C’est une bouffée d’oxygène aux profit des deux régions déclarées zones sinistrées en 2019 par le Gouvernement du fait de la crise sécuritaire. Luc Stalon, le représentant du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), a signé le 05 mai 2020 à Yaoundé avec le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, un accord de financement d’une valeur de 8,9 milliards de FCFA.
Le représentant du PNUD explique que ce financement représente la contribution initiale du Gouvernement camerounais au Programme présidentiel pour la reconstruction et le développement (PPRD) des régions anglophones du pays. Cette enveloppe qui correspond à 10% du budget global va être mise à la disposition du PNUD, désigné par le Gouvernement comme partenaire d’implémentation dudit programme. Deux ans, c’est la durée du PPRD qui est une composante du Programme de développement national (PND) élaboré pour une période de dix ans.
Les villes mortes, l’insécurité, les destructions diverses et l’arrêt des chantiers d’investissement public causées par la crise sécuritaire entretenue par les combattants séparatistes, crise qui dure depuis trois années, est à l’origine d’importants manques à gagner pour les entreprises, selon le Groupement inter-patronal du Cameroun(Gicam). Cette association révélait, « en se focalisant sur 10 secteurs d’activités uniquement, ces pertes sont estimées à près de 800 milliards de FCFA au bout de trois ans. Le secteur de la distribution est le plus touché, l’insécurité ayant fait le lit des circuits d’approvisionnement informels dont plusieurs sont alimentés par les produits de contrebande ».
Cette reconstruction annoncée, permettra aux deux régions anglophones du Cameroun de renaître de leurs cendres. En août 2019, le journal Le Monde faisait savoir que plus de Cinq millions de personnes sont affectées par le conflit entre combattants indépendantistes et forces gouvernementales. Près de 2 000 d’entre elles ont été tuées et quelque 530 000 personnes ont pris la fuite, abandonnant maisons, champs, emplois, entreprises, à en croire les Nations unies.
Innocent D H
Dans un communiqué rédigé hier mardi, les membres du bureau du porte-parole de Maurice Kamto rejettent toutes responsabilités face à la cabale lancée contre le Dr Manaouda Malachie.
Le membre du gouvernement est victime des insultes et autres propos virulents, brutaux, depuis qu’il a refusé de réceptionner les « dons personnels » du leader de cette formation politique, apportés par Christian Penda Ekoka – président du comité de gestion de Survival Cameroon. Une association, comme l’atteste les documents signés et adressés à plusieurs structures, que le ministre de l’Administration Territoriale juge illégitime.
La démarche du ministre de la Santé Publique a suscité l’ire des militants et autres sympathisants du Mrc, qui ont considéré que les raisons évoquées apparaissent comme des « motifs incompréhensibles parce que ces dons sont forts utiles, en particulier pour le personnel soignant des formations sanitaires du pays…
Le bureau du porte – parole de Maurice Kamto informe l’opinion publique que l’attitude du ministre de la Santé Publique constitue certes une grave faute morale et politique, en particulier au regard de l’expansion de la pandémie dans notre pays, de la détresse des populations et particulièrement du personnel de santé qui paie un tribut important sur le front de la lutte contre le Covid 19 ».
Cependant, « Cette attitude anti républicaine ne peut et ne saurait en aucun cas donner lieu à de quelconques attaques personnelles haineuses, abjectes, dirigées contre le Minsanté, monsieur Manaouda Malachie, que ce soit sur une base ethnique ou tribale, ou sur toute autre base contraire aux règles du débat public républicain ».
Prétendus faux profils
Dans le document de trois pages, les rédacteurs prétextent que « des faux profils ont été mis à contribution pour mener de telles attaques intolérables, dans le but d’en faire endosser faussement la responsabilité à la résistance nationale pacifique et son leader Maurice Kamto…Une telle manœuvre éhontée, menée par des officines qu’on avait déjà vu à l’œuvre pendant la campagne électorale pour la présidentielle de 2018, ne prospérera pas, car le peuple Camerounais n’est pas dupe… ».
Réactions
Christiane Batchom – Opératrice économique : J’ai eu vent de ce communiqué et j’en ris encore. Ils prennent à témoin le peuple Camerounais ? Le même qui subit au quotidien leurs insultes et autres attaques personnelles, simplement parce qu’on ne partage pas le même avis ? Ils ont toujours laissé entendre qu’ils sont très forts et pourquoi aujourd’hui refusent – ils d’assumer le comportement de leurs camarades. Parfois, je me dis que le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun regroupe tout ce qui est vil dans notre société, et c’est regrettable car, en 2013, on avait cru voir l’alternance se dessiner au Cameroun. Ce n’est malheureusement plus le cas aujourd’hui…
Pierre Baas – Vendeur à la sauvette : Il faut aller tromper les enfants avec cette histoire de faux profil. Je suis dans les réseaux sociaux depuis 2014 et je n’avais jamais vu autant de haine, de violence et, je ne sais pas combien de fois moi-même j’ai été victime, tout simplement parce que j’ai porté critique à une position adoptée par Maurice Kamto. Chaque fois, si je n’étais pas fort, je fuyais et quand ils parlent de faux profils, mais ce sont eux les spécialistes. Ils les créé justement pour insulter les gens et ils vont jusqu’à déterrer les cadavres, je veux dire les membres des familles décédées s’ils savent qu’ils peuvent vous faire mal ; on l’a vu plusieurs fois. Qu’ils assument…
Onguene Guy Martial – Etudiant : J’ai des amis et camarades de l’Ouest et je peux vous affirmer que ça chauffe souvent entre nous, parfois ils veulent en venir aux mains, quand pendant la discussion, on porte critique au professeur Kamto. Certains et je les connais, sont spécialistes des faux profils. Un gars a trois, quatre, cinq profils qu’il utilise pour insulter les gens sur les réseaux sociaux. Ils montent même parfois des vidéos s’ils réussissent à avoir la plus petite information qui peut te nuire. Donc, venir aujourd’hui et dire que ce sont les autres qui ont des faux profils, c’est possible mais, je doute que quelqu’un puisse les battre à ce jeu. Les gars ont même des connections à l’étranger et s’ils décident de vous faire mal, ils y vont à fond.
Nicole Ricci Minyem
Le Gouvernement camerounais sur hautes instructions du Chef de l’Etat a pris le 30 avril dernier un train de mesures d’assouplissement en vue de la relance des activités économiques profondément affectées par la pandémie de coronavirus. Le Groupement inter-patronal du Cameroun(Gicam) réuni en session extraordinaire de son Conseil d’administration tenu le 01er mai 2020 constate que ses propositions ont été partiellement prises en compte.
Reconnaissant globalement les efforts fournis par le Gouvernement pour amortir les chocs provoqués par la propagation du coronavirus, le Gicam déplore néanmoins l’absence de mesures douanières, de remboursement de la dette intérieure et la non-mobilisation des leviers bancaires.
Dans un communiqué publié le 04 mai dernier par le président de cette association, Célestin Tawamba écrit, « globalement, nous considérons que ce premier train de mesures constitue une amorce vers l’objectif que nous appelons de nos vœux celui de contenir les dérapages et dysfonctionnements économiques. Toutefois, le chemin qui mène reste long ce d’autant plus qu’on peut d’ores et déjà relever le faible impact prévisible de ces mesures au regard de la dégradation de l’économie et de l’appauvrissement des ménages ».
Comme insuffisances constatées, le président du Gicam évoque dans les détails, « l’absence de mesures structurelles visant, non seulement à soutenir la trésorerie des entreprises toutes suffisamment ou durement éprouvées, mais aussi à relancer les activités des entreprises et de l’économie ».
Célestin Tawamba pense que, « l’efficacité des premières mesures prises par le Gouvernement ne sera effective qu’avec la mise en place de dispositifs de relance économique allant des politiques budgétaire, monétaire et financière, ainsi que des politiques inédites de soutien aux entreprises et aux ménages ».
Pour le Gicam, la crise sanitaire due au Covid-19 devrait actuellement offrir la possibilité de résoudre les problèmes auxquels est confronté l’économie camerounaise. Au nom du patronat camerounais, Célestin Tawamba sollicite, « si avant le Covid-19, la prise de mesures de relance économique était déjà une nécessité absolue, cette crise lui confère une urgence un caractère d’urgence qui ne saurait s’accommoder de toute forme d’hésitation ou d’inertie (…). Nous exhortons le Gouvernement à aller plus loin et plus vite dans la mise en place de mesures complémentaires propres à restaurer la santé des entreprises ».
Innocent D H
Selon le dernier bilan communiqué par les autorités britanniques, trente deux mille, deux cent treize (32.313) personnes sont décédées du Covid-19 au Royaume-Uni, un chiffre supérieur à l’Italie
En dépassant les trente mille (30.000) morts, ce mardi, le Royaume – Uni est devenu le premier pays européen et le deuxième pays au monde le plus touché par l’épidémie de Covid 19, derrière les Etats – Unis, selon des statistiques officielles publiées ce mardi.
Un confinement tardif
Le bilan actuel est probablement bien plus lourd car ces chiffres portent sur des décès jusqu’au 24 avril pour l’Angleterre vingt huit mille deux cent soixante douze (28.272), le Pays de Galles mille trois cent soixante seize (1.376) et l’Irlande du Nord trois cent quatre vingt treize (393), et jusqu’au 26 avril pour l’Ecosse deux mille deux cent soixante douze (2.272).
Le dernier bilan du ministère de la Santé, qui ne comprend que les morts en hôpital et en maisons de retraite de patients testés positifs au Covid-19, était de vingt huit mille sept cent trente quatre (28.734) morts lundi.
Les autorités ont été accusées d’avoir tardé à prendre la mesure des risques n’imposant un confinement de la population que le 23 mars. Les hospitalisations et décès se sont désormais orientés à la baisse. Lui-même hospitalisé une semaine à cause du Covid-19, le Premier ministre Boris Johnson a annoncé jeudi dernier que le « pic » de l’épidémie était passé.
Le nombre de morts diminue lentement, ce qui est « rassurant » a souligné Nick Stripe, analyste du Bureau national des statistiques britannique (ONS) sur la BBC mardi.
Une situation dramatique dans les maisons de retraite
« Dans les maisons de retraite, la situation est encore plus dramatique que cela », a-t-il commenté. « Près de quatre fois plus de décès que ce à quoi nous nous attendions à cette période de l’année ont été enregistrés au cours de la semaine dernière, soit environ 280 % de décès de plus enregistrés dans les maisons de retraite que la moyenne de ces cinq dernières années, et ce nombre augmente ».
De crainte d’une nouvelle vague de contaminations, le confinement devrait être prolongé jeudi, date prévue de sa prochaine réévaluation, mais le gouvernement prépare des mesures d’assouplissement permettant un redémarrage de l’économie, en plein effondrement. Selon plusieurs médias, la stratégie de sortie doit être annoncée par Boris Johnson lors d’une allocution dimanche soir.
N.R.M
Sous la conduite de Me Yondo Black, l’initiative Survie Cameroon Survival Initiative a fait un important don de matériel de prévention du Covid 19 à Monseigneur Samuel Kleda.
Ce lundi 04 mai 2020, une cérémonie de donation en faveur de la lutte contre le Covid 19 s’est déroulée dans les murs de l’archevêché de l’église catholique de Douala. Une délégation SCSI (Survie Cameroon Survival Initiative) s’est rendue auprès de Mgr Samuel Kleda pour lui remettre un don de matériel anti Covid 19 constitué comme suit : 2.000 masques chirurgicaux, 300 tests COVID 19, 3.850 masques barrières.
La délégation SCSI est conduite par le bâtonnier YONDO BLACK MADENGUE, Président de la commission de parrainage SCSI. Cette délégation est constituée du Docteur en médecine Modeste Ngono, de M. Bapeck et de M. Alain Boutchang. La collaboration entre Mgr Samuel Kleda et Survie Cameroun Survival Initiative (SCSI) est officielle. Il ressort de cette rencontre de ce jour, que le prêtre et SCSI entendent poursuivre leur entente pour mieux lutter contre le coronavirus dans notre pays.
Rappelons que Maurice Kamto a salué la recherche effectuée par Mgr Kleda pour ce qui est du traitement à donner aux personnes atteintes par le coronavirus. Dans un de ses communiqués rendus publics il y a quelques jours maintenant, il avait indiqué que le leadership de SCSI devait se rapprocher du prélat, dans le cadre d’une collaboration.
Maurice Kamto indiquait qu’il fallait étudier de quelle manière, on peut apporter une aide à Mgr Kleda pour mettre sa solution à la disposition des personnes atteintes par le Covid-19. Cette remise est le début d’une série de donations qui suivra son cours dans les jours à venir. SCSI a saisi cette occasion pour remercier l’Archevêché de Douala pour son accueil et sa disponibilité à utiliser les dons remis, en vue d’apporter un plus dans l’aide accordée aux populations dans la lutte contre le Covid 19, à travers le système médico-social à la réputation bien établie dont dispose l’Archevêché.
C’est le lieu de rappeler que Mgr Kleda a conçu une potion faite à base des plantes grâce à laquelle, de nombreuses personnes testées positives au virus du Covid-19, ont retrouvé la santé. Une initiative que les camerounais via l’initiative SCSI saluent et soutiennent. L’archevêché de Douala attend encore que son médicament soit homologué par l’Etat du Cameroun.
Traitement du Coronavirus : Mgr Samuel Kleda n’a donné sa recette à personne
Stéphane NZESSEU
Le journal le Jour en date du 27 avril 2020 a relayé l’information sur un mémorandum des problèmes des fils du Septentrion qui sembleraient se désolidariser du Président Paul Biya pour se rallier au MRC et à son dirigeant. A la suite de ce sujet qui a fait la une de l’actualité récemment, Issa Tchiroma, le président national du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) vient de monter au créneau pour un recadrage.
Dès l’entame de ses propos, Issa Tchiroma Bakary rappelle les faits qui ont marqué l’actualité concernant le sujet au moment où le Cameroun. « Pendant que notre pays, à l’instar d’autres Nations, ploie sous la menace existentielle d’un ennemi d’autant plus redoutable et cruel, qu’invisible et implacable, le journal « Le Jour » dans sa parution du 27 avril 2020, jette un gros pavé dans la mare de la classe politique, de la société civile, mettant ainsi un terme à la nécessaire trêve des confiseurs, observée par tous, au nom de l’Union sacrée, rempart et antidote à ce terrible virus », rappelle-t-il.
Le président national du FSNC, pose la nécessité de mobiliser toutes les énergies pour vaincre cet ennemi commun et cruel, car dit-il, « il y a un temps pour tout », notamment « un autre temps pour la politique politicienne ».
Le Choix du FSNC
« Je voudrai en ma qualité de président du FSNC, l’un des pères fondateurs de la coordination des partis politiques de l’opposition lors de la période dite de braises, l’un des pères fondateurs et modérateur de la coalition des Partis politiques de l’opposition des années 2000(…). Je commence d’abord par réaffirmer pour dissiper tout doute et tout malentendu que le FSNC dont je préside à la marche, à l’humanité de ses dirigeants, a choisi d’accompagner le Président Biya jusqu’à la fin heureuse de sa carrière politique », martèle Issa Tchiroma Bakary.
Parlant de la géopolitique septentrionale, l’ancien ministre de la communication, souligne pour le rappeler qu’à la faveur de la convocation de tous les partis politiques présents à l’Assemblée nationale pour la concertation et la coordination de la lutte contre la pandémie de Covid-19, par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, « les partis politiques, porteurs de la légitimité du septentrion que sont le RDPC, l’UNDP, le FSNC et le MDR ont renouvelé au Premier Ministre leur soutien total à la politique menée par le Président de la République à la tête de notre Nation, et ont demandé au Premier Ministre, Chef du Gouvernement de rassurer le Président de la République de leur soutien total et indéfectible. Qui en dehors des dirigeants de ces partis politiques, détiendraient légitimité élective et autorité morale pour décider de la rupture ou de la consolidation d’une alliance ? », s’interroge Issa Tchiroma.
L'ingénieur SUPMECA parlant du Septentrion questionne pourquoi le Grand Nord suscite tant de convoitises ? Il réalise après réflexion qu’en démocratie, démographie est synonyme de pouvoir ; parce que 50% des pauvres et parfaitement illettrés disposent du pouvoir de désignation de celui qui présidera aux destinées de la Nation, parce que de son poids démographique de 1992 à ce jour, le vote du septentrion a été déterminant pour la désignation du Président de la République. De ce fait, Tchiroma pense que « quiconque aspire à gouverner notre Nation par voies démocratiques ne resterait indifférent ou à l’écart de ce vivier électoral. Je comprends pourquoi les thuriféraires du MRC ont estimé utile, par les artifices et des mises en scène dignes des impresarios hollywoodiens, d’annoncer urbi et orbi le divorce de l’alliance Septentrion-RDPC-Paul Biya ».
Issa Tchiroma Bakary dans la conclusion de ses propos, invite les Camerounais dans leur ensemble à s’inscrire massivement sur les listes électorales. « C’est ça la panacée universelle à tous nos problèmes », conseille-t-il.
Innocent D H
Les nouveaux jalons ont été jetés Samedi dernier au cours d’une réunion organisée par les membres du Bureau Politique de ce parti en son siège sis à Emombo – Yaoundé
Dès l’entame de la rencontre, le Secrétaire Général après un état de lieu, a évoqué la mise en place d’une stratégie de communication avec l’organisation dans les tous prochains jours, d’un séminaire.
Juste après, les responsables vont travailler à l’implémentation des fédérations du parti dans les 58 départements, de même qu’au niveau de la diaspora d’ici la fin de l’année en cours.
Prenant la parole à son tour, Samuel Bilong – président du Mouvement Réformateur a fait un constat amer de la situation socio économique – sanitaire et sécuritaire qui prévaut actuellement sur l’ensemble du triangle national.
Il a entre autres déploré la situation difficile que traverse le pays, caractérisé par « l’extrême pauvreté des populations, les menaces graves au projet de construction national causées par les détournements de fonds publics, la bureaucratie du système gouvernant et l’exacerbation des ambitions égoïstes des élites… ».
Samuel Bilong a regretté « la conflictualisation des processus électoraux par le refus obstiné du régime RDPC de procéder à une réforme consensuelle du code électoral, l’instrumentalisation de la justice, l’atteinte aux libertés individuelles et collectives avec des emprisonnements injustifiées des personnalités politiques et médiatiques ».
La guerre civile dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, la difficulté pour les ménages d’assurer les besoins de base du fait de la cherté de la vie, la grande pauvreté que subissent les populations de la région de l’Extrême Nord sous la menace des incursions quasi – quotidienne de boko haram sans oublier la gestion chaotique de la pandémie du coronavirus faute d’un leadership assumé ont précédé les discussions entre les participants à cette réunion.
Ces dernières ont permis à tous de se prononcer sur certains points jugés essentiels, à l’instar de :
La pandémie du Covid 19 et la riposte gouvernementale
Les résultats obtenus selon eux, jusqu’à ce jour sont la conséquence d’une stratégie gouvernementale qui a laissé passer le pays à la phase de la contamination communautaire, en faisant preuve de laxisme à plus d’un niveau. Ce dernier, estime les responsables du Mouvement Réformateur est par ailleurs perceptible sur « la levée des mesures de riposte au Covid 19 ». Ces derniers regrettent le « refus du Gouvernement à prendre des mesures efficaces de soutien aux ménages et aux entreprises face aux conséquences du Covid 19.
La polémique relative à l’absence du Chef de l’Etat de la scène publique…
La guerre civile dans les régions du Nord et du Sud ouest
Sur ce point en particulier, le Mouvement Réformateur propose un plan de paix basé sur un référendum local d’autodétermination des populations de ces deux régions…
Nicole Ricci Minyem
Selon une nouvelle note politique de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, tous les pays doivent dès à présent prendre des mesures pour amoindrir les impacts sur la faim et l'insécurité alimentaire dans un avenir plus ou moins lointain.
Les prévisions concernant l'économie mondiale varient au niveau des détails mais tous pointent vers une récession historique. Le Fonds monétaire international s'attend maintenant à ce que le produit intérieur brut mondial diminue de 3,0 pour cent cette année, en comparaison aux prévisions de janvier qui tablaient vers une croissance de 3,3 pour cent.
Cette récession importante devrait également donner lieu à la première véritable récession en Afrique subsaharienne - où près d'un quart de la population souffre de sous-alimentation - en l'espace de 25 ans.
Dans le rapport sur l’Etat de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2019, les analystes de la FAO ont indiqué que les ralentissements et les récessions économiques avaient contribué à faire augmenter les niveaux de sous-alimentation dans 65 des 77 pays ayant enregistré de telles hausses entre 2011 et 2017.
Cela souligne le risque de tendances négatives à venir pour ce qui est des souffrances liées à la faim. La note propose également une analyse des données portant sur l'approvisionnement alimentaire depuis 1995 en s'appuyant sur l'indicateur de développement statistique de la prévalence de la sous-alimentation de la FAO et les associe aux précédentes tendances économiques des pays importateurs nets d'aliments.
En l'absence de politiques efficaces et mises en place en temps opportun, des millions de personnes pourraient venir grossir les rangs des personnes souffrant de la faim suite à la récession provoquée par la pandémie du COVID-19. Ce nombre varie selon la gravité des contractions économiques, allant de 14,4 millions à 38,2 millions, voire même 80,3 millions, en cas de contraction véritablement dévastatrice de 10 points de pourcentage dans l'ensemble des 101 pays importateurs nets d'aliments.
La note politique avertit sur le fait que le résultat réel pourrait être pire si les inégalités actuelles en matière d'accès à la nourriture venaient à s'empirer. Les détails des différents scénarios possibles et de la méthodologie sont disponibles dans les notes politiques et techniques qui les expliquent en donnant plus de détails.
« La note politique offre des preuves dans le but de placer la lutte contre la faim en priorité en période de relance économique », a déclaré, Marco V. Sánchez, Directeur général adjoint de la Division de l'économie du développement agricole à la FAO.
Protéger le commerce et les chaînes d'approvisionnement alimentaire
Même si le monde ne doit pas faire face à des pénuries alimentaires, la FAO urge les pays à faire de leur mieux pour assurer la continuité du commerce et des chaînes d’approvisionnement alimentaire et augmenter la production agricole pendant cette crise sanitaire internationale.
Les réponses monétaires et fiscales de grande ampleur que les gouvernements sont en train d'élaborer afin de répondre à la récession économique, représentent une opportunité de lutter contre certains problèmes tenaces d'inégalité et d'accès à une nourriture saine dans les pays à moyen et à faible revenu.
Les transferts d'argent en espèce ou en nature, les nouvelles lignes de crédit pour les principaux acteurs des systèmes alimentaires, les programmes de protection sociale, le soutien aux revenus et les programmes de distribution tels que les banques alimentaires et la livraison de repas scolaires devraient concerner les personnes les plus vulnérables et les plus pauvres.
Il existe des exemples d'initiatives d'"incentives en échange de nourriture" dans les pays à faible et à moyen revenu- au moins 106 pays ont introduit ou adopté des mesures de protection sociale face à la pandémie du COVID-19, selon une revue des mesures politiques de protection sociale de la Banque mondiale et de l'Organisation mondiale du travail - bien que la capacité de certains pays africains à effectuer des transferts d'argent s'est révélé jusqu'à présent assez faible.
La coopération et l'aide internationales seront nécessaires pour aider les pays les plus pauvres et les plus vulnérables et cela peut se traduire par des pays bénéficiaires réallouant davantage de leurs propres ressources en vue d'atteindre les objectifs escomptés et d'éviter une aggravation des inégalités en matière d'accès à la nourriture.
Faire en sorte que les mesures publiques de stimulation se traduisent par des initiatives visant à renforcer l'accès à la nourriture lors de la pandémie représente également une occasion de renforcer la résilience des systèmes alimentaires en vue de les protéger des ralentissements et des récessions économiques à l'avenir.
N.R.M
Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international(FMI) a approuvé ce 04 mai 2020, un décaissement d’environ 226 millions de dollars, soit 135.56 milliards de FCFA au titre de la Facilité de crédit de crédit rapide (FCR). Il est question pour cette institution financière de soutenir le Cameroun pour qu’il réponde aux besoins urgents de la balance des paiements, résultant de la pandémie de coronavirus.
Le FCR du FMI accompagné d’un taux d’intérêt nul, est un instrument qui permet aux pays à faibles revenus faisant face à des difficultés de balance de paiements, d’avoir accès à un pris remboursable sur une période de 10 ans, informent les experts. Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint et président par intérim du FMI à l’issue des débats du Conseil d’administration portant sur le dossier du Cameroun, déclare que le pays « est confronté à de sérieux défis liés à la double pandémie de Covid-19 et aux chocs des termes de l’échange. La faiblesse de la demande mondiale, la baisse des prix des matières premières et les mesures de confinement nationales pèsent sur les perspectives et entraînent des effets économiques et sociaux négatifs importants. Les chocs ont provoqué des pressions budgétaires importantes et un besoin urgent de balance des paiements ».
Dans sa dynamique de riposte contre le coronavirus, les autorités camerounaises prennent des mesures marquées notamment par l’augmentation des dépenses de santé et de protection sociale, le soutien aux entreprises et aux ménages touchés, relève l’institution de Bretton Woods.
Toutefois, elle constate que des besoins urgents de financement extérieur et budgétaires sont apparus du fait d’une détérioration importante des perspectives macroéconomiques, et surtout d’un affaiblissement de la situation budgétaire en raison de la baisse des recettes associée à des dépenses directes de santé et sociales supplémentaires.
Le prêt du FMI va ainsi contribuer à satisfaire aux besoins extérieurs immédiats et à assurer la préservation de l’espace budgétaire requis pour les dépenses de santé liées à la lutte contre le Covid-19. Il va aussi servir dans la canalisation des contributions supplémentaires pouvant provenir des donateurs.
Répercussions du Covid-19 : Le FMI n’exclut pas l’annulation d’une partie de la dette africaine
Innocent D H
Extrait de son tout dernier album « Nzo », le titre « Commando » fédère tous les amoureux du Makossa. Un style musical dans lequel on n’avait pas encore écouté la jeune artiste camerounaise. Et pour une première dans ce rythme patrimoine national, elle choisit de s’inscrire dans la lignée des puristes.
Manu Dibango sourirait depuis où il se trouve s’il écoutait cette autre pépite musicale composée par la jeune génération de musiciens et d’arrangeurs camerounais. Un retour aux sources du Mokossa volontairement recherché et réussi par Reniss et son équipe. Le grand Manu saluerait le brio de la section cuivre qui donne à cette musique une allure vintage et jazz.
Reniss dans ce titre « Commando » raconte l’histoire d’un commando justement. Le commando de l’armée camerounaise, très jeune, vit avec son amoureuse. Ils n’ont pas encore d’enfants et ils filent un parfait amour sous les jolis rayons de soleil de chez nous, mais aussi au rythme de cette musique douce et cadencée qu’est ce Makossa qui entoure leur vie.
Puis vient le jour où le commando est appelé sous les drapeaux. On va remarquer que le jeune homme ira soutenir ses camarades d’armes dans les affrontements dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Six semaines plus tard, via la télévision, sa dulcinée apprend qu’il est décédé. C’est dans les larmes qu’elle se rappellera avec nostalgie, les meilleurs moments passés avec son amour tombé sous le drapeau.
Un message, mais aussi une peinture du drame que vivent les nombreuses femmes dont les hommes sont appelés sous le drapeau et qui y laissent leur vie et pourtant encore à la fleur de l’âge. Le titre « commando » sonne donc comme une interpellation, un appel à la paix.
Mais au-delà u message, il y a la musique. Jeu de batterie léché. Un simple accompagnement charlestone et rebord de la caisse claire. Ce qui donne un rythme bien cadencé mais pas saturé. Puis viennent couler dessus, un merveilleux phrasé de guitare solo qui installe l’ambiance colorée qui transporte le mélomane. Et quand à tout ceci on vient ajouter une section cuivre (saxophone, trompette, trombone) harmonieusement et délicatement joué, ça ne peut que donner le résultat musical que nous sert Reniss. On n’oublie pas l’apport des autres instruments qui viennent enrichir le décor sonore. Un nectar à consommer sans modération. Sortie officiellement le 1er Mai 2020, à cette heure, c’est déjà plus de 16.000 vues sur Youtube.
Stéphane NZESSEU
Dans une chanson de circonstance, le musicien camerounais invite son compatriote à laisser la politique. Ce d’autant plus qu’il n’aurait pas de conseiller et que sa vie serait en danger.
Le grand frère BELKA TOBI a choisi de parler à LONGUE LONGUE dans le langage qu’il comprendrait le mieux : la musique. Guitare à la main, l’artiste poétique sort de son chapeau quelques vers qui croit-il, pourront ramener son frère LONGUE LONGUE à une certaine prise de conscience. Une prise de conscience qui semble urgente.
Considérant la brutalité dans le ton de la dernière sortie musicale du père de « Ayo Africa », il est à craindre qu’il soit à nouveau inquiété par ceux qui hier ont failli porter atteinte à son intégrité physique. Pour inviter son confrère à épouser une meilleure attitude, BELKA TOBI chante : « LONGUE LONGUE laisse la politique, LONGUE LONGUE accepte les critiques. Laisse la politique, ça tue comme les moustiques. Accepte d’être dans le puits comme moi, je suis le conseiller mal aimé ».
LONGUE LONGUE n’est pas le premier à dire qu’il y a des vieux au sein du gouvernement camerounais. Il n’est pas le premier à dénoncer la mal gouvernance des responsables qui conduisent les affaires publiques de l’Etat. L’essentiel des dénonciations que l’artiste présente dans sa dernière production, népotisme, despotisme, clanisme, corruption, détournement ne sont pas nouveaux.
Mais pourquoi cela fait-il autant jazzer quand c’est LONGUE LONGUE qui en parle ? le cas LONGUE LONGUE est atypique. C’est un artiste qui s’est voulu engagé dès les premières heures de son entrée sur la scène musicale camerounaise. Une posture qui sera exacerbée avec la dernière élection présidentielle d’Octobre 2018. Au cours de cette élection, il a pris fait et cause pour Maurice Kamto, allant jusqu’à s’en prendre à son principal soutien dans les moments difficiles, Samuel Eto’o Fils, le traitant de « sardinard ».
Quelques temps après cette élection, LONGUE LONGUE fera savoir au monde qu’il a été intimidé et son passeport retiré. Il va alors faire profil bas. Promettant ne plus s’en prendre au pouvoir en place. Il en était même devenu le laudateur. Avec l’appui du Ministre Jean De Dieu MOMO, il va rentrer en possession de son passeport. Et tout porte à croire que maintenant qu’il a à nouveau son passeport entre les mains, il renoue avec ses anciennes positions politiques. Il y a donc à craindre, que ceux qui l’ont inquiété hier, le fasse encore aujourd’hui.
Stéphane NZESSEU
L’ancien Député de l’Union des populations du Cameroun a été installé dans ses fonctions de Président du Conseil d’administration de la Société de recouvrement des créances, le 4 mai 2020, par Louis Paul Motaze le Ministre des Finances.
C’est en fait la semaine dernière que Robert Bapooh Lipot par décret présidentiel, est devenu membre de la Société de recouvrement des créances (Scr). Seulement hier 4 mai 2020, à la grande surprise de plusieurs, il a été placé à la tête de la Scr. Il y a été porté par ses pairs du Conseil de cette société. Louis Paul Motaze le Ministre des Finances qui l’a installé dans ses nouvelles fonctions, a précisé que son choix comme nouveau Pca de la scr a reçu l’onction de Paul Biya le Président de la République. Il faut indiquer que c’est le Ministère des Finances qui assure la tutelle technique de cet établissement.
Il a été nommé à la tête de la Scr au moment où de nouvelles tâches ont été confiées à cette dernière par le Chef de l’Etat. En plus de ses missions traditionnelles, la Src se charge désormais du recouvrement des créances de toutes les administrations, établissements et entreprises publiques. Elle se chargera également du recouvrement des créances issues des condamnations judiciaires au profit de l’Etat prononcées par toutes les juridictions.
Robert Bapooh Lipot remplace Joseph Owona au poste de Pca de la Scr. Joseph Owona lui a été nommé membre du Conseil constitutionnel par le Président de la République. En exprimant toute sa gratitude au Chef de l’Etat, Joseph Owona avait déclaré au micro de la Crtv, «le Conseil Constitutionnel a des compétences assez étendues: il rend des décisions qui s’imposent à toutes autorités camerounaises publiques ou privées. Je ne peux pas avoir d’ambitions particulières que d’être fidèle, je dirais à la Constitution, aux lois, aux règlements et à ma conscience tout en essayant de mériter encore une fois la très haute confiance qui m’a été faite».
Liliane N.
L’Archevêque métropolitain de la ville de Douala met en garde toute personne qui se lancerait dans la production, de la recette solution qu’il a trouvée pour soigner les personnes atteintes par le Coronavirus.
Mgr Samuel Kleda a fait une sortie hier 04 mai 2020. Le prélat qui a trouvé un produit fait à base de plantes pour soigner les patients du Coronavirus, affirme qu’il est le seul à connaître sa recette. Il ne l’a donné à personne. « Je n’ai jamais mis sur le réseau, une recette à base de plantes pour soigner le Coronavirus. Que ça soit clair pour tout le monde. C’est une responsabilité grave », a-t-il déclaré face à la presse.
L’ancien président de la Conférence Episcopale du Cameroun n‘a pas révélé la composition de son produit parce qu’il affirme redouter des manipulations malveillantes de plantes par des tiers. « Si les gens se disent ‘‘nous avons reçu des recettes de Monseigneur, maintenant nous nous lançons’’… ils risquent de s’empoisonner », a-t-il ajouté. Mgr Samuel Kleda a précisé que s’il devait révéler sa recette, il le ferait au grand jour et de manière solennelle.
Mgr Samuel Kleda affirme que son traitement guérit du Covid 19
A titre de rappel, c’est depuis deux semaines qu’il a été rapporté que Mgr Samuel Kleda a mis au point un produit dont il se sert pour soigner les personnes qui lui présentent au préalablement un test positif au Covid-19. Ledit produit tant sollicité dans la ville de Douala a fini par être en rupture de stocks.
Cette prouesse médicale du prélat a été salué par de nombreuses personnes désireuses de voir le Cameroun trouver une solution locale au Covid-19. C’est le cas de Cabral Libii Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale. “Eurêka ! Afrique, Berceau de la solution contre la Pandémie! Mgr KLEDA Archevêque de Douala en est le porteur. Gloire à Dieu ! Soutenons et promouvons notre solution. Soutenons et promouvons l'Afrique !”, a-t-il tweeté.
L’opération Survie Cameroun Survival Initiative jugée illégale par le Ministre de l’Administration territoriale a tissé un lien de collaboration avec Mgr Samuel Kleda. Et c’est dans le cadre de cette collaboration que l’homme de Dieu a reçu hier un don de matériels nécessaires dans la lutte contre le Coronavirus.
Après Mgr Kleda, des tradipraticiens de l’Ouest proposent un produit pour traiter le Covid-19
Liliane N.
Les 10 employés ont été réintégrés par Roger Mbassa Ndine, le tout premier Maire de la ville de Douala.
Le bras de fer auquel ils ont été soumis a duré jusqu’à la prise de pouvoir de Roger Mbassa Ndine le Maire de la ville de Douala, qui a remplacé le Dr Fritz Ntone Ntone à la tête de la Communauté urbaine. Les 10 employés en fait des délégués du personnel qui avaient été licenciés par l’ancien Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, ont repris le service hier 04 mai 2020.
« Je vous rappelle ma démarche vis-à-vis du personnel. Il s’agit tout d’abord de la préservation de la qualité du climat social. C’est ainsi que je vous ai annoncé mon désir de travailler avec tout le monde, sans chasse aux sorcières. J’ai décidé de réintégrer les ex-délégués du personnel qui étaient en conflit avec la communauté urbaine de Douala, après la perte de leur emploi », a déclaré Roger Mbassa Ndine.
Koussoh Andrianne, Charly Ekanga Ntongla, Sosso Samuel, Doume Elolongue Louis, Bioto Paolo Isidoro, Ngwa Elombo Jean Narcisse, Douala Sosso George, Mekinda Valentine, Piakiari Paul et Balla née Ngo Tchek Hermine avaient été suspendus de leurs fonctions en avril 2017. Ensuite le 17 janvier 2020, ils ont officiellement été mis à la porte de la Communauté pour «faute lourde». En fait il était reproché à ces délégués du personnel, le fait d’avoir observé un mouvement de grève. Ils revendiquaient la mise sur pied au sein de la Communauté urbaine de Douala, une police d’assurance-maladie au profit du millier d’employés de la grande mairie du Wouri.
Selon l’une de nos sources, les 10 ex-délégués du personnel ont été réintégrés après de longues négociations. Il a été créée une Commission ad hoc mise par le Maire de Douala. C’est cette Commission qui a conduit le processus ayant abouti à a réintégration. Ladite commission présidée le secrétaire général de la Mairie de Douala, Georges Wangue Liberté, était composée, du receveur municipal, du contrôleur financier, du conseiller technique en charge des ressources humaines et des services juridiques, et la directrice des ressources humaines.
Roger Mbassa Ndine élu Maire de la ville de Douala
Liliane N.