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Cette opération coup de poing est à mettre à l'actif d'une équipe de la délégation départementale de l'environnement, de la protection de la nature et du développement durable de la Bénoué. C'est à l'occasion de la journée mondiale contre les sacs et emballages plastiques ce 03 juillet 2019.

 

Cette journée instituée dans le but de sensibiliser les populations sur l'énorme impact écologique causé par les déchets plastiques, la Journée mondiale sans plastiques, a donné lieu à plusieurs activités dans la ville de Garoua. 

 

Face à la prolifération des emballages plastiques de plus en plus persistante dans la rue et le refus de la population à obtempérer aux différentes interdictions de l'utilisation du plastique non biodégradable, les autorités locales intensifient les croisades contre ces matières chimiques néfastes pour l'environnement. C'est dans ce sens qu'une descente de répression a eu lieu dans certains coins de la ville selon les explications de Mbala Mathias Carlos cadre d'appui à la délégation départementale de l'environnement de la protection de la nature et du développement durable pour le Nord. Une opération qui a permis de saisir dans les marchés de Yelwa et du Camp chinois 7, 5 kg d'emballages plastiques non réglementaires.

 

Le constat est clair, il faut une prise de conscience de la population appelée à tourner le dos aux emballages plastiques. il faut rappeler que selon les statistiques du ministère de l'Environnement,  de la protection de la nature et du développement durable publiées en 2018, environ 600 000 tonnes de déchets plastiques sont produites chaque année au Cameroun, principalement dans la partie septentrionale du pays.

 

Innocent D H

 

L’Olympique de Marseille a licencié Henri Bedimo après lui avoir reproché l’ouverture d’une académie à Douala en partenariat avec le Montpellier HSC, son ancien club. Une accusation contre laquelle le joueur camerounais s’est inscrit en faux. Selon RMC, Bedimo est en plein combat judiciaire avec le club marseillais. En effet, il demanderait 5,3 millions d’euros (environ 03 milliards 445 millions de Fcfa) de dédommagement pour licenciement « abusif », d’après La Provence.

 

L’OM a licencié Henri Bedimo après lui avoir reproché l’ouverture d’une académie à Douala en partenariat avec le Montpellier HSC. Henri Bedimo, qui a estimé ce licenciement abusif parce qu'il dit avoir ouvert son académie avant de s'engager avec l'Olympique de Marseille, a donc porté plainte contre l’écurie olympienne.

 

Invité du talk-show Team Duga sur les ondes de RMC, Henri Bedimo avait été interrogé sur cette affaire. Très révolté de la tournure qu’ont pris les événements, le camerounais avait déclaré : « Je le dis clairement, sans retenue, c’est un motif bidon. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mon avocat a tous les éléments. Je l’ai dit à la réunion préalable au licenciement, je n’ai rien caché. Ce qui me désole, c’est que je l’ai senti venir ».

 

D’après l’avocat de Bedimo, le club phocéen aurait souhaité se débarrasser du joueur en question sans perdre beaucoup d’argent, en faisant passer cela pour un licenciement. Nul ne sait donc de quoi sera fait l’avenir de l’ancien international camerounais, bien qu’il ait donné quelques indications au cours du talk-show.

 

Affaire à suivre…

 

Danielle Ngono Efondo

 

Selon des sources bien introduites, les six membres affectés à la sécurité du président de la République du Cameroun sont soupçonnés d’avoir pris part à l’agression d’un journaliste travaillant pour le compte d'un média suisse, la Rts.

 

Dans l’affaire de l’agression du journaliste de la Rts, le ministère public de Genève a fait l'annonce ce 03 juillet 2019, de l’interpellation de six membres du service de sécurité du président Paul Biya. Des informations publiées par le site en ligne, letemps.ch, indique qu’une femme, porteuse d’un passeport diplomatique, a été rapidement libérée alors que les cinq hommes étaient encore entendus et confrontés ce mercredi par le procureur général Olivier Jornot.

 

En effet, Adrien Krause, journaliste filmait une manifestation menée par la Brigade anti-sardinadrs (Bas) devant l’entrée de l’hôtel Intercontinental le 25 juin 2019. Le journaliste a été légèrement blessé lors de cette intervention. Selon certaines informations, des gardes du corps l’auraient immobilisé. Dans la foulée, son téléphone, son porte-monnaie et son sac aurait été confisqués par la garde rapprochée du Président.

 

Des effets du journaliste, qui lui ont été restitués suite à l’intervention d’un agent de police. Ces objets ont été endommagés, selon les précisions du parquet.

 

Le journaliste concerné a introduit une plainte pénale sans tarder. La police judiciaire a identifié six personnes impliquées dans cette agression, constitués de cinq hommes et une femme, qui ont été interpellés le 02 juillet 2019 et placés en garde à vue.

 

Après la première audition effectuée par la police et une nuit passée cellule, les messieurs ont été mis à la disposition du Ministère public, et le procureur général, chargé de diligenter cette procédure judiciaire délicate, a entendu et confronté les parties toute la journée de mercredi.

 

Cette affaire a déjà suscité des protestations de la part de plusieurs autorités helvétiques dont Antonio Hodgers, président du gouvernement genevois qui a qualifié le traitement infligé au journaliste de « totalement inacceptable ».

 

Innocent D H

 

Tout en saluant l’intervention de la police suisse, l’Union nationale pour la démocratie et le progrès condamne ces manifestations de la brigade antisadinards qui ont visé le Président de la République et son épouse à Genève.

 

Tout comme le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) condamne les manifestations de la brigade anti sadinards. Si ce parti politique reconnaît que les manifestations sont autorisées au Cameroun et en Suisse, il précise que dans le cas des deux pays, elles sont règlementées et les organisateurs doivent se soumettre aux règles. Pour l’Undp il est important d’avoir un respect pour la légalité.

 

Ci-dessous le communiqué parvenu à notre rédaction

 

« Des manifestations violentes se sont déroulées le samedi 29 juin 2019 à Genève en Suisse, orchestrées par un groupe de personnes baptisé « brigade anti sardinards », qui entendait s'opposer à la présence sur le sol suisse du président de la République, Son Excellence Paul Biya, en séjour privé dans ce pays ami depuis quelques jours.

 

Ces manifestations, d'une violence inouïe, ont été heureusement maîtrisées par les forces de police locales. L'Undp salue le professionnalisme des autorités suisses qui ont empêché la situation de dégénérer et ont rapidement rétabli l'ordre et la sécurité sur les lieux.

 

Ces manifestations se sont produites alors que l'on n'avait pas encore oublié que des manifestants se réclamant du même groupe, avaient saccagé les ambassades de notre pays à Paris (France) et Berlin (Allemagne) le 26 janvier dernier, détruisant les symboles de République, les équipements, le mobilier et des documents précieux et parfois uniques des Camerounais et des étrangers conservés dans ces ambassades (passeports, actes de mariage, actes de naissance, etc).

 

1- L'Undp rappelle qu'au Cameroun comme en Suisse, la liberté de manifestation est garantie mais, celle-ci, dans les deux pays, est encadrée par des règles auxquelles doivent se soumettre les organisateurs de la manifestation autorisée afin que celle-ci reste pacifique.

 

2- L'Undp regrette l'exportation à l'étranger des questions purement camerounaises qui devraient, selon elle, trouver leurs solutions d'abord au Cameroun et entre Camerounais.

 

3- L'Undp condamne avec la plus grande énergie l'expression des idées par la violence ainsi que toute action qui aurait pour conséquence de ternir l'image de marque de notre pays à l'intérieur comme à l'extérieur.

 

4- L'Undp rappelle que la liberté d'aller et de venir et le droit à la tranquillité sont inviolables et devraient par conséquent être respectés par tous nos compatriotes de la diaspora que les pays amis hébergent chez eux.

 

5- Face à ces actes répétés et regrettables, l’Undp demande :

- Que tout le monde revienne à la raison ;

- Que nous acceptions tous que le chapitre de l'élection présidentielle du 7 octobre 2018, qui s'est déroulée sans aucune violence ni avant ni pendant, est tourné ;

- Que nous acceptions tous qu'un président de la République est sorti de cette élection vainqueur, selon les procédures constitutionnelles connues de tous avant le scrutin ;

- Que tous, filles et fils du Cameroun, de l'intérieur comme de la diaspora, nous nous attelions à résoudre nos problèmes entre Camerounais et au Cameroun et à relever les défis importants de la construction d'une Nation par le développement et le vivre ensemble.

 

Yaoundé, le 01er juillet 2019

Le secrétaire général, (é)

Pierre Flambeau NGAYAP »

 

Liliane N.

 

Moment par excellence pour ces jeunes plongés dans les vacances, de mettre à profit leur temps en apprenant des activités précises. Tennis de table, lecture, dessin, musique sont entre autres les activités les plus appréciées. 

 

Le tennis de table fait partie de leurs activités favorites en ces périodes de vacance. Plongés dans la découverte des savoirs faire et vivre, les jeunes vacanciers qui participent à une nouvelle édition des ateliers de vacances passent des meilleurs moments en compagnie des amis et encadreurs. Ces activités visent à rendre utiles les vacances des jeunes de la ville de Garoua. "Pour le mois d'août, on a créé un centre de loisir à l'Alliance française de Garoua, où on propose différentes activités aux enfants. Nous avons trois buts principaux. Le 1er, c'est d'animer les enfants, les occuper pendant la période de vacance scolaire. La deuxième chose, c'est que les enfants laissent parents pour quelques temps. Troisièmement, soutenir les artistes locaux pour qu'ils pussent faire part de leur savoir", précise Gaël Corrignau, le directeur de l'Alliance française de Garoua. 

 

Une journée après le début des ateliers, les activités de vacances battent son plein pour le bonheur des tout-petits en l'occurrence. Pour Abdourahman Ben encadreur de tennis de table, "tout se passe bien. On apprend aux jeunes comment bien tenir la raquette et comment pousser les balles".

 

Des moniteurs sous la diligence du directeur de l'Alliance française de Garoua encadrent des jeunes vacanciers afin que ceux-ci se mettent loin de toute forme de l'oisiveté.

 

Innocent D H

 

Les Lions Indomptables du Cameroun affronteront  les Supers Eagles du Nigeria le 6 juillet prochain, aux huitièmes de finales de la Can 2019 qui se déroule en Egypte.

 

En perdant la première place du groupe F en faveur du Ghana, le Cameroun, accroché par le Benin (0-0) lors de la dernière journée du groupe F,  est tombé sur l’une des plus grosses pointures du football africain. Le passage des hommes de Clarence Seerdorf  pour les demi-finales de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total, qu’abrite l’Egypte depuis le 21 juin dernier, se négociera contre le Nigeria, deuxième du groupe B. Un duel qui s’annonce comme une finale avant l’heure entre le tenant du titre, et une équipe nigériane favorite du tournoi, absente de la dernière édition en 2017.

 

La confrontation entre ces deux nations africaines qui ont terminé la phase de groupes à la deuxième place, a été toujours un choc quels qu’en soit les enjeux. Leur dernier duel, dans le cadre  des éliminatoires de la Coupe du Monde en septembre 2017,  s’était  soldé sur un score de parité (1-1).  Cependant la rencontre la plus mémorable entre le Cameroun et le Nigeria, est la finale de la Can 2000 qu’avait organisé le Nigeria. Les Camerounais avaient désillusionné le public nigérian,   en remportant le trophée à l’épreuve des tirs au but 2-2 (3-4 penaltys). Un échec insurmontable  pour les Supers Eagles qui s’étaient battus jusqu’au bout dans cette bataille pour obtenir un sacre à domicile.

 

Sur leurs  trois derniers matchs, le Nigeria a dominé le Cameroun dans deux  duels et le troisième a été un match nul.  Le Cameroun a remporté au total 3 matchs  face au Nigeria sur un total de 9 confrontations,  entre   1984 et 2017,  le  Nigeria en a réalisé  4 et deux se sont soldé sur un score de parité.

 

Le duel du 06 juillet prochain permettra une fois de plus au meilleur de ces  deux cadors  du football africain de rester dans la bataille  pour la conquête du trophée 2019. Pour ce qui du palmarès de la Can, le Cameroun  tenant du titre, occupe la deuxième position  avec 5 titres, derrière l’Egypte (7).  Le Nigeria en totalise 3 sacres.  Le dernier a été remporté il y a 6 ans,  en 2013.

 

Le tableau des huitièmes de finale :

Vendredi 5 juillet

Maroc – Bénin
Ouganda – Sénégal

Samedi 6 juillet

Nigeria – Cameroun
Égypte – Afrique du Sud

Dimanche 7 juillet

Madagascar – RDC
Algérie – Guinée

Lundi 8 juillet

Mali – Côte d’Ivoire
Ghana – Tunisie

 

Le texte  adopté ce mercredi à l’unanimité, inscrit dans le Code civil que l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques. Par ailleurs, cette loi interdit toutes les violences éducatives ordinaires.

 

C’est le 56ème pays à faire ce choix et, les parlementaires ont fait un vote texte à main levée. Le Code civil qui sera désormais lu à la mairie lors de la célébration des mariages stipule que : « l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques. Les coups, les raclées, les fessées sont autant de stigmates que l’enfant devra porter toute sa vie », a déclaré à la tribune le secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance, Adrien Taquet.

 

Les violences éducatives ordinaires sont fréquemment employées

 

Selon la Fondation pour l’enfance, 85% des parents français ont déjà eu recours à des violences éducatives, 75% des maltraitances infantiles sont le fait de « punitions éducatives » et plus de 50% des parents ont frappé leur enfant avant l’âge de deux ans : « Rien n’est plus faux que l’idée selon laquelle les violences éducatives ordinaires forgeraient le caractère », a dit le secrétaire d’État, partisan d’une éducation bienveillante et de l’égalité de droits entre enfants et adultes.

 

Un texte soutenu

 

Le texte a reçu l’appui de diverses organisations. La Fondation pour l’enfance, l’Association Stop VEO (violences éducatives ordinaires), la ministre de la Santé  ou encore le Défenseur des Droits se sont dits favorables à l’interdiction de la fessée et autres violences envers les plus petits.

 

Des réticences

 

La sénatrice Les Républicains Pascale Gruny s’est quant à elle montrée critique envers le texte : « Quels gestes entrent dans la case violence, quels autres sont au contraire tolérables ? La rédaction proposée est peu intelligible de ce point de vue. Les Français en ont assez de cette ingérence de l’État qui voudrait les rééduquer et qui viendrait leur dire comment éduquer leurs enfants.  L’éducation relève en premier lieu des parents et du cercle familial », a-t-elle affirmé.

 

Le vote de la loi est assorti d’une demande d’un rapport sur l’état des violences éducatives en France et les mesures d’accompagnement à destination des parents. Le document est à remettre au Parlement avant le 01er septembre 2019.

 

L’interdiction formelle, si elle est actée au terme du parcours législatif, permettrait à la France d’être en conformité avec les traités internationaux, alors que le pays a été épinglé à plusieurs reprises par les instances internationales.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Au terme d'une visite de trois jours dans cette partie du pays, le Président de la RDC, a affirmé que les récents massacres de civils dans cette province du Nord-Est ressemblaient à «  une tentative de génocide » et à un « complot ».

 

On voulait pousser la province d’Ituri à s’embraser et, à amener des événements malheureux du genre génocide que l’on a connu dans notre région des Grands lacs pour déstabiliser le pouvoir de Kinshasa », a déclaré le chef de l’État lors d’une conférence de presse à Bunia, mardi dernier.

 

Il a promis de ne pas lâcher prise, tant que les coupables ne seront pas connus : « Ça ressemble vraiment à un complot et maintenant, le plus important c’est de savoir qui en sont les commanditaires. Et ça, je ne lâcherai pas. J’irai jusqu’au bout pour connaître la vérité »…

 

En début de semaine, le Chef de l’Etat s’était rendu dans le territoire de Djugu, où « des criminels, des meurtriers, des assassins  ont tué des femmes et des enfants », selon un responsable onusien. Des chiffres officiels impossibles à vérifier  évoquent au moins 160 morts et 300 000 déplacés.

 

Félix Tshisekedi révèle qu’ « une opération militaire de grande envergure  a été lancée contre les assaillants. La première étape était de les anéantir ou alors,  d’amoindrir leurs effets néfastes. C’est fait », a-t-il assuré. Avant d’ajouter : « une main leur est tendue pour leur reddition. Les forces de défense seront maintenues ici jusqu’à leur éradication »…

 

Les autorités congolaises imputent ces exactions à une milice nommée Ngoudjolo. Des représentants de l’une des communautés de la région, les Héma, s’estiment particulièrement visés par les tueries. Entre 1999 et 2003, l’Ituri avait déjà été le théâtre d’un sanglant conflit entre deux communautés de la province,  les Héma et les Lendu. Des dizaines de milliers de personnes avaient alors péri.

 

« Revenez à la raison, revenez à la maison », a demandé Félix Tshisekedi à ceux qui ont rejoint les dizaines de groupes armés actifs dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

« Après cinq mois de gestion, j’ai constaté que, bon, je n’ai pas fait de miracle, mais en même temps il y a une espèce de satisfecit que je perçois dans la population », a par ailleurs estimé le Président de la République.

 

Nicole Ricci Minyem

 

C’est le message à retenir des échanges qu’a eu Joseph Dion Ngute le Premier Ministre avec une délégation des membres du Congrès américain. La rencontre a eu lieu hier 02 juillet 2019, à l’Immeuble étoile sis à Yaoundé.

 

La délégation des membres du Congrès américain qui a échangé avec Joseph Dion Ngute, le chef du gouvernement était conduite par la démocrate Karen Bass. La priorité des échanges a été accordée aux régions camerounaises en proie aux crises et à l’instabilité. On peut citer les deux régions anglophones notamment le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la région septentrionale de l’Extrême-Nord perturbée par la secte terroriste Boko Haram.

 

Karen Bass a indiqué que son pays les Etats-Unis reste prêt à soutenir les initiatives du Cameroun visant la quête de la paix durable et de la stabilité du territoire national. Karen Bass qui arrive au Cameroun pour sa première fois, et ce dans le cadre d’une visite de travail, s’est engagée à revenir. Pour sa deuxième venue, il sera question pour elle, de marquer « l’accompagnement de son pays dans la recherche d’une paix durable au Cameroun ». La chef de délégation qui s’est dite satisfaite de la qualité de l’échange avec Joseph Dion Ngute a déclaré «gâce à notre Ambassade, nous continuons à monitorer la situation ».

 

Pour le chef du gouvernement, le déplacement des membres du Congrès américain est une action à saluer. « Nous l’apprécions à sa juste valeur. Car il est toujours bon de vouloir la réalité de ses propres yeux et non de se contenter de ce que relatent les médias  et autres réseaux sociaux », a-t-il déclaré.

 

En plus des questions liées à l’instabilité et la quête de la paix durable, l’attention de la délégation américaine s’est aussi portée sur la prise en charge du Vih/Sida au Cameroun. Karen Bass a salué les avancées que connait ce secteur dans notre pays. Notons que le 16 février 2018, André Mama Fouda Ministre de la Santé de l’époque, avait signé une circulaire donnant de nouvelles orientations en ce qui concerne la prise en charge de l’épidémie. On peut citer entre autres orientations, la mise sur pied de l’approche «Traitement pour tous». Il est question de mettre le patient sous traitement Arv aussitôt il est détecté séropositif.

 

Il y a également la rétention qui consiste en un suivi permanent du patient à travers différents checkups afin de surveiller l’évolution de la maladie.

 

Liliane N. 

 

Le président de la Fédération égyptiennes de football, Hani Abou Rida, en marge de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) a indiqué hier mardi, que l’Égypte serait prête à organiser un Mondial à 48 équipes.

 

« Je pense qu'on peut le faire », a déclaré le dirigeant lors d'une conférence de presse au Caire. « Le problème avec les 48 pour moi est l'hébergement. (...) C'est le premier problème que nous devons régler », a ajouté le patron du football égyptien.« Mais si on parle de 2030, je pense que nous en sommes capables », a-t-il conclut.

 

Pour rappel, l’Égypte a été désignée en janvier pour l'organisation de la CAN, qui se joue actuellement en remplacement du Cameroun écarté par la Confédération africaine de football (CAF) en raison de retards dans l'achèvement des stades.

 

Ainsi, à travers l'organisation de la CAN, pour la première fois depuis la révolte populaire de 2011 et la période d'instabilité politique qui a suivi, le pays « j’affirme à la face du monde entier que les Africains sont capables d'organiser un événement international », a encore estimé M. Abou Rida. « Désormais l’Égypte est capable d'organiser n'importe quelle compétition (y compris) non-africaine », a-t-il ajouté.

 

Le Mondial de football, dont la prochaine édition se déroulera au Qatar, se joue actuellement à 32 équipes. Mais à partir de 2026, la compétition devrait accueillir 48 équipes.

 

Wait and see…

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01