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Auteure du doublet du match contre la Nouvelle Zélande qui a permis à la sélection camerounaise d’obtenir son ticket pour les huitièmes de finale du mondial France 2019, Njoya Ajara a été élue meilleure joueuse de la rencontre.

 

Après une période sans but que les Lionnes ont dominé, il fallait tout recommencer au retour des vestiaires. Ce sont des Lionnes bien aguerries qui ont su se donner les moyens. À la 57e minute, Njoya Ajara entre dans la surface de réparation, garde son calme, et enfile l’aiguille. 1-0 pour les Lionnes qui contrôlent le jeu.

 

Mais coup de théâtre, quelques treize minutes plus tard, Awana dévie un centre anodin dans les filets. La joueuse, qui faisait un match parfait jusque-là, marque dans son camp. Elle est consternée, de même que les supporters camerounais. On sent néanmoins que ce n’était qu’un coup du sort. À un but partout, ces deux sélections savent qu’elles sortiront toutes les deux de la compétition. Les Lionnes ont subi un gros coup au moral, et les Néo-Zélandaises espèrent. Elles poussent, forcent le jeu, qui est de plus en plus direct.

 

Les vingt-deux actrices semblent pleinement conscientes qu’un match nul serait une catastrophe générale. L’organisation sur la pelouse vole en éclat et chaque formation se livre totalement désormais. Le quatrième arbitre indique cinq minutes de temps additionnel. Le jeu est tendu et est fait de longues balles balancées et on va d’un but à un autre en quelques secondes. Les Lionnes continuent à gâcher moult occasions.

 

Mais, c’est dans l’ultime jeu du match que Njoya Ajara choisira pour qualifier le Cameroun. Deux ou trois dribbles lui font éliminer deux adversaires, la gardienne sort pour réduire l’angle du tir, mais l’intérieur du pied est parfait et les filets applaudissent la merveilleuse réalisation. 2-1 pour les Lionnes qui se qualifient une deuxième fois consécutive en huitième de finale de la Coupe du Monde.

 

Une qualification que les Lionnes doivent grandement à Ajara Nchout Njoya, qui a inscrit un doublé dont un but salvateur à la 95e minute à la suite d’une série de dribbles déroutants. Fort de cette belle prestation, l’attaquante de Valengera en Norvège a été élue joueuse du match par la Fédération Internationale de Football (FIFA). « Je suis tellement joyeuse parce qu'on attendait ce moment. Quand j'ai reçu le ballon hors de la surface, j'ai pris mon mal en patience. Je me suis dit que c'était la dernière occasion et il ne fallait pas la gâcher. J'ai feinté la défenseure et j'ai marqué » a réagit l’héroïne lors de la remise de son trophée à la fin du match.

Félicitations Ajara et bravo les Lionnes !!!!

 

Danielle Ngono Efondo

 

Le Coup d’envoi du  match d’ouverture de la 32e édition de la Can Egypte 2019 qui opposera le pays hôte au Zimbabwe, sera donné par l’arbitre camerounais, Alioum Sidi, assisté par  son compatriote, Evariste Menkouande et deux sénégalais.  

 

Il n’y a pas que les Lions Indomptables de football, champions d’Afrique en titre, qui représenteront le Cameroun à la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) Total qu’abritera  l’Egypte. Avant l’entrée en scène de la sélection camerounaise, le 25 juin prochain, le Cameroun verra également deux  de ses fils sur l’aire de jeux lors du match d’ouverture. En, effet, l’arbitre international camerounais, Alioum Sidi, a la lourde responsabilité de diriger le match d’ouverture qui opposera le pays hôte, l’Egypte au Zimbabwe, vendredi 21 juin prochain au stade international du Caire, la capitale égyptienne.

 

Cet officiel camerounais, sera assisté par deux sénégalais et son compatriote Évariste Menkouande, qui jouera comme assistant n°1. Il est présenté comme le doyen des hommes en noir à cette édition, avec 7 phases finales de cette compétition à son actif. Ce duel marquera le coup d’envoi de la première phase finale de la Can avec 24 nations. Le Cameroun, tenant du titre ira  défendre son titre.

 

Les Lions indomptables s’envolent ce jeudi 20 juin 2019 pour leur ville hôte, Ismaïlia après avoir fait leurs adieux au public. Logés dans le groupe F, Choupo Moting et ses coéquipiers affronteront le Ghana, le Bénin et la Guinée Bissau. Les Champions d’Afrique entameront la compétition le 25 juin prochain contre la Guinée Bissau. Les Lions ont quitté le bercail après avoir été confronté, une fois de plus au problème de prime. Les joueurs ont jugé le montant de 20 millions F Cfa, proposé par le gouvernement camerounais insuffisant. Ils ont par contre exigé la somme de 40 millions F CFa. Leur départ du Cameroun, est peut-être la preuve qu’un terrain d’entente a été trouvé entre les deux parties.

 

Marie MGUE

 

Quelques heures après que les Lions indomptables du Cameroun ont refusé de rejoindre l’Égypte pour défaut de paiement de leurs primes, la sélection du Zimbabwe a menacé hier jeudi de ne pas disputer le premier match face au pays organisateur pour les mêmes raisons

 

Même pas commencée, la CAN 2019 faisait face jeudi soir, à deux polémiques liées à des primes non-versées aux joueurs camerounais et zimbabwéens. Le match d'ouverture Égypte-Zimbabwe prévu vendredi était cependant menacé.

 

Le site zimbabwéen Newsday rapporte que les joueurs du Zimbabwe ont menacé de boycotter le match d'ouverture qui a lieu ce vendredi contre l'Egypte. Au cœur de l'affaire, une nouvelle histoire de primes non-versées. Les Zimbabwéens auraient refusé de s'entraîner hier jeudi. Certains joueurs ont décidé d’acheter leur billet pour rentrer au pays. Et, c’est une rencontre avec des représentants de la Fédération zimbabwéenne de football (ZIFA), plusieurs heures après le refus de s’entraîner qui a permis de déboucher sur un accord. Le match d'ouverture de la CAN 2019 aura bien lieu, vendredi soir (22h) entre l'Egypte et le Zimbabwe.

Les Lions indomptables du Cameroun, tenants du titre, ont par ailleurs refusé d'embarquer depuis Yaoundé pour l’Égypte exigeant une réévaluation de leurs primes. Éric Maxim Choupo-Moting et ses coéquipiers seraient restés à leur hôtel Mont Fébé à Yaoundé en attendant un engagement ferme de leur Fédération. Ils devaient pourtant quitter Yaoundé hier à 18h45, mais ils s'y trouvaient toujours au-delà de 22h00. « Ils ne veulent pas bouger », a affirmé un responsable de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) aux médias, confirmant une information obtenue auprès de sources proches de l'équipe. « La situation est compliquée en raison des exigences des joueurs », a-t-il concédé, sans rentrer dans les détails. Les joueurs camerounais refusent de se rendre en Égypte tant que leur prime de participation ne leur sera pas versée. Très proche du staff actuel, Samuel Eto'o a été appelé pour jouer les médiateurs a-t-on appris du site d’information Cnews. En tout cas, les poulains de Clarence Seedorf doivent arriver dans le pays hôte d’ici à ce samedi 19 heures (soit 72 heures avant leur entrée en lice), sous peine d’être en infraction avec le règlement de la compétition.

 

Rappelons que, les Lions Indomptables doivent jouer leur premier match mardi. Ils font partie du groupe F dans lequel se trouvent également la Guinée-Bissau, le Ghana et le Bénin. Dans le groupe A, les Warriors du Zimbabwe doivent affronter le pays hôte (Égypte) aujourd’hui, mais aussi l’Ouganda et la République démocratique du Congo. Classé 109e nation au classement FIFA, le Zimbabwe doit participer à sa quatrième phase finale d’une CAN. Il n’a jamais dépassé le premier tour.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Les Députés ont adopté ce texte de loi le mercredi 19 juin 2019.

 

La séance plénière de mercredi dernier présidée par l’Honorable Cavaye Yéguié Djibril, a été meublée par l’adoption du texte de loi portant création de la zone de libre-échange continentale africaine. Paul Biya le Président de la République est donc désormais autorisé à ratifier ledit texte. Pour mieux comprendre son importance, il faut dire qu’il vise à approfondir l’intégration économique africaine à travers la création d’un marché unique pour les marchandises, les services, les investissements, les droits de la propriété intellectuelle et la circulation des personnes.

 

Pour la petite histoire, l’accord a été signé le 21 mars 2018. Il a quatre instruments juridiques. Sa ratification va permettre de renforcer la coopération Sud-Sud, de conquérir de nouveaux marchés, d’optimiser les recettes douanières et de diversifier les sources d’approvisionnement.

 

Le Chef de l’Etat a été autorisé aussi à ratifier le texte de loi portant Amendement au Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Il a été adopté à Kigali le 16 octobre 2016. Il concerne spécifiquement la gestion des hyrdrofluorocarbures. Il s’agit en fait d’une substance qu’on retrouve dans des appareils comme les réfrigérateurs, les climatiseurs, les extincteurs. D’après les experts, la réduction de cette substance permettra d’éviter les risques de cancer de la peau, des yeux, des poumons.

 

L’Assemblée nationale a également autorisé le Président de la République à ratifier l’ordonnance du 29 mai 2019 qui modifie et complète certaines dispositions de la loi de finances 2019. Il faut noter que ce texte comporte des modifications des dispositions de la loi de finances 2019 avec un budget de  4 850,5 à 5212 milliards.

 

En plus de l’adoption des trois textes suscités, l’Assemblée nationale a reçu pour examen, un projet de loi portant cadre général de sûreté radiologique et nucléaire, de sécurité nucléaire, de responsabilité civile et de l’application des garanties. Ce texte édicte les normes relatives à la protection des personnes, des biens et de l’environnement contre les risques liés aux matières radioactives et nucléaires. Il vient combler les lacunes de la loi N°95/08 du 30 janvier 1995 portant sur la radioprotection qui ne prend pas en compte les aspects fondamentaux liés à la sûreté radiologique et nucléaire.

 

Liliane N.   

 

Plus de peur que de mal, les Lionnes Indomptables se sont imposées face à la Nouvelle Zélande ce 20 juin 2019 au stade de la Mosson à Montpellier.

 

Les débats étaient houleux sur la capacité des Lionnes Indomptables à faire mieux que dans les précédentes rencontres de cette coupe du monde féminine. Conscientes des enjeux de ce match, les Lionnes ont donné le meilleur d'elles-même. Malgré de nombreuses occasions de buts manquées, elles ont finalement réussi l'exploit de baisser la pression dans le cœur des camerounais.

 

La sélection camerounaise de football féminin s’est qualifiée en tant que meilleur troisième pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde féminin 2019, grâce à sa victoire (2-1) ce jeudi contre la Nouvelle Zélande à Montpellier.

 

Les Lionnes ont réussi l’impossible ce jeudi 20 juin 2019, au Stade de la Mosson à Montpellier. Il a fallu attendre la toute dernière seconde (90+5), pour que Nchout Ajara Njoya délivre le Cameroun d’une élimination précoce de la huitième édition de la Coupe du Monde féminine de football qui  a démarré le 7 juin dernier en France. Alors que le Cameroun et la Nouvelle Zélande, était à égalité, 1-1, l'attaquante de Valerenga, en Norvège, a inscrit le deuxième but salvateur dont le Cameroun avait besoin pour se propulser aux huitièmes de finale. Un doublée de l'héroïne Camerounaise du jour, qui a ouvert le score à la 57e min de  jeu.

 

Le but encaissé par le Cameroun à la 80e min de jeu,  est la conséquence d’une  erreur d'Aurelle Awona, la défenseuse camerounaise qui a mal appréhendé  un centre venu  de la droite et a marqué  dans son propre but. Un faux pas camerounais,  qui a  permis aux Néo-Zélandaises  de débloquer leur  compteur dans ce Mondial.

 

Malgré  cette faute, les Lionnes plus entreprenantes et mieux organisées, malgré quelques fautes techniques, n’ont pas désespéré.  Comme le dit  si bien un proverbe camerounais, « Impossible n'est pas camerounais ». Les Lionnes Indomptables sont allées  à la quête du but qui leur manquait et  ont réussi  à sceller une   victoire,  qui paraissait impossible. Une première réussite à ce Mondial pour les Camerounaises, troisième du groupe E qui leurs permet de s'envoler vers les huitièmes de finale, en tant que meilleur troisième de la phase de groupes. Pour sa deuxième participation à une phase finale de la Coupe du monde, les Lionnes joueront les 8e de finale comme en 2015 au Canada. Le Cameroun avait été éliminé par la Chine.

 

Les Lionnes ont devancé les Nigérianes, qui comptent le même nombre de points (3) parmi les meilleures troisièmes, la même différence de but (-2), mais ont marqué un but de moins (2 contre 3). Les Championnes d’Afrique sont  à la merci du Chili qui disputera  un match décisif contre la Thaïlande.

La Nouvelle-Zélande quant à elle, est éliminée du tournoi, tout comme l'Argentine.

 

La vidéo disponible ICI

Bravo les Lionnes !

Pour la deuxième fois, l’Afrique va abriter ce rendez-vous d’affaires jugé «hors norme». Le Maroc recevra l’évènement le 22 octobre 2019, puis les 24 et 25 du même mois, ce sera au tour du Sénégal.

 

D’après les organisateurs de cet événement, l’édition N°4 des Rencontres Africa en plus de mettre une emphase sur la performance économique, axera la réflexion sur la valorisation des stratégies de co-développement inclusif entre la France et l’Afrique. Parmi les participants, en plus des 30 pays africains qui sont attendus, des dirigeants  d’entreprises françaises en particulier et européennes seront de la partie. Une occasion idoine pour développer les relations commerciales et nouer des partenariats.

 

Le programme des Rencontres Africa 4e édition prévoit des conférences/ateliers, des rendez-vous B to B et des rencontres sectorielles « enrichies après 3 éditions à succès qui ont réuni plus de 9000 décideurs français, européens et africains », précisent les organisateurs de l’évènement. Pour ce qui est des innovations, ces rencontres, conférences, ateliers et rendez-vous B to B se feront autour d’une approche sectorielle. Pour plus de précision 10 conférences et 25 colloques auront lieu.

 

Les six secteurs qui seront plus à l’honneur sont Btp/Infrastructures, Agriculture/agro-industrie, Santé, Industrie Sous-traitance, Energie et Digital – Ntic. Pour mettre en avant ces secteurs, il est prévu la mise en place des villages sectoriels (Santé, Agri-Agro...) qui permettront aux exposants de chaque domaine de nouer les relations d’affaires. Rendu à ce jour, plus de 200 exposants sont inscrits. 4500 rendez-vous B to B seront organisés.

 

« Par ailleurs, une approche networking sera lors de cette édition plus marquée avec la mise en place de séquences de 2h réservées à 49 personnes d’un même secteur, l’assurance d’entrer plus facilement en contact et de rencontrer des dizaines de dirigeants et décideurs stratégiques », peut-on lire dans le communiqué de presse de l’évènement.

 

Les attentes

L’évènement qui se veut une convention d’affaires hors normes plébiscitée par des centaines de dirigeants français et européens, apprend-on, prévoit de recevoir plus de 5000 personnes dont 4000 décideurs africains et 600 des dirigeants français sélectionnés afin de rencontrer des professionnels de leurs secteurs, saisir les meilleures opportunités et développer des collaborations fructueuses.  

 

Pour les organisateurs, les Rencontres Africa démontrent qu’il reste possible que l’Afrique se retrouve avec la France pour des évènements à coloration économique.

 

Liliane N.

 

C’est ainsi que semblent analyser les amoureux du sport roi qui ont pris connaissance du communiqué rendu public ce jeudi, après une rencontre entre les responsables de ces deux organismes réunis au Caire depuis deux jours

 

Communiqué conjoint de la FIFA et la CAF

 

« Ahmad Ahmad, Président de la CAF, a proposé au Comité Exécutif de l’institution, réuni au Caire le 19 juin 2019, de solliciter l’expertise de la FIFA afin d’évaluer la situation actuelle au sein de la confédération et de contribuer à l’accélération du processus de mise en œuvre des réformes en cours, destiné à assurer à la CAF un fonctionnement de manière transparente, efficace et selon les standards de gouvernance les plus élevés. La proposition du Président a été approuvée à l’unanimité par les membres du Comité Exécutif.

 

Dans le cadre de ce processus, il est prévu qu’un audit général de la CAF soit mené dans les plus brefs délais par la FIFA et la CAF.

 

A la lumière de ce qui précède, la CAF et la FIFA ont décidé de nommer, d’un commun accord, la Secrétaire Générale de la FIFA, Fatma Samoura, en tant que "Déléguée-Générale de la FIFA pour l’Afrique" pour une période de 06 mois, à compter du 1er août 2019 jusqu’au 31 janvier 2020, renouvelable avec l’accord préalable des deux organisations.

 

Mme Samoura sera assistée dans l’exercice de ses fonctions, d’un groupe d’experts qui travaillera en étroite collaboration avec le Président Ahmad et son équipe sur un certain nombre de thèmes, dont :

La supervision de la gestion opérationnelle de la CAF, y compris les procédures administratives et de gouvernance

L’organisation efficace et professionnelle de toutes les compétitions de la CAF

La croissance et le développement du football dans tous les pays et régions de la CAF.

 

Fatma Samoura continuera pendant la durée de son mandat à la CAF à assurer son rôle de Secrétaire Générale de la FIFA, et pourra déléguer ses fonctions au sein de l’administration de la FIFA, en conformité avec les règlements internes pertinents et applicables. Le Bureau du Conseil de la FIFA a approuvé cette mesure temporaire et exceptionnelle.

 

La FIFA et la CAF sont déterminés à travailler étroitement pour servir au mieux les intérêts des associations membres africaines, afin d’apporter stabilité, sérénité, professionnalisme et développement effectif du football sur le continent africain, dont la passion pour le football n’est plus à démontrer… ». 

 

Nicole Ricci Minyem

 

Depuis sa nomination à la tête de ce département ministériel, c’est la première rencontre officielle à laquelle René Emmanuel Sadi convie les journalistes.

 

De nombreux sujets ont été évoqués ce jeudi dans la salle auditorium du Mincom mais, au préalable, il fallait faire un état de lieu.

 

Un environnement propice pour les acteurs de corps de métier

 

Tel est le constat fait par le patron de la communication qui estime que : « Depuis plusieurs décennies, le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, s’emploie, avec le peuple camerounais, à construire méthodiquement, inlassablement et irréversiblement, les meilleures rampes d’accès au plein épanouissement de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Cameroun qui sont les socles essentiels d’une véritable société démocratique. Notre pays s’est ainsi résolument engagé dans un processus de démocratisation et de promotion des libertés fondamentales, plus particulièrement, la liberté de la presse, clairement marquée par le pluralisme médiatique, avec une grande liberté de ton. S’agissant précisément du pluralisme médiatique, force est de relever, pour s’en féliciter, la multitude des supports multimédias qui animent l’espace médiatique national, à savoir : - 30 chaînes de télévision ; - Plus de 200 chaînes de radiodiffusion commerciales et communautaires ; - Plus de 600 organes de presse écrite ».

 

Et pourtant, certains profitent de cette ouverture pour se lancer dans certaines dérives, regrette René Emmanuel Sadi

 

« La presse camerounaise, nonobstant sa pluralité de tons, sa grande diversité et son abondance éditoriale, semble malheureusement s’écarter, par endroits et à certains moments, de sa mission essentielle, qui se résume à ce triptyque : l’information des populations, l’éducation et le divertissement des masses.

 

Dans le même ordre d’idées, face aux multiples enjeux sécuritaires et sociopolitiques auxquels le Cameroun est confronté à l’heure actuelle et, devant la récurrence des dérives médiatiques observées ça et là, en violation flagrante, non seulement, de l’éthique et de la déontologie journalistiques, mais aussi, du principe professionnel qui sacralise les faits, un autre constat s’impose à la communauté nationale tout entière, selon lequel, la presse camerounaise, jour après jour, tend à  s’enliser dans les déviances, des appels à la haine de l’autre, de l’apologie de l’irrédentisme et des replis identitaires qui sont autant de dangereux catalyseurs du tribalisme… ».

 

Des déviances qui peuvent entraîner de lourdes conséquences

 

A cette allure, poursuit le membre du gouvernement,  « si l’on n’y prend garde, notre presse pourrait à terme, faillir à l’important rôle qui est le sien, de relais et de promoteur de nos idéaux de paix, d’unité et d’intégration nationales. Les axes du discours médiatique au Cameroun, lorsqu’ils sont teintés de manipulation et de désinformation, d’allégations non fondées, voire d’atteintes systématiques aux valeurs de la Nation et de la Mère Patrie, contribuent incontestablement à la désorientation de l’opinion publique nationale ».

 

Une presse qui s’en prend aux forces de défenses et de sécurité malgré le lourd sacrifice consenti par ces camerounais qui défendent l’intégrité nationale

 

« L’incompréhension et l’indignation de nos compatriotes sont par exemple, toujours aussi grandes, chaque fois qu’une télévision, une radio, un journal de presse écrite ou cybernétique, commet des déclarations ou des écrits ostensiblement dirigés contre les Forces Nationales de Défense et de Sécurité, alors même qu’exposés chaque jour, jusqu’au sacrifice de leurs vies, nos braves et héroïques militaires, gendarmes et policiers méritent de la part de la Nation, soutien, gratitude et reconnaissance... ».

 

Le journaliste doit éviter de faire de la politique sous les oripeaux du journalisme 

 

« Ces médias nationaux se sont constitués en une véritable presse militante, au service de courants antirépublicains, multipliant de ce fait des contre - vérités, ainsi que des dérapages malencontreux, le tout, à travers une violence verbale inadmissible, ou, des écrits incendiaires, prônant à la fois la haine tribale, les troubles à l’ordre public, voire l’insurrection sociale… ».

 

Le gouvernement, conscient de ses responsabilités

 

Le diagnostic ainsi posé ne dilue pas la responsabilité de l’Etat qui, selon René Emmanuel Sadi est «  conscient de la précarité dans laquelle évolue les pratiquants de cette noble profession... ».

 

De nouvelles mesures sont prises

 

« le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, vient de marquer son accord pour la mise en place d’une plateforme rénovée de la Communication Gouvernementale, destinée à assurer, outre une meilleure coordination des mécanismes de collecte et de centralisation des informations d’origine institutionnelle, une mise à disposition plus fluide et davantage proactive desdites informations… ».

 

En invitant les uns et les autres à plus de professionnalisme et à une plus grande responsabilité, René Emmanuel Sadi exhorte les journalistes à travailler en toute intelligence afin de limiter des procès engagés contre les professionnels des médias. 

 

Nicole Ricci Minyem

 

Il a été peaufiné mercredi 19 juin 2019 à Yaoundé au cours de la deuxième session de la Commission de suivi sécuritaire des travaux dudit projet présidée par le Mindef, Joseph Beti Assomo.

 

Le regain des assauts de la secte terroriste Boko Haram ne vont pas empêcher la suite des travaux de réhabilitation du tronçon Mora-Dabanga- Kousseri. C’est l'essentiel de l'information à retenir à l’issue des travaux de la deuxième session de la Commission de suivi sécuritaire des travaux (C2ST) du projet de réhabilitation de la route nationale n°1, section Mora-Dabanga-Kousseri.

 

Les travaux qui se sont déroulés mercredi, 19 juin 2019 à Yaoundé étaient présidés par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo en présence du ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi et du gouverneur de la région de l'Extrême-Nord, Midiyawa Bakary.

 

A en croire Cameroon Tribune, au cours de cette rencontre, le Mindef a réaffirmé la volonté du chef de l'Etat, chef des Forces armées de garantir la sécurité et l’aboutissement de cet important projet. Ceci malgré la recrudescence des troubles sécuritaires, notamment la dernière menace qui a causé la mort de 17 soldats camerounais.

 

C’est pourquoi les membres de cette commission misent sur un plan d’action concret pour contrecarrer les prochains assauts en vue de rassurer les bailleurs de fonds. Des mesures ont été mises en place pour assurer une protection efficace des personnes et des biens. Sur le linéaire des travaux, il sera entre autres question de veiller sur la sécurité du site, du personnel en charge de l’exécution des différents travaux, du convoi du matériel.

 

La discipline des comportements des hommes et la proactivité dans le domaine de la communication entre la Banque mondiale et les acteurs ne sont pas en reste. Dorénavant il s’agit d'assurer le continuum de défense, justice et de développement en renforçant aussi le fonctionnement du dispositif existant. Des ingrédients qui vont assurer la poursuite de ce projet de réhabilitation jusqu’à son aboutissement.

 

Rappelons qu’en mars 2018, après que les entreprises chinoises chargés des travaux de cette route ont décampé suite à l’attaque puis de l’enlèvement de dix membres de l’entreprise Synohydro basés à Waza par des terroristes de Boko Haram dans la nuit du 16 au 17 mai 2014, un accord de collaboration a été signé entre le ministère des Travaux publics et le ministère de la Défense pour permettre au génie militaire de poursuivre les travaux de réhabilitation de ce tronçon routier. Les travaux de cette route se font en régie repartis en trois sections.

 

Il s’agit des tronçons de Kousseri-Maltam-Dabanga (72.75 Km), Dabanga-Ndiguina-Waza (70.5 km) et Waza-Mora (62 km). Une tâche ardue mais qui n’arrête pas les militaires dans leur engagement à poursuivre les travaux.

 

Otric N.

 

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbairobe, a déclaré que cet insecticide n'a été officiellement interdit d'utilisation dans aucun pays du monde.

 

En ce qui concerne la controverse nationale et internationale sur l'utilisation de l'herbicide Roundup, nom commercial du glyphosate (insecticide antiparasitaire), le ministre de l'Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe, a déclaré que ce produit n'a été officiellement interdit d'utilisation dans aucun pays du monde.

 

Il répondait à une question de l'honorable Amadou Adji du parti de l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNPD) qui interrogeait le gouvernement sur les mesures adoptées pour réduire les effets dévastateurs du produit considéré comme une cause probable du cancer.

 

C'était lors d'une séance plénière de questions-réponses de l'Assemblée nationale le 14 juin 2019 présidée par la présidente de la Chambre, l'honorable Cavaye Yeguié Djibril, en présence du ministre délégué à la Présidence chargé des relations avec les Assemblées, Bolvine Wakata.

 

Dans sa réponse, rapporte Cameroon Tribune, le ministre a déclaré qu'il y a une controverse sur le produit qui a été classé scientifiquement comme légèrement dangereux, peut-être dangereux pour les animaux mais pas pour les humains. Le ministre Gabriel Mbairobe a conseillé aux agriculteurs d'utiliser le pesticide conformément au manuel de l'utilisateur, car il n'existe actuellement aucun produit de substitution contre les parasites.

 

"Le problème, c'est qu'il n'y a pas de substitut pour cet insecticide. Ce pesticide est très important pour les agriculteurs parce que vous savez que sans cet insecticide, les agriculteurs devront faire beaucoup de travail manuel avant de planter leurs cultures. Nous essayons de faire des recherches sur le produit mais pour le moment, nous conseillons aux agriculteurs de l'utiliser en conformité avec les instructions du manuel d'utilisation. Mais à ce jour, aucun pays au monde n'a officiellement interdit l'utilisation de ce produit", a-t-il déclaré.

 

Si l'on en croit ses explications, la communauté internationale est également confrontée à la controverse sur l'utilisation de l'insecticide en agriculture. Le ministre a cité certains pesticides dangereux dont l'utilisation était auparavant interdite par le ministère de l'Agriculture, déclarant que le gouvernement continuera d'interdire les produits antiparasitaires s'il est scientifiquement prouvé qu'ils sont dangereux pour l'humanité.

 

Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a déclaré le ministre Gabriel Mbairobe, encouragera toujours les bonnes pratiques agricoles et l'utilisation de pesticides biologiques.

 

Otric N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01