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Dans un communiqué rendu public, le Syndicat national des exploitants des débits de boisson (Synedeboc) se réjouit des mesures d’assouplissement et de soutien au secteur économique décidées par le chef de l’Etat le 30 avril 2020. Les membres de cette organisation syndicale disent merci au Président de la République pour cette réponse pertinente apportée à leurs doléances portées à la haute attention du Premier Ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.

 

Les débits de boisson sont identifiés parmi les secteurs économiques les plus touchés par les mesures de restriction anti-covid-19 instituées par le Gouvernement pour contenir cette pandémie dès sa survenue. Par exemple, la fermeture des snacks bars dès 18 heures pendant plus d’un mois a provoqué un gros manque à gagner pour les tenanciers.

Les mesures d’assouplissement et de soutien prises par le Chef de l’Etat sont perçues comme un ouf de soulagement. Une raison de plus de dire merci à Paul Biya, le père de la Nation. Dans ce communiqué signé de son coordonnateur, Valery Ntendie, le Synedeboc exhorte le Président de la République à poursuivre cette œuvre de soutien au secteur brassicole, acteur important de l’économie camerounaise et pourvoyeur de nombreux emplois directs et indirects. 

Le Syndicat s’engage, « à poursuivre la lutte contre le Covid-19, engagés aux côtés du Gouvernement à travers la systématisation du respect des mesures barrières dans les débits de boisson », relève-t-on. 

Le Synedeboc garantit en outre que, « le lavage des mains régulier à l’eau et au savon, la mise à disposition du gel hydro alcoolique, le port du masque et des gangs obligatoires par le personnel, la réduction de 50% des places assises dans les débits de boisson pendant la durée de la pandémie, l’usage obligatoire des thermo flashs aux entrées pour les établissements de loisir (snacks bars, cabarets, boîtes de nuit etc.), le respect de l’aération autant que possible des espaces de débits de boisson sont désormais de rigueur dans les débits de boisson et feront l’objet de contrôle de la part du syndicat ». 

Enfin, le Synedeboc invite tous ses membres à se conformer aux mesures prescrites par le Chef de l’Etat, Paul Biya avec le plus grand sérieux. 

 

Innocent D H

 

Le weekend du vendredi 08 au dimanche 10 Mai s’annonce difficile pour les populations de la capitale politique du Cameroun et ses environs. Pas d’énergie électrique sur toute cette partie du territoire camerounais pendant trois jours. Et pour cause, quelques travaux de remplacement de transformateurs qui alimentent l’essentiel de la ville siège des institutions de la République.

 

Il sera question pour l’essentiel de travaux de remplacement des transformateurs de grande capacité respectivement dans les postes sources de Kondengui et d’Ahala. D’après le communiqué d’ENEO, ces travaux auront pour conséquence, l’interruption totale de la fourniture de l’énergie électrique dans les quartiers et localités cités par l’agence de distribution de l’énergie électrique au Cameroun. 

Des travaux qui seront conduits par les agents de la SONATREL (Société Nationale de Transport de l’Electricité). On se souvient qu’il y a quelques semaines une défaillance sur le circuit de transport de l’électricité avait plongé sept régions du Cameroun dans le noir. Des travaux de maintenance des installations sont donc en cours pour éviter que de telles situations ne se reproduisent.

Pour que cette opération se passe dans de meilleures conditions, ENEO prodigue quelques conseils aux consommateurs. Ente autre, il leur est demandé d’activer les sources alternatives d’énergies comme les groupes électrogènes, de débrancher tous les appareils sensibles et ne les rebrancher que 15 minutes après le retour effectif et la stabilité de l’énergie électrique, de consulter régulièrement le programme de tous les travaux planifiés pour chaque région, ville et quartier disponible sur le site internet d’ENEO.

C’est en d’autres termes, la paralysie annoncée de la cité capitale politique. Toutes les activités commerciales vont tourner au ralenti. Difficile de se faire coiffer ce weekend ou de faire écraser les aliments pour les ménagères qui doivent se rendre au moulin du coin pour espérer nourrir sa maison. Ceux des moulins installés dans les marchés de la ville seront aux arrêts. De même que ces entreprises et autres commerces déjà affaibli par la morosité induit par la crise du Covid 19.

Les quartiers concernés par ces coupures sont connus. Il s’agit des lignes d’alimentation dépendantes du transformateur de Kondengui. Notamment, la ligne qui va d’Ekounou jusqu’à Ewankang et passant par la route de Mfou. Celle qui va d’Ekounou jusqu’à Snec Nkoayos en passant par Ekie, Ekoumdoum, Happy.

Les lignes de Nkoldongo, Mvog Ada, Elig Essono, Etoa Meki, Mvog Atangana Mballa, Cami Toyota, Sopecam, Brasseries, Carrefour Mvog Mbi, Acropole jusquà la poste centrale. Sans oublier les secteurs de Chapelle Kondengui, Biteng, Bitotol, Essomba, Maetur Nkomo, Sous Manguier. Plusieurs autres quartiers de la ville de Yaoundé sont aussi concernés.

Ceux placés sur le transformateur du poste d’Ahala, soit tout Yaoundé 3e et 6e. Ainsi qu’une bonne partie de Yaoundé 4e dont MVAN, Tropicana, Odza et autres. Ces coupures vont même toucher les villes de Mbankomo, Ngoumou, Makak et bien d’autres. Vivement que ces travaux fassent qu’il n’y ait plus de coupure d’électricité pendant de longs mois.

 

Stéphane NZESSEU

 

Deux mois après que le Cameroun se soit engagé à lutter contre cette maladie, et presqu’un mois après la décision du port obligatoire des masques faciaux par tous les camerounais, c’est maintenant que la Cicam met à la disposition des citoyens, des cache-nez. Et à quel prix ?

 

Les masques faciaux conçus par la Cicam sont sur le marché depuis ce jeudi matin 07 mai 2020. Soit deux mois pratiquement après que le Cameroun se soit complètement engagé dans la lutte contre le virus et un mois après que le gouvernement ait décidé du port obligatoire du masque par tous les camerounais ((le 09 avril pour application dès le 13 avril 2020).

Seulement, il s’agit d’un retard qu’on peut comprendre quand on observe la qualité du produit qui vient de sortir des usines de la Cicam. Il était bon dans un premier temps de procéder à la composition du type de tissu approprié. C’est-à-dire un tissu fait avec du coton à 100%. Mais un tissu respectant les conditions techniques de barrage pour les virus au travers de dépôt des projections sur le tissu.

Il fallait également que le dosage du coton permette à la fois de bloquer le virus mais aussi à celui qui le porte de continuer de respirer mieux qu’avec les autres masques en tissu. Une fois cette étape passée, il était nécessaire de procéder à des tests de performances ainsi qu’à des tests de résistances après lavage.

C’est à l’issue de cette batterie de tests que la Cicam peut affirmer avec certitude que le masque facial qu’ils mettent à la disposition des camerounais est 100% coton, lavable à 15 reprises précisément et ce dans des conditions précises. Notamment, à 60° C en 30 minutes. Et vous pouvez le repasser et le reporter. La qualité de ce masque a été validée par le ministère de l’Industrie et par l’ANOR.

Pour le montant de l’unité, il faut le dire, il est exorbitant. Un masque facial à 1300 fcfa par ces temps de crise, c’est cher payé. Puisqu’il ne faut pas oublier que l’activité économique tourne au ralenti et les camerounais sont de plus en plus démunis. Quand bien même ce serait une occasion pour la Cicam de faire du chiffre d’affaire, il faut reconnaître que ce n’est pas judicieux.

En ce temps de crise où tout le monde se serre la ceinture, on se serait attendu à ce que la Cicam y participe. Et à défaut de procéder à des distributions gratuites, il aurait été plus intéressant de le donner aux camerounais à un prix raisonnable. Le cache nez coûte 1300 fcfa l’unité. D’après les arguments défendus par certains proches de la maison 1300 fcfa divisé par 15 lavages revient à 86 f l’utilisation. Un argument spécieux.

Riposte contre le Covid-19 : La Cicam va produire 15 millions de masques sécurisés et normalisés par mois

 

Stéphane NZESSEU

 

La région du Centre enregistre le plus grand nombre de personnes décédées des suites de Coronavirus.

 

101 personnes ont déjà perdu la vie au Cameroun des suites de la pandémie du Coronavirus. D’après le rapport dressé sur la présentation épidémiologique du Covid-19 dans notre pays du 1er au 4 mai 2020, la région du Centre tient la tête du peloton. Elle a 62 décès. Le Littoral compte 38 décédés, l’Ouest en a 6. La région du Nord 1 et 1 au Sud-Ouest; pour un taux de létalité estimé à 4,8%. 

 

Le Ministère de la Santé dans le point journalier du 06 mai 2020, a recommandé aux populations de redoubler d’efforts dans le respect des mesures barrières édictées par l’Organisation mondiale de la santé. Il précise que le Coronavirus est une maladie extrêmement contagieuse. Et le pays a connu deux phases de transmission de la maladie : l’importation des cas des voyageurs provenant des pays touchés avec contagion à leurs contacts entourage. Et la seconde qui est celle de la transmission au sein de nos communautés, période dans laquelle le pays se trouve actuellement.  “Les aspects évolutifs de la maladie nous mettent au défi d’acquérir de nouvelles expériences et expertise et de réajuster au mieux toutes nos actions”, peut-on lire dans le point du 6 mai.

 

Pour ce qui est des personnes guéries, le pays enregistre un nombre de 934, avec 480 au Centre, 396 au Littoral, 35 à l’Ouest, 17 au Sud-Ouest, 5 au Sud et 1 à l’Est. Et en ce qui concerne les cas de nouvelles infections, on est à 128. 32 pour le Littoral, 18 à l’Ouest, 11 à l’Est, 7 au Nord, 2 au Sud, 2 au Sud-Ouest et 1 à l’Extrême-Nord. Ces données démontrent l’effet négatif des mesures d’assouplissement récemment prises par le Chef de l’Etat.

 

Liliane N.

 

 

 

Six ans après la rencontre qui lui a valu un carton rouge alors que les lions indomptables étaient menés par les croates par 1 – 0 à 11 contre 10 l’ancien international Camerounais explique enfin son geste

 

« C’est un mauvais réflexe que j’ai eu. Ce n’est pas quelque chose que tu prépares. C’est dans l’action en fait. C’est après que ça me revient que j’avais eu un truc comme ça avec lui (Barcelone-Bayern). Parfois dans le football, les émotions te font faire des choses.

Donc quand j’ai fini de faire ça, j’ai pris le carton rouge. Même quand je suis dans le vestiaire, je ne réalise pas le geste que j’ai commis. Quand j’ai eu Keylian mon deuxième fils qui m’a dit : « Qu’est ce que tu as fait » ? J’ai eu mal.

C’est à ce moment que j’ai compris que j’ai commis une grave bêtise parce que je suis l’exemple pour beaucoup d’enfants, beaucoup de jeunes. Ce n’est pas une erreur à commettre sur un terrain de football. Tu ne peux pas te permettre ça à un certain niveau.

Le match contre la Croatie, honnêtement, on avait bien commencé ce match. Si je ne commettais pas cette bêtise, je crois que le Cameroun pouvait faire quelque chose. J’en suis encore convaincu aujourd’hui, c’est moi qui tue ce match avec l’action qui s’est passée.

Mon fils me parle. Un enfant qui n’a même pas encore six ans me parle au téléphone « pourquoi, pourquoi, pourquoi… ». Je ne pouvais pas répondre à mon fils. Je n’avais pas de mots. C’est dans l’action que c’est venu comme ça. J’ai tué tout le monde. Et jusqu’aujourd’hui, ça pénalise mes enfants parce que ce n’est pas un exemple.

Ce geste c’est quelque chose que je n’aurais pas dû faire sur un terrain. Ça va me suivre toute ma vie. Même mes enfants aujourd’hui ont la répercussion. Si ça a touché mes enfants, ça veut dire que les autres enfants ont eu la même pensée au même moment. Je vais m’en vouloir toute ma vie parce que ça va me marquer.

C’est ça qui fait que j’arrête la sélection parce que j’ai rendu mes enfants malheureux. Ma femme était malheureuse, mes enfants étaient malheureux. J’ai rendu tellement les gens tristes que je me suis dit que mieux vaut couper, rester tranquille. Les gens m’ont insulté mais c’est la loi du sport. Il faut savoir l’accepter…». 

 

N.R.M

 

Le Chef de l’Etat, Paul Biya a signé ce mardi, 05 mai 2020 deux décrets relatifs au fonctionnement de cette plateforme portuaire. Si le premier porte réorganisation du Port, le second concerne l’approbation de ses statuts.  

 

Le décret portant réorganisation du Port autonome de Limbé (PAL) indique clairement que le Port est une société à capital public, ayant l’Etat comme unique actionnaire. Cependant, l’acte présidentiel précise que l’actionnariat de la plateforme portuaire peut être ouvert à d’autres entités publiques ou privées. 

On lire sur le décret que, le Port autonome de Limbé « assure la gestion, l’aménagement, la promotion et le marketing du domaine public portuaire de Limbé ». 

Le PAL comprend une Assemblée générale, le Conseil d’administration formé de 12 membres et une direction générale. Il tire ses revenus de différentes redevances, notamment d’usage du domaine public portuaire, d’usage des infrastructures, d’usage des équipements portuaires, d’occupation du domaine portuaire, des navires, des marchandises, mais aussi du produit résultant des prestations et services, des revenus issus de l’aliénation de certains de ses biens, des emprunts, crédits de trésorerie et d’escompte entre autres. 

Le siège social du Port de Limbé se trouve dans la ville éponyme située dans la région du Sud-Ouest. La tutelle technique sur cette société est assurée par le « ministère en charge des affaires portuaires ». La tutelle financière quant à elle, est confiée au ministère des Finances. 

 

Innocent D H

 

La plante est au cœur de toutes les révélations et au centre de tous les conflits opposants pharmacie traditionnelle et pharmacie industrielle. Mais qu’est-ce vraiment l’artémisia.

 

Les toutes premières utilisations de cette plante, l’artémisia ou l’armoise, remontent à très longtemps dans la civilisation humaine. Cette plante était jadis utilisées pour soigner les problèmes de santé que connaissent très souvent les femmes. C'est la raison pour laquelle on l'a baptisée Artémise, terme dérivé du nom de la déesse Artémis.

Ses propriétés médicinales sont en effet similaires aux actions bénéfiques apportées par cette divinité grecque, comme la facilitation de l'accouchement, le soulagement des femmes ayant des règles douloureuses et la régularisation du cycle menstruel. En Orient, dans certains pays asiatiques comme la Chine, cette plante est utilisée en moxibustion pour apaiser les douleurs et cautériser les lésions.

De nos jours, cette médication est surtout recommandée pour stimuler l'appétit, guérir les différentes affections touchant l'appareil respiratoire et l'appareil digestif, ainsi que pour favoriser la circulation veineuse. C’est certainement la raison pour laquelle on la voit réapparaître dans les traitements proposés pour soigner le Covid 19.

 

Comment la reconnaître ?

Plante vivace de 50 à 150 cm de haut (sachant qu’elle parfois aller jusqu’à 03 mètres selon les conditions de culture), l'armoise est facile à identifier grâce à ses tiges florifères élancées, rougeâtres, un peu velues et striées. Ses feuilles oblongues, découpées en segments et auriculées à la base, sont de couleur vert foncé sur la face et blanc cotonneux sur le revers. Ses petites fleurs tubuleuses jaunes ou rougeâtres sont regroupées en un capitule solitaire.

Celles-ci dégagent une odeur très forte, parfois désagréable. La période de floraison de cette plante herbacée se situe entre les mois de juillet et d'octobre. L'armoise produit des akènes ovoïdes, d'environ 2 mm de long, pourvus de petites épines. Les organes de la plante utilisés en phytothérapie sont notamment les feuilles et les sommités fleuries. Ces parties vont passer sous diverses applications selon la thérapie souhaitée.

L’armoise annuelle peut être confondue avec l’ambroisie (Ambrosia artemisiifolia), espèce d'un genre voisin, reconnue comme l’une des premières causes d’allergies polliniques (y compris cutanées). Les feuilles de l’armoise annuelle sont très divisées, de couleur vert clair, et l’odeur est très forte quand on les froisse entre les doigts, tandis que celles de l’ambroisie n’ont aucune odeur.

 

Son efficacité

Les principes actifs contenus dans ses feuilles sont les alcools sesquiterpéniques, les lactones sesquiterpéniques et les acides sesquiterpéniques. Des flavonoïdes, des coumarines, des polyines, des stérols et des triterpènes y sont également présents. L'essence extraite de ses sommités fleuries renferment également des lactones sesquiterpéniques, dont l'artémisine, des thuyones, de l'hydroxycoumarine, des flavonolglycosides, des polyines, des coumarines, des tanins et de nombreux oligo-éléments tels que le calcium, le potassium, le zinc, le magnésium, le phosphore, le souffre et l'iode.

L’armoise annuelle peut être confondue avec l’ambroisie (Ambrosia artemisiifolia), espèce d'un genre voisin, reconnue comme l’une des premières causes d’allergies polliniques (y compris cutanées). Les feuilles de l’armoise annuelle sont très divisées, de couleur vert clair, et l’odeur est très forte quand on les froisse entre les doigts, tandis que celles de l’ambroisie n’ont aucune odeur.

Très efficace contre le paludisme, la plante contient notamment de l'artémisinine, une lactone sesquiterpénique qui s'est révélée efficace à titre curatif et préventif 15 contre des formes graves de paludisme (en particulier contre Plasmodium falciparum devenu en de nombreux endroits résistants aux médicaments classiques).

La capacité de l'armoise à calmer les douleurs causées par les règles et les contractions musculaires s'explique par sa propriété antispasmodique. Cette plante agit également comme un stimulant utérin et des fonctions digestives, d'où sa faculté de déclencher et régulariser les flux menstruels, ainsi que de traiter les troubles digestifs. Et aujourd’hui, c’est ce médicament naturel qui est employé pour guérir du Covid 19 avec beaucoup d’efficacité.

 

Stéphane NZESSEU

 

Ernest Dieudonné OBAMA NANA OBAMA, avec lui, la chaîne de télévision VISION 4 ainsi que le journal L’ANECDOTE ont reçu ce mardi 05 Mai 2020, une citation directe. Ils sont appelés à comparaître en personne le 12 Mai 2020 à partir de 7 heures de 30 minutes devant le Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre Administratif.

 

Ils vont répondre des accusations de diffamation faites à leur endroit par le patron de la fondation Ayah Fondations.  Ayah Ayah Abine, le directeur de la fondation qui porte le nom de sa famille avait porté plainte au journaliste et aux différents médias pour « diffamation et dénonciation mensongère ». En effet, Ernest Obama et le média qui l’emploi, dans un commentaire des déclarations faites par le ministre de l’administration territoriale faisant savoir que Ayah Fondations serait complice des actes terroristes, a entériné les propos du ministre Paul Atanga NJI.

Dans quelques jours, le 12 Mai précisément, toutes ces personnes vont se présenter devant le juge du Tribunal de grande Instance (TGI) Centre Administratif. La première audience de ce procès sera essentiellement une question de procédure. Il faut rappeler que le président de ladite fondation, Ayah Ayah Abine, et non moins fils du magistrat à la retraite, accuse le journaliste de Vision 4, ainsi que sa structure, entre autres, de « diffamation et dénonciations mensongères ». Il leur est reproché d’avoir véhiculé au sein de l’opinion que la Fondation Ayah finance des activités terroristes dans les régions en conflit du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sans preuves. Il sera donc question pour les journalistes de présenter les preuves en leur possession.

Le procès va enfin s’ouvrir, après un premier report dans des conditions inextricables. Mais avant le démarrage de la procédure judiciaire contre le journaliste Francis Njume, le journal l’Anecdote et le Pasteur Success Nkongho, d’autres coaccusés, Ayah Ayah devra déférer le 6 mai prochain à une convocation à la Police Judiciaire (PJ), pour une audition relative aux « soupçons de financement du terrorisme ».

Pour cette même affaire, il avait déjà été auditionné le 19 février 2020 au Secrétariat d’Etat à la Défense (SED). Une procédure qui pourrait aider les autres accusés si au final il est établi dans cette démarche, que la fondation Paul Ayah est coupable de complicité d’actes terroristes. Ce qui augure une procédure qui va s’étendre dans la durée. Reste à savoir si certains vont comparaître emprisonnés comme c’est le cas pour Paul Chouta, qui est en prison pour les mêmes chefs d’accusations.

 

Stéphane NZESSEU

 

Une résolution prise par le Pr Idrissou Alioum- Recteur de cette institution académique afin de permettre aux cop’s de rester concentrés malgré les restrictions imposées par le Covid 19.

 

Des dispositions fortement appréciés et dont les uns et les autres entendent bénéficier au maximum, à l’instar d’Abakar Mahamat Brahim est un étudiant en deuxième année histoire à la faculté des Arts, Lettres et sciences Humaines : « Après avoir téléchargé le cours numérisé et les thèmes de travaux dirigés. Je me joins aux autres membres de mon groupe. L’enseignant nous a demandé de constituer des plates-formes numériques. J’ai aussi reçu, à travers l’application Classroom, d’autres contenus des unités d’enseignement… ».

Souaibou - étudiant en faculté des sciences pense qu’au-delà du problème lié à la lenteur de la connexion internet, il est important que le E – Learning soit adapté au contexte estudiantin en prenant en compte, tous les paramètres : « Bien que nous ayons accès aux cours, il est difficile de poursuivre les études sans matériels et une bonne connexion internet. Je crois qu’il faut adapter ce type d’enseignement à distance à nos réalités… J’essaye de m’adapter car je ne veux rien perdre de mon année académique qui me coûte déjà cher. J’ai d’autres camarades qui vivent les mêmes difficultés, car n’ayant pas d’ordinateurs, encore moins les Smartphones».    

 

Les premiers résultats d’un travail de longue haleine

Avant d’atteindre ce niveau qui, il faut le dire demande que d’autres dispositions soient prises afin de compléter celles qui existent déjà, selon les directives données par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement Supérieur, Pr Idrissou Alioum et ses collaborateurs ont dû cravacher dur : « L’objectif était la mise en route du E-Learning à l’Université de Maroua. Il a fallu dans un premier temps, visualiser toutes les plates-formes déjà créées et procéder à des échanges d’expériences de même qu’à d’éventuels  ajustements, en sachant qu’il a été demandé aux Institutions Universitaires de faire des choix adaptés et adaptables à leur environnement en la matière… ».  

Le Recteur précise que : « Schématiquement, la typologie des plates-formes présentées par les établissements allie variété et efficacité et se décline en : e-campus.fs.univmaroua-cm - foad.falshmaroua.cm – googleclassroom – slack – moodle – whatsapp - neoms. Il apparaît clairement que certaines plates-formes s’apparentent au Massive open online course (Mooc). Ainsi, trois actions ont été considérées comme prioritaires à savoir : la mise à disposition des enseignements sous une forme ou sur une autre (word ; pdf ; PowerPoint et même vidéo), les discussions ou interactions éventuelles et l’évaluation. De manière empirique, les plates-formes disponibles offrent de réelles possibilités à l’épineux problème de massification des effectifs dans certaines filières ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Après deux précédents rendez-vous avérés infructueux, le Conseil d’administration de l’institution financière de Breton Woods a finalement décidé ce 04 mai 2020 de décaisser une enveloppe d’une valeur de 135 milliards de FCFA en faveur du Cameroun. Il s’agit, d’un prêt au titre de la facilité de financement rapide pour répondre aux besoins urgents dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. 

 

Rappelons qu’avant la décision d’octroyer 135 milliards de FCFA au Cameroun par le FMI, le dossier du pays de Paul Biya a été renvoyé à deux reprises à savoir le 14 avril 2020, puis le 28 du même mois. Selon les interlocuteurs, les raisons des deux rendez-vous manqués sont divergents. 

D’aucuns estiment que le pays n’était pas simplement prêt. Ils brandissent comme preuve, ce n’est que le 30 avril que le Premier Ministre, Joseph Dion Ngute a annoncé les premières mesures économiques en faveur des entreprises, de l’ordre de 114 milliards de FCFA, s’appuyant sur l’étude d’impact socio-économique du Covid-19. 

Une source proche du dossier confie, « le problème principal ne réside pas dans le stock de la dette du pays, mais dans le service de celle-ci. Le FMI a des doutes sur la capacité du pays à le rembourser dans un contexte de chute des cours des matières premières, en dépit du fait que ce prêt est à taux zéro », apprend-on. 

Cette source précise en outre que le Cameroun devait donner des assurances quant au relâchement du lest sur le dossier par ses partenaires, ceci sans pour autant faire le lien avec les annonces de l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou. 

Atténuation des chocs du Covid-19 : Le FMI débloque 135 milliards de FCFA pour le Cameroun

Le diplomate français indiquait le 14 avril dernier au sortir de l’audience que lui a accordée le Chef de l’Etat, Paul Biya, le pays devra bénéficier d’un moratoire de 230 milliards de FCFA sur le remboursement de sa dette, dont 60 milliards de FCFA de la part de Paris, dans le cadre du G20. Dans ses dernières estimations, le FMI révélait que la dette publique du Cameroun devrait atteindre 45,2% du PIB durant l’exercice en cours, contre 40,9% en 2019, alors que la norme communautaire est de 70% du PIB.

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01