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Les comptables publics de la circonscription financière du Nord étaient réunis à Lagdo dans le cadre la première réunion de coordination au titre de l'exercice 2019. 

 

Le Nord avait occupée en 2018, la première place au niveau national avec l'épi d'or de l'excellence comptable. C'est pour maintenir cette pôle position que les comptables publics de la circonscription financière du Nord se sont réunis à Lagdo dans le cadre de leur première réunion de coordination au titre de l'exercice 2019. La situation de l'exécution financière du premier semestre a été passé en revue par les gardiens de la fortune publique dans cette partie du pays. Ces derniers ont pu se féliciter de la gestion optimale de la trésorerie publique, malgré quelques zones d'ombre. 

 

"Nous sommes dans un contexte particulièrement marqué par la rareté des ressources. Il est question pour nous de respecter la qualité des dépenses. Nous sommes donc dans une phase de sensibilisation des collaborateurs pour que les budgets soient exécutés dans des bonnes conditions", explique Hassana Abakar, le trésorier payeur général du Nord.

 

Pour permettre une bonne maîtrise des dépenses publiques à travers une forte mobilisation des ressources financières, les comptables publics du Nord fondent leurs espoirs sur la vision stratégique du ministre des finances. Pour Donatus Nji Taboh Achu, représentant du Dg du trésor, de la coopération financière et monétaire : "le Dg du trésor a prescrit la discipline budgétaire et l'assiduité au travail", dit-il.

 

S'appuyant sur les innovations contenues dans la loi des finances 2019, le Nord s'est fixé le cap de la performance. 

 

Innocent D H

 

C’est lors de la rencontre Cameroun-Ghana, samedi 29 juin, que le milieu de terrain camerounais André Zambo a conservé la meilleure côte dans le bloc note des experts de la CAF chargés de designer l’homme du match. Ainsi, au coup de sifflet final de l’arbitre, c’est le nom du camerounais de 23 ans, qui a été appelé pour recevoir le trophée de «Man of the match».

 

C’est la deuxième fois consécutive que le trophée de l’homme du match revient au milieu de terrain camerounais Zambo Anguissa. Il a été un des Camerounais les plus solides face au Ghana (0-0) après avoir été déjà précieux face à la Guinée-Bissau (2-0). Il a dominé les actions, étant aussi performant offensivement qu’à la récupération. Il a fait parler sa technique individuelle et son intelligence de jeu.

 

Interrogé à la fin du match sur la rencontre, Frank Zambo Anguissa s’est exprimé en ces mots : « Ça fait toujours plaisir de recevoir ce genre de trophée.  Après, je suis quelqu’un qui privilégie le collectif à l’individuel. Donc, je suis bien plus content du point qu’on a décroché parce que c’est un point précieux on a vu deux équipes qui voulaient gagner. Notre objectif était de gagner mais on avait en face une équipe du Ghana bien préparée. On va garder la positive attitude », a réagi l’intéressé, après le match nul face au Ghana.

 

Pour le moment, le Cameroun reste en tête de sa poule et totalise 4 point. Des point obtenus grâce à toute l’équipe mais surtout au travail qu’abat le milieu de terrain. Celui-ci a maîtrisé de nombreux ballons, orienté le jeu intelligemment face aux « Black Stars ». A tel point que son remplacement à la 82e minute par Pierre Malong n’a pas été appréciée par tous les supporters des Lions Indomptables.

 

Reconnaissant le « poids lourd » du milieu de terrain, Ambroise Oyongo Bitolo a déclaré que : « Zambo Anguissa a été précieux comme à tous les matches. Je pense qu’il prend du volume à chaque rencontre. À l’entraînement, il donne envie aux autres de se dépasser et il pousse le groupe à aller de l’avant. C’est vraiment une très belle performance pour sa première Coupe d’Afrique des nations ».

 

« Il est en forme. Ce qu’il fait est vraiment bien. Déjà, à la base, je pensais beaucoup de bien de lui. Il doit continuer à bien travailler et doit faire les bons choix pour pouvoir encore progresser, puisque son club est relégué en deuxième division anglaise » apprécie Jean-Alain Boumsong, adjoint du sélectionneur Clarence Seedorf.

 

André-Frank Zambo Anguissa qui dispute sa toute première phase finale de CAN, connait une saison 2019 florissante en distinction individuelle. Toutes nos félicitations !!!

 

Danielle Ngono Efondo

 

Samedi 29 juin, le Camerounais Francis Ngannou qui combattait à Minneapolis n'a laissé aucune chance à l'ancien champion des lourds, Junior dos Santos. Francis Ngannou a finalisé le combat en 71 secondes.

 

C’est lors de l'UFC Minneapolis, samedi soir que le poids lourd Francis Ngannou n'a laissé aucune chance à Junior dos Santos. Après avoir failli perdre l'équilibre sur un coup de pied du Brésilien, Ngannou a répliqué quelques instants plus tard par une violente droite pour envoyer dos Santos au tapis. Après 1 minute 11 secondes d'action, le K.O. technique était prononcé par l'arbitre.

 

Avec une telle puissance, Ngannou signe sa troisième victoire consécutive depuis sa défaite contre Derrick Lewis en juillet 2018. Le Camerounais figure parmi les stars de la catégorie poids lourds, et espère une deuxième chance d'en conquérir le titre. « J'espère que l'UFC va réaliser que je mérite une autre chance en championnat en affrontant le vainqueur entre Stipe Miocic et Daniel Cormier », a-t-il déclaré après le combat.

 

Seulement, le président de l’UFC Dana White ne semble pas pressé de le lui offrir. « Ce combat (entre DC et Miocic) doit d’abord se faire, » a déclaré White. Propos rapportés par MMA Junkie. « Qui gagnera, comment sortiront-ils de ce combat, qu’est-ce que Cormier voudra faire s’il gagne… ». « Il y a beaucoup de choses qui entrent en jeu pour connaître la suite. Ce n’est pas aussi simple que de dire ‘Oh, j’ai gagné ce soir, et je suis le prochain pour ce combat’. Et nous le savons. Je suis ce processus à chaque fois qu’il y a un combat. »

 

Néanmoins, mis à part une montée en poids lourd de Jon Jones pour défier DC si les deux venaient à remporter leurs prochains combats respectifs, on imagine mal l’UFC continuer à faire patienter Ngannou qui a incontestablement consolidé son statut de challenger numéro 1. Il reste en tout cas confiant quant à ses chances d’être le prochain prétendant au titre malgré les déclarations de son président. « Est-ce que je mérite le title shot? Je pense que la réponse est oui, » a affirmé Ngannou.

 

 

« Si DC gagne et décide de prendre sa retraite, la division ne restera pas sans champion. Ils devront trouver quelque chose, et je serai en tête de liste. Je ne m’inquiète pas pour cela. » « Je n’ai pas besoin de convaincre les gens. Je dois juste y aller et combattre. Comment j’ai convaincu les gens que j’allais battre Junior ce soir? La seule chose pour convaincre les gens, c’est le résultat. » A-t-il conclut.

 

Né à Batié, au Cameroun, Ngannou émigre en France en 2013, à l'âge de 26 ans. Fan de Mike Tyson et de boxe anglaise, Ngannou veut alors devenir un boxeur lui-même. Il commence à s'entraîner en MMA à la MMA Factory à Paris3. Ngannou défend les couleurs de la France et Cameroun dans ses combats à l'UFC sur le sol américain. Actuellement, il combat à l'Ultimate Fighting Championship dans la division des poids lourds.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Les revendications de la brigade Anti Sardinards sont très proches, voir similaires que celles du MRC. Mais est-ce pour autant que les deux mouvements marchent main dans la main ?

 

La Vice-présidente du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, la jeune Tiriane noah, à la suite de la rencontre de la BAS à Washington, a signé un communiqué pour préciser que le MRC et la BAS sont deux entités différentes. Le contenu du rappel à l’ordre dit bien ceci :

 

« Le mouvement pour la renaissance du Cameroun porte à l’attention de la communauté nationale et internationale, qu’au cours d’un meeting tenu le 22 juin 2019, à Washington DC, organisé par la diaspora et intitulé « GAME OVER », un intervenant a suggéré la prise des armes au Cameroun pour la libération du Président Maurice KAMTO ainsi que de ses alliés et des autres personnes arrêtées et détenues dans le cadre des marches pacifiques organisées par le parti MRC et ses alliés.

 

Le MRC entend, dès à présent, marquer sa désapprobation totale de tels propos. (…) Il convient de rappeler que le MRC est et demeure un parti républicain dont la logique politique a toujours été institutionnelle, et qui prône depuis sa création, le changement dans la paix et par les urnes ».

 

Une démarcation qui devrait suffire à faire comprendre à tous les pourfendeurs du MRC que la BAS est un mouvement bien distinct. La raison pour laquelle les combats sont les mêmes est très simple. De nombreux camerounais de différents bords trouvent des moyens de s'accorder pour reconnaître que le Cameroun tel qu’il est géré, serait mal administré. Bien avant la création de la BAS, d’autres mouvements politiques le disaient déjà. Le SDF, l’UPC, l’UDC et d’autres partis de l’opposition au Cameroun chantent depuis de nombreuses années les noms des maux qui minent notre pays. Plus encore des institutions internationales ont accusé le Cameroun à plusieurs reprises d’être champions en corruption, un fléau qui est pourtant combattu à plusieurs niveaux. Les crimes financiers de détournements de deniers publics sont légions mais les auteurs ne restent jamais impunis. Ce n’est pas la BAS qui a créé l’opération épervier qui a permis de jeter en prison une bonne frange de hauts cadres de l’ETAT dont d’anciens Secrétaires généraux de la présidence de la république (donc les plus proches collaborateurs de Paul BIYA) des ministres et directeurs généraux de rangs. Une fois que tous ces courants cherchent à démontrer quel le pays va mal, à chacun sa voie de revendication ou de protestation. Le MRC dit avoir choisi la voie républicaine et la BAS, les marches non violentes.

Inutile donc d’assimiler la BAS au MRC.

 

Stéphane NZESSEU

 

Le pays de Roger Milla est définitivement la rampe de lancement des entraîneurs encore au biberon de la profession. Nous revenons sur ces hommes qui ont dirigés les lions depuis le début.

 

Depuis 1960, ils sont environ 33 sélectionneurs à avoir dirigé l’équipe nationale de football du Cameroun. Le plus souvent le Cameroun a contribué à faire éclore sur la scène internationale des coaches qui étaient de parfaits no name à leur arrivée à Yaoundé. Et le hollandais Clarence Seedorf s’inscrit sur la même voie.

 

Pour qu’on se comprenne, nous avons fouillé pour vous la liste de tous ceux qui ont dirigé l’équipe nationale de football du Cameroun depuis 1960. En fait, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) est créée en 1959 en remplacement de la ligue de football du Cameroun. Le Cameroun a joué son premier match officiel en tant qu’Etat le 13 avril 1960 contre la Somalie française. Les joueurs camerounais vont l’emporter par 9 contre 2. Il n'y avait pas de coach mais une commission technique mis en place pour la cause. Rappelons que la Cameroun avait déjà une longue tradition de football.

 

Le premier sélectionneur de l’équipe du Cameroun et le français Dominique Colonna. Il prend la tête de l’équipe nationale (qui ne s’appelle pas encore lions indomptables) en 1963. Il va conduire l’équipe jusqu’en 1970. A son arrivé, il n’avait pour seul palmarès que son statut d’ancien international français. Et il aura à conduire le pays d’Emmanuel Koum, Jean-Baptiste Tsébo à sa toute première compétition continentale (la phase des qualifications pour la coupe d’Afrique des Nations) en 1968. Dominique Colonna quitte le Cameroun après sa brillante participation à la première phase finale de la CAN de son Histoire en 1970.

 

1972, c’est le Cameroun qui organise la compétition. Et saisira l’occasion pour faire éclore un autre « no name » l’allemand Schnitter. Cela se poursuivra avec l’arrivée des russes Beara (1973 – 1975), Ridanoic (1976 – 1979), et le Yougoslave Branco Zutic (1980 – 1982). Après une CAN mal gérée Zutic sera viré. Le français Jean Vincent prendra les rênes de 1982 pour un bref séjour sur le banc camerounais. C’est ce dernier qui conduira les lions indomptables à leur toute première coupe du monde en Espagne. Jean Vincent n’avait jamais entraîné une équipe nationale. Il venait d’avoir un succès relatif avec Nantes en France.

 

Le Cameroun va continuer à alterner entre les écoles yougoslaves et françaises. Vont se succéder à la tête des lions, Ognjjanovic (1982 -1984), Claude le Roy (1985 – 1988), Valeri Nepomniachi (1988 – 1990) qui récoltera lui aussi la gloire du glorieux mondial des lions indomptables. Philippe Redon remplace Nepmniachi en 1990 et ce pour trois ans. Puis quelques camerounais prendront la tête de l’équipe dont Jean Manga Onguene, Léonard Nseke pour laisser le français Henri Michel conduire les lions à la coupe du monde aux Etats Unis. Lui au moins aura été sélectionneur de l’équipe de France avant son arrivée sur le banc Camerounais.

 

Après la Coupe du monde ratée et ses affaires de coup de cœur, la « NAT » sera confiée à Jules Frédéric Nyongha qui conduit l’équipe en Afrique du Sud pour la CAN. Il est remplacé par Henri Depiereux qui ne fait pas long feu (1996 – 1997). Jean manga Onguéné qui fait un résultat acceptable lors de la CAN de 1998 avec les lions. Qualifié pour sa 3e coupe du monde d’affilée le complexe du sorcier blanc fait que les dirigeants camerounais fassent une fois de plus appelle au français Claude Le Roy. De retour de la Coupe du Monde, l’équipe est remise entre les mains du technicien français Pierre LECHANTRE (dont beaucoup de camerounais regrettent encore aujourd’hui le départ). Il donnera au Cameroun l’une des plus belles équipes de son histoire. En 2001, Jean Paul AKONO prend la tête des lions indomptables pour très peu de temps seulement.

 

Puis suivront, le portugais Arthur George (204 – 2006), Arie HAAN en 2006, pour quelques mois, le camerounais Jules Nyongha revient jouer les sapeurs-pompiers durant moins d’un an. L’allemand Otto PFISTER (2007 – 2009), Thomas Nkono en intérim, le français PAUL LEGUEN qui viendra jouer la coupe du monde 2010, l’espagnol Javier CLEMENTE (2010 – 2011), le coach de coton sport de Garoua Denis LAVAGNE pour un an, Puis à nouveau Jean Paul AKONO de 2012 à 2013. EN 2013 Volke FINKE, en 2015 Hugo BROOS qui offrira au Cameroun son 5e trophée continental. Et depuis la fin de l’année 2018, le hollandais Clarence SEEDORF.

 

 

Stéphane NZESSEU

 

Le Vice-président et porte - parole du PR (Parti Républicain) tient à clarifier la position du parti au sujet de cette question qui revient tous les jours.

 

Depuis l’arrestation de l’homme politique George Gilbert Baongla, l’opinion publique est inoculée d’interrogations du type : est-ce que cet homme était réellement le fils du président de la République ? Si oui pourquoi son géniteur ne dit mot depuis son incarcération ? Son papa voudrait-il le punir de quelque chose ? Jean Pierre Amougou Blinga serait–il plus fort que le fils de Paul Biya au Cameroun ? Et bien d’autres questions qui entretiennent les conversations dans les chaumières.

 

Or, la principale figure politique du parti de George Gilbert Baongla depuis son incarcération est le Vice-président Morgan Palmer. A lui aussi tous les jours, sur les plateaux de radio et de télés, même les camerounais qui l’interpellent dans la rue, après avoir salué l’intelligence de son discours politique posent comme première question : « Dites, Baongla est-il vraiment le fils de Paul Biya ? » Et il faut bien répondre. Ce d’autant plus que cette question cache très souvent un sentiment complexe dans l’esprit de ceux qui ont le courage de la poser ouvertement. En effet, la plupart de ceux qui veulent savoir si le Président National du parti Républicain est le fils du Président National du RDPC, en fait veulent juste trouver le prétexte de refouler ou alors de se laisser enrôler dans les rangs de ce parti dont les idéaux font rêver plus d’un.

 

Morgan Palmer à chaque fois donne la même réponse : « le Parti Républicain n’est pas un parti de personnes. Nous ne nous intéressons pas dans le cadre du parti à la filiation des uns et des autres. Ça ne nous intéresse pas de savoir qui sont les parents de l’un de nos militants ou de nos dirigeants ». C’est clair. En effet, l’adhésion à un parti n’est pas conditionnée par sa filiation, son appartenance religieuse, ethnique ou tribale. Et Morgan Palmer le rappelle à suffisance « le parti Républicain, c’est une philosophie, c’est une nouvelle façon de voir le Cameroun. Nous proposons une autre dynamique pour le développement de notre pays ».

 

Mais bon, on peut comprendre ces préoccupations dans un environnement où nombre de vision politique ne se manifestent que dans l’aire culturelle du porteur de projet. Mais il faut que ça change. Et peut-être que le Parti Républicain réussira cet autre challenge.

 

Stéphane NZESSEU

 

Des citoyens rencontrés ce dimanche matin dans les rues de la capitale camerounais ont accepté de s’exprimer sur les troubles en cours en Suisse.

 

Quartier Odza, nous sommes dans  le sud de la ville de Yaoundé. Alors que du côté de Genève de nombreux camerounais s’attèlent à « mettre mal à l’aise » le Chef de l’Etat, les citoyens de la ville de Yaoundé vaquent à leurs occupations comme d’ordinaire. Les mototaximens du lieu-dit Auberge bleue, pour la plupart, ne sont même pas informés de ces mouvements initiés à Genève pour déloger Paul BIYA de l’hôtel Intercontinental. Alexis A. est conducteur de mototaxis : « c’est vous qui m’informez qu’il y a des camerounais qui veulent chasser Paul BIYA de son hôtel. » Ce qu’il en pense : « Est-ce que ce qu’ils ont faire la-bas va changer les choses ici ? »

 

Non loin de là, le petit marché d’odza grouille de monde. Les ménagères et les bayam–sellam marchandent autour des produits qui sont présentés. Personnes n'a de temps  à nous consacrer. Elles sont nombreuses les dames qui ont entendu parler de la  marche sur Facebook.  Micheline est une jeune dame, son panier encore vide elle vient d’arriver au marché et s’apprête à faire ses achats. « Ah je crois que chacun est libre de ses opinions. S’ils veulent marcher il faut les laisser marcher. Mais ce que je n’aime pas avec ces gens de la diaspora c’est la violence dans leurs propos. Ils sont presque tout le temps en train d’insulter les autorités et parfois ils s’insultent entre eux. Moi je ne peux pas encourager des gens qui sont violents comme ça ».

 

Les chauffeurs de taxis, les tenanciers de commerces sont en train de poursuivre leurs activités. De manière générale, la plupart de ceux qui nous ont livrés leurs sentiments sur la question sont unanimes. On peut revendiquer, on peut protester contre la manière dont les choses sont gérées, mais il ne faudrait en aucun cas franchir le cap de la violence. De plus, au lieu de vouloir humilier le Chef de l’Etat comme ils entendent le faire, il est mieux de s’organiser pour battre le président et son parti pendant les élections. Ce d’autant plus que les municipales et les législatives pointent à l’horizon. Pourquoi ne pas venir gagner des postes de députés ou de magistrats municipaux pour développer le Cameroun comme ils entendent le faire ?

 

Stéphane NZESSEU

 

Au terme des deux premières sorties des lions indomptables au cours de cette compétition, les poulains de Clarence Seedorf mettent tous les camerounais d’accord.

 

Ce n’était pas du tout donné. Les lions avaient mauvaise presse auprès de son public depuis bien des années aujourd’hui. Les brouilles entre le peuple et son équipe nationale pourrait remonter à 2010, avec la coupe du monde Sud-Africaine et la Can en Angola où les coéquipiers de Samuel Eto’o Fils avaient fait une très mauvaise prestation. Avec des bruits de couloirs et des guéguerres entre les joueurs allant jusqu’à des accrochages en mondovision entre les cadres de cette équipe. La saga de désamour va se poursuivre en 2014. Cette année-là, en route pour la Coupe du Monde de football, les lions ont frappé fort : en plus de réclamer les primes comme à l’habitude, ils ont eu l’outrecuidance de refuser de prendre le drapeau de la république d’entre les mains du Premier Ministre d’alors, Philemon Yang. Une scène des plus humiliantes pour les institutions de la république. Et c’est le coach allemand qui délivrera le Premier Ministre de ce haut symbole de l’Etat. Le pire ce sont les prestations de ces footballeurs au cours des compétitions étaient déplorables. Les résultats étaient piteux.

 

Au point où même en 2017, lorsque les lions indomptables prennent la route du Gabon pour la Coupe d’Afrique des Nations, le désamour était tellement profond que la victoire au jour de la finale était une surprise pour plusieurs camerounais qui ne s’attendaient plus à rien de la part des lions. Le divorce semblait être consommé, le vin était tiré.

Lorsqu’on a vu les péripéties autour des questions des primes, les grèves et les conciliabules d’avant le départ pour l’Egypte, plusieurs compatriotes voyaient déjà les vieux démons revenir hanter la tanière des lions indomptables.

 

Seulement, au regard des deux dernières prestations des lions, tous les camerounais sont unanimes. Il y a un bon fond de jeu, il y a une réelle volonté de gagner, on voit progressivement renaître cet esprit « lions » (le Hèmlè) qui avait depuis longtemps disparu du cœur de cet équipe. Ils étaient nombreux à Yaoundé à avoir cessé leurs activités, des bensikineurs sur leurs motos arrêtés devant un écran de télé, des taximen qui ont laissé leurs véhicules pour vivre la rencontre entre lions indomptables et black stars du Ghana. Il a juste manqué la victoire samedi pour à nouveau sceller le remariage entre l’équipe nationale de football et le peuple camerounais.

 

Allez les lions !

 

Stéphane NZESSEU

 

Les marches de ce samedi 29 juin 2019 à Genève tournent à l’affrontement entre camerounais et forces de maintien de l’ordre de la police Suisse.

 

Les images sont saisissantes, le centre-ville de Genève est le théâtre d’affrontements entre les manifestants camerounais de la BAS et les forces de police Suisse. Des tirs de dissuasion, du gaz lacrymogène lancé en grande quantité, des camions de jets d’eau ont abondamment arrosé les militants pacifistes de la Brigade Anti Sardinards.    

 

En effet, ils se sont retrouvés en grand nombre très tôt le matin à la place des Nations Unies. Les camerounais y ont démarré le rassemblement par des moments de communions marqués par des prises de paroles volontaires. Chacun venait et faisait le témoignage de son expérience de résistant avec en filigrane l’ambition de davantage galvaniser les autres marcheurs.

 

Puis est venu le moment de prendre la route, direction l’hôtel Intercontinental qui se trouve à 500 mètres environ de la place des Nations. Une fois la marche débutée, les militants de la brigade vont tomber nez à nez avec une escouade de policiers en combinaison anti-émeute. Il va s’en suivre une situation de course poursuite entre les policiers et la pléthore de manifestants venus de toute l’Europe, du Canada et des Etats Unis.

 

C’est alors qu’animé par un esprit poussé de patriotisme, la combattante connue sous le nom de Sandy Boston va s’asseoir et donner le dos à ligne de policiers qui chargeait sur les manifestants. Drapeau du Cameroun mis en exergue et bien posé sur le dos de la combattante, plusieurs membres de la BAS ont se sentir encouragé par l’acte de bravoure de l’amazone Sandy Boston. Elle sera accompagnée dans son acte par une autre amazonienne, la combattante Suzanne Barat. A elles deux elles vont commencer à influencer le cours de la journée, obligeant quelques fois les soldats. L’enchaînement de ces courts instant qu’aura duré les actions de ces dames, la police va garder la ceinture de sécurité devant maintenir les manifestants loin de l’hôtel intercontinental ?

 

Des partisans du président Paul Biya s’étaient eux aussi donné rendez-vous devant l’hôtel intercontinental, question de faire face aux membres de la brigade anti sardinards. Alors que les anti Biya subissent ce type de traitement de la part de la police, les autres (les pros Biya) se la coule douce même au milieu. Une situation qui est de nature à augmenter les frustrations dans la famille camerounaise.

 

Stéphane NZESSEU

Le Chairman du Social Democratic Front a été libéré le samedi 29 juin 2019 et il a regagné son domicile à Bamenda autour de 21H30.

 

Le président du premier parti d’opposition au Cameroun a recouvré la liberté, ce samedi soir, après avoir passé plus de 24h entre les mains des séparatistes. Ni John Fru Ndi confirme avoir été enlevé par un groupe se revendiquant de la rébellion anglophone ambazonienne.

 

Depuis samedi 29 juin au soir, John Fru Ndi est libre. Le président du SDF avait été enlevé vendredi par des individus non identifiés à l'entrée de son domicile situé à Bamenda, en région anglophone du Cameroun, en proie à une fronde séparatiste.

 

Il s’agit de son deuxième enlèvement en deux mois et encore une fois par des rebelles du mouvement ambazonien. John Fru Ndi raconte a rencontré la presse ce dimanche matin à son domicile à Bamenda. Il décrit le film de son arrestation. « J'ai entendu du bruit dans la maison, puis un tir, je me suis levé, j'étais au lit. Ils m'ont attrapé et m'ont traîné par terre. J'ai essayé de leur expliquer que je venais de sortir de l'hôpital, je leur ai demandé si je pouvais prendre mes médicaments avec moi. En brousse, je n'ai pas pu prendre mes médicaments. Ils m'ont libéré vers dix heures hier soir et je suis maintenant de retour à la maison. (…) le groupe qui m’a kidnappé, c'était un groupe de séparatistes ambazoniens. Ils ont pris des photos avec moi en brousse. Ils ont hissé un drapeau ambazonien et ils chantaient l'hymne national ambazonien. »

 

Sur les raisons du kidnapping, le chairman raconte « Ils m'ont kidnappé deux fois. Ils ont kidnappé deux fois mon frère, une fois ma sœur. Ils ont brûlé ma voiture, mis le feu à l'une de mes parcelles. Ils font tout ça parce qu'ils m'accusent de ne pas les soutenir et ils veulent que je retire mes députés du parlement camerounais. Je n'étais pas vraiment d'humeur à négocier mais je leur ai demandé de me libérer pour pouvoir parler à mes députés, mes sénateurs et mes maires pour voir quelle approche adopter. »

 

En somme, les ambazoniens en veulent au président du SDF sa distance avec ces séparatistes. Dans son récit, Fru Ndi a également fait savoir qu’il a demandé à ces assaillants de revoir leur manière de faire. Leur rappelant qu’ils ne peuvent pas vouloir administrer des gens et être les premiers à les terroriser et procéder aux kidnappings et demandes de rançons.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01