Les experts représentants les deux pays, se sont en outre engagés à créer un environnement qui va faciliter la lutte contre la criminalité transfrontalière. Celle ci comprend notamment : le terrorisme – la piraterie maritime – la prolifération et la circulation irrégulière des armes - la contrebande – le braconnage dans les parcs et autres réserves - des conflits agropastoraux …
Un comité a été mis en place, avec pour mission l’implémentation effective de ces résolutions. D’autres sous comités vont se charger de mener des études approfondies par rapport à chaque problématique soulevée pendant les séances plénières.
Lors des différentes allocutions à l’ouverture du forum, le ministre Paul Atanga Nji et le général de brigade Ndagi ont rappelé que ces assises émanent de la volonté du Chef de l’Etat Camerounais S.E Paul Biya et son homologue Muhammadou Buhari du Nigéria qui veulent intensifier la coopération entre les deux pays, en matière de sécurité transfrontalière en plus des relations diplomatiques et des échanges commerciaux.
Participants
Depuis sa création en 2012, ce comité a alternativement été organisé à Yaoundé et à Abuja, conformément à l'article 7 de l'Accord portant sa création. Et, pour ce 7ème rendez vous, qui a duré trois jours, le ministre de l’Administration Territoriale Paul Atanga Nji était le chef de délégation de la partie camerounaise, avec à ses côtés les gouverneurs des dix régions que compte le Cameroun et partie Nigéria, le général de brigade Ndagi était à la tête des Gouverneurs des États Fédérés Nigérians Transfrontaliers.
Relation entre le Cameroun et le Nigéria
Le Cameroun et le Nigéria entretiennent des relations bilatérales depuis de nombreuses années, en tant que pays voisins et partageant une très grande frontière. La coopération militaire a permis, plus d’une fois de mettre en déroute, les activistes de la secte terroriste boko haram qui causent peine et désolation dans de nombreuses familles de part et d’autre de cette frontière.
Les experts de la partie camerounaise ont regretté le fait que la pugnacité des forces de défenses camerounaises, qui sont à de nombreuses reprises venues à bout des ardeurs de ces hors la loi, ne trouve toujours pas le même écho, côté Nigéria. Ce qui donne le temps à boko haram de se remobiliser, d’où les attaques subies dans la région de l’Extrême Nord depuis quelques semaines.
Le Minat, Paul Atanga Nji, en portant un toast lors du dîner offert à ses hôtes à l'hôtel Mont Febe, a émis le vœu que les mesures qui seront mises en place par les deux pays, permettent de venir définitivement à bout de cette secte terroriste.
Nicole Ricci Minyem
À cet égard, le Forum a eu le privilège de transmettre certaines de ses vues et suggestions à Son Excellence Paul Biya Président de la République du Cameroun.
PRETORIA, Afrique du Sud, 7 juillet 2019/
L'une des principales missions du Forum africain (« le Forum ») (www.AfricaForum.org) qui regroupe d'anciens chefs d'État et de gouvernement africains et d'autres personnalités africaines de premier plan, est de soutenir l’action de l'Union Africaine dans le cadre des initiatives qu’elle met en œuvre sur notre continent pour atteindre les objectifs définis dans son Acte Constitutif.
Dans ce contexte, le Forum s’est efforce de suivre au plus près l’évolution préoccupante de la situation en République du Cameroun.
À cet égard, le Forum a eu le privilège de transmettre certaines de ses vues et suggestions à Son Excellence Paul Biya Président de la République du Cameroun. Le Forum attend avec intérêt la poursuite de ces contacts.
Entre-temps, le Forum estime important de prendre toutes les mesures nécessaires pour s’informer de la manière la plus complète possible sur la situation en République du Cameroun.
Pour atteindre cet objectif, le Forum estime nécessaire la tenue d’un colloque sur le Cameroun qui se tiendra à Addis-Abeba, en Éthiopie ou éventuellement dans tout autre pays africain avec l’accord du Forum.
Dans cette perspective, et sans plus tarder le Forum se propose de contacter un large éventail de citoyens camerounais qu’il invitera à participer à cette rencontre qui doit être le lieu d’un dialogue inclusif et ouvert.
Le Forum est convaincu que ce colloque contribuera grandement à lui donner les moyens de pouvoir mieux accompagner le gouvernement et le peuple camerounais à relever les défis auxquels ce pays frère africain est confronté.
Distribué par APO Group pour Africa Forum
Les pays membres de l’Union africaine (UA) devaient procéder ce dimanche en fin de journée au lancement symbolique à Niamey de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlec). Un exploit pour la paix et la prospérité en Afrique.
« L’entrée en vigueur de la Zlec est l’événement le plus important dans la vie de notre continent depuis la création de l’OUA (Organisation de l’unité africaine) en 1963 et sa transformation en Union africaine », a déclaré en ouverture du sommet de l'UA l’hôte nigérien, le président Mahamadou Issoufou, un des plus ardents promoteurs de la zone.
4.500 délégués et invités, 32 chefs d’Etat et plus de cent ministres étaient ont honoré de leur présence pour l'événement dans la capitale nigérienne, qui affiche un visage reluisant avec plusieurs infrastructures dont un aéroport flambant neuf, des routes élargies et de nouveaux hôtels et bâtiments.
« Un vieux rêve se réalise. Les pères fondateurs doivent en être fiers », a exprimé le président de la commission de l’Union africaine, le tchadien Moussa Faki Mahamat, en soulignant que la Zlec devenait « le grand espace commercial au monde ».
Le Nigéria qui est un géant, réticent jusque-là, avec son voisin le Bénin ont signé l’accord dimanche en ouverture du sommet, sous les applaudissements de leurs homologues. 54 des 55 pays africains vont constituer ce nouveau marché régional. Seule l’Erythrée n’a pas opté en faveur de la signature de l’accord. Selon les précisions de Moussa Faki, 27 pays ont déjà ratifié cet accord.
« Le chemin est encore long », a commenté le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Des négociations se poursuivent d'après lui en coulisses sur la mise en oeuvre progressive de la Zlec, qui doit réunir 1,2 milliard de personnes.
Les discussions s'intensifient portant notamment sur le calendrier des réductions des taxes douanières dans la zone et « la vitesse à laquelle on les fait baisser », mais également sur les biens importés de l’étranger par des pays ayant des accords avec l’extérieur ou encore ne les transformant que de manière minime, a confié une source diplomatique.
Quand est-ce que le marché sera effectif?
Le marché devrait être actif à partir de 2020. « Il faut donner un calendrier pour que tout le monde puisse jouer son rôle dans la préparation du marché (unique), alors nous avons recommandé au sommet que la date soit le 1er juillet 2020 », a expliqué le commissaire au Commerce et à l’Industrie de l’UA, Albert Muchanga.
Chiedu Osakwe, le négociateur en chef nigérian, note que la « libéralisation du commerce doit s’aligner sur des réformes structurelles » internes. « Aucun pays ne va tout libéraliser » d’un coup, l'a-t-il indiqué en précisant que le processus devrait se faire sur plusieurs années.
La Zlec doit dans ses missions, doit favoriser le commerce au sein du continent et attirer des investisseurs. L’Union africaine préfigure que sa mise en œuvre va permettre d’augmenter de près de 60% d’ici à 2022, le commerce intra-africain.
Les détracteurs du projet évoquent le manque de complémentarité des économies et craignent que des importations bon marché ne portent préjudice aux petits producteurs agricoles et industriels.
Innocent D H
Solidaire autour de Juan Guaido, l'opposition vénézuélienne et le gouvernement de Nicolas Maduro vont reprendre le dialogue cette semaine sur l’île caribéenne de La Barbade. C'est à l’occasion d’un troisième tour des pourparlers entamés en mai à Oslo pour tenter de sortir le Venezuela de la crise politique qui le secoue.
Cette réunion qui se tient avec « des représentants du régime usurpateur » sur l’île caribéenne a pour finalité « établir une négociation en vue de sortir de la dictature », a déclaré dans un communiqué Juan Guaido, qui use de toutes ses stratégies pour faire partir Nicolas Maduro de la présidence depuis le mois de janvier.
Les nouveaux pourparlers qui s'ouvrent cette semaine, les troisièmes du genre depuis le mois de mai, doivent servir, selon Juan Guaido, trois objectifs: le départ de Nicolas Maduro de la présidence qu’il occupe depuis 2013, un « gouvernement de transition », puis des « élections libres avec des observateurs internationaux ».
Juan Guaido reconnu comme président par intérim par une cinquantaine de pays, qualifie Nicolas Maduro de « dictateur et d'usurpateur » en raison de l’élection présidentielle dit-il, « frauduleuse » de 2018 qui a permis au président chaviste de se maintenir au pouvoir.
Le ministre de la Communication de Nicolas Maduro, Jorge Rodriguez dans un tweet, a de manière implicite corroboré l’annonce de Juan Guaido en reproduisant un communiqué du ministère norvégien des Affaires étrangères, pays hôte des deux premiers rounds des pourparlers.
La diplomatie norvégienne a expliqué:« Les deux parties se réuniront cette semaine à La Barbade pour avancer dans la recherche d’une solution négociée et constitutionnelle ».
Les deux précédentes réunions organisées à Oslo en mai entre des délégués de l’opposition et du gouvernement n’ont pu donner aucun résultat probant.
La semaine dernière, l'opposant Juan Guaido avait écarté l'hypothèse de nouvelles négociations après la mort en détention « après avoir été torturé » du capitaine de corvette Rafael Acosta Arevalo. Le soldat était accusé par le gouvernement d’avoir voulu participer à une « tentative de coup d’Etat » déjouée.
Nicolas Maduro de son côté, a affirmé à plusieurs reprises que le dialogue « continuerait » avec l’opposition. C'était lors d’un discours à la faveur de la Fête nationale, le chef de l’Etat a assuré samedi vouloir « la paix au Venezuela » par le « dialogue ». « Les conspirations, ça suffit! », s’est-il exclamé.
Innocent D H
Il y a plusieurs semaines, nous vous annoncions que la Haute Cour du Botswana avait annulé les lois criminalisant les relations entre personnes de même sexe. Mais suite à cette décision, le gouvernement de Gaborone a annoncé son intention de faire appel. Ce qui fait grincher les homosexuels du pays.
Le 11 juin 2019, la Haute cour du Botswana avait jugé que les lois criminalisant les relations entre personnes de même sexe étaient anticonstitutionnelles. « Les clauses relatives aux relations entre personnes du même sexe sont annulées », avait déclaré le juge Michael Leburu. « La justice ordonne que les lois soient amendées », avait-il ajouté dans une salle d’audience comble de la Haute Cour à Gaborone.
Suite à ce jugement, le procureur général Abraham Keetshabe a indiqué, vendredi dernier, dans une courte déclaration qu’il considère que le tribunal a fait une erreur en prenant cette décision. Aussitôt, l’association des gays, lesbiennes et bisexuels du Botswana a critiqué l’homophobie et la Trans phobie persistante dans le pays.
Pour rappel, la décision de la haute cour du Botswana de décriminaliser l’homosexualité, intervenait quelques semaines après qu’une requête d’une personne anonyme, identifiée seulement par ses initiales LM, et soutenue par les associations LGBT du pays estimait que la société avait évolué et que l’opinion était plus ouverte sur les pratiques sexuelles.
L’homosexualité est illégale dans près de 70 pays dans le monde dont 33 en Afrique. Si le gouvernement du Botswana parvient à faire reculer la justice lors du procès en appel, les personnes convaincues d’homosexualité pourraient de nouveau être condamnés à 7 ans de prison comme le prévoit les articles déclarés inconstitutionnels par la Haute cour. C’est le cas de l’article 164 du code pénal qui punit « les relations charnelles contre nature » de sept ans de prison, tandis que l’article 167 sanctionne « les pratiques indécentes entre personnes » d’une peine non spécifiée.
Étonnamment, en réformant ses lois en 1998 pour respecter l’égalité des sexes, le Botswana avait rendu « équitable » sa définition des « pratiques indécentes », pénalisant les relations homosexuelles entre femmes au même titre que celles entre hommes.
Affaire à suivre…
Danielle Ngono Efondo
Hier dimanche 07 juillet, lors de l'ouverture du sommet de l'Union africaine à Niamey, le Nigeria et le Bénin, deux des pays qui n'avaient pas encore signé l'accord, ont intégré la zone de libre-échange continentale (Zlec).
C’est sous les applaudissements de leurs homologues africains présents à Niamey dimanche 07 juillet lors de l’ouverture du sommet des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) à Niamey, que, le président nigérian Muhammadu Buhari et son homologue, le président béninois Patrice Talon, ont signé l'accord au Palais des Congrès.
Ainsi, avec la signature du Nigeria et du Bénin, 54 des 55 pays de l'UA font désormais partie de la Zlec. Seule l’Érythrée n'a pas adhéré. « C'est le plus grand événement historique pour le continent africain depuis la création de l'OUA (Organisation de l'unité africaine) en 1963 », a estimé l'hôte nigérien, le président Mahamadou Issoufou, un des plus ardents promoteurs de la zone.
« Nous avons le droit de nous féliciter de cette grande réalisation », a lâché l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’UA, tout en rappelant que « les efforts restent importants pour la mettre en œuvre et permettre l’augmentation des échanges africains, le développement de nos industries ». « L’amélioration de nos infrastructures sera primordiale pour le bon fonctionnement de l’accord », a-t-il précisé.
La Zlec doit à terme constituer un marché de 1,2 milliard de personnes et permettre de faire passer les échanges intra-africains de 15% à 60%, selon l'UA, et constituer un pas vers la paix et prospérité. Des négociations se poursuivent toutefois en coulisses sur sa mise en œuvre progressive. La Banque africaine d’exportation et d’importation (Afreximbank) a annoncé qu’elle financerait la Zlec à hauteur de 25 milliards de dollars. Le sommet doit en effet arrêter les statuts, les cadrages budgétaires et de financement du secrétariat général.
Notons que, la Zlec doit favoriser le commerce au sein du continent et attirer des investisseurs. L'UA estime que sa mise en œuvre permettra d'augmenter de près de 60% d'ici à 2022 le commerce intra-africain, alors que les détracteurs du projet évoquent le manque de complémentarité des économies africaines et craignent que des importations bon marché ne portent préjudice aux petits producteurs agricoles et industriels.
Par ailleurs, le choix d’Accra comme siège du futur secrétariat permanent de cette Zlec a été validé, il a également été confirmé que la zone n’entrera pleinement en vigueur que dans un an, plus précisément le 1er juillet 2020. C’est donc parti pour la Zlec, une nouvelle entité qui doit permettre de multiplier les échanges intra-africains et ainsi accélérer le développement du continent.
Danielle Ngono Efondo
« Il vous souvient qu’au mois de février dernier, dans le cadre d’une visite des infrastructures sportives, en construction et réhabilitation dans la ville de Douala, nous étions venus porteur de très haute prescription du président de la République, en rapport avec la nécessité de l’accélération des travaux sur les différents chantiers concernés. Quelques mois sont passés et nous sommes venus à Douala prendre l’exacte mesure des évolutions sur l’ensemble des chantiers, tout au moins en ce qui concerne l’ensemble des infrastructures sportifs. Nous devons constater avec bonheur, que pour la plupart des chantiers visités, nous en sommes au niveau des tests de fonctionnalité avant la mise en service définitive.
Nous devons nous en réjouir et féliciter les entreprises concernées, qui par leur engagement, à ne pas ménager de moyens et d’efforts, dans les perspectives d’une livraison à date, c’est-à-dire en tenant compte des délais contractuels, mais renégociés, en étant conscientes de l’imminence de la tenue du Chan et des visites d’inspection de la Caf. Nous félicitons les responsables des chantiers de Japoma, du stade de la réunification de Douala et des stades d’entrainement de Bonamoussadi et Mbeppe Leppe, pour l’état de ces infrastructures sportives, qui nous donnent beaucoup de raison d’espérer, tout en leurs demandant de maintenir le cap sur l’accélération des travaux. Dans d’autres cas, nous avons été préoccupés par, soit l’arrêt des travaux, soit la décélération des travaux, et nous voulons interpellés les responsables d’entreprises concernées, à un sursaut ».
Réalisé par M.M.
Le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi a effectué vendredi 5 juillet dernier, une visite des chantiers de Douala retenus pour la Championnat d’Afrique des nations (Chan) 2020 et la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2021. Cette tournée, qui a débuté par le complexe multisport de Japoma, suivi du stade de la réunification de Douala et des stades d’entrainement de Bonamoussadi de Mbappé Leppé intervient à quelques semaines de la visite de la délégation d’inspection de la Confédération africaine de football (Caf). Ces inspecteurs annoncés au mois d’août 2019, viendront évalués l’état des infrastructures sportives retenues pour le Chan qui se déroulera au Cameroun en Janvier 2020.
Si dans l’ensemble, les chantiers de construction du complexe sportif de Jopama et de rénovation du Stade de la Réunification de Douala ont considérablement évolué, les travaux des stades d’entrainement étaient à l’arrêt. En dehors des pelouses et des tribunes déjà achevées, les autres tâches secondaires n’ont toujours pas été réalisées. Un problème financier serait à l’origine de cette interruption à en croire une source. Le Minsep a recommandé à l’issue d’une concertation avec les différentes parties prenantes, de veiller au maintien systématique de la qualité des pelouses et à la maintenance de l’ensemble des équipements. Aux entreprises en charge des travaux, il est demandé, dans le cadre des tests de fonctionnalité, de s’assurer de la compatibilité des équipements, avec les réseaux des équipements concessionnaires. Les concessionnaires quant à eux, sont appelés à prendre toutes les dispositions nécessaires pour le démarrage des travaux de raccordement de toutes les infrastructures sportives dédiés au Chan 2020 et à la Can 2021, et ceci dans les délais contraignantes du Chan 2020.
Marie MGUE
Un nouveau-né âgé d’à peine 2 semaines a été retrouvé mercredi 03 juillet dernier dans la matinée, dans une fosse septique à Eseka dans le département du Nyong et Kelle, région du Centre. Selon les témoins, c’est un cadre de Socapalm qui a entendu les cris strident du nourrisson dans le camp où habitent les employés de cette entreprise agricole. Il a aussitôt alerté les riverains qui ont réussi à secourir le bébé en détresse. L’enfant secouru, a été conduit sur le champ chez un médecin pour des soins.
Les enquêtes menées par la Brigade de gendarmerie d'Eseka ont conduit à l’arrestation de la génitrice de ce nouveau-né. Selon une source, l’auteure de cet acte est une jeune fille d'une vingtaine d'années, déplacée interne de la crise socio-politique dite « anglophone » qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest Cameroun. Elle a été présentée au procureur de la République jeudi dernier. Elle était serveuse dans un débit de boisson dans ladite ville.
Cette jeune mère avait réussi à tromper la vigilance de son entourage, en simulant un gros ventre, afin donner l'impression d'être toujours enceinte. Son bébé repêché de la fosse, est pris en charge au service social à Eséka après des examens d'usage.
Marie MGUE
"J'ai l'habitude de faire le make-up. Quand je le fais, je me sens à l'aise", nous confie Charifa, le make-up, ce mode de maquillage a gagné le cœur d'une multitude de dames à Garoua, à la fleur de l'âge ou non. Si certaines s'attachent par simple plaisance, d'autres y voient une astuce pour rehausser l'éclat de leur visage. "Lorsqu'il faut aller au bureau, il faut avoir un visage rayonnant et doux. Le matin, on peut se lever avec des cernes, on essaye un peu de cacher pour avoir une bonne mine. C'est un second visage", explique Patricia Fotso.
Au-delà de l'atout artistique que revêt cette forme de fard, sa dimension professionnelle, prend davantage corps. C'est le cas de Charifa qui en tire des revenus. Elle dit avoir l'habitude de maquiller beaucoup de femmes pour les mariages. Et elle assure que lorsqu'elle le fait, elle trouve aussi sa part de gain.
Comme les adeptes du make-up savent bien le dire, pour se maquiller, il faut avoir le nécessaire. "On a besoin du crayon marron ou noir. Tout dépend du choix de la personne avec un fond de teint et une liquide parce qu'après avoir le traçage, on a besoin des pinceaux", selon Charifa.
Le make-up est diversement apprécié par la gente féminine qui relève tantôt des avantages, tantôt des inconvénients.
Toutefois, dans une aire géographique où le soleil brille quasiment toute l'année, le fond de teint, et autres produits cosmétiques appliqués sur le visage peuvent avoir des effets secondaires tels que l'allergie. Comme quoi, faire le make-up n'est pas sans dangers sur la peau.
Innocent D H
Dans les ventes à emporter, devant les grands sites de rencontres et même dans les moyens de locomotion, l’on assiste à une folle ambiance. Les coups de klaxon dans les rues avec les drapeaux qui flottent laissent entrevoir l’importance que les Yaoundéens accordent à cette confrontation Cameroun – Nigéria.
« C’est vrai que le Nigéria nous a souvent battu, lorsqu’on regarde un peu le bilan des matchs entre les deux pays mais, cette fois, ils sont conscients d’affronter les champions d’Afrique par conséquent, je suis certains qu’ils ont eux aussi peur » affirme Clotaire, vendeur de vêtement à la criée. Lui aussi est dans l’ambiance d’avant match, avec ces deux drapeaux accrochés sur sa casquette.
Un peu plus loin, c’est Annette, vendeuse de maïs et de safous, qui dit qu’elle veut voir ce match devant son petit écran « Ekié, ma sœur, tu penses que je peux rater ça ? C’est le Cameroun qui joue et, je veux tout voir. Je n’ai pas envie qu’on me raconte et en plus, si je reste ici, les cris des gens vont me déconcentrer donc, moi je vais rentrer… ».
Comme relevé plus haut, devant les bars et autres coins de réjouissance, tout est fin prêt pour accueillir les clients et consommateurs : « C’est vrai que nous ne manquons pas de clients ici », témoigne Jean Claude, serveur qui ajoute que « mais c’est tout différent quand les lions jouent. On assiste à une arrivée massive de personnes et c’est pour cela que vous voyez qu’on a ajouté les chaises là-bas. Les gens aiment boire en groupe en faisant les commentaires, ça donne plus de saveur au match et, je crois que c’est à ce moment que nous avons les vrais supporters… ».
« S’il y’a une religion partagée par l’ensemble des camerounais, je puis vous assurer que c’est bien le football. Nulle part ailleurs, vous ne verrez cet engouement, cette passion. Quand les lions sont sur le terrain de jeu, il s’agit du vert – rouge – jaune, point. Et, nous le visons au quotidien. Il s’agit ici de passion positive, qui ne fait intervenir aucune autre actualité… », affirme Mouandjo Jean Jacques, acteur majeur du football national.
Même les jeunes ne veulent pas manquer ces moments et, après avoir acquis les sifflets, ils sillonnent les quartiers en scandant « Lions Indomptables du Cameroun Oyiéééé. 3 – 0 c’est le score. Nous allons les atomiser… ».
Quelques statistiques
11 – 11 – 12 : Championnat d’Afrique – Cameroun 1 – Nigéria 0
29 – 10 – 12 : Championnat d’Afrique - Nigéria 2 – Cameroun 1
11 – 11 – 10 : Championnat d’Afrique - Nigéria 5 – Cameroun 1
28 – 11 – 08 : Championnat d’Afrique - Cameroun 1 – Nigéria 1
Nicole Ricci Minyem
Combler le gap du personnel enseignant et soignant dans les régions du septentrion. C’est le fil conducteur des échanges qui ont lieu au cours d’une audience que le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative Joseph LE, a accordé à Côme Dechery, responsable équipe projet gouvernance financière à l’Agence française de Développement (AFD) mercredi, 3 juillet 2019 à Yaoundé.
« Nous sommes venus au ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative pour discuter d’un projet stratégique qui consiste à investir 60 milliards de F pour les trois prochaines années. Ceci pour dynamiser l’accès aux services de base dans trois régions du septentrion », a confié Côme Dechery, rapporte Cameroon Tribune.
Pour mener à bien ce projet, le responsable équipe projet gouvernance financière à l’AFD et les experts qui l’accompagnent vont conduire toute cette semaine des échanges fructueux avec les ministères de la Santé publique, de l’Education de base et des Finances. Pour ce qui est de la Fonction publique et de la Réforme administrative, il a été question d’étudier comment mobiliser les ressources humaines de l’Etat qui constitue la plus grande richesse du Cameroun.
L’objectif étant de multiplier les enseignants dans les salles de classes, les sages-femmes dans les centre de santé dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua et de l’Est aussi peut-être dans la perspective d’ améliorer le taux de scolarisation des enfants, le taux d’accouchements assistés pour les femmes enceintes et bien sûr réduire la pauvreté.
« Nous avons trouvé un partenaire ouvert et à l’écoute. Avec lequel, nous avons abordé les ambitions du Cameroun notamment en termes de recrutement à la Fonction public pour combler le déficit en termes d’enseignants dans les écoles, le personnel soignant dans les formations sanitaires », a conclu Côme Dechery.
Rappelons que le Cameroun et l’Agence Française de Développement entretiennent des relations privilégiées et nourrissent un partenariat très dense. Ces relations sont anciennes, l’AFD ayant accompagné le développement du Cameroun depuis 1960, dans les périodes de prospérité comme de difficultés.
Les financements accordés par l’AFD sont importants en volume, le Cameroun étant traditionnellement l’un des principaux bénéficiaires des financements de l’AFD en Afrique. En moyenne annuelle, les engagements du groupe AFD ont représenté près de 150 Mds FCFA (230,75 M€) par an en moyenne depuis 2002.
Les secteurs d’intervention de l’AFD sont diversifiés agriculture, secteur forestier, infrastructures, éducation, santé, énergie, secteur privé... Les instruments financiers mobilisés sont variés : prêts, subventions, Contrat de désendettement et développement (C2D), prises de participation….
Otric N.
Le phénomène des produits contrefaits ou issus de la contrebande fait beaucoup de dégâts à l’économie nationale. La Chambre de commerce de l'industrie, des mines et de l'artisanat du Cameroun dans un rapport publié le 29 août 2014, parle de 255 milliards de FCFA que le pays a enregistré comme perte. C’est dire que la lutte engagée pour mettre fin audit phénomène est importante.
Tout récemment un importateur exclusif d'une marque de téléphone a interpellé les autorités notamment celles du Ministère du Commerce (Mincommerce). Ce dernier s'est plaint de la prolifération de ladite marque dans les espaces commerciaux. Tenant compte de ladite plainte, une équipe d'inspection du Mincommerce a effectué une descente sur le terrain. La descente a permis de découvrir une centaine d'appareils mobiles sur les présentoirs des boutiques visitées. Les appareils ont été emportés pour vérification de leur authenticité. L'équipe d'inspection a même pu relever que certaines boutiques affichent illégalement le logo des marques dont elles ne sont pas dépositaires.
Le Cameroun ne fait pas seulement face au problème des fausses marques qui mettent en mal le secteur de la téléphonie mobile et des appareils électroniques. Il faut ajouter audit problème, la fraude, la contrebande et la contrefaçon qui perturbent les autres secteurs comme la minoterie, de la savonnerie, l'huilerie, le matériel de construction, les boissons, les produits de beauté, la maroquinerie, les médicaments. Difficile de trouver un secteur qui n’est pas affecté.
En 2016, le Ministère des Mines, de l'industrie et du développement technologique a évalué les pertes à 300 milliards de francs par an. Il n’y a pas que les caisses de l'Etat qui subissent des répercussions de ces fausses marques, les industries locales aussi paient les pots cassés. La conséquence c’est que l'innovation, l'efficacité et la recherche de l'excellence sont mises en mal.
Liliane N.