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Ce mercredi 29 avril 2020, les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine ont tenu par visioconférence un sommet extraordinaire. Objectif affiché, mutualiser leurs énergies afin de vaincre la pandémie de coronavirus sur l’ensemble du continent africain. 

 

C’est un conclave extraordinaire axé sur la riposte à la crise sanitaire due au Covid-19 auquel vient de prendre part par visioconférence, les Chefs d’Etats et de Gouvernement africain. Cette communication à distance, sous les auspices de Cyril Ramaphosa, président en exercice de l’Union africaine (UA), a permis aux participants d’échanger sur l’expérience de la gestion de la pandémie dans les différents pays membres ainsi que sur les approches communes de sortie de crise à adopter. 

Mahamadou Isoufou, le président nigérien et chef d’Etat en exercice de la Cédéao dans son intervention écrit, « nous réaffirmons notre détermination et notre volonté de tout mettre en œuvre afin de protéger nos populations et trouver une solution durable au Covid-19 ». Le Président Gabonais, Ali Bongo, sur Facebook indiquait pour sa part, « pour combattre ce virus et atténuer ses effets sur le plan sanitaire comme social et économique, nous devons être solidaire ». 

Indiquons que cette session extraordinaire du sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement africains intervient dans un contexte particulier. En effet, les économies africaines subissent les méfaits de cette crise sanitaire. Pour faire face à cette situation pouvant mener à leur paupérisation, les dirigeants du continent appellent sans cesse à l’annulation de la dette africaine. Seule option salvatrice selon eux, dans la mesure où elle leur permettra de disposer des moyens financiers nécessaires pour faire face au Covid-19. 

 

Innocent D H

 

Les victimes selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme sont pour la plupart des civils et des combattants tous tuées ce mardi dans un marché d’Afrine, ville du nord de la Syrie tenue par l’armée turque et des forces supplétives syriennes, selon un nouveau bilan.

 

Selon nos confrères de 20 Minutes Monde, au moins six combattants syriens alliés à Ankara figurent parmi les morts. Par ailleurs, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, organisation non gouvernementale a dénombré 11 enfants parmi les victimes. Pour   l’instant, l’attaque n’a pas été revendiquée mais, les experts des questions de guerre laissent entendre que c’est l’attaque la plus meurtrière depuis des mois dans les territoires du nord du pays tenus par les supplétifs syriens d’Ankara. Ces zones sont régulièrement secouées par des attentats similaires ou des assassinats ciblés.

 

De nombreux « cas critiques »

Le bilan pourrait être revu à la hausse car il y a de nombreux « cas critiques » parmi les blessés, a souligné le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. Fournissant un bilan plus élevé des victimes, le ministère de la Défense turc a attribué l’attentat à la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) et leurs alliés.

« Des actes aussi lâches et maléfiques sont inacceptables, de quelque camp que ce soit dans ce conflit », a commenté la porte-parole du département d’État américain, Morgan Ortagus. Située dans la province d’Alep, la région kurde d’Afrine avait été conquise en mars 2018 par des forces turques et leurs supplétifs syriens, qui en avaient délogé les YPG.

 

Plus de 380.000 décès depuis 2011

La moitié des 320.000 habitants de l’enclave d’Afrine ont fui leurs foyers lors de l’offensive, selon l’ONU, et la majorité ne sont jamais rentrés. La région accueille aujourd’hui des milliers de civils qui y ont été installés après avoir été contraints d’abandonner d’anciens bastions rebelles reconquis par le régime de Damas.

D’après l’ONU et Amnesty International, des expropriations et autres abus sont commis dans l’enclave, notamment par les supplétifs syriens. En janvier, au moins sept personnes ont été tuées dans l’explosion d’une voiture piégée à Azaz, une ville de la province d’Alep tenue par des forces syriennes proturques, selon l’OSDH.

Déclenchée en 2011, la guerre en Syrie s’est complexifiée au fil des ans, impliquant des puissances étrangères. Le conflit a déjà tué plus de 380.000 personnes.

 

N.R.M

 

C’est la décision qui sanctionne la réunion du 27 avril 2020 du Dr Nalova Lyonga Ministre des Enseignements secondaires avec les délégués régionaux de son département ministériel. 

 

La date du 01er juin 2020 a été choisie comme celle de la reprise de l’école au Cameroun. Il faut préciser que c’est depuis le 17 mars 2020, que les établissements scolaires ainsi que les universités sont fermées dans le pays, à cause de la pandémie du Coronavirus. Ne voulant pas prendre de risque et évitant que le Covid-19 ne se propage, le gouvernement a instruit cette mesure.

Au vu des données à la disposition des autorités, il a été décidé que les portes des salles de classe vont se rouvrir le 1er juin prochain. Tenant compte de cette échéance qui arrive à grand pas, le Dr Nalova Lyonga Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) a tenu une réunion en visioconférence avec les délégués régionaux de son département ministériel. Il en est sorti que le Minesec interdit qu’à la reprise des cours, qu’on retrouve des classes avec plus de 24 élèves.   

Cette décision est justifiée par le souci du respect de la mesure de distanciation sociale prônée par l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Pour parvenir à l’implémentation de ladite décision, Nalova Lyonga a prescrit à ses collaborateurs de dresser les statistiques des élèves des classes d’examen de leurs établissements respectifs. Elle a également demandé qu’il y ait un réajustement des emplois de temps des enseignants. Le but de ce réajustement étant qu’ils parviennent à couvrir tous les groupes d’élèves des classes.

Cameroun - Corona Virus : Les cours reprennent à la date indicative du 01er Juin 2020  

Par ailleurs, Nalova Lyonga a instruit à ses délégués régionaux de transmettre les statistiques des élèves  des classes d’examen ainsi que les listes par groupe constitué, par voie électronique, au plus tard ce 29 avril 2020 aux délégués départementaux. Une fois à leur niveau, ils se chargeront de transférer les synthèses départementales au Sous-directeur des affaires générales au plus tard le 30 avril 2020 pour synthèse régionale et transmission au Minesec. Rien n’a été dit pour les classes intermédiaires.

 

Liliane N.


Le Grand Maître de l’ordre de Malte est décédé ce mercredi 29 avril 2020 matin à Rome en Italie. Il était âgé de 76 ans. Il est mort de suite d’une maladie inconnue.

 

Sa dernière visite au Cameroun date du 17 juillet 2018, à la veille de l'élection présidentielle. On se souvient que Paul BIYA, à l’occasion, l'a élevé à la dignité de Grand-Croix de l’Ordre de la Valeur à Yaoundé.  Fra’ Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto était un professeur de littérature et histoire de l'art, un chevalier profès de l'ordre souverain de Malte.

Élu le 29 avril 2017 comme lieutenant de Grand maître pour une durée d'un an en remplacement du grand maître Matthew Festing démis par le pape François, il est élu grand maître le 2 mai 2018 au cours du Conseil Complet d’État. Dalla Torre vient d'une vieille famille noble de Trévise et Rome, liée traditionnellement avec la papauté.

Son oncle, le journaliste Giuseppe Dalla Torre del Tiempio di Sanguinetto (1885-1967), était de 1920 à 1960 directeur de L'Osservatore Romano, son frère Giuseppe Dalla Torre del Tiempio di Sanguinetto est président de la cour de la Cité du Vatican et lieutenant général honoraire de l'ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem.

Au cours de ses années d'études, il a obtenu son diplôme en philosophie et en lettres classiques, est aussi diplômé en archéologie chrétienne et histoire de l'art de l'Université de Rome « La Sapienza ». Il est devenu bibliothécaire en chef et archiviste avant d'être directeur adjoint à la Bibliothèque de l'Université pontificale urbanienne, où il a enseigné le grec classique.

1985, Fra’ Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto devient membre de l'ordre souverain de Malte où il prononce ses vœux religieux en 1993 qui font de lui un chevalier profès. En 1999, il devient grand prieur de la province de Lombardie-Vénétie. En 2004, il est élu membre du Souverain Conseil en tant que Grand Commandeur.

Après la mort du grand maître Andrew Bertie, il est lieutenant du grand maître ad interim pendant un mois, en mars 2008, en attendant l'élection de Matthew Festing. De 2009 à 2017, il est grand prieur de l'ordre souverain de Malte pour Rome. Il est élu, le 29 avril 2017, une nouvelle fois, mais pour une durée d'un an, lieutenant du grand maître par le Souverain Conseil avec toutes les prérogatives du grand maître et prête serment le lendemain.

L'élection intervient après une crise interne grave et une opposition prolongée entre l'Ordre et le Vatican, où le pape François a pris les devants en exigeant la démission de Matthew Festing et en éloignant le cardinal Raymond Burke. Le nouveau lieutenant doit remplir la tâche difficile de piloter l'Ordre dans une période de réforme, en coopération avec le substitut de la secrétairerie d'État, Mgr Giovanni Angelo Becciu.

Le 2 mai 2018, au cours du Conseil Complet d'État, il est élu 80e grand maître de l'ordre souverain militaire hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, il prête serment le lendemain devant le représentant du pape Mgr Giovanni Angelo Becciu et le conseil complet d'État en l’église Sainte-Marie sur l’Aventin.

 

Stéphane NZESSEU

 

Dans ses rapports réguliers sur la crise anglophone, l’ONG Human Rights Watch par le biais de sa chercheuse senior Ilaria Allegrozzi a pris l’habitude d’utiliser des stéréotypes qui contribue plutôt à exposer certains peuples sur les théâtres du conflit. Ce qui amène naturellement à s’interroger sur la responsabilité mais surtout les conséquences désastreuses qui peuvent en découler. 

 

L’ONG Human Rights à travers sa chercheuse Ilaria Allegrozzi émet régulièrement des rapports sur la crise anglophone au Cameroun, ce qui est bien noble pour une organisation de protection des Droits de l’Homme. Sauf qu’à la lecture des faits, l’on peut se questionner sur la responsabilité véritable de cette entité dans la crise sociopolitique qui secoue les deux régions anglophones, conflit qui dure déjà depuis trois années avec des conséquences désastreuses. Cette organisation des Droits de l’Homme en dressant ses rapports ne met-il de l’huile au feu ? Autrement dit, dans ses écrits, rendent-il réellement compte des réalités des faits sans être à l’origine de l’aggravation de la situation sur le terrain ? 

La responsabilité 

Évoquons le cas récent de l’incendie perpétré par les milices des séparatistes ambazoniens à Ngarbuh. En effet, de sources crédibles informent qu’ils ont sans discernement brûlé les habitations des éleveurs « Mbororos » dans cette localité située dans le Nord-ouest. Ils ont profité de ce mois de ramadan pendant lequel ce peuple observe le jeûne pour causer un maximum de dégâts. 

Pour de nombreux observateurs, des attaques terroristes de ce type se multiplient à cause des stéréotypes de Human Rights Watch et surtout ceux émis par sa chercheuse senior sur le Cameroun, Ilaria Allegrozzi. Cette ONG, ainsi que d’autres médias locaux décrivent très souvent les « Mbororos » comme collaborateurs des activités de l’armée camerounaise dans les zones en crise, apprend-on.

Conséquences

Comme dans plusieurs autres pays africains, cette organisation de protection des Droits de l’Homme, est responsable des clichés sont à l’origine des attaques xénophobes ciblées entraînant dans la foulée des représailles dévastatrices. C’est donc le cas de l’incendie dont les milices séparatistes sont à l’origine à Ngarbuh, attaques que nous avons évoquées supra. Des actes terroristes de cette nature contribuent à aggraver la crise qui risque de se muer en une crise communautaire plus large compliquant davantage la résolution du conflit. 

Rappelons que Ilaria Allegrozzi toujours dans sa logique d’insatisfaction par rapport à la gestion de la crise anglophone par le Gouvernement camerounais, ses multiples le démontrant à suffisance, a réagi il y a quelques jours à la suite des conclusions de l’enquête sur le massacre de Ngarbuh. La chercheuse de Human Rights Watch sur le Cameroun a écrit sur son compte twitter que « malgré certaines failles, c’est étape importante pour la justice ». 

 

Innocent D H

 

Le président du Front des démocrates camerounais refuse que Paul Atanga Nji présente la dotation de matériels aux 360 communes, comme étant un acte magnanime du Chef de l’Etat.

 

Denis Emilien Atangana le président du Front des démocrates camerounais (Fdc) n’est pas d’accord avec la formulation faite autour de la dotation d’un matériel d’une valeur de 2 milliards de FCFA aux Communes, ordonnée par le Chef de l’Etat. L’homme politique affirme que cet argent ayant permis d’acheter ledit matériel a été prélevé dans le budget dédié à la Protection Civile.

« Les 2 milliards débloqués par le Ministre de l’Administration Territoriale pour soutenir les 360 arrondissements dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus ne sont en rien un don personnel du Président de la République. Il s’agit bel et bien d’une dotation spéciale débloquée dans le budget réservé à la protection civile », affirme-t-il.

Il convient d’indiquer qu’hier en sa qualité de Ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji a débuté la distribution du matériel issu de la dotation spéciale. Pour le président national du Fdc, il n’est pas la personne indiquée pour conduire cette opération. La raison de Denis Emilien Atangana étant qu’il risque avoir une confusion. « Il est urgent d’écarter le MINAT de la gestion du budget réservé à la Protection Civile, afin d’éviter les confusions entre les dons du Président de la République et les dotations spéciales », a-t-il écrit dans un communiqué publié le mercredi 29 avril 2020.

Par ailleurs comme proposition, il suggère la création d’une Agence Nationale de la Protection Civile, avec une personnalité juridique et une autonomie financière, « pour une meilleure gestion des crises et catastrophes au Cameroun dans les années à venir ».

Cameroun-Lutte contre le Covid-19 : Le Président Paul Biya accorde un don spécial de près de 02 milliards de FCFA aux 360 arrondissements  

 

Liliane N.

 

La polémique autour de l’authenticité de l’audio qui met en scène la voix de Jean De Dieu Momo continue d’entretenir les discours sur les réseaux sociaux. Dans la nuit de mardi, le ministre concerné a fait une publication comme pour renier son timbre vocal et le son de sa voix. Pour trancher la question, Daniel Claude ABATE dit avoir des éléments qui prouvent qu’il s’agit bel et bien de la voix de Jean De Dieu Momo.

 

Nos multiples tentatives de joindre Daniel Claude ABATE se sont avérées vaines. Impossible de rencontrer celui qui dit avoir une vidéo et des éléments qui prouvent qu’effectivement, la voix entendue dans cet enregistrement d’une conversation entre une voix similaire à celle du ministre Jean De Dieu Momo et celle de son interlocutrice. Nous allons nous contenter de cette publication faite ce mercredi par Mr ABATE. Il dit précisément, « l’audio en circulation est bel et bien la voix du ministre. Nous avons déjà la vidéo complète et le visage de son interlocuteur. » Une vidéo que les observateurs de cette situation espèrent pouvoir regarder.

Si cela s’avérait exact, ce serait vraiment grave pour Me Jean De Dieu Momo. D’abord cela voudrait dire qu’en réalité, il n’a jamais trahi ses convictions profondes. Celles qui l’ont amené à se battre aux côtés d’autres organisations de la société civile pour réclamer une enquête sur les 09 disparu de Bepanda. Cette ardeur qui l’amenait à demander à tue-tête le départ de Paul BIYA de la tête du Cameroun. Un zèle qui l’avait transformé en un chanteur hors pair.

C’est donc à croire que le Ministre Momo a chanté les louanges de Paul BIYA et de son pouvoir uniquement pour de bas intérêts. Ce qui d’une manière ou d’une autre, est un véritable coup dur pour le régime ces aveux de Momo sur l'honnêteté du professeur Kamto. Après avoir essayé vainement de faire passer cet audio pour un fake, alors qu'on n'imite pas le rire d'une personne, les faits se confirment. Selon les enquêtes du Tgv, Momo ne savait pas qu'il passait en direct. Il essayait d'établir un rapport avec la sublime jeune activiste dénommé la twins. Certainement dans une démarche séductrice.

Consternation : Jean De Dieu Momo a-t-il pris la défense de Maurice Kamto ?  

Il est évident que du côté du pouvoir, ils mènent aussi leurs enquêtes pour s’assurer que cet enregistrement n’est pas authentique. Sinon, il faudra tirer les conséquences.

 

Stéphane NZESSEU

 

En visite de travail à l’Extrême-Nord, Allegra Baiocchi la représentante résidente du système des Nations Unies au Cameroun, a indiqué le souhait de son institution de contribuer dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus. 

 

C’est au cours de sa visite de travail du 28 avril 2020, qu’Allegra Baiocchi a révélé l’intention du système des Nations unies de venir en aide au Cameroun, dans le cadre de la lutte engagée contre la pandémie du Coronavirus. Cette aide sera dirigée vers des hôpitaux et des centres de santé logés dans la région de l’Extrême-Nord. Il convient de souligner que ladite région n’a toujours pas de cas déclaré de Covid-19. Rendu à ce jour, c’est la seule du pays qui n’est pas touchée par la pandémie.  

 

« C'est aujourd'hui difficile d'acheter les équipements au niveau mondial. C'est une pandémie, tout le monde est atteint. On a beaucoup échangé sur les besoins de la région, et de comment le système des Nations Unies peut les accompagner. On a eu des donations qui arrivent au niveau de Yaoundé. Donc le défi sera de s'assurer que le matériel arrive jusqu'à Maroua à l'Extrême-Nord », a déclaré sur les antennes de la Crtv la représentante résidente du Système des Nations unies au Cameroun.

 

Reçue en audience par Midjiyawa Bakary le Gouverneur de l’Extrême-Nord, Allegra Baiocchi a félicité les populations pour leur prise de conscience sur la nécessité du respect des mesures barrières édictées par le gouvernement et l’Organisation mondiale de la santé. « Je voudrais vraiment saluer les efforts qui ont été mis en place sous le leadership du gouverneur et surtout la sensibilisation des populations à travers les radios communautaires. Cette région est encore épargnée mais il faut absolument que les populations mettent en place des mesures pour éviter la propagation » a déclaré Allegra Baiocchi.

 

Liliane N.

 

Le traitement conçu par l’ancien président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun est devenu rare.

 

Depuis que la nouvelle indiquant que Mgr Samuel Kleda traite la pandémie du Coronavirus, s’est répandue dans la ville de Douala, l’évêché ne désemplit pas. Des personnes dont les résultats des tests de dépistage sont positifs, s’y rendent tous les jours et à tout moment. Seulement aujourd’hui, le remède conçu par le prêtre est en rupture de stocks dans les hôpitaux où il a été acheminé. Ces formations sanitaires sont l’Hôpital catholique Saint-Paul de Nylon, l’hôpital catholique Notre Dame de l’Amour de Logpom, et l’hôpital catholique Saint Albert Le Grand de Bonabéri. 

Le quotidien Le Jour qui parle de cette rupture de la potion solution de Mgr Samuel Kleda, rapporte dans son édition de ce 29 avril 2020 : ”à l’hôpital catholique Saint Paul de Nylon, une sœur religieuse confirme que les remèdes de l’archevêque ne sont plus disponibles. Elle affirme que plus de 200 patients avaient déjà été reçus avant la pénurie. A l’hôpital catholique Saint Albert Le Grand à Bonabéri, les patients ou proches de malades de Covid-19 défilent aussi, à la recherche du précieux remède”.

C’est dire que de nombreuses personnes croient en cette potion solution de l’homme de Dieu. Voulant faire comprendre aux populations ce qu’il en est vraiment de son traitement, Mgr Samuel Kleda a déclaré, «tenant compte des symptômes des gens qu’on présente comme des personnes infectées du Coronavirus, j’applique des recettes composées des plantes. Je leur applique ce traitement. Ils réagissent favorablement, c’est-à-dire qu’ils se trouvent mieux. Ils retrouvent la santé ».

Traitement traditionnel du Covid 19 : Manaouda Malachie va accompagner Mgr Samuel Kleda

Aujourd’hui où le remède de Samuel Kleda est devenu rare, les patients attendent que la situation revienne à la normale. On sait que le Ministre de la Santé a annoncé hier 28 avril que les pouvoirs publics vont collaborer avec le prêtre. « Je viens de saisir Monseigneur cet après-midi pour qu’une équipe conduite par le Directeur de la pharmacie se déplace sur Douala pour évaluer son process et l’accompagner sur tous les plans », a écrit Malachie Manaouda. Maurice Kamto aussi a évoqué l’idée d’une possible collaboration avec le prélat, par le biais de son opération Survie Cameroun. Il reste à espérer que tous ces efforts conjugués puissent permettre à ce que le remède de Mgr Samuel Kleda soit en quantité suffisante pour les demandeurs.

 

Liliane N.  

 

Jusqu’à la mise en ligne de cet article ce mercredi matin 29 avril 2020, le face à face entre la famille du défunt Moussa Njifon et le corps médical de la polyclinique IDIMED de Bonapriso n’avait pas trouvé une solution définitive. La famille affirme que leur père n’est pas décédé de suite de Coronavirus. Tandis que les médecins sont convaincus que le défunt était porteur du Covid 19, et que c’est ce virus qui lui a ôté la vie.

 

Le défunt, Moussa Njifon vie à Douala. Il y a quelques semaines il a été diagnostiqué comme Hyper-tendu. Tout naturellement, il va se diriger vers la polyclinique IDIMED de Bonapriso à Douala. Une fois dans les locaux du centre de santé, il sera accueilli et mis sous traitement. A ce moment, les médecins soignent effectivement son hyper-tension.

Ils ne diagnostiquent aucune trace de Covid 19. Du moins ils n’en font pas cas dans leur communication avec la famille du camerounais Moussa Njifon. Pendant quatre jours, la polyclinique va soigner Mr Moussa Njifon. Il sera suivi de près par le corps médical. Au point où il va recouvrer une meilleure situation physique. Les médecins vont lui demander de rentrer chez lui. Ce qu’il fera avec joie. Jusque-là, les médecins ne voient rien qui s’apparente au Covid 19.

Alors, aux premières heures de ce mardi, Mr MOUSSA va présenter quelques malaises. Il est rapidement reconduit au sein de la clinique qui l’avait soigné quelques jours plus tôt. Une fois au sein de la polyclinique IDIMED, il sera à nouveau pris en charge. Et là encore personne ne parle de la présence de Covid 19. Malheureusement, dans la nuit de ce mardi 28 avril, MOUSSA Njifon va rendre l’âme.

Dès cet instant ses proches décident de mettre la batterie en marche pour que la dépouille de leur frère et père soit acheminée à Foumban pour être inhumé le plus vite possible en respect des règles de la religion musulmane dont il était membre. C’est à ce moment que les responsables de la polyclinique sortent de leur casquette cette autre décision : Moussa Njifon ne peut pas sortir de la ville, parce qu’il est décédé de Covid 19.

Surpris, les parents du défunt demandent aux médecins à quel moment ils ont fait le diagnostic ? et comment se fait-il qu’ils n’en ont pas parlé ? Plus encore, pourquoi ne l’avoir pas conduit vers un centre approprié s’ils savaient déjà qu’il était malade ? Des questions et bien d’autres auxquels les responsables de la polyclinique ont eu du mal à répondre.

Or la décision de le ficher comme décédé de suite covid 19, entraîne l’interdiction de donner le corps à la famille. C’est alors que s’est engagé ce bras de fer.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01