Le ministre du travail et de la sécurité sociale, par ailleurs secrétaire général adjoint du RDPC appelle les militants de la BAS à l’apaisement.
Le grabuge orchestré par les membres de la Brigade Anti Sardinards ce 25 juin à l’Hôtel intercontinental de Genève n’a pas laissé le ministre Grégoire Owona indifférent. Cet affront posé au Chef de l’Etat et son épouse en osant se battre avec les agents de la Direction de la sécurité présidentielle. Face à cette situation, le ministre Grégoire Owona a décidé de lancer un appel à la paix et à la quiétude à la suite de la bagarre entre opposants au président Paul Biya à l’hôtel intercontinental de Genève, et la garde rapprochée du Chef de l’Etat.
« A tous nos compatriotes adeptes de la haine et de la violence, je voudrais vous prier d’arrêter… Rappelez-vous de la main tendue du Président de la République… le règne de la paix est à notre portée », a écrit le membre du gouvernement, indiquant que « l’appel au pardon doit être entendu par tous ». « Arrêtez les violences, la provocation, le mépris des institutions… Le pays est debout et doit continuer d’avancer ».
D’après des informations du magazine la Tribune de Genève, une quarantaine de manifestants se présentant comme des opposants au président camerounais Paul Biya ont fait irruption au sein de l’hôtel Intercontinental, hier mardi 25 juin vers 12 heures à Genève. Et nous savons maintenant qu’il s’agissait des éléments de la brigade anti-sardinards (BAS), nom d’un collectif né au sein des diasporas camerounaises au lendemain du scrutin présidentiel du 07 octobre 2018, et très hostile au régime du président Paul Biya. Même si le Président du MRC, Maurice Kamto se désolidarise très souvent des actions de cette Brigade, il est évident que ces militants pour la plupart luttent pour lui. A chaque revendications, ces membres de la BAS ne cachent pas leur volonté de mettre Maurice Kamto à la tête de l’Etat.
Lire aussi : Jusqu’où peut aller la B.A.S. ?
Ces derniers, toujours selon le journal Suisse, ont pénétré dans le hall malgré un important dispositif de sécurité, et une bagarre a éclaté avec le service d’ordre présidentiel. « Les quarante personnes ont été identifiées et priées de partir », a expliqué la police au quotidien genevois, ajoutant qu’aucune autorisation de manifester n’avait pas été accordée. Dans un communiqué, l’ambassade camerounaise en Suisse, a fustigé une «action antipatriotique de la Brigade anti-Sardinards. Cette même brigade appelle à une manifestation samedi 29 juin à Genève. Affaire à suivre.
Stéphane NZESSEU