Au cours de cette audience solennelle l'installation du nouveau commissaire du Gouvernement près le tribunal militaire de Garoua, le directeur de la justice militaire qui représentait le ministre délégué à la présidence de la République chargé de la défense, a saisi l'occasion pour prescrire au chef de bataillon, efficacité et honnêteté dans l'exercice de ses nouvelles missions afin de relever les multiples défis urgents qui l'attendent. Pour le colonel magistrat Didier Sibah," il doit non seulement contribuer à lutter efficacement contre la grande criminalité dans la région du nord, mais également gérer normalement la juridiction donc il a désormais la charge".
Le nouveau commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Garoua est âgé de 37 ans et est originaire de la région du Nord-Ouest. Il est diplômé de l'Ecole militaire inter armée (Emia) en 2009 puis de l'École nationale d'administration et de magistrature (Enam) en 2012.
Une fois l'installation effective, le chef de bataillon Junior Ngongalah Ngwa Afanwi se dit prêt à assumer avec maestria ses nouvelles missions.
Cette audience solennelle d'installation a été conduite par le président de la cour d'appel du Nord Ibrahima Halidou Bouba. C'était aussi en présence d'une palette d'autorités administratives, militaires, judiciaires, mais également des proches venus marquer d'une pierre blanche ce moment de grand bonheur.
Innocent D H
Selon le gardien de but titulaire camerounais, André Onana, le Cameroun a livré un match capital (2-0), le 25 juin dernier contre la Guinée-Bissau lors de la première journée de la Coupe d’Afrique des nations (Can) qu’abrite l’Egypte, dans le groupe F. Dans un entretien avec cafonline.com cet international Camerounais a apprécié le travail du collectif mis sur pied par le sélectionneur, qui a permis au groupe de gérer leur temps forts ainsi que les moments de faiblesses. « C'est important de bien démarrer. Je suis content pour cette victoire méritée. Ça n'a pas été facile face à un très grand adversaire. A titre personnel, je suis satisfait de mon match. C’est vrai que ne pas encaisser de but est quelque chose que l’on obtient de manière collective parce qu'on n'est pas seul sur le terrain », a-t-il dit.
Avec les trois points engrangés, le Cameroun qui affrontera le Ghana ce samedi, est sur la bonne voie pour réaliser ses objectifs dans ce tournoi, conserver le titre remporté en 2017. Mais pour cela, les Lions Indomptables doivent se défaire de leurs différents adversaires quel qu’en soit leur niveau. « C'est clair que l'objectif est de remporter cette prestigieuse compétition. Mais il faut être réaliste. Avant de la remporter, il y a plusieurs matches à jouer. C'est clair qu’il faut respecter tous les adversaires. Il y a de très bonnes équipes qu'on devra affronter. Je pense que ça ira bien si nous restons fidèles à notre philosophie, si nous restons positifs », affirme le de gardien de but de l'Ajax Amsterdam.
A en croire ce passionné de football, son évolution au poste de gardien a été motivée par son frère aîné qui a joué comme défenseur central. Il note à ce sujet que : « Mon grand frère était gardien et c’est un modèle pour moi. Quand j'étais tout petit, j'essayais de suivre ses pas. Malheureusement, il n’a pas pu faire une carrière professionnelle en tant que gardien de but mais en tant que défenseur central. Quand j'étais tout petit, j'essayais de suivre ses pas. Et comme tous les enfants, à la base, j’étais un avant-centre. Quand on est tout petit, personne ne veut jouer dans les buts. Tout le monde veut marquer, être avant-centre. Je pense que la clé de cette décision vient de mon grand frère.»
Un poste qui lui a plutôt bien réussi. Admirateur des anciennes gloires camerounaises, Thomas Nkono et Joseph Antoine Bell, ce footballeur de 23 ans fait partie des meilleurs au monde à son poste. Une performance qui résulte d’un travail quotidien acharné. « Aujourd'hui je vois Neuer ou Courtois. Tout ce qu’ils font, j'essaie de le reproduire et de l’appliquer pour être le gardien le plus complet possible. Comme je l'ai dit à la base, le poste de gardien a tellement changé et on est obligé de se renouveler sinon on sera toujours reléguer au second rôle », explique la vedette de l’équipe camerounaise. Comme tout le reste du groupe, le champion d’Afrique espère que le Cameroun pourra rééditer l’exploit de 2017, afin de faire plaisir au peuple camerounais.
Marie MGUE
On n’est qu’aux premières heures de l’été dans les zones tempérées que les répercutions de l’ardeur de la chaleur se font déjà ressentir au sein de la population. Des mesures particulières sont prises dans toutes l’Europe pour accompagner les citoyens au cours de cette période délicate pour plusieurs. L'année 2019 s'annonce comme l'une des plus chaudes jamais enregistrées dans le monde. Et si l’on s’en tient aux annonces faites ce matin par l’OMM la période quinquennale 2015-2019 est en passe de battre tous les records de chaleur depuis les premiers relevés scientifiques à la fin du XIXe siècle. Une hausse de chaleur qui s’étend sur l’ensemble du globe.
Très vite, un doigt accusateur est pointé sur les pays industrialisés qui continuent de détruire la couche d’ozone par la pollution. Il est évident, nous pouvons attribuer avec certitude au changement climatique, l'origine de la canicule qui frappe l'Europe. Il faut dire que cette vague de chaleur «correspond parfaitement» aussi aux phénomènes extrêmes liés à l'impact des émissions des gaz à effet de serre, a précisé l'agence des Nations unies. « Les vagues de chaleur vont devenir plus intenses, plus longues, plus extrêmes, elles commenceront plus tôt et finiront plus tard », a annoncé Clare Nullis, porte-parole de l'OMM, lors d'un point de presse donnée ce jour à Genève.
« Nous ne sommes qu'à la fin juin, et il semble que la Terre est en passe de connaître les cinq années les plus chaudes jamais répertoriées, de 2015 à 2019 compris », a-t-elle dit. De janvier à mai, 2019 se classe pour l'instant comme la troisième année la plus chaude jamais enregistrée. L'année 2016, marquée par le phénomène El Niño dans l'océan Pacifique, reste l'année la plus chaude.
En France, quatre départements de la vallée du Rhône ont été classés en vigilance rouge ce vendredi par Météo-France, une situation inédite pour l'Hexagone. Dans ce pays, ils sont de plus en plus nombreux à craindre pour leur santé. Car il faut le reconnaître, la canicule vient avec un certains nombre de malaises dus aux rayonnements solaires qui déshydrate excessivement et qui affaiblissent grandement le corps. La canicule de cette année inquiète. Selon un sondage Odoxa-Dentsu-Le Figaro-FranceInfo mené via Internet auprès de 1000 Français les 26 et 27 juin, près d’un sur deux (48 %) a peur pour sa santé ou celle de ses proches. « Comme toujours, on ne s’inquiète pas tant pour soi que pour ses proches », note Gaël Sliman, président d’Odoxa.
Stéphane NZESSEU
L’équipe des Forces Armées et Police (Fap) de Yaoundé pourra conserver son titre du vainqueur de la Coupe du Cameroun de volleyball messieurs, ce vendredi 28 juin 2019. Les hommes en tenue se sont qualifiés pour la finale de cette compétition, en éliminant le Club Efoulan volleyball sur un score de 3 sets à 0 mercredi dernier. Pour conserver le trophée, cette formation plusieurs fois championne du Cameroun, doit se défaire de l’équipe de Cameroun Sport dans l’ultime duel de la saison qu’abrite ce jour, le gymnase de l’Ecole nationale supérieure des Travaux Publics à Yaoundé. Cette équipe de Cameroun Sport, a éliminé l’une des meilleures formations camerounaises, Bafia volleyball Evolution en demi-finale.
Un adversaire plutôt bien organisé, qui a les moyens, selon la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley), de déjouer les pronostics à son avantage, devant l’équipe expérimentée de Fap. « Cameroun sports n’est pas une équipe de bas échelle. Elle a bien négocié ses matchs durant les éliminatoires. On espère être à la hauteur de l’adversité », a déclaré Abbas Maloum, entraîneur principal de Fap sur le site de la Fecavolley. Pour éviter une éventuelle surprise, les responsables de l’encadrement technique comptent s’appuyer sur le respect du bloc équipe. « Le bloc équipe a répondu présent. J’ai demandé au groupe de s’appliquer du premier au dernier point, de se refuser à la faute », a confié l’entraîneur de Fap.
Chez les dames, la finale de la Coupe du Cameroun, opposera les volleyeuses de Nyong et Kelle à celle de Bafia volleyball Evolution. Les coéquipières de l’internationale camerounaise, Estelle Adiana se sont qualifiées grâce à la victoire obtenue, contre l’une des meilleures équipe du volleyball camerounais, Fap Dames de Yaoundé, sur un score de 3 sets à 1. « C’est le fruit d’un travail de longue date. Dans notre projet, nous avons eu l’occasion d’évoluer avec des filles qui grandissent ensemble. A présent, notre objectif est de remporter le trophée. On va travailler dur. Nous allons observer les faiblesses de l’adversaire pour être prêts le jour-J », explique Marcel Ntamack, entraîneur de Nyong et Kelle.
Après un parcours sans faute à la phase de poule, Bafia volleyball Evolution, le deuxième finaliste qui a dans ses rangs la passeuse des Lionnes Indomptables, Henriette Koulla, a été plus fort que le tenant du titre, l'Institut national de la jeunesse et des Sports (Injs) sur le score de 3 sets à 0 (25-18, 25-17, 25-17) en demie finale. « On va travailler dur pour remporter cette finale en mettant un accent sur Estelle Adiana. Il faut qu’on la surcharge au maximum pour qu’elle ne puisse pas jouer », déclare Honorine Djakao, capitaine de Bafia volleyball Evolution. Les meilleurs de ces finalistes messieurs et Dames, seront connu ce vendredi au terme des hostilités qui s’annoncent très rudes.
Marie MGUE
Il s’agit d’un groupe de dix personnes, installés et travaillant en Suisse. Dans une démarche patriotique, ils prennent à tour de rôle la parole pour expliquer les raisons pour lesquelles ils attendent de pied ferme, la brigade anti sardinards (BAS) :
« Nous sommes dans une démarche patriotique parce que pour nous, c’est le Cameroun d’abord. Nous n’appartenons à aucune formation politique pour qu’on attribue quelque penchant que ce soit. Juste que nous sommes fatigués de voir traîner dans la boue, le nom de ce pays qui nous a tous vu naître… »
« Il faut que chaque camerounais prennent ses responsabilités face à l’histoire. Il est important que chacun pose des actes à se souvenant que ce pays que nous voulons détruire aujourd’hui est le legs de nos enfants. Et, même si nous avons traversé les océans pour la recherche du bien être de nos enfants et autre descendance, nous n’allons pas permettre à une bande de scélérats de le détruire pour des buts inavoués. Vous de la BAS, venez, nous vous attendons, vous allez nous trouver sur votre chemin et, nous espérons que vous êtes prêts, nous, nous le sommes… ».
« Et, rappelez vous qu’avant de toucher au Président de la République, bien ou mal élu, cela nous importe peu aujourd’hui, vous allez nous trouver sur votre chemin. Sachez que la sauvagerie est un état qu’on n’apprend dans aucune école. Il suffit de nous pousser à bout et, de toutes les manières, samedi n’est plus loin, venez… ».
Une confrontation qui fait fi de toute appartenance politique et qui vient détruire l’espoir d’une paix retrouvée dans les régions en proie à la crise sécuritaire
Les propos de ces camerounais ou encore leur attitude traduit, l’état d’esprit de la quasi majorité de la population qui a hâte de passer à autre chose, notamment sortir de la crise sécuritaire dans les deux régions Nord et Sud Ouest du pays dont les pourparlers sont entamés depuis quelques jours à Genève justement.
Même si certains acteurs de la scène politique camerounaise et de la société civile, parlent d’un piège tendu par le régime en place, pour démontrer que les activistes de la BAS respectent un calendrier qui coule à contre courant de la volonté affichée du Président Paul Biya, pour un retour à la paix. Et, l'économiste Dieudonné Essomba n’y va pas de main morte et décrie le manque d’intelligence des assaillants de l’hôtel Intercontinental :
« Ce sont des idiots ! Quelle imbécillité d’aller manifester juste au moment où un gouvernement borné consent à engager des négociations avec une sécession belliqueuse, et tout ceci, avec l’approbation de tous les camerounais et de la Communauté Internationale ? Ils ne comprennent pas qu’ils s’excluent d’eux même de tout débat national et par ricochet, marginalise Kamto qu’ils prétendent défendre ! le Président Paul Biya aura beau jeu de limiter ses négociations sur un problème anglophone, en laissant tout le reste de côté ! »
Nicole Ricci Minyem
L'Association Action Sociale l'Espoir est une Organisation Chrétienne à but non lucratif a reçu son autorisation légale de l'administration camerounaise pour exercer en 2012. La vision de l’organisation consiste à redonner l'Espoir en Jésus-Christ aux personnes vulnérables dans nos communautés, dans les quartiers de nos villes. C‘est une action d’évangélisation et à caractère humanitaire.
Pour y arriver et accomplir cette mission, ils mobilisent des ressources humaines, matérielles et financières question d’agir efficacement dans la vie des personnes vulnérables dans les communautés. Et cela se fait à travers la mise en œuvre de certains programmes, à l’instar du programme Ruth. Le Programme Ruth consiste à rassembler les veuves et orphelins des quartiers de Yaoundé dans les groupes appelés "Groupe Ruth". A travers ce programme, l’association leur vient en aide sur le plan spirituel, émotionnel, matériel et financier.
Aujourd'hui, l’association action sociale espoir a déjà créé 05 Groupes Ruth dans 04 quartiers dans la ville de Yaoundé. Notamment, Mvan, Nsam, Tropicana, Ekié. A travers ces groupes, l’organisation encadre à ce jour 25 veuves et plus de 60 orphelins. A travers ce Programme, elle souhaite atteindre tous les quartiers de la ville de Yaoundé.
Le Camp Biblique de l'Espoir a pour but de rassembler les orphelins que l'Association encadre pour qu'ils passent du temps dans la présence de Dieu. Ce sera sous le thème : L'Amitié. Ce camp qui est dans sa première édition dans la nouvelle reformulation actuelle se déroulera dans les locaux du Foyer AROME au quartier MVAN à Yaoundé entre 08h et 18h. Environ 50 jeunes attendus à ce camp.
Au cours du camp, il sera essentiellement question de passer du temps dans la dévotion matinale, des moments de Louanges, des phases d’explication claire de l'Évangile, des jeux bibliques et animations diverses, remise des cadeaux aux gagnants des jeux concours, distribution des Bibles, causeries éducatives autour du thème du camp, partage d'un petit-déjeuner, déjeuner et goûter.
Les objectifs pour le Camp : Rassembler 50 orphelins venant des quartiers de la ville, pour passer du temps dans la Parole de Dieu, les amener à travers l'étude du thème à devenir des vrais amis et savoir se faire des bons amis en évitant les mauvaises amitiés et ainsi cultiver le vivre ensemble dans ces communautés également.
Pour réussir, l’organisation souhaite pouvoir lever une somme de 500 000 FCFA, et appelle toute personne de bonne volonté à accompagner leur initiative.
Stéphane NZESSEU
Les coachs en développement personnel ont pignon sur rue. Ce sont les nouveaux pasteurs, curés et prêtre d’aujourd’hui. Quand ils ne sont pas les deux à la fois. Mais de quoi s’agit-il ?
Le développement personnel représente un ensemble hétéroclite de courants de pensées et de méthodes ayant pour objectif l’amélioration de la connaissance de soi, la valorisation des talents et potentiels, l’amélioration de la qualité de vie, la réalisation de ses aspirations et de ses rêves. Le développement personnel veut se présenter également comme une psychothérapie. La psychologie et la philosophie, et quelques fois la diététique et la pratique du sport, fondent généralement les pratiques des adeptes du développement personnel. A cela s’ajoute très souvent des ingrédients puisés de la religion ou de l’ésotérisme. Un savant mélange de culture et de manière de pensée, l’exemple parfait du meilleur syncrétisme qui soit.
En effet, le développement personnel est le carrefour de toutes les religions, de tous les groupes de réflexions philosophiques. Le développement personnel a réussi à créer une transversalité qui met d’accord tous les hommes et presque toutes les écoles philosophiques. Il va naître avec les mouvements protestants aux Etats Unis. D’où il va puiser son background religieux. Ses premiers prédicateurs seront Benjamin Franklin, Dale Carnegie, Emile Coué et sa méthode Coué, les mouvements des défenseurs de la psychologie humaniste jusqu’aux nouveaux pasteurs et prédicateurs d’aujourd’hui.
La religion s’entend de tout système de croyance qui tend à connecter l’homme à une divinité. C’est un ensemble de rites, de manière de voir et de penser. Cela passe par des enseignements bien choisis. Et les thématiques sont presque toujours les mêmes. Notamment : la pensée positive, la programmation neurolinguistique qui permette la transformation vers l’acquisition de nouveaux savoir être et savoir faire à travers la répétition régulière d’un type de pensée qu’on veut dominante. Et il n’est pas rare de voir ces techniques être utilisées dans de nombreuses églises aujourd’hui encore. Mais aussi les concepts de leadership avec en fond la fabrication de leader vertueux.
Aujourd’hui, la scientologie a complètement réussi elle aussi à intégrer le grand mouvement avec la mise à la disposition de la religion du développement personnel, des travaux de la physique subatomique qui parvient très aisément à faire le lien entre la matière et l’esprit. Et ici le nouveau « dieu » se nomme l’ENERGIE.
Stéphane NZESSEU
L’Éthiopie est sur le qui-vive depuis les attentats du week-end à Addis-Abeba et de la ville de Bahir Dar, qui a tué le chef d’état-major de l’armée, le président de la région et trois autres responsables.
La violence, qui, selon le gouvernement, faisait partie d'un complot visant à prendre le contrôle d'Amhara par un général voyou et sa milice, a montré à quel point les tensions ethniques menaçaient le programme de réformes du Premier ministre Abiy Ahmed.
Ethiopian Broadcasting Corporation, une entreprise publique, n'a pas donné plus de détails sur les personnes arrêtées ni sur quand. Mais un parti basé dans la région du nord - le Mouvement national d'Amhara (NAMA) - a déclaré précédemment que 56 de ses membres avaient été arrêtés mercredi à Addis-Abeba.
Le Premier ministre éthiopien âgé de 42 ans, a été félicité à l'étranger pour avoir ouvert l'un des pays les plus fermés du continent, mais les analystes estiment que les changements rapides ont alimenté l'incertitude et l'insécurité.
En conséquence, les partis ethnocentriques tels que l'AMNA obtiennent un soutien croissant et leur rhétorique attise de graves violences interethniques, a déclaré cette semaine le groupe de réflexion mondial Crisis Group dans une note d'information.
Lire aussi : Tentative de coup d’État en Éthiopie : Le chef d’état-major de l’armée et le président de la région d’Amhara tués
Depuis sa création l'année dernière, NAMA est devenu un rival du parti Amhara au sein de la coalition au pouvoir en Éthiopie depuis 1991. NAMA a condamné les violences du week-end et a nié tout lien avec elles.
Le porte-parole du parti, Christian Tadele, a déclaré à Reuters qu'il avait également reçu des informations faisant état d'arrestations d'Amhara dans quatre villes de la région d'Oromiya. Ceux-ci, ainsi que les arrestations de membres du parti, ont été perpétrés contre les Amharas en raison de leur identité", a-t-il déclaré. Il n'a pas élaboré.
La police n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Le bureau du Premier ministre a déclaré qu'il collectait des informations sur les arrestations et qu'il réagirait plus tard.
Plus d’arrestations
Dans l’une de ses chroniques, le journaliste Eskinder Nega a annoncé l'arrestation de cinq autres militants d'un groupe de pression opposés à ce qu'il considérait comme la domination du groupe ethnique oromo dans la capitale.
Mercredi, un juge a accordé à la police 28 jours pour enquêter sur les personnes arrêtées en lien avec le complot présumé de coup d'Etat, a déclaré Eskinder à Reuters.
Un journaliste local dans la salle d'audience a confirmé son récit à Reuters et a déclaré que le juge avait ordonné la détention de 28 jours en vertu de la loi antiterroriste du pays.
La police n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
« C'est un retour au passé, c'est exactement ce que le gouvernement faisait avant le début des réformes il y a un an. À cette époque, la loi antiterroriste était utilisée pour réprimer une opposition pacifique et la même chose se produit », a déclaré Eskinder
L’accès à Internet, bloqué depuis samedi, a été rétabli jeudi matin dans toute l’Éthiopie et des analystes éthiopiens affirment que le Premier ministre doit faire preuve de prudence pour rétablir la sécurité.
« Cela va nuire à la réputation du gouvernement si celui-ci est largement perçu comme se livrant à tout ce qui pourrait ressembler à une purge à ses rivaux ou à une répression des opposants à la suite de ces assassinats », a révélé William Davison, de Crisis Group.
Nicole Ricci Minyem
Le masque tombe tous les jours sur les véritables intentions de cette caste d’anti patriotes avides de gros sous. La vérité c’est qu’ils vivent uniquement pour susciter les cotisations de plusieurs camerounais et ennemis du Chef de l’Etat. Etre rebelle est un nouveau job pour plusieurs d’entre eux. C’est la raison pour laquelle la stratégie est la même : multiplier à souhait les publications sur Facebook, faire le maximum de direct pour se montrer le plus méchant, le plus virulent, le plus engagé et le plus déterminé à faire partir Paul BIYA du pouvoir. Et lorsque vous avez la côte, vous pouvez vous aussi bénéficier des subsides et des prébendes mises à la disposition de l’instrumentalisation politique.
Les dernières actualités autour de la BAS le démontrent bien.
Dans une guerre épistolaire entre Brice Nitcheu, Calibri Calibro et Big MAMI, sur les réseaux sociaux, les camerounais ont bien pu se rendre compte de la machination dans l’ombre. Etre contestataire du pouvoir de Yaoundé est un véritable fond de commerce. Dans ces joutes, BIG MAMI a clairement accusé Brice Nitcheu d’être un escroc et qu’il vole et détourne l’argent des cotisations envoyé par les contestataires. Alors que les deux camps ne s’entendaient pas sur la mise sur pied d’un unième gouvernement fictif, dit « gouvernement de transition ». La BAS est une organisation disparate financée de façon très occulte par tous ceux qui veulent voir tomber le régime de Paul BIYA.
Lire aussi : Jean Arthur Awoumou : « La BAS est une organisation néo-nazis »
Telle que les choses sont mises en place, il va de soi que la Brigade Anti Sardinard sert les intérêts d’autres logiques de pontes tapis dans l’ombre. Il suffit juste de se rappeler des péripéties autour des financements des activistes comme Boris Bertolt et autres. Précisément, l’affaire des 147 000 euros qui auraient été injecté par Edgard Alain Mebe Ngo’o, soit environ 96 millions de FCFA. Le partage de cet argent avait créé la brouille entre les principaux acteurs de la Brigade Anti Sardinard. Le partage du gâteau se fait au plus violent, au plus virulent. Pour gagner assez d’argent, il faut insulter, accuser, inventer des révélations incendiaires, des contre-informations pour se faire la maximum de vue et partant de popularité.
Stéphane NZESSEU
Renee Bach, arrivée en Ouganda à l’âge de 18 ans, qui n’est ni médecin, ni infirmière, aurait notamment fait des perfusions et transfusions sanguines, affirment maître Beatrice Kayaga, avocate de Women’s Probono Initiative, une association ougandaise d’aide juridictionnelle, et deux mères dont les enfants sont morts en bas âge au centre de santé où elle travaillait à Masese, sur les rives du lac Victoria. Renee Bach, aurait même convaincu des mères de retirer leurs enfants dénutris d’un hôpital public pour les lui confier. Ces femmes lui faisaient confiance, l’appelaient parfois « docteur », probablement parce qu’elle portait une blouse blanche et avait souvent un stéthoscope au cou.
Serving His Children (Au service de Ses enfants), une ONG chrétienne qui fait également l’objet de la poursuite, dirigeait un établissement du même nom pour l’accueil des enfants dénutris. Cet établissement sans but lucratif, officiellement voué à la promotion de l’évangélisme accueillait principalement des enfants dénutris. D’après RFI, des mères qui avaient entendu dire qu’on y nourrissait les enfants malades gratuitement ont commencé à s’y rendre à partir de 2009. Pour des soins d’une qualité plus que contestable, affirment les avocats des plaignants. Jusqu’en 2015, quand les autorités ont fermé cette « clinique », au moins cinq enfants y mouraient chaque semaine. C’est du moins ce qu’allègue la plainte, en se fondant sur les témoignages d’anciens employés.
« C’est scandaleux. On parle de mamans, qui s’occupent de leurs enfants seules (…). Elles font tout ce qu’elles peuvent pour leurs familles. Et ces mères, quand leurs enfants tombent malades, sont désespérées. Lorsqu’elles entendent parler d’un établissement où les soins gratuits, elles s’y précipitent. Profiter de ces gens-là, de leur vulnérabilité, c’est scandaleux. Il aurait été préférable de les diriger vers un centre de santé public, soutient maître Kayaga. C’est scandaleux. On n’a pas donné à ces femmes les informations qui leur auraient permis de sauver la vie de leurs enfants », déplore maître Kayaga
A Kampala, cette affaire a relancé le débat sur les agissements des « sauveurs blancs » en Afrique, notamment des ONG chrétiennes. Très actives dans le domaine de la santé, elles ne se conforment pas toujours à la réglementation sanitaire. Pour y exercer la médecine, une personne doit non seulement être titulaire d’un diplôme de médecine, mais également détenir une licence l’autorisant à exercer.
Le procès à la Haute Cour de l'Ouganda devrait reprendre en janvier. Il est suivi de près en Ouganda, où cette affaire fait grand bruit depuis que les médias l’ont révélée en novembre dernier.
Danielle Ngono Efondo
Il y a quelques jours, la photo montrant les corps noyés d'Oscar Alberto Martinez Ramirez et de sa fille Valeria, âgée de deux ans, échoués sur les rives du Rio Grande, le fleuve qui marque la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis faisait la Une des journaux. L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s’est dite choquée par cette image. Dans un communiqué de presse publié mercredi, le HCR a estimé que, bien que les détails restent incertains, il est clair que les circonstances qui ont conduit à cette tragédie sont inacceptables.
Chaque année, des milliers de migrants et de demandeurs d’asile tentent de franchir le fleuve, au péril de leur vie, pour rejoindre les Etats-Unis. Selon le quotidien mexicain La Jornada, l’homme noyé était de l’El Salvador. Il s’appelait Oscar Alberto Martinez Ramirez et était âgé de 25 ans. L’enfant avec lui était sa fille Valeria, âgé de 02 ans. Ils ont tenté de franchir le fleuve, avec Tania Vanessa Avalos, la femme d’Oscar, âgée de 21 ans. En effet, depuis deux mois, ils attendaient, en vain, dans un centre d’accueil au Mexique pour que leur demande d’asile soit traitée.
« Les décès d'Oscar et de Valeria représentent un échec à répondre à la violence et au désespoir qui poussent les gens à prendre des risques pour une vie en sécurité et dans la dignité », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi. « Cela est aggravé par l'absence de voies sûres pour les personnes qui recherchent une protection, ne leur laissant d'autre choix que de risquer leur vie ».
Le HCR appelle une nouvelle fois tous les pays de la région Amérique à prendre des mesures immédiates et coordonnées pour empêcher que de telles tragédies ne se produisent. L’agence onusienne a également proposé des moyens d'améliorer et de renforcer le traitement des personnes qui demandent l'asile aux États-Unis, y compris les conditions de détention. « Nous restons prêts à aider tous les gouvernements de la région à faire en sorte que toute personne ayant besoin d'une protection internationale la reçoive rapidement et sans entrave », a indiqué le HCR.
Danielle Ngono Efondo
L’opérationnalisation du Plan directeur d’industrialisation (PDI) étant proche, les experts de toutes les administrations sectorielles se sont réunis hier mercredi, 26 juin 2019 pour relire le document, y apporter d’éventuelles modifications afin de le finaliser. Le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) Gabriel Dodo Ndoke qui a présidé l’atelier de finalisation du PDI a indiqué les objectifs de ces travaux dans les colonnes de Cameroon Tribune : « la finalisation du document et sa transmission dans les services du Premier ministre, la présentation du schéma conceptuel du document, ses orientations stratégiques et les réformes fondamentales ».
Il s’est aussi agi de dévoiler la logique de mise en œuvre des plans d’actions prioritaires notamment Energie, Forêts-Bois et Financement, apprend-on. L’autre but de ces assises était l’exposition du rapport des observations apportées par les administrations concernées sur le rapport synthèse du PDI.
Selon le directeur de l’industrie au Minmidt, Bruno Ntakeu, il s’agit en réalité d’une relecture. Il ajoute que la planification étant dynamique, d’autres enjeux, voire des contraintes peuvent s’imposer à l’économie. Il est donc important d’évoluer, de ne pas s’appesantir sur des documents élaborés il y a trois ans. Bruno Ntakeu explique qu’il sera concrètement question de reformuler le PDI en y intégrant de nouveaux challenges pour être conforme à l’actualité.
« Il est important de donner plus de chance à ce document afin qu’il soit opérationnalisé et accompagner effectivement la marche vers l’émergence », conclut le directeur. En élaboration depuis 2016, le PDI est destiné à accompagner le programme d’émergence du gouvernement. Comme l’a expliqué le Minmidt, il s’agit de conduire de manière rationnelle et méthodique l’industrialisation du Cameroun suivant les orientations stratégiques à mettre en œuvre spécifiquement par chaque administration sectorielle.
Le PDI est un ensemble de 13 documents comprenant un rapport de l’état des lieux et du diagnostic de l’industrie camerounaise, un rapport de synthèse et 11 documents annexes. Pour ce qui est de la répartition du périmètre industriel, il se décline en trois sanctuaires industriels, cinq piliers structurants, deux socles de l’émergence et un volet de veille stratégique et d’intelligence économiques. Entre temps, plusieurs actions ont été engagées, notamment des ateliers de vulgarisation à l’intention du secteur privé, du parlement et des administrations ainsi que la mise en œuvre de certains projets.
Otric N.
Hier jeudi 27 juin, la présidence tunisienne a annoncé que le président Béji Caïd Essebsi, âgé de 92 ans et à la tête de l'État depuis décembre 2014, a été victime d'un grave malaise avant d'être transféré à l'hôpital militaire de la capitale Tunis. Son conseiller Firas Guefrech a annoncé sur son compte Twitter personnel que la situation du président était critique et a appelé ses soutiens à prier pour lui.
Entre temps plusieurs médias étrangers ont évoqué ouvertement son décès. Une information catégoriquement démentie par la porte-parole de la présidence à plusieurs reprises sur divers médias. Il a affirmé que le chef de l'État est « fatigué », mais « conscient ». Et en fin d'après-midi, c'est le Premier ministre lui-même, Youssef Chahed, qui après s'être rendu au chevet du président, a tenu à rassurer les Tunisiens, en précisant que le chef de l'État était « en train de recevoir les soins nécessaires ». Et en appelant enfin à « ne pas diffuser d'informations fausses semant la confusion ». Le fils du président, qui s’est également rendu à son chevet, assure que l’état de santé de son père s’est amélioré.
Ce malaise est le second après celui de la semaine dernière. En effet, le 21 juin précisément, Béji Caïd Essebsi avait déjà passé une nuit à l'hôpital militaire pour un « léger » malaise, selon une source officielle. Suite à cette hospitalisation, le conseiller de Beji Caïd Essebsi s'était voulu rassurant et assurait qu'il pourrait reprendre ses activités.
La carrière de Béji Caïd Essebsi est longue. Juriste de formation, il a occupé de nombreux postes au sein de l'Etat. Ancien président du Parlement durant la présidence de Ben Ali, Béji Caïd Essebsi a également été ministre des Affaires étrangères, de l'Intérieur (sous Bourguiba dans les années 1960) et de la Défense, mais aussi Premier ministre ou encore ambassadeur en France (1970) et en Allemagne de l'Ouest (1986).
Dans le sillage de la révolution qui a renversé Ben Ali en 2011, Béji Caïd Essebsi fonde son propre parti, Nidaa Tounès (Appel de la Tunisie), dans l'espoir de rassembler les Tunisiens, y compris ceux qui se sentent proches des islamistes d'Ennahdha. En décembre 2014, Béji Caïd Essebsi est élu à la présidence de la République. Il est le premier président tunisien à être élu démocratiquement, librement et au suffrage universel direct, comme prévu par la nouvelle constitution de 2014.
Danielle Ngono Efondo
Chaque année, 153 000 personnes vont à la retraite au Cameroun. Beaucoup tombent dans l’oisiveté et mènent une vie précaire du fait la baisse de revenus et du sentiment d’incompétence. C’est ce que révèle un récent sondage mené par le Centre d’accompagnement des retraités et préretraités (CARE4). Une situation à laquelle il est possible de remédier, à condition que, les personnes en fin de carrière prennent conscience de tous les boulevards d’opportunités qui s’offrent à elles durant cette nouvelle période de leur vie.
C’est pour édifier sur la préparation et l’accueil de la retraite, que Care4 a conçu un salon international dédié à l’emploi et de l’entrepreneuriat des seniors. La première édition s’est tenue mercredi dernier à Yaoundé, sous la présidence du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), Issa Tchiroma Bakary avec pour thème : « Valorisation de l’emploi et l’entrepreneuriat des seniors pour une meilleure croissance économique ».
Pendant deux jours, les personnes retraitées ou en voie de l’être, cibles principales de l’évènement, seront édifiées sur des pistes de reconversion professionnelle. Au premier rang desquelles l’entrepreneuriat. D’après Benjamin Kisso, président de Care4, initiateur de cette rencontre, « les entreprises mises sur pied par des seniors ont une plus grande durée de vie. Ceci en raison de l’expérience acquise au bout de plusieurs années de travail ».
Une expertise qui doit être mise à profit pour l’épanouissement du retraité, mais aussi pour favoriser le développement de l’économie nationale. C’est donc conscient de ces enjeux, qu’Issa Tchiroma Bakary a salué la tenue du Salon international de l’emploi et de l’entrepreneuriat des seniors.
« Ce salon vient combler un vide énorme dans le développement de l’économie locale. Il donne la possibilité aux uns et aux autres de se dire que la retraite n’est pas une fin en soi, mais une opportunité ». Même conviction chez les ministres en charge des Affaires sociales (Minas), Pauline Irène Nguene et du Travail et de la Sécurité sociale (Mints), Grégoire Owona, qui étaient aussi présents à la cérémonie.
Care4 est une structure qui offre aux personnes à l’aube de leur retraite, la possibilité de mettre sur pied des projets et les accompagnent dans la réussite de ceux-ci. En vue de poursuivre son action d’accompagnement, elle envisage de créer une Banque réservée aux seniors.
Otric N.