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Le Groupement inter-patronal  du Cameroun, qui exprime ses préoccupations sur  la crise des devises au Cameroun, propose entre autres  la suspension temporaire de l’importation de certains produits.

 

L’économie camerounaise depuis quelques mois, va au rythme de la crise des devises. Dans un communiqué de presse, le  Groupement inter-patronal  du Cameroun (Gicam) présidé par Célestin Tawamba,  exprime ses préoccupations face à cette situation d’extrême gravité de pénurie des devises dont souffre l’économie locale  depuis plusieurs mois. Pour la  principale organisation patronale au Cameroun, ce manque de devises est d’une ampleur sans précédent. Il se traduit au niveau des entreprises par un ralentissement considérable des opérations d’importation d’intrants, produits et équipements de production, ainsi que de maintenance de l’outil de production.

 

En outre, écrit le président du Gicam, à plus ou moins brève échéance, cette pénurie pourrait contraindre les entreprises à suspendre voire cesser leurs activités du fait d’une perte de confiance dans des relations distendues avec leurs fournisseurs et partenaires extérieurs. D’ores et déjà, certains prestataires ont suspendu leurs opérations avec le Cameroun et aucune visibilité n’est perceptible à l’horizon pour rassurer nos partenaires. Au 15 juin dernier, les demandes de transfert totalisaient plusieurs dizaines de milliards de Fcfa. D’après cette association, les délais d’exécution ne sont plus respectés, ils varient de plusieurs semaines à plusieurs mois. De plus, les commissions de transfert et d’achat des devises, ainsi que divers frais bancaires sont à la hausse, et les procédures de transfert plus longues et plus complexes.  

 

Pour le Gicam les conséquences de cette pénurie sont désastreuses pour les entreprises et pour l’économie en général. « Aux premières heures de cette crise, le GICAM, en liaison avec l’APECCAM, a attiré l’attention des autorités monétaires sur les risques grandissants qui pèsent sur l’économie du pays du fait de cette pénurie des devises », explique cette association de près de 350 membre. De fait, les entreprises sont exposées à la perte de protection de leurs actifs en lien avec le non-paiement effectif des primes dues aux compagnies de réassurance internationales. Le risque-pays se dégrade et tend à détourner les assureurs-crédit de nos entreprises. « Nos efforts sont restés vains malgré la nouvelle règlementation de change qui, pour l’heure, n’a guère permis d’apporter des solutions concrètes aux problèmes des entreprises ni à rassurer les opérateurs économiques, mais s’est caractérisée par des contrôles administratifs accrus préjudiciables aux opérations d’importation », regrette t-il.

 

Face à ces menaces, le Gicam propose trois mesures conservatoires. Il s’agit  de la suspension temporaire de l’importation de certains produits, du contingentement de l’importation de produits plus ou moins essentiels, et de la priorité donnée au paiement des importations de produits et services essentiels ainsi que des secteurs stratégiques. L’application de ces mesures selon le Gicam, permettra  de limiter les effets néfastes de cette crise des devises.

 

Marie MGUE 

C'est devenu une habitude. Chaque année le HCR, une ou plusieurs fois au cours de l'année, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) au Cameroun organise des opérations de ventes aux enchères publiques de son matériel.

 
 
La vente aux enchères étant une opération éminemment juridique, la loi camerounaise exige qu'une telle activité ne soit encadrée que par un huissier de justice agréé. En l'occurrence la sécurité juridique des opérations est assurée par l'huissier de Justice et Commissaire Priseur du HCR au Cameroun, Maître Louis Petis BIMOGA NDZIE. 
 
 
Maître BIMOGA est huissier de justice à la première charge près la cour d'appel de l'Est et des tribunaux de Bertoua, la capitale régionale de l'Est du pays. Il agit dans la capitale Yaoundé en respect des règles de territorialités par l'entremise de Maître Jeannette Irène KEDI, huissier de justice et commissaire priseur à Yaoundé.
 
 
La grande opération de vente aux enchères publiques se déroulera ce samedi 26 juillet dans l'enceinte du Park Africa Auto situé tout près de la boulangerie Acropole à Yaoundé. 
 
 
Seront mis en vente, essentiellement le matériel roulant ayant été utilisé par les différentes missions du HCR. Les équipements qui sont ouverts à la vente comprennent, les véhicules légers de marque Toyota Land cruiser ou Nissan Patrol. Plusieurs effets importants à l'instar du matériel de bureau, des motocyclettes de très bonne qualité. On y retrouve, des sièges de bureau, des classeurs, des imprimantes, des ordinateurs desktops, des photocopieuses et bien d'autres.
 
 
La vente aux enchères est ouverte à tous les publics. Mais il faudra remplir certaines conditions, notamment déposer auprès des huissiers de justice mandatés les cautions exigées. Il s'agit de 500 000 FCFA pour compétir à l'achat d'un véhicule et la caution est de 250 000 FCFA pour les autres articles mis en vente.
 
 
Ces cautions sont remboursées immédiatement une fois les opérations de vente aux enchères publiques terminées. L'équipe de Maître Louis Petis BIMOGA NDZIE, comme à son habitude garantit la transparence des opérations de ventes et même de remboursement. Il nous fera savoir que les cautions déposées constituent une avance pour l'adjudicataire. Et celle ci est entièrement remboursée si l'enchérisseur ne rentre avec aucun article. Par ailleurs, les véhicules vendus seront munis d'une clause exigée par le ministère de l'administration territoriale camerounais : ils ne doivent être utilisés que pour des activités civils et non militaires. Car selon le Minat, des véhicules du même types ont été récupérés d'entre les mains des assaillants qui portent atteintes à l'intégrité territoriale du Cameroun.
 
 
Les opérations se dérouleront ce samedi 06 juillet sous très bonne protection des forces de maintien de l'ordre et seuls n'auront accès au sites de ventes, les personnes qui se seront préalablement fait enregistrées au sein du cabinet de Maître Irène Kedi situé à Mvog - Ada en face Mirador Hôtel.
 
 
Stéphane NZESSEU

Lors d’une sortie sur sa page Facebook, l’ancien directeur de la communication au ministère de la défense affirme entre autres que « Nul n’a le monopole de la violence ».

 

« A tous ceux qui se prévalent d'être les dépositaires de la violence, il sommeille en chacun de nous, un esprit grégaire dont la révolte pourrait créer des secousses dommageables.

 

C'est ce qui est arrivé à Genève. Vous avez convenu que nul n'a le monopole de la violence. Ceux qui viennent de recevoir une correction de la part des patriotes outrés et provoqués comme tout le Cameroun entier ont maintenant j'espère, la preuve que la gesticulation n'est pas synonyme de virilité, et que l'amplification de la bêtise ne réussit pas forcément à convaincre tous les crédules.

 

Même ces crédules en ont mare de vos agissements, et cette-fois, vous avez atteint le Rubicon, celui d'aller insulter les institutions du Cameroun. Ne provoquez pas l'inimitié et le courroux de 99% des Camerounais qui sont calmes, car le peuple camerounais est d'un ADN aimable... l'autre ADN que les instigateurs de cette mascarade politicienne à relents de prédation ignore, est la résilience et le bon sens du peuple.

 

Soldat dans l'âme et pour toujours, je ne sais que trop les effets pernicieux de cette spirale de la violence entretenue par le centre de gravité d'une convoitise politicienne démesurée et non conventionnelle. Mais nous n'allons pas vous permettre de réaliser votre sale besogne où, chaque jour, vous démontrez que vous n'aimez pas votre pays. Vos commanditaires sont suffisamment intelligents pour comprendre que le peuple vous a opposé un rejet catégorique.

 

C'est un cinglant camouflet qui devrait vous enseigner et à tous vos commanditaires, le recul et la raison En ma qualité d'observateur averti, je vous prie de comprendre que la réaction des patriotes de Genève est le signe d'un ras-le-bol qui pourrait se poursuivre, sur le plan opérationnel par des actions coercitives contre les membre du BAS, visiblement en très grande minorité. Attention de semer la pluie, pour récolter l'ouragan.

 

J'ai écouté avec grand intérêt, un compatriote de la diaspora originaire de l'Est, vous exhortant à un retour aux sentiments meilleurs. Votre planification consiste depuis toujours à provoquer une stigmatisation tribale, dont le corollaire peut conduire à un génocide qui conditionnerait à la fin, l'intervention de la communauté internationale dont certains acteurs en caressent l'éventualité depuis un certain temps. Il est donc temps d'arrêter et de nous laisser lutter pour des enjeux sains, ceux de la mondialisation qui ne sont pas déjà un long fleuve tranquille.

 

Vous connaissez le pourcentage de notre PIB consommé par la violence ces 5 dernières années? Ces dépenses auraient remboursé en partie notre dette, accéléré certains projets de développement. Non seulement, j'ai honte de ce que des Camerounais soient embobinés aussi facilement dans le saccage de leurs institutions, mais aussi par les agissements de certains qui, vivant dans leur el dorado occidental, manipulent les vulnérables de connivence avec les vrais chefs d'orchestre de cette mauvaise symphonie qui veulent détruire notre pays et s'approprier des marchés de la reconstruction.

 

Ce ne sont pas les militaires qui ont agi à Genève, et au Cameroun, nous avons une excellente perception de la défense populaire, pour dire qu'il est temps d'arrêter. Il est temps que cette tribalisation immonde que vous voulez générer stoppe. Les patriotes vont passer à l'offensive et vous dénicheront, où que vous soyez. Les images que je regarde via les réseaux sociaux sont un signe. Il est temps d'arrêter ce scénario nauséabond et de nous tenir la main pour les combats futurs.

 

Monsieur le Président Biya Paul, ne s'appartient pas, il incarne nos institutions et est l'ouvrier du peuple. Respectez cela. Nous n'allons plus tolérer au-delà de ce que dans notre pays on respecte les sages et les personnes âgées, nous n'allons plus tolérer disais-je, des écarts de comportement sur sa personne, car par-là, vous insultez le Cameroun tout entier ».

 

Didier Badjeck. 

 

C’est l’une des informations qui a été révélée le vendredi 28 juin 2019, lors de la cérémonie de rétrocession de la structure aux autorités camerounaises.

 

De l’avis des experts, le Centre national des opérations des urgences sanitaires situé dans la ville de Yaoundé, région du Centre au Cameroun, passe pour être le plus grand en la matière sur le continent africain. Le Centre déjà opérationnel, a été rétrocédé vendredi dernier au Ministère de la Santé (Minsanté). Ayant bénéficié de l’équipement des américains, selon Peter Henry Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, il pourra être connecté aux autres centres d’urgence internationaux.

 

« Lorsqu’il y a épidémie, c’est le monde entier qui a les yeux rivés sur le pays touché pour voir comment il réagit pour gérer la situation. Au Cameroun, cette réaction se fera désormais à travers le Centre national des urgences des opérations sanitaires, qui constitue d’ailleurs le plus grand en la matière dans le continent africain », a déclaré le Dr Georges Alain Etoundi Mballa le Directeur de la lutte contre la maladie au Ministère de la Santé. Ce dernier prenait part à la cérémonie susmentionnée.   

 

Le Centre national des opérations des urgences sanitaires est présenté comme étant l’un des fruits de la coopération Cameroun-Etats-Unis. D’ailleurs, c’est Peter Henry Balerin qui a procédé à la rétrocession de la structure. Il convient de souligner que l’apport des américains s’est fait par le biais de l’Agence de réduction des menaces qui appartient à leur pays. Ladite Agence a contribué à hauteur de 2 milliards de FCFA dans la construction de la structure. Les Etats-Unis ont équipé le Centre. Pour la suite, ils vont appuyer le Cameroun dans le fonctionnement et la formation des ressources humaines. Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a salué et remercié les Etats-Unis pour leur accompagnement dans la mise en place de cette structure. Elle  

 

A titre de rappel, le Centre a été inauguré le 3 décembre 2018 par Philemon Yang qui était alors le Premier Ministre de l’époque. Ce Centre est attendu dans la gestion des catastrophes naturelles et des accidents. Il est doté des systèmes logistiques et de communication, qui permettent d’analyser en urgence les drames et disposer d’informations fiables. Ce qui permettra, s’il y a risque de santé publique au Cameroun, que la situation soit détectée à temps et mieux gérée.

 

Liliane N.

 

Samedi 29 juin, la romancière franco-camerounaise, Calixte Beyala, sur son compte Facebook, a condamné les manifestations de la Brigade Anti Sardinard (BAS) qui se sont déroulé à Genève, en suisse en appelant chacun de nous à militer pour la paix et le vivre ensemble dans notre pays.

 

La romancière Calixthe Beyala est connue pour son franc parlé. Elle ne garde pas sa langue dans sa bouche quand il faut dire les choses telles qu’elles sont. Aussi crue que dans ses romans, l’auteur de C'est le soleil qui m'a brûlée, ne manque pas de donner son point de vue sur la situation socio-politique qui prévaut actuellement au Cameroun, son pays d’origine.

 

Ainsi, suite aux manifestations de la BAS en suisse le week-end, Calixthe Beyala trouve que rien ne va plus chez les camerounais, selon elle, tout est en l’envers. « A dire vrai, nous sommes tous en train de devenir des crétins au Cameroun.... Depuis qu'un certain candidat à l'élection présidentielle a perdu, et qu'il a déclaré qu'il avait gagné, le Cameroun tourne à l'envers. » A-t-elle écrit.

 

Et de poursuivre : « On s'en va se battre à des milliers de kilomètres de nos familles ; on casse nos ambassades ; on s'engueule à longueur de temps sur les réseaux ; on se lance des mots qui blessent... On ne sait pas bien pourquoi on s'invective comme si le Cameroun allait s'arrêter parce que X ou Y ne serait pas au pouvoir. On se débilise ; on se crétinise ; on s'imbécilise ; c'est affreux ! »

 

« Qui peut donc arrêter ce moulin fou, cette voiture sans volant qui roule vers ses propres abîmes ? » se demande l’écrivaine.

 

 Elle sollicite alors, comme le fait très souvent le mendiant de la paix qui n’est d’autre que le chef de l’Etat, son excellence Paul Biya, à retrouver nos sens et œuvrer pour la paix. « Allons, faisons tous un effort. Arrêtons. Prions. Retrouvons nos esprits. Bises à tous. » A-t-elle conclut.

 

Il revient vivement à chaque citoyen de se remette en question et de penser à un Cameroun un et indivisible.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Paraphé par les gouvernements du Cameroun, de la RCA et les Nations unies, il va permettre le retour dans leur pays de ceux qui le désirent.

 

Trois signatures au bas du document paraphé samedi dernier en mi-journée dans la salle des conférences du ministère de l’Administration territoriale à Yaoundé. Celle de Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale (Minat), au nom du gouvernement camerounais, de Mme Virginie Baikoua, ministre de l’Action humanitaire et de la Réconciliation nationale, pour le gouvernement centrafricain et un représentant du bureau du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Cameroun. Le document, quant à lui porte sur l’accord de rapatriement librement consenti des réfugiés centrafricains vivant au Cameroun, précise Cameroon Tribune.

 

Témoins de la cérémonie, le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé de la Coopération avec le Monde islamique, Adoum Gargoum, une quinzaine de chefs de missions diplomatiques et des représentants du Système des Nations unies au Cameroun sous la conduite de Allegria Baiocchi, coordonnatrice résidente.

 

S’exprimant avant l’apposition des signatures au bas du document, Paul Atanga Nji a souligné que ce sont environ 400 000 réfugiés centrafricains et nigérians que le Cameroun accueille du fait de l’insécurité dans leurs pays respectifs. Le ministre de l’Administration territoriale a, au nom du président de la République, exprimé la gratitude du Cameroun aux organisations internationales qui ont appuyé le pays pour l’encadrement de ces personnes, non sans souligner que « le statut du réfugié n’a jamais été gratifiant pour celui qui le porte », chacun aspirant à vivre chez soi.

 

Il a souligné la disponibilité du Cameroun à demeurer un pays d’hospitalité et d’accueil. Pour sa part, le chef de la délégation centrafricaine a exprimé la gratitude des plus hautes autorités de son pays au chef de l’Etat camerounais « pour avoir permis la signature de ce document si déterminant pour l’avenir des réfugiés centrafricains », mais également pour avoir tout mis en œuvre durant de longues années pour l’encadrement de ces personnes sur le territoire camerounais.

 

Viviane Baikoua a indiqué que cet accord est rendu possible aujourd’hui parce que « la plupart des organes prévus par l’Accord de paix signé le 6 février dernier sont désormais en place ». De l’avis du représentant résident du HCR en République centrafricaine, Buti Kale, qui a fait le déplacement de Yaoundé, cet accord vient parachever un processus de négociation enclenché il y a deux ans à la demande des gouvernements des deux pays. Un peu plus de 5 540 réfugiés centrafricains, résidant dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua, se sont déjà portés volontaires pour le retour dans leur pays. Il a dès lors salué les « sacrifices consentis par le gouvernement camerounais pour l’encadrement de ces personnes ».

 

Pour le représentant du HCR en RCA, cet accord est conforme aux dispositions du droit humanitaire international et du doit des réfugiés. L’accord de samedi dernier intervient après un précédent autre signé le 2 mars 2017 entre le Cameroun, le Nigeria et le HCR pour le rapatriement volontaire des réfugiés nigérians vivant au Cameroun.

 

Otric N.

 

Cérémonie organisée vendredi dernier à Yaoundé pour clore un projet de trois ans étendu dans six pays d’Afrique et financé par la Banque mondiale.

 

Les industries extractives, ce sont toutes ces organisations qui exploitent le gaz, le pétrole, les minerais, entre autres. Les sous-sols sont riches, exploités, mais ni l’Etat, ni les citoyens ne bénéficient pleinement des retombées. La gestion des revenus issus de ces industries est opaque. Constat d’un ensemble d’auditeurs de la gestion publique dans plusieurs pays d’Afrique.

 

Organisés au sein des institutions spécialisées de contrôle (ISC), ils opèrent sous le label du Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publique d’Afrique francophone sub-saharienne (Crefiaf). Le Cameroun en assure le Secrétariat du Comité régional. Pendant trois ans, six pays ont été formés pour améliorer leur professionnalisme et la qualité de leurs travaux au sein de ces institutions de vérification. Ce projet de formation est arrivé à son terme et quelques résultats ont été présentés vendredi dernier à Yaoundé.

 

La cérémonie était présidée pour la circonstance par Rose Mbah Acha, ministre délégué à la présidence chargée du Contrôle supérieur de l’Etat, en présence d’Elisabeth Huybens, directrice des opérations de la Banque mondiale. A en croire Cameroon Tribune, cet atelier a permis de disséminer les rapports d’audit des contrats et revenus issus du secteur des industries extractives dans quatre pays : le Gabon, la Guinée, le Niger et la RDC. Huit rapports d’audits ont été produits, mais leurs contenus, essentiellement destinés aux autorités administratives et organismes de développement partenaires du Crefiaf.

 

Toutefois, apprend-on, un représentant des chefs des ISC ayant pris part à ce projet, a présenté quelques points saillants des audits. Gilbert Ngoulakia, premier président de la Cour des comptes du Gabon et chef de l’ISC au Gabon, relève ainsi que ce secteur est faiblement couvert par les institutions de contrôle et d’audit. D’ailleurs, quelques insuffisances subsistent.

 

Entre autres, la non implication des administrations sectorielles et des opérateurs économiques ; l’absence d’un organe régulateur ; le système de contrôle irrégulier ; l’indépendance insuffisante des administrations en charge des contrôles et les données financières sur le secteur peu fiable. A cet effet, il urge de développer les capacités des ISC.

 

« Il revient aux ISC de confirmer la fiabilité et les aptitudes des informations relatives aux revenus issus des contrats des industries extractives avant leur publication. Pour ce faire, ils doivent être suffisamment outillés sur le plan du professionnalisme, de la méthode et de l’objectivité. Avec cette dissémination, on s’attend à ce que d’autres ISC puissent s’engager dans l’audit des revenus issus du secteur des industries extractives », a souligné la ministre Rose Mbah Acha. Ce projet a été financé par la Banque mondiale à hauteur de près de 300 millions de FCFA.

 

Otric N.

 

Bolvine Wakata a déclaré que le projet de loi a été justifié par la nécessité d'harmoniser la tenue des élections législatives et municipales jumelles l'année prochaine.

 

Suite au dépôt en séance plénière du projet de loi n° 1056/PJL/AN portant prorogation du mandat des députés, le 27 juin 2019, le ministre délégué à la présidence chargé des relations avec les assemblées, Bolvine Wakata, a présenté et défendu devant la commission du droit constitutionnel les raisons de la prorogation du mandat des parlementaires pour deux mois.

 

Le ministre Bolvine Wakata a déclaré que cette nouvelle prorogation (étant donné que le chef de l'Etat avait plus tôt le 11 juillet 2018 avec le décret n° 2018/406 prolongeant le mandat des conseillers et députés pour une période de douze mois à compter du 15 octobre 2018) était justifiée par la nécessité de permettre la tenue normale de la session parlementaire ordinaire de novembre, qui est habituellement consacrée à l'examen de la loi de finances.

 

Le ministre délégué chargé des relations avec les assemblées a ajouté que la prolongation de deux mois proposée vise également à respecter les différents délais légaux prévus par la Constitution et la loi n° 2012/1 du 19 avril 2012 portant Code électoral afin d'harmoniser la tenue des élections législatives et municipales jumelées qui est devenue une tradition dans le processus électoral du pays depuis 2007.

 

Le projet de loi qui a été élaboré en application de l'article 15, paragraphe 4, de la loi n° 96/6 du 18 janvier 1996 portant révision de la Constitution du 2 juin 1972 prévoit qu' "en cas de crise grave ou lorsque les circonstances le justifient, le Président de la République peut, après consultation du Président du Conseil constitutionnel et du Bureau de l'Assemblée nationale et du Sénat, demander à l'Assemblée nationale de décider par la loi, de prolonger ou de réduire son mandat.

 

En 2018 déjà, Paul Biya avait déjà fait proroger le mandat des édiles. Il avait officiellement justifié sa décision par un engorgement du calendrier électoral, les mandats du président de la République, des députés et des conseillers municipaux arrivant à échéance entre le 15 octobre et le 3 novembre de cette année-là.

 

« La tenue de ces élections présidentielles, législatives et municipales, au regard de la date de convocation du corps électoral (courant juin-juillet 2018), entraînera un chevauchement des différentes opérations relatives à ces scrutins », avait indiqué Paul Biya. Pour éviter ce chevauchement de scrutins, le président de la République du Cameroun avait proposé la prorogation du mandat des députés et des conseillers municipaux pour une durée de douze mois.

 

Otric N. 

 

Le Président de l'Assemblée nationale a présidé la séance plénière pour l'adoption des projets de loi le 28 juin 2019.

 

Le 28 juin 2019, lors d'une séance plénière de la Chambre, les députés de l'Assemblée nationale ont adopté le projet de loi visant à établir le cadre général de l'application des garanties en matière de sûreté radiologique et nucléaire, de sécurité nucléaire, de responsabilité civile et de garanties.

 

Le deuxième projet de loi adopté lors de la séance plénière présidée par la Présidente de la Chambre, l'Honorable Cavaye Yeguie Djibril, était celui d'autoriser le Président de la République à procéder à l'adhésion du Cameroun à l'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique Eurasie (AEWA), signé le 15 août 1996 à la Haye (Pays-Bas).

 

Défendant le projet de loi sur la sécurité radiologique et nucléaire, la ministre de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Madeleine Tchuinte, a déclaré que le projet de loi clarifie le rôle de l'autorité de régulation et de contrôle dont les instruments politiques pertinents ont été renforcés.

 

Après promulgation de la loi, elle permettra à l'autorité de s'acquitter efficacement de ses missions de sûreté radiologique et nucléaire, de sécurité nucléaire et de protection contre les effets des rayonnements ionisants et de mettre en œuvre les garanties qui sont actuellement assurées par l'Agence nationale de radioprotection du Cameroun.

 

Le Secrétaire d'Etat au Ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), Koulsoumi Alhadji, assisté du Ministre délégué au Ministère des Relations Extérieures chargé des Relations avec le Commonwealth, Felix Mbayu, a défendu le projet de loi sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique Eurasie (AEWA).

 

Les oiseaux d'eau migrateurs constituent une partie importante de la diversité biologique du Cameroun et, conformément à l'esprit de la Convention sur la diversité biologique de 1992, doivent être conservés pour le bénéfice des générations présentes et futures. Le ministre défendant a expliqué que l'adhésion du Cameroun à l'accord lui permettra de sauvegarder une part importante de son riche patrimoine faunique grâce aux bénéfices de la recherche et à la poursuite des projets de suivi, dans le cadre de la lutte contre les maladies hautement pathogènes des oiseaux.

 

Pour mieux comprendre la portée du projet de loi portant sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique, il faut préciser que ces oiseaux sont des espèces qui vivent essentiellement dans des zones humides. Ladite espèce se retrouve aussi au Cameroun qui est l’un de leur territoire. Et pour la conservation de ces oiseaux, il est essentiel de préserver les zones humides des voies de migration.

 

Or d’après les experts, la survie de l’espèce est menacée. Certains sont mêmes déjà en voie d’extinction. Et cela à cause des pratiques de chasse, de pêche, des captures accidentelles. Il y a aussi le fait de la destruction des zones humides, des forêts et des prairies. La conséquence ici c’est que les oiseaux d’eau migrateurs se retrouvent sans nourriture et abri. A cela on ajoute l’introduction d’espèces étrangères et les effets néfastes des polluants industriels et agricoles. 

 

Otric N.

 

C’est une déclaration faite ce dimanche, par Hulusi Akar, ministre turc de la défense : « La Turquie ripostera à toute attaque venant des forces du maréchal Khalifa Haftar, qui a ordonné à ses hommes de s’en prendre aux intérêts turcs en Libye…».

 

« Il y aura un prix très élevé à payer à toute attitude hostile ou attaque. Nous riposterons de la façon la plus efficace et forte », a déclaré le ministre à l’agence de presse turque Anadolu.

 

« Les efforts de la Turquie en Libye visent à contribuer à la paix et à la stabilité dans la région. Nous accompagnons toutes les mesures prises sur place pour faire face aux menaces ou actions hostiles contre la Turquie », a encore assuré M. Akar.

 

Une promesse dont il faut tenir compte

 

Il y’a quelques jours, le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, a promis de s’attaquer aux intérêts turcs en Libye, accusant Ankara de soutenir militairement ses rivaux du gouvernement d’union nationale (GNA) qui a dénoncé samedi des menaces “irresponsables”.

 

Après avoir essuyé un sérieux revers dans le cadre de son offensive sur Tripoli, il a ordonné à ses forces de prendre pour cible les navires et intérêts turcs, d’interdire les vols depuis et vers la Turquie et d’arrêter les ressortissants turcs en Libye, a annoncé vendredi son porte-parole, le général Ahmad al-Mesmari.

 

Le GNA, qui ne contrôle qu’une partie du pays, a rétorqué qu’il garantirait la sécurité des ressortissants étrangers, y compris turcs, en Libye.

 

La confirmation du Président Turc

 

Recep Tayyip Erdogan a affirmé que son pays soutenait le GNA, reconnu internationalement et basé dans la capitale libyenne et, lui fournissait des armes dans le cadre d’un accord de coopération militaire.

 

Le 20 juin, il avait déclaré à des journalistes que le soutien turc avait permis à Tripoli de rééquilibrer la lutte contre Haftar, qui bénéficie du soutien des Emirats arabes unis et de l’Egypte.

 

Selon le général Mesmari : « Ankara intervient dans la bataille de façon directe avec ses soldats, ses avions et ses navires ; par la mer et des approvisionnements en armes et munitions arrivent directement de Turquie aux forces du GNA via la Méditerranée… ».

 

Mais à Tripoli, ses rivaux ont démenti catégoriquement la présence de militaires étrangers ou de nationalité turque dans les territoires sous l’autorité du GNA.

 

Interrogé sur la menace libyenne, M. Erdogan a déclaré qu’il n’en avait pas connaissance, mais que la Turquie prendrait les mesures nécessaires après avoir évalué la situation.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01