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C’est l’une des résolutions prises à l’issue des assises de la 7ème Session du Comité de Sécurité Transfrontalière  organisée à Yaoundé au Cameroun, les 4-5 juillet 2019. Session animée par des résolutions stratégiques.

 

Les experts représentants les deux pays, se sont en outre engagés à créer un environnement qui va faciliter la lutte contre la criminalité transfrontalière. Celle ci comprend notamment : le terrorisme – la piraterie maritime – la prolifération et la circulation irrégulière des armes - la contrebande – le braconnage dans les parcs et autres réserves - des conflits agropastoraux …

 

Un comité a été mis en place, avec pour mission l’implémentation effective de ces résolutions. D’autres sous comités vont se charger de mener des études approfondies par rapport à chaque problématique soulevée pendant les séances plénières.

 

Lors des différentes allocutions à l’ouverture du forum, le ministre Paul Atanga Nji et le général de brigade Ndagi ont rappelé que ces assises émanent de la volonté du Chef de l’Etat Camerounais S.E Paul Biya et son homologue Muhammadou Buhari du Nigéria qui veulent intensifier la coopération entre les deux pays, en matière de sécurité transfrontalière en plus des relations diplomatiques et des échanges commerciaux.

 

Participants

 

Depuis sa création en 2012, ce comité a alternativement été organisé à Yaoundé et à Abuja, conformément à l'article 7 de l'Accord portant sa création. Et, pour ce 7ème rendez vous, qui a duré trois jours, le ministre de l’Administration Territoriale Paul Atanga Nji était le chef de délégation de la partie camerounaise, avec à ses côtés les gouverneurs des dix régions que compte le Cameroun et partie Nigéria, le général de brigade Ndagi était à la tête des Gouverneurs des États Fédérés Nigérians Transfrontaliers.

 

Relation entre le Cameroun et le Nigéria

Le Cameroun et le Nigéria entretiennent des relations bilatérales depuis de nombreuses années, en tant que pays voisins et partageant une très grande frontière. La coopération militaire a permis, plus d’une fois de mettre en déroute, les activistes de la secte terroriste boko haram qui causent peine et désolation dans de nombreuses familles de part et d’autre de cette frontière.

 

Les experts de la partie camerounaise ont regretté le fait que la pugnacité des forces de défenses camerounaises, qui sont à de nombreuses reprises venues à bout des ardeurs de ces hors la loi, ne trouve toujours pas le même écho, côté Nigéria. Ce qui donne le temps à boko haram de se remobiliser, d’où les attaques subies dans la région de l’Extrême Nord depuis quelques semaines.

 

Le Minat, Paul Atanga Nji, en portant un toast lors du dîner offert à ses hôtes à l'hôtel Mont Febe, a émis le vœu que les mesures qui seront mises en place par les deux pays, permettent de venir définitivement à bout de cette secte terroriste.

 

Nicole Ricci Minyem

 

L'image est saisissante. A chaque rencontre des lions indomptables du Cameroun, ils sont de plus en plus nombreux à se donner rendez-vous en pleine poste centrale pour regarder les rencontres de l'équipe nationale. Un spectacle émouvant.

 
 
Chaque jour de match des Lions était un jour de fête à la poste centrale de Yaoundé. Pour la circonstance, les trois écrans publicitaires qui cernent le pourtour du célèbre rond point sont tous en mode football. 
Le rond point de la poste centrale se transforme en gradins de circonstances pour tous ces amoureux du ballons rond et des lions. Ils sont sur les poteaux, sur le gazon, assis sur le capot des véhicules, d'autres debout, d'autres encore sur leurs motos, un panorama saisissant. La même ambiance peut être observée dans tous les points de rassemblements tels que carrefours et bars, ainsi que d'autres villes du Cameroun, pourvu qu'un écran soit disponible pour diffuser ces images.
 
Le premier, situé juste a côté de la poste centrale proprement dite. Le deuxième se trouve du côté de SNI (Société Nationale d'investissement du Cameroun). Tous ces deux écrans à l'heure des matches mettant en scène l'équipe des lions indomptables se câblent sur la CRTV, la station de télévision d'Etat pour reprendre les images. La qualité approximative des images proposées par la télévision nationale et l'état un tout petit peu défectueux de l'écran géant posté côté SNI suffisent pour ne pas attirer l'attention des milliers de téléspectateurs qui sillonnent sur cette place de la capitale du Cameroun.
 
Le troisième écran est situé du côté du supermarché Casino. Sa particularité, en plus de la bonne qualité de son dispositif technique et des belles images qu'il renvoie, cet écran reprend les images de Canal+. Or ces images ont quelques minutes d'avance sur celles diffusée par la CRTV. C'est d'ailleurs la principale raison pour laquelle cet écran est le plus regardé pendant les matches à la poste centrale.
 
Les téléspectateurs, ce sont les taxi-mens dont les voitures jaunes sont empilés tout autour du rond point, les "benskineurs" sur leurs motos pour les uns et les autres ayant pris soin de mettre la motocyclette à l'abri, vendeurs à la  sauvette et commerçants de divers ordres. La poste centrale devient l'instant d'une rencontre de football, le carrefour de tous les fans de l'équipe nationale du Cameroun.
 
"Pourquoi ne pas aller regarder le match depuis la poste centrale ? Seul à la maison, il n'y a pas de commentaires, on a l'impression ici d'être dans un stade avec l'effervescence et l'ambiance qui règnent", lance un taximan sous l'exclamation d'un passant. Malgré cette admiration, certains ne manquent pas de s'inquiéter. "Qu'adviendrait-il si tous se mettent à jubiler ? Certains pourraient se faire marcher dessus ou même pire", s’interroge une autre passante. 
 
Le seule handicap à ce spectacle géant est l'absence de son pour apprécier les commentaires des journalistes sportifs sur les différents stades. Pour pallier à ce handicap, plusieurs spectateurs se munissent de kit oreillette pour suivre les commentaires de la rencontre à partir de leurs téléphones, d'autres ont leur poste récepteur accroché à l'oreille. Mais pour le plus grand nombre, pas besoin de kit ou de poste récepteur, ils estiment que regarder un match sans commentaires c'est comme ça que ça se passe quant on est dans les gradins d'un stade de football. 
 
 
Les coéquipiers d'Oyongo Bitolo ont joué samedi dernier le match des huitièmes de finales face aux supers Eagles du Nigeria. L'enthousiasme et l'espoir animaient plusieurs camerounais. Cette rencontre a malheureusement été la dernière pour les champions en titre qui ont été battus par un score de 3 buts à 2. Les Lions Indomptables sont désormais éliminés du tournoi et doivent regarder la suite et la fin de cette édition de la Can à la maison. Une élimination surprise que certains camerounais n'ont pas digéré. 
 
Stéphane NZESSEU
 

À cet égard, le Forum a eu le privilège de transmettre certaines de ses vues et suggestions à Son Excellence Paul Biya Président de la République du Cameroun.

 

PRETORIA, Afrique du Sud, 7 juillet 2019/

L'une des principales missions du Forum africain (« le Forum ») (www.AfricaForum.org) qui regroupe d'anciens chefs d'État et de gouvernement africains et d'autres personnalités africaines de premier plan, est de soutenir l’action de l'Union Africaine dans le cadre des initiatives qu’elle met en œuvre sur notre continent pour atteindre les objectifs définis dans son Acte Constitutif.

Dans ce contexte, le Forum s’est efforce de suivre au plus près l’évolution préoccupante de la situation en République du Cameroun.

À cet égard, le Forum a eu le privilège de transmettre certaines de ses vues et suggestions à Son Excellence Paul Biya Président de la République du Cameroun. Le Forum attend avec intérêt la poursuite de ces contacts.

Entre-temps, le Forum estime important de prendre toutes les mesures nécessaires pour s’informer de la manière la plus complète possible sur la situation en République du Cameroun.

Pour atteindre cet objectif, le Forum estime nécessaire la tenue d’un colloque sur le Cameroun qui se tiendra à Addis-Abeba, en Éthiopie ou éventuellement dans tout autre pays africain avec l’accord du Forum.

Dans cette perspective, et sans plus tarder le Forum se propose de contacter un large éventail de citoyens camerounais qu’il invitera à participer à cette rencontre qui doit être le lieu d’un dialogue inclusif et ouvert.

Le Forum est convaincu que ce colloque contribuera grandement à lui donner les moyens de pouvoir mieux accompagner le gouvernement et le peuple camerounais à relever les défis auxquels ce pays frère africain est confronté.

 

Distribué par APO Group pour Africa Forum

Les pays membres de l’Union africaine (UA) devaient procéder ce dimanche en fin de journée au lancement symbolique à Niamey de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlec). Un exploit pour la paix et la prospérité en Afrique. 

 

« L’entrée en vigueur de la Zlec est l’événement le plus important dans la vie de notre continent depuis la création de l’OUA (Organisation de l’unité africaine) en 1963 et sa transformation en Union africaine », a déclaré en ouverture du sommet de l'UA l’hôte nigérien, le président Mahamadou Issoufou, un des plus ardents promoteurs de la zone.

4.500 délégués et invités, 32 chefs d’Etat et plus de cent ministres étaient ont honoré de leur présence pour l'événement dans la capitale nigérienne, qui affiche un visage reluisant avec plusieurs infrastructures dont un aéroport flambant neuf, des routes élargies et de nouveaux hôtels et bâtiments.

« Un vieux rêve se réalise. Les pères fondateurs doivent en être fiers », a exprimé le président de la commission de l’Union africaine, le tchadien Moussa Faki Mahamat, en soulignant que la Zlec devenait « le grand espace commercial au monde ».

Le Nigéria qui est un géant, réticent jusque-là, avec son voisin le Bénin ont signé l’accord dimanche en ouverture du sommet, sous les applaudissements de leurs homologues. 54 des 55 pays africains vont constituer ce nouveau marché régional. Seule l’Erythrée n’a pas opté en faveur de la signature de l’accord. Selon les précisions de Moussa Faki, 27 pays ont déjà ratifié cet accord.

« Le chemin est encore long », a commenté le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Des négociations se poursuivent d'après lui en coulisses sur la mise en oeuvre progressive de la Zlec, qui doit réunir 1,2 milliard de personnes.

Les discussions s'intensifient portant notamment sur le calendrier des réductions des taxes douanières dans la zone et « la vitesse à laquelle on les fait baisser », mais également sur les biens importés de l’étranger par des pays ayant des accords avec l’extérieur ou encore ne les transformant que de manière minime, a confié une source diplomatique.

Quand est-ce que le marché sera effectif?

Le marché devrait être actif à partir de 2020. « Il faut donner un calendrier pour que tout le monde puisse jouer son rôle dans la préparation du marché (unique), alors nous avons recommandé au sommet que la date soit le 1er juillet 2020 », a expliqué le commissaire au Commerce et à l’Industrie de l’UA, Albert Muchanga.

Chiedu Osakwe, le négociateur en chef nigérian, note que la « libéralisation du commerce doit s’aligner sur des réformes structurelles » internes. « Aucun pays ne va tout libéraliser » d’un coup, l'a-t-il indiqué en précisant que le processus devrait se faire sur plusieurs années.

La Zlec doit dans ses missions, doit favoriser le commerce au sein du continent et attirer des investisseurs. L’Union africaine préfigure que sa mise en œuvre va permettre d’augmenter de près de 60% d’ici à 2022, le commerce intra-africain. 

Les détracteurs du projet évoquent le manque de complémentarité des économies et craignent que des importations bon marché ne portent préjudice aux petits producteurs agricoles et industriels.

 

Innocent D H

 

Solidaire autour de Juan Guaido, l'opposition vénézuélienne et le gouvernement de Nicolas Maduro vont reprendre le dialogue cette semaine sur l’île caribéenne de La Barbade. C'est à l’occasion d’un troisième tour des pourparlers entamés en mai à Oslo pour tenter de sortir le Venezuela de la crise politique qui le secoue.

 

Cette réunion qui se tient avec « des représentants du régime usurpateur » sur l’île caribéenne a pour finalité « établir une négociation en vue de sortir de la dictature », a déclaré dans un communiqué Juan Guaido, qui use de toutes ses stratégies pour faire partir Nicolas Maduro de la présidence depuis le mois de janvier.

Les nouveaux pourparlers qui s'ouvrent cette semaine, les troisièmes du genre depuis le mois de mai, doivent servir, selon Juan Guaido, trois objectifs: le départ de Nicolas Maduro de la présidence qu’il occupe depuis 2013, un « gouvernement de transition », puis des « élections libres avec des observateurs internationaux ».

Juan Guaido reconnu comme président par intérim par une cinquantaine de pays, qualifie Nicolas Maduro de « dictateur  et d'usurpateur » en raison de l’élection présidentielle dit-il, « frauduleuse » de 2018 qui a permis au président chaviste de se maintenir au pouvoir.

 

Le ministre de la Communication de Nicolas Maduro, Jorge Rodriguez dans un tweet, a de manière implicite corroboré l’annonce de Juan Guaido en reproduisant un communiqué du ministère norvégien des Affaires étrangères, pays hôte des deux premiers rounds des pourparlers.

La diplomatie norvégienne a expliqué:« Les deux parties se réuniront cette semaine à La Barbade pour avancer dans la recherche d’une solution négociée et constitutionnelle ».

Les deux précédentes réunions organisées à Oslo en mai entre des délégués de l’opposition et du gouvernement n’ont pu donner aucun résultat probant.

 

La semaine dernière, l'opposant Juan Guaido avait écarté l'hypothèse de nouvelles négociations après la mort en détention « après avoir été torturé » du capitaine de corvette Rafael Acosta Arevalo. Le soldat était accusé par le gouvernement d’avoir voulu participer à une « tentative de coup d’Etat » déjouée.

Nicolas Maduro de son côté, a affirmé à plusieurs reprises que le dialogue « continuerait » avec l’opposition. C'était lors d’un discours à la faveur de la Fête nationale, le chef de l’Etat a assuré samedi vouloir « la paix au Venezuela » par le « dialogue ». « Les conspirations, ça suffit! », s’est-il exclamé. 

 

Innocent D H

Il y a plusieurs semaines, nous vous annoncions que la Haute Cour du Botswana avait annulé les lois criminalisant les relations entre personnes de même sexe. Mais suite à cette décision, le gouvernement de Gaborone a annoncé son intention de faire appel. Ce qui fait grincher les homosexuels du pays.

Le 11 juin 2019, la Haute cour du Botswana avait jugé que les lois criminalisant les relations entre personnes de même sexe étaient anticonstitutionnelles. « Les clauses relatives aux relations entre personnes du même sexe sont annulées », avait déclaré le juge Michael Leburu. « La justice ordonne que les lois soient amendées », avait-il ajouté dans une salle d’audience comble de la Haute Cour à Gaborone.

Suite à ce jugement, le procureur général Abraham Keetshabe a indiqué, vendredi dernier,  dans une courte déclaration qu’il considère que le tribunal a fait une erreur en prenant cette décision. Aussitôt, l’association des gays, lesbiennes et bisexuels du Botswana a critiqué l’homophobie et la Trans phobie persistante dans le pays.

Pour rappel, la décision de la haute cour du Botswana de décriminaliser l’homosexualité,  intervenait quelques semaines après qu’une requête d’une personne anonyme, identifiée seulement par ses initiales LM, et soutenue par les associations LGBT du pays estimait que la société avait évolué et que l’opinion était plus ouverte sur les pratiques sexuelles.

L’homosexualité est illégale dans près de 70 pays dans le monde dont 33 en Afrique. Si le gouvernement du Botswana parvient à faire reculer la justice lors du procès en appel, les personnes convaincues d’homosexualité pourraient de nouveau être condamnés à 7 ans de prison comme le prévoit les articles déclarés inconstitutionnels par la Haute cour. C’est le cas de l’article 164 du code pénal qui punit « les relations charnelles contre nature » de  sept ans de prison, tandis que l’article 167 sanctionne « les pratiques indécentes entre personnes » d’une peine non spécifiée.

Étonnamment, en réformant ses lois en 1998 pour respecter l’égalité des sexes, le Botswana avait rendu « équitable » sa définition des « pratiques indécentes », pénalisant les relations homosexuelles entre femmes au même titre que celles entre hommes.

Affaire à suivre…

 

Danielle Ngono Efondo

Hier dimanche 07 juillet, lors de l'ouverture du sommet de l'Union africaine à Niamey, le Nigeria et le Bénin, deux des pays qui n'avaient pas encore signé l'accord, ont intégré la zone de libre-échange continentale (Zlec).

C’est sous les applaudissements de leurs homologues africains présents à Niamey dimanche 07 juillet lors de l’ouverture du sommet des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) à Niamey, que, le président nigérian Muhammadu Buhari et son homologue, le président béninois Patrice Talon, ont signé l'accord au Palais des Congrès.

Ainsi, avec la signature du Nigeria et du Bénin, 54 des 55 pays de l'UA font désormais partie de la Zlec. Seule l’Érythrée n'a pas adhéré. « C'est le plus grand événement historique pour le continent africain depuis la création de l'OUA (Organisation de l'unité africaine) en 1963 », a estimé l'hôte nigérien, le président Mahamadou Issoufou, un des plus ardents promoteurs de la zone.

« Nous avons le droit de nous féliciter de cette grande réalisation », a lâché l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’UA, tout en rappelant que « les efforts restent importants pour la mettre en œuvre et permettre l’augmentation des échanges africains, le développement de nos industries »« L’amélioration de nos infrastructures sera primordiale pour le bon fonctionnement de l’accord », a-t-il précisé.

La Zlec doit à terme constituer un marché de 1,2 milliard de personnes et permettre de faire passer les échanges intra-africains de 15% à 60%, selon l'UA, et constituer un pas vers la paix et prospérité. Des négociations se poursuivent toutefois en coulisses sur sa mise en œuvre progressive. La Banque africaine d’exportation et d’importation (Afreximbank) a annoncé qu’elle financerait la Zlec à hauteur de 25 milliards de dollars. Le sommet doit en effet arrêter les statuts, les cadrages budgétaires et de financement du secrétariat général.

Notons que, la Zlec doit favoriser le commerce au sein du continent et attirer des investisseurs. L'UA estime que sa mise en œuvre permettra d'augmenter de près de 60% d'ici à 2022 le commerce intra-africain, alors que les détracteurs du projet évoquent le manque de complémentarité des économies africaines et craignent que des importations bon marché ne portent préjudice aux petits producteurs agricoles et industriels.

Par ailleurs, le choix d’Accra comme siège du futur secrétariat permanent de cette Zlec a été validé, il a également été confirmé que la zone n’entrera pleinement en vigueur que dans un an, plus précisément le 1er juillet 2020. C’est donc parti pour la Zlec, une nouvelle entité qui doit permettre de multiplier les échanges intra-africains et ainsi accélérer le développement du continent.

 

 

Danielle Ngono Efondo

Le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) revient sur l’état des lieux des chantiers de Douala, la capitale économique, du Chan 2020 et de la Can 2021 au terme de sa visite, vendredi dernier.

 

« Il vous souvient qu’au mois de février dernier, dans le cadre d’une visite des infrastructures sportives, en construction et réhabilitation dans la ville de Douala, nous étions venus porteur de très haute prescription du président de la République, en rapport avec la nécessité de l’accélération des travaux sur les différents chantiers concernés. Quelques mois sont passés et nous sommes venus à Douala prendre l’exacte mesure des évolutions sur l’ensemble des chantiers, tout au moins en ce qui concerne l’ensemble des infrastructures sportifs. Nous devons  constater avec bonheur, que pour la plupart des chantiers visités, nous en sommes au niveau des tests de fonctionnalité avant la mise en service définitive.

 

Nous devons nous en réjouir et féliciter les entreprises concernées, qui par leur engagement, à ne pas  ménager de moyens et d’efforts,  dans les perspectives d’une livraison à date, c’est-à-dire en  tenant compte des délais contractuels, mais renégociés, en étant conscientes de l’imminence de la tenue du Chan et des visites d’inspection de la Caf. Nous félicitons les responsables des chantiers de Japoma, du stade de la réunification de Douala et des stades d’entrainement de Bonamoussadi et Mbeppe Leppe, pour l’état de ces infrastructures sportives, qui nous donnent beaucoup de raison d’espérer,   tout en leurs  demandant de maintenir le cap sur l’accélération des travaux.  Dans d’autres cas, nous avons été préoccupés par, soit l’arrêt des travaux, soit la décélération des travaux,  et nous voulons interpellés les responsables d’entreprises concernées, à un sursaut ».

 

Réalisé par M.M.

 

C’est l’une des recommandations faites par le Ministre des Sports et de l’Education physique vendredi dernier au terme de sa visite des chantiers de Douala  retenus pour le Chan 2020 et la Can 2021.

 

Le Ministre des Sports et de l’Education physique  (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi a effectué vendredi 5 juillet dernier, une visite des chantiers de Douala retenus pour la Championnat d’Afrique des nations (Chan) 2020  et la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2021.   Cette tournée, qui a débuté par le complexe  multisport  de Japoma, suivi du stade de la réunification de Douala et des stades d’entrainement de Bonamoussadi de Mbappé Leppé intervient à quelques semaines de la visite de la délégation d’inspection de la Confédération africaine de football (Caf). Ces inspecteurs  annoncés au mois d’août 2019, viendront évalués l’état des infrastructures sportives retenues pour le Chan qui se déroulera au Cameroun en Janvier 2020.

 

Si dans l’ensemble, les chantiers de construction du  complexe sportif de Jopama et  de rénovation du  Stade de la Réunification de Douala ont  considérablement évolué, les travaux des  stades d’entrainement  étaient à l’arrêt. En dehors des pelouses  et des tribunes déjà achevées, les  autres tâches secondaires n’ont toujours pas été réalisées. Un problème financier serait à l’origine de cette interruption à en croire une source.  Le Minsep a recommandé à l’issue d’une concertation avec les différentes parties prenantes,  de veiller au maintien systématique  de la qualité des pelouses et à la maintenance de l’ensemble des équipements. Aux entreprises en charge des travaux, il est demandé, dans le cadre des tests de fonctionnalité, de s’assurer de la compatibilité des équipements, avec les réseaux des équipements concessionnaires. Les  concessionnaires quant à eux, sont appelés à prendre toutes les dispositions nécessaires pour le démarrage des travaux   de raccordement de toutes les infrastructures sportives dédiés au Chan 2020 et à la Can 2021, et ceci dans les délais contraignantes du Chan 2020.

 

Marie MGUE

 

Âgée d’une vingtaine d’années, une déplacée interne de la crise anglophone a été interpellée, pour avoir abandonné son enfant dans une fosse septique à Eseka dans le Nyong et Kelle, région du Centre.

 

Un nouveau-né âgé d’à peine 2 semaines a été retrouvé mercredi 03 juillet dernier dans la matinée, dans une fosse septique à Eseka dans le département du Nyong et Kelle, région du Centre. Selon les témoins, c’est un cadre de Socapalm qui a entendu les cris strident du nourrisson dans le camp où habitent les employés de cette entreprise agricole. Il a aussitôt alerté les riverains qui ont réussi à secourir le bébé en détresse. L’enfant secouru, a été conduit sur le champ chez un médecin pour des soins.

 

Les enquêtes menées par la Brigade de gendarmerie d'Eseka ont conduit à l’arrestation de la génitrice de ce nouveau-né. Selon une source, l’auteure de cet acte est  une jeune fille d'une vingtaine d'années, déplacée interne de la crise socio-politique dite « anglophone » qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest Cameroun. Elle a été présentée au procureur de la République jeudi dernier. Elle était serveuse dans un débit de boisson dans ladite ville.

 

Cette jeune mère avait réussi à tromper  la vigilance de son entourage, en simulant un gros ventre,  afin  donner l'impression d'être toujours enceinte. Son bébé repêché de la fosse, est pris en charge au service social à Eséka après des examens d'usage.

 

Marie MGUE

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01