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Des informations puisées à bonnes sources, 04 milliards de FCFA sont déjà disponibles dans le Fonds spécial de solidarité nationale crée par le Chef de l'Etat, Paul Biya, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Une somme qui n'inclue pas les contributions attendues des institutions financières internationales, apprend-on. 

 

Les Camerounais continuent de mobiliser leurs énergies pour vaincre le coronavirus. Les données en provenance des autorités administratives en charge de la gestion du Fonds de solidarité national ne sont certes pas encore rendues publiques, cependant, le round-up fait par le journal Ecomatin sur les contributions récoltées permet de découvrir qu'au moins 04 milliards de FCFA sont déjà disponibles dans le cadre de la riposte contre le Covid-19. 

Conformément à l'annonce faite par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute, le 31 mars dernier, les appuis et dons y afférents sont encadrés par le Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le Covid-19. 

Rappelons que le Chef de l'Etat avait doté ce Fonds spécial d'un montant d'un milliard de FCFA, pour le soutien des opérations du plan de riposte contre la propagation de cette pandémie au Cameroun. Un compte a été ouvert au sein de BGFIBank pour recueillir les contributions financières. Ces contributions sont aussi faisables dans les dans les postes comptables des régions et des représentations diplomatiques, a fait savoir le ministre des Finances, Louis Paul Motaze. 

 

Innocent D H

 

Le ministre du Domaine, du Cadastre et des Affaires Foncières mis au parfum de la mafia qui sous tend les procédures d’acquisition des terres dans ce département, a décidé de sonner la fin de la récréation. C’est par une correspondance administrative qu’il a saisi les uns et les autres  

 

« Mon attention particulière vient d’être appelée sur le développement de pratiques non conformes à la réglementation en vigueur, dans le cadre des demandes et du traitement des dossiers visant l’immatriculation directe des dépendances du domaine dans certains arrondissements du département du Dja et Lobo.

La violation des dispositions juridiques en vigueur dans leur lettre et leur esprit, a été observée principalement à travers :

L’établissement et la délivrance de titres fonciers sur le domaine national de deuxième catégorie par voie d’immatriculation directe, au détriment de la procédure de concession.

L’établissement et la délivrance de titres fonciers au mépris des différentes étapes de la procédure prévue à cet effet

L’accaparement des terres.

Par la présente correspondance, j’ai l’honneur de vous faire connaître qu’afin de mettre un terme à ces pratiques révélatrices d’insuffisances managériales et génératrices de nombreux conflits fonciers, les immatriculations directes et les concessions des dépendances du domaine national sont suspendues, à compter du 30 Avril  2020 et jusqu’à nouvel ordre, dans les arrondissements de Sangmelima, Djoum et Meyomessala, au sein du département du Dja et Lobo ».

 

Mise en garde

Dans la même correspondance, le ministre du Domaine, du Cadastre et des Affaires Foncières précise que : « Toute dérogation éventuelle à cette ferme instruction est subordonnée à l’accord préalable du département ministériel dont j’ai la charge, dûment saisi. Par conséquent, vous voudrez bien me soumettre les dossiers présentement en cours d’examen, pour appréciation et suite à donner…

J’attache du prix au strict respect des présentes prescriptions qui visent à garantir une gestion rationnelle et optimale des terres disponibles relevant du patrimoine foncier national, au niveau des unités administratives en question, dans l’optique de la préservation constante de l‘intérêt général ».   

Les litiges fonciers, un mal avec de nombreuses tentacules

Dans presque toutes les régions du Cameroun, certains propriétaires terriers, ou supposés tel se sont toujours faits remarquer par des comportements très peu honorables.

Il y a quelques semaines, dans l’une des villes citées par le ministre en charge des questions foncières, l’on a vu un individu tirer impunément sur son vis-à-vis, à cause d’une « histoire de terrain qui aurait été bradé par un tiers, ayant plus d’argent, donc plus de pouvoir que les autres ».

Des lois, si elles existent, doivent être renforcées parce que ceux qui s’adonnent et à tous les niveaux, au non respect de ces dernières ont toujours su qu’ils peuvent allègrement les contourner.

Et les pauvres, ceux qui ne peuvent compter sur personne car ne disposant pas des moyens financiers conséquents n‘ont que leurs yeux pour pleurer.

Il est indispensable, voire primordial que le ministre du Domaine, du Cadastre et des Affaires Foncières au-delà des correspondances, frappent tous ceux qui feront joujou avec la réglementation en vigueur.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Selon Alex Gustave Azebaze,  c’est suite à une dénonciation que les agents du ministère de la Santé Publique ont fait passer le test à la mère de famille mais jusqu’à ce jour, elle n’a reçu aucun résultat. Une situation qui les place, son époux, ses enfants et elles dans un état de psychose permanent, d’autant plus qu’autour d’eux, amis et voisins les ont mis en quarantaine.

 

« En cette période du Covid-19, quand tu as les nouvelles d'une vieille connaissance perdue de vue, tu as rapidement envie de louer le ciel.

On se connait depuis des années. Mais on s'était un peu perdu de vue depuis que les trajectoires socio-professionnelles, nous conduisent là ou ici. Sans jamais forcément que l'on soit là où on s'était promis d'atterrir à l'âge adulte. Qu'importe!

C'est une compatriote, passablement éprouvée qui me saisit ce samedi : Alex, je lis tes publications aussi bien sur ton statut Whatsapp que sur ta page Facebook. Merci pour tout ce que tu fais pour alerter les Camerounais sur la dangerosité et la gravité de la maladie du #Coronavirus. Néanmoins vous journalistes, à fortiori le grand public ne savez pas ce qui se passe loin de vous et des caméras).  

Alex, peux-tu me croire si je te dis que vivant pourtant à Yaoundé où se trouve le Centre Pasteur, je me suis faite tester depuis le 18 avril 2020 par une équipe qui est venue à mon domicile avec tout ce que tu peux imaginer comme stigmatisation, du moins à la vue des voisins: véhicule estampillé ministère de la santé publique; pulvérisateurs; habillements médicaux inhabituels pour ma famille et mes voisins du moins en ce lieu…
Le problème c'est qu'alors qu'aucun membre de l'équipe n'a accepté d'être, identifié malgré l'insistance de mon mari, ils m'ont fait le test de dépistage du Covid-19 et promis que j'aurais mes résultats dans 72 heures maximum. Soit le 21 avril au soir au plus tard. Nous sommes le 26 avril 2020, plus d'une semaine après, j'attends toujours mais rien!

Les malades du Coronavirus de plus en plus stigmatisés au Cameroun

Confinée à la maison avec ma famille depuis d'ailleurs une quinzaine de jours, je suis sans nouvelles de mes résultats, encore moins du Ministère de la santé non identifié lors de son dépistage.

Quel était donc le but de leur test à la hussarde s'il n'y a pas de résultat longtemps après le délai librement annoncé par eux? Je suis une suspecte publiquement anonyme du Covid-19.

Est-ce une course aux chiffres de contaminés ou une volonté d'aider les malades et suspects de cette maladie ?

Je tiens à préciser que je suis partie de mon lieu de service le 27 mars 2020. Dix jours exactement après la première prise de parole du Premier ministre et les 13 mesures gouvernementales.

Le bureau est le seul lieu où j’aurais été en contact avec un présumé malade. Et c'est ce malade, qui selon l'équipe du Minsante, aurait donné mon nom comme suspecte du Covid-19. Sans m'en informer!

Plus d'une semaine après, je ne sais toujours pas si je suis positive ou négative. Et rien ne me dit que je le saurais bientôt ou jamais! Ma famille et moi passons par des moments de stress intense, c’est insupportable.  

Plus grave encore, mon voisinage qui a assisté au débarquement chez moi de l'équipe du Minsante ne nous approche plus. Nous sommes désormais regardés comme une famille suspecte.

Voilà comment on construit, volontairement ou non, la stigmatisation là où la disponibilité en bon temps des résultats, quels qu'ils soient, aurait permis nous aurait permis, à ma famille et à moi, d’être rassurés.   

Soit qu'elle je suis malade et confinée et je prends un traitement, soit je n’ai rien et je mène tranquillement et en toute quiétude, ma vie familiale et communautaire, même de manière restreinte par temps de Covid-19 ».

 

N.R.M

 
 

Oscar Njiki - Etudiant-chercheur au département de Philosophie de l’Université de Yaoundé I a saisi l’homme politique afin que ce dernier l’éclaire sur un certain nombre de points qui selon lui, ne cadrent pas avec la carrure du leader qu’il veut être. Lisons plutôt…

 

« Lettre ouverte à Maurice Kamto, président national du Mrc

Vous êtes à la fois avocat, enseignant, chef de famille et surtout homme politique.

Je m'adresserai exclusivement à l'homme politique que vous êtes car, comme avocat, intellectuel, ou chef de famille, sauf mauvaise foi, vous êtes un modèle, une référence au Cameroun, en Afrique et même dans le monde.

Mais en tant que homme politique, ancien candidat à la dernière élection présidentielle, je crois, jusqu'à preuve de contraire, l'une de vos ambitions est d'être Président de la République du Cameroun. La République, signifiant littéralement « chose publique », votre ambition de devenir Président de la République, fait de vous une « personne publique » et, par conséquent, chaque citoyen camerounais, sans discrimination aucune, peut avoir son opinion sur vous, ses inquiétudes par rapport à vous, ses interrogations vous concernant. C'est en tant que citoyen camerounais que je vous écris.

Si j'ai tenu à faire de telles clarifications, c'est parce que pour vos militants que nous rencontrons tous les jours, nous ne pouvons pas, au regard de votre impressionnant CV, nous adresser à « l'imminence » que vous êtes.

Pour eux, vous ne comprenez que le langage des dieux et n'écoutez que les anges. Or, il me semble que vous vouliez et voulez encore être Président de tous les camerounais y compris des illettrés, des pauvres, des sourds-muets (...) tant qu'ils sont camerounais. J'espère donc que vous lirez l'illettré et pauvre citoyen que je suis.

 

Monsieur le Président du MRC, permettez-moi de revenir sur votre parcours politique qui, de mon point de vue, fait de vous un transhumant politique.

Vous êtes parti de l'opposition avec la coalition qui soutenait Fru Ndi, pour le gouvernement de Paul Biya et ensuite du gouvernement de Biya pour rejoindre l'opposition en tant que Président national du MRC. Vous n'avez jamais été du SDF, nous dit-on; vous n'avez jamais été du RDPC, nous chante-t-on. D'où ma question: êtes-vous du MRC ?

Vous avez conduit une opposition en tant que cadre avec Fru Ndi, mais il se dit que vous n'avez jamais été avec lui. Vous avez fait partie du gouvernement de Biya, mais vous dites n'avoir jamais été du RDPC. Comment comprendre donc que vous qualifiez le RDPC de Parti-État ? Autrement dit, si, comme vous le dites, le RDPC est un parti-Etat, comment est-ce possible de faire partie de l'État sans faire partie du parti ? Permettez-moi de vous reposer cette question: êtes-vous du MRC?

Cette question peut, pour certains, mais pas pour vous, sembler banale, cependant vous et moi savons que cela ne vous coûte rien de dire, selon la direction du vent de demain, que vous n'avez jamais été du MRC même si vous avez été Président dudit parti. Vous ne cessez de par votre rhétorique, de vouloir vous faire croire que, faisant simplement partie du Tout, vous n'avez jamais été de ce Tout, feignant d'ignorer que le Tout n'est rien d'autre que l'ensemble de ses parties.

 

Alors, je vous repose une fois de plus, mais pas de trop la question suivante: êtes-vous du MRC? Et, si on s'en tient au fait que vous n'avez toujours été qu'en n'étant jamais, on sera tenté de se poser la question suivante qui préoccupait les présocratiques: « Qu'est-ce que l'être » ? Votre parcours sied à l'école ionienne avec Héraclite pour qui, l'être n'est qu'une illusion alors que seul le devenir est réel. Pour cette école, il n'était pas possible de saisir l'être dans la mesure où il est en perpétuel changement.

Vous n'avez été du SDF qu'en n'y étant pas, du RDPC qu'en n'y étant pas. Mais, êtes-vous du MRC? Ah oui! Vous êtes pour la renaissance et pour le changement (devenir). Mais peut-on renaître sans avoir été? Votre changement perpétuel qui vous empêche d'être n'est-il pas en contradiction avec votre projet de renaissance dans la mesure où la renaissance doit nécessairement être précédée de l'être? Comme vous le constatez, votre projet de devenir Président de la République est conditionné par la question d'être.

Or, vous n'avez jamais été, vous vous êtes toujours situé dans le changement perpétuel, c'est-à-dire, dans le non-être. Même avec le MRC, lorsque votre jeune étudiant Cabral Libii a lancé un mouvement pour des inscriptions massives sur les listes électorales, vous avez qualifié ce mouvement de filouterie politique, prétextant que l'urgence était la révision du code électoral.

Désillusion : Un jeune camerounais au cœur meurtri écrit à Maurice Kamto

Finalement, vous êtes allé à cette élection avec le même code électoral et vous êtes autoproclamé Président. Sans inscrits c'est-à-dire sans électeurs en votre faveur et sans code électoral consensuel c'est-à-dire sans transparence, vous avez, éhontément, déclaré que vous étiez vainqueur de cette élection. Après, vous avez boycotté les élections locales même si j'avoue que j'ai été étonné de ne pas vous entendre dire que vous avez raflé la majorité parlementaire à l'élection à laquelle vous n'avez pas participé.

Vous êtes passé par l'UA, l'ONU, les USA et aujourd'hui, vous comptez sur la vacance à la à la tête de l'État pour devenir Président. Vous constatez avec moi que vous n'êtes pas puisque vous changez sans cesse. Et répondant à l'école ionienne à laquelle appartenait Héraclite, pour qui seul le devenir était réel, l'être (présent) quant à lui n'étant qu'illusion, Parménide (école éléate) dira ceci: "du non-être, rien ne peut devenir". Autrement dit, le devenir n'est possible que si l'on a été, la renaissance n'est possible que si l'on a été.

Vos multiples changements de vestes, vos multiples incohérences et contradictions sont liés à la question de votre être : vous n'avez jamais été. Et, n'étant pas, vous ne pouvez que sombrer dans cet obscurantisme politique qui fait de vous le monsieur Jourdain de la politique camerounaise.

Lorsque vous parlez de devenir, le vôtre, c'est vous en tant que Président de la République. Or, pour devenir, il faut être car du non-être rien ne peut devenir. En un mot comme en mille: votre projet de devenir Président est une illusion tant que vous n'avez pas réglé votre question d'être. Voilà, Monsieur le Président du MRC, le premier point sur lequel j'ai tenu à attirer votre attention. Votre devenir politique résultant d'un néant d'être passé et présent, ne peut qu'être une succession d'illusions. Pour votre honneur, faites votre identité narrative et quittez la scène un moment.

Très respectueusement ».

 

N.R.M

 

Il s’agit d’une plate forme créée par l’association Smart Click Africa qui en cette période de forte pandémie va permettre de lutter contre les Fake news. 

 

De manière plus précise, c’est un vaste programme de sensibilisation et de formation des Africains, qui ambitionne de disposer d’au moins 10 millions d’Africains, aptes à mieux utiliser le web et les solutions numériques de manière bénéfique tout en étant prêts à déployer ces solutions, ceci à l’horizon 2030.

Motifs et contexte de création

Beaugas Orain Djoyum - président de l’association Smart Click Africa, explique : « Aujourd’hui, après la vague des maisons connectées et des objets connectés, la tendance dans le monde est à la mise en place des smart cities (villes intelligentes et connectées).

De nombreuses villes rivalisent d’adresse et d’ingéniosité pour proposer des innovations et solutions numériques qui facilitent la vie de leurs citoyens. En même temps, il ne saurait avoir des smart cities sans smart citizens.

Donc, pas de villes intelligentes sans citoyens intelligents. Or, en Afrique, si on observe encore un retard dans de nombreux pays dans la mise en place des solutions numériques innovantes au bénéfice de leurs populations, ils sont également nombreux les Africains qui ne savent pas utiliser les outils numériques mis en place, et encore moins ne connaissent pas et ne maîtrisent pas les bases de l’utilisation de l’Internet et des simples outils numériques.

Par conséquent,

« Le programme « 10 Millions Smart Citizens » va donc non seulement participer à la formation des Africains sur les fondements, les bases de l’utilisation du web et des solutions numériques à portée de main, mais aussi sensibiliser les décideurs africains sur l’importance du déploiement des solutions numériques innovantes pour une meilleure transformation digitale au bénéfice de leurs populations et par ricochet de l’Etat », précise encore Beaugas Orain Djoyum.

Première action

L’association Smart Click Africa a choisi de sensibiliser les populations à un meilleur usage du web et des réseaux sociaux, durant cette période de crise sanitaire mondiale causée par le coronavirus. Notamment, par la lutte contre la propagation des fake news et fausses informations qui circulent sur le web et les sur réseaux sociaux au sujet de cette maladie, grâce à la rubrique « factchecking vrai ou faux ».

Ces dernières seront informées des derniers rebondissements de la maladie ainsi que des méthodes de prévention, de même que sur l’importance du déploiement des solutions numériques innovantes pour une meilleure transformation digitale au bénéfice de leurs populations et par ricochet de l’Etat ».

Smart Click Africa est l’association des Africains engagés pour un meilleur développement du numérique, pour un Internet utile, sain et sûr, et pour un meilleur usage du web. .

Son objectif affichée est d’œuvrer et de sensibiliser les populations et les décideurs africains, à un meilleur usage du web et à une utilisation efficiente des solutions numériques afin de mieux bénéficier des potentialités qu’offre l’Internet et, ainsi assurer une meilleure transformation digitale.

 

Nicole Ricci Minyem

 

La seule voix africaine à ce stade de la compétition, VERUSHKA ce samedi soir était portée par tout un continent. Mais au-delà du continent africain, elle a décidé de faire honneur aux chanteurs camerounais qui triment dans les cabarets et autres lieu de spectacle. Par sa prestation et sa belle qualification, VERUSHKA leur dit : C’est possible.

 

C’est sur une chanson de BONNIE TYLER, dont le titre est Total Eclipse of the heart, qu’elle va illuminer la salle de compétition du concours de la meilleure voix : THE VOICE. Verushka, la performeuse à la forte personnalité et à la voix particulière, a présenté ce soir une autre facette de son immense talent. Après avoir réalisé une performance très intense lors de son audition à l'aveugle, ainsi qu'aux battles, elle va subjuguer le public et le jury.

Elle est arrivée à transmettre de l'émotion avec beaucoup de facilité, ce qui ce soir, a encore fait ses effets sur Pascal Obispo. Le choix de sa chanson est très personnel. Verushka estime être une personne en manque d'affection étant donné que sa famille se trouve loin d’elle. Non seulement sa famille, mes aussi ses amis et ses collègues de la musique qui triment comme elle le faisait il y a encore quelques temps, pour présenter leurs talents. À travers cette nouvelle épreuve, elle a besoin de dévoiler une nouvelle facette de sa personnalité, plus douce et moins dans la rage. Et elle l’a fait à la perfection.

Une fois sur scène, force est de constater que Verushka a fait le bon choix de chanson. Justesse de la voix irréprochable du début à la fin, elle donne également de la puissance mais aussi de l'émotion. Le pari est donc largement réussi. Verushka est applaudie de toutes parts. Le public, les coaches et même ses camarades en coulisses, tous sont conquis. Pascal Obispo est évidemment lui aussi séduit bien qu'il estime qu'elle a encore besoin de travailler. Mais, ce travail, il souhaite le faire avec elle jusqu'au bout. Il appuie donc sur le buzzer ! Verushka est sauvée par Pascal Obispo. Et la qualification est acquise. C’est une nouvelle consécration, une nouvelle page qui s’ouvre.

Seulement, du fait du Coronavirus, il sera difficile d’organiser la suite de la compétition. Puisque les demi-finales, puis la finale devrait se faire au cours d’une diffusion en direct. L’organisation réfléchit encore sur ce qu’il y a mieux à faire pour l’apothéose de cette belle compétition. Serait-ce une aubaine pour notre Verushka ? La suite nous le dira.

 

Stéphane NZESSEU

 

Après une quasi altercation sur le plateau de « Tour d’Horizon » mardi dernier, Ernest Obama n’est plus revenu sur le petit écran. Et même ce dimanche, l’émission dont il est le présentateur attitré, « Club d’Elite » est présentée par un autre ténor de la boîte, Jean Jacques ZE.

 

Cette autre crise entre les deux hommes est parti d’une discussion sur le plateau de la chaîne au cours de l’émission « Tour d’Horizon » de mardi dernier. Comme c’est l’habitude, le présentateur revient sur les sujets qui font l’actualité au Cameroun et à l’international, puis passe la parole au panel qui mène la réflexion sur le sujet proposé.

Le style léché des interventions et parfois la brutalité des analyses ont su accrocher un auditoire devenu inconditionnel depuis des années. Très souvent il arrive sur le plateau que les « Dinosaures » ne partagent pas le même avis. Mais on a souvent pu le voir, c’est dans un respect et une courtoisie de retenue que les uns et les autres réussissent souvent clore les 90 minutes d’antenne.

Mais cette fois ci, le bouchon est allé un peu plus au-delà de la ligne. Le sujet posé par Parfait Ayissi sur la table de réflexion, en tant que modérateur du jour, porte sur la mise à l’écart du précédant patron de la DRPJ du Centre. Dans son introduction, Parfait AYISSI utilise l’expression « débâcle » pour qualifier sa mise à l’écart.

Or, son confrère et collaborateur, tend à le corriger en lui rappelant qu’il ne s’agit pas d’une « débâcle », mais d’une « suspension » pour trois mois. Le modérateur reprend la parole et insiste sur le mot « débâcle ». Au même moment, il s’offusque de cette attitude de son collègue. Qui selon ce que dit Parfait Ayissi sur les antennes, était bien présent quand on leur donnait l’information.

Annette Koumbe nommée Commissaire divisionnaire de la police judiciaire du Centre

De plus, il sait très bien quelle est la source. Il ne comprend pas pourquoi Ernest Obama insiste pour « défendre » l’ancien DRPJ. Le modérateur lui donne de comprendre que c’est un mauvais jeu auquel il s’expose. Visiblement, ce sont les conséquences de cette prise de tête que le journaliste Ernest Obama paierait ces derniers jours. Mais sachant les liens qui le lient au PDG de la boîte, il va de soi que c’est tout simplement temporaire.

Toutefois, les deux hommes sont visiblement repartis dans un conflit comme ils en ont souvent eu au sein de l’administration de Vision 4 Télévision. Ce n’est pas la grande sérénité entre les deux hommes. Il faut le rappeler, il existe un réel conflit de leadership entre les deux hommes depuis les débuts de leurs collaborations dans les années d’arrivée d’Ernest Obama au sein de l’écurie Anecdote.

Des clivages qui se sont exacerbés avec les allés et retours de l’un et de l’autre à la fonction de Directeur Général de la boîte. Ernest Obama qui d’après les témoignages de plusieurs à l’intérieur a très souvent des attitudes qui ne facilitent pas une bonne collaboration avec ce dernier. Ce qui a pour conséquence de créer des clans au sein de la rédaction, voir au sein de l’entreprise.

Seulement, ce sont des professionnels et ceci devrait suffire pour leur donner de garder saufs les objectifs d’expansion de la chaîne.

 

Stéphane NZESSEU 

 

Le président du Parti Républicain a fait un malaise en fin de journée de vendredi dernier. Il est dans un état critique au sein de la prison centrale de Kondengui. George Gilbert Baongla partage sa chambre avec Mamadou MOTA qui présentait quelques signes du Covid il y a quelques jours. Ce qui laisse craindre que le Fils de Paul BIYA soit lui aussi contaminé.

 

La prison centrale de Kondengui est le terreau du coronavirus depuis quelques semaines maintenant. Malheureusement, la réaction tardive et inadéquate du gouvernement camerounais a mis à mal un centre névralgique du risque de contagion du virus. Un terreau qui donnera au virus de mieux se mouvoir et commettre le maximum de dégâts sur la population carcérale.

Malgré la décision de libérer un certain type de tôlard, la grande majorité de prisonniers sont toujours entre les murs de Kondengui. De toute évidence, il y n’aura pas une décongestion réelle comme le souhaitait l’OMS aux Etats, et comme le visait la décision du Chef de l’Etat. Ils sont donc très nombreux qui seront condamnés à la contamination, voir à la mort.  

Il faut dire concernant Georges Gilbert Baongla que ce dernier se sentait tellement mal qu’il s’est écroulé vendredi dernier. Nous n’avons pas encore eu les détails sur les causes réelles de son malaise. Seulement, il n’est pas exclu que le Président du P.R. soit contaminé au coronavirus. Considérant les facteurs aggravant et accélérant la progression du virus au sein de la prison, il est fort possible que Georges Gilbert Baongla, soit lui aussi contaminé.

Sans parler de l’insalubrité et des conditions précaires d’hygiène. De plus, du fait de son âge, il serait une personne que la maladie peut emporter. Ce d’autant plus que le Président souffre d’autres pathologies qui fragilisent son immunité. Il faut rappeler que Georges Gilbert BAONGLA partage le même local au quartier 3 de cette prison avec MAMADOU MOTA, le Vice-Président du MRC qui présentait il y a encore quelques temps les symptômes du Covid19 et est pour sa part sous auto médication.

Cameroun – Covid 19 : On passe à la désinfection des prisons  

On n’est pas à l’abri de pas bonnes nouvelles venant de nos prisons et singulièrement de Kondengui. Au jour d’aujourd’hui, 8 personnes seraient déjà décédées dans ce pénitencier à cause du coronavirus et des dizaines de cas testés positifs sont enregistrés. En attendant une réelle décongestion, des mesures urgentes sont nécessaires pour traiter tous ceux qui seront contaminés à la prison, sans qu’ils n’aient besoin de sortir et d’être en contact avec plus de personnes.

Rappelons que Georges Gilbert BAONGLA avait été écroué à la prison centrale de Kondengui le 03 juin 2019 suite à la plainte du PDG du groupe Anecdote, Jean Pierre AMOUGOU BELINGA. Une affaire qui suit son court.

 

Stéphane NZESSEU

 

L'information est dévoilée par le Groupement inter-patronal (Gicam) qui vient de produire ses résultats sur le suivi des répercussions de la crise du coronavirus auprès d'un échantillon de 100 entreprises camerounaises. Réalisé sur la période allant du 13 au 21 avril 2020, il en ressort que 61% des Petites et moyennes entreprises (PME) camerounaises sont très négativement touchées par la pandémie de Covid-19 contre 27% pour les grandes entreprises. 

 

La lecture minutieuse du document réalisé par le Gicam informe que 92% des entreprises ont fait des déclarations selon lesquelles, la pandémie de coronavirus a un impact très négatif (52%) ou négatif (40%) sur leurs activités. 

A en croire les indications donnée par groupement,"les PME et les entreprises de service sont les plus affectées. La proportion des PME ayant déclaré être impactées très négativement est plus élevée (61%) que celle des grandes entreprises(27%). De même, 58% des entreprises de service ont déclaré subir très négativement les effets de la pandémie du Covid-19 contre 38% chez les entreprises industrielles", relève l'institution. 

40% des entreprises ont confié que leurs activités de production sont directement affectées par les méfaits du Covid-19, révèle le document. Le rapport du Gicam indique par ailleurs que 69% des entreprises opérant dans le secteur industriel déplorent que, leur production subit directement les effets induits de la crise contre 26% seulement des entreprises offrant des services. Pour ce qui est des grandes entreprises, 50% de leur production est affectée, alors que chez les PME le taux est évalué à 36%. 

 

Innocent D H

 

Le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie indique que le massacre des civils de Ngarbuh est, une bavure d’une poignée de soldats au cours d'une mission.

 

A la suite de la publication du rapport qui révèle les conclusions de l’enquête du massacre de Ngarbuh, le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem) a produit un communiqué, dans lequel le parti politique d’Anicet Ekane apporte un certain nombre de précisions. La première selon le parti est que ce massacre n’a pas été prémédité par l’armée camerounaise. La deuxième est que ce n’est qu’une poignée de soldats qui ont fait une bavure.

« Il ne s'agit pas d'un massacre prémédité et orchestré par l'armée Kamerunaise, mais plutôt d'une bavure perpétrée par une poignée de soldats au cours d'une mission...Ces bavures, malheureusement, toutes les armées du monde les commettent dans les zones de conflit, où elles sont soumises à une tension extrême, car risquant leur vie à chaque instant. Les morts de Ngarbuh, que nous déplorons tous, ne devraient pas être mis sur le compte de l'ensemble de l'armée  ou du gouvernement kamerunais », peut-on lire dans le communiqué signé par Jojo Bedimo le Secrétaire national à la communication du Manidem.

Ngarbuh : Ilaria Allegrozzi remet en cause quelques points du rapport d’enquête

Le rapport de l’enquête indiquant que le Président de la République a instruit des sanctions contre les soldats mis en cause, le Manidem dit approuver cela. Toutefois, il appelle les camerounais à soutenir leur armée. 

« Le Manidem exhorte le peuple kamerunais à continuer d'apporter un soutien total à  notre armée nationale. Nos forces de défense sont confrontées  depuis quelques années  déjà à une guerre injuste et meurtrière. Malgré cela, elles remplissent leur mission pour la défense  et l'intégrité  du territoire national et la protection des biens et des personnes avec loyauté  et dévouement », peut-on lire dans le communiqué  du Manidem.

Massacre de Ngarbuh : Me Alice Nkom félicite le chef de l’Etat Camerounais  

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01