Ces désormais ex-combattants de la république imaginaire d’Ambazonie terrorisaient les civils dans le village de Muambong.
Le 11 mai 2020, 17 combattants de la république imaginaire d’Ambazonie ont décidé de déposer les armes, dans la région du Sud-Ouest. Pour marquer leur repentance, ils se sont rendus aux autorités de cette région anglophone. Selon Jean Marie Noudie Tchakwi le Préfet du département du Kupe-Manengouba, ces désormais ex-combattants faisaient partie, de ceux qui terrorisaient le village de Muambong. Ils y avaient même établi un camp fortifié.
En accueillant cette autre vague de repentis, l’autorité administrative a convié les autres à capituler, à suivre leur pas, à sortir de la brousse. «J’appelle chacun à se mobiliser et à demander à nos jeunes qui sont encore dans les buissons de laisser tomber les armes», a-t-il déclaré. Les 17 ex Amba boys seront pris en charge par le Centre de désarmement et réinsertion de Buea. Il faut rappeler que tous les ex-combattants de la nation sont dirigés dans ce type de Centres créés par un décret du Président de la République notamment celui du 30 novembre 2018. Une fois dans ces Centres, ils bénéficient d’un programme qui leur permet de se réinsérer dans la société.
Par ailleurs, il faut rappeler qu’en début de cette année, toujours dans la région du Sud-Ouest, 5 sécessionnistes avaient décidé de déposer les armes. Le 8 janvier 2020, ils avaient été accueillis par Chamberlin Ntou’ou Ndong le Préfet du département de la Mémé. «Nous continuerons d’accueillir ceux qui choisissent de déposer les armes, et œuvrerons toujours pour qu’ils retrouvent une vie normale », avait-il déclaré.
Liliane N.
C’est l’une des principales décisions prises à l’issue d’une session du Bureau du Comité exécutif de la Fecafoot tenue par visioconférence le 12 mai 2020. L’instance faîtière du football camerounais s’est prononcée sur la situation actuelle des compétitions dans un contexte marqué par les ravages de la pandémie de Covid-19.
L’arrêt définitif des championnats de football au Cameroun pour la saison 2019-2020, est l’un des points forts des résolutions prises par le Comité exécutif de la Fecafoot. Bien avant la tenue de la session de ce comité, une réunion du Comité technique transitoire, élargie au président de la Fecafoot, au Syndicat des Clubs d’Elites du Cameroun (Sycec), au Syndicat national des Footballeurs du Cameroun (Synafoc), à la Commission Sécurité de la Fecafoot qui s’est tenue. Egalement organisée par visioconférence, cette rencontre a permis de se prononcer sur les suites à donner aux championnats professionnels Elite one et Elite Two.
Tous ces meetings ont eu lieu à la suite des concertations précédemment organisées par le Bureau du Comité exécutif avec les autorités gouvernementales, la Ligue de Football Féminin du Cameroun (Lfpc) et les dix Ligues régionales.
Principales résolutions
Se basant sur les arguments et suivant les recommandations de la Commission médicale relatives à l’impératif de préservation de la santé des acteurs, le Bureau exécutif de la Fecafoot a pris d’importantes résolutions. Il s’agit tour à tour : « de l’arrêt définitif des championnats professionnels Elite One et Elite Two, du championnat national de football féminin de première division et des championnats nationaux de football des jeunes de la saison 2019-2020 ; l’annulation des championnats régional, départemental, d’arrondissement et de football féminin deuxième division de la saison 2019-2020 ».
Principales implications
Ces résolutions prises par le Comité exécutif de l’instance faîtière du football camerounais implique en référence aux dispositions du règlement du championnat Elite One saison 2019-2020, « le club classé 1er du championnat professionnel Elite One est déclaré champion 2019-2020 et représentera le Cameroun à la Ligue des clubs des champions de la CAF. En dérogation aux dispositions du règlement du championnat Elite One saison 2019-2020, les clubs relégables et respectivement classés aux 15ème, 16ème, 17ème et 18ème places sont maintenus en championnat Elite One. En application des dispositions du règlement du championnat professionnel Elite Two, saison 2019-2020, les clubs respectivement classés 1er et 2ème dudit championnat sont promus en championnat professionnel Elite One dès la saison 2020-2021 ».
Le Comité exécutif précise aussi, « en dérogation aux dispositions du championnat Elite Two saison 2019-2020, les clubs relégables et respectivement classés 13ème et 14ème places sont maintenus en championnat Elite One. En application des dispositions du Règlement du championnat national de football féminin de première division, saison 2019-2020, le club classé 1er dudit championnat est déclaré champion 2019-2020 ».
« En dérogation aux dispositions du règlement du championnat national de football féminin de première division saison 2019-2020, les clubs relégables et respectivement classés aux 10ème, 11ème et 12ème places sont maintenus dans le championnat », décide le Comité exécutif de la Fecafoot.
Enfin, « tous les clubs des compétitions amateurs et des jeunes annulées sont réaffiliés d’office pour les compétitions de la saison 2020-2021 chacun en ce qui le concerne dans sa division de la saison annulée », informe le ledit Comité
Innocent D H
La décision des « sage » est désormais disponible. Après plusieurs mois d’hésitation entre « le » ou « la » Covid 19. Une décision qui conforte la position qu’avait déjà fait savoir au mois de mars dernier l’Office québécois de la langue française.
Ils sont nombreux qui se demandaient, faut-il dire « le » ou « la » Covid-19 ? La question a longtemps divisé entre les journalistes et les citoyens ordinaires, difficile de trouver une médiane. Mais cette fois c’est la bonne, tous seront d’accord. Depuis quelques heures, on peut lire ou entendre chez certains journalistes de la presse française un « la » Covid-19, encore emprunt d’hésitation.
Il faut dire que tout le monde ou presque jusqu’ici se prêtait à dire « le » Covid 19. Et pourquoi ? L’Académie française y répond en faisant savoir qu’il s’agit du fait qu’au départ de la crise on parlait plus du Coronavirus. Le « du » étant un dérivé de la forme condensé de la forme masculine qui identifiait le mot « Virus ». De ce fait à cause du masculin du mot « virus » on disait « le » Coronavirus.
Le mot virus étant ici le mot central dans l’expression. Fort de cette habitude, lorsque les scientifiques ont donné le nom « covid 19 » à la maladie en question, les uns et les autres sont restés sur l’utilisation au masculin de « Coronavirus » pour l’applique à « Covid 19 ». Or la construction de l’expression est tout à fait différente.
Le mot « Covid-19 » est l’appellation officielle de la maladie transmise par le virus SARS-CoV-2. C’est la contraction de l’expression anglaise « Coronavirus disease 19 » (pour 2019), nommée dans un premier temps « nouveau coronavirus 2019 » (ou 2019-nCoV). « Le "d" de Covid est l’initiale de disease, "la" maladie. Donc, pour moi, et ce n’est que mon avis : la Covid-19 », estime Laurent Lagrost, directeur de recherche à̀ l’Inserm. C’est aussi l’explication avancée par l’OMS.
« On utilise le féminin pour le terme Covid-19 car c’est la maladie. Cependant, Covid-19 virus = virus de la Covid-19, est masculin ». Une position que va confirmer dans son avis l’Académie Française. La difficulté avec Covid est qu’il s’agit d’un acronyme d’origine étrangère. Covid est l’abréviation du terme anglais « Coronavirus disease » qui se traduit par « maladie du coronavirus ». « Maladie » étant un mot féminin la règle devrait donc bien être d’employer le féminin quand on utilise le terme Covid. Après tout, on parle de « la » CIA (Central Intelligence Agency) pour désigner l’agence de renseignement américaine. En français, « agence » est un mot féminin.
Etait-il nécessaire de corriger le tir ? Nécessairement. De plus si l’on considère le choix fait par le Québec. Ici, alors que le masculin était employé initialement, l'Office québécois de la langue française a décidé de lui substituer un féminin. Pour lui, la Covid-19, s'agissant de l'acronyme de Coronavirus Disease 2019, traduit donc la maladie. Et la maladie étant féminin, il faut désormais s'y tenir. Sur l'impulsion du gouvernement québécois, « le » Covid a déjà été remplacé par « la » Covid dans tous les documents administratifs, dans la communication publique, et les citoyens s’y sont déjà mis.
Stéphane NZESSEU
Depuis qu’ils savent que la date du 1er Juin est envisagée pour la reprise des cours, ils ne veulent pas perdre une seule minute et travaillent d’arrache pied dans afin d’obtenir le résultat voulu.
Toutes les voies sont explorées, que ce soit avec les groupes WhatsApp crées au sein des établissements scolaires, ou encore à travers les regroupements de camarades, selon les matières et à ce moment, ils se soutiennent mutuellement.
C’est le cas par exemple de ces élèves du collège le Pharaon
« Je suis Arthur manuel, je suis en classe de 1ère A4All. Nous avons commencé à travailler depuis le début de l’année scolaire et comme je m’en sors assez bien en philosophie, j’aide mes camarades. Dans notre groupes, il y a deux autres camarades qui comprennent l’allemand et l’anglais et, là où nous avons des blocages, ils nous montrent comment il faut faire… ».
« Je m‘appelle Charlotte Stéphanie, moi aussi, je suis en classe de 1ère A4All. Quand je travaille avec mes camarades, il y a des choses que je comprends plus facilement, peut être parce que nous sommes entre nous. C’est vrai que nous avons recours à nos enseignants, quand nous sommes vraiment bloqués… ».
Au niveau de Dunamis School, la fondatrice et ses collaborateurs enseignants les enfants du CMII et Class Six ont remis à leurs élèves, des devoirs à faire, qu’ils remettent à la fin de chaque semaine. Des corrections et autres remarques sont faites, dans le but de guider l’enfant lorsqu’il rencontre des blocages et que les parents se trouvent dans l’incapacité de le faire.
Certains parents ont, en plus des solutions précédentes, requis le concours des répétiteurs qui accompagnent leur progéniture selon qu’ils soient scientifiques ou littéraires.
Christiane Batchom : « Lorsque j’ai inscrit les enfants en début d’année, mon fils est inscrit en classe de 1ère dans un collège de la place et lors des réunions des parents d’élèves, en plus de la pension payée, nous avons eu la promesse du corps enseignant que des cours de soutien seront donnés aux enfants avec des travaux dirigés et autres. Malheureusement, avec cette crise sanitaire, les choses ne se sont pas déroulées comme convenu. Mon fils a de la peine à se concentrer avec les leçons données à la télévision et il n’a même pas le programme. Je me suis donc vue obligée de chercher des répétiteurs qui vont travailler avec lui, jusqu’au moment où les dates des examens seront communiquées».
Il faut cependant relever que la mise en place de ces dispositions ne semble pas véritablement concerné tout le monde. Quelques élèves ont décidé de profiter de ces longues semaines d’attente, afin de vaquer à d’autres occupations, à l’instar du commerce.
« Je m’appelle Vivien Temgoua, je suis élève en classe de 3ème et je viens de Babadjou et je suis arrivé ici en ville au mois d’Avril. Je suis venu l’aider pour son commerce, elle vend les vivres qu’elle achète dans d’autres villes. A côté, je vends aussi les masques au marché d’Etoudi, comme c’est ça qui passe maintenant… Nous ne sommes pas sûrs chez nous que l’école va continuer mais, si on nous dit qu’il faut repartir à l’école, je vais repartir chez nous…J’apprends souvent seul quand je rentre à la maison le soir, avec les autres enfants de ma tante ».
Ces exemples prouvent que la situation actuelle occasionnée par le coronavirus ne donne pas la possibilité aux élèves et aux enseignants, la possibilité de se préparer en toute quiétude. Les parents ne sont pas en reste mais, la recherche d’un résultat positif à la fin de l’année incite les uns et les autres à scruter toutes les alternatives.
Nicole Ricci Minyem
Depuis la décision prise par le gouvernement d’alléger les mesures prises afin de venir à bout de cette pandémie, le goût assez prononcé de certains pour la bière, les liqueurs et autres boissons alcoolisées est de plus en plus visible.
Dès la tombée de la nuit, les rues de la cité capitale Camerounaise s’animent, laissant transparaître une ambiance de laisser – aller qui donne l’impression que quelques personnes, à cause du semi confinement, se sont senties comme en prison.
Quelques heures après avoir pris connaissance de la disposition suivante : « Il est désormais permis l’ouverture au-delà de 18 heures, des débits de boissons, des restaurants et des lieux de loisirs, avec obligation pour les clients et usagers de respecter les mesures barrières, notamment le port du masque de protection et la distanciation sociale », quelques uns affirment avoir poussé un « ouf » de soulagement :
Claude Abdel – débrouillard : Vous posez une question pareille ? Mais, vous savez que la vie dans notre pays est de plus en plus difficile et, après avoir souffert durant toute la journée, sous le soleil et la pluie, il est important de partager un ou deux verres le soir avec les amis, avant de rentrer à la maison. Cela permet d’oublier les problèmes, on saoule jusqu’à plus soif et à chaque jour suffit sa peine… ».
Maguy – tenancière d’un débit de boisson : « N’écrivez pas cela chez vous là bas mais, je dois avouer que nous recevions les clients habituels ici chaque jour, malgré les mesures du gouvernement. Certains restaient jusqu’à minuit, une heure parfois plus mais comme on ne mettait pas la musique et les portes étaient fermées, personne ne pouvait se rendre compte de ce qui se passait. Vous avez des clients qui font un mélange de vins rouge, de liqueur et certains ajoutent aussi la bière. La bouteille de whisky ici chez nous, selon la marque, coûte 25 mille en montant et oui, il y’a des clients fidèles qui peuvent prendre deux à trois bouteilles en un soir, mais c’est beaucoup plus pendant le week end ».
Paradoxalement, ils estiment que les masques sont très chers et largement au dessus de leurs moyens
Il est un constat qui se fait de plus en plus lorsqu’on fait le tour de certains coins chauds, Vendredi et Samedi soir. Les bars et autres sont bondés de monde et, nul ne pense à la distance sociale malgré le fait que les promoteurs de ces lieux s’attèlent à disposer les chaises en respectant cette mesure.
Cependant, c’est à peine si certains prennent le temps de se laver les mains. Les masques de protection sont quasiment inexistants de ce côté.
Au-delà des plaintes par rapport à l’inconfort ressenti en les portant, nombreux sont ceux qui affirment qu’ils sont excessivement chers. Bien évidement, c’est l’exemple de la Cicam qui est très vite donné :
« 1300 frs un masque, qu’on ne porte que pendant trois heures de temps, non non c’est beaucoup trop cher. Où pouvons-nous trouver de l’argent pour en acheter pour nous ainsi que pour les autres membres de nos familles ? Même ceux qui sont vendus en bordure de route, ne nous rassurent pas. Il en va de l’hygiène des personnes et qui les vendent, et qui les essaient. On pensait que l’Etat allait nous aider, en distribuant gratuitement les masques mais, on préfère vendre », déclare Jean Mpessa.
Pour Daniel Valère, il n’ya aucune comparaison possible : « Ne nous posez pas une telle question. La bière ou le verre de whisky que nous buvons pour atténuer les soucis rencontrés au quotidien et nous dire que nous pouvons privilégier le port du masque à ce que nous consommons, non, ce n’est pas la peine. Cela relève de la responsabilité du gouvernement, lui seul. Ces ministres et autres personnalités brassent des millions au quotidien et au lieu de nous offrir ces masques et gels, ils veulent que nous les achetions ? En plus, ils veulent nous obliger à les porter ? Les Camerounais n’ont pas ces moyens ».
Rares sont ceux qui ont été interrogés et ont reconnu leur part de responsabilité. Ceux là ont trouvé le moyen de siroter leur boisson, en utilisant les pipettes, ou alors en arborant des masques avec des fermetures.
Malgré cela, ils restaient quelque peu inquiets, à cause de toutes les mains qui manipulent les différentes bouteilles avant qu’elles n’arrivent sur la table pour consommation.
Le constat est clair et effrayant
Le nombre de personnes contaminées au quotidienne semble nullement interpeller les Camerounais. La plupart demeure dans la logique suivante : Cela ne peut pas m’arriver ou encore, c’est à l’Etat de prendre toutes les dispositions qui s’imposent, afin de les protéger.
Comment obliger un adulte, à opérer le bon choix, entre sa bouteille de bière, de liqueur et sa santé, ainsi que celle de son entourage, quand il reste dans la logique selon laquelle, c’est le Gouvernement qui doit être responsable de tout ?
Nicole Ricci Minyem
Pour Olivier Bibou Nissack, c’est une situation inacceptable. C’est un quasi crime contre l’humanité. « Crime d'humanité, ou quand servir une cause humanitaire devient criminel. »
Dans un communiqué publié aux premières heures de ce mardi 12 Mai, le porte-parole a dans un premier temps décrit les événements qui ont conduit ces jeunes volontaires de l’initiative Survie Cameroun derrière les barreaux du Commissariat Central du 2e arrondissement. Accusés de violation d’une loi qui visiblement n’existe pas encore, les jeunes volontaires vont passer la nuit en cellule. Et pourtant, ils ne visaient qu’un seul objectif distribuer gratuitement des gels hydroalcooliques et des masques de protection aux populations.
« Au vu de ces faits extrêmement graves, l'on est en droit de se demander si le Régime illégitime de Yaoundé ne connaît-il donc aucune borne à son indécence ? Ne connaît-il pas ce sentiment noble qui règle avec justesse la conduite lorsque le vice du zèle tente de séduire, et que l’on appelle la honte ? Son inhumanité ne se laisse-t-elle donc jamais choir sous le grotesque des situations qu’il génère dans son aveugle et politicienne furie vengeresse et cruelle ? Dans la commission de ces quasi crimes contre l’humanité, ce régime ne réalise-t-il pas qu’il va trop loin trop follement ? » Dixit le porte-parole du Président du MRC.
Il poursuit : « Désormais plus que jamais au Cameroun, vous pouvez donc être condamné sans avoir violé la loi ; être traité comme un criminel sans avoir commis de crime ; être traité de voleur sans avoir commis le moindre vol. Être arrêté de façon parfaitement arbitraire, subir des interrogatoires policiers parce que vous avez porté assistance à des personnes en danger de mort des suites de Covid-19. Les bonnes âmes de quelques bords qu'elles soient ont ici de la matière pour leur méditation sur la direction que prend notre Pays. »
Des citoyens interdits de distribuer des gels et des masques au marché Mokolo à Yaoundé
« Par ces événements ahurissants, le Cameroun n'est plus seulement une curiosité planétaire, il est en passe de devenir le chantre décomplexé de la cruauté et de l'inhumanité érigées en principe de fonctionnement des institutions publiques. Dans ce sublime Pays à la Présidence-gouvernance hideuse, le juste est persécuté par l'injustice en toute impunité ; le cruel opprime l'altruiste et torture le généreux qui tous deux expriment pourtant leur grandeur d'âme. La suite de cette écriture en négatif de l'histoire du Cameroun se poursuivra demain avec la comparution des six humanitaires devant le Procureur de la République. Si jamais ne vous avez du mal à croire à ce qui précède, dites-vous seulement que vous êtes dans le Pays … Du jamais vu !! » Fait savoir Olivier Bibou NISSACK.
Affaire à suivre !
Stéphane NZESSEU
Des jeunes ont été arrêtés ce lundi après-midi au marché Mokolo à Yaoundé par les policiers du Commissariat du 2e arrondissement situé dans ledit marché. Leur crime, avoir décider de distribuer gratuitement aux populations des gels hydroalcooliques et des masques de protection en tissu. Pour les forces de l’ordre, ces jeunes camerounais violent la loi en distribuant ces objets nécessaires à la lutte contre le Coronavirus.
Ils sont 10 jeunes camerounais. Ils ont été présentés devant le Procureur de la République ce mardi (si l’on s’en tient aux déclarations du patron du Commissariat du 2e arrondissement de Yaoundé). Ils se sont portés volontaires pour distribuer les produits mis à la disposition des camerounais par l’initiative Survie Cameroun.
Ils avaient commencé la distribution des gels et des caches nez sans aucun problème, c’est alors que vont survenir les agents de la police camerounaise. Ces derniers vont dans une brutalité incompréhensible confisquer les produits ainsi distribués pour par la suite entraîner les jeunes volontaires au sein de son poste de police. Olivier Bibou Nissack décrit ce qui s’est passé par la suite.
« Une fois les humanitaires entre les murs du Commissariat Central Numéro II, nombre d'entre eux va déclarer vouloir être interrogé en présence de leur conseil, tout en demandant pour quel motif ils avaient été arrêtés et conduits au Commissariat. Interrompant les auditions de ceux qui souhaitaient la présence d’un conseil, il leur sera permis d’entrer en contact avec eux. C’est ainsi qu’une équipe d’assistance va arriver sur les lieux. Sous le contrôle des conseils présents, et en réaction à la question du motif des interpellations et des auditions en cours des humanitaires, une réponse renversante sera entre autres donnée par une dame Officier de Police Principal en charge de certaines auditions : ''violation de la réglementation en vigueur". Interrogée sur la disposition réglementaire précise qui était ici violée en procédant à la distribution gratuite de masques de protections et gels hydroalcoolisés anti-covid-19, la dame officier dira qu'il faut poser cette question au chef d'unité « aux épaules remplies de galons » et pas à elle. Sur la même lancée les auditionnés diront pour l’essentiel d’entre eux, à leurs proches présents, avoir déclaré sur les Procès-verbaux qu’ils ont demandé ne serait-ce qu’à lire l’arrêté préfectoral d’interdiction ayant été violé, sans que cela ne le leur soit présenté par les policiers. »
Il est bon de rappeler que c’est certainement la suite de l’acharnement manifesté par le ministre de l’administration territorial à l’égard de l’initiative Survie Cameroun. Ou alors un excès de zèle de certains agents de l’Etat. Puisqu’il est difficile de comprendre que cette même distribution se fait actuellement dans les marchés et les quartiers de la ville de Douala sans que ses volontaires ne soient particulièrement inquiétés.
Souvenons-nous que du fait de ce conflit ouvert entre Atanga NJI et les actions de Survie Cameroun, le ministre de la Santé avait refusé d’accepter les dons de Survie Cameroun pourtant nécessaire pour les personnels de santé au plus fort de la crise à Covid 19. On ne cite plus les demandes de fermetures de compte auprès des opérateurs téléphoniques et auprès de Afriland First BANK. Vivement que ce soit le bien-être des camerounais qui prime.
Arrestation des volontaires de Survie Cameroun : Bibou Nissack dénonce un crime contre l’humanité
Stéphane NZESSEU
Telle est la substance d’un décret du Chef de l’Etat, Paul Biya, signé ce lundi, 11 mai 2020. Un second décret du Président pris à cette même date, organise la nouvelle Ecole nationale supérieure polytechnique de Douala (ENSPD).
Selon l’alinéa 2 du décret portant transformation de la Faculté de Génie industrielle (FGI) en ENSPD, celle-ci « est une grande école de l’Université de Douala ». L’organisation de cette institution universitaire de formation professionnelle est fixée par un texte particulier à savoir le second décret pris par le Chef de l’Etat.
Le décret N°2020/273 du 11 mai 2020 portant organisation de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Douala précise les missions de cette grande école dans son article 2, titre I des dispositions générales. Elle assure « la formation des ingénieurs et des cadres supérieures dans les métiers de l’ingénierie ; la promotion de la recherche dans ses domaines de formation ; l’appui au développement sous forme de prestation de services ». L’article 3 ajoute que, dans le cadre de ses missions, l’ENSPD « entretient des relations étroites avec les milieux socioprofessionnels ; peut négocier des conventions et accords de coopération avec des entreprises, des institutions et organisations nationales ou étrangères, conformément aux lois et règlements en vigueur au Cameroun ».
L’ENSPD comprend les organes suivants : Un Conseil de direction, une Direction, un Conseil d’établissement, une Assemblée d’établissement, des Départements, à en croire les dispositions de l’article 4 dudit texte.
Rappel historique
La FGI de Douala est située à Logbessou, au lieu-dit km 17 (route Douala-Yabassi). Elle est devenue « opérationnelle depuis décembre 2006 à la suite de l’arrêté ministériel N°06/0130/MINESUP/DDES du 18 octobre 2006 portant ouverture de la Faculté de génie industriel à l’Université de Douala et du décret N°93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et académique de l’Université de Douala ». Ses diverses offres de formation qui ont évolué au fil des années sont : Hygiène, sûreté et sécurité industrielle ; Technologie et Construction industrielle ; Pêche industrielle ; Télécommunications et Technologies de l’information et de la Communication ; Génie civil ; Technologie automobile, Génie chimique et Génie des procédés. Cette faculté depuis sa création a eu à sa tête comme doyens, le Pr Robert Nzengwa Ekeri, et le Pr Adolphe Moukengue Imano (actuel doyen).
Il faut indiquer que le Chef de l’Etat a également signé d’autres décrets ce lundi. Il s’agit tour à tour du décret portant changement de dénomination et réorganisation de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé (ENSPY), ainsi que celui portant réorganisation de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Maroua (ENSPM). Par ces actes présidentiels, les cursus de formation dans ces écoles être harmonisés (cursus de formation des ingénieurs et celui des sciences de l’ingénieur). Objectif, leur permettre d’être des pôles du savoir et du savoir-faire afin de mieux répondre aux attentes des entreprises, et par ricochet impulser le développement du Cameroun.
Innocent D H
En tant que pays le plus meurtri par le nouveau Covid 19, le pays de Donald Trump ne cesse de franchir de bien tristes barres symboliques.
Ces centaines de décès ont été dépassés lundi, selon le comptage de l’université Johns Hopkins. Surtout, ce bilan dramatique pourrait être sous-estimé de plusieurs milliers, ont averti les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies.
Un bilan quotidien en baisse
L’ensemble du territoire ne doit pas faire face à la pandémie de la même manière. La pire situation a lieu à New York. La ville compte à elle seule le quart des morts déplorées, avec près de 20.000 décès. Au total, les Etats-Unis devraient atteindre 103.000 morts d’ici le 30 mai, selon une moyenne de 20 modèles épidémiologiques réalisée par des chercheurs de l’université du Massachusetts.
Mais, pour la première fois depuis début avril, le bilan journalier enregistré dans le pays est passé dimanche sous la barre des 1.000 morts, avec 776 décès déplorés sur 24h. Il est toutefois trop tôt pour dire si cette baisse dénote une réelle tendance. En effet, si l’épidémie est en recul à New York, de nouveaux foyers sont apparus ailleurs, comme dans la région de la capitale Washington.
Le virus au cœur de la Maison-Blanche
Malgré ces mauvais chiffres, le président américain s’est une nouvelle fois lundi félicité de sa gestion de la crise. « Nous avons développé une capacité de tests (de dépistage) inégalée dans le monde », a ainsi estimé le locataire de la Maison-Blanche, soulignant que « 9 millions » de tests avaient été réalisés dans le pays.
En plus de se préoccuper du sort des Américains, la Maison-Blanche tente actuellement de limiter la propagation du coronavirus en son sein. Mais les premiers cas sont là. Et l’épicentre du pouvoir américain est un lieu où la distanciation sociale est difficile à appliquer.
Donald Trump a cependant assuré que les chances que des membres de son cercle proche, ou lui-même, soient touchés par le Covid-19 étaient minimes. Mais, dans le même temps, le président américain a évoqué la possibilité de réduire ses contacts avec son vice-président Mike Pence, après un cas de coronavirus dans son entourage.
Surtout, tout le monde à la Maison-Blanche n’est pas aussi optimiste que Donald Trump. Kevin Hassett, conseiller économique du président, a résumé le week-end dernier le sentiment général d’une formule laconique : « Cela fait peur d’aller travailler».
N.R.M
Ce lundi, 11 mai 2020, le Président de la République a signé d’importants décrets portant nomination des responsables dans certaines structures publiques. Il s’agit du Laboratoire national vétérinaire qui a un nouveau Directeur Général (DG) et un Président du Conseil d'Administration (PCA), Paul Biya nomme également un nouveau PCA à l’Agence de Régulation des Marchés publics (ARMP).
Les actes du Président de la République lus sur les ondes du Poste national de la Crtv au cours du journal bilingue grand format de 17 heures, concernent la nomination d’un DG et d’un PCA à Lanavet, ainsi que d’un PCA à l’Agence de régulation des Marchés publics.
Pour ce qui de Lanavet, Paul Biya a jeté son dévolu sur Wade Abel nommé au poste de Directeur général. Le Président de la République a également nommé Moussa Yaya comme président du Conseil d’administration.
Entre autres missions du Laboratoire national vétérinaire : la production et la commercialisation des vaccins ; l’analyse des prélèvements biologiques en vue de poser le diagnostic, l’étude des maladies animales, la surveillance des épizooties. Créé en 1983, le Lanavet est placé sous la tutelle technique du ministère en charge de l’Elevage et la tutelle financière du ministère des Finances.
Quant à ARMP, le Chef de l’Etat a signé un décret portant nomination d’un Président du Conseil d’administration à l’ARMP. Il s’agit de Aliou Dewa, membre du Comité central du RDPC, parti au pouvoir. Le nouveau PCA aura aux côtés de l’actuel Directeur général de l’ARMP, Joseph Ngo ainsi que des autres collaborateurs, pour mission de veiller sur la transparence et le respect des règles applicables dans les marchés publics.
Innocent D H
Pour le compte de la journée du lundi 11 mai 2020, le pays a compté 11 décès.
Même si le sommet de l’Etat a décidé d’assouplir les mesures de restrictions adoptées dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus, la pandémie demeure bel et bien présente au Cameroun. Selon le point de la situation épidémiologique dans notre pays fait par le Ministère de la Santé, en date du 11 mai 2020, les données actuelles font état de 110 nouveaux cas positifs, 59 nouvelles guérisons et 11 décès enregistrés dans cette seule journée.
En plus des données suscitées, le public doit aussi savoir que concernant la pandémie, nous sommes rendus au stade 2. C’est-à-dire que le Cameroun est rentré dans une phase de transmission de la maladie au sein de nos communautés. Dans son point du 11 mai, le Ministère de la Santé indique que “la limitation de la propagation de la maladie, la réduction considérable des décès et l’augmentation du nombre de personnes guéries restent les priorités du Gouvernement”.
Le Ministère de Malachie Manaouda souligne que l’appropriation des actions entreprises jusqu’alors nécessite l’engagement de tous. Et la responsabilité de tout un chacun est donc engagée. Les autorités appellent les populations qui sont encore réticentes à s’impliquer davantage dans la lutte contre le Coronavirus.
Par ailleurs le Ministère de la Santé rappelle que les formations sanitaires ne traitent pas seulement les patients du Coronavirus. Les populations sont invitées à se rendre dans les hôpitaux quand ils sont malades, en toute quiétude.
“Au-delà de la stratégie de riposte contre cette épidémie, le Ministère de la Santé Publique continue de prendre des mesures pour préserver le fonctionnement des services hospitaliers de routine notamment : les urgences, la vaccination et les consultations maternelles et infantiles. En effet, la COVID-19 ne doit pas nous faire oublier l’existence des autres maladies courantes qui continuent de sévir”, a écrit le Ministère de la Santé.
Liliane N.
Le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) condamne avec véhémence l’assassinat du maire de Mamfe, Sir Ashu Prisley Ojong. Serge Espoir Matomba a écrit ce lundi, 11 mai 2020 sur la page de son compte Twitter « vivement que ce crime en plein Covid-19 ait l’écho de Ngarbuh ! ».
Dans son tweet, Serge Espoir Matomba commence par présenter ses condoléances à la famille durement éprouvée du maire assassiné par les séparatistes ambazoniens dans la région du Sud-Ouest. Le premier secrétaire du PURS, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 condamnant cet acte lâche et ignoble souhaite, « vivement que ce crime en plein Covid-19 ait l’écho de Ngarbuh ! », a-t-il écrit.
A titre de rappel, c’est le 10 mai dernier que le maire de Mamfe, Ashu Presley Ojong a été froidement tué dans une embuscade tendue par les séparatistes. Ce 11 mai, le Gouverneur de la région du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilaï a dans un communiqué, a donné des éclairages sur les circonstances de la mort du maire. « En effet, le maire se rendait sous escorte, à une rencontre dans la localité d’Eshobi située à environ huit (8) km de Mamfe. La victime a reçu de plein fouet à la tête une balle ennemie à l’arme automatique de type AK 47 et a rendu l’âme sur le coup. De même, deux éléments de nos forces de défenses et de sécurité, chargés de son escorte ont été grièvement blessés et conduits d’urgence à l’hôpital de district de Mamfe », explique le numéro 1 de la région du Sud-Ouest dans son communiqué. Dans la foulée, Bernard Okalia Bilaï qui condamne ce crime appelle les Organisations non gouvernementales(ONG) de protection des Droits humains à la dénonciation.
Alors que les populations de Mamfe continuent d’observer les règles barrières de lutte contre le coronavirus, voilà un gros coup qu’elles viennent recevoir avec la disparition brutale de leur magistrat municipal. Ashu Prisley Ojong a été élu il y a juste à la tête de la mairie de Mamfe. Cet opérateur économique, propriétaire de magasins et de champs de cacao, avait succédé à John Ayuk Takunchung.
Innocent D H
Le civil décédé s’appelait Kimi Samson. Il était chef de télécentre du village Bakebe, dans le département de la Manyu.
Au village Bakebe, le weekend a été plutôt mouvementé. Les groupes séparatistes sont venus troubler la tranquillité des habitants de ce village. Dix hommes armés présentés par ces habitants comme des séparatistes ont fait une incursion à Bakebe. Ces hommes ont assassiné Kimi Samson, apprend-on des populations. Celui-ci se rendait à Eshobiun, un village du département de la Manyu. Au village Bakebe, des recherches se poursuivent pour retrouver les auteurs de cette attaque qui a eu lieu le 10 mai 2020.
L’actualité tournant autour de la pandémie du Coronavirus a fait croire à d’aucuns que les violences en régions anglophones, ont baissé d’un cran. Oh que non. Car si au Sud-Ouest, un civil a perdu la vie, au Nord-Ouest c’est un policier qui a été enlevé. Et le meurtre de Kimi Samson sus présenté remet à l’ordre du jour, la question relative à la protection des civils. Il faut rappeler qu’après le massacre des civils de Ngarbuh, l’Organisation des Nations unies avait recommandé aux autorités camerounaises, d’assurer la protection des civils.
« Nous exhortons le gouvernement du Cameroun à garantir le plein respect des droits de l'homme, y compris les droits des femmes et des enfants, et de veiller à ce que les besoins humanitaires des civils soient satisfaits », avaient alors déclaré la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Virginia Gamba ; la Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence sexuelle dans les conflits, Pramila Patten ; la Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence contre les enfants, Najat Maalla M 'jid ; et le Conseiller spécial pour la prévention du génocide, Adama Dieng.
Et en saluant les résultats de l’enquête de Ngarbuh, qui présentaient des militaires comme les responsables de ce qui s’est passé, les Nations unies ont tenu aussi à rappeler aux bandes armés, leur responsabilité devant le Droit international.
Liliane N.
Invité par Radio France Internationale et France 24 il y a quelques heures, Andry Rajoelina a battu en brèche, toutes les critiques mises en avant, notamment par l’Organisation Mondiale de la Santé et bien d’autres sur l’efficacité et les supposés dangers du produits dont il vante les qualités t qui, selon soigne le Coronavirus. Au cours de cet entretien, il a dénoncé ce que nos confrères de la presse africaine ont considéré comme une attitude condescendante envers la médecine africaine.
« Si ce n‘était pas Madagascar et si c‘était un pays européen qui avait découvert ce remède, est-ce qu’il y aurait autant de doutes ? Je ne pense pas », a affirmé le Président Malgache.
Madagascar a fourni à sa population et à plusieurs pays africains, une boisson à base d’artemisia, une plante à l’effet thérapeutique reconnu contre le paludisme, en affirmant qu’il prévenait et soignait le Covid-19.
Les éventuels bienfaits de cette tisane, baptisée Covid Organics, n’ont été validés par aucune étude scientifique.
Il faut rappeler que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde il y’a quelques jours, les dirigeants africains contre la tentation de promouvoir et d’utiliser la potion malgache sans tests scientifiques.
Promoteur en chef de cette décoction, M. Rajoelina en a réaffirmé lundi l’efficacité.
« La preuve que nous pouvons montrer maintenant, c’est bien évidemment la guérison de nos malades. Il n’y a pas de mort actuellement à Madagascar ».
A ce jour, 185 cas d’infections au Covid-19 ont été rapportés sur la Grande île, dont 105 guérisons et aucun mort.
« Je pense que le problème, c’est que ce produit vient d’Afrique et on ne peut pas admettre, on ne peut pas accepter qu’un pays comme Madagascar … ait mis en place cette formule pour sauver le monde », a regretté le chef de l’Etat.
Cependant, « Rien ne nous empêchera d’avancer, ni un pays, ni une organisation », a affirmé Andry Rajoelina en réponse aux mises en garde de l’OMS.
Interrogé sur l’absence d’essais cliniques confirmant les vertus de sa tisane, il a rappelé qu’elle avait le statut de remède traditionnel amélioré et ne nécessitait donc, avant d‘être distribuée, qu’une observation clinique selon les indications du guide élaboré par l’OMS.
« Nous avons respecté les normes éthiques reconnues universellement en matière d‘études et de recherches cliniques…C’est une guerre contre le Covid-19, mais ce n’est pas la force militaire ou la puissance économique qui jouent actuellement, mais Dieu, a conclu M. Rajoelina. Le Seigneur nous a donné les plantes médicinales pour aider notre pays et le monde entier à lutter contre cette maladie », a martelé le président malgache.
N.R.M