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Arborant les blouses de morguiers, quelques individus ont décidé de s’en prendre une fois de plus, à l’un des bâtiments diplomatiques du Cameroun afin de s’en prendre au Chef de l‘Etat du Cameroun ainsi qu’à l’Institution qu’il incarne.

 

Après avoir sauté par-dessus la barrière, comme le font les malfaiteurs qui agissent dans l’irrégularité afin d’accomplir leurs sombres desseins, ils se sont mis à piailler sur la cour de l’ambassade : « Nous réclamons le corps de Biya Paul. Nous appelons ici sur la cour, l’ambassadeur illégitime afin qu’il vienne nous rejoindre. Le moment est venu l’ambassadeur légitime de prendre possession des lieux. Par ailleurs, nous voulons mettre le locataire des lieux en garde contre toute tentative et implication dans un gouvernement de gré à gré organisé au Cameroun… ».

A l’approche des adeptes de la subversion, le personnel de l’institution diplomatique a fermé les portes, ce qui a incité les agresseurs à cogner violemment sur les battants.

D’après J. Rémy Ngono, il s’agit entre autres des nommés : - Djif Djimeli - Olivier Tchanang- le responsable de Dipson Production - Thierry Fotso -  Fosso le Résistant – des individus qui ont pour surnom Python ou Kalla…Tous disent que leur action a pour nom de baptême "Opération Covid 19".

 

L’intervention de la police allemande

Après plus d’une heure de brouhaha, temps que leur a accordé S.E Jean Marc Mpay qui n’a pas voulu faire de vague, les subversifs ont finalement été embarqués par la police allemande. Les coups de pieds et autres, les cris d’orfèvre lancés par ceux qui quelques minutes plus tôt voulaient déloger les représentants du Cameroun n’ont pas semblé émouvoir les représentants des Forces de maintien de l’ordre qui a nettoyé la représentation diplomatique Camerounaise de cette présence indésirable.

 

A qui profite le crime ?

C’est regrettable que des Camerounais présents dans un pays étranger, s’attèle au quotidien à poser des actes d’une telle barbarie, pour faire entendre leur voix. La crise sanitaire que traverse le Cameroun, comme de nombreux autres pays dans le monde, leur a donné une fois encore, l’occasion de s’en prendre au Président de la République, une Institution qu’ils ont pourtant «  tué » à travers des messages postés sur les réseaux sociaux.

L’on est amené à se poser la question de savoir s’ils avaient l’occasion, avant l’arrivée du Covid 19, de voir le Chef de l’Etat Camerounais au quotidien.

La présidentielle d’Octobre 2018 a permis à tous de voir naître une catégorie d’acteurs politique, prêt à tout, pour prendre le pouvoir, quitte à adopter des attitudes les plus viles.

Dans l’optique improbable que ce pouvoir tant désiré tombe entre leurs mains, que vont – ils faire de l’image du Cameroun et de ses Institutions qu’ils détruisent au quotidien ?

Comment comprendre que des individus, qui pour certains, ont une certaine notoriété aussi bien sur le plan national qu’international, grâce à ce régime qu’ils disent combattre, osent agir de manière aussi ignoble, abjecte, infâme, juste parce qu’ils veulent être appelés Président de la République ?

Lorsqu’on est un vrai homme politique, on prend la peine de soigner son image et, on ne se mêle pas des réseaux mafieux parce qu’on sollicite leur concours pour atteindre des objectifs de bas étage.

Le Cameroun est au dessus de tout et tous. Il doit être préservé par ceux qui se réclament comme fils et fille de cette Nation puisque le pouvoir, et les vénalités qui vont avec passent.  

 

Nicole Ricci Minyem

 
 

Sans tambour ni trompettes, le Chèque y relatif vient d’être remis au ministre de la Santé publique (Minsante), Dr Manaouda Malachie. C’était au cours d’une cérémonie sobre mais empreinte de symboles tenue à Yaoundé, la capitale camerounaise.  

 

165 millions de francs CFA, c’est le montant de la contribution des membres du Gouvernement avec à leur tête le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute, dans le Fonds spécial de lutte contre le Covid-19. Le Minsante qui a reçu le chèque au salon des audiences du Premier ministre sis au 6ème étage de l’immeuble étoile a souligné, « lorsque le Chef du Gouvernement m’a remis ce chèque, il a rappelé que le Président de la République a décidé de mettre en place un Fonds spécial de solidarité nationale ». 

Le Dr Manaouda Malachie a poursuivi, « de par sa qualité de Chef du Gouvernement, il a sollicité des membres de son équipe de contribuer à ce Fonds. En une semaine, le gouvernement a pu réunir 165 millions de francs CFA ». Cette enveloppe constitue la participation des membres du gouvernement au Fonds de solidarité nationale créée par Paul Biya le Président de la République. Il convient d’indiquer que ceux-ci viennent par ce geste de suivre, l’exemple des Sénateurs, qui ont disposé la somme de 100 millions de F pour la lutte contre le Covid-19.

Quant à l’usage de ce Fonds spécial, le ministre en charge de la Santé publique explique, « cela va nous permettre de mieux nous déployer sur le terrain. Vous savez que nous sommes en train de mettre en place des centres spécialisés de prise en charge de Covid-19, nous sommes en train d’acquérir des équipements d’assistance respiratoires, des équipements de protection individuelle ».

Créé le 31 mars 2020 par le Président de la République, Paul Biya, le Fonds spécial de solidarité nationale avait été doté de la somme d’un milliard de francs CFA. Ce fonds est destiné au financement des opérations de la stratégie de riposte contre la propagation du covid-19 au Cameroun. Il est également approvisionné par des entreprises et des Camerounais de bonne volonté dans leurs efforts de contribuer à la lutte contre cette pandémie.

Le Fonds de solidarité nationale a reçu de nombreux dons venant des opérateurs publics comme privés. A titre de rappel, c’est l’homme d’affaire Baba Ahmadou Danpullo qui a avait ouvert le bal en déposant un chèque de 100 millions de FCFA. Il avait été suivi dans cet élan de coeur par Sylvestre Ngounchinghe le président directeur général de Congelcam. Il n’y a pas que des enveloppes qui sont remises, des sociétés apportent également des dons en nature. Orca spécialisée dans l’ameublement et la décoration, a offert 4000 sacs de riz de 25 kilogrammes chacun. 

 

 

 

L’ancien Président du MP était ce matin l’invité de Luc Ngatcha sur ABK Radio à Douala. Au cours de l’échange, la nouvelle recrue du RDPC affirme qu’il n’a en aucun cas trahi l’opposition camerounaise.

 

Jean Jacques Ekindi est formel. Il ne s’est jamais considéré comme étant de l’opposition camerounaise. Sa vision politique s’est toujours inspirée de la logique d’accompagner son pays dans son développement. Le Diplômé de X-Mine a très clair, il est hors de question qu’une frange de la population estime qu’il a trahi qui que ce soit. Ceci pour une simple raison. « Pour poser un acte de trahison, il faut bien que cela se fasse à l’égard d’une personne avec qui il est établi un climat de confiance ». Or dans le cadre d’une activité politique, c’est soit un membre de sa formation politique, soit une personne qui a adhérer à ses idées politiques.

Or, « vous ne pouvez pas dire que le M.P. compte uniquement deux candidats, et par la suite dire que j’ai trahi quiconque. C’est de la schizophrénie que de dire une chose et son contraire. » De plus, il est évident de se rendre compte qu’ils ne sont pas nombreux à avoir adhéré aux idées politiques du MP compte tenu des chiffres récoltés au cours des dernières échéances électorales. Il devient donc difficile de dire que le Président du M.P. a trahi qui que ce soit.

A la question de savoir pourquoi il n’a pas choisi un parti comme le MRC ou le PCRN pour mener la suite de sa lutte politique, Jean Jacques Ekindi répond en faisant savoir que ni le MRC et encore moins le PCRN ne sont au centre des prises de décisions pour le développement du Cameroun. Pour lui, le RDPC reste le seul appareil politique à même de lui permettre de contribuer efficacement au développement du pays. Mais ce qui étonne c’est qu’il a dû mettre 28 ans pour s’en rendre compte.

Il est difficile de savoir avec exactitude l’objet des calculs de l’ancien député à l’Assemblée Nationale. Jean Jacques Ekindi a fait savoir qu’il n’a pas choisi d’aller au RDPC avec l’arrière-pensée de visée d’un poste ministériel. Pour le justifier, il a fait savoir que lorsqu’il entre au sein de ce parti en 1986, il n’était qu’un camerounais ordinaire. Et il a pris le temps de faire ses preuves avant tout. Sans oublier qu’une fois dans ce parti, il a plusieurs fois solliciter des postes électifs. Et c’est après de nombreuses frustrations au sein du parti du flambeau qu’il avait claqué la porte. Aujourd’hui, on pourrait se dire que Jean Jacques Ekindi souhaiterait bien être Président de la Région du Littoral. Pourquoi pas ?

 

Stéphane NZESSEU

 

Ce dimanche, 03 mai 2020, le Cameroun s’est joint au reste du monde pour célébrer la journée mondiale de la liberté de la presse. Le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a saisi le prétexte pour plaider en faveur d’une « presse libre et dotée de ressources adéquates ». 

 

« Je soutiens une presse libre et dotée de ressources adéquates. Comme d’autres critiques de M. Biya et de son régime au Cameroun. Les journalistes mettent souvent leur vie en jeu. Il est inadmissible que des journalistes et militants pro démocratie soient injustement détenus », écrit Maurice Kamto sur son compte Twitter. 

Par ce message, l’ancien candidat arrivé deuxième à la présidentielle de 2018 rend un vibrant hommage aux hommes et femmes de médias. Il vante le journalisme qui reste et demeure un pilier fondamental de la démocratie, la presse l’un des signes forts de bonne gouvernance dans un Etat.  

Cette 27ème édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse a lieu dans un contexte particulier où la crise du coronavirus menace la planète toute entière. Ce lundi, 04 mai 2020 les éditeurs de presse ont décidé de lancer une journée dite de « presse morte ». Ne sont en kiosque ce jour que des journaux ayant un positionnement politique proche du pouvoir de Yaoundé, apprend-on. Les patrons de presse veulent ainsi dénoncer plusieurs problèmes auxquels ils font face. Sont évoqués entre autres, l’aide publique à la presse privée qui est une vraie chimère, mais également le non-respect de la convention de florence. 

Ces patrons de presse dénoncent aussi, les arrestations arbitraires des journalistes dans le cadre de l’exercice de leur métier. Le maintien des peines privatives de liberté pour les délits de presse au mépris des standards et engagements internationaux du Cameroun, est aussi décrié. 

 

Innocent D H

 

Le chanteur camerounais vient de mettre sur le marché de la musique, un nouveau single qui s’en prend au gouvernement en place. Celui qui hier suppliait et demandait à pouvoir voir ses enfants grandir remet une couche.

 

« Francophones, deux fois présidents. Passez le pouvoir à un anglophone. » c’est par cette phrase que l’artiste engagé ouvre son nouveau single. Dans les vers suivants, Longue Longue rappelle qu’à « la présidence il y a un vieillard. » Il poursuit en dénonçant les différentes institutions où il y a des « vieux ».

Le Sénat, l’Assemblée nationale, le gouvernement et la présidence de la république. Une autre phrase qui interpelle « un pauvre qui vole pour celui qui l’a rendu pauvre ». Comme pour rappeler que nos responsables détournent de l’argent au profit des impérialistes qui nous ont amené dans cette situation de précarité. « Si on était bien au pays, est ce qu’on allait prendre la route de l’aventure. Ah Monsieur le Président ! » Dans cette logique, Simon Longue Longue fait savoir que c’est la mal gestion de notre pays qui amène les jeunes à se jeter dans l’’aventure et se faire traiter comme esclave en Lybie. L’exode vers les pays occidentaux est une réalité. Un phénomène qui vide le Cameroun de ses nombreuses ressources humaines.

Longue Longue parle des nominations à vie de certaines personnes à des fonctions de directeur. Mais aussi, ces ministres de la République qui partent et qui reviennent. Comme quoi, le pouvoir tourne au sein de quelques familles et autour de quelques amis. « Comment pouvez-vous nommer un individu à un poste pendant 25 ans, 30 ans ». « Et après quand ils vont voler vous allez leur envoyer l’épervier, qui les a nommés d’abord ? »

L’artiste décrit l’état réel de notre pays, comme ce peintre qui présente le tableau de la société telle qu’elle est. Seulement, on sait que ces dans les mêmes circonstances qu’il a été menacé il y a quelques jours. A l’époque, son passeport lui avait été retiré. On se souvient des larmes et des supplications de Djene Djento qui appelait l’épouse de Paul Biya à la rescousse. Il semblait que le musicien avait reçu des menaces de mort. On se demande s’il n’a pas retenu la leçon où alors il s’en-tête à poursuivre une activité d’opinion malgré les risques qu’il encourt. Ou alors, Simon Longue Longue est à la recherche d’un asile politique canadien comme il l’a souvent souhaité. La suite nous le dira.

Belka Tobi demande à Longue Longue de laisser la politique  

 

Stéphane NZESSEU

 

Le communicateur du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun considère entre autres Paul Atanga Nji comme l’un des personnages du film d’horreur « Dracula »

 

Alors qu’au sein de cette formation politique, les militants et autres sympathisants, veulent voir un apaisement dans le ton employé par les uns et les autres en ce moment de crise sanitaire, afin que toutes les actions et luttes soient menées dans l’optique de venir à bout de la crise sanitaire, Sosthène Médard Lipot reste pour sa part dans la logique de défie permanent de l’autorité administrative et n’hésite pas, quand il en a l’occasion d’user d’un langage discourtois, qui de l’avis de la quasi majorité des Camerounais, «  est la marque déposée du Mrc ».

Cette fois, le prétexte trouvé pour déverser sa bile sur le ministre de l’Administration Territoriale est le dossier «Survie Cameroun Survival Initiative ». Invité dans le cadre d’une émission par nos confrères d’Equinoxe radio, il ne s’est départi à aucun moment de son attitude irrévérencieuse et injurieuse.   

« Paul Atanga Nji n’est pas du tout dans son droit. Il se trompe de chemin. Il me rappelle un personnage des films de Dracula qui veut faire peur mais qui en réalité n’est qu’un comédien. Le Rdpc possède des cellules d’actions lucratives dans lesquelles tout est permis…

Alors, de quoi se mêle Paul Atanga Nji dans l’activité des personnes morales et même civiques ? Il ne s’agit, ni plus, ni moins que d’une discrimination du fait du faciès au sujet de l’interdiction de collecter des fonds servie au SCSI. Cela, parce qu’ils sont proches des opposants au régime…

Le ministre de l’Administration Territoriale  ne s’occupe pas de son propre ministère. La direction de la protection civile qui est en charge des catastrophes n’a jamais rien fait, ni distribué un seul masque à un seul Camerounais depuis février 2020. C’est nous qui avons rappelé qu’il y a une direction de la protection civile dans son ministère, qui a un budget de plusieurs milliards. Qu’est-ce qu’il en a fait ? A quoi sert cet argent » ?

Dans la même logique, le directeur de la communication du Mrc ajoute que : « Ce n’est même pas un combat politique, c’est de la sorcellerie. Pourquoi monsieur Paul Atanga Nji tremble-t-il ? Qu’il s’en réfère à son saint patron pour savoir qu’effectivement le bon sens est la chose la mieux partagée au monde. Jamais on n’oblige les gens à faire ce qu’ils ne veulent pas. Mes compagnons et moi, sommes décidés à venir en aide aux Camerounais…

Juridiquement, Paul Atanga Nji ne peut l’emporter sur Scsi. Nous sommes désolés, il perd son temps. Il n’aura même pas un seul FCFA, je ne dis pas un Dollar ou un Euro. Qu’il distribue d’abord le riz qu’on lui a donné gracieusement pour offrir aux Camerounais ».

 

Nicole Ricci Minyem

 
 

L’Union européenne (UE) ambitionne le développement durable du poivre de Penja au Cameroun et de faciliter son accès aux marchés internationaux. En effet, elle appuie le projet conduit par le Comité de liaison Euro-Afrique-Caraïbes-Pacifique), d’un montant de 720 000 euros, soit près de 471,6 millions de FCFA. 

 

Selon les informations disponibles dans la fiche du projet, « afin de relever les défis sanitaires et phytosanitaires dans un cadre durable et respectueux des savoir-faire traditionnels, l’Indication géographique poivre de Penja (IGPP) a obtenu grâce à l’accompagnement technique de la chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun, une subvention du Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce (STDF) (…). Le STDF et ses partenaires ont retenu le Coleacp pour la mise en œuvre du projet (jusqu’en 2022) ».   

Indiquons que le poivre de Penja est cité comme l’un des meilleurs au monde. Elle est d’ailleurs, la première Indication géographique (IGP) de l’Afrique au Sud du Sahara (IG Poivre Penja). Il est cultivé dans la zone camerounaise de Njombé-Penja, région du Littoral et est présenté comme étant une source majeure d’emplois ruraux. 

Le prix du kilogramme de poivre de Penja est passé de 2500 à 14000 FCFA, à la faveur de la finalisation de son processus de labellisation en 2018. Il s’agit donc, d’une belle opportunité pour les producteurs de Penja et ses environs qui connaissent des difficultés du fait des bio-agresseurs qui ont pris possession de la localité de Penja. 

Jules Kamdem expliquait en août 2019, « il s’agit de champignons qui déciment les plantations. Ils déciment notamment les racines du poivrier. La situation est telle que rien n’est fait pour combattre ces champignons, le poivre de Penja n’a pas d’avenir. Pour l’instant, les chercheurs nous ont simplement nous ont conseillé de délocaliser nos plantations ». 

 

Innocent D H

 

Le secrétaire national en charge des droits de l’Homme et la gouvernance du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Célestin Djamen, pense que le gouvernement a été irresponsable, en permettant que les débits de boisson restent ouverts au-delà de 18 heures.

 

Célestin Djamen est intervenu ce matin de 4 mai 2020, sur les antennes de la Radio Abk. Il s’est exprimé sur les mesures d’assouplissement communiquées à l’opinion la semaine dernière, par le Chef du gouvernement. Le secrétaire national en charge des droits de l’Homme et la gouvernance du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(Mrc) s’est appesanti sur la levée de la décision de fermeture des bars dès 18 heures. Sans aller par quatre chemins, Djamen a affirmé que le gouvernement a ainsi envoyé les camerounais mourir. «La mesure du gouvernement qui porte sur l’ouverture des bars après 18h est une mesure criminelle, totalement irresponsable. C’est une mesure qui envoie les Camerounais à la mort», a-t-il déclaré.

Covid 19 : De nouvelles mesures prises par le Chef de l’Etat 

Pour Célestin Djamen, avant de décider de lever la restriction sur les heures de fermeture des débits de boisson, le gouvernement devait se rassurer sur la capacité des populations à pouvoir respecter les mesures barrières édictées, dans les espaces ouverts au public. Surtout qu’il fait remarquer que dans les bars, la raison n’est toujours pas la chose la mieux partagée, quand on a déjà pris un verre.

 

Liliane N.  

 

 

Elles ont été faite par le leader de cette formation politique Cabral Libii Li Ngue qui au préalable a pris la peine de rappeler les points qui méritent une profonde réflexion…

 

« On peut s’en sortir !

La crise sanitaire du Covid 19 frappe de plein fouet notre pays. Avec un peu plus de 2000 cas officiels d'infections et près de 70 morts, le Cameroun se dirige sûrement vers une catastrophe sanitaire. La levée inconséquente des restrictions des mouvements des citoyens dans un pays avec une faible culture de la responsabilité individuelle et collective va certainement augmenter le nombre de contaminations, de la mortalité et la surcharge de notre système de soins déjà mal équipé et mal préparé à la gestion de cette crise.

 

Mais le pire est à venir

La crise économique pointe déjà à nos portes. Le gouvernement voyant les nuages s'amonceler sur sa tête à dû abandonner sa stratégie de lutte contre le coronavirus qui était basé non pas sur le confinement mais sur la régulation sociale, afin de "freiner" la progression de l'épidémie tout en protégeant notre fragile tissu économique.

Mais en six semaines, le mal était déjà fait. Les PMEs grandes pourvoyeuses des recettes fiscales et des emplois, étaient presque toute au bord de l'apoplexie. Comme dans un cercle vicieux, pour essayer de les réanimer, le PM vient de décider de faire une quasi pause fiscale de 03 mois. Bouffée d'air qui va néanmoins favoriser la baisse des recettes de L'Etat, qui aura du mal à faire face à des dépenses courantes d'investissement et de fonctionnement (construction de routes, hôpitaux, écoles, salaires des fonctionnaires, etc..).

Pour ne rien arranger, la dette publique, évaluée à 8 424 milliards, soit 37,3% du PIB reste un poids asphyxiant pour l'économie camerounaise. Le service de la dette (budget alloué annuellement pour rembourser la dette du pays) représente 720 milliards en 2020. Une somme qui aurait pu servir à répondre aux besoins sanitaires, sociaux et économiques de cette crise.

En rappel, un pays efface sa dette par quatre moyens : la croissance, le remboursement par les emprunteurs, la spoliation des préteurs, et la guerre ou une pandémie.

La croissance, même accompagnée d’une inflation modérée, est la meilleure solution. Quand cette croissance est robuste et qu'elle créé assez de richesses, la dette est facilement remboursée. Le plan Marshall européen au secours de la seconde guerre mondiale en est une illustration.

Le remboursement, volontaire ou forcé, par les emprunteurs (c’est à dire les contribuables), suppose plus d’impôts et moins de dépenses publiques, qu’on nomme « austérité ».

Cela s'est déjà vu lors des plans d'ajustements structurels (PAS) imposés par les institutions de Bretton Woods aux pays africains dont le Cameroun au début des années 90. C'est une méthode économiquement absurde, puisque cela entrave paradoxalement toute perspective de croissance et détruit le tissu social des pays.

 

La guerre ou la pandémie.

Si vous gagnez une guerre le pays vaincu lors des traités de paix va s'engager à payer toutes les réparations du pays vainqueur. En cas de difficulté, le pays vaincu est parfois contraint de céder une partie du territoire au pays vainqueur pour effacer sa dette. Le payement financier de dette de guerre peut parfois s'étaler sur plusieurs décennies du fait des intérêts de la dette qu'elle génère. Jusqu'aujourd'hui l'Allemagne paye toujours les dettes issues de ses défaites des 1ere et seconde guerre mondiale face aux pays alliés.

Quant aux pandémies, le pays mis en cause peut être emmené à payer la note salée. Sur le COVID19 par exemple, certains pays occidentaux à l'instar de l'Allemagne ont déjà apprêté la facture qu'elles enverront à la Chine si l'origine artificielle de la pandémie y était prouvée. Dans grandes batailles sanitaro-diplomatico-
juridiques sont à prévoir dans les semaines à venir.

 

La spoliation des préteurs.

Elle suppose l’annulation des dettes publiques. Elle est régulièrement pratiquée dans les pays émergents et des pays d'Afrique. Le Cameroun avait par exemple bénéficié lors du point d'achèvement de l'initiative PPTE en 2006, d'un allègement de sa dette à hauteur de près de 1400 milliards de FCFA.

A l'époque les autorités en charge de ce dossier, dont l'ancien ministre des finances et du Budget, Henri Engoulou, s'étaient montrées exemplaires. Le dossier du Cameroun était passé presque comme une lettre à la poste.

A l'occasion de cette épidémie, les autorités financières actuelles ont une fois de plus, comme tous les pays africains frappés par la crise, déposé le dossier du Cameroun au FMI pour faire un peu souffler le service de la dette. Et alors que tous les pays comme la Sénégal ou la Cote d'ivoire ont pu bénéficier de la part du FMI des décisions positives pour combattre cette pandémie chez eux, le dossier du Cameroun n'a même pas été examiné !

En dehors d'une preuve supplémentaire de l'incompétence, c'est une honte internationale que nos dirigeants viennent encore de nous faire subir, quelques mois après les "glissements" de CAN et de CHAN.

 

Tous les voyants sont donc au rouge.

La crise économique déjà installée va s'enraciner plus profondément. Les entreprises vont de plus en plus faire face aux difficultés de trésorerie, voire faire faillite, malgré des mesures de soutiens tardifs et insuffisants. Le chômage va grimper, l'inflation risque d'exploser et des crises sociales vont apparaître pour se superposer et aggraver les crises politiques préexistantes.

J'en appelle donc solennellement le Président de la république, à se réveiller de son profond sommeil et de se départir de sa légendaire nonchalance pour prendre le taureau par les cornes et piloter lui-même la gestion de cette crise, s'il en a encore les capacités.

Dans une situation de guerre sanitaire et économique, le pays ne peut plus continuer à être géré en mode pilotage automatique ou abandonné aux seules mains du ministre de la santé, visiblement dépassé par les événements. M. le président de la république, cette même façon de gouverner nous a déjà coûté 4 ans de guerre civile dans la partie anglophone du pays.

 

Ressaisissez-vous!

Vos derniers espoirs de sortir par une porte honorable à la tête de notre pays que vous avez servi depuis des décennies, passent par la gestion sans casses importantes de cette crise sanitaire et économique.

Face à l'abandon des dirigeants, j'appelle le peuple à plus de responsabilité individuelle et collective dans les mesures de prévention face au COVID19.

Les images et échos des premiers jours de la levée des mesures de restrictions des mouvements des citoyens sont assez inquiétants. Ne vous transformez pas en victimes expiatoires de l'incompétence des dirigeants actuels.

Bientôt avec vous, nous signerons ensemble un nouveau contrat social pour renforcer le devoir de responsabilité et d'exemplarité des personnes qui conduisent les affaires du pays. Soyez mobilisés sur le plan sanitaire et résilient sur plan économique et social.

Tenez bon! Bientôt nous pourrons vivre dans un Cameroun qui protège et qui libère les énergies ».

Covid-19 : Le PCRN propose comment minimiser l’impact de la crise économique qui s’annonce 

 

N.R.M

 

Milan Trojanovic, Directeur de l’Appui à la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique Minusca, à travers une correspondance datée du 1er mai 2020, est revenu sur sa décision, qui a créée la polémique.

 

Les chauffeurs camerounais, transporteurs de cargo de marchandises peuvent désormais entrer en République centrafricaine (Rca). La décision qui leur interdisait l’accès en Rca a été annulée. Il faut dire que ladite décision dont l’auteur est Milan Trojanovic avait été prise en fin avril.  Le Directeur de l’Appui à la Minusca avait recommandé à ces derniers de trouver un moyen par lequel, les chauffeurs placés en Rca pouvaient reprendre les engins de transport une fois à la frontière. Cette mesure qui a été prise dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus, ayant créé une vive polémique, Milan Trojanovic a dû revoir sa copie.

 

«Avec effet immédiat, je voudrais vous informer qu’en raison de malentendus flagrants de l’objet des deux lettres ci-jointes datées respectivement des 28 et 30 avril, concernant le transport des marchandises entre le Cameroun et la République centrafricaine par des entrepreneurs de la Minusca, j’annule par la présente ces deux lettres, dans leur intégralité. Toutes les questions qui y sont soulevées sont nulles et non avenues», peut-on lire dans sa correspondance du 1er mai 2020.

 

Toutefois, il indique que en s’adressant aux chauffeurs camerounais, «en ce qui concerne le transport des marchandises de la Minusca, vous vous conformerez aux procédures, règles et règlements en vigueur convenus bilatéralement entre les gouvernements du Cameroun et de la République centrafricaine pour la gestion des mouvements du secteur des transports à travers la frontière».

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01