Les Fennecs d’Algérie se sont qualifiés ce jeudi 27 juin 2019 pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) qui se déroule en Egypte. Les Algériens ont dominé lors de leur deuxième duel, Sadio Mané et ses coéquipiers au Caire. Dans ce choc du groupe C, les Algériens ont eu plus de chance que leur adversaire qui figure parmi les favoris de la compétition. Après une première période sans but, Youcef Belaïli a ouvert le score pour l’Algérie à la 49e min du jeu. L’unique réalisation de ce match qui a propulsé les hommes de Djamel Belmadi à la prochaine étape.
L’Algérie occupe la première place du groupe C avec 6 points, après sa première victoire contre le Kenya (2-0). « On espérait gagner et tenir un résultat positif. Nous avons bossé là-dessus depuis un mois pour préparer ce match et surtout en récupérant de la première rencontre. Le Sénégal avait beaucoup de qualités. Bravo aux joueurs qui ont fait un énorme travail. C’est vrai que battre le Sénégal n’est pas chose aisée mais ce n’est que le deuxième match », a déclaré sélectionneur de l’Algérie, Djamel Belmadi au terme de ce match.
Revenu de sa suspension, le joueur de Liverpool, Sadio Mané, n’a pas pu conduire son groupe à la victoire nécessaire pour accéder aux huitièmes de finale. « Il est difficile de dire ce qui n’a pas marché. Le match était âprement disputé et ça s’est joué sur des détails. Il faut continuer à travailler. Il reste encore un match. Forcément quand vous perdez la 2e rencontre en phase de poules vous êtes avertis. Il y avait trois titulaires absents. Maintenant il faut bien récupérer surtout les blessés et remobiliser les troupes », a affirmé le sélectionneur sénégalais. Avec les 3 points engrangés contre les Tanzaniens, lors de la première journée, les Sénégalais pointent à la deuxième place de leur poule, suivis du Kenya qui totalise le même nombre de point. La Tanzanie est le dernier de ce groupe avec zéro point, et a plus de chance de sortir à la phase de poule.
Avec le même nombre de point que son prochain adversaire, les hommes d’Aliou Cissé devront redoubler d’effort pour espérer une qualification pour la prochaine étape. « Contre le Kenya, ça sera un autre match. Sadio Mané n’a pas eu le rendement qu’il voulait et il le sait. Je pense qu’il va élever le niveau », a relevé le technicien sénégalais. En cas de victoire, les protégés d’Aliou Cissé feront partie des candidats qui se battront pour les quarts de finale. Dans le cas contraire, il faudra un peu plus de chance au Sénégal, pour figurer parmi les quatre meilleurs troisièmes de cette Can 2019, qui auront la possibilité de jouer les huitièmes de finale.
Marie MGUE
Une enquête a été ouverte à la Compagnie de gendarmerie de Kribi, afin de trouver les responsables de la mort d’Epoa Njellé. Cet homme a été tué par balle dans la nuit de mercredi 26 juin dernier devant son domicile au village Mbouambé à Kribi, chef-lieu du département de l’Océan dans la région du Sud. Selon les témoignages, la victime est sortie de son domicile après avoir reçu un appel téléphonique. Quelques minutes plus tard, les riverains ont entendu la détonation d’un fusil de chasse, suivie des cris de détresse qui se sont fondus dans le silence profond de la nuit.
Des signaux d’alerte, qui n’ont pourtant pas attiré l’attention des voisins. Puisque c’est au petit matin de ce jeudi 27 juin 2019, que le corps de cet homme d’une quarantaine d’année a été retrouvé baignant dans le sang. La Gendarmerie alertée, a ouvert une enquête afin de retrouver les auteurs de ce crime effroyable. Le corps d’Epoa Njellé a été gardé à la morgue de l’hôpital de district de Kribi. En attendant les résultats de l’enquête, les riverains penchent pour un règlement de compte.
M.M.
Les habitants de la capitale économique du Cameroun, ont vécu ce jeudi 27 juin 2019 dans la matinée, une scène de panique qui a fait craindre le pire. A l’origine de cet incident, une violente confrontation entre les agents de la Communauté urbaine de Douala (Cud), et leurs confrères de la Commune d’arrondissement de Douala 1er. Deux vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux montrent suffisamment le degré de violence entre les deux parties.
Tout serait parti, d’un désaccord lors de leur déploiement dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain. Les employés de la Cud qui ont effectué une descente à Bonanjo, le quartier administratif situé dans l’arrondissement de Douala 1er, sont congédiés à leur arrivée par les agents de ladite mairie, qui vendaient des tickets de parking payant. Une activité pourtant interdite jusqu’à nouvel avis, par le Délégué du gouvernement auprès de la Cud, Dr Fritz Ntonè Ntonè, dans un communiqué qui date du 26 juin dernier.
C’est ainsi que les deux parties ont engagé une bataille violente, qui a attiré une grande foule. La Police est alors intervenue pour rétablir l’ordre. Un colonel du Groupement spécial d'opérations (GSO), une unité spéciale de la police a exécuté à plusieurs reprises, des tirs de gaz lacrymogène pour disperser le public. Prise de panique dans cette confusion, la foule s’est lancée à la quête d’un refuge. Une scène qui a créé plus de peur que de mal, parce qu’aucun blessé, n’a été enregistré, selon le sous Sous-préfet de l'arrondissement de Douala 1er, Jean Marie Tchakui. Après ces tirs, Bonanjo a repris son ambiance habituelle.
Pour rappel, ce différend qui oppose la Cud et la Mairie de Douala 1er, est la conséquence d’un communiqué du Délégué du gouvernement auprès de la Cud. Dans cette note, la Cud relève que des « individus non identifiés » font de la vente de tickets de parkings payants et le remorquage illicite de véhicules sur les voies publiques. Des activités qui selon elle, sème le trouble et le doute dans l'esprit des usagers de la route. Pour y mettre un terme, la Cud a interdit ces opérations jusqu'à nouvel avis. « Tout individu surpris en train de vendre des tickets ou faire du remorquage illicite sera interpellé et les tickets saisis ou sa remorqueuse immobilisée et mise en fourrière », a averti Dr Fritz Ntone Ntone. De son côté, la Mairie de Douala 1er, a estimé que ces opérations ne relèvent pas de la gestion de la Cud.
Marie MGUE
Dans le cadre des efforts de valorisation des traditions africaines, la première édition de la journée des Rois et Chefs traditionnels d'Afrique va avoir lieu au Cameroun le 30 juillet 2019. C'est ce qu'a rapporté le 26 juin, Le quotidien La Nouvelle Expression. Pour mieux préparer cet événement, Sa majesté Emmanuel Ndoumbe, président du comité d'organisation, ainsi que d'autres membres de l'organisation, se sont retrouvés à Douala le week-end dernier pour opérer le choix de la thématique qui va sous-tendre la journée du 30 juillet attendue, mais aussi les sujets sur lesquels les différents invités vont débattre.
"La reviviscence des royautés et des chefferies traditionnelles en Afrique : menace ou opportunités pour l'émergence de l'Afrique". C'est le principal thème retenu pour cette première édition de la journée des Rois et Chefs traditionnels d'Afrique.
Les participants vont échanger autour des questions sur, "la gouvernance traditionnelle dans une Afrique en mutations : enjeux et perspectives ; La consolidation de la paix en Afrique : quel rôle pour les chefferies traditionnelles ? Organisation administrative et organisation traditionnelle : quelle collaboration pour un développement paisible ? Émancipation des chefferies traditionnelles à l'heure de la mondialisation : enjeux, tradition et Droits de l'Homme en Afrique : le regard des monarques ; La place de la femme dans la royauté en Afrique : enjeux ; Le développement de nos cultures : enjeux".
L'idée d'institution d'une journée dédiée aux Rois et Chefs traditionnels d'Afrique, est née lors du second sommet sur l'acculturation, qui a eu lieu du 28 au 05 août 2018 aux États-Unis.
Innocent D H
Dans son propos liminaire, le Dr Manaouda Malachie a donné quelques précisions
« Cette 4ème campagne, qui démarre en juillet 2019, après celle de 2016, 2017 et 2018, vise à administrer pendant la période de forte transmission, les médicaments antipaludiques aux enfants de 03 à 59 mois, pour les protéger contre le paludisme afin de réduire la morbidité et la mortalité liées à cette endémie…
Le ministre de la Santé Publique (Minsanté) a expliqué que « Le calendrier de déroulement s’étalera sur quatre (04) cycles mensuels pendant quatre (04) mois successifs de juillet, août, septembre et octobre… Pendant cette période, les Agents de Santé Communautaires passeront dans les villages et quartiers pour identifier les ménages abritant les enfants à traiter et sensibiliser les familles du passage des distributeurs. Il reviendra au responsable de chaque ménage identifié de présenter chaque enfant cible à l’équipe de distribution et surtout de lui donner la deuxième et la troisième dose pendant les deux jours suivants.
Le premier cycle de la CPS couvre les opérations de mobilisation sociale et de comptage des cibles dans les ménages. Il ira du 30 juin au 02 juillet, et l’administration effective des médicaments, du 03 au 07 juillet 2019 dans tous les Districts et Aires de Santé des deux régions concernées.
La CPS est un traitement préventif répété chaque mois de juillet à octobre pour une prévention complète du paludisme chez les enfants de 03 à 59 mois… ».
Quelques statistiques
Le paludisme demeure un problème de santé majeure au Cameroun. En 2018, il était responsable de deux millions cent trente-trois mille cinq cent vingt-trois (2 133 523) cas de maladies dans les formations sanitaires, soit 25,9 % des consultations externes et trois mille deux cent quatre-vingt-dix-neuf (3 299) décès, soit un taux de mortalité de 14,6 % dont environ 65% chez les enfants de moins de 05 ans. Ces tendances nationales cachent des disparités régionales significatives.
En effet, la transmission est continue dans le sud du pays, tandis que les régions du septentrion sont caractérisées par une transmission saisonnière sur une période de 4 à 6 mois, au cours desquels l’on enregistre le plus grand nombre de cas et de décès. Les régions de l’Extrême Nord et du Nord sont les plus affectées, notamment pendant les périodes de grandes pluies qui s’étalent de Juillet à Octobre.
Un partenariat qui apporte des résultats probants
L’Etat s’est entouré de nombreux partenaires, à l’instar de Président’s Malaria Initiative (PMI). Ce qui a permis la mise en place des plans stratégiques et suscité l‘arrivée des subventions.
La Chimio Prévention Saisonnière du paludisme doit être utilisée dans les zones à forte transmission saisonnière de la maladie, selon l’OMS, en plus des MILDA, du Traitement Préventif Intermittent (TPI) chez les femmes enceintes sans oublier la prise en charge correcte des cas détectés.
Nicole Ricci Minyem
S’exprimant devant la presse, le ministre a rappelé les objectifs de ces assises. « C’était une rencontre très importante avec toutes les entreprises contractualisées par Minhdu, dans le cadre du Plan d’Urgence Triennal, afin de parler de l’achèvement de ces travaux. Car depuis 2015 que le Chef de l’Etat a mis ce Plan sur pied, il y a eu une première banque qui n’a pas tenu les engagements ; le Président Paul Biya, qui tient à la fois à accompagner la mobilité urbaine et le développement du Cameroun, a opté pour une convention de financement avec ECOBANK. L’argent est disponible ; les entreprises sont payées ; et le travail doit désormais s’accélérer sur le terrain. Nous y veillerons nuits et jours ; avec nos Bureaux d’études et missions de contrôle qui doivent véritablement jouer leur rôle d’ingénieur de l’Etat. Il fallait donc pour ma part, rassembler toutes ces entreprises autour d’un seul et unique engagement ; celui d’achever ces projets dans les délais ; pour faire honneur à notre pays ; et au Président Paul Biya. Le Cameroun doit être prêt le jour dit, pour l’organisation du CHAN 2020. La principale recommandation c’est que, dès demain, tout le monde au travail ; accélération ; mobilisation ; et finalisation des travaux. Aucune dérogation ne sera tolérée. »
La stratégie gagnante du Minhdu
C’était ainsi l’occasion pour le Minhdu, Célestine Ketcha Courtès, de remonter les bretelles à certaines entreprises, pour les retards inadmissibles, observés dans l’avancement des travaux sur le terrain ; c’est le cas par exemple des entreprises MAG Sarl ; ArabContractors ; KJBTP Sarl ; ou encore Croisière BTP ; qui présentent des taux extrêmement faibles, oscillants entre 4% ; 19% ; et 30%.
A cet effet, la rencontre du mercredi 26 juin 2019, à la salle de réunion du Minhdu, a la sonnette d’alarme, qui met désormais tout le monde au travail, de jour comme de nuit, sous la pluie comme sous le soleil ; afin que le Cameroun soit prêt le jour dit. Et les moyens ont été mis à la disposition de ces entreprises pour cela.
Le CHAN aura lieu le jour dit
Afin de tenir ces engagements internationaux du Président Paul Biya, madame le Ministre a réussi à obtenir un contrat d’engagement ferme, avec les Directeurs Généraux de ces entreprises, tous présents dans la salle, pour que les chantiers soient livrés dès le mois d’Août 2019. Surtout que la dernière mission d’inspection de la CAF arrivera au Cameroun en octobre 2019.
Des descentes sont de nouveau annoncées sur le terrain, afin de booster les performances de ces prestataires de l’Etat, à qui le Minhdu recommande, à tout temps et en tout lieu, une responsabilité citoyenne et patriotique.
Stéphane NZESSEU
Le Cameroun et son partenaire des Emirats arabes unis ont décidé d’explorer de nouveaux horizons dans le cadre des relations qui les lient. Adoum Gargoum qui parlait au nom du Cameroun, a échangé avec son hôte sur le projet de mémorandum d’entente en matière de facilitation d’obtention de visas entre les deux pays. Ce projet a été certes le principal point de discussion lors de l’audience, mais pas le seul. « Il s’est agi au-delà de la facilitation d’obtention de visas, d’identifier d’autres axes de coopération entre nos deux pays », a déclaré face à la presse, le ministre Yagoub Al Hosani.
Les autres axes de coopération qui ont aussi fait l’objet de réflexion lors de cette audience, vont porter dans les domaines suivants : le commerce, la sécurité, le transport aérien. En parlant justement du transport aérien, l’arrivée de la compagnie Fly Emirates au Cameroun n’est plus un secret. Notre confrère La lettre du Continent indiquait que Fly Emirates est présenté comme « l’une des compagnies aériennes ayant la croissance la plus rapide au monde ». Les experts avaient indiqué qu’en lançant une ligne vers le Cameroun, Emirates devrait pouvoir capitaliser le volume d’échanges commerciaux entre le Cameroun et Dubaï, qui est depuis quelques années devenue l’une des destinations privilégiées des commerçants camerounais, qui y importent toute sorte de marchandises.
Pour revenir à l’audience, le Ministre délégué chargé des Relations avec les Organisations internationales des Emirats arabes unis a affirmé que son pays souhaite nouer une coopération fructueuse, durable et diversifiée avec le Cameroun. En plus de ce qui a été dit, le partage des intelligences, de technologie et des investissements sur les logements sociaux pourront faire partie du partenariat.
Liliane N.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Urgence Triennal d’accélération de la croissance 2015 – 2017, dans ses composantes habitat et voiries, un premier financement de 100 milliards avait été mis à disposition la banque internationale BGFI, afin de couvrir l’ensemble des payements des entreprises adjudicataires de ces différents marchés. Mais malheureusement, seulement 40% de ces financements ont été consommés par ces entreprises ; le reste étant tombé en forclusion. D’où la difficulté de porter ces projets à terme, dans les délais contractuels, malgré les prorogations. Conséquence de course, plusieurs de ces chantiers ont été abandonnés et les entreprises se sont pour la plupart démobilisées. Néanmoins, la phase 1, portant sur la réhabilitation des 32 411 ml de voirie est entièrement achevée. Il reste donc au total 84 301,5 ml à réhabiliter dans le cadre de cette deuxième phase ; repartie en 16 marchés.
Les 25 milliards sont disponibles
Face à l’échec de ce partenaire financier, le Gouvernement a opté pour la signature d’une convention de financement avec ECOBANK, à hauteur de 25 milliards F CFA, extensible jusqu’à 60 milliards de FCFA, pour la reprise, l’accélération et l’achèvement de tous ces chantiers urbains avant le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2020), qui se jouera au Cameroun, très précisément au mois de Janvier. Et le Cameroun devra être prêt le jour dit.
Au regard de ces délais, le Chef de l’Etat, qui tient absolument à l’organisation de cette grande fête sportive, a instruit au Ministre Célestine Ketcha Courtès de remobiliser tous ces acteurs sur les chantiers. A partir des entreprises adjudicataires ; jusqu’aux Bureaux d’Etudes Techniques, assurant les Missions de Contrôle ; en passant par les responsables du Minhdu ; tout le monde doit mouiller le maillot. Car les premières missions d’inspection de la Confédération Africaine de Football (CAF) arrivent au Cameroun en Août 2019 ; afin de s’assurer de la capacité du Cameroun à organiser cet important évènement continental.
Les chantiers concernés
A Yaoundé par exemple, nous avons les travaux de réhabilitation des voies école publique de Bastos – ARMP, sur 1 700 ml ; exécutés par l’entreprise CRBC. Les axes palais des congrès vers les ambassades des Etats Unis ; de Tunisie ; Arabie Saoudite ; quartier Golf, pour 7 651 ml ; réalisés par BUN’S. Les tronçons MRS Nsimeyong ; Etam Bafia ; Biyem-assi commissariat, pour un total de 5 535 ml, construits par Arab Contractors. Les voies Abattoir Etoudi – Marché de bétail – Nkolmbong, avec les bretelles, pour 3 188 ml, réalisés par Croisière BTP. Les chantiers de MAG Sarl, qui couvrent les tronçons Immeuble Macabo – Tradex Tsinga Elobi et ses bretelles, sur 2 005 ml ; ou encore les voies Carrefour Jean Vespa – Carrefour FEBE ; Camp Sic Messa et ses ruelles, pour un total de 4 110 ml. Les axes Mosquées Essos – Madison – Terminus Mimboman, sur 2 100 ml ; ou encore les routes MaeturNkomo – Okui – Carrefour Nkomo, avec ses bretelles, pour 3 780 ml ; le tout réalisé par le Groupement SIMFO And Son’s.
A Douala, nous citerons les voies de desserte Cité des Billes – Bilonguè, quartier Soboum, pour 4 583 ml dans l’arrondissement de Douala 3ème. Les routes chefferie Ngwele – Bonabéri, et ruelles du quartier Bonamikano, sur 5 047 ml, réalisés par Routd’Af S.A. Les tronçons exécutés par ArabContractors, concernant les voies Nyalla – Yassa ; Hysacam – Zone industrielle Bassa ; et ses bretelles sur 6 720 ml ; ou encore les voies des quartiers New Deido, Grand Moulin, Deido et Bonatéki.Les tronçons des quartiers Bonanjo, Bonapriso, Akwa, Bali, Bonadibong et Nkongmondo, sur 7 350 ml, réalisés par la société BUN’S. La réhabilitation des voies du quartier Météo, dans l’arrondissement de Douala 2ème, sur 3 124 ml, exécutés par l’entreprise MAG Sarl. En encore la rue du Camp Yabassi, sur 850 ml, confiée à l’entreprise KLBTP Sarl.
Stéphane NZESSEU
Dans les faits, l'homme d’affaires a saisi le Tribunal de Première Instance (Tpi) de Yaoundé centre-administratif. Il accuse son partenaire, d’avoir rompu de manière unilatérale en 2018, le contrat conclu en 2007. Dans les clauses contractuelles, la société La Fontaine avait pour charge d'acheter des machines de bière à pression pour assurer la desserte de l’ensemble du territoire national. L'affaire a fait l'objet d'une audience le 28 mai 2019. Le représentant du parquet, au regard des documents produits et présentés par l’accusation, a requis la condamnation de la partie défenderesse aux motifs d'abus de confiance et vol.
La surprenante réaction de la Sabc
La Sabc avait jusque-là opté renvoyer un silence. Mais elle a choisi de donner sa version des faits dans le numéro de l’hebdomadaire Kalara en kiosque le 24 juin 2019. Dans le numéro la Sabc dit :"avoir exécuté entièrement son obligation".
"La société brassicole qui redoutait déjà l’effondrement général du segment bière à pression qui n’a cessé de décroître depuis 2007, s’est trouvée contrainte le 24 août 2018, de signifier à la Fab (Fontaine) le non renouvellement du contrat de distribution signé le 9 juillet 2007". ajoute en substance la société brassicole.
Pour l'heure, l'on retient que les Brasseries du Cameroun refusent de verser 5 milliards de dommages et intérêts à sieur Pierre Kwemo. La prochaine audience est prévue le 4 juillet 2019, affaire à suivre donc.
Innocent D H
C’est au cours de l’émission CAP Sur le changement, diffusée sur les antennes de Triumph fm (une radio émettant à Yaoundé sur la fréquence 90.3mhz), que l’observateur de la société a fait cette affirmation plutôt dure à l’endroit des militants de la Brigade anti sardinards.
Dans son développement, Jean Arthur Awoumou démontre que ce que subit en ce moment le Chef de l’Etat du Cameroun pendant son séjour suisse n’est ni plus ni moins un complot. Tout d’abord, il s’interroge sur la porosité subite à l’entrée de cet hôtel de grande renommée. En effet, Paul BIYA est un client parmi les plus fidèles de cet hôtel. Alors qu’il y’a quelques mois encore, les agents de cet établissement montaient la garde, interdisant aux agitateurs d’y avoir accès. Un de ces militants anti Paul Biya l’a lui-même reconnu, il lui était impossible d’y avoir accès. Et qu’il est le premier surpris du laisser aller observée voici quelques mois.
Jean Arthur Awoumou fustige le discours « néo-nazis » de ces politiciens masqués. Pour lui ce sont des « zozos » qui n’ont rein à faire sinon se filmer à longueur de journée et jouer des activateurs sur Facebook. Des agitateurs à la quête pour plusieurs, d’un statut d’exilé politique dans les Etats qui les accueillent.
Le libre penseur rappelle à l’opinion publique qu’on est désormais engagé dans le même processus qui a engendré le génocide rwandais. En effet, à Kigali les une et les autres s’indexaient par des petits noms du genre «cafards ». Pas loin des utilisations de « sardinards » et « tontinards » d’aujourd’hui. Il attire par conséquent l’attention de tous les camerounais sur le piège qui est en train de se construire sur le Cameroun.
En réalité, il ne faut pas perdre de vue que le Cameroun est le seul pays de la sous-région à connaître une certaine accalmie depuis les indépendances. Ce qui n’est pas le cas de la plupart des pays africains. Une stabilité politique qui a conféré une plus grande lucidité aux dirigeants camerounais dans le jeu des échanges commerciaux avec les pays étrangers qui n’ont pas le privilège de venir se servir à souhait dans le sous-sol de notre pays comme ils le font par ailleurs. Et il faudrait que les camerounais soient jaloux de cette quiétude que connait le pays.
Stéphane NZESSEU
Organisé sous le thème : « Tchad – Monde Arabe », ces assises constituent pour le Président Idriss Deby Itno et ses hôtes, le point d’orgue d’un mouvement de renaissance nationale et économique.
Ce d’autant plus qu’ils ont en commun, des liens historiques, des échanges culturels et des affinités linguistiques, comme l’a relevé le Chef de l’Etat Tchadien en prononçant le discours d’ouverture de ces assises : « Ce précieux héritage doit nous amener à renforcer notre complémentarité et à exploiter au mieux nos potentialités et nos opportunités économiques et commerciales au bénéfice de nos espaces respectifs ».
Selon l’Agence Ecofin, La riche programmation de ce forum en dit long sur l’esprit de l’évènement qui a tenu à réunir autour de l’essentiel, tous ces experts du monde de l’économie et de la finance. Des assises qui à la fin, vont booster le développement et les opportunités d’affaires dans ce pays.
« Invest in Tchad » est un forum du business matching mais également un socle sur lequel le Tchad compte renforcer l’état de la coopération avec les pays arabes, comme le souligne Issa Doubragne, Ministre de l'Économie et de la Planification du Développement : « Pendant six mois, nous avons recherché, identifié et qualifié plus de 140 projets à fort potentiel et rentabilité identifiée. Nous sommes dès lors conscients et convaincus que « Investir au Tchad » sera l’occasion de les propulser et aussi de booster l’économie de notre pays...».
Un avis corroboré par Idriss Deby Itno : « Confiant en son capital humain, son potentiel agro-sylvo-pastoral et ses ressources minières, le Tchad nourrit l’ambition légitime d’assurer son décollage économique et d’offrir de meilleures perspectives d’épanouissement à sa population…Nous donnons, à cet égard, la priorité à la diversification de l’économie en soutenant la promotion des filières porteuses de croissance. Celles-ci se trouvent dans les domaines du développement rural, du commerce, du développement industriel ».
Des ateliers et rencontres B2B
Outre les plénières pour la présentation de l’état des lieux riche et pointu des principaux enjeux économiques du Tchad, plusieurs ateliers concrets au programme, axés autour des 12 secteurs et filières prioritaires, notamment le développement rural, l’énergie, les infrastructures, les mines, le pétrole, le tourisme et les technologies de l’information et de la communication.
Des axes qui vont permettre aux investisseurs, dirigeants de PME et hommes d’affaires, de créer des synergies. Ces sessions sont par excellence, le lieu de rencontre entre des partenaires d’affaires, des prestataires de services et des prospects.
Le forum Invest in Tchad 2019 dont les résolutions sont attendues à la clôture ce vendredi, a été organisé en partenariat avec la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique. Il a également compté sur l’engagement de partenaires privés tels que la Banque Mondiale à travers ses organisations la Société Financière Internationale (SFI) et l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), la Banque Africaine de Développement (BAD), La Banque Islamique de Développement, le PNUD, l’Agence Nationale des Investissements et des Exportations (ANIE), le fonds de l’OPEC pour le développement (OFID).
Nicole Ricci Minyem
Si l’Assemblée nationale et le Sénat adoptent puis promulguent le projet de loi portant création, organisation et fonctionnement de la nouvelle instance camerounaise qui s’occupera des Droits de l’homme, la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (Cndhl) ne sera plus la seule. La Cndhl a été créée par la loi du 22 juillet 2004, modifiée par celle du 13 avril 2010. Il se trouve donc que depuis le 25 juin 2019, les Députés ont reçu un nouveau projet de loi parlant de ladite instance, nommée Commission nationale des droits de l’homme du Cameroun (Cndhc). Ce projet de loi qui porte création, organisation et fonctionnement de la nouvelle commission est sur la table des sénateurs depuis mercredi 26 juin 2019. Il a été reçu au cours d’une séance plénière présidée par Marcel Niat Njifenji, au palais des Congrès de Yaoundé. Le texte nouveau de 69 articles sera examiné devant la commission des Lois constitutionnelles.
La Cndhl créée en 2004 est confrontée à quelques blocages, d'où la volonté de passer à une autre institution. Entre autres, la portée limitée de son mandat, une composition pléthorique avec une surreprésentation de l’administration, la précarité du statut de ses membres et le caractère non contraignant de ses recommandations. La nouvelle commission apporte ainsi une dizaine d’innovations. A savoir : l’élargissement et une meilleure déclinaison des missions de la Commission en matière de protection et de promotion des droits de l’Homme ; la réduction du nombre de membres de l’institution de 30 à 15 ; la suppression de la représentation politique en son sein ; le renforcement des moyens d’actions, entre autres.
La Cndhc est composée de 15 membres choisis parmi les personnalités de nationalité camerounaise résidant sur le territoire, jouissant de leurs droits civiques et politiques, reconnues pour leur intégrité morale, leur honnêteté intellectuelle et ayant des connaissances avérées en matière de droits de l’Homme. Parmi ceux-ci, on retrouve un président et un vice-président. Dans la composition de la nouvelle instance, le quotidien gouvernemental Cameroon tribune rapporte qu’il y a diminution des représentants des administrations publiques. Et lesdits membres répondront sous l’appellation des « commissaires ». Pour notre confrère dans l’organisation de la Cndhc, on note une volonté de l’exécutif de « dépolitiser » cette nouvelle instance qui traitera des questions relatives aux Droits de l’homme. Cela se traduit par l’absence des représentants des deux chambres du parlement. Les médias auront désormais deux représentants au lieu d’un seul. Aussi 30% des « commissaires » seront des femmes.
Il y a également l’autonomisation de la Commission en matière d’organisation interne de son travail, le renforcement de l’indépendance des membres à travers une meilleure gestion des conflits d’intérêts éventuels, une meilleure prise en compte de la représentativité des femmes au sein de la commission, l’inscription spécifique du budget de la Commission dans la loi de finances.
Il faut savoir que la Commission sera dotée d’une personnalité juridique et financière. Elle se veut être une institution indépendante de consultation, d’observation, d’évaluation, de dialogue de conciliation et de concertation en matière de promotion et de protection des droits de l’homme.
En ce qui concerne son fonctionnement, la Cndhc peut se saisir d’office, apprend-on des colonnes du quotidien gouvernemental, elle peut aussi l’être par toute personne physique ou morale « soit au moyen d’une requête écrite ou verbale ». Elle sera donc dans un cas pareil tenu de faire recours à toutes les dispositions pour la protection de l’identité des personnes qui la sollicitent ou qui travaillent avec elle. La Cndhc est tenue également de dresser un rapport annuel entre autres pour le Président de la République, les présidents de l’Assemblée nationale et le Sénat, le président du Conseil constitutionnel, le premier président de la Cour suprême.
Liliane N.
La Suisse « s'emploie à trouver une solution pacifique et durable à la crise dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun », en collaboration avec le Centre pour le dialogue humanitaire de Genève, a indiqué jeudi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué.
Dans le même document, il est noté qu’ « une deuxième réunion préparatoire avec divers groupes d'opposition camerounais est actuellement en cours en Suisse et les résolutions sont attendues ce jour… ».
Le Département fédéral des affaires étrangères DFAE n'a toutefois pas indiqué le lieu de cette réunion, encore moins la date de la 1ère rencontre. Pour ne pas compromettre le processus, les diplomates refusent également de se prononcer sur le contenu des efforts de facilitation en cours.
Diverses préoccupations apparaissent cependant
Le DFAE ajoute toutefois suivre « avec préoccupation les violences persistantes dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun, qui touchent particulièrement la population civile ».
Le 12 juin dernier, le Cameroun a connu à Darak (Région du Nord) l’une des attaques les plus meurtrières de ces derniers mois menées par le groupe terroriste nigérian boko haram. Celle-ci a fait au total 37 morts, 21 militaires et 16 civils, selon des sources sécuritaires.
Bien qu'affaibli, boko haram reste très actif dans la région de l'Extrême-nord du Cameroun, frontalière du Nigeria. Dans le Nord Ouest et le Sud ouest, le pays est également confronté à un violent conflit armé opposant forces armées et séparatistes anglophones.
Incident à Genève
Les tensions au Cameroun se ressentent jusqu'en Suisse. Une quarantaine d'individus, appartenant à la brigade anti sardinards (BAS) a voulu forcé l'entrée de l'hôtel Intercontinental à Genève où séjourne actuellement le président Paul Biya et son épouse. La Tribune de Genève a fait état d'un « affrontement » entre les manifestants et les membres de la sécurité présidentielle.
Malgré la mise en garde de l’ambassadeur du Cameroun en Suisse, ceux qui ont été neutralisé par la sécurité présidentielle prévoient une autre manifestation samedi 29 Juin à Genève. Des Camerounais exilés dans différents pays européens sont appelés à protester contre la présence du Chef de l'Etat, dont ils ignorent pourtant le calendrier. Certaines sources au Cameroun affirment qu’il est attendu pour présider à la finale de la coupe du Cameroun le 30 Juin prochain. Toutefois, de nombreuses voix s’élèvent tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ce pays de l’Afrique Centrale pour protester contre les actes d’incivisme et de barbarie de ceux qui, au début de l’année, n’ont pas hésité à prendre d’assaut quelques représentations diplomatiques de leur pays.
Nicole Ricci Minyem
Hier 26 juin 2019, il s’est tenu la traditionnelle séance des questions orales au cours de laquelle, les députés juniors interpellent à leur tour les membres du gouvernement. Et comme à chacune de ces séances, ceux-ci sont à leur tour appelés à apporter des leurs dans la lutte contre un phénomène qui devient préoccupant dans la société et qui met en mal l’avenir des enfants. Pour cette année, les députés juniors sont conviés à donner du leur dans la croisade lancée contre les stupéfiants. C’est l’appel qui leur a été lancé conjointement par les Ministres présents à cette session des questions orales et les Députés de l’Assemblée nationale.
La consommation de la drogue et d’autres stupéfiants a été reconnue comme un fléau social qui préoccupe aujourd’hui et au plus haut point les autorités. Etant donné que l’avenir de la nation est fortement menacé. L’apport des jeunes parlementaires qui hier étaient au nombre de 180 est donc vivement demandé dans cette lutte. « Vous avez été choisis pour représenter vos pairs. Soyez le reflet des valeurs positives de notre République, des exemples au milieu des autres enfants », a déclaré Cavaye Yeguié Djibril le président de l’Assemblée nationale (Pan).
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Pour Pauline Irène Nguele le Ministre des Affaires sociales (Minas) en plus de se faire des références auprès de leurs congénères et susciter le respect, les députés juniors doivent être des relais dans cette lutte. « Nous sommes satisfaits parce que nous avons senti une adhésion des députés juniors lors des activités organisées de manière intersectorielle. Elles leur ont permis d’apprendre des valeurs patriotiques et civiques telles que la démocratie, la citoyenneté et le vivre-ensemble. Et je pense que c’est une bonne chose de permettre aux enfants de pouvoir s’exprimer. Car ils ont un rôle important à jouer dans la société plus tard. Ils vont amener au dehors, les lumières et les valeurs acquises à l’intérieur. Nous espérons qu’ils seront les relais auprès de leurs pairs », a-t-elle déclaré au terme de la séance des questions orales.
Liliane N.