Les axes prioritaires de cet évêché ont été déroulés le lundi 24 juin dernier par Mgr Joseph Marie Ndi-Okalla à l’occasion de la 3e édition des états généraux de l’éducation.
Les états généraux de l’éducation sont devenus un rituel au diocèse de Mbalmayo, département du Nyong-et-So’o. Pour la troisième édition, comme à l’accoutumée, Mgr Joseph Marie Ndi-Okalla, évêque de ce diocèse a d’abord confié le déroulement des travaux à Dieu à travers une messe pontificale en la cathédrale Notre-Dame du Perpétuel secours de Mbalmayo.
Au cours de cette eucharistie, le prélat a invité tous les maillons de la chaîne de l’éducation que sont les parents, les fidèles et les enseignants, à ne pas se dérober de leurs missions dans l’éducation des enfants. C’est pourquoi au cours de cette rencontre, Mgr Joseph-Marie-Ndi-Okalla s’est appuyé sur les associations des parents d’élèves pour le renforcement des capacités du personnel dans le cadre de la gouvernance administrative, pédagogique et financière des structures scolaires et les infrastructures pour une action efficace.
Avant le début des travaux, l’évêque de Mbalmayo dans son mot de bienvenue a dressé l’état de lieux de l’éducation dans son évêché. « Notre diocèse par ses écoles, ses collèges et institutions de l’éducation apporte sa contribution à l’Etat, à travers la transformation et l’édification des citoyens », a rappelé le prélat. Avec ses propres ressources et grâce à l’évangile et à la foi, les maillons impliqués unissent leurs intelligences pour trouver des solutions aux problèmes de cet ordre d’enseignement.
Pendant les travaux, il a été question d’évaluer le chemin parcouru depuis la première édition au cours de laquelle l’on a défini la vision et les termes de référence. Ainsi, toute la communauté éducative sous la houlette de Mgr Joseph Marie Ndi-Okalla a ciblé les champs partagés avec les autres à travers la mutualisation des expériences et la révision de la ressource humaine qui est le premier capital, la pédagogie, la didactique qui est le cœur de l’éducation, les infrastructures et la maintenance.
« Nous n’avons pas de laboratoire d’informatique, de science, nos salles de classe son mal fichus », a relevé l’évêque. La gouvernance managériale n’était pas en reste.
Otric N.
L’heure est au bilan à la Conférence épiscopale nationale du Cameroun. Quelques jours après les examens de fin d’année, les secrétaires à l’éducation catholique se sont retrouvés le 04 juillet 2019 au siège de la CENC à Yaoundé pour l’évaluation de l’année scolaire 2018-2019 et poser les jalons de l’année à venir. A cet effet, les représentants des diocèses en charge de l’éducation ont planché sur les défis de l’enseignement catholique et tablé sur l’année qui s’achève sur les plans administratif, pédagogique et les questions liées aux finances.
Selon l’abbé Benoît Marie Ndongo Andengue, secrétaire national de l’enseignement catholique, les résultats sont plutôt satisfaisants, malgré certains écueils. « Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes dans les diocèses pour que les activités scolaires soient bien menées. Que ce soit au niveau des diocèses qu’au niveau national, les sessions de formation, des séminaires, d’ateliers de renforcement des capacités et des activités de suivi de coordination ont été conduits de bout en bout durant toute l’année scolaire et les premiers résultats qui nous parviennent en ce qui concerne le concours d’entrée en 6e et le CAP sont très encourageants. On remarque que les établissements catholiques se démarquent par rapport aux autres établissements scolaires », a-t-il indiqué dans les colonnes de Cameroon Tribune.
Il a cependant déploré les crises socio-politiques qui affectent l’éducation dans certaines régions. Notamment celles de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pour que la flamme ne s’éteigne pas, et les pouvoirs publics ont pris certaines mesures nécessaires pour assurer un bon déroulement des examens sur l’ensemble du pays », a souligné l’abbé Benoit Marie Ndongo Andengue.
Autre point à l’ordre du jour, la qualité de la formation au regard des mutations de la société. « Il y a un vaste programme qui exprime cette préoccupation des évêques sur la vie de l’éducation catholique au Cameroun et cela tient des mutations qui affectent notre société. Notre église a non seulement le devoir d’affiner ses propres stratégies à partir de l’évangile mais aussi de répondre aux attentes de la formation en général. Ceci afin que la formation soit intégrale et donne la possibilité à chaque être de vivre sa dignité d’enfant de Dieu et celle d’acteur de la société », a souligné Mgr Benoît Kala, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun.
Otric N.
Le 04 juillet 2019, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre en compagnie des membres du gouvernement et des partenaires internationaux, s’est penché sur la question relative à la gestion de l’assistance humanitaire d’urgence destinée pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les deux régions anglophones paralysées par la crise sociopolitique. La rencontre a permis de procéder à l’évaluation des actions humanitaires qui sont menées dans les régions suscitées. Il a également été question de mettre en place une meilleure coordination desdites actions.
Joseph Dion Ngute et l’ensemble des acteurs intervenant dans la conduite de cette opération, se sont entendus sur le fait que les actions humanitaires doivent respecter le principe de la souveraineté du Cameroun. Il a également été question de remobiliser les partenaires du Cameroun pour une accélération du Plan d'assistance humanitaire.
La réunion a été suivie par une vingtaine de membres du gouvernement, des Ambassadeurs, des Hauts commissaires et des responsables du Système des Nations unies en poste au Cameroun. Cette réunion a permis au Premier Ministre de transmettre aux partenaires du Cameroun, la gratitude du Président de la République. Le Plan d'assistance humanitaire a été décidé par le Chef de l’Etat, il y a un peu plus d'un an. Et lesdits partenaires ont montré leur solidarité depuis le 20 juin 2018, date à laquelle ce Plan a été lancé.
« Il est indispensable que les initiatives engagées par le gouvernement et ses partenaires en faveur des populations cibles soient mieux coordonnées » a déclaré Joseph Dion Ngute. Une action qui, de son point de vue, devrait permettre d'« améliorer la qualité de l'action humanitaire », non seulement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais également dans celles de l'Extrême-Nord et de l'Est où les préoccupations humanitaires demeurent, en raison d'une part des exactions de la secte terroriste Boko Haram et des actions de rebelles venus de la République centrafricaine.
Ayant pris part à cette réunion, Allegra Maria Del Pilar Baiocchi, le coordonnateur résident du Système des Nations unies au Cameroun n'a pas caché sa satisfaction, d'abord sur l'initiative du Premier ministre de regrouper les différents acteurs de cette action et sur la volonté affichée par les partenaires du Cameroun d'accroître leur aide selon les lois du pays et les normes internationales adoptées par l'Assemblée générale des Nations unies en la matière.
Joseph Dion Ngute a pris la résolution que cette rencontre revêt désormais un caractère trimestriel.
Liliane N.
La première édition itinérante du Sommet Africain du Commerce et de l’Investissement, Ifrane Forum, s’est tenue les 21 et 22 juin à Brazzaville en République du Congo sous le thème « L’Intégration Régionale au service de l’Afrique Émergente ».
Avec le soutien de l’Agence Marocaine du Développement des Investissements et des Exportations, l’Agence Nationale du Développement des Investissement du Congo et la Congolaise du Raffinage, cette édition a connu la participation de près de 200 opérateurs économiques et décideurs politiques du Maroc, du Congo et d’autres pays de la région d’Afrique Centrale.
Khadija IDRISSI JANATI, Présidente d’Ifrane Forum, se dit «fière de prendre Ifrane Forum au-delà des frontières du Maroc et en faire un espace de réflexion et d’action pour les opérateurs des sous-régions ». Elle précise que «le choix du Congo pour cette première édition repose sur le rôle essentiel que peut jouer ce pays dans l’intégration de la région d’Afrique Centrale. Le Congo a engagé une série d’initiatives pour diversifier son économie et s’ouvrir sur les autres pays de la région et du continent. Ce choix fait également écho à la visite Royale d’Avril 2018 et qui a connu la signature de 14 conventions de partenariat entre les opérateurs Marocains et Congolais, ce qui démontre l’intérêt des 02 pays à développer leur coopération ».
Ouvrant officiellement l’évènement qui s’est clôturé par la visite du site industriel de Maloukou, le Président de la Chambre de commerce, d’Industrie, d’Agriculture et des Métiers de Brazzaville, Paul Obambi, s’est félicité des relations solides entre le Maroc et le Congo et des perspectives de coopération et de partage d’expertises notamment dans les secteurs de l’agriculture, des mines et des ports. Il a appelé à l’opérationnalisation de la coopération entre les 02 pays à travers deux mesures importantes ; « La première étant l’organisation d’une visite de découverte et de prospection au Maroc pour une délégation d’opérateurs économiques des secteurs privé et public Congolais et la deuxième la création d’un observatoire de la coopération maroco-congolaise pour suivre la réalisation des objectifs fixés.»
De son côté, Alain Akouala Atipault, ancien Ministre Congolais des zones économiques spéciales, a rappelé que « Le Congo est dans un rôle assez stratégique parce qu’il fait partie du corridor trans-équatorial en Afrique centrale dont la porte d’entrée est le port de Pointe-Noire, le fleuve Congo, l’Oubangui et Brazzaville. En plus de ses quatre zones économiques intégrées et le projet continental pont-route-rail entre Brazzaville-Kinshasa, le Congo demeure une destination intéressante pour les investisseurs marocains et du continent. Il sert de hub à l’économie de la sous-région d’Afrique centrale »
Les panels ont porté sur 4 secteurs d’activités clés pour le développement de l’Afrique, à savoir la transformation industrielle, les infrastructures, la logistique et le tourisme.
L’ensemble des intervenants se sont accordés à dire que la région d’Afrique Centrale devra investir dans le développement des industries de transformation génératrices de valeur ajoutée, tout en adoptant des politiques volontaristes et incitatives dans le cadre d’une bonne gouvernance.
Avec la tenue de 3 éditions annuelles à Ifrane et une première édition itinérante à Brazzaville, Ifrane Forum se positionne en Afrique comme espace de réflexion et d’action pour la coopération sud-sud et un réel catalyseur pour le co-développement du continent.
Le prochain rendez-vous est donné du 4 au 6 Décembre prochain à Ifrane, pour une 4ème édition du Sommet africain du Commerce et de l’Investissement, sous le thème « Innover et Entreprendre pour Transformer l’Afrique ».
Otric N.
La Commission consultative de recrutement des assistants a été occupée mercredi dernier, avec l’examen de 246 dossiers qui ont été déposés dans l’Université de Yaoundé II. Ces dossiers y ont été déposés dans le cadre du recrutement spécial des enseignants ordonné par Paul Biya le Président de la République. Pour la première vague dudit recrutement qui concerne 1000 enseignants détenteurs du Doctorat Phd, l’Université de Yaoundé II a prévu n’en retenir que 100. Pour 100 places ouvertes donc, il y a eu 246 dossiers de candidature enregistrés. La tâche de la Commission consultative de recrutement des assistants (CCRA) n’a pas du tout été facile. Il convient de dire qu’avant cet examen des dossiers fait pas ladite Commission, il y a préalablement eu l'audition des candidats au niveau des départements.
La CCRA, devait émettre des avis et faire des propositions de recrutements. Ses assises ont placées sous la présidence du Pr. Adolphe Minkoa She le Recteur de l’Université de Yaoundé II. La CCRA s’est attelée à faire un tri des différents dossiers. Le Recteur a indiqué «le critère de base c'est celui de l'excellence. Nous sommes-là, dans le cadre d'un concours de recrutement de la Fonction publique. Et de ce point de vue, il y a d'autres critères d'ajustement qui sont habituellement mobilisés. Il y a le critère sociologique et désormais, le critère du genre. Un autre critère aussi a été souligné, celui de la prise en compte particulière de nos compatriotes vivant à l'étranger ».
Après donc le travail de la CCRA, le comité technique qui siège au Ministère de l’Enseignement supérieur va prendre le relais. Ensuite ce sera le tour de la Commission centrale de coordination qui est présidée par le Ministre Secrétaire général des services du Premier Ministre. C'est elle qui arrêtera définitivement les listes des candidats recrutés.
Liliane N.
Pendant que des efforts sont conjugués à Genève pour résoudre la crise, des leaders séparatistes seraient en train de contester la légitimité des personnalités présentes aux négociations de Genève tandis que d’autres qualifient la rencontre de Saint-Luc d'un non-évènement.
Prenant en compte la liste des personnalités représentant les groupes qui ont pris les armes dans la partie anglophone, le tour de table du dialogue inclusif que le chef de l’Etat a annoncé, commence à se laisser découvrir. L'on se rappelle qu'entre le 25 et le 27 juin dernier, à Saint-Luc, localité qui se trouve dans le canton suisse du Valais, Ebenezer Akwanga, chef du So-cadef, Elvis Kometa du Scnc, Marc Njoh Chebs du mouvement séparatiste RoAn, ou encore Gorji Dinka,l'un des visages les plus connus de la sécession, représenté par son fils, ont fait le déplacement de la capitale helvétique afin de poser les jalons de ce que sera le dialogue inclusif avec le gouvernement, selon les souhaits des Etats-Unis, si l'on s'en tient à leur dernière résolution transmise à la commission des affaires étrangères du congrès.
Sous la conduite du centre pour le dialogue humanitaire, les groupes ont eu des échanges nourris et présenté leur offre de dialogue aux médiateurs suisses. Sauf qu’à peine ces négociations entamées au mois de mai rendues publiques, des voix tant au sein de la société que des mouvements séparatistes, s’élèvent déjà pour contester voire dénoncer la qualité des interlocuteurs et des personnalités invitées à la table des négociations.
Christian Tumi par exemple, père de la All Anglophone conference, ses proches pensent que la rencontre de Saint-Luc constitue à leurs yeux un « non-évènement ». L'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique en kiosque rapporte l'information qui trahit la déception de l’équipe du cardinal dans la conduite de la médiation qu’il a tant convoitée pour le retour à la paix en zones anglophones du Cameroun.
Même déception pour Ni John Fru Ndi présenté comme leader de l’opposition camerounaise et dont les kidnappings questionnent autant qu’ils étonnent de par leur mode opératoire. Le chairman n’avait hésité d'indiquer au Premier ministre lors de sa tournée dans le Nord-Ouest qu’il était l'homme le mieux indiqué pour servir de médiateur dans la résolution de la crise anglophone.
Pour ce qui est de Lucas Cho Ayaba, l’un des terroristes les plus recherchés dans le cadre de cette crise et qui est sur le coup d’un mandat d’arrêt international, il attend aussi de négocier directement avec les autorités gouvernementales.
Il ne faut surtout pas oublier que d'autres personnalités à l’instar de Sisiku Ayuk Tabe ont quant elles, avant même le début des débats de Genève, été exclues par leur base. Ce dernier, s’étant déclaré favorable au dialogue, a été sommé par le directoire de son organisation, de ne plus s’exprimer au nom de celle-ci.
Chief Victor Mukete, Chemuta Divine Banda de leur côté et bien d’autres personnalités voient une situation qui pourrait bientôt faire engager le troisième round des pourparlers avant le dialogue.
Innocent D H
Organisé mercredi à l’hémicycle de Ngoa Ekelle par le réseau des parlementaires pour la promotion des Droits de l‘Homme et de la cyber sécurité, il avait pour objectif principal de cerner les enjeux et les modalités de sus cité, mais plus encore, les exigences des droits de l’homme dans les diverses phases du procès pénal et la protection des victimes et des témoins d’actes de terrorisme, dans le système juridique camerounais ainsi que les bonnes pratiques tirées des systèmes régionaux et internationaux de lutte contre le terrorisme.
Etat des lieux
Depuis plus de cinq ans, le Cameroun est devenu l’arène des bandes de criminels qui sèment terreurs et désolations, dans certaines régions. Les extrémistes tuent, violent et enlèvent des personnes, pillent les biens publics et privés, détruisent des écoles et des hôpitaux, traumatisent les populations et contraignent la plupart à l’exile ou encore aux déplacements internes vers d’autres localités ou régions.
La position des instances internationales
Très difficile à cerner et à combattre, le 09 Décembre 1994, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration sur les mesures visant à éliminer le terrorisme international, dans laquelle elle qualifiait de terrorisme les « actes criminels qui, à des fins politiques sont conçus ou calculés pour provoquer la terreur dans le public, un groupe de personnes ou chez des particuliers » et estimaient que de tels actes étaient « injustifiables en toutes circonstances et quels que soient les motifs de nature politique, philosophique, idéologique, raciale, ethnique, religieuse ou autre que l’on puisse invoquer pour les justifier ».
Le Conseil des Nations Unies a rappelé dans le paragraphe 1 de l’article 24 de sa Charte que le « terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constitue une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient le mobile, le moment et les auteurs… ».
L’Organisme International soutient qu’ « il est impératif de combattre le terrorisme sous toutes ses manifestations. Toutefois, les Etats doivent veiller à ce que toutes les obligations qui leur incombent en vertu du droit international et que ces mesures doivent être conformes … au droit international des Droits de l’Homme, au droit des réfugiés et au droit humanitaire… ».
Dans le même ordre d’idées, l’ancien et défunt secrétaire général des Nations Unies Koffi Annan avait déclaré que : « Notre riposte au terrorisme, ainsi qu’en nous efforçant de le combattre et de le prévenir, nous devrions défendre les droits de l’homme, des libertés fondamentales et de la primauté du droit sont des outils indispensables à la lutte contre le terrorisme et non des privilèges que l’on peut sacrifier en période tensions… ».
Cependant, l’on craint quelques exactions
Et pourtant, les experts indépendants des Nations Unies se disent inquiets face à la pléthore des politiques, lois et mesures prises par de nombreux Etats, sous prétexte de lutter contre le terrorisme. Il parait quelque peu évident que ces dernières compromettent la jouissance de tous les Droits de l’Homme civils, culturels, économiques, politiques et sociaux ». Tandis que d’autres sont menacés, à l’instar des Journalistes ou les entrepreneurs politiques.
L’importance de respecter les accords signés
La stratégie antiterroriste mondiale adaptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2006, fait entre autres partie des accords ratifiés par le Cameroun, dans le cadre de la réponse de la justice pénale au terrorisme, en plus des dispositions internes prises, afin que les procès contre les personnes soupçonnées d’actes terroristes soient jugées selon la loi en vigueur.
« Il n’en demeure pas moins qu’il est impératif, selon l’honorable Zondol Hersesse, de rappeler à tous les pratiquants de droits qu’il convient de rester dans le strict respect des accords signés par le Cameroun, malgré les agressions dont fait face le pays… ».
Nicole Ricci Minyem
Yaoundé accueille depuis hier jeudi, la 7ème session du Comité de la sécurité transfrontalière avec le Nigéria. La session qui va durer trois jours permettra d'asseoir les bases communes des deux pays voisins afin de lutte contre le terrorisme et la piraterie maritime, d'après le ministre camerounais de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji.
Durant ces deux jours de travaux, ledit Comité a pour mission d’intensifier la coopération entre ces deux pays en matière de sécurité transfrontalière. S’il est vrai que, les relations entre le Cameroun et le Nigeria qui partagent une frontière commune longue de 1 690 km n’ont pas toujours été au beau fixe. Leurs rapports diplomatiques et économiques ont traversé des nombreux soubresauts, notamment avec le conflit sur la presqu’île de Bakassi, riche en pétrole et en poisson, qui avait failli provoquer une guerre entre les deux pays en 1994. Mais, depuis la visite du président Buhari au Cameroun le 29 juillet 2015, les relations entre Abuja et Yaoundé se sont réchauffées.
Ainsi, durant cette 7ème session, les parties vont proposer aux deux gouvernements camerounais et nigérian, des mesures de lutte contre la criminalité au niveau des frontières manifestée notamment par le terrorisme, le grand banditisme, la piraterie maritime, les différents trafics (faux médicaments, êtres humains, drogues…), le blanchiment d’argent, les conflits agropastoraux, etc.
Pour rappel, le comité qui cherche à renforcer les liens entre le Cameroun et le Nigéria a été créé par un accord bilatéral signé à Abuja le 28 février 2012. La première session s'est tenue en novembre 2013. Il se réunit deux fois par an en sessions ordinaires, alternativement au Cameroun et au Nigéria. Depuis sa création en 2012, cette instance a déjà tenu six sessions.
En l'absence des chefs d'Etats camerounais et nigérian, les travaux seront conduits par M. Atanga Nji et le brigadier-général nigérian Emmanuel Ndagi.
Danielle Ngono Efondo
Après une enquête menée par le magazine Jeune Afrique, Parfait Siki, le Chef du département de Communication de la Fédération Camerounaise de Football, est monté au créneau pour démentir les chiffres effarants du salaire de Clarence Seedorf. Ce démenti comme une routine, ne s’accompagne d’aucun chiffre, ni d'éléments de preuve matérielle. Selon nos informations puisées à bonne source, la fédération n’aurait aucunement pris part à la négociation salariale.
Les choses sont claires, la Fédération ne sert que d’agent de gage face aux instances internationales qui pilotent le football mondial à savoir : la CAF et la FIFA. Et ce n’est qu’en cela que s’est engagée cette Fédération camerounaise de football. Les discussions contractuelles, comme dans la plupart des pays africains, se négocient directement entre les agents de joueurs et les représentants des gouvernements.
Pour ce qui est du cas de Clarence Seedorf, cette négociation a été ardue. Et selon nos sources, le Néerlandais a fini par obtenir ce qu’il souhaitait. Jeune Afrique a dévoilé les chiffres du salaire de Seedorf qui sont pour le moins que l'on puisse dire d’une grossièreté crasse.
Que dit Parfait Siki ?
« Le salaire de Seedorf rapporté par Jeune Afrique est faux. Même les salaires réunis de Clarence Seedorf et Patrick Kluivert ne font pas 62 millions », a laissé entendre le chef du département de communication de la Fécafoot.
Selon les évidences, nul doute, cette Fécafoot dirigée par Seidou Mbombo Njoya brille par sa non transparence. Depuis les années 2000 avec Iya Mohammed les montants des contrats et leur périodicité avec les sponsors étaient connus avant même la signature des contrats. Sans surprise, Mbombo Njoya refuse également systématiquement de révéler tout montant que glane la fédération au nom des Lions Indomptables. Ce fut le cas avec Le Coq Sportif, le nouvel équipementier des Lions, avec le renouvellement de Orange Cameroun et des autres tops sponsors.
C'est ce qui pourrait justifier qu'il y ait eu un mouvement de contestation des Lions Indomptables avant leur départ pour l’Égypte. Ils exigeaient de voir tous les contrats des sponsors signés par la fédération.
Innocent D H
C’est par le biais d’un communiqué que hier jeudi 4 juin 2019, le gouvernement gabonais a menacé l'un des principaux leaders syndicaux au Gabon « de poursuites pénales », pour avoir déclaré que le président Ali Bongo Ondimba, victime fin octobre 2018 d'un AVC dont il se remet actuellement, était mort.
Jean Rémy Yama, président de Dynamique unitaire (DU), principale coalition syndicale du pays, avait déclaré au cours d’une conférence de presse mardi 02 juillet, que son organisation avait l’intime conviction que le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba est mort. « Connaissant la propension d’Ali Bongo Ondimba à intervenir ou à apparaître à la moindre occasion, et à l’analyse de tous ces faisceaux d’indices, la confédération syndicale Dynamique Unitaire a l’intime conviction que le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba est mort, il n’existe plus », avait-il déclaré.
Des propos qui ont tout de suite fait réagir le gouvernement par la voix du ministre de l'Intérieur et de la Justice du Gabon, Edgar Anicet Mboumbou Miyakou. « L’attitude affichée par Jean Rémy Yama l’expose à des poursuites pénales pour propagation de fausses informations. Les propos de M. Yama dénotent une volonté manifeste de créer le trouble et la confusion dans l'esprit de la population », a déclaré jeudi matin, le ministre de l’Intérieur et de la Justice du Gabon, dans un communiqué publié.
« Au lendemain de cette déclaration de M. Yama, des policiers lourdement armés se disant envoyés par le procureur de la République ont investi le domicile du syndicaliste, fouillant toutes les pièces de son domicile », a affirmé mercredi Dynamique unitaire dans un communiqué. « Au moment des faits, Jean Remy Yama était absent de Libreville. Il s'agissait purement et simplement d'une tentative d'enlèvement et d'assassinat », accuse l'organisation syndicale. Jeudi, « Appel à agir », un collectif d'opposants, a affiché son soutien à M. Yama, exprimant « sa vive inquiétude et appelant au respect des droits civils et politiques du dirigeant syndical. »
Pour rappel, le président Ali Bongo a été victime fin octobre 2018 d'un accident vasculaire-cérébral dont il se remet actuellement. Après cinq mois de convalescence à l'étranger, Ali Bongo est rentré le 23 mars à Libreville. Ce retour devait notamment faire taire l'opposition qui réclamait que la vacance du pouvoir soit déclarée et s'interrogeait sur la capacité du président Bongo à diriger le pays. Le président a alors multiplié les entretiens au palais de Libreville avec des chefs d'Etat africains, dont les présidents sénégalais et ivoirien, Macky Sall et Alassane Ouattara. Après cinq mois de silence, il s'est finalement exprimé le 8 juin dernier demandant à son Premier ministre de procéder à un remaniement, dans un discours enregistré et diffusé à la télévision. Cinq jours plus tard, il a tenu un conseil des ministres avec son nouveau gouvernement. Depuis cette date, l'activité du président de la République n'a plus été rendue publique.
Danielle Ngono Efondo
Mtn Cameroon, Orange Cameroun, et Viettel Cameroun, ont été sanctionnés pour non-respect de la mise en œuvre du décret du Premier ministre du 03 septembre 2015. L'agence de régulation des Télécommunications (ART) inflige à ces opérateurs de téléphonie mobile, des sanctions pécuniaires d’un montant d’un milliard F Cfa notamment à Mtn Cameroon et Viettel Cameroun, et d’un milliard 500 millions F Cfa à la compagnie française. Le régulateur de ce secteur d’activité, a expliqué dans un communiqué publié le 03 juillet dernier, par son directeur général, Philémon Zoo Zame, que ces sanctions font suite aux « manquements récurrents observés dans la mise en œuvre du décret N° 2015/3759/PM du 03 septembre 2015 fixant les modalités d'identification des abonnés et des terminaux notamment la commercialisation des cartes SIM pré-activées, la commercialisation des cartes SIM dans les rues, la détention par des personnes physiques de plus de 03 cartes SIM et l'activation des numéros sans identification préalable » .
Ces entreprises ont également reçu des décisions de mises en demeure. Dans ce cas précis, il est reproché à ces opérateurs de n’avoir pas honoré leur engagement d’améliorer la qualité de service de réseaux de communications électroniques, qui connaissent une dégradation persistante. Ils ont reçu à cet effet, l’injonction de se conformer, dans un délai d’un mois, aux prescriptions de leurs cahiers de charges.
Selon l’Art, une évaluation a été faite au mois de juin 2019, au rejet des catalogues d’interconnexion et d’accès, de MTN Cameroon, Orange Cameroun et IHS. Il a été recommandé à ces opérateurs à l’issue de cette évaluation, de baisser certains tarifs de gros, à l’effet de garantir le principe de l’orientation des tarifs vers les coûts, qui n’ont pas été respecté. « Ces recommandations qui sont de nature à faire baisser les tarifs de communication aux consommateurs finaux, entre en droite ligne des hautes instructions du Premier ministre, chef du gouvernement », explique l’ART.
L’Art relève dans l’observatoire annuel 2017 du marché des communications électroniques, que les revenus hors taxes dégagés par les activités des opérateurs et des exploitants du secteur des communications électroniques s’élèvent en 2017 à 596,133 milliards de FCFA, en croissance de 3,21% après la baisse inédite enregistrée au cours de l’année 2016 (-0,01%). Ils s’établissent à un niveau supérieur à celui qu’ils avaient atteint au cours de l’année de la précédente croissance, c’est-à-dire en 2015.
Marie MGUE
Une nouvelle analyse de données de l’Organisation internationale du travail (OIT) livre les premières estimations de la distribution du revenu du travail et montre que, « les inégalités salariales demeurent un phénomène répandu dans le monde du travail et qu’en termes relatifs, ces augmentations des plus hauts revenus du travail s’accompagnent de pertes pour tous les autres. »
Selon les estimations de l'OIT, globalement, seuls 10% des travailleurs perçoivent 48,9% du total des rémunérations mondiales, tandis que les 50% de travailleurs les moins bien rémunérés n'en touchent que 6,4%. Qui plus est, les 20% de travailleurs qui ont les plus faibles revenus - environ 650 millions de travailleurs - gagnent moins d'un pour cent des revenus du travail à l'échelle mondiale, un chiffre quasiment inchangé en 13 ans.
Par ailleurs, cette nouvelle série de données de l'OIT montre que les inégalités globales des revenus du travail à l'échelle mondiale ont reculé depuis 2004. « Cependant, ce n’est pas dû à une réduction des inégalités au sein des pays – au niveau national, les inégalités salariales continuent même d’augmenter. Ce recul s’explique plutôt par la prospérité grandissante dans les vastes économies émergentes, à savoir la Chine et l’Inde », a précisé l’Agence onusienne basée à Genève.
Pour l’OIT, quand la part des revenus du travail des travailleurs à revenu faible ou moyen augmente, les gains ont tendance à être largement répartis, au bénéfice de tous les travailleurs, à l’exception des hauts salaires. Pourtant le rapport constate qu’à l’échelle mondiale la part du revenu national allouée aux travailleurs a diminué, passant de 53,7 pour cent en 2004 à 51,4 pour cent en 2017.
L'OIT a par ailleurs noté que, les pays présentant les répartitions les plus inégales sont la République démocratique du Congo, la Côte d'Ivoire, le Liberia, le Niger et l'Ouganda.
« La majorité des travailleurs dans le monde souffre d’une rémunération étonnamment basse et pour beaucoup d’entre eux avoir un emploi ne veut pas dire gagner suffisamment pour vivre », a fait valoir Roger Gomis, économiste au Département de statistique de l’OIT.
Danielle Ngono Efondo