidé d’essayer de gagner à la nage la rive américaine du Rio Bravo, accompagnée d’un ami.

 

Une photographie qui rappelle celle d’Aylan

 

Le père a pris l’enfant sur son dos, en la calant à l’intérieur de son t-shirt, pour traverser le fleuve. Mais, emportés par des courants violents, tous deux se sont noyés sous les yeux de la mère, laquelle a pu retourner en vie sur la rive mexicaine, selon les explications qu’elle a fournies aux autorités locales.

 

Les photographies des cadavres du jeune père et de l’enfant flottant sur le ventre sur la rive mexicaine du fleuve ont fortement choqué l’opinion publique au Salvador, mais aussi aux Etats-Unis et dans le monde, où les clichés rappellent ceux d’Aylan, migrant syrien âgé de trois ans, retrouvé sans vie sur une plage turque en 2015.  

 

Le gouvernement mexicain est la cible de vives critiques ces derniers jours, pour son attitude envers les migrants. Fin mai, le président américain Donald Trump avait menacé d’imposer des droits de douane sur tous les produits mexicains importés aux Etats-Unis, si Mexico ne freinait pas la vague de migrants clandestins en provenance d’Amérique centrale. Le 7 juin, les deux pays sont parvenus à un accord : les États-Unis ont donné 45 jours au Mexique pour prendre des mesures.  

 

Mardi, le président mexicain Andres Manuel Lopez a cependant démenti qu’un ordre ait été donné aux militaires d’interpeller les clandestins qui traversent la frontière avec les Etats-Unis, dans le cadre de l’accord sur l’immigration conclu avec Washington.

 

L’indignation est également vive côté américain, après les révélations par Human Rights Watch, sur les conditions de vie sordides de 300 jeunes migrants, dans un centre de détention du Texas, près de la ville frontalière d’El Paso. Le centre a été vidé lundi. En pleine polémique, le chef par intérim de la police aux frontières, John Sanders, a annoncé sa démission.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01