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Hier mardi, l’ancien maire Noël Akossi Bendjo, un proche de l'ancien président ivoirien Bédié, du plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan a été condamné à 20 ans de prison ferme pour détournement de fonds publics. A-t-on appris des médias.

 

En effet, la chambre correctionnelle du tribunal de première instance d'Abidjan lui a aussi infligé une amende « de 10 milliards de francs CFA (152 millions d'euros) et cinq ans de privation de ses droits civiques », a expliqué à l'AFP, Me Lamine Faye, son avocat.

 

« C'est une décision par défaut qui a été rendue par la justice. Parce que mon client est hors du pays », a souligné Me Faye, rappelant qu'un mandat d'arrêt a également été délivré contre Bendjo, qui réside en France depuis plusieurs mois. Le PDCI avait condamné en août 2018 « la dérive autoritaire du gouvernement qui tend à mettre en péril le droit et les libertés en Côte d'Ivoire » et lui avait demandé « de mettre fin immédiatement aux enquêtes et aux poursuites ciblées ».

 

Pour sa part, Noël Akossi Bendjo perçoit le jugement du tribunal correctionnel d’Abidjan comme une « une parodie de justice ! ». Dans une lettre publiée sur L'Infodrome, site d’information proche du PDCI, l’ex maire du Plateau dénonce des accusations invraisemblables et dit subir un bâillonnement de la part du pouvoir.

 

Pour Noël Akossi Bendjo, l’objectif de ce verdict est clair : fragiliser le PDCI et son président Henri Konan Bédié. Le parti a toujours considéré ces poursuites comme une tentative d’intimidation de la part du RHDP, la coalition au pouvoir. Au sein du PDCI, l’avocat Chrysostome Blessy voit même dans cette condamnation une curieuse coïncidence, liée selon lui au départ, lundi 1er juillet d’Henri Konan Bédié pour la France.

 

Mais selon le gouvernement, il s’agit tout simplement de la stricte application de la loi. Le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, a révélé qu’en août 2018, dans une affaire très médiatique, M. Bendjo, vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, de Henri Konan Bédié, président de 1993 à 1999) avait été révoqué par le gouvernement, accusé de « graves déviations » dans le maniement des fonds communaux, des faux en écritures publiques et des détournements de fonds portant sur plusieurs millions d’euros.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Aujourd’hui encore dans la société camerounaise, il faudrait être fils de … pour espérer réussir dans notre environnement. Une réalité bien plus réelle encore dans le giron politique de chez nous. Il faut bien pouvoir s’en débarrasser un jour. A la suite de l’article produit par Agence Cameroun Presse, portant sur la mise au point du vice-président du Parti Républicain au sujet de la filiation du président George Gilbert Baongla, le porte-parole nous a adressé la réaction dont la teneur suit.

 

« Il faut sortir de ce débat Stérile sur lequel beaucoup s’attardent uniquement pour faire diversion. Au regard des défis sociopolitiques qui interpellent la nation, la problématique et l'unique problématique est de savoir si un citoyen camerounais soucieux des intérêts de son pays décide de prendre sur lui au détriment de sa liberté, l’engagement de dénoncer tout en nommant les prévaricateurs de la fortune publique. »

 

« La question est de savoir si les faits dénoncés par George Gilbert Baongla pour ne prendre que son cas, sont-elles factices ou avérées. Combien de faits dénoncés et de personnes indexées par lui avant que la justice ne s'empare du dossier sont aujourd'hui incarcéré. Le président du parti Républicain pouvait dans une posture égoïste se contenter de jouir des avantages inhérents à son statut social. Non il a pris fait et cause pour les petites gens. Gilbert Baongla est le Donquichotte de la Bonne gouvernance. »

 

« Tous les Camerounais qui appellent Eto’o Papa ou encore qui appellent la première Dame Maman Chantal Sont-ils leurs enfants. Gilbert Baongla est un enfant de la république d'ailleurs ce n'est pas par hasard si le parti dont il est le président s'appelle les républicains. L'intérêt de la République étant au centre des préoccupations ultimes de ce mouvement. »

 

« Il est urgent pour nos concitoyens de sortir des contingences partisanes qui au fond ne fait pas avancer le débat politique. Le Parti Républicain est Un Mouvement ouvert à tous les Camerounais quelques soit leur sensibilité. Le Mouvement Républicain à vocation à faire de la gestion des affaires publique une affaire de tous voilà pourquoi nous allons accorder une place prépondérante à tous les Camerounais qui désirent participer à la vie politique. Le mouvement Républicain aimerait que la politique soit une affaire de Tous et non d'une Élite dont le bilan est profondément désastreux. »

 

Stéphane NZESSEU

 

L’équipe du Bénin disputera le deuxième tour d’une Coupe d’Afrique des nations de football pour la première fois de son histoire. En effet, les Béninois ont décroché hier mardi 02 juillet à Ismaïlia, à l’équipe de Clarence Seedorf, le point qui leur manquait pour finir meilleurs troisièmes. Le Benin sera donc face au Maroc pour les huitièmes de finale de cette compétition.

 

Pour la première fois de son histoire, l’équipe du Bénin disputera le deuxième tour d’une Coupe d’Afrique des nations, après trois échecs (2004, 2008 et 2010). En effet, Le Bénin se qualifia pour la première fois de son histoire pour la phase finale de la CAN en 2004. Les Béninois furent éliminés au premier tour, après s'être incliné à trois reprises contre l'Afrique du Sud, le Maroc et le Nigeria.

 

En 2008, le Bénin se qualifia pour la deuxième CAN de son histoire. Il est à nouveau éliminé au premier tour en perdant ses trois matches contre le Mali, la Côte d'Ivoire et le Nigeria. Le Bénin inscrit un seul but durant le tournoi. Le Bénin participa à sa troisième CAN en 2010. Lors de la première journée, le Bénin fait match nul contre le Mozambique et décroche le premier point de son histoire lors de la CAN. Le Bénin perd ensuite ses deux autres matches contre le Nigeria et l'Égypte. Terminant troisième de son groupe, le Bénin est éliminé au premier tour.

 

Pour 2019, parce que la CAN se joue désormais à 24 équipes au lieu de 16 comme dans le passé, on peut se qualifier avec trois matches nuls, sans la moindre victoire. C’est le cas de l’équipe Béninoise qui n’a pas gagné le moindre match en première phase de la CAN. Mais, qui peut se vanter d’avoir été solides et solidaires, pour finir troisièmes du groupe F, derrière le Ghana et les Cameroun qualifiés pour le second tour.

 

C'est donc terminé dans le groupe F. Vainqueur de la Guinée Bissau (2-0), le Ghana termine en tête de la poule devant le Cameroun, accroché par le Bénin (0-0). Qui, grâce à ce point du nul, ont obtenu leur ticket pour les huitièmes de finale et affronteront le Maroc vendredi. Le Cameroun quant à lui affrontera le Nigeria.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Projet de loi, portant création, organisation et fonctionnement de la Commission des Droits de l’Homme au Cameroun. Pour l’honorable Jean Michel Nintcheu, député du Social Démocratic Front : « L'honnêteté commande de dire qu'elle ne servira à rien puisque les observations et autres rapports qu'elle dressera n'auront aucun caractère contraignant... ».

 

« J'ai bien envie de me demander à quoi sert cette commission des droits de l'homme du Cameroun qui, comme son ancêtre, sera de toute évidence budgétivore ? L'honnêteté commande de dire qu'elle ne servira à rien puisque les observations et autres rapports qu'elle dressera n'auront aucun caractère contraignant. Une première lecture transversale permet de déduire que cette nouvelle commission sera de toute évidence totalement inféodée à l'Exécutif.

 

Elle sera plus mollassonne que son ancêtre à savoir la Commission nationale des droits de l'homme et des libertés qui a brillé par son silence devant les violations flagrantes des droits de l'homme. Le cas le plus illustratif concerne cette femme qui a été froidement assassinée avec son bébé au dos par certains ripoux de nos forces de défense et de sécurité dans la région de l'extrême-nord. Ces images vidéo d'une barbarie inouïe et insoutenable avaient choqué le monde entier à l'exception de la commission nationale des droits de l'homme et des libertés qui s'est emmuré dans un silence assourdissant.

 

Les manifestations des partis politiques de l'opposition durement réprimées, les violations flagrantes des droits constitutionnels à l'instar de la liberté de s'exprimer et la liberté de manifester n'ont jamais fait l'objet de la moindre préoccupation de leur part encore de leur vocabulaire. En dehors de certaines bisbilles entre ses membres, la dernière en date étant le spectacle désolant offert au public par le président et le vice-président, on ne retiendra pratiquement rien du bilan de la défunte Commission nationale des droits de l'homme et des libertés.

 

Que peut-on retenir de la défunte institution en dehors de quelques sorties médiatiques sur des sujets périphériques et des multiples tentatives de sabordage orchestrées par des ennemis internes tapis dans le sérail gouvernant.

La différence fondamentale qu'il y a entre la défunte et la nouvelle-née se situe au niveau de l'appellation puisque le mot "libertés" a été supprimé de l'intitulé de cette commission. On est passé de Commission nationale des droits de l'homme et des libertés (CNDHL) à la Commission des droits de l'homme du Cameroun (CDHC).

 

Le mot « libertés » a été extirpé. Et ce n'est pas un oubli pour qui n'est pas distrait sur les méthodes de fonctionnement du régime liberticide de Yaoundé. En réalité ce projet de loi administre la preuve que la frilosité s'est emparée de l'ordre gouvernant. La peur a visiblement changé de camp et ce n'est que le début. M. Biya n'a encore rien vu. Deux articles retiennent mon attention.

• Section III: De la prévention des tortures dans les lieux de privation des libertés.

L'article 8 alinéa 2 dispose que la CDHC ne peut s'exprimer et agir -puisqu'il n'y a aucune disposition contraignante- que dans les lieux de privation des libertés qui comprennent notamment :

-         Les cellules de garde à vue des unités de police et de gendarmerie

-         Les établissements pénitentiaires

-         Les centres fermés d'encadrement des jeunes

-         Les zones de transit aux frontières terrestres, maritimes et aéroportuaires

-         Les zones de rétention douanières

-         Les centres psychiatriques et les hôpitaux

-         Les cellules ou locaux disciplinaires des forces de défense et de sécurité

-         Les véhicules d'escorte des détenus

-         Les cellules de garde à vue des parquets

-         Tous autres lieux où des personnes pourraient être détenues.

À la lecture de cet article 8 alinéa 2, on comprend pourquoi les thuriféraires du régime ont tenu à changer de dénomination en rayant le mot qui leur fait tant peur à savoir « LIBERTÉS ». La Commission des droits de l'homme du Cameroun (CDHC) ne peut absolument pas agir en cas de violation des libertés constitutionnelles que sont la liberté de s'exprimer et la liberté de manifester, contrairement à son ancêtre qui avait le pouvoir de s'exprimer et qui refusait de le faire. Pour des raisons connues de tous. 

Plus grave, en dehors du caractère non contraignant des recommandations et de la suppression de la représentation politique au sein de la nouvelle commission, ce qui ne surprend personne compte tenu du contexte sociopolitique actuel qui hante considérablement les esprits des tenants du pouvoir trentenaire, il y a que c'est le président de la République qui va une fois de plus tout régenter, décider de tout et tout contrôler dans cette commission.

 

Il est l'omnipotent, l'alpha et l'oméga puisque toute mise en mouvement du début à la fin dépend de lui. Les membres de la Commission des droits de l'homme du Cameroun sont nommés par DÉCRET DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE sur proposition des administrations, associations et organismes socioprofessionnelles auxquels ils appartiennent. Le secrétaire permanent est lui également nommé par DÉCRET DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE donc jouit de la même puissance de fait que le président de la commission du fait de la similitude du mode de désignation.

 

À ce titre, il peut ramer à contre-courant des délibérations prises par la majorité des membres et il faudra attendre l'assentiment du Président de la République - toujours lui- pour le débarquer. Preuve s'il en était besoin que c'est le président de la République qui est TOUT dans cette commission.
L'article 9 consacre l'inféodation totale de la commission à l'Exécutif puisqu'il est mentionné que dans le cadre de ses missions, la commission formule, À LA DEMANDE DU GOUVERNEMENT, des observations sur la législation en vigueur ou sur les projets de loi en matière de prévention de la torture. C'est tout simplement ahurissant. L'humiliation suprême des membres qui constitueront cette commission puisqu'ils sont transformés en laquais.

Je plains le ministre qui s'est permis de défendre ce projet de loi liberticide. L'Histoire retiendra qu'il s'est couvert de déshonneur en défendant l'indéfendable et en supportant l'insupportable. Honte à lui. Honte au président de la République. Fort heureusement ils passeront et le Cameroun restera.

 

La sélection camerounaise cadette dame de volleyball affrontera  à la phase de groupes du Championnat mondial de volleyball dames U18, le pays hôte l’Egypte, le Brésil, la Chine et le Costa Rica.

 

Dans deux mois, les Lionnes Indomptables du volleyball U-18 participeront à la Coupe du monde de cette catégorie au Caire en Egypte. La sélection camerounaise est déjà fixée sur ses adversaires de la phase  de groupes, à l’issue du tirage au sort effectué en prélude à ce Mondial. Le Cameroun est logé dans la Coupe du monde en compagnie de l’Egypte, le Brésil, la Chine et le Costa Rica. Le tournoi se déroulera du 05 au 14 septembre 2019.

 

En attendant le coup d’envoi, la sélection nationale cadette  peaufine ses  armes au Palais polyvalent des sports à Yaoundé depuis le 1er juillet dernier. C’est le troisième regroupement des Lionnes dans le cadre de leur préparation pour ce challenge mondial. Pour ce stage, 21 joueuses ont été convoquées, mais 17, à en croire la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley), étaient présentes à la première séance. Le premier volet de la préparation de l’équipe nationale, était axé sur la musculation et la révision des différentes techniques de jeu.

 

Selon le staff technique  l’objectif est de bien préparer le groupe pour défendre honorablement les couleurs du Cameroun au prochain championnat du monde U18 dames.

 

Marie MGUE 

Un Rwandais, soupçonné d’avoir pris part au génocide des Tutsis en 1994, vient d’être condamné à une peine de prison aux États-Unis. Se faisant passer pour une victime du génocide rwandais, il aurait en fait plutôt été du côté des bourreaux. Mais c’est pour fraude à l’immigration qu’il écope de huit ans de détention.

 

Selon les médias occidentaux, Jean Léonard Teganya, 47 ans, a été reconnu coupable en avril dernier pour deux chefs d’accusation que sont : fraude à l’immigration et trois chefs d’accusation de parjure, selon un communiqué du département de la Justice américaine.

 

Il a été « reconnu coupable et condamné pour la plus grave forme de fraude à l’immigration : mentir sur son statut de criminel de guerre pour obtenir l’asile aux Etats-Unis », a dit le procureur Andrew Lelling. Jean Léonard Teganya « a commis des crimes terribles durant le génocide au Rwanda et a ensuite menti aux autorités chargées de l’immigration sur son passé », a affirmé le procureur, évoquant les preuves présentées durant le procès.

 

En effet, quand les massacres ont commencé, Jean Léonard Teganya a « dirigé des groupes de soldats et des jeunes sympathisants pro-pouvoir autour d’un hôpital pour identifier les patients tutsi ainsi que d’autres qui avaient trouvé refuge. Une fois repérées, ces personnes étaient conduites derrière l’immeuble abritant la maternité et tuées », poursuit le communiqué du département de la justice.

 

« Jean Léonard Teganya a participé aux meurtres de sept Tutsi. Il a également violé deux femmes tutsis », selon la même source. « En mi-juillet 1994, il a fui le Rwanda, a traversé l’Afrique pour parvenir en Inde et s’est finalement rendu au Canada où il a demandé l’asile en 1999. A deux reprises, les autorités canadiennes ont établi que Jean Léonard Teganya n’était pas en droit d’obtenir l’asile pour avoir été complice dans des atrocités », renchérit le communiqué.

 

D’après RFI, les procureurs demandaient une peine de vingt ans qui aurait implicitement tenu compte des atrocités commises au Rwanda mais le juge a choisi de pénaliser seulement l’infraction reconnue par son tribunal. Huit ans d’emprisonnement donc, avant d’être peut-être contraint de se présenter devant les juges de son pays, cette fois pour des crimes bien plus lourds.

 

Perpétré entre avril et juillet 1994, le génocide au Rwanda a fait près de 800 000 morts selon l’ONU, essentiellement au sein de la minorité tutsi, mais aussi parmi les Hutu modérés. A l’époque, Jean Léonard Teganya était étudiant en médecine à l’université nationale du Rwanda et membre du parti au pouvoir, le Mouvement révolutionnaire national pour le développement (MRND) dominé par les Hutu, qui a incité au génocide.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Les députés du Social democratic front ont jugé inopportun  la  discussion générale du projet de loi portant création, organisation et fonctionnement de la Commission nationale des Droits de l’Homme du Cameroun, ce mardi à l’hémicycle.

 

L’Assemblée nationale a connu ce mardi 02 juillet 2019 un mouvement de contestation des députés du Social democratic front (Sdf), principal parti politique de l’opposition au Cameroun. En effet, les élus du peuple avaient sur leur table, le projet de loi portant création, organisation et fonctionnement de la Commission des droits de l’Homme du Cameroun et celui sur la prorogation de leur mandat à l’Assemblée nationale. La plénière s’est ouverte avec le premier texte, portant création, organisation et fonctionnement la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun.

 

Cependant, il n’a pas fait l’unanimité au sein de l’assemblée. Le président du groupe parlementaire du Sdf, Paul Nji Tumasang, a après la lecture du rapport, sollicité le renvoi de ce projet de loi à une autre session. Pour ce député Sdf, ce « texte est induit et non avenu en ce moment au Cameroun où les droits de l’Homme sont bafoués  du fait de la crise sociopolitique qui sévit dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun ».

 

Pour trancher, le  président de la chambre basse a fait recours au vote. Mais le résultat des urnes a été contre la  demande du parti de Ni John Fru Ndi, étant donné que la majorité des parlementaires sont du parti au pouvoir, le Rdpc. Un rejet qui a emmené les députés Sdf, à sortir de l’hémicycle,  en dehors du questeur Awoudou Baya et un autre  député. Malgré ce boycotte du Sdf, la discussion générale s’est dont  tenue, et le  projet de loi  portant création, organisation et fonctionnement de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun a finalement été adopté. Après cette première  séance, les députés Sdf ont regagné l’hémicycle pour la suite des travaux, qui devaient porter sur la prorogation des mandants  des députés jusqu’en 2020. 

 

Marie MGUE

 

Le ministre des Enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga, a présenté les avantages de ce service aux sénateurs vendredi.

 

Il était courant d’apprendre que les chefs de centres d’examen avaient disparu avec les frais collectés auprès des élèves et candidats. Une situation déplorable et préjudiciable à l’avenir qui illustrait une certaine « perméabilité » du système de collecte de ces fonds. Le ministère des Enseignements secondaires, pour pallier cette défaillance, en collaboration avec des opérateurs de téléphonie mobile, a institué le paiement mobile des frais d’examens.

 

Vendredi, les sénateurs, au cours d’une plénière présidée par Marcel Niat Njifenji, avaient quand même une préoccupation. Ce mode de paiement ne crée-t-il pas des frais supplémentaires considérables ? A cette question adressée au ministre des Enseignements secondaires (Minesec), des précisions et assurances ont été apportées par Pauline Nalova Lyonga

 

D’après cette dernière, ces mesures ont visé un objectif de sécurisation des transactions financières. La motivation du gouvernement étant de garantir l’avenir des jeunes élèves et candidats, en limitant les risques liés aux détournements de ces fonds.

 

D’autres préoccupations étaient liées aux moyens mis en œuvre par les pouvoirs publics pour développer les infrastructures scolaires dans les zones sous-scolarisées. A ce sujet, le Minesec a souligné que ces investissements sont des chantiers prioritaires dans lesquels le gouvernement consent d’importants moyens. Une dynamique qui va se poursuivre, afin de réduire le déficit en infrastructures, notamment dans les régions septentrionales.

 

Depuis la rentrée scolaire 2018/2019, les contributions exigibles et les frais d’examens officiels seront payés auprès des compagnies de téléphonie mobile offrant les services de monnaie électronique, les sociétés de transferts d’argent, et la Poste.

 

Des memoranda d’entente ont été signés le vendredi 1er Juin 2018 à Yaoundé entre la ministre des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga Pauline Egbe, et les opérateurs économiques que sont Orange, Expression Union et la Cameroon Postal Services (Campost), apprend-on dans un reportage diffusé sur les ondes du Poste national de la CRTV.

 

Ces derniers servent de guichets pour le paiement des frais de scolarité et des examens officiels pour le compte du ministère des Enseignements secondaires. Objectif: Assurer la transparence, la sécurité et la traçabilité de ces fonds.

 

Finies donc les longues files d’attente devant les intendances au sein des établissements publics. Finies également les distractions des frais d’examens souvent survenues dans les établissements publics et privés. En 2017, Mathurin Ayek Mvomo, proviseur du lycée de Nguelemendouka, dans la région de l’Est, a été suspendu pour une période de quatre mois pour avoir distrait les frais d’inscription des élèves de première et terminale aux examens de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC).

 

Le pot aux roses avait été découvert lorsque le sous-préfet de l’arrondissement de Nguelemendouka demandait à voir les listes provisoires et se rendait compte que les noms de tous les candidats aux examens n’y figurent pas. De tels égarements de la part des responsables des établissements ne seront plus possibles.

 

Otric N.

 

Le Président de l'Assemblée nationale lui a épinglé la médaille de Commandeur de l'Ordre national de la vaillance le 28 juin 2019.

 

Le Président de l'Assemblée nationale, l'Honorable Cavaye Yeguie Djibril, au nom du Chef de l'Etat, le Président Paul Biya, a élevé l'Honorable Roger Nkodo Dang, actuel Président du Parlement panafricain, au rang de Commandeur de l'Ordre national de la Valeur. La brève cérémonie a eu lieu peu après la séance plénière de l'Assemblée nationale, le 28 juin 2019.

 

S'adressant à la presse après la distinction honorifique, l'Honorable Nkodo Dang a remercié le Chef de l'Etat, Paul Biya, qui l'a élevé au rang au niveau national. Il a dit que c'était un signe de reconnaissance. L'honorable Nkodo Dang, qui en est à son deuxième mandat consécutif en tant que Président du Parlement panafricain, s'est dit satisfait de cette marque de reconnaissance et a déclaré que c'était un soutien à ses efforts pour continuer à mieux travailler afin de mériter davantage la reconnaissance de la nation.

 

"Il est temps pour moi de travailler très dur afin de m'attendre à d'autres distinctions honorifiques à l'avenir ", a-t-il déclaré.

 

Roger Nkodo Dang est un homme politique camerounais né le 6 novembre 1963 à Fang-Bikang I. Nkodo Dang est membre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Il est député de la circonscription de Nyong-et-Mfoumou (région du Centre).

 

En mai 2015, Nkodo Dang est élu président du Parlement panafricain où il remplace le Nigérian Bethel Nnaemeka Amadi. Nkodo Dang est diplomate de formation. À partir de 2012 et sous la présidence Amadi, il est premier vice-président du Parlement panafricain, représentant la région centrale.

 

Lors du processus d'investiture du RDPC pour l'élection législative camerounaise de 2013 dans le département du Nyong-et-Mfoumou, la liste que Roger Nkodo Dang mène est dans un premier temps disqualifiée face à celle de Jean-Claude Bekolo Mbang.

 

Cependant, les fonctions de Nkodo Dang au Parlement panafricain permettent d'envisager qu'il en devienne président et le RDPC, sous la pression de Cavaye Yeguié Djibril, président de l'Assemblée nationale, décide de disqualifier la liste Bekolo Mbang et de requalifier celle de Roger Nkodo Dang. Lors de l'élection Nkodo Dang retrouve son siège à l'assemblée nationale.

 

Lors de l'élection à la présidence du Parlement panafricain, il l'emporte avec 85 voix face au Mozambicain Eduardo Joaquim Mulémbwè (70 voix) et au Tunisien Mongi Rahoui (9 voix).

 

Otric N.

 

Le prix mis en appel à candidature, s'ouvre aux femmes journalistes et blogueuses africaines engagées dans le soutien de l'entrepreneuriat féminin en Afrique. Ce prix qui se lève à 2500 dollars, s'ajoute à un voyage tous frais payés à un prestigieux forum international des femmes et des cours en ligne de l'une des universités internationales les plus célèbres. 

 

Apo Group African women in media (Prix Apo group de la journaliste africaine) a  vocation à récompenser, célébrer et valoriser les femmes journalistes qui sont engagées dans le soutien de l'entrepreneuriat féminin en Afrique. Le prix dont la consistance se présente comme suit: un prix de 2500 dollars américains, un voyage tous frais payés à un prestigieux forum international des femmes et des cours en ligne dans l'une des universités de renom. 

 

Le prix dont il est question sera décerné à la lauréate lors de la 5ème édition de l'Africa women innovation and entrepreneurship Forum (Awief). Ledit forum se tiendra au Centre international des conventions du Cap (Cticc), en Afrique du Sud, les 29 et 30 octobre 2019 sous le thème :"un impact accru: numérisation, investissement et commerce intra-africain".

 

"Nous sommes très heureux de mettre en lumière le travail de femmes journalistes partageant les histoires de femmes entrepreneures en Afrique. Le prix Apo Groupe de la journaliste africaine fait partie de notre engagement à soutenir le développement du journalisme sur le Continent", déclare Lionel Reina, Directeur général d'Apo Groupe. 

 

Orientations sur les soumissions pour le prix

 

Les soumissions pour le prix doivent apporter un éclairage utile sur les femmes entrepreneures africaines tout en intéressant un public mondial. 

 

Le prix concerne les femmes journalistes et blogueuses africaines qu'elles soient employées directement ou travailleuses indépendantes, sur le continent africain et ayant produit une information qui a été traitée ou publiée en anglais, en français, en portugais ou en arabe sous la forme d'une publication imprimée, d'un reportage télévisé, d'une émission radiophonique, d'un site internet ou d'un blogue, et dont le principal public est basé en Afrique. Les informations doivent avoir été traitées et diffusées entre les 01er et 15 septembre 2019.

 

Il est aussi à bien noter que les soumissions seront jugées en fonction de leur contenu, écriture, analyse, créativité, dimension  humaine et leur impact sur la collectivité.

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01