Tous ces pays sont signataires de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui est entrée en vigueur le 26 juin 1987 et sur laquelle s’est appuyée l’assemblée générale des Nations Unies, pour retenir le 26 Juin de chaque année comme journée Mondiale de soutien aux victimes de la torture.
Quinze ans après l’entrée en vigueur de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements inhumains, dégradants, des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements sont encore signalés dans de nombreux pays dans le monde.
Selon le rapport d’Amnesty International, pas moins de 150 pays dans le monde infligent encore des supplices pour extorquer des aveux, intimider ceux qui ne partagent pas la même idéologie, humilier ou punir les prisonniers, notamment à titre de sanction disciplinaire. Des pratiques honteuses, qui constituent une atteinte à un droit inaliénable de la personne humaine : la dignité.
Avec la crise socio sécuritaire dans laquelle est plongée le Cameroun, les images d’une horreur toujours insoutenable sont devenues le quotidien des populations. Victimes directes et même lointaines des meurtres et autres actes barbares commis par des terroristes.
Malheureusement, les camerounais vivent le même traumatisme, à cause des meurtres de bébés, des femmes et autres civils, attribués à ceux qui ont le devoir de les protéger, les forces de sécurité. Quelques brebis galeuses, affirme chaque fois, le porte parole du gouvernement.
Selon l’organisation de défense des droits humains, qui a également publié un rapport d’enquête, cette convention reste la moins ratifiée, des six traités internationaux relatifs aux droits humains actuellement en vigueur.
Et pourtant, beaucoup reste à faire : « Il arrive quelquefois de lire ou alors d’entendre le témoignage de ceux qui ont été torturés par des régimes brutaux et de voir les salles dans lesquelles les actes de torture ont été commis, nous ne devons pas oublier pour autant que la plupart des victimes n’ont jamais l’occasion de raconter leur histoire. Ces actes ne sont pas limités à une région particulière, à un système politique encore moins à quelques pays ».
La torture vise à briser la personnalité de la victime et constitue une négation de la dignité inhérente à l'être humain. Malgré l'interdiction absolue de la torture en vertu du droit international, elle persiste dans toutes les régions du monde. La protection des frontières et la sécurité nationale sont des moyens utilisés pour justifier la torture et d'autres formes de traitements cruels, dégradants et inhumains. Ses conséquences vont souvent au-delà de l'acte isoler sur un individu et peuvent être transmises à des générations et conduire à des cycles de violence.
Il s’agit d’un crime en vertu du droit international qui fait l’objet d’une interdiction absolue, qui ne peut être justifiée en aucune circonstance. Cette interdiction fait partie du droit international et s'applique à tous les membres de la communauté internationale, que l'État ait ou non ratifié les traités internationaux dans lesquels la torture est expressément interdite. La pratique systématique ou généralisée de la torture constitue un crime contre l'humanité.
Le 26 juin est l'occasion de faire appel à toutes les parties prenantes, y compris les États Membres de l'ONU, la société civile et les individus à travers le monde à s'unir et soutenir les centaines de milliers de personnes qui ont été (ou sont encore) victimes de la torture - Poursuivre la lutte contre l’impunité des tortionnaires car, il est nécessaire de ne pas oublier que si le Droit International de protection devient peu à peu un élément d’espoir aujourd’hui, son effectivité reste le produit de la vigilance de tous.
Des programmes de réhabilitation sont nécessaires dans chaque Etat, pour permettre aux victimes une transition de l'horreur à la guérison.
Nicole Ricci Minyem
C’est finalement sans surprise, que les députés ont reçu ce mardi 25 juin 2019 à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant prorogation du mandat des députés déposé par le gouvernement camerounais. Ceci après la consultation du président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguie Djibril, par le président de la République, Paul Biya. Cette prorogation que sollicite le gouvernement, s’étendra sur deux mois, à compter du 29 octobre 2019. Le projet sera examiné par la Commission des lois constitutionnelles.
La démarche gouvernementale tire son fondement légal dans l’article 15 (4), de la loi du 18 janvier 1996, portant révision de la Constitution du 02 juin 1972. Cet alinéa stipule qu’en cas de crise grave ou lorsque les circonstances l’exigent, le Président de la République, peut après consultation du président du Conseil constitutionnel, et des bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, demander à l’Assemblée nationale de décider par une loi, de proroger son mandat.
C’est la deuxième prorogation pour cette 9e législature qui a été rendue nécessaire pour permettre la tenue régulière de la session parlementaire ordinaire du mois de novembre, traditionnellement consacrée à l’examen de la loi de finances. Et aussi, pour prendre en compte, les différents délais légaux prévus par la Constitution, par la loi du 19 avril 2019, portant code électoral, modifié et complété par la loi du 21 décembre 2012. Cette prorogation, permettra à en croire le gouvernement, d’harmoniser la tenue du double scrutin législatif et municipal devenu une tradition dans le processus électoral du Cameroun depuis 2007. Il revient désormais au Parlement de décider du sort réservé aux députés. Si le projet est validé, les mandats des députés devraient être prorogés jusqu’au 29 février 2020.
Le deuxième projet de loi soumis à l’appréciation des représentants du peuple ce mardi, porte création, organisation, et fonctionnement de la Commission des Droits de l’Homme au Cameroun. Après avoir constaté que cette Institution nationale pour la protection et la promotion des libertés de l’Homme fait face à de nombreuses critiques, le Gouvernement entend y mener des reformes.
Marie MGUE
Sa présence était effective hier soir sur la pelouse du Ismaila Stadium. Il a su tirer son épingle du jeu. Grâce à sa récupération mais aussi à sa qualité de jeu et de dribble, Le milieu de terrain de Fulham a laissé une forte impression. Il a mené une grosse activité dans son secteur de jeu face à la Guinée Bissau. C’est donc sans surprise qu’il a été désigné meilleur joueur du match dans cette rencontre.
« On a bien joué aujourd’hui et la Guinée Bissau est une bonne équipe. Toutes les équipes sont désormais au niveau. La victoire d’aujourd’hui est collective. On a tout fait pour avoir les trois points ce soir. On voit un groupe qui vit bien ensemble. On attaque et défend ensemble. C’est un groupe où nous sommes tous copains aussi bien sur le terrain qu’en dehors », a déclaré l’ancien joueur de l’OM qui disputait ce soir son premier match de Coupe d’Afrique des Nations avec l’équipe nationale du Cameroun.
Même si le Cameroun a tardé à enclencher les choses dans cette partie, il a su réagir au bon moment et s’est offert un succès rassurant. C’est donc sur le score de 2-0 que les Lions Indomptables ont fait leur entrée dans cette CAN. Ils ont envoyé un signal fort à tous ceux qui ne vendent pas chers leurs peaux.
Danielle Ngono Efondo
Il est dix heures au Centre linguistique de Garoua, dans les salles de classe les apprenants reçoivent des cours axés sur l'oral, la répétition et bien d'autres. Dans la salle des tout-petits notamment, René Tchimi, enseignant est à la manœuvre.
Débuté ce lundi 24 juin 2019, ces cours de vacance qui se déroulent sans anicroche selon les responsables de l'établissement, sont dispensés à six niveaux à savoir: les débutants, les élémentaires, les pré-intermédiaires et intermédiaires, les avancés et les supérieurs. Des élèves vacanciers venus de tous les ordres scolaires prennent ainsi part aux cours de langues. "C'est d'abord de permettre aux apprenants d'être en contact avec la langue anglaise. Pour certains, c'est une occasion pour eux non seulement de maintenir leur niveau de langue, mais aussi de l'améliorer", explique le directeur du Centre linguistique de Garoua, Jean-Louis Okomon.
Les apprenants qui évaluent l'évolution des cours sont satisfaits. Les cours de vacance au Centre linguistique de Garoua, vont jusqu'au 26 juillet pour la première session, la deuxième quant à elle s'étend du 29 juillet au 28 août 3019.
Innocent D H
Nous sommes non loin du carrefour du marché Ekounou. Il est environ 19H30. Ça fait juste quelques minutes que la nuit est tombée sur la capitale. Les commerces sont encore ouvert, c’est une heure de pointe pour les taxis de la ville qui klaxonnent à tue tête. Le piéton essaye de se frayer un chemin le trottoir occupé par les vendeurs à la sauvette du soir. On est pratiquement obligé de se déplacer en escaladant les rebords des caniveaux.
C’est alors que notre curiosité est attirée par des rats d’une grosseur effrayante qui faufilent en file indienne dans le « Water-route ». Surpris par la scène nous nous arrêtons quelques instants pour nous assurer qu’il s’agisse d’un mirage. Au contraire, ce moment d’attention à regarder dans les rigoles vont nous permettre de nous rendre compte que ce sont des nombres incalculables de grosses souris ou de rats qui s’amusent ainsi dans la rue.
Un vendeur de « Soya » (viande grillée vendue en bordure de route au Cameroun), qui nous observait nous lance : « Mon frère ce sont les rats là qui t’étonnent comme ça ? Si tu pars alors au niveau de la poubelle qui est au carrefour là tu vas seulement fuir ». son propos va attirer l’attention de plusieurs autres commerçants autour. C’est alors que les interrogeant sur ce qu’il en est réellement, nous apprendrons que c’est un phénomène avec lequel ils se battent depuis longtemps chacun avec ses moyens et à sa manière. Un tenancier d’une boutique de tissu situé dans le marché Ekounou nous fera savoir que chaque soir avant de partir, il s’assure de disposer dans les coins de sa boutiques des « remèdes de souris » qui sont en réalités des petits poisons paralysant pour rongeurs.
Un vendeur de vivres nous fera savoir qu’il est plusieurs fois arrivé dans sa boutique le matin et que ces souris avaient rongés des quantités importantes de sacs d’arachides et de maïs. Du coup en plus desdits « remèdes de souris », il a laissé quelques chats qui montent la garde dans sa boutique. Cela fonctionne relativement.
Durant le court moment de nos échanges ce sera des dizaines de souris de diverses tailles qui vont passer près de nous, allant dans tous les sens. A la question de savoir si les services d’hygiène de la commune de Yaoundé 4 (située à quelques mètres du carrefour Ekounou) sont au fait de cet état de chose, un nous répondra « ils savent très bien. Mais leurs contrôles d’hygiène consiste seulement à collecter de l’argent ».
La principale cause de cet état de chose est l’insalubrité notoire dans laquelle baigne le marché d’Ekounou et ses environs. Avec l’allure de cette croissance, les rats pourront causer d’autres problèmes aux populations. Car si le nombre continue d’augmenter, il faudra bien pour ces rats se nourrir quelque part et bonjour les conséquences graves.
Stéphane NZESSEU
Malgré une belle possession de balle, les hommes de Clarence Seedorf ont réussi à faire trembler les filets des Bissau-Guinéens à la 66e minute du jeu. Un coup de tête majestueux du défenseur central camerounais, Yaya Banana sur un corner tiré par Toko Ekambi. Ce but est venu délivrer une équipe camerounaise qui avait longtemps dominé le jeu sans concrétiser. Déjà, dès la première mi-temps, Choupo Moting et ses coéquipiers ont vite pris le contrôle de ce premier duel du Groupe F joué au stade Ismaïla ce mardi 25 juin 2019. Toutefois, les champions d’Afrique ont peiné à créer des différences avec une attaque solidement menée par un trident Toko Ekambi-Choupo-Moting-Bassogog. Les Camerounais ont pourtant multiplié les occasions, sans réussir à faire trembler la défense adverse qui a déjoué les pronostics jusqu’à la fin de la première période.
Dès la reprise, les Lions ont intensifié leur domination. Les Djurtus vont poser des difficultés aux coéquipiers du capitaine Choupo-Moting, auteur d’une belle prestation. Mais les Camerounais sont restés focaliser sur leur objectif, réussir leur entrée en compétition. C’est logiquement qu’ils sont récompensés à la 66e min. La confiance s’installe dans le camp camerounais, et trois minutes plus tard, alors que les Bissau-Guinéens digèrent encore le premier but encaissé, les camerounais doublent la mise. Une réalisation de Stéphane Bahoken à peine entré en jeu. Le Cameroun est plus rassuré d’embaucher les trois points en jeu. La Guinée-Bissau veut sauver la face, mais l’équation est impossible face une équipe camerounaise bien en forme. Leurs quelques rares tentatives n’ont pas pu inverser le cours du match.
Comme pronostiqué, le Cameroun a conservé son statut de favori de ce duel de la dernière journée de la première journée de la phase de poules de la CAN 2019 qui débuté le 21 juin dernier. En attendant le deuxième match du groupe F qui opposera le Ghana au Bénin, les Lions indomptables prennent provisoirement la tête du groupe F avec trois points. La deuxième sortie camerounaise est prévue le 29 juin prochain au Stade Ismaïlia. Un duel explosif, entre deux grosses équipes africaines qui figurent parmi les favorites de cette Can égyptienne. La dernière rencontre du Cameroun en phase de groupes, sera contre le Bénin le 02 juillet.
Marie MGUE
Grâce à un doublé de Rapinoe sur penalty, les Américaines, championnes du Monde en titre ont décroché leur qualification pour les quarts de finale de la 12e édition de la Coupe du monde féminine qui a débuté en France le 7 juin dernier. La sélection américaine a éliminé aux huitièmes de finale, la formation espagnole sur un score de 2-1 lundi 24 juin dernier au Stade Auguste-Delaune, Reims. Cette victoire permet aux triples championnes du monde de rester dans la course pour défendre leur titre. Impressionnantes au premier tour du tournoi, les championnes du monde ont cartonné contre la Thaïlande (13-0), le Chili (3-0) et la Suède (2-0), avec un total de 18 buts marqués et aucun encaissé. L’unique but engrangé par les quadruples championnes olympiques, est celui concédé face à l’Espagne.
Les américaines affronteront aux quarts de finale, vendredi prochain au Parc des princes, le pays hôte de la compétition, la France dans un duel qui s’annonce explosif. Les Françaises se sont difficilement imposées face aux Brésiliennes aux huitièmes de finale sur un score de 2-1. Statistiquement, la Team USA est la favorite de ce duel de quart de finale. Les Françaises se sont toujours inclinées face aux américaines dans les grands rendez-vous internationaux. C’est peut-être l’occasion pour Wendie Renard et compagnie de prendre leur revanche. Une rencontre certes difficile, mais qui n’effraie aucunement les filles de Corinne Diacre dont le rêve est de détrôner les Américaines le 7 juillet prochain.
Toujours au cours de la journée de lundi, les Canadiennes ont été éliminées par les Suédoises qui se sont imposées sur un score étriqué (1-0). Malgré son envie de gagner, la sélection du Canada, qui avait battu les Lionnes indomptables lors de la première journée de la phase de groupes, sont restées impuissantes, même après avoir obtenu un penalty, qui a été déjoué. La Suède négociera sa qualification pour les demi-finales samedi prochain à Rennes, face à l’Allemagne. Les dernières rencontres de huitièmes de finales se dérouleront ce mardi 25 juin 2019. L’Italie sera l’épreuve chinoise, tandis que les hollandaises seront aux prise contre Japon. Les vainqueurs s’affronteront pour l’un des tickets des demi-finales.
Marie MGUE
Incarcéré depuis juillet 2016, le prédécesseur de Charles Ndongo à la tête de la Cameroon Radio Television (CRTV) est accusé d’un détournement de plus de 3 milliards et demi de francs CFA dans les caisses de la CRTV. Entreprise de la presse d’Etat qu’il a dirigé entre 2005 et 2016. Ce matin encore, 25 juin 2019, il s’est rendu au tribunal pour la 19e fois. Et pour la 19e fois, le juge a prononcé un renvoi.
Une situation qui ne va pas pour plaire à Maître Alice Nkom qui assure sa défense, ainsi qu’à toutes les organisations internationales mobilisées pour réclamer la libération du journaliste.
A l’issue de l’audience du 1er mars qui avait vu l’affaire être renvoyée pour la 17e fois déjà, l’avocate du journaliste, exprimait son espoir que cet ultime renvoi « prouve que les charges contre Amadou Vamoulké ne peuvent pas être maintenues et que les poursuites soient abandonnées ». Malheureusement, comme on peut s’en rendre copte, il n’en est rien. Amadou Vamoulké est retourné en Kondengui.
Pour maître Alice Nkom, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un procès « inégalitaire » avec des accusations « sans fondements ». « Les éléments de preuves contre lui ont pratiquement tous été rejetés. Il n’y a pas assez de charges permettant un débat », rappelle l’avocate.
Pour Alain Massé, Amadou Vamoulké a été « puni pour avoir tenté de faire valoir des principes éthiques ». l’ancien directeur général de Radio France a pris la tête du Comité international pour la réhabilitation et la libération d’Amadou Vamoulké (CIRLAV). Il connaît très bien le journaliste, pour l’avoir côtoyé personnellement.
De nombreuses organisations de défenses des droits des journalistes tels, Reporters sans frontières (RSF), la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (Fidh), ou encore le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac), appellent les autorités camerounaises à mettre fin à la « cabale judiciaire » contre l’ancien dirigeant de la radiotélévision publique camerounaise.
Il faut dire que janvier 2019, la France s’est impliquée dans l’affaire. Le Quai d’Orsay a fait savoir dans une lettre que « l’accusation n’a pas apporté de preuve de la pertinence de son action » et qu’il suivra « avec la plus grande attention » les conclusions du Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU, saisi par RSF le 16 janvier dernier. « S’il n’y a pas d’aboutissement, nous prévoyons d’envoyer une délégation de parlementaires français au Cameroun ».
Stéphane NZESSEU
Adolescentes, jeunes, matures ou plus âgées, elles étaient nombreuses, les femmes venues il y a quelques jours à la rencontre initiée par Chantal Kambiwa, directrice exécutive de l’Ong Servitas Cameroon, dans la salle de conférences de la délégation départementale du Minproff de Douala I. Thème à l’ordre du jour : « Ma voix compte - Je sais ce que je veux - Tu dois me rendre compte », mais aussi la présentation du programme « Femmes et élections, Cameroun 2019 » Servitas Cameroon, et des échanges.
Commencée en 2013 sous l’appellation « Femmes et élections municipales et législatives - Cameroun 2013 », l’activité initiée par Servitas Cameroon et ses partenaires a mis l’accent sur la représentativité des femmes dans les exécutifs municipaux et à l’Assemblée nationale. Rebelote en 2018 pour la présidentielle. Servitas Cameroon met alors l’accent sur la formation des femmes sur le processus électoral et une meilleure maîtrise des opérations électorales.
Pour 2019, et en prélude aux échéances à venir, indique Cameroon Tribune, Servitas Cameroon veut faire des femmes des actrices de l’amélioration de leur quotidien par leur nombre et à travers leur vote. D’où cette rencontre les sensibilisant à s’inscrire sur les listes électorales, à retirer leurs cartes et à aller voter, parfaire leur éducation sur les opérations de vote et l’appréciation d’un programme politique prenant en compte leurs aspirations et préoccupations, interpeller les candidats sur le respect de leurs promesses et faire un suivi-évaluation de celles-ci…
Les échanges qui ont suivi avec les femmes présentes à la rencontre ont édifié les unes et les autres sur le chemin à parcourir et le rôle qu’elles ont à jouer pour que leur doléances soient véritablement prises en compte. Une seule certitude, des balises solides ont été posées par Servitas Cameroon. Et à l’aune du chemin parcouru depuis 2013, Chantal Kambiwa croit dur comme fer que les voix des femmes vont compter lors des échéances attendues. Aux femmes désormais ainsi outillées de lui donner raison en amenant les candidats à prendre en compte leur nombre et leurs votes.
En 2013, sous l’activité « Femmes, Elections Municipales & Législatives – Cameroun 2013 », Servitas Cameroon et ses partenaires ont mené des activités pour une plus grande représentativité des femmes dans les Exécutifs Communaux ainsi qu'à l'Assemblée Nationale.
Otric N.
Le coût de l’investissement est évalué à 300 millions de FCFA. Un marché qu’il accordera à trois entreprises, en privilégiant la procédure de gré à gré.
Le dernier souvenir qu’on garde du marché d’Elig-Edzoa est la fureur des flammes qui ont ravagé plusieurs de ses boutiques dans la nuit du dimanche 03 au lundi 04 mars 2019. Des flammes qui avaient occasionné des dégâts matériels importants. Dieu merci, aucune perte de vie humaine n’avait été enregistrée. Les causes de l’incendie, on parlait à l’époque de court circuit déclenché du fait des installations électriques anarchiques qui sont l’apanage de l’essentiel des marchés des grands centres urbains de chez nous.
Le marché d’Elig-Edzoa est parmi les marchés les plus fréquentés de l’arrondissement de Yaoundé 1er. C’est un marché qui dessert les populations habitants les quartiers Elig-Edzoa, Etoa-Meki, Nlongkak, Omnisport, Fouda, Rue Manguier et bien d’autres. Comme la plupart de nos marchés, les installations des commerçants se fait à l’emporte pièce. C’est « à qui mieux mieux ». C’est l’anarchie totale, pas de voie de circulation digne de ce nom, les marchandises achalandées à même le sol, aucun contrôle d’hygiène sur les produits vendus, sans parler de la provenance douteuse des marchandises. On peut aisément comprendre pourquoi une défaillance électrique dans une seule boutique peut mettre à mal tout le marché et faire perdre des centaines de millions aux commerçants.
On se souvient qu’au lendemain de cet incendie, le président de la république avait mis « la main dans la poche » pour « dépanner » quelques propriétaires de boutiques. Il ne pouvait en être autrement car il est presque impossible pour un quelconque assureur de s’aventurer dans un tel magma. 130 commerçants avaient reçu chacun 200 mille francs CFA de la part du « Nkunkuma ». De la pisse de chien au regard des pertes par commerçant.
Rappelons tout de même que depuis cette époque, les activités ont repris leur cours au marché d’Elig-Edzoa. C’est dans ce climat que le délégué à la communauté urbaine de Yaoundé fait cette belle annonce de la reconstruction du marché. Il a donné quelques bribes des éléments de l’appel d’offre de construction ce mardi matin dans le cadre d’une émission présentée par Daniel Anicet Noah sur les antennes de la radio de la communauté urbaine de Yaoundé, Nkul Ongola (fréquence 95.5mhz). Gilbert Tsimi Evouna était tout heureux de dire que le budget total du chantier s’élève à 300 millions de francs CFA. Les travaux devraient débuter au plus tard au mois d’octobre 2019.
Stéphane NZESSEU
C’est en mémoire à la pop star Michael Jackson décédé le 25 juin 2009, que la Journée Mondiale du Vitiligo (World Vitiligo Day) a été initiée en 2011, par les fans de ce dernier, a-t-on appris. Qu’est-ce-que le vitiligo ? Quels sont les symptômes de cette maladie et quelles sont les dernières innovations en cours ou à venir pour améliorer la qualité de vie des patients ?
Le vitiligo Le vitiligo est une maladie de peau caractérisée par l’apparition de taches blanches. Cette dépigmentation de la peau s’explique par la disparition des mélanocytes, cellules en charge de la production de la mélanine, le principal pigment de la peau. Même si cette dermatose reste bénigne, il est souvent difficile pour les patients d’accepter psychologiquement cette maladie qui touche l’apparence physique.
Les objectifs de la Journée Mondiale du Vitiligo sont de sensibiliser le public et mieux faire connaître le vitiligo ; faire reconnaître l'impact social et psychologique de la maladie et faire reconnaître l'urgence de développer des traitements.
Chaque année, un thème est retenu. Celui de cette année est : « La qualité de vie du patient atteint du vitiligo ».
Symptômes du vitiligo
Le symptôme caractéristique du vitiligo est l’apparition de plaques blanches sur la peau. Le vitiligo peut prendre deux formes : segmentaire, quand la dépigmentation concerne un seul côté du corps dans une zone délimitée ou non segmentaire lorsque l’intégralité du corps peut être touchée. Le visage, les mains et les pieds sont les zones corporelles qui sont souvent atteintes en premièr. Par la suite, les lésions se développent de façon bilatérale et symétrique. Des démangeaisons peuvent parfois précéder la survenue de nouvelles tâches. De plus, les zones dépigmentées sont extrêmement sensibles au soleil et une exposition peut engendrer des rougeurs et des démangeaisons.
Causes du vitiligo
L’origine du vitiligo repose en grande partie sur un processus auto-immun associé à d’autres facteurs comme la génétique ou le stress. D’autres pathologies auto-immunes peuvent être associées au vitiligo comme la polyarthrite rhumatoïde (maladie articulaire inflammatoire chronique due à une réaction auto-immune), le diabète ou certaines maladies inflammatoires de l’intestin.
Traitement du vitiligo
Aujourd’hui, le vitiligo ne se soigne pas complètement et les thérapies existantes permettent d’empêcher l’évolution de la maladie. Les recours possibles sont : la protection solaire lors de l’exposition ; Une exposition solaire modérée et raisonnable pour obtenir, dans certains cas, une dépigmentation ; la photothérapie UVB (stimuler les mélanocytes grâce aux rayons UV-B pour obtenir une repigmentation partielle et temporaire) en cabine ; la greffe de mélanocytes (prélèvement de mélanocytes pigmentées du patient sous anesthésie locale puis greffe de ces derniers dans les zones dépigmentées ; l’utilisation de dermocorticoïdes et d’immunosuppresseurs locaux pour diminuer l’activité du système immunitaire ; la dépigmentation complète de la peau par traitement laser.
La 1ère Journée Mondiale du Vitiligo a eu lieu en 2011, mais ce n'est qu'en juillet 2016 que le 25 juin a été mentionné dans le calendrier des évènements majeurs de l'ONU. La prochaine étape est une reconnaissance officielle par le Secrétaire Général des Nations Unies. Le 21 juin 2019, une pétition lancée a recueilli 502 913 signatures et vise un million de signatures.
Danielle Ngono Efondo
Ce sont là les mesures qu’a annoncées Vanessa Moungar, directrice du département genre, femme et société civile à la Bad, par ailleurs coordonnatrice de l’initiative pour favoriser l’accès au financement en Afrique (Afawa). C’était lors de sa rencontre avec l’Asby mardi 18 juin dernier à Yaoundé, rapporte Cameroon Tribune.
Marie Mbala Biloa, présidente fondatrice et porte-parole de l’Asby, a profité de l’occasion pour présenter les difficultés que rencontrent les commerçants au quotidien. Parmi elles, la désuétude des marchés qui oblige certains vendeurs à écouler leurs marchandises à même le sol, le manque de financement pour certains de leurs projets, la précarité du siège de l’association.
« Nous sommes conscients du fait que le changement ne se fera pas aujourd’hui mais le fait d’avoir mis sur pied des projets à court terme dans l’optique de nous faciliter l’accès au financement apporte une lueur d’espoir dans nos cœurs », a déclaré la présidente de l’association, se réjouissant de l’initiative prise par Afawa. Il faut noter que cette rencontre a eu lieu quelques jours seulement après les assemblées annuelles de le Bad auxquelles une délégation de l’Asby a activement pris part.
Pour Vanessa Moungar, le but du projet mené par la Bad est « d’augmenter et de garantir l’accès au financement pour les femmes dans le secteur formel ou informel ». En parallèle, Afawa mettra un accent particulier sur l’implication des commerçantes dans le dialogue politique. La matérialisation de tous ces projets est prévue pour septembre prochain, a-t-elle annoncé.
C’est le 25 novembre 2004, soit quinze ans aujourd’hui que l’Association des bayam-sellam du Cameroun (ASBY), regroupement des acteurs du secteur informel est déclarée comme association. Cette structure, qui se veut apolitique et à but non lucratif, et à caractère purement social, fonctionnant selon les règles édictées par la loi N°053/90 du 19 décembre 1990 sur la liberté d’association, est par ailleurs protégée à l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI).
Depuis le 22 novembre 2016, elle est désormais reconnue d’utilité publique à la faveur d’un décret du président de la République. Ce qui, au regard des dispositions de l’article 11 de la loi de 1990 sus-évoquée, lui ouvre la voie à un certain nombre de facilités. Ainsi donc, elle peut désormais recevoir des subventions publiques, bénéficier de dons et de legs venant de personnes privées. Elle devrait par ailleurs s’attendre à bénéficier d’un certain nombre de facilités fiscales et douanières.
Dans son fonctionnement, elle a mis sur pied un concept visant à fédérer tous les acteurs (les bayam-sellam, les agriculteurs, les éleveurs, les pisciculteurs, les artisans et les transporteurs) intervenant dans les circuits de production et de commercialisation des biens agricoles, pour l’accroissement de la production et mise sur pied d’une chaîne de commercialisation à distance.
Selon sa fondatrice et coordonnatrice générale, Marie Mbala Biloa, il est désormais question de procéder à la migration de ces différents acteurs vers le secteur formel. L’objectif visé, à moyen et long termes, étant de permettre à cette structure de produire ce qu’elle va vendre et faciliter la baisse des prix aux consommateurs.
Otric N.
Cette élection "s'est déroulée dans des conditions satisfaisantes où le calme et la sérénité ont régné tout au long du processus électoral, notamment le jour du scrutin", déclare le Camerounais Philémon Yang, chef de la Mission de l'UA, lors d'une conférence de Presse lundi soir à Nouakchott. Le Camerounais souligne en plus, que la Mission a relevé quelques petites insuffisances dues à des retards de vote ou l'absence des facilités pour les personnes handicapées ou âgées et les femmes enceintes.
Quelques recommandations de la Mission de l'UA
La Mission présente comme recommandation au Gouvernement Mauritanien, l'approfondissement du dialogue entre les différents acteurs politiques afin de mettre en place un climat de confiance pour la consolidation de la démocratie.
Une plus grande ouverture de la Commission électorale nationale et indépendante (Ceni) est aussi attendue par les observateurs de l'UA, afin que les différentes sensibilités politiques y soient respectées.
Pour les candidats malheureux à cette présidentielle, la Ceni qui a assuré la supervision du processus électoral était composée uniquement des membres favorables au vainqueur de l'élection, le candidat du pouvoir Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouany.
Des résultats provisoires de la Céni annoncés dimanche soir, Mohamed Cheikh a remporté le scrutin dès le premier tour avec 52,01% des suffrages.
Innocent D H
Un projet de loi définissant les mesures immédiates à mettre en œuvre pour enrayer le déclin des espèces d'oiseaux d'eau migrateurs et de leur habitat dans la zone géographique du système migratoire des oiseaux d'eau d'Afrique-Eurasie a été déposé au Sénat le 21 juin 2019 lors d'une séance plénière de la Chambre présidée par son Président, Marcel Niat Njifenji en présence du Ministre délégué auprès de la Présidence chargé des relations avec les assemblées, Bolvine Wakata.
Le projet de loi n° 126/PJL/SEN/2L vise à autoriser le Président de la République à procéder à l'adhésion du Cameroun à l'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie (AEWA), signé le 15 août 1996 à la Haye, Pays-Bas. Les oiseaux d'eau migrateurs constituent une partie importante de la diversité biologique du Cameroun et doivent être conservés pour le bénéfice des générations présentes et futures conformément à la Convention sur la diversité biologique de 1992.
L'Accord, composé de 16 articles précédés d'un préambule, appelle les parties à prendre des mesures coordonnées, dans les limites de leur juridiction nationale, pour maintenir les espèces d'oiseaux d'eau migrateurs dans un état de conservation favorable ou pour les rétablir dans un tel état en accordant une attention particulière aux espèces en danger ainsi qu'à celles dont l'état de conservation est défavorable.
L'adhésion du Cameroun à l'Accord, par le biais de notes explicatives, lui permettra de sauvegarder une part importante de son riche patrimoine faunique en bénéficiant de projets de recherche et de suivi continu, dans le cadre de la lutte contre les maladies hautement pathogènes des oiseaux. Les mesures spécifiques requises des parties signataires dans le cadre de la conservation générale des oiseaux d'eau migrateurs, telles que la conservation des espèces, la conservation des habitats, la gestion des activités humaines, la recherche et la surveillance continue, l'éducation et l'information, sont clairement définies à l'Article 4 de l'Accord. Le gouvernement du Royaume des Pays-Bas a été désigné comme dépositaire de l'Accord et la contribution au budget de l'Accord sera conforme au barème des quotes-parts des Nations Unies, conformément à l'article 5.2) de l'Accord.
En résumé, le projet de loi déposé vise la protection des oiseaux d'eau migrateurs dans la zone géographique des systèmes de migration des oiseaux d'eau d'Afrique-Eurasie qui deviennent de plus en plus effrayants, menacés et vulnérables parce qu'ils migrent sur de longues distances et dépendent de réseaux de zones humides dont l'étendue diminue et se dégradent par des activités humaines non viables et irrationnelles. Les effets nocifs des polluants industriels et agricoles qui constituent d'autres risques pour les oiseaux d'eau sont d'autres aspects que le projet de loi vise à aborder pour la protection des oiseaux.
Otric N.