Le leader d’opinion, dans une sortie sur les antennes de Triumph Fm ce jeudi matin, s’est violemment insurgé contre les activités de la Brigade Anti Sardinards.
C’est au cours de l’émission CAP Sur le changement, diffusée sur les antennes de Triumph fm (une radio émettant à Yaoundé sur la fréquence 90.3mhz), que l’observateur de la société a fait cette affirmation plutôt dure à l’endroit des militants de la Brigade anti sardinards.
Dans son développement, Jean Arthur Awoumou démontre que ce que subit en ce moment le Chef de l’Etat du Cameroun pendant son séjour suisse n’est ni plus ni moins un complot. Tout d’abord, il s’interroge sur la porosité subite à l’entrée de cet hôtel de grande renommée. En effet, Paul BIYA est un client parmi les plus fidèles de cet hôtel. Alors qu’il y’a quelques mois encore, les agents de cet établissement montaient la garde, interdisant aux agitateurs d’y avoir accès. Un de ces militants anti Paul Biya l’a lui-même reconnu, il lui était impossible d’y avoir accès. Et qu’il est le premier surpris du laisser aller observée voici quelques mois.
Jean Arthur Awoumou fustige le discours « néo-nazis » de ces politiciens masqués. Pour lui ce sont des « zozos » qui n’ont rein à faire sinon se filmer à longueur de journée et jouer des activateurs sur Facebook. Des agitateurs à la quête pour plusieurs, d’un statut d’exilé politique dans les Etats qui les accueillent.
Le libre penseur rappelle à l’opinion publique qu’on est désormais engagé dans le même processus qui a engendré le génocide rwandais. En effet, à Kigali les une et les autres s’indexaient par des petits noms du genre «cafards ». Pas loin des utilisations de « sardinards » et « tontinards » d’aujourd’hui. Il attire par conséquent l’attention de tous les camerounais sur le piège qui est en train de se construire sur le Cameroun.
En réalité, il ne faut pas perdre de vue que le Cameroun est le seul pays de la sous-région à connaître une certaine accalmie depuis les indépendances. Ce qui n’est pas le cas de la plupart des pays africains. Une stabilité politique qui a conféré une plus grande lucidité aux dirigeants camerounais dans le jeu des échanges commerciaux avec les pays étrangers qui n’ont pas le privilège de venir se servir à souhait dans le sous-sol de notre pays comme ils le font par ailleurs. Et il faudrait que les camerounais soient jaloux de cette quiétude que connait le pays.
Stéphane NZESSEU