La principale information que l’agence de voyage tient à faire savoir, c’est qu’elle est elle aussi victime dans cet accident. L’accident a été causé par le car Toyota Hiace de couleur rouge. Et c’est ce car qui a perdu quatre de ses passagers. Donc il n’est pas question de laisser croire que l’agence Général Express Voyages traîne une mauvaise réputation d’insécurité dans le transport.
Au-delà de l’acte de communication, qui est devenu très régulier depuis la vague d’accidents de la circulation d’il y a quelques années, il faut reconnaître que Général Voyages a fait d’énormes avancées dans son management. Aussi, pour le bien-être de ses clients, l’agence a construit un nouveau terminal d’embarquement au quartier Mvan-Yaoundé. Un complexe moderne et futuriste.
Voici l’intégralité du communiqué de la Direction Générale de Général Express Voyages :
« La direction générale de la compagnie de transport interurbain Général Express Voyages porte à l’attention de l’opinion publique qu’en date du 1er juillet 2019, aux environs de 6h30, un malheureux accident impliquant un de ses véhicules immatriculé OU332AU est survenu au lieu-dit Boumnyebel sur la nationale n°3.
En effet, le véhicule de marque TOYOTA Hiace de couleur rouge immatriculé CE028EL en direction de Douala a percuté son bus sur le flanc et a fini sa course hors de la chaussée faisant parmi ses occupants 3 décédés sur place et de nombreux blessés. Une quatrième personne va succomber de ses blessures un peu plus tard à l’hôpital.
Tout en regrettant ces pertes en vies humaines enregistrées dans le véhicule Toyota Hiace. La Direction Générale de la compagnie Général Express Voyages adresse ses sincères condoléances aux familles éprouvées et souhaite une prompte guérison aux blessés.
En outre, nous regrettons les commentaires dénaturés accompagnés d’images fabriquées n’ayant aucun rapport avec l’accident sus-évoqué et diffusées par des individus sur les réseaux sociaux.
Général Express Voyages remercie sa clientèle et le grand public pour leur sens de discernement ; les invite à ne pas céder à cette manœuvre diffamatoire et les rassure de toujours leurs donner davantage satisfaction par la grâce de Dieu. »
Stéphane NZESSEU
Le camion-citerne s’est renversé lundi après-midi le long d’une route traversant le village d’Ahumbe se trouvant dans l’État central de Benue. Ce qui a poussé les populations riveraines à se précipiter pour récupérer le carburant qui fuyait de la citerne, lorsque celle-ci a malheureusement pris feu avant d’exploser.
« Nous avons fait sortir au moins dix cadavres des décombres et plus de 50 personnes ont été blessées », a confié à l’Afp Aliyu Baba, le commandant de secteur de la Commission fédérale de sécurité routière de l’État de Benue.
Le commandant ajoute par ailleurs qu'en raison de l’ampleur de la catastrophe, il a eu peur que d’autres victimes puissent être découvertes alors que les efforts de sauvetage continuent et se multiplient.
La police à son niveau, refuse de confirmer le nombre de morts. Mais à crédibiliser les déclarations d'un témoin, Paul Otukpa, un minibus de quatorze places a été détruit par l’explosion alors qu’il passait devant.
Selon plusieurs sources, des incidents de ce type sont devenus fréquents au Nigeria. Au moins 104 personnes ont été tuées et une cinquantaine blessées en juillet 2012, alors qu’elles tentaient de récupérer du carburant d’un camion-citerne après un accident dans l’État de Rivers au sud du pays.
Innocent D H
Il dépose ses valises au sein de la grande chaîne hôtelière en Janvier 2002. De 2002 à 2014 quand éclate cette affaire et qu’il est jeté en prison, Pierre Ngondo Nguemany est un employé sans problème. L’ancien étudiant en comptabilité et gestion de l’institut universitaire Siantou a officié durant des années dans le service comptabilité de l'hôtel. Jusqu'à ce que soit mis au goût du jour un réseau de détournement de fonds au sein de l'entreprise. Le comptable va être interpellé dans la procédure judiciaire qui va s'en suivre. Voici la cinquième année que le procès dure. Et la semaine dernière (le 21 juin), Pierre Ngondo Nguemany s’est une fois de plus retrouvé devant les juges et en face des avocats de l'hôtel pour plaider sa cause. Il est vrai que les comptables ne jouissent pas toujours d’une bonne presse auprès du grand public. Mais il faudra bien attendre la décision du juge pour savoir le fin mot de cette affaire.
De Quoi s’agit-il concrètement ?
L’ancien élève du lycée technique, commercial et industriel de Yaoundé est accusé par ses patrons d’avoir détourné à travers un stratagème bien huilé la somme de 8,9 millions de nos francs, ainsi que la tentative d’escroquerie de 6 millions de fcfa. Selon ses bourreaux, son mode opératoire consisterait à utiliser de faux documents pour se faire payer des factures au nom des fournisseurs de l’hôtel. Une accusation que l’avocat du Mont Febe appui en affirmant que « le mis en cause qui connaissait les fournisseurs agrées de l’hôtel a monté des dossiers parallèles à ceux de ces derniers, a ouvert un compte frauduleux dans lequel était viré les fonds qui étaient décaissés par un de ses complices. »
Pierre Ngondo clame son innocence
Le conseil du comptable a d’ailleurs déclaré devant la cour, « cette affaire qui relève de l’erreur judiciaire visait à trouver un coupable. Mon client est une victime et ses bourreaux essayent par tous les moyens de lui imputer les détournements des fonds survenus à l’hôtel Mont-Febe ».
L’avocat a également rappelé dans sa plaidoirie que l’accusation n’a jamais produit une preuve attestant que son client est l’auteur des fausses factures encore moins le responsable du compte ouvert dans les cahiers de la micro finance Univers. Ni décaissé les sommes querellées. »
Le juge devra donner la sentence finale ce 19 juillet 2019. En attendant, Pierre Ngondo est retourné dans sa cellule à la prison centrale de Kondengui.
Stéphane NZESSEU
« Cissé » entame son dernier sprint vers l’Eternité ce 03 juin 2019...
Comme un coup de tonnerre, la communauté sportive nationale et internationale a appris le décès de Ghislaine Nadège Bebom. Ce fameux 09 juin restera désormais sombre dans la mémoire des tous les amoureux du sport et du football africain, le jour où Nadège a définitivement raccroché ses godasse et ses gants de boxe.
Eh oui, ce fut une sportive dans tout le sens du terme. Elle a balayé au cours de sa carrière plusieurs disciplines sportives. Une carrière professionnelle qui s’ouvre en 2001 par l’enseignement. Elle est affectée par le ministère des enseignements secondaires à Bertoua, région de l'Est au Cameroun, comme Professeur d’éducation physique et sportive. Trois ans plus tard, elle commence avec l’entraînement des jeunes footballeuses au Lycée bilingue d’Application, son nouveau lycée d’affectation. L’année suivante elle va déposer ses valises en Guinée Equatoriale où elle va diriger la direction technique nationale de l’équipe nationale de football de Guinée Equatoriale, les Zalangs. Elle cumule avec les fonctions de sélectionneur pour la même équipe et au même moment elle coach l’équipe de première division de Guinée Equatoriale, Aguilas Verdes Aneja FC.
En 2006, elle quitte la Guinée Equatoriale pour se convertir en chasseuse de tête pour les clubs de la ligue de football féminin. En 2012, elle est désignée Coordonnatrice Technique Nationale de la fédération nationale des sports scolaires, ligue A. dans la foulée elle sera érigée à la responsabilité de manager générale de Louves Minproff. 2013, elle est chef service des sports au Lycée Bilingue d’Application. Cinq ans plus tard, elle occupe les mêmes fonctions du côté du lycée bilingue de Yaoundé à Essos.
Ghislaine Nadège BEBOM s’en a avec de nombreuses récompenses reçues au Cameroun et ailleurs. Après sa riche carrière sportive entre 1993 et 2005 où elle a décroché de nombreuses médailles en pratiquant le football féminin, handball, Judo, Boxe. En 2015, elle décroche le prix du meilleur enseignant du Lycée Bilingue d’Application. L’année d’après elle est reconnue meilleur analyste sportif du Cameroun par plusieurs médias privés. 2017, Ghislaine Bebom est récompensée dans le pays de Clarence Seedorf et Patrick Kluivert. Les hollandais lui ont décernés le prix d’excellence du leadership féminin sportif. Et dans le même temps la diaspora camerounaise lui donne le trophée du prix du meilleur analyste sportif d’Afrique.
Le programme des obsèques prévoit mercredi 03 juillet 2019, à 7 heures, hommage sportif au lycée Leclerc à travers des activités sportives. A 20 heures, veillée des sportifs et autre animations au parking extérieur du Cetic de Ngoa-Ekellé. Vendredi 05 juillet, 15 heures, mise en bière à l’hôpital générale de Yaoundé. 20 heures, messe à la paroisse de la cité Verte suivie de la grande veillée.
Ghislaine Nadège BEBOM sera inhumé ce samedi 06 juillet 2019 dans la stricte intimité familiale dans le cimetière de Mvolyé.
ADIEU L’ARTISTE !
Stéphane NZESSEU
Le Sénégal a tiré son épingle du jeu lundi 1er juillet dernier, dans un duel décisif contre le Kenya. Après la défaite (0-1) contre l’Algérie jeudi dernier, les hommes d’Aliou Cissé n’avaient plus droit à l’erreur, pour espérer une place à la prochaine étape du tournoi. Dans ce groupe C dominé par l’Algérie qui a réalisé un parcours sans échec à la phase de groupes, la deuxième place était convoitée par le Sénégal et le Kenya, qui totalisaient le même nombre de point (3). C’est leur confrontation lors de la troisième journée, une véritable finale pour ces deux nations de l’Afrique de l’Ouest et Est, qui les a finalement départagé.
Sadio Mané et ses coéquipiers, ont été plus forts que les Kenyans, qui ont terminé la rencontre en infériorité numérique. Le Sénégal a fait l’essentiel en s’offrant les trois points en jeu sur un score de 3-0. « Le Kenya a de jeunes joueurs inexpérimentés mais qui ont tenu au moins une heure face aux Lions. Je pense également que nous avons été lésés par l’arbitre du match, surtout en sifflant deux penaltys contre nous ainsi qu’un carton rouge. Le Kenya revient à la compétition après plusieurs années d’absence. C’est pour nous une bonne expérience », explique Sébastien Minie, le sélectionneur du Kenya à Cafoline.com.
Avec un début de tournoi timide, la star sénégalaise, Sadio Mane a finalement satisfait son public. Après avoir manqué un penalty à la 30e min, l’attaquant de Liverpool s’est racheté avec un doublé, dont un penalty réussi à la 78e min du jeu. Mais avant, Ismaïla Sarr a ouvert le score à la 63e min. cette victoire a rassuré le public sénégalais qui a craint une élimination précoce après le faux pas contre les Fennecs d’Algérie. « Ce qui est important c’est la victoire et la qualification pour le prochain tour. Une victoire qui donne confiance à tout le groupe. Sadio est le premier tireur de penalty de notre équipe, il a pris ses responsabilités et a raté son tir. Ce sont des choses qui arrivent dans le football. Nous restons lucides et humbles mais nous devons poser un peu plus le jeu. Il faut maintenant travailler l’efficacité devant les buts, car nous ne pouvons pas rater un grand nombre d’occasions dans ce genre de match », relève le sélectionneur sénégalais.
Les Sénégalais ont décroché le deuxième ticket de cette poule avec 6 points, derrière l’Algérie qui en compte 9. Si les Tanzaniens sont éliminés avec zéro point, les Kenyans, 3e de ce groupe avec trois points attendront le verdict du classement des meilleurs troisièmes, qui donne la possibilité aux sélections les mieux positionnées de jouer les huitièmes de finale.
Marie MGUE
Ce mardi 02 juillet 2019, le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella, et le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), en charge du développement régional, Khaled Sherif, signent, l’accord d’établissement du siège du bureau régional pour l’Afrique centrale de la BAD à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun.
Le choix du Cameroun s'explique par le fait que ce pays se distingue par « la plus grande croissance économique dans la sous-région », a indiqué hier lundi, Khaled Sherif, vice-président de la BAD à la presse après avoir été reçu par le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute à Yaoundé.
« Le Cameroun sert d'un exemple pour les pays de la sous-région, notamment en matière d'industrialisation et d'électrification, et partage avec la BAD la même vision d'améliorer les conditions de vie du peuple africain, » a poursuivi M. Sherif. L'accord de siège sera donc signé ce jour avec le ministre camerounais des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella.
« Ce nouveau bureau régional contribuera à améliorer l’efficacité des opérations de la banque et à approfondir le dialogue entre la Banque et tous les pays d’Afrique centrale », indique l’institution financière panafricaine. « Le nouveau bureau régional de développement, d’intégration et de prestation de services pour l’Afrique centrale, à l’instar de ceux mis en place en Afrique australe, de l’Est, du Nord et de l’Ouest, a pour objectif de rapprocher davantage la Banque de ses États membres », ajoute-t-elle.
Notons que la signature de cet accord de siège intervient près de deux mois après la validation, par le Conseil d’administration de la BAD, du Document de stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale (DSIR), approuvant les opérations de la banque dans cette région sur la période 2019-2025. Le portefeuille de la BAD en Afrique centrale compte plus de 44 projets régionaux actifs d'un montant de près de 1,1 milliard de dollars, selon le site officiel de la banque.
Danielle Ngono Efondo
« Monsieur Paul Biya, que vous a-t-il donc fait le Cameroun, pour lui faire tant de mal, l’humiliant et l’exposant de la sorte pour en faire la risée du monde, chaque fois que la moindre occasion s’offre à vous. Aujourd’hui, vous vous trouvez en Europe, après – fait inédit – 280 jours passés, malgré vous dans votre pays d’adoption, le Cameroun, et je me surprends à vous entendre dire, fier comme Artaban, bombant le torse : « Me voici donc en Europe ! », Tel un cri de victoire. Mais une victoire contre qui ? Vous êtes en Europe, et vraisemblablement à Genève en Suisse avec votre garde rapprochée qui sillonne ses rues, contrôlant tout ce qui, coloré, bouge comme si ce pays ami du Cameroun n’était pas outillé pour assurer la sécurité sur ses terres d’un Chef d’Etat Étranger. Humiliation, mais humiliation pour qui ? La Suisse, le Cameroun ? Honte à vous, Monsieur le Président.
Las et ayant épuisé toutes leurs réserves d’imagination pour vous faire entendre raison, vos compatriotes, résignés, en sont arrivés à lancer depuis des pays étrangers des appels de fonds pour l’achat d’armes afin d’assurer la sécurité de ceux des leurs qui, osant s’opposer à vous à mains nues, trouvent en face vos sbires et autres escouades de militaires armés jusqu’aux dents qui n’hésitent pas à les arrêter sans titre, à les jeter en prison sans jugement, quand ils ne vont pas jusqu’à leur ôter la vie, non sans d’atroces tortures.
Le Roi ne peut mal faire ! Vous avez fini par contraindre au silence la Communauté internationale qui, pour éviter des bains de sang, toute hypocrisie mise à part, tourne aujourd’hui le dos au Cameroun, abandonnant ainsi les pauvres Camerounais à leur triste destin, un air de dire, débrouillez-vous entre vous. Si cette attitude de la Communauté internationale, malgré de tonitruantes déclarations d’intention peut se comprendre, en politique seuls comptent les intérêts, nous n’avons pas le droit de nous résigner.
Aussi avons-nous le devoir de nous donner les moyens de notre combat pour la dignité et la liberté. Je ne dirais donc pas comme ce célèbre chanteur français, Serge Reggiani, dans "le Déserteur’’, "…Monsieur le Président, je vous fais une lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps.
Je viens de recevoir mes papiers militaires pour aller à la guerre… Monsieur le Président, je ne vais pas la faire. Je ne suis pas sur terre pour tuer de pauvres gens… Ce n’est pas pour vous fâcher, ma décision est prise, je m’en vais déserter et je dirai aux gens : refuser d’obéir, refuser de la faire. N’allez pas à la guerre. Refusez de partir. Si vous me poursuivez, Monsieur le Président, prévenez vos gendarmes que je n’aurai pas d’armes et qu’ils pourront tirer …’’
Bien chers compatriotes, ne vous laissez surtout pas gagner par un sentiment d’impuissance qui profiterait à ceux qui ont tout à gagner parce qu’il est aujourd’hui clair qu’ils ont tout perdu ; ils ont en effet perdu toutes les batailles : politique, médiatique, diplomatique, judiciaire et économique. Se résigner au silence après avoir parcouru un si long chemin est tout simplement impensable.
A ce stade, on deviendrait les complices de Paul Biya et de ses sbires, contre lesquels des voix de tous bords se sont levées depuis un bon nombre d’années déjà. Il faut briser cette loi du silence qu’entretiennent par les armes des forces de l’ombre, multiformes et multi-couleurs, pour la survie de ceux qui ne sont au pouvoir que pour des intérêts privés, personnels et ceux d’un clan, et qui entendent sans rémission garder leurs situations de rente.
La lutte pour les droits et la dignité de l’homme est une bataille longue, rude et fortement éprouvante, surtout lorsqu’on a en mémoire le travail de sape de la puissance coloniale, pour laquelle le Dr Louis Paul AUJOULAT, à l’époque le cerveau et le cœur de la France, avait clairement défini la mission en faisant à Pierre Mesmer des recommandations pour formater le profil des dirigeants Camerounais : « nous ne devons en aucun cas, instruisait-il, laisser des gens sans filiation religieuse et ésotérique européenne prendre le pouvoir au Cameroun.
L’élite politique Camerounaise doit impérativement être issue de nos loges, de nos cercles philosophiques, sinon elle ne saura pas nous être loyale et nous témoigner entière allégeance… Intéressons-nous à ceux qui se refusent toute critique à l’égard de la France… »
Ceci explique pourquoi le Président BIYA a déclaré, en son temps, que ne dure pas au Pouvoir qui veut mais qui peut, car tout l’art pour y perdurer consiste donc à témoigner entière allégeance à la France, qui de son côté donne pleine absolution à toutes les forfaitures de Yaoundé. Maurice KAMTO, pour ce partenaire historique, en est fort éloigné. C’est pourquoi la position de la France vis-à-vis de ce tireur gagnant de penalty est non seulement ambiguë, mais en dents de scie. Il faut en effet, pour être à la tête du Cameroun, une sorte de complicité entre l’heureux élu et la France tutélaire qui n’est pas disposée à laisser ses anciennes colonies voler de leurs propres ailes.
Ce n’est donc pas sans raison que la diaspora camerounaise qualifie le Président MACRON de complice de Paul BIYA dans tous les maux que celui-ci fait subir à son pays, tout en sachant bien que le régime est fait pour l’enrichissement de quelques-uns et des loups venus d’ailleurs qui viennent se servir dans la mangeoire de l’argent sale, loin de toute considération de l’intérêt public. On est loin de cette France généreuse qui, pour la conquête de ses droits et libertés, de la dignité de l’homme, n’a, tout au long de son histoire, pu s’imposer l’économie de luttes armées, s’est offert moultes révolutions, au prix de bains de sang et de millions de morts.
Si en effet aucune lutte ne peut se faire, si aucune bataille ne peut se mener, si aucune victoire ne peut se gagner sans qu’on en accepte les risques, fussent-ils au péril de la vie, il est donc temps que nous sortions enfin de cette résignation soigneusement entretenu par le déploiement d’une répression outrancière. Pourquoi toujours accepter l’inacceptable, pourquoi toujours se résigner
• Quand on sait que des milliards de nos francs sont détournés des caisses de l’Etat sans espoir de remboursement par les Seigneurs (saigneurs) d’un clan
• Quand on sait que des dizaines de milliers de nos compatriotes croupissent dans les geôles de Yaoundé et d’ailleurs sans motifs fondés sur des lois et règlements de la République tout simplement pour avoir osé demander le libre exercice de leurs droits de citoyen (liberté d’expression, liberté de penser, liberté de manifester, droit au logement, aux soins de santé, à la bonne scolarisation, aux infrastructures de base, à la sécurité…)
• Quand on sait que la promotion sociale se fait non sur le mérite mais sur une cooptation fondée sur le clanisme, la tribu, la région, etc…
• Quand on sait que le pouvoir foule aux pieds lois et règlements de la République parce que seule sa volonté compte
• Quand on sait que nos compatriotes anglophones sont considérés comme des citoyens de seconde zone et réduits à la portion congrue et que lorsqu’ils lèvent la tête, c’est la matraque qui leur répond quand ce n’est pas un embastillement sans jugement, voire la torture et la mort le cas échéant
• Quand on pense à nos villes et villages qui se vident de leurs populations par crainte de la torture et la mort qu’y sèment les forces armées au nom d’une prétendue défense de nos institutions …
Alors le moment est venu de tourner définitivement cette page de la résignation car on ne peut pas manger d’omelettes sans casser les œufs, comme on ne peut aller à la résurrection sans passer par la mort. C’est donc d’un appel à l’intensification de la révolution qu’il s’agit.
Ne prêtez surtout pas l’oreille à ceux qui vous disent que l’élection présidentielle de 2018 est terminée et vous invitent à participer aux nouvelles que le Pouvoir, dans son embarras, n’arrête pas de repousser par une prorogation abusive de mandat des députés et autres conseillers régionaux et municipaux. Comment pouvons-nous nous résigner à accompagner un homme qui nous méprise du haut d’on ne sait quoi, puisqu’il n’a été candidat à rien toute sa vie durant, tout lui ayant été donné, la malice, la ruse, la roublardise et les moyens de l’Etat dont il s’est accaparé ayant fait le reste.
Voilà un homme qui prétend être à la tête d’un pays et d’un peuple, mais qui n’a jamais parcouru le territoire d’est en ouest et du nord au sud… un homme dont on ne se souvient pas qu’il ait subi la moindre prise de sang dans un établissement hospitalier du pays qu’il prétend donc diriger. Un homme qui voit ses enfants s'entre-tuer et qui, pas une seule fois, ne prend la parole pour appeler à l’apaisement, pas une seule fois ne prend la peine de descendre sur le théâtre des opérations pour montrer qu’il s’offre symboliquement en apôtre de la paix, cet homme-là mérite-t-il qu’on le laisse conduire un pays si riche droit dans le mur et assurément vers le chaos ?
Le mépris qu’il a vis-à-vis de ses compatriotes touche à sa fin car voici venu le temps de l’errance pour celui qui traîne la malédiction d’avoir humilié son père spirituel, de l’avoir laissé mourir dans l’indifférence totale en terre étrangère. Qui tue par l’épée… ! Le goût amer de l’errance a commencé comme pour tous les autres qui l’ont précédé dans cette stratégie du mépris. Les Bokassa, Mobutu, c’est de l’histoire… Compaoré c’était avant-hier, Bouteflika c’était hier. A qui le tour ?
Le séjour actuel au bord du lac Léman n’est sûrement pas un projet de vacances, car nul ne peut aller au-devant d’un danger certain, surtout pour notre homme qui n’est pas très connu au bataillon des braves…. Téméraire, mais pas courageux ! Ce séjour répond sans aucun doute à un impératif lié à la santé du couple princier qui commence à mesurer l’étendue de la colère des Camerounais cristallisée dans les manifestations de la diaspora organisée. Fallait-il en arriver là ? Aurait-on pu éviter tout cela ? Assurément oui, mille fois oui, si Paul BIYA avait pris ses responsabilités en ayant conscience, ne serait-ce qu’une seule fois, qu’il est bien mortel et non au rang des dieux ! D’un autre côté, on peut aussi se convaincre que la malédiction est en marche et qu’il va en goûter les affres et boire le calice jusqu’à la lie. C’est le moins qu’on puisse lui souhaiter.
Tôt ou tard, avec ou sans lui, nous aurons notre dialogue inclusif et il est temps que les uns et les autres, pays-amis, partenaires au développement comprennent que le Cameroun va se débarrasser de son despote ».
J’ai dit/ (°) Avocat au Barreau du Cameroun
Ancien Bâtonnier de l’ordre Président du Mouvement Social pour la Nouvelle Démocratie M.S.N.D
Le premier contrôle fait état d'absence du Certificat de Conformité aux normes NC 100 et NC 101 sur les tôles en alliage d'aluminium et sur l'acier revêtu, normes d'application obligatoire au Cameroun.
Un deuxième contrôle présente une non conformité de l'épaisseur. Ces tôles font moins de 0,35 millimètres d’épaisseur. L’opératrice économique, propriétaire de cette cargaison, interviewée par certains confrères déclare qu’elle l’a acquise en Guinée Équatoriale et qu’elle était destinée aux marchés de la ville de Douala et des environs. La tôle ondulée de trois mètres coûtent 5995 FCFA sur le marché camerounais.
Un produit dont l’absence et la cherté sont décriés par les consommateurs
D’après les informations recueillies auprès de la Brigade Nationale des Contrôles et de la répression du ministère du Commerce, les tôles sont comme des perles rares dans les quincailleries : « En parcourant une bonne partie de la ville de Yaoundé, on se rend compte que SOREPCO et Baticam sont parmi les rares quincailleries qui disposent d'un maigre stock de tôles ondulées alors que dans les autres grandes surfaces, notamment Quiferou, Cogeni, quincaillerie
Quelques réactions
« Si ces tôles proviennent de la Guinée Equatoriale, cela suppose qu’elles respectent sans doute les normes de ce pays et peut–être même pour d’autres pays voisins. Faudrait pas qu’on détruise cette cargaison car cela représente sans doute un capital énorme pour l’opérateur et même bien pour notre tissu économique. Donc renvoyer les tôles de leur provenance serait une bonne chose… ».
« Je crois plutôt qu’on doit renvoyer les tôles en Guinée si elles ne remplissent pas les normes camerounaises, certainement, elles sont aux normes de plusieurs autres pays, les normes des produits de construction sont généralement fixées sur la base des critères comme le climat, la géotechnique… Pourquoi là, vous fragilisez plutôt l’économie, vous ne pouvez pas détruire un tel capital, voyons. Il faut accompagner et protéger nos opérateurs économiques… ».
« Le problème c’est le prix appliqué sur nos marchés. Je ne comprends pas pourquoi les tôles de même qualité importées reviennent à presque moitié prix au port de Douala mais, après les formalités de Douane, on est obligé d’appliquer le double du prix pour s’en sortir… ».
Depuis quelques semaines, les équipes du ministère du commerce sillonnent le territoire national. Il s’agit de mettre en exécution, les instructions de Luc Magloire Mbarga Atangana, qui veut veiller à un assainissement permanent du marché camerounais, afin d’assurer aux populations la jouissance paisible des produits achetés.
Nicole Ricci Minyem
Trump a fait la Une des chaînes de télévision dimanche, des chaînes qui l'ont présenté comme le premier président américain en exercice à fouler le sol nord-coréen, à l’occasion d’une rencontre avec le leader du régime reclus Kim Jong Un proposée la veille sur Twitter. "Un honneur", a déclaré Donald Trump, pendant que Pyongyang de son côté, se félicite d’une rencontre "extraordinaire".
Le locataire de la Maison Blanche a fait l'annonce selon laquelle les deux dirigeants s’étaient mis d’accord pour une reprise des négociations sur la dénucléarisation, après leur interruption à la suite de l’échec du sommet d’Hanoï tenu en février dernier. La reprise des pourparlers devrait avoir lieu "probablement au milieu du mois" de juillet, selon les déclarations à des journalistes du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo.
Les responsables américains expliquent vouloir se préparer davantage avec des arguments solides avant un nouveau sommet, en dépit du champ d’action limité des négociateurs nord-coréens à propos du programme nucléaire chéri par Kim Jong Un.
Dans la presse américaine, en l'occurrence Le New York Times, sans révéler sur quelles sources il s’appuyait, a affirmé lundi que le gouvernement américain travaillait depuis plusieurs semaines sur l’idée d’un "gel" du programme nucléaire nord-coréen et non pas d’un démantèlement, qui laisserait Pyongyang en possession des armes qu’il possède déjà à son actif. Un processus qui permettrait finalement à reconnaître "tacitement la Corée du Nord en tant que puissance nucléaire", a écrit le quotidien américain.
Mais sans aucun doute un accord d'une telle nature entrerait en pure contradiction avec la position officielle des Etats-Unis, qui, on le sait réclament une dénucléarisation totale, définitive et vérifiée de la Corée du Nord, comme le répète régulièrement le chef de la diplomatie Mike Pompeo.
La Maison Blanche, par la voix de son conseiller à la sécurité nationale John Bolton, a vivement démenti, affirmant ne jamais avoir entendu parler d’un tel projet. "Il s’agit d’une tentative condamnable visant à mettre le président en difficulté", a affirmé John Bolton.
Innocent D H
Avant de boucler le premier tour de la phase finale de la CAN Égypte 2019, quatre Ambassadeurs de la CAN 2019, donc Samuel Eto’o, El Hadji Diouf, Anthony Baffoe et Ahmed Hassan étaient face à la presse dimanche. Ses ambassadeurs, tous des anciennes gloires du football africain, ont donné devant des journalistes, leur appréciation sur l’organisation du tournoi qui se passe actuellement en Égypte.
« Je tiens à féliciter la CAF pour cette brillante idée de réunir 24 équipes à la CAN et d’organiser un tel tournoi. Nous faisons de notre mieux pour célébrer le football africain. Changer la période de janvier – février à juin – juillet était une idée brillante car la plupart des joueurs perdaient une place de titulaire lorsque la CAN avait lieu en janvier », a indiqué pour sa part l’ancien Lion Indomptable Samuel Eto’o.
« Le niveau du premier tour est très bon. Des équipes sont déjà qualifiées, ce qui prouve que le niveau est très élevé. Nous avons vu des équipes comme la Mauritanie, dont je salue la présence, tout comme l’Ouganda. Je les salue pour leur niveau », a laissé entendre l’ancien attaquant sénégalais El Hadji Diouf.
Ahmad Hassan quant à lui, a rendu hommage à son pays. L’ex capitaine des Pharaons d’Égypte, s’est dit fier des réalisations de son pays. « Fier de ce que l’Égypte a fait jusqu’à présent et nous espérons continuer comme cela. Tout le monde fait de son mieux pour avoir le meilleur tournoi de tous les temps », a-t-il déclaré.
Pour Anthony Baffoe, ancien international ghanéen et aujourd’hui Secrétaire Général Adjoint de la Caf, « l’Égypte est un excellent exemple d’organisation extraordinaire en moins de six mois et je tiens à féliciter le comité d’organisation local pour les efforts déployés pour organiser un tournoi mémorable. Nous avons eu d’excellentes pelouses ainsi que les terrains d’entraînement. Nous avons assisté à de bons matches jusqu’à présent ».
Tel a donc été le bilan de ces 4 légendes africaines à mi-parcours de la compétition. Le second tour de la CAN 2019, c’est-à-dire les premiers huitièmes de finale de cette compétition majeure, commence le vendredi 05 juillet et la finale est prévue le 19 juillet au stade international du Caire.
Danielle Ngono Efondo
Nombreuses sont les chaînes de télévision qui font la préférence des enfants en ces périodes de grandes vacances où cet écran devient leur compagnon au quotidien. scotché devant le petit écran à longueur de journée, ils parcourent toutes les chaînes du bouquet, pour ceux qui en ont la possibilité, à la recherche de meilleurs programmes.
Pour bon nombre d'entre eux, les chaînes des programmes instructifs sont les mieux indiquées pendant ces vacances. Cependant, l'on retient que la présence excessive des enfants devant la télévision peut être source de plusieurs comportement déviants.
Un fait qui mérite donc une attention particulière des parents afin de repousser tout écart de comportement que diffuse certaines chaînes de télévision à moralité douteuse.
Au-delà de ses impacts sur les enfants en période de vacances, la télévision demeure l'un des outils de la communication et d'instruction dont l'utilisation devrait être soumise à un contrôle rigoureux des parents pour éviter des quelconques débordements. Des mesures qui, bien évidemment entraîneraient le désaccord et le désapprobation de certaines enfants accrocs à leurs “chaînes préférées”. Mais dans ce cas, les parents devraient les rappeler à l'ordre afin d’assurer leur éducation et leur réussite à l’avenir.
Innocent D H
Le 27 juin 2019, Elections Cameroon (Elecam) qui tenait la deuxième session ordinaire de son conseil, a fait savoir, qu’il s’est fixé un objectif de 07 millions d’inscrits à enregistrer, avant la fin de la révision des listes électorales. Pour l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun, le nombre d’inscrits souhaité peut être atteint. En ce sens qu’avant la dernière élection présidentielle du 07 octobre 2018, Elecam avait déjà 6,6 millions d’inscrits.
Il convient de rappeler que lors du lancement de la nouvelle campagne de révision des listes électorales, Erik Essousse, le Directeur général d’Elecam avait déclaré « nous sommes déjà à plus de 6,6 millions d’électeurs inscrits sur les listes. Notre objectif est d’atteindre les 10 millions d’inscrits». Pour atteindre l’objectif fixé, l’organe en charge des élections avait indiqué compter sur le concours des partis politiques. «Nous allons intensifier les inscriptions. Nous pensons à des méthodes novatrices à mettre sur pied. Mais il faut d’abord que les partis politiques qui sont les principaux bénéficiaires, s’impliquent davantage », avait déclaré Erik Essousse. Donc aujourd’hui, avec un nouvel objectif de 7 millions d’inscrits, pour les responsables d’Elecam le nombre voulu est plutôt réaliste.
En plus de rendre public son nouvel objectif, au cours de la deuxième session ordinaire de son conseil présidée par Enow Abrams Egbe, Elecam a aussi dressé un bilan des activités qu’il a menées depuis le 15 mars 2019. L’attention a été portée sur la poursuite des activités d’inscriptions sur les listes et sur la distribution des cartes électorales. Les descentes des membres d’Elecam sur le terrain au Cameroun et à l’étranger et les séminaires tenus ont également fait l’objet d’un examen. Enow Abrams Egbe en sa qualité du président du conseil a insisté sur la mise en place d’une plateforme de dialogue permanent, qui a été un cadre de concertation bilatérale avec les autres acteurs du processus électoral. Ces acteurs étant les partis politiques, les organisations de la société civile, l’administration, les Forces de défense et de sécurité. Sans oublier les médias.
Liliane N.
Si l’Angleterre va à la quête de sa première finale d’une Coupe du Monde féminine, ce n’est pas le cas pour les Etats-Unis, qui espèrent conserver leur titre. Ce mardi 2 juillet 2019, ces deux sélections favorites de la 12e édition du Mondial féminin 2019 qui se déroule en France depuis le 7 juin dernier s’affronteront dans le cadre de la première demi-finale de la compétition, qui s’annonce comme une finale avant l’heure. Un duel très compliqué pour ces deux nations, qui ont réalisé chacune un parcours exemplaire depuis le début de la compétition.
Avec leurs trois titres mondiaux, les américaines vainqueurs de leurs dix derniers matches dans l'épreuve, sont logiquement les favorites de cette rencontre. Toutefois, Nikita Parris et ses coéquipières ne sont pas pour autant à la portée de la sélection américaine, avec une équipe tactiquement solide conduite par une attaque impressionnante. Avec un peu plus d’audace, les Lionesses peuvent empêcher à leur adversaire, d’aller cueillir leur deuxième titre consécutif. « Les États-Unis n'ont pas beaucoup de points faibles, mais dans le dernier carré, entre les quatre meilleures équipes du monde, la différence se fait sur des détails. On se concentre sur soi, et non sur les capacités de l'adversaire. Avec un bon plan de jeu tactique et physique, une équipe à son meilleur niveau et des joueuses en pleine confiance, nous aurons de bonnes chances de l'emporter. Mais nous devrons faire jeu égal et prendre le dessus. C'est la semaine à laquelle je me suis préparé depuis que j'ai été nommé par la Fédération. Et je brûlais d'y être depuis trois mois », explique Neville à FIFA.com.
Après le duel Angleterre vs Etats-Unis, la deuxième demi-finale opposera le 3 juillet prochain, la Suède et les Pays-Bas, champion d’Europe en titre qui livreront leur première demi-finale. Ces deux équipes occupent respectivement la neuvième et la huitième place au classement Fifa. Les Suédoises ont décroché leur qualification surprise en prenant le meilleur sur l'Allemagne après avoir été menées au score. Elles n'avaient plus battu les doubles champions du monde depuis 24 ans. Contrairement à leur adversaire, les Scandinaves sont en revanche des habituées de ce genre de rendez-vous : finalistes en 2003, elles se sont déjà qualifiées pour les demi-finales en 1991 et 2011.
Marie MGUE
Selon le Pr Dominique Meva’a Abomo, 06% de ménages mangent moins de deux repas par jour à Douala, ville située dans la région du Littoral. Tout le contraire de 94% de foyers de cette ville qui ont droit à au moins deux repas quotidiens. Ce sont là, des résultats du diagnostic rapide du Système urbain de Douala (Syltado). L’étude a été réalisée par la société savante Cheikh Anta Diop et commandée par la Communauté urbaine de Douala (Cud).
La situation des 6% de foyers suscités préoccupe la Cud, même si comparé au pourcentage de ménages qui ont au moins deux repas à consommer par jour, pour certaines personnes, elle peut être négligeable. Les autorités veulent lutter à tous les niveaux contre l’insécurité alimentaire. C’est ce qui justifie l’étude ci-haut citée, qui a été faite dans le cadre de l’élaboration de la Stratégie de sécurité alimentaire de la ville de Douala. La Cud, faut-il le rappeler, a signé un accord de partenariat avec la Food & Agriculture Organization (Fao). C’était le 20 décembre 2017.
« Douala est une ville dynamique de près de 3 millions d’habitants qui abrite chaque année près de 10 000 nouveaux arrivants, qu’elle se doit d’accueillir dans de bonnes conditions en relevant le défi d’assurer leur sécurité alimentaire. Dans ce contexte, la production, l’approvisionnement et la distribution des biens alimentaires demeurent un enjeu essentiel pour la ville », a déclaré Dieudonné Monthé le 1er adjoint au Délégué du gouvernement lors de l’atelier de restitution du rapport de fin d’étude du projet Syltado.
Prenant la parole lors dudit atelier, le Pr Dominique Meva’a Abomo a indiqué qu’en termes de production, la ville de Douala est alimentée à 77% par les bassins agraires du couloir Moungo et de la région de l’Ouest. Pour atteindre l’état de sécurité alimentaire, il faut passer du Syltado au Système alimentaire métropolitain de Douala parce que de l’avis des experts, il faut intégrer des localités satellites comme Bomono, Souza, Penja.
Liliane N.