Le Camerounais de 33 ans vient de confirmer tout le bien que le monde du MMA pense de lui. Un Champion qui a su se faire respecter. Il a juste fallu 20 secondes au Camerounais Francis Ngannou, le N°2 de la catégorie des poids lourds au sein de la ligue UFC pour remporter sa 15ème victoire, samedi à Jacksonville (Floride -USA). Francis Ngannou a une fois de plus fait la démonstration de sa phénoménale puissance dans l’octogone en disposant de Jairzinho Rozenstruik par KO, après 20 secondes de combat seulement à l’UFC 249.
Le combat était de très courte durée. Très rapidement le champion a mis fin au suspense. Un KO en moins de 20 secondes, ça il fallait le faire. Tout de suite après le coup d’envoi donné par l’arbitre, pas de temps d’observation, le n°2 de la catégorie des poids lourds s'est rué sur son adversaire et a placé un crochet gauche à la pointe du menton qui a instantanément éteint la lumière.
« Quand il a demandé à me combattre, je savais qu'il ne savait pas ce qu'il faisait. Il a des qualités mais il n'était pas prêt à affronter un gars comme moi », a modérément commenté Ngannou à l'issue du combat au micro de Joe Rogan pour dans une interview post-fight. Francis Ngannou consolide ainsi sa place parmi les aspirants au titre poids lourd.
Né à Batié, au Cameroun, Ngannou vit une enfance compliquée. D'abord à l'aise dans sa scolarité, Ngannou rêve plus jeune de devenir architecte, puis avocat à la suite du divorce de ses parents. Cependant, à l'adolescence, il se retrouve contraint de travailler dans une mine de sable située dans sa ville natale et dans des conditions extrêmement compliquées.
Fan de boxe anglaise, et particulièrement de Mike Tyson, le Camerounais veut alors devenir un boxeur lui-même. Il débute tardivement la discipline à l'âge de 22 ans dans la ville de Douala. C'est d'ailleurs avec l'intention d'en faire sa nouvelle carrière qu'il émigre en France en 2013, parmi un flot de migrants, à l'âge de 26 ans. Seul et sans argent, Ngannou vit comme un sans-abri dans les rues de Paris. Il est alors repéré par une association humanitaire nommée La Chorba qui le recueille. Au sein de l'association, il donne un coup de main pour la distribution des repas aux plus démunis.
La salle d'arts martiaux MMA Factory est d'ailleurs voisine de cette association et Ngannou espère alors pouvoir s'y entraîner. Présenté à l'entraîneur principal, Fernand Lopez, par le directeur de l'association, le Camerounais impressionne par son physique et Lopez accepte de lui ouvrir les portes de sa salle gratuitement. Ngannou commence alors à s'y entraîner en arts martiaux mixtes (MMA). Et c’est le début d’une très belle aventure. Il va progressivement gravir les échelons pour devenir au fil des années le champion que nous célébrons aujourd’hui.
Stéphane NZESSEU
C’est le point de vue de Cabral Libii, président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) qui considère que l'Humilité et la Modestie sont les grandes leçons à tirer de la crise du coronavirus
« La science ultra-avancée n'arrive toujours pas à décoder toutes les caractéristiques de ce virus. Son origine est-elle naturelle ou artificielle ? Provient-il des chauves-souris ou des pangolins? Y-a-t-il ou pas des fragments d'ARN de VIH dans son génome ou pas? Est-ce une arme biologique ou issue d'un croisement inter-espèce ?
La médecine archi-sophistiquée n'arrive toujours pas à trouver le bon médicament ou vaccin pour traiter les malades qui meurent par milliers chaque jour. Chloroquine, Remdesevir, Tocilizumab, la nicotine et même le cannabis ont déjà été essayés avec des succès plus où moins mitigés à travers le monde. Aujourd'hui les malades sont mis sous respirateurs et quelques semaines après on les déconseille! L'hypothèse de la mise au point d'un vaccin efficace et consensuel, n'est pas pour demain...
Les politiques publiques en matière de santé sont hétérogènes et inefficaces. Aux premiers jours de l'épidémie, le confinement semblait une grande évidence. On critiquait même les pays qui n'avaient pas encore adopté cette stratégie. Certains y voyaient même « la main » qui allait détrôner des régimes perpétuels. Mais au fil du temps, son impact peu perceptible sur le fort taux de mortalité, est l'objet d'une remise en cause dans certains Etats.
D'autres pays essayent de faire le grand saut vers l'inconnu en pariant sur l'immunité collective, sujette à toutes les craintes à cause de son coup humain "probable". Par ailleurs, dans les pays les plus préparés et apparemment les plus rationnels en matière de gestion publique, comme en occident, la mortalité est catastrophique.
Dans les pays fragiles africains, promis à l'apocalypse, la mortalité du coronavirus reste relativement faible et en dessous des fléaux habituels (paludisme, tuberculose, maladies diarrhéiques, accidents de la voie publique, etc...).
Aucun scientifique, aucun grand médecin, ni aucun gouvernement ne détient pour l'instant, la solution ultime à la plus grave crise mondiale de la décennie qui débute. Il faut avoir l'humilité et la modestie de le reconnaître.
Le Cameroun, à l'instar de tous les pays du monde est donc dans l'impasse. Nous scrutons tous le ciel, à la recherche d'un signe du ciel bleu.
En réalité, on n'exige pas a notre gouvernement de trouver la solution miracle contre pandémie. Elle n'est pas à portée de main. En revanche, ce qu'on lui demande c est d'avoir la Confiance du Peuple dans la gestion de la crise sanitaire et économique du Covid 19.
Le peuple, conscient des enjeux, veut être sûr que les personnes qu'il a "mandatées" pour le diriger travaillent effectivement pour son intérêt et qu’ils font de leur mieux, malgré les moyens limités et les incertitudes.
Les cinq piliers sur lesquels repose la confiance du peuple en ses dirigeants sont: le pragmatisme, l'efficience, la transparence, la concertation et le sens du bien commun. Comment ces 5 piliers auraient-ils ou se manifester dans la gestion de cette crise?
Le Pragmatisme
Comment comprendre qu'un gouvernement aux ressources limitées puisse s'enfermer dans une tour d'ivoire et installer une bureaucratie étouffante, teintée de calculs pernicieux, dans la réception des contributions matérielles et logistiques venant des députés, des associations, des organisations internationales et même des partis politiques? Pourquoi paralyser des écoles, des lieux de culte, dans des zones rurales et zones d'éducation prioritaire quand on peut ouvrir en premier les bars en ville? Quelle rationalité permet de comprendre ces décisions ?
L'Efficience
Selon les estimations du Minsante, la gestion de la crise du Covid 19 va coûter 58 milliards. A quoi sert cet argent? Pourra-t-on en profiter pour démocratiser les tests de dépistage qui sont pour l'instant concentrés dans les grands centres urbains et réservés à quelques chanceux? Pourra-t-on en profiter pour renforcer les capacités des districts de santé, qui sont les unités opérationnelles de notre système de santé, en équipements et logistiques ?
Pour l'instant, les dépenses en matière de factures des hôtels de confinement, d'achats de mobiliers de sites de confinement dans les logements sociaux et les faits divers de mauvaise gestion des personnels du Centre des Opérations des urgences de santé publique (Cousp), nous font douter.
La Transparence
Le Président de la République a récemment créé un fonds de lutte contre le Covid 19. En dehors de la contribution étatique, des citoyens et toutes autres organisations volontaires sont appelées à y contribuer.
La gestion de ces fonds aurait dû également être consensuelle avec un comité paritaire incluant L'Etat, la société civile, les partis politiques et des citoyens reconnus pour leur probité morale.
En outre, on observe également une cacophonie sur les bilans statistiques de l'épidémie qui varie d'une source à l'autre. Certes, la compilation des informations est fastidieuse en raison de notre système d'information sanitaire désuet, mais la publication des chiffres doit faire l'objet d'un consensus après vérifications rigoureuses.
La Concertation
Une crise n'est pas gérée comme un événement ordinaire. Il faut mettre en place des actions urgentes, transversales et acceptées de tous.
Pour le Covid 19, un comité de crise aurait dû être mis en place, piloté par le Président de la République lui-même et comprenant des acteurs étatiques concernés, mais aussi, des scientifiques et experts, des acteurs de la société civile, les élus locaux et les partis politiques.
Les décisions issues de ce comité auraient été consensuelles et acceptées par tous. Même en dehors des crises aiguës, la concertation doit demeurer permanente dans la gestion des affaires publiques.
Le Sens du Bien Commun
Les deniers publics proviennent de la sueur et du sang des contribuables. La gestion devrait donc être très rigoureuse. Surtout dans des pays à faibles ressources comme le nôtre. Une crise n'est pas l'occasion pour s'enrichir de façon éhontée.
Les dirigeants devraient donc faire attention à la qualité de la dépense publique, surtout en ce qui concerne la passation des marchés publics du matériel et équipements médicaux et logistiques.
L'appel à la concurrence, la sélection des meilleures offres qualité-coût et la transparence dans la sélection des concurrents même en situation d'urgence devrait hanter tous les dirigeants en charge de la gestion de la crise du Covid 19 actuelle.
Les camerounais ne sont pas encore remis du choc des marchés scandaleux et foireux de la Can 2019. Pendant que les auteurs se pâment allègrement de leurs forfaitures, le Président ajuste patiemment comme a son habitude, les Scènes du prochain Acte d'humiliation...
Rien ne les oblige à ajouter les traumatismes financiers dans la gestion de cette crise sanitaire.
Au demeurant, il semble tard ou difficile pour les dirigeants actuels d'intégrer du pragmatisme, de l'efficience, de la transparence, de la concertation et le sens du bien commun pour (re)gagner la confiance du peuple.
Mais la bonne nouvelle que j'ai à vous annoncer chers compatriotes, est que ces 5 piliers sont bien intégrés dans notre projet de société du Cameroun qui Protège et qui Libère les Energies.
Et ce Cameroun là, arrive bientôt. Tenez bon »!
N.R.M
Le 08 mai 2020, des parlementaires américains ont écrit au Chef de l’Etat, Paul Biya. Dans cette correspondance, ils relèvent qu’au Cameroun les journalistes sont arrêtés et incarcérés abusivement et exigent dans la foulée leur libération, notamment le cas d’Ahmadou Vamoulké, l’ex Directeur général (DG) de la Cameroon Radio Television (Crtv).
Karen Bass (membre du Congrès américain) et les sénateurs Richard J. D’Urbin, Patrick Leahy, Benjamin L. Cardin et Chris Van Hollen, sont les parlementaires qui ont écrit au Président camerounais. « En effet, ces dernières années au Cameroun sont marquées par une augmentation inquiétante des restrictions à la liberté d’expression et aux médias indépendants ainsi que des abus des lois sur la diffamation », mentionne-t-ils dans la correspondance.
Aux rangs des incarcérations abusives des journalistes, ces parlementaires américains évoquent le cas d’Amadou Vamoulké, l’ex DG de la Crtv en détention à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui depuis 2016 et en attente de son procès pour des faits présumés de détournement de deniers publics. Outre cette affaire, ils citent les journalistes Tsi Conard et Thomas Awah Junior incarcérés en 2018 et 2017 respectivement. L’hostilité contre la patrie et publication de fausses nouvelles, sont les chefs d’accusation retenus contre ceux-ci.
Au regard de cette réalité rendue plus difficile à cause des problèmes de santé auxquels font très souvent face ces détenus, Karen Bass et les quatre autres signataires de la lettre adressée au Président, Paul Biya, plaident en faveur de la libération immédiate et sans condition, d’Amadou Vamoulké, de Tsi Conrad et de Thomas Awah Junior.
Rappelons que Amadou Vamoulké est détenu depuis juillet 2016. Surnommé le « Doyen » ou « Monsieur Propre », son procès a été renvoyé plusieurs fois. Plusieurs ONG de protection des Droits humains insistent sur son incarcération « illégale », lui qui bénéficie officiellement du statut « d’inculpé libre » et dont le procès « ne se tient pas dans les délais impartis ». Parmi ces organisations mobilisées pour l’obtention de la libération de l’ancien DG de la Crtv et d’autres journalistes incarcérés au Cameroun, figurent en bonne place Reporters sans frontières(RSF), la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (Fih), ou encore le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac).
Innocent D H
Hassana Tchiroma le président de l’Association pour la Défense des Droits des Opprimés pense que dans la gestion de la pandémie du Coronavirus, le parti au pouvoir met de côté les autres formations politiques.
Hassana Tchiroma est une figure politique reconnue dans le septentrion. Il a été invité par une chaîne régionale basée dans la ville de Garoua, région du Nord. En sa qualité de président de l’Association pour la Défense des Droits des Opprimés (Ado), il s’est exprimé sur la gestion actuellement faite de la pandémie du Coronavirus dans notre pays. Pour lui, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (Rdpc) n’intègre pas les autres formations politiques. Peut-être cela est fait, pour que tout le mérite lui revienne, une fois que cette crise sanitaire sera dépassée.
« Le Coronavirus est une pandémie qui ne choisit pas une formation politique. Tous les Camerounais sont intéressés par le Coronavirus(…) J’ai comme l’impression que le RDPC semble vouloir gérer cette pandémie tout seul, peut-être pour bomber le torse et dire, ‘‘c’est nous qui avons gagné’’ lorsque la pandémie sera vaincue », a-t-il déclaré sur les antennes de la chaîne Mctv.
Hassana Tchiroma a profité de la tribune qui lui était donnée pour demander aux autorités de mêler tous les partis politiques, dans la gestion de la pandémie du Coronavirus. Pour lui, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) doit être intégré. Il demande aussi que les leaders d’opinion, les forces vives soient impliqués.
Hassana Tchiroma plaide également pour la création d’une commission. « On devait faire une commission dans laquelle est impliqué Maurice Kamto. Tout ce qu’il a eu comme fonds, s’il était dans une commission, allait-il remettre l’argent au ministre de la Santé ? Non ! Il allait le remettre à cette commission », a déclaré le président de l’Ado.
A titre informatif, il faut noter que les dernières données concernant le Coronavirus et rendues publiques par le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé font état de 2579 cas positifs, 1465 cas guéris, 114 cas décédés, 121 cas hospitalisés et 28 cas sous assistance respiratoire.
Liliane N.
Le journaliste a cassé sa plume dans les premières heures de ce dimanche matin au CHU de Yaoundé. Il n’est pas décédé de suite de Covid 19. En tout cas c’est difficile à dire au regard des faits.
Contrairement à ce qui est avancé par certains informateurs, rien ne permet de dire avec certitude jusqu’ici que le journaliste Simon Meyanga est décédé de suite de Covid 19. Notre confrère est décédé hier dimanche 10 mai 2020 à Yaoundé, au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Yaoundé des suites de courte maladie.
Selon des sources familiales, le journaliste en service au secrétariat général du Comité Central du RDPC, le parti au pouvoir, y a été conduit la veille, 09 mai, suite à un malaise. Mais elle rappelle qu’il souffrait depuis quelques jours déjà. Près d’une semaine environ. Dès son arrivée, les médecins ont tout de suite remarqué ses difficultés respiratoires. Il aurait immédiatement passé un test de COVID-19 qui s’est avéré négatif.
C’est alors que le personnel soignant qui s’occupait de lui, s’est dit qu’il s’agirait certainement d’une autre maladie respiratoire. Ils se sont orientés vers une autre pathologie liée aux poumons. Mais le communicant va décéder quelques temps plus tard. Et la mort plutôt subite et inattendue de l’ancien étudiant de l’ESSTIC (école de journalisme de Yaoundé), a ravivé les soupçons d’une infection au Coronavirus.
Aussi, les médecins ont-ils préconisé son inhumation immédiate. Question de ne pas prendre de risque avec sa dépouille. C’est ainsi que dans la même journée de dimanche il sera inhumé dans son village natal à AYOS. C’est grâce à l’intervention des responsables du RDPC, la famille du défunt a pu bénéficier d’une dérogation pour conduire la dépouille dans son village natal où l’ancien patron de la communication de la CNPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) a été mis en terre, sous l’encadrement des équipes de lutte contre le dangereux virus.
C’est cet environnement et ces circonstances ayant entourés le décès de Simon Meyanga qui laisse croire à plusieurs que ce serait le Covid 19 qui aurait emporté l’éminent journaliste. Simon Meyanga, repose désormais en paix dans son village natal par Ayos, ville située à près de 140 kilomètres à l’Est de Yaoundé, dans le département du Nyong-et-Mfoumou. Pourtant une semaine avant, il était sur le plateau de Canal Presse sur Canal 2 international pour parler de sa mise à l’écart comme patron de la communication de la CNPS. Un évènement qui l’avait douloureusement marqué.
Stéphane NZESSEU
Depuis mi-avril 2020, l’intellectuel camerounais est taxé d’antisémitisme par des journaux allemands à propos du contenu de son ouvrage intitulé « Politiques de l'Intimité », paru aux éditions de la Découverte en 2016. Pour rompre définitivement avec le débat, Achille a décidé de sortir de son silence.
Achille Mbembe est depuis près d’un mois au cœur d’une polémique dans la sphère politico-médiatique. Pour avoir « dressé » un parallèle entre l’Apartheid en Afrique du Sud et la situation des Palestiniens dans son ouvrage, l’écrivain camerounais est accusé d’antisémitisme par des journaux allemands tels que Die Zeit, le Frankfurter Allgemeine, le Süddeutsche Zeitung etc.
Dans une déclaration, Achille Mbembe rassure et répond à ses détracteurs. « Si je vous écris, c’est d’abord pour vous rassurer. Je suis à Johannesburg. Je me porte bien, et je suis en sécurité. Les premiers qui sont venus à mon secours et qui m’ont prêté leurs voix, ce sont des savants, intellectuels, chercheurs, écrivains, artistes et diplomates israéliens, juifs, allemands et palestiniens. Certains d’entre eux, je ne les connaissais que de nom », fait savoir le philosophe, historien et politologue.
Il rappelle à titre utile, les conditions morales qui lui impose la lutte contre l’antisémitisme. « La lutte contre l’antisémitisme et le néonazisme relève de l’urgence absolue. De par sa singularité, le projet d’annihilation des juifs en plein cœur de l’Europe moderne constitua une implacable rupture dans la conscience non seulement européenne, mais dans son ensemble. Nier ce fait essentiel dessert toutes les luttes pour la justice et l’égalité dans le monde, et pas seulement la lutte « contre la haine des juifs ». En retour, le combat sans concession contre l’antisémitisme ne saurait, ni sur le plan éthique, servir de prétexte pour alimenter les racismes contre d’autres peuples de la terre, pour les réduire au silence, étouffer leur plainte, ou disqualifier les rêves d’égalité, de justice et de liberté qu’il porte », relève-t-il.
Achille s’interroge
Quant à la polémique qui s’en est suivie dans le milieu politico-médiatique allemand, l’intellectuel camerounais s’interroge, « que se passe-t-il ? ». Achille Mbembe dit avoir reçu plusieurs messages de la part des personnes qui s’inquiètent à son sujet, de son bien-être, de sa sécurité. Des inquiétudes tenant au fait qu’ils ont appris depuis des semaines que Achille fait l’objet des attaques, de la part des milieux de droite et d’extrême-droite en Allemagne. « A l’origine de cette campagne de diffamation se trouve un politicien local de la Rhénanie Nord-Westhanie. Il s’appelle Lorenz Deutsch. Il ne me connaît pas et je ne le connais pas. Il est officiellement membre du FPD. Certains d’entre vous me demandent s’il entretient quelque lien que ce soit avec les milieux néonazis et ultra-nationalistes. Je n’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est qu’il ne voulait pas que je prononce la grande conférence d’ouverture du Festival de la Ruhrtriennale de cette année. Le festival a été annulé pour cause de Covid-19 », déclare l’écrivain.
Dans cette dynamique, Achille Mbembe pense, ce « politicien ne pouvait pas dire qu’il ne voulait d’un nègre au festival. Il ne pouvait pas dire qu’il s’opposait à moi parce que je soutiens des thèses anticoloniales. Ou que j’ai pris position pour la restitution des objets d’art africains. Ou que je m’oppose au traitement que l’Europe fait subir aux migrants et aux demandeurs d’asile ».
Instrumentalisation
Le politologue conclut qu’il s’agit tout simplement d’une instrumentalisation de l’antisémitisme car précise-t-il que les choses ont pris une tournure dangereuse lorsque, armé de son tissu de mensonges, Lornz Deutsch est allé voir Félix Klein, le Commissaire du gouvernement fédéral pour la lutte contre l’antisémitisme et lui a fait endosser. « Ce dernier s’est fendu de déclarations dans les médias. Depuis, lors il ne se passe plus un seul jour que soit publié un article à mon sujet, que ce soit dans la presse régionale ou nationale », révèle Achille Mbembe.
Innocent D H
Il aurait reçu un coup de fil de la part de ses assassins qui lui ont fait part de leur volonté de déposer les armes afin de répondre favorablement à la main tendue par le Chef de l’Etat pour un retour à la paix.
Une nouvelle que le magistrat municipal a fortement appréciée. C’est ainsi qu’accompagner par deux militants membres du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounias, il a décidé de se rendre à l’invitation qui lui avait été adressée.
Malheureusement, il s’est avéré que c’est un guet-apens car, arrivés à Eshobi son village natal, à quelques huit (8) Km de Mamfé, c’est un avalanche de coups de feu qui leur est tombé dessus, d’après nos confrères de la Crtv qui ont rendu la nouvelle publique ce Dimanche.
Son chauffeur a lui aussi été assassiné après avoir reçu de nombreuses balles sur la tête, ainsi que ses compagnons de voyage. Peu après, les corps ont été déposés à la brigade de gendarmerie de Mamfé avant d’être conduits à la morgue.
Ashu Prinsley Ojong, à peine âgé de 35 ans, nouveau maire du chef lieu du département de la Manyu était probablement l’un des plus jeunes magistrats municipal que compte notre pays. Après sa prise de fonction il y’a quelques semaines, il avait résolu de faire de cette localité, l’une des plus attrayantes de la région du Sud Ouest.
Mais auparavant, il était important de la débarrasser des terroristes qui y pullulent. C’est la raison pour laquelle il aurait décidé de sponsoriser un groupe d’auto vigilance afin de mettre fin au règne des individus sans foi ni loi, qui terrorisent les populations.
Le magistrat municipal a été vu quelques heures auparavant, prenant une part très active à la cérémonie de réception des donc du Chef de l’Etat (les kits de lutte contre le Corona Virus). Il était en compagnie du comité de développement de Mamfé.
Une enquête est ouverte
Malgré le fait que les meurtriers ont pris la poudre d’escampette, après cette attaque lâche et sournoise, un trait de caractère qui leur est reconnu, ils seront très bientôt pris.
Cette promesse a été faite par les Forces de Défenses et de Sécurité qui ont ouvert une enquête : « Les présumés assassins seront traqués jusqu’à leur dernier retranchement et ils répondront de leurs actes devant la justice… », nous a fait savoir, une source militaire qui n’a pas voulu que son identité soit dévoilée.
Avec une pointe d’ironie, il a ajouté : « Nous espérons que les Ong qui ne voient les coupables que dans nos rangs vont faire un tollé général après cet autre acte barbare et qui sait, elles pourront peut être nous partager avec nous, leurs images satellites afin que les coupables soient vite appréhendés ».
Nicole Ricci Minyem
Il a fallu une indignation nationale et la mise en ligne d'une vidéo du drame pour que les autorités de Géorgie se saisissent de l'affaire, deux mois après les faits
Les faits
Le 23 février, Ahmaud Arbery, âgé de 25 ans, faisait son jogging dans un quartier résidentiel de Brunswich, en Géorgie, une ville côtière de cet ancien Sud historiquement ségrégationniste. Travis McMichael, 34 ans et son père, Gregory McMichael, un ancien policier de 64 ans, le prennent en chasse dans un pick-up blanc.
Dans une vidéo de 28 secondes diffusée mardi par l’avocat de la famille du coureur attention, les images sont choquantes), on voit Ahmaud Arbery courir le long de la route. Alors qu’il contourne le pick-up sur lequel le père se tient, il est stoppé par le fils qui l’agrippe. Les deux hommes semblent lutter. On entend un coup de feu, puis un second. Ahmaud Arbery fait quelques pas et puis s’effondre.
Pourquoi il a fallu deux mois avant que les suspects soient arrêtés ?
Selon le rapport de police, Gregory McMichael assure avoir pensé qu’ « Ahmaud Arbery était un voleur qui sévissait dans le quartier, en train de se pavaner devant chez lui. Il dit avoir attrapé son revolver, et son fils son fusil, et être tous les deux partis à sa poursuite.
Un premier procureur a estimé qu’il n’y avait pas matière à les inculper car le père et le fils avaient, selon lui, le droit de procéder à une arrestation citoyenne, et que le fils avait agi en légitime défense lors de l’altercation.
C’est la même doctrine qui avait permis à George Zimmerman d’être acquitté du meurtre de Travvon Martin en Floride en 2018. Les lois « stand your ground » varient selon les Etats, mais être armé ne fait pas forcément d’une personne l’agresseur.
Alors que l’indignation populaire montait, le premier procureur s’est récusé, et un second a décidé de laisser un « grand jury » trancher. Jeudi, le jury a inculpé le père et le fils pour meurtre.
Comment en est-on arrivé là ?
L’inaction des autorités a provoqué un vif émoi. D’abord en Géorgie, où la famille et des activistes ont organisé des courses de 2,23 miles – la distance parcourue par Ahmaud Arbery – pour protester. Et puis dans le reste du pays, avec des célébrités afro-américaines qui ont donné de la voix sur les réseaux sociaux, notamment Zoe Kravitz et LeBron James. « Nous sommes littéralement chassés tous les jours/A chaque fois que nous posons un pied en dehors de chez nous », a hurlé la star des Lakers.
Les politiques se sont joints à eux, notamment Bernie Sanders, Joe Biden, Nancy Pelosi. Donald Trump a répondu aux journalistes jeudi : « Mes sympathies vont à la famille de ce jeune homme. C’est très triste. Je dois recevoir un rapport complet ce soir».
Les autorités de l'Etat ont finalement annoncé que le père et le fils avaient été interpellés et inculpés par un grand jury pour le meurtre de ce jeune Afro-Américain.
N.R.M
Il s’agit de la mise en œuvre des mesures d’accompagnement des entreprises décidées par le Chef de l’Etat. La réunion interministérielle d’évaluation du plan gouvernemental de riposte contre Covid-19 s’est tenue ce jeudi à Yaoundé par visioconférence sous la présidence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute.
15 milliards de FCFA seront immédiatement mis à la disposition des entreprises camerounaises, l’annonce a été faite par Louis Paul Motaze, le ministre des Finances, à l’occasion de la réunion interministérielle d’évaluation du plan gouvernemental de riposte contre le coronavirus. Ajouter à ce soutien, le paiement dans les prochains jours, du solde de l’enveloppe spéciale de 25 milliards de FCFA au titre d’apurement d’une partie du stock de crédits TVA. Il va seulement rester, le paiement du solde correspondant à 10 milliards de FCFA.
Les récentes mesures d’accompagnement concernent pas moins de 08 domaines d’activités pour ce qui est de la fiscalité sur le plan interne. L’on apprend également sur ce volet d’autres mesures pourraient suivre en temps opportun.
Le ministre de la Santé publique s’est exprimé sur l’évolution actuelle de la maladie dans le pays. Dr Manaouda Malachie informe que le pays enregistre 1.221 cas de guérisons contre 668 le 23 avril 2020, 20.000 tests rapides dont 5.000 reçus du Chef de l’Etat ont été acquis. L’on apprend également que les centres spéciaux de prise en charge sont quasiment prêt. Avec l’appui de la République de l’Inde, le processus de fabrication du matériel local pour la lutte contre le Covid-19 connait des avancées considérables, confie le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Madeleine Tchuente.
Cette réunion a également permis aux membres du Gouvernement de se pencher sur la promesse d’assistance financière du Président de la République française, Emmanuel Macron, qui devra être finalisée. Le sujet a d’ailleurs fait l’objet d’un exposé conjointement présenté par le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella et le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey.
Un autre sujet et non des moindres qui a retenu l’attention, c’est celui du rapatriement des Camerounais bloqués à l’étranger. Le ministre des Relations extérieures a fait le point de la situation à date en relation avec les missions diplomatiques du Cameroun à l’extérieur. .
Innocent D H
Dans une lettre ouverte elle invite le président le président du comité de gestion du Scsi de ne pas profiter de cette pandémie pour « empoisonner » les personnes incarcérées dans les maisons d’arrêt à travers le pays
« A l'attention de Monsieur Penda Ekoka
Monsieur,
C'est avec beaucoup d'attention que j'ai lu la correspondance que vous avez adressée au Ministre d'Etat chargé de la justice du Cameroun, relative à une offre de masques et des gels hydro alcooliques dans le cadre de la lutte contre le Covid 19 ...
Y faisant suite, permettez moi, en ma qualité de présidente de l'association des familles des personnes détenues dans les prisons du Cameroun, de vous faire part de mon inquiétude face à ce qui peut s'apparenter à une tentative de mise en danger des vies des prisonniers.
Monsieur,
Vous êtes sans ignorer que les masques et les gels utilisés dans le cadre de la prévention contre le Covid 19, sont soumis à un protocole strict et à des normes particulières pour être homologués.
Or, jusqu'à ce jour, les masques et les gels estampillés survival Cameroon que vous distribuez clandestinement dans les rues de Yaoundé, n'ont fait l'objet d'aucune homologation scientifique ...
Monsieur,
Je ne vous apprends pas que votre initiative est d'abord une vaste campagne de marketing politique, au profit du Mrc et de son leader.
Laquelle, a pour but principal d'imposer une cohabitation de fait dans la sphère politique camerounaise...
A cet effet,
Vous êtes sans ignorer que de très hautes personnalités qui sont vos opposants politiques sont détenues dans ces prisons.
Je crains qu'un poison puisse subtilement être introduit dans vos dons, pour détériorer la santé de vos éventuels futurs challengers dans la course à l'alternance politique au Cameroun ...
Monsieur Penda Ekoka,
Vous êtes un père de famille, je sais que vous comprendrez mes appréhensions. L'homme que vous avez décidé de servir de bouclier, a été ministre délégué auprès du ministre de la justice.
Vous et vos compagnons d'infortune avez récemment séjourné à la prison de Yaoundé.
Vous connaissez la vulnérabilité des prisonniers, le stress qu'engendre le fait de subir des décisions pour lesquelles votre avis ne compte pas ...
Comment pouvez-vous oser une démarche à travers laquelle, vous sollicitez que ce soit le ministre de la justice qui reçoive les dons destinés aux prisonniers, alors que vous connaissez les réalités de l'intérieur ?
Alors que vous pouviez réunir les associations qui œuvrent dans les prisons pour leur offrir ces dons afin de vous rassurer qu'elles arriveront à leurs bénéficiaires ?
Monsieur,
Je peux comprendre votre impréparation, elle est certainement due au fait que vous n'ayez réellement aucune feuille de route dans le cadre de la prévention de cette crise sanitaire ...
Dans ce cas, permettez-moi de craindre que nos parents prisonniers ne vous servent que de faire-valoir, pour masquer une vaste opération de détournement de la cagnotte qui vous a été gracieusement offerte, par des gens qui ne connaissent pas les réalités de notre pays ...
Monsieur,
Vous êtes un ancien prisonnier. Vous savez qu'en réalité, malgré le port de masques et les gels, il faut une distanciation sociale pour que la prévention contre le Covid 19 soit efficace ...
Or, les effectifs actuels des prisons camerounaises ne permettent pas de mettre en œuvres les mesures barrières. Si vous m'aviez contacté au préalable, je vous aurais proposé de prendre une partie de votre cagnotte, pour payer les dépens qui retiennent des jeunes précaires dans les prisons.
Il y en a qui sont obligés d'allonger leurs peines de prison de 6 mois parce qu'ils sont incapables de s'acquitter de 50 000 FCFA auprès du greffe, afin de retrouver la liberté.
Monsieur, vous savez que la liberté n'a pas de prix, la santé non plus ...
Monsieur, vous avez déjà été privé de liberté, ne laissez personne vous priver de votre humanité… ».
N.R.M
Les informations publiées par le quotidien gouvernemental bilingue Cameroon Tribune sont évocatrices à ce sujet. L’arrêt des travaux de la deuxième phase de cette pénétrante semble perceptible sur le site du fait de la pandémie de coronavirus qui ne cesse de se propager.
Sur le tronçon routier allant de Boko jusqu’à la Dibamba, site de la deuxième phase des travaux de l’élargissement de la pénétrante Est de la ville de Douala, le constat est clair, les travaux semblent connaître une pause. « Sur le trajet, l’on peut voir les traces de terrassement, les balises de sécurité, les plaques signalétiques de chantier (…). A première vue, les travaux semblent à l’arrêt », écrit Cameroon Tribune.
A en croire, les précisions faites par le Délégué régional des Travaux publics du Littoral, le chantier n’est pas aux arrêts, même si le rythme des travaux est lent. « Le chantier n’est pas à l’arrêt. Son évolution est seulement timide compte tenu du contexte sanitaire. Nous avançons, mais la vitesse n’est plus celle de la pression du CHAN, celle des gros rendements à partir des gros regroupements. Le terrassement est d’ailleurs à sa phase terminale côté droit, dans le sens Douala-Edéa », tranche-t-il.
A propos de ce chantier d’aménagement de la route longue de 09 kilomètres, le journal ajoute, « sur les lieux indiqués par le délégué régional, des engins s’activent effectivement. Les travaux sont en cours mais en mode équipes réduites. Pour la suite, Joseph Ndjock annonce pour bientôt les travaux de terrassement dans le sens inverse. Les résultats de la réunion de chantier tenue le 29 avril dernier attestent de la vitalité du chantier. Il s’agit, entre autres d’un bon niveau d’atteinte des résultats des objectifs d’urgence ; d’une progression marginale des travaux de maintien, assainissement et de terrassement », note-on.
Innocent D H
Tous étaient militants du Mouvement Uni pour la Transformation (UTM) de l’actuel vice-président Saulos Chilima, en rupture de ban avec le président Peter Mutharika
Il s’agit de l’un des principaux partis de l’opposition et ils ont péri dans l’incendie criminel des locaux de leur mouvement, dans la capitale Lilongwe. Trois autres personnes ont été grièvement blessées et sont actuellement sous soins intensifs.
Les victimes sont une mère et deux enfants
« Les victimes dormaient dans la nuit de mardi à mercredi dans leur maison de la capitale, qui abrite des locaux de l’UTM, lorsque des inconnus ont jeté des engins incendiaires », a rapporté le directeur de campagne du parti, Lucius Banda…
« La mère et deux enfants de la famille sont morts, tandis que le père et deux autres membres de la famille sont entre la vie et la mort », a-t-il ajouté.
Le porte-parole de la police, James Kadadzera, a confirmé les faits mais a précisé qu’il ne disposait pour l’heure, d’aucune information sur les auteurs de l’attaque.
Il promet néanmoins que les « enquêtes qui ont commencé quelques heures après le drame, vont se poursuivre et les auteurs seront poursuivis en justice... ».
Pour l’instant, « les survivants de ce drame doivent s’atteler à inhumer, les restes de leurs proches décédés ».
Campagnes sous haute tension
Selon nos confrères de « 20 Minutes Monde », la campagne reste très tendue, dans ce pays enclavé situé au Sud-Est de l'Afrique, à trois mois de l’élection présidentielle qui doit se rejouer après l’annulation pour fraudes de la réélection en mai 2019 du Chef de l’Etat sortant.
Au pouvoir depuis 2014, Peter Mutharika, 79 ans, avait été réélu pour un deuxième mandat, dès le premier tour de scrutin. Il avait été crédité par la Commission électorale locale (MEC) de 38,5 % des suffrages, contre 35,4 % pour le chef de l’opposition Lazarus Chakwera.
Mais saisie par l’opposition, la Cour constitutionnelle a annulé en février 2020 la victoire du sortant pour cause de fraudes caractérisées et ordonné un nouveau scrutin.
La communauté internationale appelle au calme
Soutenu par l’UTM de Saoulos Chilima, Lazarus Chakwera y sera de nouveau opposé à Peter Mutharika. Les deux rivaux ont déposé leurs candidatures mercredi et jeudi devant la Commission électorale.
Les ambassadeurs des Etats-Unis, de l’Union européenne et du Royaume – Uni ont appelé au calme et « espéré que toutes les violences fassent l’objet d’enquêtes transparentes afin que leurs auteurs soient livrés à la justice ».
N.R.M
En lisant le courrier qui a été mis en ligne et dont copie aurait été faite au leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, le président du comité de gestion de cette « association » ou « initiative » selon l’objectif poursuivi prétend vouloir aider les prisonniers
« Offre de masques barrières et de gels hydro alcooliques contre la pandémie du Covid 19 dans le cadre de l‘initiative Scsi
Monsieur le ministre d’Etat
Survie Cameroon Survival Initiative est une initiative citoyenne et républicaine qui vise à contribuer aux efforts multiformes qui visent à endiguer l’expansion de la pandémie du corona virus dans notre pays
Au regard de mon expérience récente des conditions carcérales de notre pays, je puis affirmer que les prisons constituent un environnement à très haut risque d’exposition aux effets désastreux de ce virus
Connaissant votre sens élevé de responsabilités, et votre attachement à la préservation de la vie humaine, Survie Cameroon Survival Initiative se propose de mettre à votre disposition, un important lot de masques barrières et de gels hydro alcooliques
Veuillez croire, monsieur le Ministre d’Etat à l’expression de ma considération distinguée…
Ampliation
Haut Commissaire de la Commission des Droits de l‘Homme des Nations Unies ».
Une autre manière de tendre un piège à un membre du gouvernement
C’est du moins l’avis que partage la quasi majorité de tous ceux qui ont réagi, après la mise sur les réseaux sociaux de cette information par le bureau de la porte – parole de Maurice Kamto
Claire Temgoua : La provocation continue. Vraiment ces gens!!! Svp si vous voulez réellement aider, faites les choses comme il convient de le faire. Si tant est que c'est véritablement le bien être de vos concitoyens qui vous intéressent. Et vraiment, je me fiche pas mal des insultes, nous sommes habitués et très certainement, la prochaine grande victime des invectives sera le Minjustice.
David Makanaky : Vraiment. Ces ampliations sont sensées effrayer le ministre de la Justice ? Je ne pense pas qu'ils ont besoin d'aller voir le rencontrer. Il suffit d'aller voir les différents régisseurs desdites prisons.
Yanel Elessa : Toujours dans la provocation et la politisation... À la vérité les dons étaient juste une occasion d'occuper la place publique et de ravir la vedette au Covid 19. Monsieur Ekoka, de la souffrance des personnes qui sont atteintes ou qui risquent de l’être, vous n’en n’avez strictement rien à faire. Mais vous ne parviendrez pas à atteindre vos objectifs.
Ginet Bitjoka : Voilà encore ça, quand le ministre va encore vous chassez allez vous vous plaindre ? Cette permanente provocation vous sert à quoi ? Attendez-vous à un refus. Aller distribuer vos dons où bon vous semble et laisser la polémique.
Nicole Ricci Minyem
L’information est rendue publique par la Représentation du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Cameroun (HCR). Pour cause, la fermeture des frontières à cause de la lutte contre le Covid-19.
Dans une note d’information publiée le 04 mai dernier, la Représentation du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés indique que les opérations de rapatriement des volontaires des réfugiés centrafricains ont été « suspendues du fait de la fermeture des frontières et de l’ordre de confinement afin de limiter les risques de contagion du Covid-19 ».
D’après Wahid Ben Amor, chef de la sous-délégation HCR à Bertoua dans la région de l’Est du Cameroun, à travers des données mises à la disposition de la presse le 05 mai 2020, en 2019 « plus de 1700 réfugiés » ont pu rentrer chez eux.
Dans un contexte de lutte contre la pandémie de Covid-19, la plupart des pays ont dû fermer leurs frontières parmi lesquels le Cameroun qui a institué cette mesure dès le 17 mars dernier sur hautes instructions du Président de la République.
Selon la Représentation du HCR, des opérations de sensibilisation auprès des réfugiés à l’Est et à l’Extrême-Nord, ainsi qu’auprès des déplacés internes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
« Le Cameroun a enregistré plus de 1 800 cas positifs, dont un réfugié à Yaoundé, mais aucun en zone rurale », souligne l’Agence des Nations unies pour les réfugiés.
Innocent D H