Selon le Capitaine de Frégate, Cyrille Serge Atonfack Guemo Chef Division de la Communication du Ministère de la Défense, aucun élément de l’armée n’a été arrêté.
Après la publication dans la presse de la mise aux arrêts du Capitaine Jacques Tchenem Valkossa, le Ministère de la Défense fait un démenti. Dans la mise au point faite par le Chef Division de la Communication de ce département ministériel, il est dit qu’il s’agit d’un fake news.
“Depuis quelques heures un conglomérat d’individus mal intentionnés distille sur la blogosphère l’information selon laquelle un Officier des Forces de Défense, notamment le Capitaine Jacques Tchenem Valkossa, en service au 4ème Bataillon d’Intervention Rapide amphibie serait mis aux arrêts sur ordres du Ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense, pour avoir dirigé une équipe de sept soldats qui auraient décapité un civil et ôté la vie à une femme et ses trois enfants. Il n'en est rien. Absolument rien. Cette information complètement erronée, qui dénote d’une énième tentative de déstabilisation portée par les ennemis de la République aux desseins noirs, est par conséquent vouée, tout comme les précédentes, à un échec cuisant”, peut-on lire dans ladite mise au point.
Le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo précise que la personne supposée avoir été mise aux arrêts et qui répond au nom de Jacques Tchenem Valkossa ne fait pas partie des rangs des Forces de défense. Il souligne également que l’unité à laquelle, il est dit qu’il appartient n’existe pas. Cette unité, c’est 4ème Bataillon d’Intervention Rapide amphibie. Le Chef Division de la Communication du Mindef rappelle que l’armée est actuellement engagée aux côtés des autorités, dans la lutte contre le Coronavirus, pour le bien-être des populations.
“En s'essayant à cette tentative de manipulation abjecte et puérile de l'opinion publique, les instigateurs de cette communication haineuse participent certainement de la vaste campagne organisée par les détracteurs de la République, qui s'attaquent en même temps aussi bien au moral de la troupe qu'aux symboles de l'État, qu'à celles et ceux qui le représentent. Les femmes et hommes des Forces de Défense vaquent sereinement à leurs occupations quotidiennes, avec dévouement, honneur et Fidélité, et attendent les prochaines balivernes qui vont continuer de pleuvoir avec sérénité et sourire en coin”, a écrit le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo.
Liliane N.
Voici presque un an que le journaliste Paul CHOUTA est écroué à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé. Interpellé le 28 mai 2019, jusqu’à ce jour, le juge n’a pas encore tranché pour savoir si Paul CHOUTA est coupable ou innocent. Un an plus tard, sa culpabilité n’est pas encore établie pour un délit dont la peine maximale est de six (06) mois.
Ce lundi 27 avril 2020, l’affaire Paul CHOUTA a connu un nouveau rebondissement. En l’absence de l’accusé, le juge de la Cour d’Appel du Centre a rejeté l’appel interjeté par Me PONDI PONDI, l’avocat de Dame Ngo Hega Mispa. Il s’agit de la directrice de l’école « Paradis des anges », la promotrice de l’école primaire devant laquelle la scène présentée dans la vidéo est tournée.
Son dossier avait été joint à celui de Paul CHOUTA. Le juge a estimé que celle-ci n’avait pas d’intérêt au dossier. Rappelons que ce dossier a atterri dans les bureaux de la Cour d’Appel à l’insu de l’avocat de la partie défenderesse. Seulement, il faut dire qu’il s’agissait ici de questions de formes. Avec cette décision du juge d’Appel, l’affaire est renvoyée en instance. Ce qui permet qu’on puisse enfin, un an après son arrestation, ouvrir le dossier pour connaître l’affaire dans le fond. Jusqu’à la publication de cet article, la date de la prochaine audience n’est pas encore communiquée à l’accusé.
Une décision qui ne met pas l’accusé en sécurité quand on sait toutes les manœuvres mises en œuvre par la plaignante et son équipe qui ont eu pour conséquence de faire traîner en longueur le procès. En effet, au cours de cette première année de procédure, il est arrivé, et ce à plusieurs reprises, que la tenue du procès soit impossible du fait de l’absence de la plaignante ou de sa défense. Accusé pour diffamation, Paul CHOUTA encoure en principe six mois d’emprisonnement au maximum si l’on s’en tient à la législation camerounaise.
En effet le code pénal du Cameroun stipule à son article 305 : « Puni d'un emprisonnement de six jours à six mois et d'une amende de 5.000 à 2 millions de francs ou de l'une de ces deux peines seulement celui qui, par l'un des moyens prévus à l'article 152, porte atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne en lui imputant directement ou on des faits dont il ne peut rapporter la preuve. ». Cet article précise aussi que « (2) Ces peines s'appliquent également aux auteurs de diffamation commise par voie de presse écrite, de radio ou de télévision, sans préjudice du droit de réponse ou du devoir de rectification ».
Un an en prison sans être jugé. Un an en prison pour une infraction qui est sanctionnée par le code Pénal à pas plus de six (06) mois. Paul CHOUTA souffre des réalités de l’appareil judiciaire du Cameroun. Après plus de huit renvois pour indisponibilité de la partie plaignante, il reste à espérer que la prochaine audience sera favorable à Paul CHOUTA qui, même s’il était coupable, a déjà purgé la peine prévue pour cette infraction.
Stéphane NZESSEU
Le Capitaine Jacques Tchenem Valkossa est sanctionné pour décapitation d’un civil et meurtre d’une mère de trois enfants dans la région du Nord-Ouest.
Joseph Beti Assomo en sa qualité de Ministre de la Défense (Mindef) vient de décider de mettre aux arrêts le Capitaine Jacques Tchenem Valkossa. Ce soldat est accusé de la décapitation d’un civil et du meurtre d’une mère de famille. En fait, pour mieux comprendre les faits reprochés à ce soldat, il se trouve qu’il a été à la tête d’une équipe de sept soldats qui ont ouvert le feu sur une fermière. Et c’est cette équipe qui a décapité un civil présumé chef d’un groupe séparatiste. L’affaire a été connue et rapportée au Mindef, par les collègues du Capitaine Jacques Tchenem Valkossa.
Le capitaine sanctionné se trouve actuellement à Yaoundé. Il prévu qu’il passe devant le Tribunal militaire de Yaoundé la semaine prochaine. Profitant de cette affaire le Ministre de la Défense met en garde les militaires qui sont au front. Ils leur demandent de rester professionnels. Par ailleurs, il présente ses condoléances aux familles des personnes endeuillées.
Cet autre massacre reproché à certains éléments de l’armée a eu lieu le 26 avril 2020. C’était au cours d’une opération de ratissage survenue à Bafut, dans la région du Nord-Ouest. Et la décision du Mindef survient juste après la publication du rapport de l’enquête de la tuerie de Ngarbuh. Le Président de la République a instruit que les militaires découverts responsables de cette tuerie soient sanctionnés.
Liliane N.
Les raisons avancées sont entre autres, les arriérés de salaire, la gestion opaque et cahoteuse de cette structure.
Dans la lettre qui explique les raisons qui les ont amenées à prendre cette décision, décision implémentée depuis le début de cette semaine, les employés du Laboratoire National de Contrôle de la Qualité des Médicaments et d’Expertise disent qu’ils sont floués par la Direction de la Pharmacie du Médicament et de Laboratoire du ministère de la Santé Publique.
Selon eux, « Toutes les firmes pharmaceutiques étrangères qui entrent en affaire au Cameroun et proposent leurs produits, ne passent plus à Lanacome qui est pourtant chargée du contrôle et l’analyse de tous les produits pharmaceutiques venus de l’intérieur comme de l’extérieur… ».
Ils mentionnent dans la même correspondance que le « Minsanté en même temps, président du conseil d’administration de Lanacome, participe d’une manière ou d’une autre, à la gestion opaque et cahoteuse de cette structure ».
C’est ce qui est la cause du « goulot d’étranglement dans les actes et faits du ministre de la Santé Publique qui extrapole grossièrement, et viole systématique les Décrets présidentiels organisant cette structure comme lus plus haut… ».
Une situation qui prévaut depuis 2016, selon les contestataires et qui entraîne cette prolifération des médicaments douteux et nocifs que proposent les vendeurs à la sauvette ainsi que certaines firmes pharmaceutiques.
Les conséquences immédiates sont visibles puisque, pour le personnel de Lanacome, « nombreux sont les Camerounais qui sont sujets à des malaises et qui à la fin décèdent ».
D’autres dénonciations sont faites par ces travailleurs qui se disent lassent d’attendre la concrétisation des promesses faites depuis le début de l’année, comme le rapporte Jean Ella Mba - président du syndicat départemental pour le Mfoundi des employés des établissements de santé, devant certains confrères : « Nous avions commencé au mois de janvier avec des réunions entre les délégués du personnel et la direction générale. On a dit, attendez. Au mois de février, il n’y a pas eu de concertation, la directrice générale a dit qu’elle ne voulait pas nous rencontrer. Au mois de mars, on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose malheureusement, les salaires promis pour le Mois d’Avril qui est entrain de s’achever ne sont toujours pas versés…Cette fois, nous irons jusqu’au bout ».
Pour l’heure, des négociations sont en cours et toutes les parties espèrent arriver à un compromis.
Nicole Ricci Minyem
Alors que les combats entre les séparatistes et l'armée ne sont pas au point mort, 6.000 exilés de la crise anglophone ont déjà regagné leur village. Un retour obligé dans un contexte dominé par la peur d'être contaminés au coronavirus et qui les plonge dans la misère.
Depuis la survenue de la pandémie de Covid-19 au Cameroun, avec plus de 1621 cas confirmés, et 56 décès en date du lundi, 27 avril 2020, la situation devient de plus en plus rude pour les populations traumatisées par la guerre et qui sont totalement démunies.
Aux problèmes de santé, d'éducation, de nutrition et d'hébergement, ces déplacés de la crise socio-politique dans le Nord-ouest et le Sud-ouest du Cameroun, font désormais face à la peur de la contamination.
Du coup, la survie devient une équation difficile à résoudre car les activités menées (petits métiers) sont en berne du fait des mesures de restriction imposées par le Gouvernement dans sa stratégie de lutte contre le coronavirus.
Parmi ces mesures, l'on cite, le port obligatoire de masque, la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes, l'interdiction de rassemblement de plus de 50 personnes, l'interdiction de surcharge dans les taxis et sur les mototaxis, la fermeture des bars et lieux de loisir dès 18 heures etc.
La peur s'installe
"Ça me fait peur. Ici, les déplacés vendent des aubergines, des œufs bouillis, des arachides (...). Ils se promènent dans les rues, touchent de l'argent, rencontrent des gens. Ils rentrent en soirée et dorment serrés les uns contre les autres, faute de matelas et d'espaces. Si une personne est contaminée par le coronavirus dans cette maison, ça sera catastrophe pour nous", frisonne Joseph Mofor qui hébergeait 130 déplacés internes.
Le chef traditionnel a bien un temps interdit ce commerce ambulant, cependant, la "famine a explosé" et celui que les déplacés surnomment affectueusement "papa" a été obligé de lever l'interdiction.
Célestine Ngong âgée de 24 ans pour sa part lâche, "on a peur d'attraper le coronavirus. Mais, c'est ça ou mourir de faim à la maison". Elle a "fui les balles" dans son Nord-ouest natal. Comme Célestine, Rafiatou Foyeh accompagnée de ses deux filles, sort chaque jour avec sa bassine pleine de bouteilles de bière traditionnelle à base de maïs sur la tête.
Ce qui frappe a priori à l'œil, c'est que toutes trois, sont protégées de masques en tissus, moins chers que les chirurgicaux, mais fabriqués le plus souvent hors des normes sanitaires. Elles arpentent tous les jours, les rues de Bonabéri, quartier de l'ouest de Douala, qui accueille une forte population de déplacés.
La misère s'installe
A en croire les propos d'Esther Imam, "pris entre le feu des armes et la misère de la pandémie", les déplacés anglophones sont plus exposés au Covid-19 que la population en générale.
"Ils n'ont pas de revenus. Certains n'ont pas de maison. D'autres n'ont pas de quoi manger et celles et ceux qui se débrouillaient avant la crise n'y arrivent plus. Nous sommes dans un contexte de confinement, de restriction. Mais le virus de la faim est pire que le coronavirus", relève la directrice exécutive de l'ONG Reach Out, qui vole au secours des déplacés dans les régions francophones et à ceux qui sont cachés dans les forêts.
Elle ajoute par ailleurs, certains n'ont pas d'argent pour acheter de l'eau potable, du savon, du gel hydroalcoolique ou des masques, autant de "facteurs qui facilitent la contagion".
Des milliers de déplacés ont préféré retourner dans leur village pourtant toujours en guerre, malgré l'appel au cessez-le-feu de l'ONU, en cette période de pandémie. "Beaucoup sont rentrés avec les enfants parce qu'il n'y a plus d'activité. Pour eux, c'était aussi une manière de s'éloigner des centres où l'épidémie a commencé à sévir, notamment à Yaoundé et à Douala", explique Modibo Traoré, le directeur du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) qui précise qu'entre 5.000 et 6.000 personnes sont revenus dans la seule région du Nord-ouest les jours qui ont suivi la fermeture des écoles, le 17 mars. Depuis le mouvement retour se poursuit. Les deux régions anglophones enregistrent déjà des cas confirmés au Covid-19.
D'après les ONG internationales, plus de 3.000 personnes ont été tuées dans la crise anglophone. Selon les Nations unies, 700.000 ont abandonné leurs maisons pour se réfugier dans les forêts environnantes et les régions comme l'Ouest, le Centre et le Littoral.
Innocent D H
Anne Féconde Noah – Porte Parole du leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale propose quelques pistes de solution
Il est un secret de polichinelle que la pandémie du Covid-19 aura des conséquences sérieuses sur nos recettes et dépenses budgétaires. Il est devenu pratiquement impossible de les réaliser.
Les cours de pétrole sont en ce moment à moins de 19 dollars le baril, avec une tendance fortement baissière, après avoir atteint un prix négatif à la mi-avril.
Le recouvrement de la Tva connaîtra une baisse drastique du fait du ralentissement des activités des entreprises pourvoyeuses de Tva, les recettes douanières vont chuter à cause du ralentissement des importations.
Pourtant le Cameroun doit pouvoir continuer à investir dans des projets de développement économiques et sociaux, créer et maintenir des emplois au risque de tensions sociales .
Face à cette situation de déficit budgétaire qui pourrait devenir public, vu la fébrilité des autres administrations décentralisées et déconcentrées, il y a lieu pour le gouvernement de trouver des mécanismes, et de mettre en place des instruments de contournement pouvant lui permettre de continuer à réaliser ses missions d'investissement public.
1- La mobilisation de l’épargne publique à travers la caisse des dépôts – consignations et titres.
Depuis le 14 avril 2008, le Président de la République a promulgué une loi portant régime des dépôts et consignations au Cameroun. S'en est suivi le décret portant création et organisation de la Caisse de dépôts et consignations.
L'Etat du Cameroun a dès lors acquis à travers cette structure autonome , le droit de conserver et de gérer l'argent déposé sous forme de consignations et de cautions dans le cadre des marchés publics, auprès des banques, des notaires, et des greffes, les douanes, les impôts, les sociétés d'eau, électricité, téléphonie, les administrateurs judiciaires, les comptes inactifs des banques, des saisies judiciaires, des cautions de location d'immeubles, des séquestre, pour ne citer que ces exemples.
Il faut en outre, rappeler que ces sommes d'argent supposées être indisponibles tournent et participent au marché bancaire, rapportant des revenus indus aux banques.
Selon des enquêtes faites en back office, c'est près de 2000 milliards FCFA en principal et fruits des spéculations générées par les dépôts et consignations auprès des établissements de crédit. De l'argent qu'ils n'ont pas le droit d'utiliser.
Cet argent devrait être mobilisé par la Caisse des dépôts et consignations pour soutenir le BIP, au lieu d'enrichir indûment les actionnaires des banques. En effet ces derniers tirent des bénéfices de l'argent déposé, rendu indisponible et ne produisant aucun intérêt aux déposants.
La Caisse des dépôts et consignations qui n'est pas l'Etat, mais qui jouit de la garantie de l'Etat, sera chargé de rembourser plus aisément ces cautionnements et consignations aux bénéficiaires dès que les délais seront échus.
Mais dans l'attente de leur libération, elle tirera des intérêts. Elle pourra donc effectuer des placements à court terme, promouvoir des entreprises, des start- up à forte plus value en y levant des actions, lancer des projets et prendre des participations, financer les activités d'exportation des PME …
Elle deviendra un fonds d'investissement de l'Etat, une sorte de fonds souverain avec une inclinaison internationale à la différence de la SNI, particulièrement tournée vers les entreprises locales et qui ne vit essentiellement que des dividendes sociaux.
La Caisse des Dépôts grâce à sa mobilisation rapide du liquide dormant dans les banques sera plus opérationnelle dans l'investissement public.
2- La caisse des dépôts et consignations pourrait être chargée de lever des fonds sur les marchés indirectement au nom de l’Etat
Une des difficultés que va éprouver l'Etat du Cameroun et bien d'autres structures étatiques à la suite de la pandémie, c'est la quasi impossibilité de refinancement sur les marchés à travers les emprunts obligataires.
L'une des conditionnalités de l'annulation de la dette, projetée par les pays du G20 lors de leur dernier sommet, est l'incapacité des pays bénéficiaires à lever des fonds sur les marchés.
Le Cameroun gagnerait donc à contourner ce verrou en faisant de sa Caisse des dépôts et consignations son organisme de levée de fonds sur les marchés.
Ainsi les opérations menées par cette structure jouissant de l'autonomie juridique, mais bénéficiant de façon générale de la garantie de l'Etat, n'apparaîtront pas dans la comptabilité budgétaire au titre des emprunts et engagements de l'Etat, y compris dans la rubrique opérations hors budget.
Pourtant à travers ces emprunts au nom de la Caisse des Dépôt, l'Etat pourra financer indirectement des projets et autres investissements publics.
Sur la faisabilité, la Caisse des dépôts émettra des titres publics négociables sur les marchés financiers au Cameroun ou à l'Etranger.
Car ce qui importe pour les investisseurs aux emprunts obligataires c'est la garantie souveraine de l'Etat attachée à la structure émettrice ou à l'opération.
Or, la Caisse des dépôts et consignations bénéficie de la garantie de l'Etat. Sa mise en service est de fait une solution à court terme et à moindre coût ».
N.R.M
Le Ministre de l’Administration territoriale demande par ailleurs à ces opérateurs de téléphonie mobile de geler les fonds de Survie Cameroun.
Tout comme il avait adressé une correspondance au Directeur général (Dg) d’Afriland first bank, Paul Atanga Nji vient aussi de saisir les administrations de Mtn et Orange Cameroun. Le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) demande les fermetures des comptes de Survie Cameroun et les gels des fonds collectés. Pour le Minat, Survie Cameroun est une association illégale. Dans lesdites correspondances, Atanga Nji explique ce qui motive ses demandes.
Le Minat parle entre autres du fait que son département ministériel qui se charge des partis politiques et des associations, n’a pas connaissance de celle dénommée Survie Cameroun. Sur la base de la loi N°83/002 du 21 juillet 1983 et de son décret d’application N°85/1131 du 14 août 1985, Paul Atanga Nji précise que l’appel à générosité publique pour quelque raison que ce soit, n’est autorisé que par son département ministériel. Aussi, le Minat cite la loi N°90/56 du 19 décembre 1990 relative aux partis politiques, qui interdit aux formations politiques de recevoir des fonds de l’extérieur. Paul Atanga Nji souligne à Mtn Cameroun qu’au cas où, il maintient le compte est actif, il pourrait être susceptible d’être considéré comme co-auteur ou complice de cette activité illégale.
Il faut savoir que le compte qui est ouvert chez Mtn, a été suspendu de façon temporaire. Le leadership de Survie Cameroun avait dénoncé cela. La suspension n’a duré que 24 heures. Le compte a été activé. Et à ce jour, il est redevenu opérationnel.
Liliane N.
L'ancienne superstar du FC Barcelone fait le récit de sa vie en prison. Il a été placé en résidence surveillée après avoir utilisé de fausses documentations sous forme de faux passeports, renseignent de sources concordantes.
Ronaldinho a révélé son hoc face à la situation dans laquelle il se trouve et maintient son innocence. "Nous avons été totalement surpris d'apprendre que les documents n'étaient pas légaux. Depuis lors, notre intention a été de collaborer avec le système judiciaire pour clarifier les faits", a déclaré le footballeur international brésilien de 40 ans s'exprimant à l'hôtel Palmaroga, où il est assigné à résidence privée.
Il confie par ailleurs, "depuis ce moment jusqu'aujourd'hui, nous avons tout expliqué et facilité tout ce qui nous était demandé. Ce fut un coup dur, je n'avais jamais imaginé que je passerai par une telle situation. Toute ma vie, j'ai cherché à atteindre le plus haut niveau professionnel et apporter la joie aux gens avec mon football".
Toutefois, l'ancien champion du football mondial en 2002 projette l'après prison. "La première chose sera de donner un gros bisou à ma mère qui a traversé ces jours difficiles depuis le début de la pandémie de Covid-19 chez-elle". Pour Ronaldinho, il sera ensuite question, d'absorber "l'impact que cette situation a généré et d'aller de l'avant avec foi et force".
Innocent D H
L’ex commis de l’Etat, privé de liberté depuis un peu plus de sept ans laisse entendre, dans une lettre ouverte adressée au chef de l'Etat, que les décisions présidentielles prises le 15 Avril dernier, portant commutations et remises de peines à certains détenus dans le but de désengorger les prisons restent insuffisantes pour barrer la voie au Covid 19.
« Une stricte application du décret du 15 avril 2020 qui ne s’adresse qu’aux détenus définitivement condamnés exclut d’office 80% des détenus qui sont prévenus, appelants ou cassationnaires… La prison centrale de Kondengui compte près de 4000 détenus pour 1500 places environ ».
Ses propositions
Tout en remerciant le Chef de l’Etat pour les efforts déjà entrepris, celui qui a été surnommé « l’Homme en blanc » fait quelques suggestions :
1) Procéder à la libération provisoire ou définitive de tous les détenus âgés d’au moins 60 ans.
2) Procéder à la libération provisoire ou définitive de tous les malades présentant des pathologies à risque et autres comorbidités : diabète, hypertension, immunodéficience, maladies respiratoires et cardiaques, obésité grave, femmes enceintes…
3) Procéder à la libération de tous les handicapés physiques et mentaux et de tous les mineurs tel que recommandé récemment par la section sociale du Barreau du Cameroun
4) Procéder à la libération de tous les délinquants condamnés à deux ans de prison maximum ou à qui il reste moins de deux ans à purger sous réserve des travaux d’intérêt communs tels que, l’assainissement des voiries, des lieux et édifices publics pendant la durée du confinement avec tous les équipements de protection individuelle adéquats (masques, gants, casques, combinaisons…)
5) Procéder à la libération définitive de tous les détenus ayant totalisé 10 ans de détention pour les crimes économiques et autres et 15 ans pour les crimes de sang.
6) Il va de soi que l’Etat à travers les commissariats de quartiers et le personnel pénitentiaire peut s’assurer de la surveillance judiciaire de tous ceux qui présentent des domiciles connus ou des garants et qui pourraient être mis en liberté provisoire si leur libération définitive n’est pas encore envisageable, compte tenu de leur dossier judiciaire.
L’Ingénieur Pétrochimiste et Docteur d'Etat ès sciences physiques conclut sa correspondance en ces termes : « telle est donc notre modeste contribution que nous voulons soumettre à votre haute expérience judiciaire et pour la très haute sollicitude et magnanimité du Chef de l’Etat».
Une démarche dont le retour est attendue, au moment où des voix s’élèvent de plus en plus, afin de décrier la gestion de cette crise sanitaire dans le milieu carcéral, mais de manière plus particulière au niveau de la maison d’arrêt de la capitale politique Camerounaise.
Inquiétude
L’Ingénieur Pétrochimiste et Docteur d'Etat ès sciences physiques n’a toutefois pas pensé à ce que la mise en œuvre de ses propositions peuvent entraîner dans la vie des autres Camerounais, notamment par rapport à leur sécurité.
Dimanche dernier par exemple, un jeune homme a perdu la vie à Douala et, vrai ou faux, le crime est imputé à un repris de justice, ayant bénéficié de la grâce présidentielle.
Cette histoire met en lumière les réalités qui semblent avoir échappé à Jean-Baptiste Nguini Effa, qui, à travers ses propositions, n’a par exemple pas répondu à ces quelques questions et à de nombreuses autres :
Quels sont les risques liés à une éventuelle application d'une telle théorie dans toutes les prisons ?
L'insécurité ne gagnerait-elle pas les rues et les populations si les malfrats sont tous relâchés d'un coup ?
Les Forces de Défense et de Sécurité sont-elles en mesure de veiller ou suivre tous ces prévenus comme il l'indique ?
Nicole Ricci Minyem
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun appelle à une coalition entre le leadership de son opération de collecte de fonds et Mgr Samuel Kleda.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a tenu à saluer publiquement les efforts entrepris par Mgr Samuel Kleda, pour ce qui est du traitement de la pandémie du Coronavirus. Le parti par le biais d’Olivier Bibou Nissack porte-parole du président du Mrc a rendu public un communiqué, dans lequel Maurice Kamto adresse ses vives félicitations à Mgr Samuel Kleda.
Pour mieux comprendre, il convient de rappeler que le weekend dernier, l’une des informations ayant circulé sur la toile, faisait état de ce que l’ancien président de la Conférence épiscopale du Cameroun a découvert un remède contre le Coronavirus.
La nouvelle s’étant répandue comme une poudre sur la toile, Mgr Samuel Kleda a apporté des clarifications en indiquant qu’il n’a pas inventé un traitement. «...Il faut faire très attention. Je ne dis pas que j’ai trouvé un traitement contre le Coronavirus. Cela je ne le dis pas », indique-t-il. Il explique qu’il fait usage des plantes qu’il étudie depuis une trentaine d’années.
« Tenant compte des symptômes des gens qu’on présente comme des personnes infectées du coronavirus, j’applique des recettes composées des plantes. Je leur applique ce traitement. Ils réagissent favorablement, c’est-à-dire qu’ils se trouvent mieux. Ils retrouvent la santé. Voilà ce qu’on fait », déclare-t-il.
Pour Maurice Kamto, il y a tout de même lieu de soutenir Mgr Samuel Kleda. Aussi le président du Mrc appelle le leadership de l’opération Survie Cameroun, à se rapprocher du prélat. Il faudra apprend-on du communiqué qu’il a signé, étudier de quelle manière, on peut apporter une aide à Mgr Kleda pour mettre sa solution à la disposition des personnes atteintes par le Covid-19.
Les sorciers du Cameroun proposent une recette pour traiter la pandémie du Coronavirus
Liliane N.
Le Président du Syntrapuircam, un autre de ces syndicats qui se bat pour le bien être des transporteurs, est en colère. Ecarté par d’autres syndicalistes dans les négociations en cours au Premier Ministère pour éviter les grèves des transporteurs annoncées à plusieurs reprises puis reportées plusieurs fois.
Prosper Essomba n’y est pas aller par 34 chemins. Très direct, il fait savoir que l’essentiel des présidents de syndicats qui mènent les démarches depuis le début de la crise, sont tous des « escrocs » qui se nourrissent sur le dos des travailleurs. Sur les antennes de Canal 2, le porte-voix des transporteurs de la ligne Yaoundé – Soa décrit des scènes de ce qu’il considère comme une mafia de syndicats.
Il raconte que dans le cours de la semaine, une réunion a été convoquée à l’Immeuble étoile. Prosper Essomba est d’abord surpris que cette fois encore, comme cela s’est fait jusqu’ici, les présidents des syndicats n’ont pas informé tous les autres syndicats. Pourtant ils parlent de grève générale. Toutefois, Prosper Essomba et les autres se précipitent vers l’Immeuble Etoile pour également prendre pas à cette réunion de négociation.
A son grand étonnement, des syndicalistes astreints au devoir de solidarité vont laisser des portiers pour chasser des syndicalistes qui ne font pas partie du club des « mafieux ». Mais après avoir fait un peu de boucan, ils auront finalement accès à la salle de conférence. Selon Prosper Essomba, une fois que ces patrons de syndicats « mafieux » l’ont vu, ils ont complètement changé d’attitude.
Cameroun : Les doléances des syndicats des transporteurs routiers après le débrayage désamorcé
Dans la suite de ses dénonciations, il fait savoir que ces syndicalistes d’un autre genre ne sont que des chasseurs de jetons de présence et de perdiem venant des membres de l’administration publique. Il est péremptoire, ils sont nombreux qui ont encaissés de grandes sommes d’argent. Et manifestement, ils n’ont aucunement l’intention de mener des actions qui satisfassent le plus grand nombre. Des égoïstes en puissance.
Pour Prosper Essomba, il est hors de question pour les transporteurs d’écouter ces vendeurs d’illusions. C’est dans cet ordre d’idée qu’il a mené, accompagné de plusieurs de ses camarades, à faire des communications pour demander aux transporteurs de ne pas céder à la manipulation. Un message qui semble avoir été suivie. Puisqu’il n’y a pas eu grève de transporteurs routiers ce lundi matin sur l’ensemble du territoire camerounais. Espérons que ça dure.
Stéphane NZESSEU
C’est ce que Roger Tapa le président du Syndicat des exploitants de débits de boissons affirme.
Au tout début de l’application et l’implémentation sur le terrain des mesures gouvernementales entrant dans la stratégie de lutte contre le Coronavirus, les tenanciers de débits de boisson interpellaient déjà les autorités. Ils indiquaient qu’étant obligés de fermer désormais leurs débits de boisson à partir de 18 heures, ils n’arrivent plus à faire leur chiffre d’affaires. De nos jours, ils sont rendus à ne réaliser que 20% dudit chiffre d’affaires. L’une des causes étant qu’ils indiquent que c’est à partir de l’heure de fermeture aujourd’hui adoptée, qu’ils recevaient la majorité de leur client.
Roger Tapa le président du Syndicat des exploitants de débits de boissons, affirme qu’à l’heure actuelle, si cette pandémie devait encore durer, de nombreux bars soit 50%, vont se voir contraint de mettre la clé sous le paillasson.
“Je n’ai pas dit que ce secteur va mourir. Si beaucoup résistent encore aujourd’hui, c’est parce qu’avant les mesures de fermeture, l’activité marchait très bien. La plupart du temps, les débits de boissons ne vivent pas au jour le jour. La plus grosse charge dans cette activité c’est le loyer or certains paient le loyer pour 6 mois voire un an à l’avance. Cela fait seulement un mois que la maladie fait sa mue, donc, les tenanciers de débits de boisson ont encore quelques mois devant eux. Cependant, si la crise perdure, je peux vous dire qu’au moins 50% des bars vont fermer”, déclare-t-il.
Roger Tapa fait remarquer que si la pandémie ne s’achève pas de sitôt, il n’y a pas que les bars qui vont fermer, les employés seront aussi affectés.
“L’autre manque à gagner qui est peu visible c’est que les employés des bars sont rentrés en chômage technique. Donc nous avons là de nombreux emplois qui ont été perdus. En dehors de ça, il ne faut pas aussi négliger les commerces qui s’installent autour des débits de boissons tels que les rôtisseries et autres qui pourvoient de nombreux emplois. Toutes ces activités qui tiraient leur plus grande clientèle du fonctionnement des bars sont aujourd’hui en déroute”, déclare-t-il.
Liliane N.
Dans un contexte d'union sacrée pour la lutte contre le Covid-19, l'avocat au Barreau du Cameroun, pense que personne ne doit être exclue de cette synergie d'actions quelque soit son bord socio-politique. Me Yondo Black monte au créneau pour s'exprimer sur les attaques récurrentes ces derniers temps contre Maurice Kamto.
Dans un texte, l'ancien bâtonnier de l'ordre des avocats du Cameroun écrit, "non Maurice Kamto n'est pas un ennemi de la Nation. Il vient encore d'apporter la preuve de sa disponibilité à la servir". Dans le même sillage, il s'interroge, "qui aujourd'hui oserait sérieusement soutenir que sa mise en demeure à l'adresse du président de l'Assemblée nationale de saisir le Conseil constitutionnel pour faire constater la vacance du pouvoir n'a pas porté?".
L'homme de Droit pense que l'union sacrée pour la vaincre la pandémie de Covid-19 posée comme une nécessité n'est que "normal". Cependant, elle ne doit pas être "une camisole de force destinée à entraver les contre-pouvoirs dans les pays où la corruption est endémique", fait-il savoir. A propos justement de la corruption, Me Yondo Black évoque, un certain nombre d'événements, notamment, "des milliards de francs englouties pour une CAN, pour laquelle le Président de la République s'était engagé en personne", "des milliards de francs CFA détournés pour une autoroute Yaoundé-Douala dont les travaux qui sont bien loin de parvenir à termes durent depuis plus de dix ans!", de ces milliers morts enterrés dans le NoSo suite à une guerre civile.
Au regard de tous ces éléments, il affirme que le Cameroun se trouve en situation d'urgence, jamais vécue dans son histoire. A cette situation, Me Yondo Black propose des solutions urgentes, car selon lui, "il y va de la vie ou de la mort des citoyens".
"Avant de fustiger le comportement des uns ou des autres, il faut encore savoir qui se trouve à la tête des opérations de survie. Une question qui ne se serait pas posée en temps normal car c'est naturellement le Président de la République, Chef de l'Etat, Chef des armées(...)", souligne l'avocat.
Innocent D H
L’épouse de l’ancien Ministre de la Défense incarcéré à Kondengui se trouve actuellement au Centre des urgences de l'hôpital central de Yaoundé.
C’est une information relayée par le journal Info Matin dans son édition de ce 27 avril 2020. Bernadette Mebe Ngo’o la femme d’Edgar Alain Mebe Ngo’o ancien Ministre de la Défense et des Transports a été hospitalisé samedi dernier. Selon le journal, elle a été internée au Centre des urgences de l'hôpital central de Yaoundé, dans un état jugé inquiétant.
“Son état ne cessant de susciter des inquiétudes auprès de ses geôliers, l'épouse de l'ancien ministre délégué de la Défense (lui aussi incarcéré) a été extraite de sa cellule, sise au quartier 5 de la prison centrale de Yaoundé-Kondengui”, rapporte Info Matin.
Pour ce qui est de la maladie qui a conduit l’épouse de l’ancien Mindef à l’hôpital, l’information reste cachée. Il y a que des indiscrétions qui selon Info Matin parlent d’une contamination au Covid-19. “Même si beaucoup soupçonnent le Covid-19 du fait des conditions difficiles d'incarcération qui font son quotidien, rien n'a jusqu'à présent filtré sur les causes de sa maladie.
L'on se souvient néanmoins que la concernée aura, à plusieurs reprises ces derniers mois, essuyé plusieurs malaises cardiaques. Ce fut déjà déjà le cas quelques jours avant son interpellation, où Bernadette Minja Nkoulou, de son patronyme, fut internée dans une clinique de la capitale. Elle eut également un autre malaise, quelques mois seulement après son internement à la prison centrale de Yaoundé et fut conduite, comme c'est à nouveau le cas en ce moment, à l'Hôpital central.
« Le médecin de la prison la suit et, s'il y a nécessité d'un examen approfondi, il avisera », avait expliqué, dans les colonnes de Cameroon Tribune, le régisseur Fredy Armand Medjo”, peut-on lire dans Info Matin.
A titre de rappel Bernadette Mebe Ngo’o est poursuivie dans le cadre de l’Opération Epervier, tout comme son époux l’ancien Mindef. Elle est écrouée à Kondengui depuis le 11 mars 2019. Elle doit répondre pour des faits présumés de complicité de détournement de fonds publics.
Liliane N.