Près de 10 jours après le grave accident de la circulation routière qui a fait 22 morts sur la national N°5, dans la localité de Lagoue par Baham, chef-lieu du département des Haut-Plateaux, région de l’Ouest Cameroun, le ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngalle Bibehe, a rendu les résultats de l’enquête ouverte après ce drame. Ce grave accident, à en croire le Mintransports, est la conséquence « des manquements graves au non-respect des consignes de sécurité et aux règles de la circulation routière ». Ce rapport indique également que l’un des deux chauffeurs décédés n’avait pas de permis de conduire. Il s’agit de Guy Bertrand Mojieka, le conducteur du car coaster qui transportait la majorité des victimes. Le deuxième chauffeur, André Foning, était le conducteur du Camion.
Le ministre a également sanctionné les propriétaires desdits véhicules. André Eudes Soh Merinox, le propriétaire du car coaster a écopé de 12 mois de suspension, et ce, sans préjudice des poursuites judiciaires en cours de la licence ordinaire de transport public de 3e catégorie « pour utilisation des services d’un chauffeur non titulaire d’un permis de conduire ». Chez Jean Tioyem, le propriétaire du camion incriminé, le Mintransports a décidé de retirer la licence ordinaire de transport public de 2e catégorie « pour usage de ladite licence dans le cadre d’une cession, contrairement à la réglementation en vigueur ».
Selon Jean Ernest Ngalle Bibehe, des campagnes intensives de sensibilisation, visant à rappeler aux conducteurs automobiles la nécessité d’observer scrupuleusement, les règles du code de la route ont été prescrites aux équipes de prévention et de sécurité routière de son département ministériel.
Pour rappel, ce drame avait été causé par une collision entre un car coaster immatriculé NW 284 AF qui se rendait à Douala et un camion immatriculé OU 629 AO qui revenaient, lui de Batié. Après avoir perdu le contrôle de son véhicule, le chauffeur du camion s’est retrouvé sur la voie du chauffeur du car Coaster qui roulait, lui, à vive allure, sur une descente. La violence du choc a entraîné la mort de 19 personnes sur le champ, 11 hommes, 5 femmes, et trois enfants. Parmi les 18 blessés transportés d’urgence à l’hôpital de district de Baham, où les trois sont décédés. 22 morts au total, dont les chauffeurs du car Coaster et celui du camion avaient été enregistrés.
Marie MGUE
Selon le ministre somalien des Affaires étrangères, Ahmed Isse Awad, la décision qui frappe Conakry fait également figure de mise en garde pour les autres pays contre toute atteinte à la souveraineté et à l’unité de la Somalie.
En effet, Jeudi 27 juin, Nairobi a reçu le ministre des Affaires étrangères du Somaliland, territoire somalien autoproclamé République indépendante depuis 1991. A la suite de cette rencontre, le PS kenyan des Affaires étrangères, Macharia Kamau, a diffusé un tweet dans lequel il parlait d’intérêt commun entre les « deux pays ». Voyant donc inscrit le mot « pays » dans le tweet kényan, la Somalie a convoqué dimanche, l’ambassadeur du Kenya et lui a remis une lettre de protestation dénonçant un « tweet injurieux », un affront à la souveraineté, à l'unité et à l'intégrité territoriale du pays, et nuisait également aux relations entre la Somalie et le Kenya.
Notons que, le Président de la République auto-proclamé de Somaliland, Muse Bihi Abdi, effectue depuis hier mercredi, une visite officielle en Guinée, sur invitation du chef de l’Etat guinéen Alpha Condé.
Danielle Ngono Efondo
C'est une visite marathon que le nouveau délégué des transports de la Bénoué, accompagné de ses proches collaborateurs, vient d'effectuer dans les agences de transport installées à Garoua. Intervenant un mois après sa nomination cette descente au-delà d'une prise de contact, avait pour objectif de toucher du doigt les réalités de travail des responsables et autres personnels de ses services de transport, selon les explications du délégué.
Dans les 07 agences de voyage où le nouveau délégué est passé, il a prescrit sécurité sûreté et célérité dans le transport de personnes et de leurs biens afin de garantir le bien-être des passagers.
Les mêmes prescriptions ont été données un jour avant aux structures aéroportuaires basées à Garoua où Muller Jamal s'est rendu.
La tournée de prise de contact du délégué départemental des transports de la Bénoué s'achève ce vendredi par une descente dans les auto-écoles de la ville de Garoua.
Innocent D H
« A la suite d’une série d’échanges avec les principales parties prenantes, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont mis en place un nouveau mécanisme de fixation des prix pour le commerce des fèves de cacao qui contribuera à fournir un prix rémunérateur aux producteurs », souligne un communiqué à l’issue d’une rencontre des experts des deux pays et des industriels. « Ce système prend en compte un différentiel de revenu de subsistance fixe qui procurera aux producteurs un revenu décent », poursuit le texte, qui établit « un montant de 400 dollars la tonne pour garantir le prix plancher aux producteurs ».
Les deux pays concernés ont aussi pris des engagements avec l’industrie cacaoyère sur les questions de la durabilité du mécanisme de fixation du prix.
La préparation du prix minimum
Dans une décision du 12 juin dite « historique » présentée comme un moyen de mieux rémunérer les agriculteurs, les deux pays, ont suspendu la vente des récoltes de 2020/2021 jusqu’à nouvel ordre pour préparer la mise en place de ce prix minimum. La Côte d’Ivoire et le Ghana avaient pris comme décision qu’ils vendre plus leur cacao en deçà de 2.600 dollars la tonne.
Il faut dire que sur les 100 milliards de dollars que représente le marché mondial du cacao, seulement les 6 milliards vont aux agriculteurs.
Lire aussi : Matières premières : La Côte d'Ivoire et le Ghana suspendent leurs ventes de cacao
Une situation « déraisonnable », avait fustigé Mahamudu Bawumia, le vice-président du Ghana. « Un juste prix des fèves de cacao serait une grande aide pour appuyer les investissements du gouvernement dans les infrastructures rurales et pour améliorer les conditions de vie », avait-il précisé en plus.
Le Ghana et la Côte d’Ivoire, voisins et d'autres les qualifient même de « jumeaux » par la géographie, le peuplement et l’agriculture, représentent plus de 60% de la production mondiale de cacao.
Innocent D H
Ils ont été nombreux à briller de mille feux tout au long de la première journée de la Coupe d'Afrique des Nations 2019 qui a livré son lot de surprises et de rebondissements. Ainsi, avant d’entamer les huitièmes de finale de la CAN, qui commencent demain vendredi 05 juillet, la Confédération africaine de Football (CAF) a dévoilé le meilleur joueur et le meilleur sélectionneur des phases de poule.
A moins de 24h du début des huitièmes de finale dont on connait Déjà les équipes qui ont obtenu leur ticket, la Confédération africaine de Football (CAF) a dévoilé le meilleur joueur et le meilleur sélectionneur des phases de poule.
En effet, c’est sans surprise que le milieu de terrain algérien, Ismail Bennacer, qui a été désigné meilleur joueur du premier tour obtient ce titre. Homme du match face au Sénégal, le joueur d’Empoli a rayonné de son talent les matches des Fennecs. Le sélectionneur algérien, Djamel Belmadi, a également été nommé meilleur coach du premier tour par la CAF. L’Algérie remporte également le titre de l’équipe la plus « Fairplay » du tournoi.
Par ailleurs, Madagascar a été nommé « Révélation du tournoi » et El Shennawy (Egypte), un mur impénétrable lors des trois premiers matchs remporte le titre de « Meilleur gardien ».
Ci-dessous l’affiche des huitièmes de finale de la CAN 2019
Vendredi 5 juillet
18 heures : Maroc - Bénin
21 heures : Ouganda - Sénégal.
Samedi 6 juillet
18 heures : Nigeria - Cameroun
21 heures : Egypte - Afrique du Sud.
Dimanche 7 juillet
18 heures : Madagascar - RD Congo
21 heures : Algérie - Guinée.
Lundi 8 juillet
18 heures : Mali - Côte d'Ivoire
21 heures : Ghana - Tunisie.
Danielle Ngono Efondo
La quête des ressources financières devant servir à la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose préoccupe le Parlement panafricain, dirigé actuellement par le camerounais Roger Nkodo Dang. L’institution africaine a décidé de se lancer dans la recherche desdites ressources en restant au niveau du continent. L’effort de tous les pays est attendu, y compris celui du Cameroun. D’ailleurs Roger Nkodo Dang pense qu’en ce qui concerne particulièrement la lutte contre le Vih/Sida, le Cameroun peut faire bénéficier aux autres pays son expérience.
« Le Cameroun a sur son territoire, l’une des plus grandes organisations non gouvernementales de lutte contre un fléau comme le Vih-Sida : Synergies africaines qui a été mise sur pied par la Première Dame, Mme Chantal Biya. Cette structure a une grande expérience en matière de recherche et même de soins. Mais le pays reste exposé du fait qu’il partage une très longue frontière avec ses voisins du fait de l’insécurité. Cela n’est pas sans conséquences sur un secteur aussi sensible que la santé. Ce pays a donc un rôle important à jouer et une expérience à partager. Les présidents des deux chambres du Parlement ont été invités au même titre que les Ministres de la Santé et des Finances », déclare Roger Nkodo Dang dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Il convient de noter que l’action initiée par le Parlement vient en prélude aux travaux de la 6e Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Ces travaux vont se dérouler du 9 au 10 octobre 2019 à Paris en France. Le Parlement panafricain profitera de la tenue du sommet sur la santé qui va se dérouler du 11 au 12 juillet 2019 à Brazzaville au Congo pour faire connaître son initiative aux participants du continent.
Liliane N.
Les coûts de l’appel téléphonique et même du SMS pourraient être plus bas au Cameroun. L’Agence de Régulation des télécommunications (ART), dans sa mission de protection du consommateur tient à faire réduire au maximum les tarifs finaux appliqués. Elle vient donc de rejeter le catalogue d’interconnexion et d’accès de l’opérateur Orange Cameroun pour l’exercice 2019. Quelques semaines après MTN Cameroon.
Concrètement explique Ali Soungui, directeur des licences, de la concurrence et de l’interconnexion à l’ART, dans les colonnes de Cameroon Tribune, c’est dans ce document que chaque opérateur présente ses offres techniques et tarifaires des services de gros applicables aux opérateurs et aux fournisseurs de services de communications électroniques.
« Quand vous êtes un abonné MTN par exemple et que vous appelez Orange, si MTN vous facture 90 F la minute d’appel, il faudrait bien qu’il reverse à Orange 22 F correspondant à l’interconnexion pour la terminaison d’appel. Ces tarifs sont un élément de la structure tarifaire de l’opérateur et représentent entre 15% et 18% du tarif du détail », explique-t-il. Logiquement, si le tarif d’interconnexion baisse, le tarif de détail devrait également baisser.
C’est ce à quoi travaille l’ART, conformément à la réglementation en vigueur qui instruit l’orientation des tarifs d’interconnexion vers les coûts. L’Agence a amené CAMTEL à baisser les tarifs des liaisons louées de plus de 71% entre 2014 et 2018, ainsi que les tarifs des capacités internationales, de plus de 70% entre 2014 et 2018. Par contre, les tarifs de détail sont restés stables depuis 2016.
Il a donc été demandé à MTN et à Orange et de revoir l’offre faite aux fournisseurs de services de communications électroniques notamment la réduction des tarifs des SMS en gros, la grille de partage de revenus des services permettant d'accéder, à partir d'un téléphone, à des sources de données vocales, l’insertion d’une offre d’utilisation des codes USSD (norme permettant de transmettre l'information sur les canaux de signalisation GSM) à des tarifs raisonnables.
Rappelons que l’ART a entre autres comme mission de veiller à l’application des textes législatifs et réglementaires en matière des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication ; s’assurer que l’accès aux réseaux ouverts au public s’effectue dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires ; garantir une concurrence saine et loyale dans le secteur des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication ; sanctionner les manquements des opérateurs à leurs obligations ainsi que les pratiques anticoncurrentielles…
Otric N.
« Vous êtes un club d’expérience. Vous êtes la force de l’expérience ». C’est en ces termes que le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, a félicité, ce lundi 1er juillet, les joueurs et encadreurs de Stade Renard de Melong, vainqueurs de la 60e édition de la coupe du Cameroun. Arrivés dans les services du gouverneur en début de soirée, ils ont été accueillis en véritables héros au rythme de la fanfare de la Communauté urbaine de Douala, mobilisée pour l’occasion, rapporte Cameroon Tribune.
Cette cérémonie, au fil des années, devient un rituel pour Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Trois ans avant ce jour de gloire, la même équipe était venue lui présenter le trophée de meilleure équipe de la ligue 2 du Cameroun. S’exprimant face aux médias, le capitaine de la formation du Moungo, Legrand Nkuissi, a eu le triomphe modeste : « Nous avons eu la chance de jouer cette finale et nous l’avons remportée. Mais nous ne devons pas oublier que le plus dur reste à faire. Nous espérons que le bon Dieu sera avec nous et que tout le peuple camerounais va nous soutenir », a-t-il déclaré.
C’est également un joueur de Stade Renard de Melong qui a décroché le titre d’homme du match, dont le trophée a aussi été présenté au gouverneur. « Cette saison a été bien garnie. Nous avons fait d’énormes sacrifices pour obtenir ces résultats qui sont le fruit des efforts collectifs », a affirmé Jules Tchio, élu homme du match. Le président du club, Jean Kuete, a saisi l’occasion pour féliciter une fois de plus ses joueurs.
Pour lui, la compétition ne fait que commencer puisque son équipe sera engagée en compétition africaine dès le mois d’août. Sur le sujet, le gouverneur leur a demandé de relever le défi desdites compétitions. La célébration va se poursuivre à travers le département du Moungo, notamment à Nkongsamba et Melong.
Stade Renard de Melong voit le jour quelques temps après les indépendances. Il est alors connu sous l’appellation de Stade de Melong. Ceci jusqu’à la saison sportive de 2011-2012 où il adopte le nom qu’on lui connait aujourd’hui. Cette année-là, le club passe en ligue départementale du Moungo avant de rejoindre la 2ème division du régionale du Littoral en 2012-2013.
Pendant 02 ans, l’équipe qu’accompagne l’homme d’affaires Jean Kuété, forge son mental et son jeu. Il gravit ensuite de nouveaux échelons en accédant à la ligue 2 en 2015. Très vite, le club montre de quoi il est capable. Il est sacré champion de la ligue 2 cette année. De façon évidente, il est hissé en ligue 1 où il sera classé durant la saison 2016-2017 à la 5ème place.
Pour la saison 2018-2019, il est 2ème au classement général de Mtn Elite One en saison régulière et 4ème de Mtn Elite One en Ligue de Championnat.
Face aux difficultés qui étaient les siennes, le club qui avait quelque peu perdu la face a top fait de rectifier le tir en se qualifiant non seulement pour les Play-offs Top de ligue 1, mais aussi pour la finale du Coupe du Cameroun.
Otric N.
Le 28 juin 2019, la Place des fêtes de Kribi a été prise d’assaut par plus d’un millier de femmes qui ont laissé leur demeure, pour venir témoigner leur soutien à Paul Biya, le Président de la République. Ces femmes, pour la plupart, font partie de l’association dénommée « Les amazones de Paul Biya ». La marche qu’elles ont initiée dans les artères de la ville, visaient aussi à dénoncer les agissements de la brigade anti-sadinard (Bas) qui cherche à perturber le séjour du couple présidentiel à Genève en Suisse. Pour mieux véhiculer leur message, elles l’ont à cet effet inscrit sur des pancartes brandies lors de la marche. « Le Cameroun a son Président. Il s’appelle Paul Biya. Respectons-le. Halte au désordre ! Oui à une diaspora responsable », pouvait-on lire sur lesdites pancartes. Des chansons en l’honneur du Chef de l’Etat ont été entonnées.
La marche s‘est étendue sur une distance d’une dizaine de kilomètres. Elle a connu la participation du Sénateur Grégoire Mba Mba. Les hommes de la ville de Kribi ont fini par emboîter le pas à ce millier de femmes. « Le peuple camerounais a fait son choix. Et Paul Biya est le président de tous les camerounais sans exception. Alors, nous n’accepterons jamais qu’on vienne à lui manquer de respect », a déclaré le Sénateur Grégoire Mba Mba. Pour ce dernier les éléments de la brigade anti sadinards sont tout simplement les vrais ennemis de la nation camerounaise. Il a profité de cette manifestation, pour demander aux populations de la ville de Kribi de ne pas se laisser manipuler.
A titre de rappel, mardi et samedi dernier, les éléments de la brigade anti sadinards ont cherché à prendre d’assaut l’Hôtel intercontinental de Genève, dans lequel sont logés le Président de la République et son épouse qui y sont, dans le cadre d’un séjour privé.
Liliane N.
Ses descentes inopinées dans les formations sanitaires, à des heures où on ne l’attend point, sa faculté à s’intégrer dans la grande masse des malades qui sont en quête de mieux être, sa disponibilité sont quelques éléments qui ont fait monter sa côte de popularité, alors qu’il n’est que dans le cadre normal de l’exercice de ses fonctions.
Et, pourtant, les messages de félicitations qui sont lus dans les réseaux sociaux démontrent que les populations camerounaises sont surprises et heureuses de cette initiative, parce qu’inhabituelle :
« Je ne peux que me réjouir de savoir qu’il y a au moins un membre du gouvernement qui prend à cœur son travail et puisque cela concerne la santé, j’en suis plus heureuse encore. Chaque fois qu’il m’a été donné de me rendre à l’hôpital, j’avoue qu’il faut que mon état de santé soit vraiment critique pour que je me résolve à le faire. L’accueil et la prise en charge peuvent seulement tuer lorsque tu as franchi le portail de ce qu’on appelle hôpital de référence ici à Yaoundé… ».
« Lorsque j’ai vu l’image du ministre de la santé à Facebook, je n’ai pas d’abord cru parce que ce qui est publié dans les réseaux sociaux, surtout ces derniers mois est à prendre avec beaucoup de recul. Mais, cela me fait plaisir de savoir que dans le gouvernement de monsieur Biya, il peut exister des ministres comme monsieur Manaouda Malachie. Arrivez à l’hôpital à n’importe quel moment, surtout dans la nuit, vous allez voir ces médecins qui s’amourachent, parfois on dirait qu’ils veulent eux aussi tourner les séries novelas. C’est à peine si on se préoccupe du malade et lorsque c’est le cas, on l’oriente vers les cliniques privées. Ce n’est pas évident, monsieur le ministre mais, je vous encourage à aller de l’avant. Vivre au Cameroun est un véritable concours de patience alors, si notre système de santé peut s’améliorer, les malades n’auront plus aucune crainte de se rendre à l’hôpital… ».
« Ce monsieur mérite des encouragements. Il est vrai qu’au Cameroun, on fait ce qu’on trouve comme métier et c’est malheureux. Je suis de ceux qui pensent que si ailleurs, on peut se permettre n’importe quoi, je ne le cautionne pas, mais quand il s’agit de la santé, il faut de véritables professionnels. Bravo monsieur le ministre… ».
Des félicitations qui entraînent des doléances de la part du corps médical
Pour le docteur Casimir Ndengue, médecin dans une ville située à quelques encablures de Yaoundé : « Les visites de monsieur le ministre de la santé font du bien aux malades qui savent qu’ils seront peut être mieux pris en charge, mais, je puis vous dire que chaque médecin prend très au sérieux son travail. Les hommes ne sont pas des cobayes sur qui ont peut faire des tests d’expérimentations. Toutefois, ce qui fait défaut dans nos hôpitaux et centres de santé, c’est le plateau technique et tout ce que cela comporte. Il nous arrive souvent de ne pouvoir donner des soins aux malades parce que nous ne pouvons pas le faire… »
Il demande au ministre de la santé de prendre aussi en compte, le bien être du corps soignant : « Comment pouvons nous donner des soins aux malades alors que nous même, nous souffrons. J’ai des jeunes collègues qui ont été affectés ici et, je puis vous assurer que la plupart vivent quasiment des dons. Leur intégration tarde, comment peuvent – ils s’épanouir dans le cadre de ce noble métier. Les patients font de nombreuses plaintes, parfois avérées mais quelquefois, ou la plupart du temps, exagérées parce qu’ils refusent de se mettre à notre place… ».
Certes, le corps médical a de nombreuses demandes à adresser à sa hiérarchie mais, il n’en demeure pas moins que grâce à ces descentes inopinées du ministre de la santé publique, l’arnaque et le clientélisme, la négligence, les propos et les comportements inhumains vont céder la place au professionnalisme, à la considération, à la prévenance de la part du corps soignant.
Nicole Ricci Minyem
Les Hollandaises ont décroché leur qualification au bout d’une bataille à l’issue incertaine mercredi dernier face à la Suède lors de la dernière demi-finale de la Coupe du monde féminine 2019.
Leur victoire, les Hollandaise sont allées à la chercher en prolongation. L’héroïne de ce duel très enlevé contre les suédoises, est la milieu de terrain, Jackie Groenen qui a délivré ses coéquipières à la 99e min en inscrivant l’unique but de cette rencontre qui a fait chuter la Suède à la demi-finale de cette 12e édition de la Coupe du monde féminine de football qu’accueille la France. « Pour être tout à fait franche, je ne me soucie pas trop de savoir qui a marqué, du moment que nous sommes en finale de la Coupe du Monde. Ce qui compte, c’est que ce soit fait. Ce qui s’est passé ce soir prouve qu'il ne faut pas avoir peur de rêver en grand », confie la buteuse néerlandaise.
Même si la première période de ce duel a été pauvre en occasions, les deux équipes ont essayé de faire la différence dès leur retour de la pause, mais les gardiennes sont restées vigilantes. Finalement au bout du suspense de ce match qui s’est joué au-delà des 90 minutes, c’est les championnes d’Europe en titre, qui participent seulement pour la deuxième fois à la compétition, qui ont décroché une place historique en finale. Une grosse déception pour les joueuses suédoises qui croyaient tellement en la possibilité d’atteindre cette finale de la Coupe du Monde Féminine.
L’ultime duel de cette édition de la Coupe du monde, sera une bataille inattendue entre les tenantes du titre, les américaines et les Oranjes. Une première grande occasion pour ces deux nations qui s’affrontent pour la première fois en compétition internationale. Les Européennes ne partent pas favorites face à une sélection américaine qui détient quatre titres, mais elles sont outillées pour déjouer les pronostics. Le 07 juillet prochain à Lyon, en France, cette équipe ira chercher son premier titre mondial face à une grosse pointure du football féminin, très physique et tactique, qui pour autant ne l’intimide pas. « Nous ne doutons jamais car nous nous soutenons mutuellement. C’est un sentiment extraordinaire », explique Groenen.
Avant la grande finale, le match de classement opposera l’Angleterre et la Suède le 06 juillet prochain. Les Anglaises ont été éliminées en demi-finale pat les Etats-Unis.
Marie Mgue
« Manque des devises : Où sont mes détracteurs ?
Depuis que j’avais mis en garde contre l’érosion des devises, liées à une politique folle et schizophrène consistant à mettre e système productif au service de ‘étranger, j’ai été l‘objet d’un haro sur le baudet, aussi bien de la part du Gouvernement que je croyais aider que de la société civile et des milieux des Economistes.
Pourtant, les choses sont claires : l’Humanité que Dieu a créée n’est pas très généreuse et n’accepte pas les parasites qui mangent les biens des gens sans payer. Vous ne pouvez acheter qu’à concurrence de ce que vous vendez. Le pays qui s’avise à accumuler les déficits commerciaux n‘est pas différent d’un individu qui boit à crédit dans tous les bars, sans jamais être capable de rembourser : il s’expose alors aux légitimes réactions hostiles de ses créanciers qui saisiront les huissiers et les gendarmes pour le mettre en cellule et saisir ses maigres biens.
Que voulez-vous ? C’est comme cela que le monde marche ! Et c’est l‘étrange politique économique qu’on a prétendu appliquer au Cameroun : celle consistant non seulement à importer des turbines, des avions et les bulldozers pour ses investissements, mais aussi, à importer le riz, les œufs, le lait, les assiettes, les habits, les cartables scolaires et les cure-dents, tous produits de technologie élémentaire que fabriquaient nos ancêtres il y a des siècles !
Oui, dans cette étrange Economie, nous pouvions renoncer à toutes les productions, puisque nous n’avions qu’à aller puiser chez les autres !
Incroyable ! Comment a-t-on pu croire à la possibilité d’un système aussi fou ?
J’ai parlé au Gouvernement. Mais loin d’écouter mes nobles conseils de sagesse, les Ministres ont continué à m‘opposer les félicitations du FMI et de la Banque Mondiale à qui ils vouent un culte magique ! De vrais toutous qui frétillent la queue de plaisir et mendient l’approbation de ces soi-disant experts internationaux !
J’ai parlé aux Economistes universitaires, mais que dire à des individus qui vous parlent des courbes putty-putty et des boîtes d’Ergheworth, ou vous citent Balassa et Schumpeter quand on leur parle des menaces qui pèsent directement sur leurs propres salaires?
J’ai parlé aux Economistes administratifs, mais leur préoccupation est ailleurs : faire leur carrière en gagnant les postes les plus juteux.
J’ai parlé aux hommes d’affaires, mais comment expliquer le rationnement des devises à des gens pour qui l‘Economie se réduit à des licences d’importation ?
J’ai paré à la Société civile, mais celle-ci m‘a accusé de sinistrose ! Bien plus, après un article qui s’intitulait « la crise du Cameroun sera pire que celle de la Grèce », c’est la police qui s’est inquiété de me voir perturber la quiétude des Camerounais qui attendaient l’Emergence !
Bon ! Et maintenant, nous sommes où ?
Quel Camerounais peut dire qu’il n’a été averti ?
Les Camerounais peuvent encore se bercer d’illusion, cela ne changera absolument rien à la réalité, et encore moins à mes analyses ! Je l’avais annoncé : le Cameroun connaître une terrible crise économique, avec dévaluation du CFA et baisse des salaires.
Imparablement.
Je ne suis pas là pour vous demander votre avis, mais pour vous dire ce qui va vous arriver !
Et vous, Camerounais, vous subirez le prix de la têtutesse et de l’insolence !
Quoi ? Que moi-même, Nti Dieudonné ESSOMA, Economiste Assermenté et Fier Patriote, je prends mon stylo et je vous dis ce qu’il faut faire, vous refusez de me suivre ?
Du matin jusqu’au soir, du soir jusqu’au matin, pendant de longues année, je vous ai rabattu les oreilles en vous enjoignant de créer un Système d’Echange Local, sous la forme de monnaie binaire.
Mais au lieu de suivre ces sages conseils, vous avez préféré faire confiance aux discours fielleux des imposteurs et aux fanfaronnades des charlatans !
Et vous vous attendez à quoi ?
Vous pleurez déjà ?
Vous n’avez encore rien vu !
Préparez-vous à la bastonnade, un point c’est tout !
Nti Dieudonné ESSOMBA… ».
D’après les informations relayées par Jeune Afrique, le texte adopté ce 03 juillet en Conseil des ministres, la commission centrale de la nouvelle commission électorale sera composée d’un représentant du chef de l’État, d’un autre du ministère de l’Intérieur, d’un du Conseil national de la magistrature, de six représentants de la société civile dont un avocat membre du Barreau, un représentant de la commission nationale des droits de l’homme et quatre d’ONG, de trois du parti au pouvoir et trois pour les partis de l’opposition. Soit un total de 15 membres, contre 17 actuellement.
Cette répartition est légèrement différente que celle proposée par le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Le parti au pouvoir souhaitait notamment que deux représentants de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels (CNRCT) soient intégrés.
En comparaison, la commission centrale de l’actuelle CEI est composée d’un représentant du président, d’un de l’Assemblée nationale, d’un du ministère de l’Intérieur, d’un du ministère de l’Économie et des Finances, d’un du Conseil national de la magistrature, d’un avocat du Barreau, d’un représentant des organisations de la société civile, de deux des confessions religieuses, de quatre représentants des partis au pouvoir et quatre des partis d’opposition.
Une recomposition qui ne fait pas unanimité
Selon le projet de loi adopté, le bureau et les commissions locales seront eux composés de 7 membres. Autre nouveauté : les représentants du chef de l’État et du ministère de l’Intérieur ne pourront pas être candidats au poste de président de la CEI.
Du côté du pouvoir, on estime que cette recomposition respecte la recommandation de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP). « Désormais, l’État et le parti au pouvoir représentent un tiers contre deux tiers pour les organisations de la société civile et les partis d’opposition », a estimé le porte-parole du gouvernement.
Un décompte pas forcément partagé par de nombreux observateurs. Ces derniers estiment que compte tenu de l’absence de neutralité des représentants de l’administration (présidence et ministère de l’Intérieur), ils sont à comptabiliser avec les représentants du parti politique au pouvoir. Selon cette logique, la nouvelle répartition de la CEI ne change pas le déséquilibre entre pouvoir et opposition. « Nous marquons notre réserve. Cette recomposition ne respecte pas l’esprit et la lettre de l’avis de la Cour, estime Abraham Denis Yaurobat, du Groupe de plaidoyer et d’action pour une transparence électorale (GPATE). Comment peut-on avoir une commission indépendante alors qu’il y a des représentants du chef de l’État et du ministère de l’Intérieur ? »
Il dénonce également le choix des autorités de ne pas intégrer des membres de la société civile dans les commissions locales, lieux où se déroulent la majorité des incidents électoraux. Le GPATE, comme l’association Action pour la promotion des droits de l’homme (APDH), avaient proposé que la commission centrale soit composée de 11 membres, dont un représentant des syndicats des magistrats, un du barreau, cinq de la société civile, deux du parti au pouvoir et deux des partis de l’opposition. Ils souhaitaient aussi que les représentants du pouvoir et des partis de l’opposition puissent être consultés lors du vote du président de la CEI, sans pour autant participer au vote.
Fin d’un long bras de fer ?
En novembre 2016, la CADHP, saisie d’une plainte pour déséquilibre à la commission, au profit de la mouvance présidentielle, par l’association Action pour la promotion des droits de l’homme (APDH), avait affirmé que la composition de la CEI « viole le droit à l’égalité de tous devant la loi, ainsi que le droit d’avoir un organe électoral national indépendant et impartial, chargé de la gestion des élections, prévus par les articles 10 (3) et 17 (1) de la Charte africaine sur les élections ». La CADHP avait ainsi « ordonné » à l’État de Côte d’Ivoire de rendre conforme sa loi électorale aux instruments internationaux, dont la Charte africaine sur les élections.
D’abord réfractaires à tout changement, les autorités s’étaient résolues à ouvrir des pourparlers avec l’opposition. Mais, discussions ont rapidement été boycottés par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS, regroupant la dissidence du FPI et des mouvements majoritairement pro-Gbagbo) et Liberté et démocratie pour la République (Lider de Mamadou Koulibaly). Après six rencontres, le rapport final du ministère de l’Intérieur avait finalement été signé le 27 juin par 7 partis ou groupements politiques, dont le RHDP et le FPI de Pascal Affi N’Guessan.
Nicole Ricci Minyem
Le Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) appelle les camerounais à postuler dans différents secteurs d’activité. Il y a 2751 places à pourvoir dans les domaines qui suivent : Cadastre, régies financières, administration générale, documentation, génie civil, journalisme, producteur rural, traducteurs principaux, postes et télécommunications, technique industrielle, aéronautique civile, mines et géologie, technique des télécommunications, industrie animale, santé publique, élevage et pêche.
Il s’agit là des concours directs ouverts à des recrutements par Joseph LE, le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Il y a aussi les concours de formations dont: Injs, Cenajes, météorologie, avec un nombre de places évalué à 205. A cela il faut ajouter les tests de sélection qui concernent les instituteurs de renseignement technique et professionnel et les sages-femmes. Ici le nombre de places disponibles est de 1110.
Les candidats qui aimeraient donc postuler pour ces différents concours sont tenus de remplir un certain nombre de conditions précisées dans les arrêtés du Ministre. Il y a des pièces et des documents à fournir. Les dossiers de candidature sont tenus d’être complets. Les postulants, une fois qu’ils auront déposé lesdits dossiers, vont recevoir des récépissés soit au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative, soit à la direction du développement des ressources humaines de l'Etat, soit au service des concours directs et de bourse (4e étage, porte 405 et 409) ou alors auprès des délégations régionales du même Ministère, ou encore au service des recrutements et de la formation.
Dans son communiqué, Joseph LE précise à l’attention des candidats que tout dossier incomplet, en retard ou dont les pièces sont signées dans un commissariat de police ne sera pas accepté.
Liliane N.