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Ces informations ont été révélées par la télévision d'État iranienne qui indique que l'appareil avait été détruit près de Cauet Moubarak dans le comité du port de jaspe au sud-est du pays.

 

Pour les dépositaires de la de la révolution iranienne un drone espion américain qui avait violé l'espace aérien de la République islamique avait été abattu jeudi des informations qui épuise leurs sources à la télévision d'État iranienne. Une situation qui pousse à observer comme une sorte de résurgence des tensions entre les États-Unis et l'Iran.

 

Dans quel contexte s'inscrit la résurgence des tensions entre les États-Unis et l'Iran ?

 

Il faut préciser que la télévision d'État iranienne n'avait pas fourni en début de matinée des images de l'appareil détruit. L'incident survient ainsi dans un contexte de tensions exacerbées entre l'Iran et les États-Unis étant donné que l'armée américaine a intensifié mercredi des accusations contre l'Iran qu'elle tient pour responsable de l'attaque d'un des deux tankers touché par les explosions le 13 juin en mer d'Oman.

 

Que pense l'Iran de Hassan Rohani ?

 

l'Iran de Hassan Rohani pour sa part estime avoir démantelé un nouveau réseau d'espions de la CIA. Quelques jours plus tôt l'Iran avait d'ores et déjà exprimé sa position par rapport à la crise qui sévit actuellement. Les États-Unis ont d'ailleurs envoyé 1.000 soldats en renfort au Moyen-Orient.

 

L'Arabie Saoudite quant à elle qui a récemment accusé l'Iran des attaques contre des pétroliers a reçu sans tarder la réaction de Téhéran. Téhéran qui a nié toute implication dans ces attaques laissant plutôt entendre qu'il pourrait s'agir d'un coup monté des États-Unis pour justifier le recours à la force contre la République islamique.

 

Innocent D H

 

Devant le Conseil de sécurité des Nations Unies hier mercredi, la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a plaidé pour une traduction devant la justice internationale de l'ex-président soudanais Omar el-Béchir visé depuis longtemps par un mandat d'arrêt pour génocide au Darfour. A-t-on appris du site officiel de l'ONU.

 

« Il est désormais temps d’agir », a déclaré mercredi Fatou Bensouda devant les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies. Consciente que le Soudan traverse actuellement une « période de transition politique incertaine ». Pour la Procureure de la Cour pénale internationale (PCI), la période de transition politique en cours au Soudan représente une « occasion unique » de s’attaquer de « manière décisive et efficace » à l’impunité qui sévit au Darfour.

 

La Procureure estime cependant que « le temps est venu pour le peuple soudanais de choisir le droit au détriment de l'impunité et de veiller à ce que les suspects de la CPI dans la situation au Darfour soient finalement traduits en justice devant un tribunal ». A l’instar du Conseil de sécurité, Mme Bensouda a demandé la cessation immédiate des violences à l’égard des civils au Soudan et demandé à ce que les responsables des crimes présumés répondent de leurs actes. « Il est impératif que les autorités soudanaises enquêtent rapidement et efficacement sur les allégations de violence à l'encontre de civils, y compris de violence sexuelle et sexiste, et que les responsables soient traduits en justice », a-t-elle indiqué.

 

Pour la Procureure, le Soudan « est maintenant à la croisée des chemins » et peut choisir d’entrer « dans un nouveau chapitre » de coopération avec son bureau et ainsi rendre des comptes pour les victimes du Darfour. Cinq mandats d'arrêt ont été émis par la CPI dans le dossier du Darfour. Outre l'ex-président El-Béchir, ils visent notamment deux suspects, Abdel Raheem Hussein et Ahmad Harun, qui auraient aussi été arrêtés à Khartoum, a indiqué la procureure.

 

Selon la Procureure, le Soudan reste légalement tenu de déférer ces suspects à la CPI pour y être jugés, à moins que les nouvelles autorités du pays puissent démontrer aux juges de La Haye qu’elles sont capables de véritablement les traduire en justice pour les mêmes affaires. Mme Bensouda s’est dit prête à dialoguer avec les autorités soudanaises pour que les suspects du Darfour soient traduits en justice de manière indépendante et impartiale, soit devant la CPI à La Haye, soit devant un tribunal au Soudan. « Je suis prête à engager un dialogue avec les autorités soudanaises pour faire en sorte que les suspects du Darfour soient traduits devant une justice indépendante et impartiale, soit dans une salle d'audience à La Haye, soit au Soudan. Le maintien de l'impunité n'est pas une option. Les victimes du Darfour méritent d'être enfin entendues devant un tribunal », a-t-elle estimé.

 

Et de conclure : « les victimes de la situation au Darfour attendent depuis trop longtemps que justice soit rendue. Nous ne devons pas les laisser tomber ».

 

Danielle Ngono Efondo

 

Après avoir opté pour une rotation de brassard depuis son arrivée à la tête de la tanière des lions, le sélectionneur néerlandais Clarence Seedorf a finalement décidé qui sera le capitaine des lions indomptable. Et son choix s’est porté sur l’attaquant du Paris Saint-Germain, Éric Maxim Choupo- Moting.

 

C’est désormais officiel, Choupo-Moting sera le capitaine de la sélection camerounaise pendant la Coupe d’Afrique des nations qui démarre ce vendredi 21 juin, en Égypte. En effet, c’est lors d’une conférence de presse qui s’est tenu hier mercredi à l’hôtel Mont-Fébé de Yaoundé, que Clarence Seedorf a tranché.

 

« Il est notre leader technique et c’est un de nos meilleurs joueurs. Il comprend ce que nous, le staff, voulons en termes du mélange entre notre mentalité et la mentalité locale. Dans l’équipe, il est celui qui est aimé de tous. Il a aussi une belle prestance. Tous ces éléments, combinés à sa personnalité, nous ont fait porter notre choix sur lui. C’est vrai que nous avons un fantastique groupe de leaders, et c’est cela qui fait une grande équipe », a justifié le technicien néerlandais.

 

Notons qu’avant cette décision finale, depuis l’arrivée du sélectionneur Seedorf, plusieurs joueurs de l’équipe ont arboré le brassard. Gaétan Bong, Michael Ngadeu Ngadjui, Choupo-Moting et Georges Mandjeck ayant été tour à tour honorés.

 

Par ailleurs, l’entraîneur de l’équipe nationale du Cameroun entend notamment conduire ses joueurs à leur sixième sacre continental, deux ans après celui obtenu au Gabon. « Nous travaillons dans de bonnes conditions sur les plans de la logistique et de l’organisation. Les joueurs s’entraînent durement. Le premier stage à Madrid s’est bien déroulé, nous avions 37 joueurs, ensuite nous avons réduit l’effectif à 29 joueurs et maintenant, nous avons retenus les 23 qui participeront la CAN. Notre ambition, c’est de nous rendre en Égypte avec une équipe en bonne santé sur le plan physique. Nous allons à la CAN pour la gagner », a déclaré Clarence Seedorf.

 

Il ajoute : « Je pense que tout se passe bien. Nous avons encore une semaine de travail, je pense que nous serons prêts pour la compétition. Nous avons travaillé à mettre sur pied un groupe complet et compétitif. Notre état d’esprit est bon, nous sommes concentrés ».

 

Le premier match du Cameroun dans le groupe F de la CAN 2019 sera face à la Guinée Bissau le mardi 25 juin à 17h GMT. Bonne chance à nos valeureux Lions !!!

 

Danielle Ngono Efondo

 

Après 04 jours d’interruption en raison d’un mouvement de grève des transporteurs routiers, la circulation a repris sur le corridor Ngaoundéré-Ndjamena.

 

Le corridor Ngaoundéré–Ndjamena est de nouveau opérationnel. Les premiers camions ont rallié le Tchad lundi dernier.  Les camionneurs ont repris la route, après quatre jours de mouvement d’humeur.  A l’origine de la colère de ces transporteurs  qui desservent ce pays voisin du Cameroun, les multiples postes de contrôle mixte installés  sur le corridor Douala – Ndjamena, et les traitements discriminatoires infligés aux transporteurs camerounais, sur le sol tchadien. « Les transporteurs camerounais se sont plaints de certaines discriminations au niveau des frontières », explique Moustapha Kamile, chef de Bureau de Gestion du Fret Terrestre (BGFT), Garoua–Moundou au micro de la Crtv télé.

 

Selon le chef de secteur Douane du Lagons et Tandjile au Tchad, Mahamat Abdelkader Mahamat, cette situation a engendré de nombreux problèmes pour les usagers. « Le Tchad a besoin du Cameroun, tout comme le Cameroun  a besoin du Tchad  », explique-t-il. Pour sortir de cette crise, une réunion de crise a été convoquée au Tchad. Une concertation entre le Bureau de Gestion du Fret Terrestre du Cameroun et le bureau national des frets du Tchad. Les deux parties sous l’encadrement des autorités des deux frontières, ont examiné  les griefs portés par les camionneurs, auxquels des solutions ont été  trouvées. « On remercie les responsables camerounais, pour avoir résolu ce  problème avec promptitude. Du côté du Tchad, nous avons pris toutes nos dispositions pour que ces distorsions disparaissent », explique Mahamat Abdelkader Mahamat.  Il faut noter que la libre circulation des biens et personnes est encadrée par les textes de la Cemac.

 

Outre ces tracasseries observées du côté tchadiens, les transporteurs camerounais dénoncent  également les abus sur les corridors Douala – Ndjamena et Douala –Bangui. Une situation qui a conduit  les centrales  Syndicales de transport routier  qui desservent  ces  corridors, a annoncé un préavis de grève qui a été suspendu à l’issue d’une concertation avec les ministres de Commerce et des Transports, dimanche 09 juin dernier.   

 

Ces syndicalistes dénonçaient dans ce préavis de grève, les tracasseries des services mixtes de contrôle, le non-respect des contrats par certains opérateurs économiques et la concurrence déloyale des Français et Chinois. Selon leurs données, près de 105 milliards F Cfa sont perdus chaque année sur ces corridors à cause les tracasseries des services mixtes de contrôle.

 

Marie MGUE

 

L’organe public en charge des prestations sociales au Cameroun indique que cette revalorisation a été initiée par le président de la République par un décret en 2016. 

 

En signant le 15 février 2016, le décret n°2016/072 et son annexe fixant les taux des cotisations sociales et les plafonds des rémunérations applicables dans les branches des prestations familiales, d’assurance-pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès, des accidents de travail et des maladies professionnelles gérés par la CNPS, le chef de l’Etat a donné au système de sécurité sociale camerounais, le nouveau souffle dont il avait grand besoin. La pension mensuelle la plus élevée payée par la CNPS est donc passée de 154 000 francs CFA en 2008 à 409 100 francs CFA en 2019. Une information fournie par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS)

 

Cette revalorisation est la conséquence du décret présidentiel du 15 février 2016 autorisant le relèvement du taux des cotisations sociales au Cameroun de 7 à 8,4 %, de même que l’augmentation du plafond des cotisations de 300 000 à 750 000 FCFA. Ce qui a induit une augmentation substantielle des pensions des retraités. Avant cette réforme, des pensions de 90 000 FCFA étaient payées pour 15 ans d’activité et 150 000 FCFA pour 30 ans d’activité. De façon générale, la moyenne des pensions pour les retraités au Cameroun était jadis de 67 000 FCFA.

 

Selon les dernières données fournies par la CNPS, 65 362 nouveaux assurés sociaux du régime obligatoire ont été enregistrées dans le pays en 2018 contre 60 196 l’année précédente, soit une hausse de 8,6 %. Au plan statistique, 67,57 % de ces nouveaux immatriculés sont des hommes, et 73,41 % ont moins de 35 ans. Dans l’ensemble, l’on dénombre 780 745 travailleurs actifs dans le régime obligatoire. Les secteurs des « autres services » (32,5 %), « commerce » (12,63 %) et « agriculture » (10,36 %) sont ceux disposant de plus d’assurés sociaux. Pour ce qui est du régime volontaire mis en place depuis 2014, un total de 16 216 nouvelles immatriculations a été enregistré en 2018, dont 59 % d’hommes et 79 % âgés de moins de 35 ans. Au total 134 883 assurés sont actifs dans ce régime.

 

Ce système de sécurité sociale traduit surtout dans les faits, la volonté réaffirmée et l’engagement du président Paul Biya : « Nous avons une stratégie pour la croissance et l’emploi qui vise à moderniser notre pays et à améliorer les conditions de vie du peuple camerounais », disait le chef de l’État le 15 octobre 2015, au cours d’un conseil ministériel tenu à la suite du réaménagement du gouvernement intervenu le 02 octobre 2015. Les pensionnés de la CNPS ont de quoi remercier infiniment le chef de l’État.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Que se soit au Cameroun ou ailleurs dans les pays africains où leurs équipes nationales vont participer à ce grand rendez-vous continental de football, les attentions sont tournées vers les différentes stars.

 

Ces joueurs qui font parler d'eux ces derniers temps et qui seront suivis de plus prêts par leurs supporters lors de la Can Egypte 2019 qui débute ce vendredi par une rencontre entre le pays organisateur et le Zimbabwe.

 

Les performances individuelles attendues

Commençons par Mohamed Salah qui sera sans doute l'un des joueurs à observer tout au long de la compétition. Peu convainquant à la dernière coupe du monde, l'attaquant égyptien qui a remporté cette année la ligue des champions avec les Reds va tenter de se racheter face à son public. Avec 27 buts inscrits cette saison, Salah est l'homme à suivre de la Coupe d’Afrique.

 

Le coéquipier de Salah, artisans de la victoire de Liverpool en ligue des Champions face à Tottenham, Sadio Mané, le Sénégalais anime déjà la curiosité de ses fans. Virevoltant ailier de son équipe nationale, Mané n'a cessé de progresser depuis son arrivée en 2016 sur les bords de la Mersey, ce qui a fait de lui le leader technique de la sélection sénégalaise. Quoique suspendu pour le match contre la Tanzanie le 23 juin pour avoir écopé de deux cartons jaunes lors des éliminatoires, l'attaquant de 27 ans reste l'espoir des supporters des lions de la Teranga.

 

Il est aussi un lion, mais un lion indomptable, André Onana 23 ans a su convaincre le public par ses parades salvatrices, il est l'un des gardiens les plus prometteurs de sa génération. Formé à la Masia du FC Barcelone, c'est avec l'Ajax qu'il explose au plus haut niveau. Il fêtera sa dixième sélection avec le Cameroun face à la Guinée-Bissau pour le premier match des lions dans cette Can.

 

L'un des joueurs très attendu, l'algérien Ryad Mahrez. Champion d'Angleterre avec les Citizens, le ballon d'or africain 2016 et capitaine des Fennecs aspire sans aucun doute à faire montre de tout son talent pour pousser son équipe vers la victoire certaine. Il a déjà donné le ton avant le premier match de son équipe dans la compétition en déclarant "face au Kenya, on aura aucune excuse".

 

Aucune excuse aussi pour André Ayew, cadre incontournable et incontestable de l'équipe du Ghana avec laquelle il a honoré sa première sélection, il y a maintenant 12 ans.  

 

Le milieu offensif désormais capitaine des Black stars, fait partie des joueurs sur qui compter. Même s'il sort d'une saison en demi teinte avec son club de Fenerbahçe, André Ayew peut faire la différence à travers son expérience des grandes compétitions internationales.

 

A cette liste s'ajoute des joueurs non des moindres qu'il faut suivre à la loupe comme Nicolas Pépé l'ivoirien de 24 ans, lauréat du prix Marc-Vivien Foé.

 

Hakim Ziyech, 26 ans demi-finaliste de la Ligue des champions avec Ajax d'Amsterdam Koulibaly, le tunisien Wahbi Khazri, pensionnaire de Saint-Étienne.

 

L'arme offensive de la RD Congo, Cédric Bakambu est l'attaquant sur qui compte les léopards. Auteurs de 23 buts en 28 matchs joués en 2018 au championnat en Chine, il doit remonter le moral de ses coéquipiers qui n'avaient pas cru en une qualification face au Liberia, laquelle arrachée de justesse par un score d'un but contre zéro.

 

Tout ce qui est dit haut, renvoient aux performances individuelles à reconduire, mieux à booster pour se démarquer dès les matches du premier tour de la Coupe d'Afrique des Nations édition 2019.

 

Innocent D H

 

C’est la dernière trouvaille des stratèges politiques du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.

 

L’opération « Tontinons en nature » est la dernière stratégie de remobilisation des troupes que vient de trouver les politiques du MRC. Le constat est évident. Avec l’arrestation de Mamadou Mota le 1er Juin dernier, le parti de Maurice kamto a dû confier la direction des opérations à la jeune Tiriane Balbine NOAH. Malheureusement, celle-ci manque énormément de personnalité et de cran pour mobiliser la base militante afin de poursuivre la lutte de revendication du Hold-Up électoral.

 

La faiblesse de mobilisation a pu se voir avec son premier barreau d’essai, la marche avortée du 08 juin. Tiriane Noah n’est pas populaire et il faut très rapidement lui bâtir une visibilité politique. De plus, les multiples arrestations des militants du parti ont créé chez plusieurs un détachement vis-à-vis du parti, sans oublier que la stratégie de la marche même non violente dans le contexte du Cameroun, demande tout de même une bonne dose de courage. D’où l’intelligence de cette opération.

Pour ce qui est de la démarche en elle-même, les responsables du MRC joint ce mercredi après-midi nous font savoir que c’est une opération illimitée dans le temps. Dans un premier temps, ils feront un premier bilan après deux semaines. Les collectes se font sur l’ensemble du territoire national par l’entremise des chefs d’antenne du parti. La jeune Rosine Audrey Kemeugne Njoko, membre de l’équipe de collecte, n’a pas pu nous expliquer de quelle manière les dons seront centralisés et réparties en direction des différentes prisons dans lesquelles sont aujourd’hui incarcérés les militants du MRC.

Dans son annonce, la vice-présidente Tiriane Noah précise la nature des dons attendus.« Quelque soient les vivres : tomate, manioc, riz, viande, poisson, plantain, ignames, haricot, fruits, légumes, etc. Et aussi modestes qu’elles soient, tout est la bienvenue pour leur apporter votre soutien, notre soutien. » Pour ce qui est des motivations de cette opération, officiellement il est question d’apporter de quoi nourrir les militants incarcérés depuis le 28 janvier 2019 et suivants.

 

Seulement, quelles sont les garanties que ces denrées seront bel et bien acheminées jusqu’aux prisonniers quant on sait qu’au lendemain des arrestations de janvier 2019, les militants du MRC venus offrir des matelas et d’autres aliments aux prisonniers, s’étaient vu refouler aux portes de la prison. Espérons qu’ils ne réussiront pas cette fois à pousser les régisseurs de prisons à la faute, et que ce ne sera pas le prochain argument pour justifier de nouvelles marches sur l’ensemble du territoire.

 

Stéphane NZESSEU

 

La nouvelle est tombée ce mercredi matin, près de 32 jeunes camerounais enlevés pour une destination qui reste jusqu’ici inconnue. Aucune précision à cette heure sur les circonstances de cet enlèvement. Les premières sources en effet, non officielles privilégieraient la piste séparatiste. Les apprenants auraient été kidnappés hier par un groupe d'hommes armés non identifiés alors qu'ils se trouvaient devant leur établissement. Pour l'heure, aucune nouvelle des 32 otages.
 
 
Sachant que ce n’est pas la première fois que ces enlèvements surviennent dans ces zones, on se demande bien si les populations sont suffisamment protégées dans la zone de conflit. Comment comprendre que dans une partie de territoire autant militarisée que les alentours de Buea puisse voir 32 jeunes enfants être enlevés et déplacés dans la région sans laisser de traces au moment où se déroulent les épreuves du probatoire de l'enseignement général sur l'ensemble du territoire national.
 
 
Un enlèvement qui n’est pas de nature à installer un climat de sérénité en cette veille de dialogue instiguée par les religieux et certains membres du gouvernement. Une situation qui démontre s’il en était encore besoin que cette crise à donner de l’allant à de multiples groupes de bandits qui n’ont rien à voir avec les contestations des séparatistes. Des bandes armées qui profitent du vent de la sécession pour semer la tempête de la discorde et du grand banditisme.
 
 
Car comment comprendre que des personnes qui disent lutter pour l’émancipation d’un territoire et donc de sa population, s’adonnent aussi régulièrement à des actes d’enlèvements envers ces populations qu’ils disent défendre ? Des enlèvements dont les demandes de rançons seront une fois de plus adressées aux membres de la communauté qu’ils prétendent protéger. Des familles appauvries, démunies par le conflit.  Visiblement, cette crise n’est plus une simple crise d’identité comme on veut nous le faire croire.
 
 
 
On ne saurait vouloir une chose et son contraire. Les sécessionnistes se disent prêts à s’asseoir sur la table de discussion. Mais telle que les choses se présentent, il faudrait bien se demander avec qui va-t-on discuter réellement ? D’où la nécessité pour ces séparatistes de faire le ménage dans leurs rangs. Il est question pour eux aujourd’hui de s’organiser et de cesser ces actes de banditismes sur leurs propres populations s’ils veulent continuer de maintenir un soupçon de crédibilité. Puisqu’à cette allure, même les séparatistes seront incapables de donner un quelconque mots d’ordre de cesser le feu.
 
 
Stéphane NZESSEU
 

Les trois espèces de poissons utilisées pour la fabrication d’huile et de farine, indispensables à la sécurité alimentaire de ces pays, sont déjà surexploitées d'après Greenpeace. 

 

 

Greenpeace  exhorte les  gouvernements des pays d’Afrique de l’Ouest à mettre fin à l’industrie de la farine et de l'huile de poisson. Cette industrie est une véritable menace pour les réserves halieutiques de la région, essentielles à la sécurité alimentaire et aux moyens de subsistance des populations locales, comme le démontre le rapport publié aujourd’hui par Greenpeace.

Ce rapport, intitulé Poisson détourné - La sécurité alimentaire menacée par l’industrie de la farine et de l’huile de poisson en Afrique de l’Ouest, soulève de sérieuses inquiétudes quant à l’essor de cette industrie en Mauritanie, au Sénégal et en Gambie. Les trois espèces de poissons utilisées pour la fabrication d’huile et de farine, indispensables à la sécurité alimentaire de ces pays, sont déjà surexploitées.

“Des centaines de milliers de tonnes de poissons sont transformées en farine ou en huile pour l’exportation -- au détriment d’environ 40 millions d’Africaines et d’Africains. Les gouvernements des pays d’Afrique de l’Ouest doivent protéger les stocks halieutiques de la région. Leur priorité doit être de défendre le droit à la sécurité alimentaire de leurs citoyens, en réduisant rapidement les volumes de poisson destinés à la production d’huile et de farine”, déclare Ibrahima Cissé, responsable de la campagne Océans de Greenpeace Afrique.

“Des décennies de surpêche et d’incurie gouvernementale ont entraîné la dégradation des réserves halieutiques régionales. Aujourd’hui, avec le développement de l’industrie de la farine et de l’huile de poisson, le problème atteint un seuil critique : le poisson est détourné de l’assiette des populations au profit de fermes piscicoles, porcines ou avicoles dans des marchés lointains. Les produits de la pêche, qui autrefois bénéficiaient aux pêcheurs artisans et aux femmes transformatrices, permettaient de nourrir les familles les plus démunies ; ils sont désormais exportés pour alimenter des exploitations d’animaux d’élevage. Cela n’a pas de sens”, ajoute Ibrahima Cissé.

Greenpeace a recensé 50 usines de transformation de farine et d’huile de poisson dans la région, dont 40 étaient en activité en mars 2019. La majorité de la production de ces usines est destinée à l’exportation, principalement dans des pays d’Asie et de l’Union européenne. En Mauritanie, ces exportations ont doublé entre 2014 et 2018, faisant de ce pays le principal exportateur de farine et d’huile de poisson de la région. En 2017, on estime que près de 550 000 tonnes de poissons pélagiques ont été pêchées pour approvisionner les usines de transformation mauritaniennes.

L’industrie de la farine et de l’huile de poisson, en plein essor, menace non seulement les stocks de poissons régionaux, mais affecte également les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des populations locales. Environ 80 % des débarquements de poisson au Sénégal proviennent du secteur artisanal, et le poisson couvre environ 70 % des besoins en protéines animales de la population (plus de 50 % en Gambie).

Greenpeace Afrique demande aux gouvernements des pays d’Afrique de l’Ouest et aux entreprises de faire face à leurs responsabilités en protégeant les précieuses réserves halieutiques de la région, et d’accorder la priorité au respect des droits fondamentaux, à la sécurité alimentaire et à une vie décente pour les pêcheurs artisans et les femmes transformatrices. “L’assiette des Africaines et des Africains doit passer avant les intérêts des élevages industriels”, conclut Ibrahima Cissé.

 

 

Les nouvelles fonctionnalités de l'application permettent aux destinataires de transferts d'argent de demander et de recevoir de l'argent de l'étranger, de stocker plusieurs devises et d’effectuer des virements à tout moment vers un compte bancaire local, un portefeuille mobile money ou une agence de cash pickup.

 

 

Le leader des services de transfert d'argent en ligne, présente de nouvelles fonctionnalités qui rendront plus facile l’accès aux fonds pour les bénéficiaires de plusieurs pays, dont le Cameroun, lorsque ceux-ci reçoivent de l’argent de leurs proches d’Outre-mer. 

Les destinataires des transferts de fonds de tous pays, dont le Cameroun, peuvent désormais créer et accéder à un compte WorldRemit étranger pour opérer diverses actions :

  • Recevoir de l'argent instantanément sur leur téléphone depuis plus de 50 pays, et dans plusieurs devises comme l’USD et en XAF.
  • Stocker leurs fonds dans l'application en plusieurs devises comme l’USD ou le XAF.
  • Retirer de l'argent à tout moment grâce à la large gamme d'options de paiement de WorldRemit, comme le cash pickup dans plus de 1 500 points de retrait, le virement bancaire ou encore le virement via mobile money.
  • Envoyer de l'argent aux autres clients de WorldRemit d’un autre pays qui possèdent les mêmes nouvelles fonctionnalités de l’application.
  • Demander de l'argent à leurs amis et à leur famille à l'étranger en créant une requête de virement (avec la possibilité de choisir le montant et la devise) dans l'application WorldRemit et en partageant la demande avec leur expéditeur via Whatsapp, SMS ou e-mail. Les expéditeurs peuvent ainsi facilement approuver et effectuer le transfert en quelques secondes.

 

Andrew Stewart, Directeur Général de WorldRemit pour le Moyen-Orient et l'Afrique a déclaré : "Le Cameroun est l’un des dix pays au monde qui reçoit le plus de transferts WorldRemit, nous sommes donc ravis de faciliter la gestion des fonds de nos clients receveurs dans ce pays", a-t-il déclaré.

 

"Auparavant, seuls les expéditeurs de transferts WorldRemit pouvaient choisir si leur argent était reçu par dépôt bancaire, encaissement en espèces ou par virement mobile. Ce nouveau service permet aux destinataires, avec ou sans compte bancaire, de contrôler entièrement la façon dont ils gèrent leurs virements, ce qui leur permet de stocker des fonds dans un compte étranger dans plusieurs devises, de les envoyer à d'autres utilisateurs WorldRemit dans le même pays ou de retirer leurs argents à tout moment grâce à nos méthodes pratiques de paiement."

 

Lire aussi : Wari et WhatsApp permettent désormais à leurs utilisateurs d’utiliser les services financiers sur l’application mobile WhatsApp


Environ 65% des adultes au Cameroun ne disposent toujours pas d'un compte bancaire. Avec ce nouveau service, une gamme complète d’options est disponible à distance pour les bénéficiaires de transfert d'argent effectués via l'application WorldRemit.

 

WorldRemit a lancé pour la première fois son service de transfert d'argent en ligne vers le Cameroun en 2012, et le volume des transferts vers ce pays augmente d’année en année de plus 90%. Grâce à l'application ou au site web de WorldRemit, la diaspora camerounaise peut envoyer de l'argent à leurs familles en quelques clics, sans avoir à payer de frais élevés à un agent de transfert de fonds. 

 

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01