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Selon l'Ong Amnesty International, le Cameroun comme le Brésil, l’Arabie Saoudite, les Etats Unies, l’Indonésie et la Russie manquent à leurs obligations et refusent de prendre des mesures nécessaires, pour empêcher et sanctionner les actes de torture.

 

Tous ces pays sont signataires de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui est entrée en vigueur le 26 juin 1987 et sur laquelle s’est appuyée l’assemblée générale des Nations Unies, pour retenir le 26 Juin de chaque année comme journée Mondiale de soutien aux victimes de la torture.

 

Quinze ans après l’entrée en vigueur de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements inhumains, dégradants, des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements sont encore signalés dans de nombreux pays dans le monde.

 

Selon le rapport d’Amnesty International, pas moins de 150 pays dans le monde infligent encore des supplices pour extorquer des aveux, intimider ceux qui ne partagent pas la même idéologie, humilier ou punir les prisonniers, notamment à titre de sanction disciplinaire. Des pratiques honteuses, qui constituent une atteinte à un droit inaliénable de la personne humaine : la dignité.

 

Avec la crise socio sécuritaire dans laquelle est plongée le Cameroun, les images d’une horreur toujours insoutenable sont devenues le quotidien des populations. Victimes directes et même lointaines des meurtres et autres actes barbares commis par des terroristes

 

Malheureusement, les camerounais vivent le même traumatisme, à cause des meurtres de bébés, des femmes et autres civils, attribués à ceux qui ont le devoir de les protéger, les forces de sécurité. Quelques brebis galeuses, affirme chaque fois, le porte parole du gouvernement.

 

Rien ne saurait justifier les actes de torture

 

Selon l’organisation de défense des droits humains, qui a également publié un rapport d’enquête, cette convention reste la moins ratifiée, des six traités internationaux relatifs aux droits humains actuellement en vigueur.

 

Et pourtant, beaucoup reste à faire : « Il arrive quelquefois de lire ou alors d’entendre le témoignage de ceux qui ont été torturés par des régimes brutaux et de voir les salles dans lesquelles les actes de torture ont été commis, nous ne devons pas oublier pour autant que la plupart des victimes n’ont jamais l’occasion de raconter leur histoire. Ces actes ne sont pas limités à une région particulière, à un système politique encore moins à quelques pays ».

 

La torture : une pratique encore trop répandue

 

La torture vise à briser la personnalité de la victime et constitue une négation de la dignité inhérente à l'être humain. Malgré l'interdiction absolue de la torture en vertu du droit international, elle persiste dans toutes les régions du monde. La protection des frontières et la sécurité nationale sont des moyens utilisés pour justifier la torture et d'autres formes de traitements cruels, dégradants et inhumains. Ses conséquences vont souvent au-delà de l'acte isoler sur un individu et peuvent être transmises à des générations et conduire à des cycles de violence.

 

Il s’agit d’un crime en vertu du droit international qui fait l’objet d’une interdiction absolue, qui ne peut être justifiée en aucune circonstance. Cette interdiction fait partie du droit international et s'applique à tous les membres de la communauté internationale, que l'État ait ou non ratifié les traités internationaux dans lesquels la torture est expressément interdite. La pratique systématique ou généralisée de la torture constitue un crime contre l'humanité.

 

Le 26 juin est l'occasion de faire appel à toutes les parties prenantes, y compris les États Membres de l'ONU, la société civile et les individus à travers le monde à s'unir et soutenir les centaines de milliers de personnes qui ont été (ou sont encore) victimes de la torture - Poursuivre la lutte contre l’impunité des tortionnaires car, il est nécessaire de ne pas oublier que si le Droit International de protection devient peu à peu un élément d’espoir aujourd’hui, son effectivité reste le produit de la vigilance de tous.

 

Des programmes de réhabilitation sont nécessaires dans chaque Etat, pour permettre aux victimes une transition de l'horreur à la guérison.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Le gouvernement a déposé officiellement le projet de loi portant prorogation du mandat des députés de deux mois à compter du 29 octobre 2019, ce mardi 25 juin 2019 à l’hémicycle.

 

C’est finalement sans surprise, que les députés ont reçu ce mardi 25 juin 2019 à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant prorogation du mandat des députés déposé par le gouvernement camerounais. Ceci  après la consultation du président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguie Djibril, par le président de la République, Paul Biya. Cette prorogation que sollicite le gouvernement, s’étendra sur deux mois, à compter  du 29 octobre 2019. Le projet sera examiné par la Commission des lois constitutionnelles.

 

La démarche gouvernementale tire son fondement légal dans  l’article 15 (4), de la loi du 18 janvier 1996, portant révision de la Constitution du 02 juin 1972. Cet alinéa stipule qu’en cas de crise grave ou lorsque les circonstances l’exigent, le Président de la République, peut après consultation du président du  Conseil constitutionnel, et des bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, demander à l’Assemblée nationale de décider par une loi, de proroger son mandat.

 

C’est la deuxième prorogation pour cette 9e législature qui a été rendue nécessaire pour permettre la tenue régulière de la session parlementaire ordinaire du mois de novembre, traditionnellement consacrée à l’examen de la loi de finances. Et aussi, pour prendre en compte, les différents délais légaux prévus par la Constitution,  par  la loi du 19 avril 2019, portant code électoral, modifié et complété  par la loi du 21 décembre 2012. Cette prorogation, permettra à en croire le gouvernement, d’harmoniser la tenue du double scrutin législatif et municipal devenu une tradition dans le processus électoral du Cameroun depuis 2007. Il revient désormais au Parlement de décider du sort réservé aux députés. Si le projet est validé, les mandats des députés devraient être prorogés jusqu’au 29 février 2020.

 

Le deuxième projet de loi soumis à l’appréciation des représentants du peuple ce mardi, porte création, organisation, et fonctionnement de la Commission des Droits de l’Homme au Cameroun. Après avoir constaté que cette Institution nationale pour la protection et la promotion des libertés  de l’Homme fait face à de nombreuses critiques, le Gouvernement entend y mener des  reformes.   

 

Marie MGUE

 

Dans cette rencontre qui a opposé le Cameroun à la Guinée Bissau hier soir, à Ismailia Stadium, Franck Zambo Anguissa avec sa grande classe, a séduit lors de cette rencontre. Le milieu de terrain a été élu sans surprise homme du match.

 

Sa présence était effective hier soir sur la pelouse du Ismaila Stadium. Il a su tirer son épingle du jeu. Grâce à sa récupération mais aussi à sa qualité de jeu et de dribble, Le milieu de terrain de Fulham a laissé une forte impression. Il a mené une grosse activité dans son secteur de jeu face à la Guinée Bissau. C’est donc sans surprise qu’il a été désigné meilleur joueur du match dans cette rencontre.

 

« On a bien joué aujourd’hui et la Guinée Bissau est une bonne équipe. Toutes les équipes sont désormais au niveau. La victoire d’aujourd’hui est collective. On a tout fait pour avoir les trois points ce soir. On voit un groupe qui vit bien ensemble. On attaque et défend ensemble. C’est un groupe où nous sommes tous copains aussi bien sur le terrain qu’en dehors », a déclaré l’ancien joueur de l’OM qui disputait ce soir son premier match de Coupe d’Afrique des Nations avec l’équipe nationale du Cameroun.

 

Même si le Cameroun a tardé à enclencher les choses dans cette partie, il a su réagir au bon moment et s’est offert un succès rassurant. C’est donc sur le score de 2-0 que les Lions Indomptables ont fait leur entrée dans cette CAN. Ils ont envoyé un signal fort à tous ceux qui ne vendent pas chers leurs peaux.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Débutés ce lundi 24 juin 2019, ces cours de vacances qui se déroulent normalement réunissent des élèves vacanciers du primaire, du secondaire et du supérieur. Objectif recherché par les apprenants, améliorer leur niveau de langue. 

 

Il est dix heures au Centre linguistique de Garoua, dans les salles de classe les apprenants reçoivent des cours axés sur l'oral, la répétition et bien d'autres. Dans la salle des tout-petits notamment, René Tchimi, enseignant est à la manœuvre. 

 

Débuté ce lundi 24 juin 2019, ces cours de vacance qui se déroulent sans anicroche selon les responsables de l'établissement, sont dispensés à six niveaux à savoir: les débutants, les élémentaires, les pré-intermédiaires et intermédiaires, les avancés et les supérieurs. Des élèves vacanciers venus de tous les ordres scolaires prennent ainsi part aux cours de langues. "C'est d'abord de permettre aux apprenants d'être en contact avec la langue anglaise. Pour certains, c'est une occasion pour eux non seulement de maintenir leur niveau de langue, mais aussi de l'améliorer", explique le directeur du Centre linguistique de Garoua, Jean-Louis Okomon. 

 

Les apprenants qui évaluent l'évolution des cours sont satisfaits. Les cours de vacance au Centre linguistique de Garoua, vont jusqu'au 26 juillet pour la première session, la deuxième quant à elle s'étend du 29 juillet au 28 août 3019. 

 

Innocent D H

 

Le phénomène devient de plus en plus inquiétant. Les commerçants s’en plaignent. La guerre aux rongeurs est ouverte dans ce quartier de la ville de Yaoundé au Cameroun.

 

Nous sommes non loin du carrefour du marché Ekounou. Il est environ 19H30. Ça fait juste quelques minutes que la nuit est tombée sur la capitale. Les commerces sont encore ouvert, c’est une heure de pointe pour les taxis de la ville qui klaxonnent à tue tête. Le piéton essaye de se frayer un chemin le trottoir occupé par les vendeurs à la sauvette du soir. On est pratiquement obligé de se déplacer en escaladant les rebords des caniveaux.

 

C’est alors que notre curiosité est attirée par des rats d’une grosseur effrayante qui faufilent en file indienne dans le « Water-route ». Surpris par la scène nous nous arrêtons quelques instants pour nous assurer qu’il s’agisse d’un mirage. Au contraire, ce moment d’attention à regarder dans les rigoles vont nous permettre de nous rendre compte que ce sont des nombres incalculables de grosses souris ou de rats qui s’amusent ainsi dans la rue.

 

Un vendeur de « Soya » (viande grillée vendue en bordure de route au Cameroun), qui nous observait nous lance : « Mon frère ce sont les rats là qui t’étonnent comme ça ? Si tu pars alors au niveau de la poubelle qui est au carrefour là tu vas seulement fuir ». son propos va attirer l’attention de plusieurs autres commerçants autour. C’est alors que les interrogeant sur ce qu’il en est réellement, nous apprendrons que c’est un phénomène avec lequel ils se battent depuis longtemps chacun avec ses moyens et à sa manière. Un tenancier d’une boutique de tissu situé dans le marché Ekounou nous fera savoir que chaque soir avant de partir, il s’assure de disposer dans les coins de sa boutiques des « remèdes de souris » qui sont en réalités des petits poisons paralysant pour rongeurs.

 

Un vendeur de vivres nous fera savoir qu’il est plusieurs fois arrivé dans sa boutique le matin et que ces souris avaient rongés des quantités importantes de sacs d’arachides et de maïs. Du coup en plus desdits « remèdes de souris », il a laissé quelques chats qui montent la garde dans sa boutique. Cela fonctionne relativement.

 

Durant le court moment de nos échanges ce sera des dizaines de souris de diverses tailles qui vont passer près de nous, allant dans tous les sens. A la question de savoir si les services d’hygiène de la commune de Yaoundé 4 (située à quelques mètres du carrefour Ekounou) sont au fait de cet état de chose, un nous répondra « ils savent très bien. Mais leurs contrôles d’hygiène consiste seulement à collecter de l’argent ».

 

La principale cause de cet état de chose est l’insalubrité notoire dans laquelle baigne le marché d’Ekounou et ses environs. Avec l’allure de cette croissance, les rats pourront causer d’autres problèmes aux populations. Car si le nombre continue d’augmenter, il faudra bien pour ces rats se nourrir quelque part et bonjour les conséquences graves.

 

Stéphane NZESSEU

 

Tenants du titre, les Lions Indomptables se sont imposés ce mardi face à la Guinée-Bissau dans le cadre de la première journée de la Can Egypte 2019 dans le Groupe F, dernière journée de la phase des poules.

 

Malgré une belle possession de balle, les hommes de Clarence Seedorf ont réussi à faire trembler les filets des Bissau-Guinéens à la 66e minute du jeu. Un coup de tête majestueux du défenseur central camerounais, Yaya Banana sur un corner tiré par Toko Ekambi. Ce but est venu délivrer une équipe camerounaise qui avait longtemps dominé le jeu sans concrétiser. Déjà, dès la première mi-temps, Choupo Moting et ses coéquipiers ont vite pris le contrôle de ce premier duel du Groupe F joué au stade Ismaïla ce mardi 25 juin 2019. Toutefois, les champions d’Afrique ont peiné à créer des différences avec une attaque solidement menée par un trident Toko Ekambi-Choupo-Moting-Bassogog. Les Camerounais ont pourtant multiplié les occasions, sans réussir à faire trembler la défense adverse qui a déjoué les pronostics jusqu’à la fin de la première période.  

 

Dès la reprise, les Lions ont intensifié leur domination.  Les Djurtus vont poser des difficultés aux coéquipiers du capitaine Choupo-Moting, auteur d’une belle prestation. Mais les Camerounais sont restés  focaliser sur leur objectif, réussir leur entrée en compétition. C’est logiquement qu’ils sont récompensés à la 66e min. La confiance s’installe dans le camp camerounais, et trois minutes plus tard, alors que les Bissau-Guinéens digèrent encore le premier but encaissé, les camerounais doublent la mise. Une réalisation de  Stéphane Bahoken à peine entré en jeu. Le Cameroun est plus rassuré d’embaucher les trois points en jeu. La Guinée-Bissau veut sauver la face, mais l’équation est impossible face une équipe camerounaise bien en forme. Leurs quelques rares tentatives n’ont pas pu inverser le cours du match.

 

Comme pronostiqué, le Cameroun a conservé son statut de favori de ce duel de la dernière journée de la première journée de la phase de poules de la CAN 2019 qui débuté le 21 juin dernier. En  attendant le deuxième match du groupe F qui opposera le Ghana au Bénin, les Lions indomptables prennent provisoirement la tête du groupe F avec trois points. La deuxième sortie camerounaise est prévue le 29 juin prochain au Stade Ismaïlia. Un duel explosif, entre deux grosses équipes africaines qui figurent parmi les favorites de cette Can égyptienne. La dernière rencontre du Cameroun en phase de groupes, sera contre le Bénin le 02 juillet.

 

Marie MGUE  

 

Tenantes du titre, les Américaines ont éliminé lundi dernier aux 8e de finale de la Coupe du Monde féminine qui se déroule en France, les espagnoles sur un score de deux buts à un.

 

Grâce à un doublé de Rapinoe sur penalty, les Américaines, championnes du Monde en titre ont décroché leur qualification pour les quarts de finale de la 12e édition  de la Coupe du monde féminine qui a débuté en France le 7 juin dernier. La sélection américaine  a éliminé aux huitièmes de finale, la formation espagnole sur un score de 2-1 lundi 24 juin dernier  au Stade Auguste-Delaune, Reims. Cette victoire permet aux  triples championnes du monde  de rester dans la course pour défendre leur titre. Impressionnantes au premier tour du tournoi,  les championnes du monde ont cartonné contre la Thaïlande (13-0), le Chili (3-0) et la Suède (2-0),  avec un total  de 18 buts marqués et aucun encaissé. L’unique but engrangé par les quadruples championnes olympiques, est celui concédé face à l’Espagne.  

 

Les américaines affronteront aux quarts de finale, vendredi prochain au Parc des princes, le pays hôte de la compétition, la France dans un duel qui s’annonce explosif.  Les Françaises se sont difficilement imposées face aux Brésiliennes aux huitièmes de finale sur un score de 2-1. Statistiquement, la Team USA est la  favorite  de ce duel de quart de finale.  Les  Françaises se sont toujours inclinées  face aux américaines dans les grands rendez-vous internationaux. C’est peut-être l’occasion pour Wendie Renard et compagnie de prendre  leur revanche. Une rencontre certes difficile, mais qui n’effraie aucunement les filles de Corinne Diacre dont le rêve est de détrôner les Américaines le 7 juillet prochain.

 

Toujours au cours de la journée de lundi, les Canadiennes ont été  éliminées par les Suédoises qui se sont imposées sur un score étriqué (1-0). Malgré son envie de gagner,  la sélection du Canada, qui avait  battu les Lionnes indomptables lors de la  première journée  de la phase  de groupes, sont restées impuissantes, même après avoir obtenu un penalty, qui a été déjoué. La Suède négociera sa qualification  pour les demi-finales  samedi  prochain à Rennes, face à l’Allemagne.  Les dernières rencontres de huitièmes de finales se dérouleront ce mardi 25 juin 2019. L’Italie sera l’épreuve chinoise, tandis que les hollandaises seront aux prise contre   Japon. Les vainqueurs s’affronteront pour l’un des tickets des demi-finales.  

 

Marie MGUE

 

L’ancien Directeur Général de la CRTV était ce matin devant le juge. Alors que la défense s’attendait à ce que leur client soit tout simplement libéré, on a plutôt assisté à un unième renvoi.

 

Incarcéré depuis juillet 2016, le prédécesseur de Charles Ndongo à la tête de la Cameroon Radio Television (CRTV) est accusé d’un détournement de plus de 3 milliards et demi de francs CFA dans les caisses de la CRTV. Entreprise de la presse d’Etat qu’il a dirigé entre 2005 et 2016. Ce matin encore, 25 juin 2019, il s’est rendu au tribunal pour la 19e fois. Et pour la 19e fois, le juge a prononcé un renvoi.

 

Une situation qui ne va pas pour plaire à Maître Alice Nkom qui assure sa défense, ainsi qu’à toutes les organisations internationales mobilisées pour réclamer la libération du journaliste.

A l’issue de l’audience du 1er mars qui avait vu l’affaire être renvoyée pour la 17e fois déjà, l’avocate du journaliste, exprimait son espoir que cet ultime renvoi « prouve que les charges contre Amadou Vamoulké ne peuvent pas être maintenues et que les poursuites soient abandonnées ». Malheureusement, comme on peut s’en rendre copte, il n’en est rien. Amadou Vamoulké est retourné en Kondengui.

 

Pour maître Alice Nkom, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un procès « inégalitaire » avec des accusations « sans fondements ». « Les éléments de preuves contre lui ont pratiquement tous été rejetés. Il n’y a pas assez de charges permettant un débat », rappelle l’avocate.

 

Pour Alain Massé, Amadou Vamoulké a été « puni pour avoir tenté de faire valoir des principes éthiques ». l’ancien directeur général de Radio France a pris la tête du Comité international pour la réhabilitation et la libération d’Amadou Vamoulké (CIRLAV). Il connaît très bien le journaliste, pour l’avoir côtoyé personnellement.

 

De nombreuses organisations de défenses des droits des journalistes tels, Reporters sans frontières (RSF), la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (Fidh), ou encore le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac), appellent les autorités camerounaises à mettre fin à la « cabale judiciaire » contre l’ancien dirigeant de la radiotélévision publique camerounaise.

 

Il faut dire que janvier 2019, la France s’est impliquée dans l’affaire.  Le Quai d’Orsay a fait savoir dans une lettre que « l’accusation n’a pas apporté de preuve de la pertinence de son action » et qu’il suivra « avec la plus grande attention » les conclusions du Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU, saisi par RSF le 16 janvier dernier. « S’il n’y a pas d’aboutissement, nous prévoyons d’envoyer une délégation de parlementaires français au Cameroun ».

 

Stéphane NZESSEU

 

L’Ong Servitas Cameroon a récemment organisé une rencontre pour faire d’elles des actrices de l’amélioration de leur quotidien à travers leur vote.

 

Adolescentes, jeunes, matures ou plus âgées, elles étaient nombreuses, les femmes venues il y a quelques jours à la rencontre initiée par Chantal Kambiwa, directrice exécutive de l’Ong Servitas Cameroon, dans la salle de conférences de la délégation départementale du Minproff de Douala I. Thème à l’ordre du jour : « Ma voix compte - Je sais ce que je veux - Tu dois me rendre compte », mais aussi la présentation du programme « Femmes et élections, Cameroun 2019 » Servitas Cameroon, et des échanges.

 

Commencée en 2013 sous l’appellation « Femmes et élections municipales et législatives - Cameroun 2013 », l’activité initiée par Servitas Cameroon et ses partenaires a mis l’accent sur la représentativité des femmes dans les exécutifs municipaux et à l’Assemblée nationale. Rebelote en 2018 pour la présidentielle. Servitas Cameroon met alors l’accent sur la formation des femmes sur le processus électoral et une meilleure maîtrise des opérations électorales.

 

Pour 2019, et en prélude aux échéances à venir, indique Cameroon Tribune, Servitas Cameroon veut faire des femmes des actrices de l’amélioration de leur quotidien par leur nombre et à travers leur vote. D’où cette rencontre les sensibilisant à s’inscrire sur les listes électorales, à retirer leurs cartes et à aller voter, parfaire leur éducation sur les opérations de vote et l’appréciation d’un programme politique prenant en compte leurs aspirations et préoccupations, interpeller les candidats sur le respect de leurs promesses et faire un suivi-évaluation de celles-ci…

 

Les échanges qui ont suivi avec les femmes présentes à la rencontre ont édifié les unes et les autres sur le chemin à parcourir et le rôle qu’elles ont à jouer pour que leur doléances soient véritablement prises en compte. Une seule certitude, des balises solides ont été posées par Servitas Cameroon. Et à l’aune du chemin parcouru depuis 2013, Chantal Kambiwa croit dur comme fer que les voix des femmes vont compter lors des échéances attendues. Aux femmes désormais ainsi outillées de lui donner raison en amenant les candidats à prendre en compte leur nombre et leurs votes.

 

En 2013, sous l’activité « Femmes, Elections Municipales & Législatives – Cameroun 2013 », Servitas Cameroon et ses partenaires ont mené des activités pour une plus grande représentativité des femmes dans les Exécutifs Communaux ainsi qu'à l'Assemblée Nationale.

 

Otric N.

 

Le coût de l’investissement est évalué à 300 millions de FCFA. Un marché qu’il accordera à trois entreprises, en privilégiant la procédure de gré à gré.

 

Le dernier souvenir qu’on garde du marché d’Elig-Edzoa est la fureur des flammes qui ont ravagé plusieurs de ses boutiques dans la nuit du dimanche 03 au lundi 04 mars 2019. Des flammes qui avaient occasionné des dégâts matériels importants. Dieu merci, aucune perte de vie humaine n’avait été enregistrée. Les causes de l’incendie, on parlait à l’époque de court circuit déclenché du fait des installations électriques anarchiques qui sont l’apanage de l’essentiel des marchés des grands centres urbains de chez nous.

 

Le marché d’Elig-Edzoa est parmi les marchés les plus fréquentés de l’arrondissement de Yaoundé 1er. C’est un marché qui dessert les populations habitants les quartiers Elig-Edzoa, Etoa-Meki, Nlongkak, Omnisport, Fouda, Rue Manguier et bien d’autres. Comme la plupart de nos marchés, les installations des commerçants se fait à l’emporte pièce. C’est « à qui mieux mieux ». C’est l’anarchie totale, pas de voie de circulation digne de ce nom, les marchandises achalandées à même le sol, aucun contrôle d’hygiène sur les produits vendus, sans parler de la provenance douteuse des marchandises. On peut aisément comprendre pourquoi une défaillance électrique dans une seule boutique peut mettre à mal tout le marché et faire perdre des centaines de millions aux commerçants.

 

On se souvient qu’au lendemain de cet incendie, le président de la république avait mis « la main dans la poche » pour « dépanner » quelques propriétaires de boutiques. Il ne pouvait en être autrement car il est presque impossible pour un quelconque assureur de s’aventurer dans un tel magma. 130 commerçants avaient reçu chacun 200 mille francs CFA de la part du « Nkunkuma ». De la pisse de chien au regard des pertes par commerçant.

 

Rappelons tout de même que depuis cette époque, les activités ont repris leur cours au marché d’Elig-Edzoa. C’est dans ce climat que le délégué à la communauté urbaine de Yaoundé fait cette belle annonce de la reconstruction du marché. Il a donné quelques bribes des éléments de l’appel d’offre de construction ce mardi matin dans le cadre d’une émission présentée par Daniel Anicet Noah sur les antennes de la radio de la communauté urbaine de Yaoundé, Nkul Ongola (fréquence 95.5mhz). Gilbert Tsimi Evouna était tout heureux de dire que le budget total du chantier s’élève à 300 millions de francs CFA. Les travaux devraient débuter au plus tard au mois d’octobre 2019.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01