Elle avait pour objectif premier de définir la feuille de route qui sera la leur, au cours des prochains mois, avec entre autres l'évaluation des inscriptions et de la révision des listes électorales.
Les opérations allant dans ce sens sont en cours depuis le 09 avril dernier, conformément aux dispositions des articles 74 et 75 du Code électoral. Et, pour Enow Abrams Egbe, «elles sont évidemment réalisées dans le strict respect des mesures de prévention contre le Covid -19 dictées par le gouvernement».
Pour le président du Conseil électoral, ce sera aussi l'occasion d'instruire les mesures adéquates visant à surmonter efficacement les obstacles qui se trouvent encore confrontés au processus électoral camerounais, notamment: - L'éventualité des doublons sur le fichier électoral, due en partie aux dysfonctionnements des kits biométriques - Le faible taux de participation aux scrutins - La problématique de la timide implication des partis politiques, principaux bénéficiaires du processus électoral - L'insuffisance d'éducation électorale et à la démocratie des acteurs du processus électoral.
Organisation des élections régionales
Lors de son allocution, Enow Abrams Egbe a souligné l'éventualité de la tenue dans tous les prochains mois, de la tenue de ces élections qui viendront, selon lui, «parachever le processus de décentralisation en cours».
Pour cela, «il est impérieux de faire une appréciation critique et une analyse objective, dans le mais non seulement de revoir les aspects n'ayant pas bien fonctionné lors des consultations récentes, mais aussi d'affiner nos moyens, nos stratégies et nos outils pour mieux aborder les échéances électorales à venir », un t-il a jouté.
Engagés vers une démarche de constante amélioration et de perfectionnement afin d'atteindre l'idéal démocratique au Cameroun, Elections Cameroon entend s'efforcer davantage pour:
1. La mise à jour et / ou l'évolution technologique de notre matériel électoral, en vue d'obtenir des résultats plus probants
2. L'augmentation du nombre d'inscrits sur les listes électorales et sur ce point précis, il faut déployer des mécanismes encore plus inclusifs pour améliorer le prix en compte de l'aspect genre ainsi que des canapés vulnérables
3. L'amélioration du taux de participation aux différentes élections
4. La permanence d'un cadre de concertation avec les acteurs du processus électoral à tous les niveaux
5. Le renforcement de la coopération institutionnelle à travers des partenariats à long terme et à forte valeur ajoutée
6. Enfin, la mise à niveau régulière des capacités du personnel ainsi que celles des acteurs du processus électoral.
Avant de clore son propose, Président du Conseil Electoral s'est fait le devoir d'inviter les uns et les autres au strict respect des mesures qui permettent à tous et à chacun de se protéger ainsi que les autres, face au Covid 19.
Il n'a pas manqué de féliciter tous les contributeurs au Fonds spécial de solidarité mis en place par le gouvernement, à l'instar des Membres du Conseil électoral, du Directeur général des élections et du Directeur général adjoint des élections.
Nicole Ricci Minyem
Le Cameroun se joint au reste de la planète pour commémorer ce 01er mai 2020, la fête internationale du travail. L’évènement qui intervient cette année dans un contexte particulier de lutte contre le Covid-19 se déroule sans défilé ni manifestation publique, l’accent est mis sur la sécurité et la santé en milieu professionnel.
« Le comité d’hygiène et de sécurité au travail : institution de paix sociale, de prévention, de productivité et de développement durable ». C’est le fil conducteur qui sous-tend la commémoration de cette édition au Cameroun. Moment idoine pour les travailleurs de plancher sur les années de lutte pour le respect de leurs droits. Toutefois, la commémoration intervient dans un contexte de crise sanitaire dû au coronavirus. Ce 01er mai 2020, pas de défilé ni de manifestation publique, du fait de l’annulation de ces célébrations sur hautes instructions du Chef de l’Etat, Paul Biya. Cette décision présidentielle vise à éviter d’exposer les travailleurs, précieuses ressources humaines à des risques de contamination.
Au niveau des entreprises et des administrations, des dispositions sont prises pour que l’évènement ne passe pas inaperçu. Des gadgets ont été distribués au personnel, nous confient certains responsables. Un directeur d’une entreprise administrative et financière à Yaoundé explique, « dans notre entreprise, un pack constitué du pagne, de polos, tee-shirts, casquette, stylos et une enveloppe dont nous ne dévoilerons pas le montant sera remis à chacun de nos employés pour leur permettre de célébrer, chacun en famille. C’est un geste pour leur signifier qu’ils sont précieux pour l’entreprise et aussi pour dire à ce coronavirus qu’il n’aura pas le dernier mot ».
Du côté de la tutelle, le ministère du Travail et de la Sécurité sociale (Menthes) a prévu des plateformes pour accompagner les travailleurs dans la commémoration, dans le respect de la destinataire présidentielle. Le ministre Grégoire Owona sera sur Crtv web ce vendredi de 10 heures 30 à 12 heures. Il va répondre aux questions des travailleurs, apprend-on de nos confrères du Poste national de la Crtv.
Innocent DH
L’Ordre National des médecins du Cameroun se veut prudent à l’absence d’une explication scientifique.
L’Ordre National des médecins du Cameroun dirigé par le Dr Guy Sandjon préfère jouer la carte de la prudence. Le 30 avril 2020, on a pu avoir un aperçu de leur position sur le produit, que Mgr Samuel Kleda se sert pour traiter les personnes testées positives au virus du Covid-19. Approché par la Crtv le 30 avril 2020, le Dr Peter Louis Ndifor, Secrétaire général adjoint de l’Ordre National des médecins du Cameroun a requis une étude scientifique. Il a toutefois encouragé une collaboration entre l’Ordre et l’Archevêque métropolitain de Douala.
«Les médecins sont des scientifiques et nous sommes disposés à travailler avec toute personne qui peut apporter la solution. Comme on dit chez nous ‘‘la médecine fonctionne avec des preuves scientifiques’’. Tant qu’il n’y a pas de recherches menées pour ce moyen de traitement, l’Ordre des médecins ne peut pas recommander l’utilisation de cette méthode. On pense tout de même que le gouvernement devrait travailler avec l’archevêque pour essayer de voir afin de confirmer ou réfuter cette forme de traitement. L’Ordre des médecins peut seulement recommander des moyens qui sont prouvés, qui sont scientifiquement étudiés et qui sont recommandés pour l’utilisation massive des populations», a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que Mgr Kleda a précisé qu’il n’a pas trouvé un traitement au Coronavirus. Cependant, il se sert des plantes qu’il étudie depuis 30 années. «Tenant compte des symptômes des gens qu’on présente comme des personnes infectées du Coronavirus, j’applique des recettes composées des plantes. Je leur applique ce traitement. Ils réagissent favorablement, c’est-à-dire qu’ils se trouvent mieux. Ils retrouvent la santé », avait-il déclaré face à la presse.
Liliane N.
Le Dr Malachie Manaouda a refusé de recevoir un don de matériel émis de l'initiative de survie Survie Cameroun, de Maurice Kamto et compagnie.
Hier jeudi 30 avril 2020, une délégation de l'opération privée de collecte de fonds pour le Coronavirus, Survie Cameroun survival initiative (Scsi) s'est rendu au cabinet du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante). Délégation ladite y était pour remettre du matériel qui doit servir pour la lutte contre la pandémie. Ce matériel apprend-on de Christian Penda Ekoka le président du Comité de gestion de Scsi était composé de 10 000 masques barrières, de 6 800 masques chirurgicaux et de 950 tests de dépistage du Covid-19. Le Minsante refusant de la réceptionner, à envoyer l'équipe de Maurice Kamto de se rendre plutôt au ministère de l'Administration territoriale.
Dans un communiqué, qu'il a signé hier, il précise les raisons de ce refus. «J'ai l'honneur, conformément aux dispositions juridiques relatives à l'appel à générosité publique, et celles importantes sur la liberté d'association au Cameroun, de vous inviter à bien vouloir prendre attache avec le ministre de l'Administration Territoriale, en vue de la mise à contribution de votre don au profit du gouvernement dans la lutte contre le COVID-19 », écrit le ministre de la Santé, dont la décision reste incomprise par certains camerounais.
A la sortie de son cabinet, Christian Penda Ekoka a indiqué ne pas comprendre la raison pour laquelle, le don de Scsi doit être acheminé chez Paul Atanga Nji, surtout qu'il est dit qu'en ce moment de crise sanitaire, aucune guerre politique n'est prioritaire. Cependant, il faut souligner que l'opération privée de collecte de fonds lancée par Maurice Kamto n'a jamais reçu l'onction du Minat. Paul Atanga Nji n'a eu de cesse de demander sa suspension. Il a de ce fait saisi Mtn, Orange Cameroun et Afriland première banque chez qui, la Scsi a logé ses comptes.
Liliane N.
Il y en a dix neuf et chacune d’elle va permettre de soulager les secteurs durement impactés par cette crise sanitaire selon le Premier Ministre – Chef du Gouvernement qui a lu le communiqué ce Jeudi
L’ouverture au-delà de 18 heures, des débits de boissons, des restaurants et des lieux de loisirs, avec obligation pour les clients et usagers de respecter les mesures barrières, notamment le port du masque de protection et la distanciation sociale ;
La levée de la mesure réduisant le nombre réglementaire de passagers dans tous les transports en commun par bus et taxis. Le port du masque restant obligatoire et la surcharge interdite ;
La suspension au titre du 2ème trimestre 2020 des vérifications générales de comptabilité, sauf en cas de comportement fiscal suspect ;
Le report du délai de dépôt des Déclarations Statistiques et Fiscales sans pénalités en cas d’acquittement du solde correspondant
L’octroi de moratoires et de différés de paiement aux entreprises directement affectées par la crise, suspendant les mesures de recouvrement forcé à l’encontre de celles-ci
Le soutien à la trésorerie des entreprises à travers l’allocation d’une enveloppe spéciale de 25 milliards de FCFA, pour l’apurement des stocks de crédits de TVA en attente de remboursement ;
Le report au 30 septembre 2020 du délai de paiement de la taxe foncière pour l’exercice 2020 ;
La déductibilité totale pour la détermination de l’impôt sur les sociétés des dons et libéralités consentis par les entreprises pour la lutte contre la pandémie du COVID-19 ;
L’exonération de la Taxe de séjour dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration pour le reste de l’exercice 2020, à compter du mois de mars ;
L’exonération de l’impôt libératoire et de la taxe de stationnement pour les taxis et motos taxis, ainsi que de la taxe à l’essieu au titre du 2ème trimestre. Cette mesure pourrait être étendue au reste de l’année 2020 ;
L’exonération au titre du 2ème trimestre, de l’impôt libératoire et des taxes communales (droit de place sur les marchés, etc.) au profit des petits revendeurs de vivres (bayam sellam) ;
La suspension temporaire pour une durée de 3 mois, du paiement des frais de stationnement et de surestaries dans les ports de Douala et de Kribi pour les produits de première nécessité ;
La mise en place d’un cadre de concertation MINFI-MINEPAT, avec les principaux acteurs économiques, afin d’atténuer les effets de la crise et de favoriser une reprise rapide de l’activité ;
La suspension, pour une durée de trois mois, à savoir avril, mai et juin, des contrôles sur place de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) ;
L’annulation des pénalités de retard de paiement des cotisations sociales dues à la CNPS, sur demande justifiée ;
L’étalement sur trois mois du paiement de la dette des cotisations sociales des mois d’avril, mai et juin 2020, sur demande justifiée ;
Le maintien, pendant les trois prochains mois, à savoir de mai à juillet, du paiement des allocations familiales aux personnels des entreprises ne pouvant s’acquitter des cotisations sociales ou ayant mis leurs personnels en congé technique en raison de la baisse conjoncturelle d’activité, notamment dans la restauration, l’hôtellerie, les transports ;
L’augmentation du niveau des allocations familiales de 2 800 FCFA à 4 500 FCFA ;
L’augmentation de 20% du niveau des anciennes pensions n’ayant pas bénéficié de la revalorisation automatique survenue du fait de la réforme de 2016.
Par ailleurs, le Président de la République a décidé de proroger, pour une durée supplémentaire de 15 jours, renouvelable en cas de nécessité, les autres mesures prises le 17 mars 2020, dans le cadre de la riposte contre la pandémie du COVID-19.
Nicole Ricci Minyem
Le professeur Tasuku Honjo un démenti officiel le 27 avril dernier, dans lequel il se dit « très attristé que [son] nom, ainsi que celui de l’université de Kyoto, soient utilisés pour propager de fausses accusations et de la désinformation
« A ce stade, et alors que toute notre énergie doit se consacrer à freiner la propagation d’un malheur, et à réfléchir à un nouveau départ, la diffusion d’affirmations infondées sur les origines de cette maladie est une dangereuse diversion ».
Voici ce que dit ce post relayé des milliers de fois
« Choquant. Le professeur japonais de physiologie ou médecine, le professeur Dr Tasuku Honjo, a fait sensation aujourd’hui devant les médias en disant que le virus corona n’est pas naturel».
S’ensuit un copié-collé des propos du scientifique japonais : « S’il est naturel, il n’aura pas affecté le monde entier comme ça. Parce que, selon la nature, la température est différente selon les pays. S’il était naturel, il n’aurait affecté que les pays ayant la même température que la Chine (…) Sur la base de toutes mes connaissances et recherches jusqu’à ce jour, je peux dire cela avec 100 % de confiance que Corona n’est pas naturel. Elle n’est pas venue de chauves-souris.
La Chine l’a fabriqué. Si ce que je dis aujourd’hui se révèle faux maintenant ou même après ma mort, le gouvernement peut retirer mon prix Nobel. Mais la Chine ment et cette vérité sera un jour révélée à tous ».
Un gros fake news
Selon nos confrères de 20 Minutes Monde, c’est l’une des théories complotistes les plus relayées sur les réseaux sociaux depuis le début de la pandémie de coronavirus à en croire plusieurs publications d’internautes sur Facebook et Twitter.
Le Covid-19 aurait été créé de toutes pièces par les scientifiques chinois du désormais célèbre laboratoire P4 de Wuhan. Bien que contredite à de nombreuses reprises par la communauté scientifique internationale, cette théorie retrouve depuis quelques jours une nouvelle jeunesse sur Facebook.
A en croire les publications d’internautes, qui ne sont en réalité que la traduction dans un français pour le moins approximatif d’un texte publié initialement en anglais, le professeur japonais Tasuku Honjo, prix Nobel de médecine en 2018 pour ses travaux sur le traitement du cancer, aurait affirmé que « Le Covid-19 a bien été fabriqué et est complètement artificiel ».
Ce n’est malheureusement pas la première fois que Tasuku Honjo sert de faux relais aux théories scientifiques les plus farfelues depuis le début de la crise sanitaire mondiale. Selon l’université de Kyoto, un faux compte Twitter à son nom serait à l’origine de nombreuses fausses informations. Celui-ci a été signalé et supprimé par Twitter peu de temps après.
N.R.M
Lors de sa déclaration devant les hommes des médias ce Jeudi au quartier Deido à Douala, l’homme surnommé le « chasseur des lions » donne les raisons qui l’ont amené à prendre cette décision.
« Comme un organe qui fonctionne par atrophie, l’opposition de plus en plus n’émet plus de projets. Il y’a des triptyques, il y a des pamphlets, il y’a des déclarations à l’emporte pièce. Quand il n’a plus de projets, il n y’a plus de débats. Et quand ces derniers sont absents, les décisions se prennent exclusivement au sein du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais… Et cela n’est pas bon. Il faut dans ces cas là, qu’il y’ait des débats au sin du Rdpc. Malheureusement, le mode de fonctionnement ne s’y prête pas.
Et, le fondateur du Mouvement progressiste d’ajouter : « J’ai donc estimé que, modestement, je vais entrer au Rdpc et je vais essayer de faire entendre ma vois. J’espère que ça va aller parce que je suis un militant de ce parti là, et comme les problèmes ont besoin des solutions, j’espère que dans cette recherche, on tiendra compte des opinions des uns et des autres… J’ai choisi ce 30 Avril, non pas parce qu’il y’a une espèce de fétiche derrière, mais nous sommes dans le confinement et je sais que la sortie du corona virus sera difficile pour qu’on remette les activités en marche, les écoles, les universités et bien d’autres. Je pense qu’on aura besoin de beaucoup d’échanges et de beaucoup de réflexion et j’espère pouvoir y participer ».
Une décision qui n’est pas surprenante, au regard de sa position lors de la présidentielle d’Octobre 2018. Les raisons de son soutien au candidat du parti des flammes à ce moment étaient différentes
« J’ai soutenu la candidature de Paul Biya en 2018. Avant cela j’ai fait une conférence de presse pour demander à tous les candidats de nous faire parvenir leurs programmes. Et qu’en fonction de la pertinence des programmes, nous nous prononçons. Seul Biya l’a fait ».
Les réactions après l’annonce de Jean Jacques Ekindi reflètent quelque peu un manque de considération envers l’homme politique
Nze Bou : A quelle heure et pour quel poste ? Misère intellectuelle ou misère abdominale ? Probablement, ce retournement de veste relève du réalisme politique, dira-t-on. Mission terminée et accomplie de ce dernier au sein de l'opposition. Le pauvre ! Quel gâchis pour le temps perdu. Bon appétit, cher polytechnicien en politique.
Jean Pierre Obele : Ça s'appelle de la prostitution politique ou la politique du ventre, sport de prédilection des petits politiciens sans conviction et sans idéologie. Vive Nelson Mandela !
John Nwamba : Que devient alors le Mouvement Progressiste et les ses militants? Tous ceux qui vous ont fait confiance tout au long de ces années doivent – ils vous suivre ou alors, adhérer à d’autres formations politiques ?
Nicole Ricci Minyem
Ces bons points sont une fois de plus à mettre à l’actif des Forces de défense et de sécurité camerounaises (FDS). Selon des sources concordantes, il s’agit d’un bilan partiel d’une opération menée dans cette zone et qui a permis à l’armée de saisir des bagages et une importante quantité d’armes appartenant à ces terroristes.
Selon l’information que nous avons reçues dont la crédibilité ne fait l’ombre d’aucun doute, les forces de défense et de sécurité camerounaises en date du 28 avril 2020 ont mené une opération à Nwa dans le Donga Mantung, région du Nord-ouest Cameroun. Le bilan partiel de cette action de l’armée à en croire nos sources, « plusieurs terroristes séparatistes neutralisés » dont « 5 capturés avec des armes et bagages », apprend-on.
La bravoure de l’armée
Un résultat apprécié à sa juste valeur par de nombreux camerounais qui voient en cette opération, l’expression de la bravoure de l’armée camerounaise sur le théâtre des opérations avec pour missions principales, préserver l’intégrité territoriale du Cameroun tout en assurant la sécurité des personnes et de leurs biens. Une tâche noble mais délicate surtout en cette période marquée par la propagation du Covid-19.
Ajoutée à cette crise sanitaire, les attaques incessantes des groupes armés séparatistes dans les deux régions anglophones du pays. Malgré la crise sanitaire et l’appel de l’ONU à un cessez-le-feu, les milices des séparatistes amazoniens continuent de perpétrer des exactions au sein des populations.
Rappelons à titre d’exemple, le cas récent de l’incendie organisé par ces milices des séparatistes à Ngarbuh. En effet, ils auraient sans discernement brûlé les habitations des éleveurs « Mbororos » dans cette localité située du Nord-ouest. Ils ont profité de ce mois de ramadan pendant que ce peuple observe le jeûne pour causer un maximum de dégâts.
Tout ceci se passe manifestement sous le regard silencieux et complice des ONG de protection des Droits de l’Homme qui ne trouvent à réagir pour jeter de l’huile au feu en jetant l’opprobre sur l’armée camerounaise qui reste malgré cela professionnel.
Innocent D H
Lasse d’entendre et de lire les commentaires parfois désobligeants des Camerounais postés sur les réseaux sociaux par rapport à la destination prise par ce don, l’honorable Nourane Fotsing est allée s’enquérir de la situation
« Après plusieurs interpellations à propos des sacs de riz et plusieurs autres Dons offerts à l'État, J'ai personnellement entrepris des démarches afin de voir plus clair ! Les sacs de riz sont encore là et nous allons nous impliquer afin de vous rendre compte effectivement de la gestion de nos dirigeants…La Pandémie du Covid-19 nous frappe durement et certains un peu plus ! Nous devons donc orienter les Dons vers les plus vulnérables et nécessiteux » !
Malgré cette assurance, ils sont nombreux, ces Camerounais qui se posent la question de savoir à quel moment la distribution sera effective et quels seront les critères à remplir pour en recevoir.
Une interrogation qui a tout son sens, au moment où les conditions de vie de plusieurs personnes, notamment ceux qui vivent des « petits métiers » deviennent particulièrement difficiles, à cause d’un confinement plus ou moins partiel.
Il est important de relever sans cesse, surtout en cette période de crise sanitaire que des Hommes – Femmes et Jeunes ont, au fil des ans, réussi à créer des conditions qui leur permettent aujourd’hui de s’assumer mais aussi, de fuir le vice, l’ennui, l’envie et le besoin. Et ceux là vivent beaucoup plus dans les grandes métropoles parce qu’au village, certes on a également besoin des dons ; toutefois, ceux qui travaillent vaillamment ont d’autres besoins que nutritionnels.
Par ailleurs, malgré les dispositions mises en place par le gouvernement, afin que la prise en charge des personnes des personnes confinées ne manquent de rien, ils sont nombreux qui postent des vidéos chaque jour, pour se plaindre du fait qu’ils ne reçoivent pas à manger dans les hôtels et autres lieux retenus pour leur quarantaine.
Bien qu’il soit important pour l’équilibre de chaque être humain de varier ses repas, ce riz, qui semble t –il est de bonne qualité, peut déjà permettre de régler un certain nombre de problèmes
« Les plus vulnérables et les nécessiteux » attendent donc avec impatience, que commence la distribution du riz offert par Orca, comme le révèle le témoignage recueilli auprès de Marthe Mado – vendeuse de condiments au petit marché de Ngousso : « Nous ne voulons pas apparaître comme des mendiants mais, il faut dire que depuis que le corona virus est là, c’est à peine si je vends un demi panier de condiments. Je ne peux même pas parler des pertes enregistrées au cours des dernières semaines et le papa des enfants n’a plus de chantiers, tout est fermé…Nous, on voit seulement à la télé qu’on a donné le riz, mais nous savons que nous devons nous battre nous-mêmes parce que les grands là bas vont certainement vendre tous ces sacs et partager l’argent entre eux ».
Nicole Ricci Minyem
Monseigneur Samuel Kleda est péremptoire. Son traitement guérit complètement du Covid 19. Le prélat et homme de science camerounais est formel. Il a soigné un nombre important de malades pour que son traitement soit reconnu comme un traitement efficace du Covid 19.
Au cours d’une conversation avec la presse, l’Archevêque de Douala a servi les preuves des performances de son traitement. Devant les journalistes, Mgr Samuel Kleda affirme que le produit naturel que son équipe et lui ont développé est efficace contre le coronavirus.
Il affirme avoir soigné de nombreuses personnes, parmi lesquels des médecins. Il compte le distribuer gratuitement aux malades. Mgr Samuel Kleda n’est plus hésitant. Il est aujourd’hui plus que sûr de lui. C’est confirmé, son Protocol de traitement fait à base de plantes naturelles a soigné plusieurs malades y compris des médecins venus des hôpitaux de Douala.
Des médecins qui sont exposés à la maladie faute d’équipement adéquat et de protection nécessaire pour recevoir les patients. Le produit est même déjà rare dans les hôpitaux en question. Puisqu’il faut le dire, ces médecins guéris sont devenus les agents commerciaux du produit de l’archevêque Samuel Kleda.
Le prochain défi pour l’équipe du prélat est qu’il est temps de développer des méthodes afin de voir comment rendre disponible pour tous et dans la gratuité. Le produit dans les jours à venir, devra être mis à la disposition des populations. Il sera principalement disponible dans les hôpitaux catholiques.
En attendant, le procédé de fabrication du produit est bien gardé secret. La formule de composition n’est pas connue et le prélat ne le rend pas encore public parce qu’il ne veut pas que les camerounais cherche à le reproduire sans connaitre comment juger les doses.
Ce qui aura pour conséquence de dénaturer le produit. Le membre de l’épiscopat dit n’avoir pas encore reçu la visite de l’équipe médicale dépêché par le ministre de la santé pour étudier ensemble la portée de ce médicament pour une éventuelle reconnaissance gouvernementale.
Il faut rappeler que Samuel kleda a reçu plusieurs félicitations de plusieurs acteurs de la société civile. Dont le président du MRC qui a salué la découverte du Prêtre tradi-therapeuthe et a souhaité que le comité de gestion du fonds survie Cameroun se rapproche de l’Archevêque pour l’accompagner dans la guérison des camerounais. Il est possible que dans les jours à venir d’autres organisations s’associent à l’archevêque pour la production à grande échelle et la promotion du produit camerounais.
Stéphane NZESSEU
Lettre ouverte aux dirigeants et aux peuples d'occident en particulier et du monde entier en général
L’humanisme le plus élémentaire m’impose, en pareille circonstance, de commencer par exprimer toute ma compassion émue à l’ensemble des nations et familles endeuillées par le phénomène planétaire du nouveau Corona virus. La survenue d’une telle catastrophe devrait toujours être l’occasion, pour les humains que nous sommes, de questionner, avec rigueur et modestie, nos trajectoires existentielles, nos modes de vie, nos réglementations, lois et principes, nos orientations sociétales ainsi que nos paradigmes civilisationnels, librement et volontairement établis.
S’il est vrai que l’irruption de telles pandémies dans l’histoire de l’humanité a toujours occasionné des changements considérables dans la vie des nations comme le suggère Jacques Attali, alors il est indispensable que la pandémie actuelle du Covid 19 soit l’occasion d’une prise de conscience profonde et décisive. Une prise de conscience de ce qu’est l’Homme, Etre insignifiant et fragile, au sein de l’incommensurabilité de la nature qui l’entoure. Toutefois, cette prise de conscience ne peut avoir lieu que si cet homme, depuis longtemps habité par l’esprit scientifique et cartésien, se donne la peine, en toute humilité, de comprendre ce qui a dysfonctionné dans sa trajectoire civilisationnelle depuis le moyen-âge.
Le film de l’histoire nous apprend que les traditions théocratiques romanes et gothiques constituent le socle politique et culturel de l’Europe du moyen-âge. Désenchantés et dépités par ce modèle de monarchie absolue de gouvernance à l’origine d’abus et de pratiques arbitraires aux antipodes de ses objectifs espérés, les peuples européens, aidés sur le plan théorique par leurs philosophes et penseurs, engagent à partir des 17e et 18esiècles, un long processus de répudiation de la religion de l’époque qui est le christianisme catholique traditionnel. Compte tenu des réalités sus-évoquées, on peut aisément comprendre que les Européens aient été fondés à le faire.
Toutefois, la chose essentielle à relever est qu’au lieu de se débarrasser uniquement de "l’eau souillée du bain", (l’ordre monarchique de l’église et des Rois), ils ont confondu le "Bébé" avec l’eau du bain et les ont tous versés. Dieu, d’une part et, d’autre part, la religion organisée et entretenue à leur avantage par les hommes, ont tout simplement été confondus. C’est du reste l’erreur de perspective que beaucoup commettent encore souvent aujourd’hui. Là se situe la faute historique, l’erreur de calcul fondamentale et fatale au principe de la désorientation du monde entier jusqu’à nos jours. L’avènement du courant de pensée moderniste au 17e siècle consolide et systématise ce rejet de la Fides (foi) en tant que modèle sociétal dominant. En proclamant comme Protagoras que "l’homme est la mesure de toute chose", l’humanisme moderne instaure un socle civilisationnel où la norme humaine et la culture scientifique sont établies comme vecteurs paradigmatiques absolus. Les 18e, 19e et le début du 20e siècles, avec la révolution industrielle, viennent consolider cette orientation structurelle qui s’étend désormais à la quasi-totalité des pays du monde avancé.
Si elle renforce l’autonomie humaine, la subjectivité du regard et la liberté en matière d’agir social, force est de reconnaitre que cette orientation sociétale devient productrice d’une palette considérable de déviances dans presque tous les segments de la vie. Exacerbation des égoïsmes et des individualismes, culture de la violence et des conflits couronnées par les deux guerres mondiales du 20e siècle ; Réglementations nationales et internationales viciées et corrompues au bénéfice des plus forts (système monétaire et financier international, termes de l’échange dans le commerce mondial, système économique ultra libéral au profit des plus riches, inégalités criardes entre les régions du monde); Dérives autoritaires et gouvernance autocratique dans nombre d’Etats du Sud ; Systèmes d’allégeance philosophiques et perpétuation des pratiques impérialistes au détriment de certains Etats Africains ; Corruption chronique et pandémique dans une grande partie du monde ; Dérives sociétales issues du libido-libéralisme galopant (promotion ouverte de la culture dite LGBT, etc.)
Pourtant, la préservation du "Bébé", c’est-à-dire, de la figure symbolique de Dieu, dans cette trajectoire souhaitable vers le scientisme et le modernisme, l’aurait enrichie des bienfaits de ses constituants axiologiques pour le moins incontestables. L’ampleur de l’esprit de rébellion prévalant dans le monde actuel a jusqu’ici empêché que le tir ne soit rectifié. Il est impératif de prendre toute la mesure des périls multiformes suscités par cette insouciance libertaire.
Dans un contexte passé, dans la deuxième moitié du 20e siècle, de moderniste à postmoderniste, le monde assiste à l’exacerbation des travers, déviances et dérives sociétales de l’ère moderniste ci-dessus mentionnés. Avec la déconstruction et l’effacement de la figure du sujet, la postmodernité nous met en présence d’une société encore plus éloignée des repères normatifs issus de la figure et des principes de Dieu. Ici ne prévalent plus que des variables informationnelles et technologiques ayant, au passage, évacué la figure même de l’homme issue du modernisme.
Manipulations biotechnologiques et nano-technologiques dans des laboratoires de génie génétique qui se multiplient, à la faveur de la vulgarisation, voire de la banalisation des technologies numériques. Ambitions de production de l’éternité par le clonage humain ; velléités de créationnisme et d’accès à un statut quasi-divin, l’humanité se trouve face à des périls incalculables dans l’univers postmoderne dépourvu, plus que jamais, de fondations axiologiques. Et c’est précisément dans ce contexte de postmodernité expérimentaliste que le nouveau Corona virus encore appelé Covid 19, issu de manipulations digitalo-génétiques a été produit, tout le monde le sait désormais. Ce nouveau Corona virus n’étant pas le premier de la série, le risque est alors grand de voir apparaitre, si la trajectoire et les mentalités humaines ne sont rectifiés, d’autres virus d’extraction biotechnologique encore plus dévastateurs.
La seule fondation en mesure d’encadrer l’homme dans ses légitimes rêves et entreprises de progrès reste et demeure ce "Bébé" jeté avec l’eau du bain depuis le 17e siècle. Sur le plan théorique et à l’usage des scientifiques qui lui sont souvent si allergiques, ce Vecteur normatif pourrait recevoir la désignation de perspective Théiste, Théocentrique ou Théocentrisme. Je propose au reste, depuis quelques années, le concept de Foiisme politique qui en est une déclinaison idéologique. Ce théocentrisme se distingue très clairement du modèle théocratique par son caractère démocratique et ouvert à une fusion avec d’autres perspectives théoriques progressistes. On pourra ainsi parler dans le monde des sciences sociales d’une approche théorique de type : théocentrisme postmoderniste. L’indiscutable dimension métaphysique et physique de la vie, à la fois intelligible et sensible selon Platon, commande une plus grande prise en compte du Théocentrisme favorable à une plus robuste éthicisation de nos sociétés actuelles.
L’éthicisation et "l’axiologisation" de notre humanité restent, assurément, la meilleure garantie de sa sécurité. La postmodernité étant l’époque de l’hyper science, on pourrait parodier François Rabelais en posant que « hyper science sans conscience n’est qu’hyper ruine de l’âme ». Mais cette hyper ruine ne concerne pas que l’âme. Elle laisse déjà entrevoir des conséquences catastrophiques pour le monde d’aujourd’hui et de demain. Doublement des populations affectées par la famine pour atteindre les 250 millions de personnes, chute vertigineuse des prix des matières premières, récession économique mondiale, explosion du chômage et disparition massive d’entreprises entrainant des crises sociales innombrables, etc. Cette indispensable éthicisation du monde ne peut toutefois s’accomplir sur la base illusoire de l’éthique laïque qui a depuis longtemps montré ses limites. Après avoir démontré précédemment que l’Europe et l’Occident ont un impérieux besoin de se réapproprier le "Bébé" qui avait été versé avec l’eau du bain, il tombe sous le sens que c’est bien d’une éthicisation théocentriste dont notre monde a besoin.
Par-delà sa perspective axiologique, ce retour à Dieu recèle bien d’autres avantages, notamment celui qui permet de sortir le monde du paradigme humaniste moderne et d’économie classique de la rareté des ressources, pour le faire basculer dans celui, alternatif, de l’abondance providentielle issu du théocentrisme. À l’instar de l’écologisme contemporain, auquel beaucoup se sont heureusement finalement convertis, ce paradigme de la Foi a également valeur cardinale d’ « arche de Noé » ou de bouée de sauvetage pour tous. Last but not least, dans un monde devenu particulièrement hostile, menaçant et incertain, il est porteur de sécurité. Il dit en effet ceci : « Sois sans crainte car je suis avec toi ; n’ouvre pas des yeux inquiets, car je suis (L’Eternel) ton Dieu ; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite victorieuse » (Esaïe 41 :10).
C’est simplement tout cela qui fonde la glorieuse et sécurisante perspective offerte par la redécouverte, sans fanatisme ni contrainte, du Dieu véritable, vivant et rempli d’un amour et d’une bienveillance infinis pour l’humanité tout entière dont Il est le Créateur.
Cordialement et fraternellement,
Que Dieu bénisse et restaure notre humanité !
Olivier BILE, PHD
Président du Mouvement pour l’Emancipation et l’Intégration Monétaires de l’Afrique, MEIMA.
Les étudiants n’auront plus qu’à passer 8 semaines de cours dans les amphis.
Comme pour les Enseignements secondaires, les cours vont reprendre au niveau Supérieur le 1er juin prochain. Cela a été décidé hier 29 avril 2020, au cours d’une visio-conférence dirigée par le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup). Durant cette visio-conférence que le Minesup a eue avec les administrateurs des institutions universitaires publiques et privées du Cameroun, il a été indiqué clairement que l’année académique 2019-2020 va s’achever le 30 août 2020. Ce qui fait qu’en conséquence, les étudiants n’auront que huit semaines de cours.
Plus important, durant les huit semaines de cours, les mesures barrières visant à lutter contre la propagation du Coronavirus seront respectées. Ces mesures qui ont été édictées par l’Organisation mondiale de la Santé et le gouvernement. Concrètement, on devra procéder à "l'éclatement des filières à grands effectifs en plusieurs groupes, de façon à respecter les mesures de distanciation sociale ; la désinfection régulière des amphithéâtres et des salles des cours afin de garantir la santé de étudiants ; l'acquisition des thermoflash en vue de détecter et de prendre en charge les étudiants asymptomatiques ; la réactivation à bon niveau des centres médico-sociaux afin de leur permettre de coordonner toutes les activités de prévention de la propagation du Coronavirus", peut-on lire dans le communiqué, sanctionnant la visio-conférence.
A titre de rappel, les cours dans les amphis ont été arrêtés depuis le 17 mars 2020. La mesure a été prise dans le cadre de la stratégie gouvernementale de lutte contre la Coronavirus, dans notre pays.
Le Ministre Nalova refuse plus de 24 élèves dans une salle de classe, dès le 01er juin 2020
Liliane N.
L’Extrême-Nord était jusqu’ici la seule des 10 régions du pays, épargnée de la maladie. Elle vient d’enregistrer son premier cas testé positif au Covid-19, selon l’information contenue dans un tweet du ministre de la Santé publique(Minsante), Dr Manaouda Malachie, publiée ce 29 avril 2020 à 20 heures 50 minutes.
Sur toute la ligne de lutte contre le Covid-19 au Cameroun, le Gouvernement ne ménage aucun effort pour limiter au maximum le spectre de la maladie. A travers les mesures barrières mises sur pieds et la restriction des mouvements des personnes et des biens, les pouvoirs publics ont toujours manifesté leur volonté de préserver les zones du pays identifiées comme saines depuis la survenue de la pandémie au Cameroun en mars dernier.
Cependant, malgré les efforts conjugués des pouvoirs publics et populations, la propagation du coronavirus n’a cessé de s’accélérer. Outre les grands foyers de départ que sont le Centre et le Littoral, d’autres régions ont très rapidement enregistré leur première confirmation de cas de Covid-19. Les régions septentrionales du pays dotées d’un climat chaud qui n’avaient pas encore été touchées étaient alors considérées dans l’imagerie populaires comme des zones où le nouveau coronavirus ne saurait résister. Pourtant, dans la foulée, les experts ont eu à éclairer l’opinion sur le fait qu’une température élevée ne pourrait guère empêcher la survie du virus, d’où l’impératif de se prémunir. C’est ainsi que les régions de l’Adamaoua et du Nord regagnent la liste des régions affectées, comme pour légitimer ces confidences.
La région de l’Extrême-Nord qui était à l’abris de la maladie, vient d’enregistrer elle aussi son premier cas de confirmation. Et c’est l’une des voix les plus autorisées du Gouvernement, le Minsante, Dr Manaouda Malachie qui a donné l’information sur son compte twitter.
Le patron de la Santé précise aussi, « le contact tracing est en cours ». Il rappelle dans le même temps, « c’est le moment plus que jamais d’observer strictement les mesures barrières et le port du masque obligatoire. Protégez-vous et protégez-nous, restez chez-vous », conseille Manaouda Malachie.
Précisons également que le ministre annonce que le Cameroun enregistre 26 nouveaux cas positifs ce 29 avril pour un total de 934 personnes guéries contre 61 décès. « Je viens de clôturer une réunion d’évaluation par visioconférence avec l’ensemble des formations sanitaires qui prennent en charge les malades du Covid-19. On avance ! », espère-t-il.
Innocent D H
Le ministre camerounais en charge de la Santé publique (Minsante) vient de signer une lettre circulaire portant diagnostic de confirmation et prise en charge des cas du Covid-19. Compte tenu du fait que certains professionnels de la santé ont adopté l’imagerie médicale notamment le scanner thoracique comme diagnostic de confirmation du Covid-19, Dr Manaouda Malachie leur instruit de mettre fins immédiatement à une telle pratique.
Dans sa lettre circulaire signée ce 29 avril 2020 et adressée à l’ensemble des professionnels des corps de santé, le Minsante rappelle, « nonobstant le droit des patients de choisir librement leurs soignants et l’autorité médicale reconnue aux médecins, la prise en charge du Covid-19 dans le contexte épidémique actuel doit s’effectuer exclusivement dans les Formations Sanitaires agréées annexes et leurs Centres spécialisés annexes tel que défini par l’arrêté N°041/CAB/PM du 20 avril 2020 portant création et fonctionnement des Centres spéciaux de prise en charge des patients Covid-19 ».
Manaouda Malachie précise que les protocoles thérapeutiques validés par le Comité scientifique National pour les Urgences de Santé publique sont appliqués gratuitement à tous les patients du Covid-19. Le ministre appelle ainsi les professionnels des corps de la santé à « mettre fin sans délais à cette utilisation abusive des scanners et rappelle qu’à date au Cameroun, seul le diagnostic de laboratoire par la Real Time reverse transcriptase Polymerase Chain Reaction (RT-PCR) est l’examen de référence pour la confirmation du ARS-CoV-2, agent causal de l’infection au Covid-19 ».
« Enfin toute formation sanitaire non agréée Covid-19 dans laquelle les faits de prise en charge à but lucratif de ces patients seront avérés, s’exposera aux sanctions administratives prévues par la réglementation en vigueur », prévient le Dr Manaouda Malachie.
En date du 28 avril 2020 dans ses traditionnels tweets sur l’évolution de la pandémie au Cameroun, le Minsante informe que 26 nouveaux cas positifs, 934 personnes guéries contre 61 décès.
Innocent D H