Ce mardi 9 juillet 2019, les championnes en titre du volleyball livreront leur premier match de la phase de poule de la 18e édition du Championnat d’Afrique de volleyball féminin contre le Botswana, dans la Salle du 06 Octobre au Caire en Egypte. Le Cameroun est fixé depuis ce lundi 8 juillet 2019 sur ses différents adversaires, à l’issue du tirage au sort effectué par la Confédération africaine de volleyball.
Les Lionnes Indomptables sont logées dans le groupe B en compagnie du Botswana, et de deux grosses pointures de cette discipline sportive en Afrique, notamment l’Algérie et le Kenya, vice-champion, qui totalise 9 titres de champion d’Afrique. Après le Botswana, les camerounaises affronteront le 10 juillet prochain la grande formation Algérienne. Leur dernier match de groupe sera contre les Kényanes, qui vont à la conquête de leur dixième titre continental. Les Kenyanes essayeront de prendre leur revanche contre les Lionnes qui les avaient battu en finale de la dernière édition. Dans le groupe A, le pays hôte, l’Egypte a hérité du Maroc et du Sénégal. Les Egyptiennes seront aux prises à l’entame avec les Sénégalaises.
Sept pays au total, au lieu de 8, participeront à cette édition de la Coupe d’Afrique des Nations de volleyball dames qui s’étendra jusqu’au 15 juillet 2019. Les Lionnes séjournent en Egypte depuis samedi dernier. Le groupe conduit par Jean René Akono s’est préparé en conséquence en Europe et au Cameroun, pour défendre le titre décroché à domicile en 2017. « C’est une lourde responsabilité. On sait que ce ne sera pas facile de conserver notre titre. La dernière fois, on a gagné à domicile. On va se battre et on espère qu’on ramènera ce titre à la maison. Toutes les équipes sont compétitives. On va essayer de gagner le maximum de match. Nous comptons sur le public camerounais pour nous soutenir comme il a toujours su le faire », confie Christelle Nana, capitaine de la sélection camerounaise à la Fecavolley. En plus de la médaille en or décrochée en 2017, le Cameroun a remporté deux médailles en argent et 6 en bronze, soit un total de 9 médailles. Un palmarès qui fait des volleyeuses camerounaises, des favorites de la compétition au même titre que le Kenya, l’Egypte et l’Algérie.
Marie MGUE
Maladie très contagieuse à transmission fécale-orale, le choléra se transmet par les mains sales ou par contamination alimentaire (aliments souillés) et hydrique (eau contaminée). Selon notre confrère Journal du Cameroun.com, 48 décès dus au choléra ont été enregistrés dans la partie septentrionale du Cameroun.
Selon les chiffres compilés publiés lundi par le ministère de la Santé publique (Minsanté), l’épidémie du choléra qui sévit notamment dans la partie septentrionale du Cameroun a déjà occasionné la mort de quarante-huit personnes. La région du Nord, particulièrement touchée par cette épidémie depuis près d’un an, affiche un taux de létalité de 6,2%.
En dehors du Nord, la région voisine de l’Extrême-nord est également touchée par la maladie, ce qui fait craindre une propagation de la maladie avec le début des pluies dans cette partie du pays. Le choléra qui avait été également signalé dans la partie méridionale du pays, notamment dans les régions du Centre et du Littoral, où on avait déjà dénombre un mort a été maîtrisé.
Toujours selon Journal du Cameroun, depuis la réapparition de la maladie en février dernier, 775 cas notifiés ont été dénombrés et confirmés, laissant transparaître « une situation épidémiologique alarmante ».
Notons ainsi que, Le choléra est apparu pour la première fois au Cameroun en 1971. Depuis 1990, des épidémies importantes ont été enregistrées notamment en 1991, 1996, 1998, 2004, 2010 et 2011. La tendance générale montre une augmentation annuelle du nombre de cas. Entre 2004 et 2016, la surveillance épidémiologique a notifié 50 007 cas avec 2 052 décès, soit un taux de létalité élevé de 4,1 %.
Les principales épidémies ont été enregistrées dans le nord, dans les régions du Nord et de l’Extrême Nord et dans le sud du pays dans la région du Littoral qui abrite la capitale économique Douala.
Une étude en Eau, Hygiène et Assainissement sur base d’analyse épidémiologie, menée en 2010, dans les deux espaces géographiques régulièrement touchés (façade littorale en particulier Douala et les régions septentrionales du Nord et de l’Extrême Nord) a permis de caractériser les dynamiques épidémiologiques et ainsi proposer des plans d’actions spécifiques.
Cette évaluation a mis en évidence le très faible accès à l’eau potable de la population de l’Extrême Nord. Non seulement les infrastructures sont insuffisantes mais leur qualité n’est pas assurée et en fin de saisons sèches, de nombreux puits tarissent. En outre, la défécation à l’air libre reste fortement pratiquée et les déchets ne sont pas collectés. En période de pluie, la situation sanitaire est donc fortement dégradée.
Danielle Ngono Efondo
Les hommes et femmes de média ont été invités au cours d’un atelier à Douala, à contribuer à travers les média à « un changement de perception culturelle du rôle et de la place des femmes au sein des médias et dans la société ».
Du 03 au 04 juillet dernier à Douala, les hommes et femmes de média ont participé à un Atelier de formation sur la notion du genre et les instruments de promotion et de protection des droits des femmes. Cet atelier était Suivi du Forum des femmes de média pour le partage d’expériences, de bonnes pratiques et recherche des stratégies en vue de la promotion de l’égalité de genre dans les média. Le but de cet atelier organisé par l’ONG Women peace initiatives (WPI), est de réduire les inégalités entre les sexes dans le secteur des médias au Cameroun.
En effet, explique Nathalie Foko, la présidente de WPI, très peu de femme dirige un organe de presse au Cameroun. Parlant du patronat au sein des médias, sur les 39 média enquêtés, seulement 06 femmes sont à la tête desdits média. Soit un taux de représentation de 15,38% de femmes contre 84,62% d’hommes. Au niveau de la représentation sexiste au sein de l’organe de direction, les hommes représentent 59,44%. Une étude qui démontre que globalement, les femmes sont sous-représentées au sein des organes de direction. WPI, souligne que la sous-représentation et le silence relatif des voix des femmes, ainsi que la sexualisation systémique des fonctions et la dépréciation des femmes dans les média les empêchent de participer efficacement et de manière égale au discours public. Ces situations contribuent à leur tour à une dévalorisation culturelle des femmes et renforcent les inégalités entre les sexes et la discrimination à l'égard des filles et des femmes.
L’objectif global de cette rencontre était de contribuer à travers les média à « un changement de perception culturelle du rôle et de la place des femmes au sein des médias et dans la société ». Il était aussi question de les imprégner de la notion du genre et renforcer leurs connaissances sur les instruments de promotion et de protection des droits des femmes ; de les édifier de la Résolution 1325 et du Plan d’Action (2018-2020) de ladite résolution au Cameroun ; de partager les expériences et les bonnes pratiques dans la promotion du genre au sein des média et de mettre sur pied des stratégies en vue de promouvoir le genre au sein des média.
Il faut noter que cet atelier, rentre dans le cadre de la Campagne Mondiale « Mettre fin aux informations sexistes dans les média d'ici 2020 » initié par le réseau Global Media Monitoring Project (GMMP) dans 114 pays, alliés et partenaires en collaboration avec la WACC, mais aussi dans la visée de la politique nationale du genre, dont l’objectif est de procéder à un changement social positif de cette situation au Cameroun.
Marie MGUE
Les membres du conseil d’administration ont présenté les statuts régissant l’organisation au Minepia, jeudi dernier à Yaoundé.
Les producteurs de poisson du Cameroun ont désormais une corporation. Depuis quelques jours, ils ont mis sur pied l’Interprofession aquacole au Cameroun (IPAC). Jeudi dernier, les 15 membres du conseil d’administration de l’instance, conduits par leur président, Robert Fotso, sont allés se présenter officiellement au ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), le Dr. Taïga.
A en croire Cameroon Tribune, c’est à bras ouverts que le Minepia a accueilli ce nouveau-né du secteur pastoral au Cameroun. Ce d’autant plus que sa venue intervient, comme il l’a souligné, dans un contexte marqué par des importations encore massives de poisson, soit 200.000 tonnes par an, pour combler la faible production nationale. Ce qui fait perdre au Cameroun environ 170 milliards de F chaque année. C’est justement pour faire face à cette inadéquation entre l’offre et la demande nationale en poisson de table que les exploitants de la filière ont voulu mutualiser leurs actions afin de produire du poisson en quantité et en qualité.
L’IPAC qui compte à ce jour 60 membres a officiellement été créée dans la ville de Mbalmayo, siège de l’organisation le 1er juillet dernier à l’occasion de sa première assemblée générale consultative. Elle a une durée de vie de 99 ans et est constituée de trois collèges regroupant chacun les industriels, les artisans et les techniciens. A part le conseil d’administration, l’IPAC est constituée d’un bureau exécutif élu pour six ans et constitué de 10 membres coiffés par un secrétaire permanent, Nathanaël Edima. Les statuts adoptés ont été remis au Minepia.
Rappelons que la quantité de poissons produits au Cameroun est passée de 252 214 tonnes en 2014 à 292 675 tonnes en 2018. Soit une augmentation quantitative de 40 461 tonnes en l’espace de quatre ans. C’est une progression annuelle de 1000 tonnes de poissons au cours de la période sous revue.
Selon le Minepia, cette augmentation correspond à 98 % de la cible fixée par le Cameroun en 2020. Cette progression, aux dires du ministère, se justifie par les nombreuses actions menées : un meilleur contrôle de la face maritime, la réduction des pertes post-capture et le développement d’une aquaculture commerciale, la poursuite de la lutte contre la pêche illicite pour laquelle une convention a été signée avec le ministère de la Défense. Le Minepia cite également, entre autres raisons, la professionnalisation des jeunes que l’on a intéressés aux activités de pêche et la promotion de l’aquaculture intensive.
Otric N.
La conférence des présidents qui a siégé samedi dernier, 6 juillet 2019, à 15h30 à l’Assemblée nationale a jugé recevable deux documents. Il s’agit du document de programmation économique et budgétaire à moyen terme 2020-2022, et celui relatif à la programmation économique et budgétaire à moyen terme 2019.
A en croire Cameroon Tribune, ces textes reçus du Premier ministre, chef du gouvernement ont été communiqués au cours d’une séance plénière présidée par Kombo Gberi, vice-président de l’Assemblée nationale. Ils ont été conçus dans le cadre de la préparation du projet de budget et de la loi de finances initiale 2020 et du débat d’orientation budgétaire 2019.
La démarche du gouvernement s’inscrit dans la nouvelle procédure de préparation de la loi de finances, instituée par la loi du 11 juillet 2018 portant régime financier de l’Etat, apprend-on. Elle vise une meilleure appropriation de la préparation du budget de l’Etat. D’après la loi sus-évoquée, le débat d’orientation budgétaire est un exercice en amont de la préparation du budget, qui créé un « échange sans vote » entre le gouvernement et le Parlement. Cet exercice visant essentiellement à éclairer et à renforcer le contrôle parlementaire et citoyen sur l’orientation des finances publiques à moyen terme.
Le gouvernement joue donc la carte de la transparence dans la préparation du budget. La fiche technique soumise aux députés présente la situation économique et financière du Cameroun en 2018 et au premier trimestre 2019, les grandes orientations de politiques publiques et les perspectives macroéconomiques et des finances publiques à moyen terme.
Pour ce qui est de la période 2020-2022, précise le journal, le gouvernement soumet à l’appréciation des parlementaires les perspectives budgétaires pour ce triennat, le cadrage budgétaire et les déterminants de la dépense pour ce triennat. Ces explications seront présentées aux membres de la commission des Finances et du Budget par le ministre des Finances.
Précisons toutefois que la politique du gouvernement en matière des finances publiques pour la période 2020-2022 sera articulée autour de trois principaux piliers. Il s’agit de la réduction du déficit budgétaire, la maîtrise de l’endettement et le renforcement des réserves de change à la banque centrale.
Dans ce sens, le déficit budgétaire global devrait passer de 2,5 % du produit intérieur brut (PIB) en 2018 à 2 % en 2019, pour s’établir à 1,5 % du PIB de 2020 à 2022. La consolidation des finances publiques, quant à elles, sera soutenue par une mobilisation accrue des recettes internes non pétrolières, l’optimisation des dépenses et le maintien de la dette publique intérieure et extérieure sur une trajectoire soutenable.
Otric N.
Selon l’Autorité de l’aéronautique civile (CCAA), c’est en principe ce 08 juillet 2019, que l’aéroport international de Douala bascule vers une nouvelle unité opérationnelle de sécurité. Jusqu’ici assurée par la police et la Douane, la mise en œuvre des contrôles de sûreté à l'aéroport international de Douala, sera désormais réalisée par l’unité opération de la CCAA. Cette nouvelle mesure s’inscrit dans le cadre de la mise en application des dispositions du décret N°2018/006/ du 08 janvier 2018, approuvant et rendant exécutoire le Programme National de Sûreté de l’Aviation Civile du Cameroun (PNSAC).
Conformément aux dispositions dudit PNSAC, explique la Ccaa, la responsabilité de la mise en œuvre des mesures physiques de sûreté sur les plateformes aéroportuaires incombe aux unités opérationnelles de sûreté (ASU) de la CCAA constitués des agents opérationnels de sureté (AOS). Et de par le même PNSAC, les services compétents de l’état (Douane, gendarmerie, police) restent chargés de l’évaluation des risques au travers des renseignements opérationnels, de la vérification d’antécédents, des interpellations et de la constatation des infractions de sûreté.
La nouvelle unité de la de la CCAA interviendra notamment en matière de l’inspection de filtrage des passagers et de leurs bagages de cabine, des personnes et des effets transportés, des véhicules, et des bagages de soute et du fret. Elle se chargera également de la surveillance statique et dynamique des zones et points vulnérables, de l’application des mesures de sûreté côté ville au Poste Accès Routier Inspection Filtrage (PARIF) du carrefour Eto'o et aux entrées du terminal et de l’aérogare passagers.
Par ailleurs, souligne l’autorité aéronautique, les fouilles additionnelles effectuées par les compagnies aériennes se feront désormais aux guichets uniques d’inspection filtrage des passagers et de leurs bagages de cabine (GUIF) situés à l’entrée des salles d’embarquement. Ce nouveau corps d’Agent Opérationnel est opérationnel à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen, depuis le 21 novembre 2017. Douala est dont, la deuxième ville camerounaise qui bénéficiera de cette nouvelle mesure.
Marie MGUE
Les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) du département de Mayo-Banyo dans la région de l’Adamaoua désapprouvent l’ensemble des manifestations orchestrées par la « brigade anti sardinards (BAS) » en terre suisse, lors du récent séjour du couple présidentiel. La semaine dernière, ils se sont mobilisés pour exprimer leur mécontentement. Ils ont été suivis dans cette initiative par les forces vives dudit département. De cette manifestation, on retient que tous ensemble, ils condamnent fermement les agissements de ce groupuscule.
Ils tenaient par la même occasion à dire « non » aux manœuvres de déstabilisation des institutions républicaines orchestrées par ce groupuscule agissant sous le couvert d'une association dénommée la « brigade anti sardinards ». Ils ont particulièrement été touchés négativement par les manifestations à l’Hôtel intercontinental dans lequel a séjourné le Président de la République et son épouse, Paul et Chantal Biya. Cette manifestation de la section Mayo-Banyo nord, a reçu l’onction et le soutien de la délégation permanente départementale du Rdpc du département.
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Pour ces militants du Rdpc, ces manifestations ont contribué à ternir l'image du Cameroun à l'étranger. Les responsables locaux du RDPC ont invité de ce fait les militants du parti, les forces vives du département et tous les compatriotes épris de paix à condamner massivement de tels actes qui mettent à mal la cohésion nationale. L’occasion s’est également révélée idoine pour réaffirmer au Chef de l’Etat, leur attachement indéfectible. Ils ont rappelé que l'élection présidentielle du 07 octobre 2018 conclue par la victoire de Paul Biya est derrière eux. A la fin de la marche, une motion de soutien au chef de l'Etat Paul Biya, a été remise à Charles Gall Préfet du Mayo-Banyo.
Liliane N.
Le projet de loi n° 127/PJL/SEN/2L portant création, organisation et fonctionnement de la Commission des droits de l'homme du Cameroun (CDHC) a été adopté le 05 juillet 2019 par le Sénat lors d'une séance plénière présidée par le Président de la Chambre, Marcel Niat Njifenji, en présence du ministre délégué auprès de la présidence de la République chargé des relations avec le Parlement, Bolvine Wakata. Le projet de loi adopté stipule que la Commission est une institution indépendante de consultation, de suivi, d'évaluation, de dialogue, de conciliation et de délibération pour la promotion et la protection des droits de l'homme dans le pays.
Si l'on en croit les explications données par le ministre délégué auprès du ministère de la Justice, Jean de Dieu Momo, qui a défendu le projet de loi devant le Comité des lois constitutionnelles avant son adoption en plénière, le projet de loi donne à la Commission la responsabilité de promouvoir la prévention de la torture en tous lieux de détention.
Des notes explicatives sur le projet de loi indiquent que la Commission, qui est une réforme de l'actuelle Commission nationale des droits de l'homme et des libertés (Cndhl), a notamment pour mission de sensibiliser le public à diverses questions relatives aux droits de l'homme, y compris les questions de genre et les droits des groupes vulnérables, de promouvoir l'amélioration du cadre juridique et institutionnel de la promotion des droits de l'homme et de faire connaître les instruments juridiques en la matière.
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En ce qui concerne la protection des droits de l'homme, la Commission contribue au renforcement de l'État de droit et à la lutte contre l'impunité dans le domaine des droits de l'homme en traitant les pétitions et les dénonciations de violations présumées des droits de l'homme, en suivant la situation des droits de l'homme et en fournissant à la population et aux autorités des conseils et des avis en la matière.
En ce qui concerne la prévention de la torture dans les lieux de détention, la Commission, conformément au projet de loi, effectue des visites régulières dans tous les lieux de détention tout en entamant un dialogue avec les autorités chargées de l'administration et de la gestion du lieu de détention ou toute autre autorité.
Otric N.
Faï Yengo Francis le Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (CDDR) des ex-combattants de la nation a effectué la semaine dernière, une visite dans la ville de Maroua en compagnie des responsables du système des Nations unies. Ils se sont rendus dans le Mayo-sava. Ici il a été constaté qu’il y a une légère hausse du nombre des ex-combattants de la secte terroriste Boko Haram. On est passé de 105 enregistrés en décembre dernier à 117 aujourd’hui. Le Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion a donc demandé à ces ex-combattants d’appeler leurs frères qui ont encore du mal à quitter le maquis.
Faï Yengo Francis avec les partenaires internationaux a également été dans la localité de Madjoura, dans laquelle il est prévu la construction d’un centre qui va abriter les repentis de Boko Haram. « Nous sommes venus écouter et voir. Nous sommes prêts à accompagner le gouvernement camerounais. Nous n’allons pas nous arrêter sur les vaines paroles car il faut que dans les prochains jours, l’on voit véritablement notre contribution », a déclaré Boubakar Saïbou le représentant de l’Organisation internationale des migrations au Cameroun. Lors de cette visite, le Coordonnateur du Comité suscité a remercié le haut commandement à travers le général Bouba Dobekréo de la Force multinationale mixte, pour l’encadrement des repentis. Il a remis à celui-ci, un appui financier, question de lui alléger cette tâche, qu’il mène auprès des repentis.
Rappelons qu’en sa qualité de Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants de la nation, Faï Yengo avait indiqué que les repentis de Boko Haram ont absolument besoin d’être sécuriser. «Ce ne sont pas des prisonniers. Ce sont des ex-combattants. L’Etat a pris des mesures pour les réinsérer dans la société. Donc je ne pense pas qu’on puisse parler de prisonniers. Mais je voudrais vous dire que ces enfants ont besoin d’être sécurisés. Nous connaissons d’où ils viennent, nous ne connaissons pas l’état d’esprit de ceux qu’ils ont laissés. Je crois qu’il est de notre responsabilité de sécuriser ces enfants parce que nous ne savons pas ce qui peut leur arriver si on les laisse dans la nature », avait-il expliqué.
Liliane N.
La phase des 8èmes de finale de la CAN 2019 tire à sa fin. Depuis le 05 juillet dernier, des différentes nations s’affrontent. Dimanche 7 juillet, l‘équipe nationale de la RDC affrontait l’équipe de Madagascar. Il a été battue aux tirs au but (2 -4) après un nul (2 – 2) dans le temps réglementaire. Une défaite qui n’a pas été accepté par les supporter congolais qui, à la fin de la rencontre, ont passé à tabac un conseiller du ministre des Sports de la RDC le reprochant d’être la cause de cette défaite.
L’élimination de la RDC par le Madagascar en 1/8 de finale de la CAN 2019 a du mal à passer au travers de la gorge des millions de supporters congolais. Excédés par cette mésaventure, quelques-uns se sont défoulés sur le conseiller du ministre des Sports de RDC. Selon afriquesports.
En effet, c’est dans une vidéo postée par notre confrère Kamanda wa Kamanda Muzembe, correspondant de RFI en RDC sur Twitter, que l’on voit passer un très mauvais quart d’heure un conseiller du ministre des sports de la RDC. Tandis que deux hommes tentent de l’exfiltrer, des supporters excédés lui assènent des coups et déchiquettent son tee-shirt.
Dans les réseaux sociaux, des internautes insinuent que le conseiller n’aurait pas versé les primes aux joueurs, ce qui n’a pas encore été confirmé ni par les autorités congolaises moins encore par quelque source indépendante. Toutefois, la vidéo qui a été regardé et partagé de milliers de fois, suscite déjà une vague d’indignations.
En lingala comme en français, chacun y va de son commentaire. Soit pour condamner, soit pour légitimer l’acte. « L’imbécillité congolaise va au-delà des frontières. C’est ça l’image de notre Pays. Les Congolais n’ont jamais su se respecter, mais qu’on les respecte. Honte à nous !! », A déploré sur Twitter, un internaute congolais.
On aura tout vu avec cette Coupe d’Afrique des Nations !!
Danielle Ngono Efondo
Simone Colette Tchienga de retour au Cameroun, a décidé de se lancer dans la transformation des fruits. Elle s’active pour mener à bien son projet depuis un mois et demi. Sa société, elle a baptisée «Fide Juice». Simone fait donc partie des camerounais qui bénéficient de l’accompagnement de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii).
Ceci explique la présence mercredi dernier de Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun dans ses locaux. « Je viens simplement pour vérifier une adéquation entre l’aide accordée, les aspirations des bénéficiaires et les attentes du Cameroun. Le pays a besoin d’entrepreneurs qui vont au bout de leurs projets, c’est possible. Je suis fier que mon pays puisse montrer le chemin », a déclaré le Diplomate.
Il convient de souligner que Simone Colette Tchienga pour lancer son unité de production et de commercialisation des jus naturels, a reçu de l’Ofii la somme de 5685 euros soit 3 729 115 Fcfa. Le coût total de son projet est estimé à 7158 euros soit 4 695 340 Fcfa. Elle bénéficie aussi de l’appui technique du Fonds national de l’emploi. La visite a permis au public de savoir que rendu à ce jour, 750 bouteilles de 33 Cl ont déjà été produites. Les jus proposés sont fait soit à base d’ananas, de pastèque, de citron-gigembre etc…
Gilles Thibault a également visité l’unité de production et de commercialisation des poulets de chair développée par Audrey Ngaha, une autre camerounaise revenue au pays. Elle a eu besoin de la somme de 4 674 349 Fcfa pour lancer son projet. Ce financement elle a reçu comme Simone Colette Tchienga, de l’Ofii.
Il faut souligner que l’Ofii pour la première vague de financements de projets en 2019 a débloqué plus de 36 millions de Fcfa. Les domaines dans lesquels les financements ont été alloués sont entre autres l’agriculture, l’agro-alimentaire, les services, le commerce. En janvier dernier, Didier Leschi le Directeur général de l’Ofii indiquait que le critère de sélection des projets était leur viabilité. « C’est pour cela que nous travaillons avec des opérateurs tels que le Fonds national de l’emploi. L’idée étant de travailler très précisément le projet pour qu’il soit viable sur la longue durée, mais qu’il puisse développer de l’emploi pour les camerounais », expliquait-il.
Liliane N.
Sur 150 cas de personnes souffrant d’insuffisance rénale à Maroua, 70 viennent du département du Mayo Danay, notamment de Yagoua, environ 46,67%. Des chiffres assez élevés. Des statistiques fournies par le ministère de la Santé publique répondant à la question de l’honorable Isabelle Manamourou Silikam vendredi dernier à l’Assemblée nationale lors de la traditionnelle séance des questions orales aux membres du gouvernement. Une dizaine d’autres cas qui reçoivent actuellement des soins à Garoua seraient venus de Yagoua.
Les raisons d’une montée fulgurante de l’insuffisance rénale dans cette partie du Cameroun sont certes difficilement perceptibles, on le sait tout au moins que l’automédication, le diabète, entre autres, peuvent être les causes directes de cette maladie. Jusqu’ici, le gouvernement a déjà pris plusieurs mesures pour faire face à ce mal, devenu un cancer social.
Selon les explications faites par Manaouda Malachie aux élus du peuple, « une séance normale c’est 60 000 F.Cfa. Il faut en faire trois par semaine pour un niveau normal. Si nous maintenons ce prix, nombreux sont ceux qui n’iront plus se faire dialyser. Le gouvernement supporte 55 000 F.Cfa ». Et au membre du gouvernement d’ajouter : « une personne paie juste 5 000 F.Cfa. On est en train de mener une étude qui pourrait amener le patient à ne plus débourser de l’argent à l’avenir ».
Avec la multiplication des centres d’hémodialyse, les patients se soignent dans un rayon assez raisonnable ; pratiquement dans toutes les régions. Pour résoudre définitivement ce problème le ministre a une issue : « La solution définitive est certes de dépister et regarder les causes mais ça sera par la transplantation d’organe ».
Toujours dans l'optique de permettre une bonne prise en charge des personnes souffrant de l'insuffisance rénale, un texte est en préparation. Il sera soumis pour appréciation devant la représentation nationale au moment opportun, apprend-t-on. Ceci permettra aux patients à une étape avancée de pouvoir se faire une greffe de rein afin de mener normalement leur vie. C’est une préoccupation majeure. Dans le budget du Minsanté à hauteur de 4,1 milliards qui sont consacrés à la lutte contre cette maladie.
Innocent D H
Bosco Ntaganda est l’un des cinq chefs de guerre congolais à avoir comparu devant la cour de La Haye. À l’issue d’un marathon judiciaire qui a commencé en Septembre 2015, le fondateur du groupe rebelle M23 a finalement été reconnu coupable de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, pour des faits commis entre 2002 et 2003 en Ituri, dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
L’homme qui est aujourd’hui à répondre de ses actes était alors à la tête des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), la branche armée de l’Union des patriotes congolais (UPC). La chambre de première instance de la CPI, qui a rendu son jugement ce lundi 8 juillet, a reconnu la responsabilité pénale individuelle de l’accusé, suivant l’information donnée par Jeune Afrique, dans sa parution de ce 08 Juillet.
Procès unique
Examiné par les observateurs, ce procès est notamment le premier dans lequel l’on revient sur les crimes sexuels et les viols commis contre des enfants soldats. Face au chef rebelle, 2 129 personnes ont été reconnues comme victimes.
C’est en Juin 2004 que l’enquête avait été ouverte à la cour pénale internationale. Un premier mandat d’arrêt avait été délivré contre Bosco Ntaganda en août 2006. Après sept ans de recherche, celui-ci s’était finalement rendu lui-même à la CPI le 22 mars 2013, alors qu’il était réfugié à l’ambassade des États-Unis de Kigali : « Il ne faut pas confondre un rebelle révolutionnaire avec un criminel, ce que je ne suis pas », avait alors déclaré celui qu’on surnomme « Terminator ».
Né au Rwanda, Bosco Ntaganda avait fait ses armes dans les rangs du Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagame. Alors soutenu par le Rwanda, il avait ensuite combattu dans plusieurs groupes rebelles de l’est de la RDC.
La chambre a également conclu ce lundi que Bosco Ntaganda et son coaccusé Thomas Lubunga, condamné en 2012 à 14 ans de prison pour crimes de guerre, avaient travaillé ensemble et conçu un plan commun pour attaquer délibérément les populations civiles en Ituri.
L’accusé dispose d’un délai de 30 jours pour faire appel. Sa peine sera déterminée lors d’une audience ultérieure.
Nicole Ricci Minyem
Pour Annie Claire Ntamack, analyste politique, « un mur comme frontière entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale est une véritable honte, une infrastructure comme celle là est aux antipodes des conventions et traités internationaux, sans oublier les principes de l’Union Africaine de même que ceux de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, des instances internationales à laquelle les deux pays appartiennent… ».
Point de vue que partage Michael Didama, journaliste Tchadien et promoteur du site Tchadinfo.com « C’est une mauvaise idée, au moment même où l’Afrique porte sous les fonds baptismaux, la ZLECA à Niamey. Les murs finissent toujours par s’écrouler. Les Africains doivent avoir un seul objectif : La construction de l’Unité Africaine. La ZLECA est un grand bond vers cet objectif. Tous comme la monnaie unique Ouest Africaine, l’éco, qui entre en vigueur en 2010. Je ne connais pas les raisons profondes et souveraines qui président à la construction de ce mur mais, je soutiens que le 21ème siècle est celui de l’Afrique. Celui d’une Afrique intégrée, unie et une… ».
Il ajoute que : « Le FCFA est appelé à disparaître un jour, sous le coup de butoir de l’intégration africaine. L’Eco est un premier pas vers la fin de ce FCFA, même si certains chefs d’Etat Ouest Africains sont sceptiques ou même réticents quant à l’avènement de cet Eco qui fera sûrement écho en Afrique Centrale… ».
Que recherche véritablement la Guinée Equatoriale ?
Les nombreuses sollicitations engagées au niveau de la représentation diplomatique de ce pays a Yaoundé sont restées lettres mortes. Néanmoins, au sortir de l’audience qui lui a été accordée par le Chef de l’Etat Camerounais il y’a quelques semaines, le Ministre d'Etat équato-guinéen chargé de l'Intégration régionale, Baltasar Engonga Edjo'o a, devant la presse, affirmé que l’entretien a porté sur des sujets liés au renforcement de l’intégration au sein de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), dont le Chef de l’Etat est le Président en exercice… ».
Comment dès lors expliquer et comprendre l’idée de construction d’un mur qui va séparer le Cameroun et ce pays ? D’autant plus que depuis de nombreuses années, le pays dirigé par Obiang Nguema Mbasogo s’adonne au jeu de la fermeture et de l’ouverture de la frontière au niveau de Kyé Ossi. Au mois de Janvier 2019, devant les plaintes des commerçants, les autorités équato guinéenne ont décidé de l’ouvrir deux fois par semaine, afin de permettre les échanges très denses entre les deux pays.
En plus de cette « danse Bafia » à laquelle s’adonnent le président équato – guinéen et ses compatriotes, l’on ne compte plus le nombre d’expulsions subies par les camerounais qui ont pourtant abandonné depuis des lustres, leur pays pour s’installer dans ce pays.
Les prétextes donnés par Malabo pour justifier leurs actes
Le coup d’état manqué et l’arrestation en 2017, par la police camerounaise d’un groupe de présumés mercenaires d’origine centrafricaine soudanaise et tchadienne, accusés d’avoir voulu renverser le régime de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo à Malabo est l’un des motifs sur lequel s’appuient les autorités de ce pays, pour justifier leur refus d’implémenter l’intégration sous régionale. Elles exigent du Cameroun, la fermeture des voies clandestines de contournement du principal poste frontalier de Kye-Ossi, mais aussi l’usage des couloirs normaux par les opérateurs économiques et les transporteurs…
Ce qui est fait, affirme Ditcheu Robert, commerçant, qui indique par ailleurs que : « Je vends des liqueurs au Cameroun, je les achète en guinée équatoriale. Je suis dans ce commerce depuis bientôt sept ou huit ans et, nous avons toujours subi les mêmes problèmes. Vous vous souvenez, en 2018, lorsqu’ils ont décidé de fermer la frontière, nous avons subi de nombreuses pertes, malgré le fait que nous nous plions à tous les contrôles qu’ils mettent partout et sous n’’importe quel prétexte. Ces gens veulent vivre en vase clos et, ils vont tout mettre en place pour que l’intégration, telle que la souhaite les autres pays ne soit pas effective… ».
Que peut – on préconiser comme solutions ?
Selon Annie Claire Ntamack, analyste politique « Le Cameroun a une politique d’intégration sous régionale et, les autorités de ce pays ne sauraient répondre par la fermeture de la frontière de ce côté. Lors des assises auxquelles nous avons assisté, nous avons toujours travaillé en pensant à tous ces camerounais, installés des deux côtés de la frontière qui ont construit leur vie autour des échanges commerciaux entre les deux pays. En plus, et je ne fais pas de démagogie, le Président de la République Paul Biya a toujours sollicité que nous œuvrons dans un esprit d’apaisement, malgré les envies grégaires de quelques compatriotes qui sont pour la fermeture définitive de la frontière entre le Cameroun et la guinée équatoriale. Malgré les attaques subies par notre pays, la fermeture de cette frontière à mon humble avis ne va pas nous empêcher de connaître l’essor économique que nous visons mais, le ministre des Relations Extérieures l’a relevé plus d’une fois, le Cameroun a ratifié des accords et, il se doit de les respecter… ».
Nicole Ricci Minyem