C’est à bord d’un vol d’Éthiopian Airlines qu’ils ont atterrit à l’Aéroport International de Yaoundé Nsimalen après avoir passé un peu plus de deux mois à l’étranger
Il était à peine 18h lorsque l’avion ayant à son bord, ces hommes et femmes bloqués notamment au Gabon, en République Centrafricaine (RCA), en République Démocratique du Congo (RDC) et en Guinée Équatoriale ont été accueilli par le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea.
Il avait à ses côtés, une forte équipe médicale et les nouveaux arrivants ont subi pendant au moins deux heures, des tests rapides de Corona Virus. A la fin, il s’est avéré qu’aucun passager n’a été contaminé par ce virus et, chacun a reçu l’autorisation de rentrer dans sa famille.
L’on se souvient qu’il y’a quelques jours, Lejeune Mbella Mbella, ministre des Relations Extérieures avait indiqué que 78 Camerounais restent attendus et, après cet autre débarquement, 16 sont encore bloqués au-delà des frontières nationales.
Les cris de détresse des Compatriotes entendus
L’on a encore souvenance de ces images qui ont circulé sur la toile, des Camerounais bloqués dans les salles d’attente des aéroports, après la décision prise par divers Etats de fermer leurs frontières, et de suspendre tous les vols internationaux.
Une mesure prise afin de limiter le risque de contamination de ce virus qui, depuis le début de l’année a fait de nombreuses victimes dans le Monde.
Dans les vidéos postées sur les réseaux sociaux, ils n’ont eu de cesse de solliciter l’aide de l’Etat Camerounais, se plaignant des conditions dans lesquelles ils ont été astreints dans ces pays. Certains n’ont pas manqué de rendre le gouvernement Camerounais responsable de leur malheur et, le ton quelquefois utilisé était empreint d’amertume, de ressentiment, au-delà de la détresse.
Présents au Gabon, en République Centrafricaine (RCA), en République Démocratique du Congo (RDC) et en Guinée Équatoriale pour des raisons personnelles, ils ont presque tous pris comme prétexte, le manque de moyens financiers pour justifier cette animosité.
Ils ont aujourd’hui rejoint leur foyer respectif, assurément soulagé de ne pas souffrir du Corona Virus et, peut être aussi, de ne pas être des vecteurs de contamination de leurs proches.
Car, l’on se souvient que cette pandémie est arrivée sur le territoire Camerounais à cause de ces hommes et femmes qui revenaient de l’Etranger. Ils ont refusé de se soumettre aux mesures de précautions mises en place par l’autorité.
Le résultat est là, des dizaines de morts, des centaines de contaminés ; cependant, l’espoir demeure car ils sont aussi très nombreux, ceux qui ont recouvré la santé.
Nicole Ricci Minyem
Ils sont fortement soupçonnés d’avoir enlevé le Gardien de la Paix Wehdzonghenyi - garde du corps du Directeur général de l'Upper Noun Valley Development Athority (UNVDA) – Société publique qui produit le riz de Ndop.
Les faits se sont déroulé Dimanche dernier, dans le chef lieu de la Région du Nord Ouest et, nos confrères de «Le Bled qui parle » indiquent que le secrétaire particulier du directeur général a lui aussi été enlevé.
Pour l’heure, des enquêtes ont été ouvertes afin de retrouver et de sauver la vie des deux victimes dont on est sans nouvelles depuis quarante huit heures.
D’après nos sources, les séparatistes ont encore procédé à une opération d’enlèvement à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest. Alors qu’on pensait que cette période de crise sanitaire causée par la pandémie du Coronavirus, les refroidirait, oh que non, les combattants de la république imaginaire d’Ambazonie ont décidé de s’en prendre au gardien de la paix Wehdzonghenyi. Son enlèvement s’est produit le dimanche 10 mai 2020.
Les heures sombres au sein de leurs familles respectives
Comme cela a été le cas, certainement de toutes celles des victimes de ces individus qui s’adonnent à ces pratiques depuis de nombreuses années, sans qu’on ne sache ce qui les motive.
Les proches du Gardien de la Paix Wehdzonghenyi et du Secrétaire particulier du Directeur Général de l'Upper Noun Valley Development Athority ont les yeux tournés vers les Forces de Défense et de Sécurité qui, au-delà des mesures de sécurité mises en place pour la protection des populations, organisent nuits et jours, des battues. Ces dernières, espèrent les uns et les autres, vont permettre d’arracher leurs parents des griffes de kidnappeurs.
Ces terroristes qui font la sourde oreille
Ils se complaisent dans ces comportements machiavéliques, célébrant dès qu’ils en ont l’occasion, leurs crimes et défiant autant que faire se peut, l’Etat Camerounais.
Certains, selon des sources non officielles, abandonnent quelque fois la brousse qui est devenue leur milieu de vie naturelle, afin de se mêler à la population. Des attitudes qui leur permettent de marquer leurs futures victimes jusqu’au moment de frapper.
Malheureusement, ceux qui refusent de déposer les armes et de rejoindre les entités mises en place par le Gouvernement Camerounais, afin de faciliter leur insertion dans la vie civile bénéficient encore de la complicité de leurs parents. Passive ou active, ces derniers excluent toute idée de dénoncer les terroristes, malgré les crimes qu’ils commettent.
Le silence complice de la Société Civile et des Organisation non gouvernementales
Leurs membres, lorsque cela s’avère utile pour l’atteinte des objectifs visés, se vantent d’avoir des entrées au sein des groupes terroristes et grâce à ces dernières, elles prétendent tout savoir. C’est ce qui leur permet de tirer à boulets rouges sur les Forces de Défense et de Sécurité et de les accuser de tous les maux imaginables ou non.
Elles ont toujours fait part de leur supposée volonté d’œuvrer pour un retour à la paix dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest mais, face aux actions commises par leurs « protégés », c’est motus et bouche cousue.
Les rapports ne sont pas rédigés, les appels ne sont pas lancés et personne n’entend parler du respect des Droits de l’Homme. Les seuls qui en ont droit, pour les membres de cette société civile et autres Ong, sont les ambazoniens.
Mais peut être pourront t –elles agréablement surprendre cette fois, en travaillant main dans la main avec l’Armée Camerounaise. Ainsi, les personnes kidnappées seront retrouvées, les assassins du Maire de Mamfé retrouvés, ainsi que ceux de toutes les autres victimes de ces individus sans foi ni loi.
Nicole Ricci Minyem
L’homme, incarcéré à la prison principale de Yaoundé et considéré comme lanceur d’alerte aurait besoin de la somme de huit cent mille (800 000) selon Me Christian Ntimbane Bomo.
C’est à travers une lettre ouverte rédigée avec un ton caustique que « l’avocat » a tenu à faire passer son message, arguant que cette somme va permettre de s’acquitter des émoluments des avocats chargés de le défendre.
Des confrères et autres amis de Paul Chouta affirment que « son incarcération est une injustice car il n’est pas aisé de donner les raisons pour lesquelles il est encore maintenu derrière les barreaux ».
Peut être que le paiement de la somme sollicitée va permettre d’en savoir plus sur cette affaire avec l’aboutissement souhaité par les proches du lanceur d’alerte.
La lettre
« N'oublions pas Paul Chouta !
Chers compatriotes, Notre ami et frère Paul Chouta, courageux et incorruptible activiste des réseaux sociaux, est toujours illégalement emprisonné à la prison de Kondengui, et ce, depuis environ 01 an pour des faits supposés de diffamation et propagation de fausses nouvelles, à la suite d'une grossière plainte sans tête, ni queue de l'ex- écrivaine Calixte Beyala, une femme, au bras long et très introduite comme le démontrent ses apparitions aux côtés des pontes gouvernementales du régime dans un pays où, la justice est institutionnellement soumise à l'exécutif.
Sur le strict plan du droit, l'infraction de diffamation est punie de la peine maximale de 06 mois. Celle de propagation de fausses nouvelles par voie cybernétique est de 02.
Etant bien entendu qu'en droit pénal, la propagation de fausses nouvelles quelque soit le moyen de sa diffusion, ne concerne que les cas d'atteinte à la sûreté de l'Etat.
En quoi donc madame Beyala est assimilable à l'Etat ? C'est pour dire que fautif ou pas, Paul Chouta est depuis 06 mois environ, en séquestration abusive à la prison de Yaoundé. Depuis son incarcération, l'affaire de Paul Chouta est renvoyée pour des raisons bizarres de procédure
Nous pouvons donc conclure qu'il est un prisonnier politique. Depuis qu'il est arrêté, Paul Chouta, vit des soutiens multiples, malheureusement qui ne peuvent pas lui permettre de payer ses Avocats. Il a besoin de la somme de huit cent mille (800.000) FCFA pour payer ses Avocats.
Soutenons aussi ces courageux Avocats qui ont accepté de le défendre, dans un contexte où défendre une personne publique qui critique le régime, fait de l'avocat l'ennemi du régime.
D'ailleurs de nombreux Avocats ont décliné l'offre de défense de Paul Chouta. Je communiquerai dès demain, après consultation avec la famille de Paul Chouta, les coordonnées d'envoi d'argent par ceux qui souhaiteraient le soutenir dans cette injuste épreuve ».
Nicole Ricci Minyem
Le don de la Lionne indomptable Aboudi Onguene a été remis à la Mairie de Yaoundé II.
Aboudi Onguene a décidé de venir en aide au Cameroun engagé dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus. L’actuelle sociétaire du Cska Moscou qui est actuellement en Russie, a récemment offert 1500 masques chirurgicaux à la Mairie de Yaoundé II. Ces masques ont été acheminés dans cette Mairie à travers l’association d’Aboudi baptisée “Terre promise”. C’est Yannick Ayissi le patron de cette Commune qui a lui-même réceptionné le don.
Suivant de bout en bout la cérémonie, Gabrielle Aboudi Onguene a laissé sur les réseaux sociaux, un message indiquant l’importance du masque. « Le masque est l'un des moyens les plus efficaces pour éviter la propagation du Covid-19. Merci au Maire de la commune d'arrondissement de Yaoundé 2ème qui a accepté la modeste contribution de mon ASSOCIATION TERRE PROMISE à savoir 1500 masques chirurgicaux, à remettre au personnel de santé de sa municipalité. Ensemble nous vaincrons » a-t-elle écrit.
A titre de rappel, c’est depuis le 13 avril 2020, que le gouvernement a généralisé le port du masque dans tout lieu ouvert au public. Pour le corps soignant, mettre un cache-nez permet de se protéger d’une quelconque contamination au Coronavirus. Jean Claude Tsila le Préfet du département du Mfoundi a décidé de sanctionner toute personne qui n’arbore pas un masque. Toutefois, on note que depuis que le Président de la République a pris des mesures d’assouplissement des restrictions adoptées, les populations portent de moins en moins cet équipement.
Liliane N.
C’est au terme de longues joutes et discussions multiformes qu’on est afin parvenu à l’élection ce lundi après-midi du nouveau Maire de la Commune de PETE Bandjoun. La fille de Fotso Victor, MAPTUE FOTSO Nicky Love a été élu au cours d’un scrutin où elle était finalement l’unique candidate.
Palpitante élection. Elle nous a rappelé les élections des magistrats municipaux à la tête des mairies il y a quelques mois, au sortir des municipales. Il était alors question à l’époque pour les conseillers municipaux de choisir entre le candidat du parti selon les principes de discipline du parti, et le candidat qui répondait à leurs aspirations. A chaque fois, il a fallu l’arbitrage d’un commis du RDPC qui devait se charger de faire respecter la volonté de la hiérarchie du parti. Dans le cas d’espèce, c’est à Mr Akame Mfoumou que revenait la responsabilité de faire passer le candidat du parti.
Et c’est ce qu’a visiblement réussi à faire le chef de la délégation du Comité Central à PETE BANDJOUN. Il est parvenu in extremis à désamorcer la bombe. Au terme de plusieurs conciliabules, les parties à l’élection décident de s’accorder. Une entente qui même si elle ne satisfaisait pas les intérêts des deux autres candidats, avait au moins le mérite de faire revenir la paix et de permettre à celui qui allait diriger la Mairie d’avoir une certaine légitimité sur les populations. De plus, il était important de sauvegarder l’unité du peuple Bandjoun qui vient de perdre son plus grand bienfaiteur.
Selon cette entente, le siège de Maire de Bandjoun revient à Maptue Fotso Nicky Love. Le candidat Kengne David devra quant à lui occuper le poste de 1er Adjoint. Chatue Emmanuel (le PDG de Canal 2 International, ndlr) quant à lui sera désigné comme le candidat de la Commune de pété Bandjoun pour le poste de Président du Conseil départemental du koung khi lors des prochaines Élections régionales.
L’élection de la fille de Fotso Victor au poste de maire de Bandjoun suscite beaucoup de questionnements au sein de l’opinion publique. Et même au sein de la communauté Bandjoun, il y a déjà des contestations. On a observé pendant tous les travaux, des jeunes en face de la mairie, tenant des pancartes où on peut lire « Bandjoun dit non à Maptué Fotso Nicky Love. »
C’est l’occasion ici de rappeler que Maptué Fotso Nicky Love qui prend aujourd’hui la conduite de la mairie de Bandjoun a été pendant très longtemps l’adjoint de son père. De ce fait, elle a une bonne connaissance de la circonscription, et elle celle à même de mieux poursuivre, dans la continuité de l’œuvre de son père, le Patriarche de regrettée mémoire Fotso Victor.
Même si Nicky Love s'en est tiré sans égratignures, elle aura tout de même pris quelques rides avant même que son père ne soit inhumé. Elle comprendra désormais que la politique ne s'accommode pas d'état d'âme. La fête pourra commencer dès ce soir autour des agapes chez l'honorable Albert Kouinche.
Mairie de Bandjoun : La succession est ouverte
Stéphane NZESSEU
La reprise de ses vols commerciaux annoncée le pour le mois de juin 2020, Air-France prévoit rétablir ses liaisons à destination du Cameroun pour la date exacte du 15 juin prochain. Une information qui suscite interrogation quand on sait que pour l’instant les frontières aériennes restent fermées pour des mesures de lutte contre la propagation du Covid-19.
Selon la programmation du transporteur français, 03 vols par semaine sont prévus pour desservir les aéroports de Yaoundé-Nsimalen et Douala, à partir de Paris Charles de Gaulle. Toutefois, il faut situer l’annonce faite par la compagnie aérienne française de reprendre ses vols commerciaux en direction du Cameroun dans un contexte particulier.
Les frontières aériennes, terrestres et maritimes sont fermées depuis le 18 mars 2020 par le Gouvernement. Cette mesure a été renouvelée trois fois et jusqu’à l’heure actuelle, elle reste en vigueur. Avec la reprise de ces trafics aériens programmée pour le 15 juin en destination du pays de Paul Biya, tout laisse à croire que cette fermeture des frontières sera levée avant cette date en tenant compte bien sûr de l’évolution de la pandémie.
En rappel, le 10 mai dernier, Dr Manaouda Malachie, le ministre camerounais en charge de la Santé publique informait par un tweet, les dispositions adoptées par le pays en cas de relance des activités dans le domaine du transport. Le ministre indiquait, « avec les tests rapides, nous ferons systématiquement les analyses à l’aéroport et une décision sera simplement prise ».
Air-France va reprendre ainsi ses vols commerciaux non seulement vers le Cameroun, mais aussi en direction d’autres pays africains, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Sénégal, la Centrafrique, le Gabon entre autres.
Innocent D H
L’artiste camerounaise surprend ses fans et les internautes par sa quasi nudité de plus en plus provocante et assumée qu’elle affiche sur son compte Facebook. Que se passe-t-il ?
Qu’est ce qui n’a pas marché ? Pourquoi la « go Galaxy » se veut désormais aussi provocante ? On la sait pas très à cheval sur les questions de pudicités à l’écoute de ses tubes et à voir certaines de ses prestations scéniques, mais là il y a manifestement quelques lignes que « Coco Jackson » est en train de franchir. Depuis quelques publications, l’une des meilleures chanteuse Bikutsi du moment se dévoile dans des coutures de plus en plus chiches.
« Est-ce que le tissu est fini au marché ? » s’est demandé l'une de ses fans ? De toute évidence, ce n’est pas faute de tissu que la « go argentée » ne s’habille plus ou alors s’habille avec des « déshabillés ». « C’est parce qu’elle a trop repassé son habit au point où c’est devenu transparent » commente ironiquement un autre de ses suiveurs. Qu’est-ce qui motive bien cette femme mariée à présenter aux yeux du monde entier les parties de son intimité ?
Il faut dire tout de suite qu’il s’agit d’une stratégie de communication pensée par les équipes qui accompagnent Coco Argentée. Une stratégie en prélude à la sortie du prochain single de l’artiste. Visiblement un single qui se voudra provoquant à souhait. C’est sa manière à elle d’annoncer les couleurs et de prévenir ses fans quant à la qualité de la production qui est en cours de téléchargement.
Un teasing… Mais un teasing qui déjà divise. Il n'y a qu’à lire les réactions de certains followers. « Humm ?! c’est quoi le projet la mère ? Respecte ton corps pardon. Tu n’as pas besoin de tomber si bas? ». Ou encore, « Humm Coco, si tes fans ne te disent pas la vérité qui le fera ??? T’es une femme mariée et pour une artiste de ton envergure ce n’est pas du tout digne de toi cette exhibition depuis quelques jours, tu vaux mieux que ça, ne salit plus ton image, car ça te rend vulgaire? ».
Dans ces images on peut apercevoir l’artiste arborer un voile de couleur jaune à travers lequel, on peut aisément apprécier sa poitrine « généreuse »?. Du pur voyeurisme. Dans une autre image, celle-ci se présente dans un vêtement de soie en ayant pris soin de laisser bien apparaître les « joues de ses seins » en gros plans. Des photos d’une sensualité extrême. Et comme pour en ajouter à la provocation, l’artiste accompagne ses images par un message : « Il parait que, la plus belle phrase que l’on puisse dire a quelqu’un est je t’aime. Quelques mots, simples…? ». Des mots qui ont le mérite de mettre le feu aux poudres.
Stéphane NZESSEU
En guise de réponse à la sortie de jeune compatriote Alexandre Song, sortie qui avait fait le buzz sur les réseaux sociaux, Samuel Eto’o répond en diffusant sur son compte Instagram et Facebook, la séquence où Alexandre Song salue son génie et son immense talent de footballeur. En sus, il commente la vidéo de ces propos « Merci mon petit Alex Song, l’histoire ne changera jamais ».
« Moi c’est mon avis, mais je dis que le meilleur joueur camerounais de tous les temps c’est le bantou (Sameul Eto’o Fils ndlr). C’est un joueur qui a un talent unique. Le meilleur joueur avec qui j’ai joué en sélection c’est le bantou. Quand tu es avec lui sur le terrain, tu es sûr qu’à tout moment il peut nous décanter une situation. Lui c’est un génie. Si tu parles mal du Bantou affaire ballon hein, c’est que tu es jaloux. Le bantou connaît le ballon jusqu’à ce n’est plus bon. » C’est ce que dit Alexandre Song dans cette vidéo d’à peine 1 minute 10. Une reconnaissance que Samuel Eto’o salue à travers cette publication.
L’on se souvient que dans cette conversation avec un de ses amis, l’ancien milieu de terrain de l’équipe nationale du Cameroun mettait sur la place publique les réalités de vestiaires. Avec une emphase sur les attitudes reprochables de Samuel Eto’o Fils et ses accrochages avec Stéphane Mbia et d’autres coéquipiers de la sélection. Il disait également au cours de cette vidéo pourquoi il ne portait pas particulière le goléador en estime.
Mais comme on peut le constater, Samuel Eto’o a décidé de ne pas le suivre dans cette manière de faire. Au contraire, en homme sage et mendiant de la paix, il a choisi de ne garder que le côté positif de la sortie de son cadet Alexandre Song. Le meilleur buteur de l’histoire des lions indomptables à cette date choisi de retenir qu’Alexandre Song salue son génie et reconnaît son immense talent de footballeur. Toutes choses qui prouvent la bonne foi du créateur du Système Tchakap. Alexandre Song à qui on ne peut reprocher l’honnêteté intellectuelle. Ce qui induit que ce qu’il affirme dans la suite de sa conversation n’est pas complètement faux.
Mais que ce soit vrai ou pas, pour Samuel Eto’o c’est du passé et il choisit de garder ce qui reste immuable, la qualité de son talent. On peut comprendre pourquoi le Pititi écrit « l’histoire ne changera jamais ». Comme quoi, il est temps de passer à autre chose. Un bel exemple de maturité.
Stéphane NZESSEU
Les secteurs concernés par cet autre recrutement sont entre autres, l’Informatique et téléinformatique, le journalisme, le cadastre, l’aéronautique civile, les eaux et forêts, la production rurale et l’agriculture, le génie civil, la santé publique, les mines et géologie, les postes et télécommunications, les régies financières, le travail et la prévoyance sociale, les assistants des affaires sociales.
Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) veut résoudre l‘équation du chômage au Cameroun. Cameroon tribune dans son édition en kiosque ce 11 mai 2020, rapporte que le Minfopra a lancé un recrutement de 3600 chercheurs d’emploi, dans les domaines d’activité sus listés. Cet autre recrutement se fera par une série de 23 concours directs et sept concours de formation professionnelle.
Pour être informé sur les conditions générales à remplir pour être candidat sont disponibles au Ministère de la Fonction publique, au niveau de ses délégations régionales et dans son site internet. Les informations relatives à la composition du dossier, le programme, les horaires et les modalités de déroulement des épreuves écrites seront aussi trouvées via les canaux suscités. Les dossiers seront déposés à Yaoundé au Ministère, à la Direction du Développement des ressources humaines de l’Etat, précisément au 4ème étage aux portes 405 et 409, ainsi que dans les représentations régionales du département ministériel.
« Seuls les dossiers de candidature complets seront reçus contre récépissé. Le Ministre Joseph Le a tenu à rappeler que, sera rejeté tout dossier incomplet, en retard, dont les pièces sont signées dans un commissariat de police. De même, il est précisé que les pièces légalisées par une autorité administrative, municipale ou judiciaire doivent être datées de moins de trois mois à la date du dépôt des dossiers », rapporte le quotidien à capitaux publics.
Liliane N.
Le président du Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun (RDMC) las de voir l’image du Cameroun outragée par certains « politiques » a décidé de sortir du silence et de rappeler quelques faits qui ont étayé le parcours de ceux qui aujourd’hui, utilisent tous les moyens afin d’accéder à la magistrature suprême.
« Il faut Respecter le Cameroun et Respecter les Camerounais. L'urgence est de préparer 2025.
Le silence n'est pas une peur face aux attaques des violents. Les attaques ad hominem d'un chef de l'Etat, les agressions de groupes ethniques, présagent de la guerre civile. Le Cameroun serait pire que la RDC et le Rwanda mélangés après Mobutu et Habyarimana.
Sept millions de morts pour ces deux pays. On veut ca ?
Depuis un certain temps, des voyous ont investi le champ politique camerounais et attaquent tout leader qui ne partage pas l opinion de leur démarche
Recrutés par le MRC, des fauteurs de troubles ethniques colorés, se font appeler BAS; ils attaquent le Chef de l’Etat en terre étrangère. Ils nous caricaturent; ils nous rabaissent. Ils cassent nos ambassades et parfois les dévalisent, tout cela au nom d’une pseudo révolution et d’une fiction qualifiée de: << bami power >>.
Peut-être sont-ils en majorité de l’Ouest, bamiléké aussi, mais leurs cibles sont de toutes ethnies et de tous partis, les <<traîtres>>. Nul n’échappe aux sauvageries de ces hordes de toxicomanes.
Tout le monde a vu des Chefs Supérieurs bamiléké en Europe sauter des enclos pour les fuir.
Puisque le silence les émancipe de tout agresser sans exception, il faut en parler.
Qui parmi ces gens peut donner des leçons de changement de quoi à qui dans notre pays ?
Kamto, Nzongang, Ekoka, Bomo Ntimbane, c est du bonnet blanc, blanc bonnet. Sont-ils des saints au milieu des loups qui violent le Cameroun?
Etre membre d’un gouvernement pendant 7 ans et conseiller du chef d Etat pendant 12 ans, ne confère pas une virginité politique.
Mon ancien ami et même mon confident d’alors, M. Amadou Ali, Ex-SG/PRC, ancien Vice- Premier ministre est de ceux qui observent silencieux cette imposture.
M. Jean Nkuete, SG/RDPC, qui les a vus tous en privé avant la présidentielle de 2018, observe le même silence.
Il était venu me voir aussi pour me porter un message du Chef de l’Etat à Paris.
Je me tais Délibérément par respect. Ne venez donc pas nous dire que l’adversaire, c’est Paul Biya. Kamto dit que sa main est toujours tendue.
Les disciples des Sieurs Maurice Kamto, Albert Nzongang, et autres Penda Ekoka, Christian Bomo Ntimbane, doivent stopper dès à présent de ne pas respecter le Cameroun. Raconter que nous arborions les teeshirts de Malcolm X est une esbroufe...
Les teeshirts de Che Guevera ou Malcolm X, ne menaient pas au Cameroun une lutte politique directe pour le pouvoir..
La Bas-etuti quanti arborent des teeshirts et répètent après son leader : <<hold up électoral>>. Pour le pouvoir de Mussolini.
Un homme intelligent qui présente son recours ultime à un Conseil Constitutionnel dont les noms des membres sont ouverts au public, valide de facto sa légitimité et s y soumet ou n y va pas.
<<Le hold up>> est obsolète depuis 2 ans.
Humilier le chef de l Etat du Cameroun c est humilier le pays que l'on dit aimer.
Ils nous accusent <<d’opposition de compromission avec le pouvoir>>, ils nous attribuent faussement d’être <<pris en charge dans notre exil de 16 ans de sacrifices par le pouvoir>> Des sornettes. Si je dis Oui, et alors quoi ??
Je réponds que je suis un patriote et non un ventrocrate comme leurs dirigeants.
J’étais un ami très proche, confident, du Vice PM de la justice, au moment de la cooptation de M. Maurice Kamto parmi les agents du gouvernement dans le dossier de Bakassi. Et j’étais là aussi pendant la décision de sa nomination comme Ministre délégué auprès d’Amadou Ali.
Leurs épouses sont toujours non loin du pouvoir, affaires étrangères, SNH...! Tout cela relève du Chef de l’Etat. Nelson Mandela avait bien divorcé de Winnie, pour devenir Président.
Christian Bomo Ntimbane, doit dire à ses copains de stopper ces agressions ou les assumer. Son passé récent n’interdit pas sa lutte qui est légitime. Je garderai donc silence par amitié et aussi à mon frère et ami avocat maître Ngalle Miano son ancien parrain.
J’ai suivi silencieux à dessein, les débats de puritains au Mrc, dans la gestion publique décriée.
Braint Trust, a rafraichi le code pénal, peu importe le montant du contrat, ce n est pas un acte éthique. J'apprends et je veux bien, que M. Kamto ministre délégué ne savait pas que son entreprise avait soumissionné dans son propre ministère et gagné l’offre.
C’est parfait. Bonne chance. Mais puisse ses disciples baisser de gamme de deux tons pour le faire valoir. Dans un pays rigoureux sur les principes certains seraient au cachot.
Je vais aussi garder le silence et respecter la bonne gestion des fonds de Bakassi au ministère de la justice, car elle a du être sans reproche comme Braint Trust. C'est aussi parfait.
Mais sachons donc raison gardée, car il est plus facile d'ouvrir une boîte de pandore que de la refermer.
Je ne suis pas de cette opposition à <<tuer>> un homme de 87 ans, pour le pouvoir. Ceux qui ont cette ambition doivent respecter nos choix.
Je ne le suis pas non plus pour des défiances permanentes stériles à l’Etat et du Chef de l’Etat.
J'aurai préféré ne pas avoir à m’exprimer ainsi pendant la lutte contre Covid 19.
Les agressions des flibustiers du MRC obligent.
Il fallait leur dire que c'en est assez dans la perspective de dénoncer leurs facteurs aggravants d’une guerre civile.
Ce type de <<nouvel ambassadeur>> en Allemagne qui enjambe comme un voleur les murs et réclament le cadavre du Chef de l’Etat, est-cela cela un modèle ?
- Nul ne sera pattes noires connues et prétendre monter pattes blanches inconnues pour récupérer le sceptre présidentiel. Le Cameroun pour lequel je paie le martyr de 16 années d'exil, rejette
Ces hordes de fous.
Nous sommes des patriotes opposants des idées.
Je ne demande pas à être d’accord avec tout le monde. Les fatwas attendront 2025.
Mes prises de position sont libres. Je ne dois rien à personne.
La source de la vérité qui libère et qui triomphe toujours est notre eau de vie; la politique étant un exercice des vérités variables. De notre exil moqué si cela continue, nous exigerons ce qui suit :
Poser sur la table, le délit d’initié de Braint Trust et en faire un audit indépendant.
Poser sur la table la part la gestion des fonds spéciaux que le Président Paul Biya, débloquait pour la gestion du Comité ad-hoc pour Bakassi et en faire un audit avec justificatifs de certains biens et témoignages des caissiers.
Je demanderai si cela continue, à M. Jean Nkuete, SG/RDPC, de mettre sur la table les accords pris avant 2018, avec les fils de l’Ouest, prétendants à la magistrature suprême, discutés avec:
Jean De Dieu Momo
Nzongang Albert
Maurice Kamto
Pierre Mila Assoute
A ce rendez – vous, j’étais accompagné par d’anciens camarades du Rdmc, passés au Mrc.
M. Jean Nkuete /RDPC, m’avait révélé le contenu des accords des trois premiers. Si tout n’a, pas marché comme prévu, alors la terre brûlée?
Ceux qui prétendent défendre les bamiléké aujourd’hui, au Mrc, doivent cesser ce mensonge pour diviser les ethnies. Quand Albert Nzongang, et l’ancien Ministre des finances, André Botoo A Ngon, ont vendu les 2000 containers et près de 500 véhicules appartenant en majorité aux bamiléké au port de Douala, ils étaient déjà bamilékés.
Sohaing André, Notchoungoing Samuel, Kadji, Samuel Tchoupe, Kayo Elie, et ces autres nombreuses victimes de ce gré à gré de vente des containers et voitures des bamiléké aux enchères, étaient bien bamiléké
Ceux qui ont travaillé pour le gouvernement et pour le chef de l’Etat, directement ou pour des missions de recouvrement doivent Respecter le Cameroun et le président du Cameroun même si les idées divergent.
Demandez donc à vos amis de respecter nos opinions, de respecter M. JOHN Fru Ndi pionnier de cette lutte, Hubert Kamgang, Ekindi Jean Jacques, Ekane Anicet, Mboua Massok, Sanda Oumarou, Dakole Daissala, Pr Pahai, Maîdadou Sadi et d’autres, jusqu'à nous tous, dont l’exil est raillé.
Peuple Camerounais, voici nos valeurs ci-après
Il faut Respecter le Cameroun.
Il faut Respecter notre Etat et notre Armée; respecter nos soldats qui donnent leurs vies à des fronts de combats, pour protéger les nôtres et protéger le Cameroun
Il faut Respecter le Président des Camerounais, au soir de sa vie. Plus rien ne presse de plonger le Cameroun entre maintenant et 2025 dans un cyclone.
Un Chef d'Etat, n’est pas un paillasson pour opposants.
Certains veulent traduire à la CPI nos soldats, pour les tueries de femmes et d’enfants à Ngarbuh.
Oui, Ngarbuh était un drame horrible grave. Il faut sévèrement punir les coupables L'Etat a déjà reconnu sa part de torts et prévu des sanctions et des réparations...
Le rôle de l’opposition ou des députés est de s'assurer du respect des sanctions.
L’intervention extérieure a détruit la Lybie, la Syrie, l'Irak... Mais avant Ngarbuh, il y a eu des atrocités : Florence Ayafor, violée, écartelée, décapitée avec publicité en est un...
Human Right Wach, et ses satellites espions l’ont vu.
Les USA, la France, la Russie, la Grande Bretagne, n’ont pas des armées parfaites. Des viols de mineurs et autres choses très graves y ont été dénoncés. Mais qui demande de traduire leurs soldats à la CPI ?
La Cote d Ivoire vient de la CPI avec 8 années de procès de l ancien président Laurent Gbagbo Quel gain ? Envoyer le Président Paul Biya à la CPI et nos soldats ferait gagner aux demandeurs le pouvoir ?
En faire trop, pour rien, sans être saint, ne conduit à rien.
Pourquoi le Mrc, qui a eu les portes du palais des Congrès ouvertes ne continuerait plus simplement à y aller...? L’amitié est finie ?
Ce à quoi l’opposition et le pouvoir doivent se tourner pour 2025, est une synthèse d’alternance et d’alternative pour une sortie paisible du pouvoir du Chef de l’Etat au terme de ce mandat.
Luttons contre Corona Virus et continuons de nous laver les mains ».
N.R.M
Me Kack Kack pense qu’il s’agit là d’une juste décision parce que Robert Bapooh Lipot sert plus ses intérêts personnels et ceux du régime de Paul Biya, que ceux de l’Union des populations du Cameroun.
Me Kack Kack a décidé de faire une lettre ouverte à Robert Bapooh Lipot. Le message de ladite lettre est la démission souhaitée de Bapooh Lipot de l’Union des populations du Cameroun (Upc). Me Kack Kack qui est avocat au Barreau du Cameroun trouve que l’ex-Député ne sert plus les intérêts de l’Upc. Cela se voit au vu de sa dernière nomination comme d’abord membre de la Société de Recouvrement des Créances (Src), puis comme son Président de Conseil d’administration. Me Kack Kack invite donc de ce fait, celui-ci, à intégrer de façon solennelle les rangs du Rdpc.
“Je suis particulièrement fier au moment où je t'écris cette Correspondance car j'ai le sentiment et même la conviction que tu as finalement atteint l'objectif que tu t'es fixé il y a exactement seize ans lorsque feu le Secrétaire Général de l'UPC, le Docteur Augustin Frédéric KODOCK, à l'époque Ministre d'État, Ministre de la Planification, de la Programmation du Développement et de l'Aménagement du Territoire, te fit partir du Lycée Technique de Ndogbong pour faire de toi l'un de ses Conseillers Techniques. Il n'est guère surabondant de te faire observer que l'objectif que tu t'es assigné en cette fameuse année 2004 a toujours été d'occuper un strapontin stratégique et juteux dans le système de gouvernance aujoulatiste implémenté au Cameroun depuis 1957. Inutile de te rappeler que les stratagèmes d'auto proclamation comme Secrétaire Général de l'Union des Populations du Cameroun que tu as orchestrés depuis le décès de ton bienfaiteur en 2011, ne sont des moyens pour y parvenir. Permets-moi de te prier en toute fraternité de libérer l'UPC maintenant que tes relations contre nature du RDPC t'ont offert un morceau très alléchant du gâteau national”, peut-on lire dans la correspondance de Me Kack Kack.
L’avocat au Barreau du Cameroun fait savoir à Robert Bapooh Lipot que l’Upc n’a plus besoin des militants qu’il qualifie d’opportunistes ou de collaborationnistes. Pour Me Kack Kack, le parti des crabes n’a plus besoin de militants qui contractent des alliances politiques, pour ne servir que leurs propres intérêts. Celui-ci trouve que depuis huit années déjà, Robert Bapooh Lipot n’est plus au service de l’Upc.
“En français facile, en ce tournant décisif de l'histoire politique de notre patrie, les upécistes dans leur majorité superlative veulent impérativement contribuer de manière exponentielle à la résurrection de leur Parti et ne veulent plus entendre parler d'une quelconque alliance politique avec le RDPC qui a depuis 1992 multiplié des manœuvres pour l'écarter du jeu politique national. Robert mon cher frère, je trouve indigne pour un philosophe de ton rang de chercher à réaliser ses ambitions égoïstes et égocentriques en utilisant l'UPC comme son fonds de commerce. Tu as tout le profil, toutes les prédispositions et tout l'outillage intellectuel requis pour servir le RDPC. S'il te plaît mon cher frère, fais preuve d'honnêteté intellectuelle et de grandeur patriotique en démissionnant de l'UPC et en adhérant officiellement au RDPC. Fais-le en mémoire des pères fondateurs de l'UPC qui ont consenti le sacrifice suprême pour que la nation camerounaise sorte des fonts baptismaux”, écrit l’avocat au Barreau du Cameroun.
Liliane N.
Edith Kah Walla la présidente de Cameroon people’s party pense, qu’en maintenant la réclamation de la victoire des dernières élections, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun ne réussira pas à fédérer toutes les énergies derrière lui.
Pour Edith Kah Walla la présidente de Cameroon people’s party (Cpp), il est temps pour le parti politique de Maurice Kamto de laisser l’histoire du hold up électoral. Cette réclamation selon Kah Walla, ne sert pas au mieux les intérêts du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Elle ne permet pas une coalition des énergies et des forces vives du pays. « Il va être difficile de mettre toutes les différence forces au Cameroun, (partis politiques, société civile et Église) ensemble si le Mrc ne quitte pas cette histoire d’élections », déclare l'ancienne militante du Social democratic front, dans une réaction diffusée sur les réseaux sociaux le 10 mai 2020.
Edith Kah Walla pense que l’histoire de l’élection présidentielle de 2018 doit être mise de côté, pour porter une attention particulière sur la question de l’alternance au sommet de l’Etat. « L'enjeu actuellement est national. Les élections ont eu lieu. Elles étaient de mauvaises élections. Quand un jeu est mauvais, on ne reste pas à dire c’est moi qui ai gagné le jeu qui était mauvais. On a tous vu que l’élection était mal organisée, on a tous vu ce qui s’est passé pendant ces élections, et nous disons aujourd’hui l’enjeu pour le Cameroun est un enjeu national... Si vous restez dans la position du "président élu" vous n'allez pas rassembler les forces vives », affirme le leader de Stand Up for Cameroon.
La Présidente du Cpp appelle Maurice Kamto et le Mrc à se consacrer sur un programme de fondation de la nation. “Tous les pays qui sont passés par là, c’est ce qu’ils ont fait. Si vous regardez aujourd’hui, le Soudan est en train de se refonder, le Burkina l’a fait, la Tunisie l’a fait, l’Algérie est en train de se battre pour le faire. C’est la refondation du pays dont il s’agit. C’est la capacité de s'asseoir ensemble et de mettre en place d’autres règles, c’est la capacité de se mettre ensemble et de traiter le problème anglophone”, ajoute-t-elle. La Présidente de la Cpp, pense qu’il s’agit là des enjeux de l’heure vers lesquels toutes les forces vives du pays doivent converger.
Liliane N.
Ces chiffres ont été rendus publics par le secrétaire d’Etat en charge de la Santé, des Epidémies et des Pandémies au ministère de la Santé publique. Le 08 mai dernier, Alim Hayatou a fait le point de la situation épidémiologique de la lutte contre le Covid-19 dans la région du Littoral, poumon économique du Cameroun.
Dans la région du Littoral, les chiffres font froid dans le dos. Sur près de 3262 personnes soumis au test du Covid-19, 842 sont infectées par la maladie parmi lesquelles 42 personnels soignants. La région compte par ailleurs 40 décès, parmi ceux-ci 03 personnels soignants. Des données obtenues à l’issue de la situation épidémiologique présentées par le secrétaire d’Etat en charge des pandémies au ministère de la Santé publique, Alim Hayatou en en visite de travail dans la capitale économique du Cameroun.
Une tournée qui a permis au secrétaire d’Etat de toucher du doigt les réalités que rencontrent les personnels soignants dans la lutte contre la pandémie de coronavirus dans leur formation sanitaire. Telle a d’ailleurs été la raison de la tenue d’une réunion avec ces personnels à l’issue de sa visite.
En ce qui concerne précisément les structures de prise en charge dans la région du Littoral, il s’agit de l’hôpital Laquintinie, l’hôpital général, l’hôpital de district de Nylon et de l’hôpital Gynéco obstétrique et pédiatrique. Un cadre qui a d’ailleurs offert l’occasion aux responsables régionaux de lutte contre la pandémie d'égrener le chapelet de doléances du personnel médical.
Selon les explications d’une source médicale, « on note une insuffisance criarde de matériel de protection pour les personnels soignants. Mais aussi, l’insuffisance des kits pour dépister et surtout le manque de motivation des professionnels médicaux et paramédicaux engagés dans cette crise avec tout ce qu’elle comporte comme risque ».
Pour sa part, Alim Hayatou demande aux différents responsables des hôpitaux de faire un état sans complaisance des besoins qu’il doit présenter au ministre de la Santé dès son retour à Yaoundé.
Innocent D H
Samedi 09 mai 2020, au cours d’une perquisition, un élément de la gendarmerie nationale tire malencontreusement sur le jeune Cyrille Epanga. Le jeune homme va mourir sur le champ. Une situation qui va mettre la ville sens dessus dessous.
Ce lundi matin, la ville de Bafoussam a toutes les allures d’un champ de mine. On peut distinguer des endroits dont les traces du noircis donnent de se rendre compte qu’il y a eu des incendies. Pour la plupart bien rattraper par les forces de l’ordre. De l’autre côté, au niveau du carrefour SOCADA, les amas de cailloux sont encore bien visibles.
Qu’il s’agisse de l’entrée de l’abattoir, ou de l’hôpital régional et d’autres points sensibles de la ville de Bafoussam, on peut encore distinguer des traces de barricades et autres signes d’échauffourées. Le visage de la ville de Bafoussam ce matin trahit la virulence des accrochages entre hommes en tenues et populations dans la journée de samedi. Tensions qui se sont poursuivies ce dimanche 10 mai 2020.
Que s’est-il passé dans la matinée de ce samedi ?
Tout est parti de la mort de Cyrille Epanga. Un jeune étudiant âgé d’une vingtaine d’années. Il a succombé à une blessure par balle malencontreusement reçue lors d’une opération de perquisition. La brigade de gendarmerie de Ndiangdam, sous la conduite de son commandant, menait une enquête pour retrouver des malfrats qui avaient, quelques jours plus tôt, agressé et dépossédé un officier de gendarmerie, de son arme à feu.
C’est en pourchassant les membres d’un gang suspecté que l’incident malencontreux se serait produit, selon les premiers éléments de l’enquête rapporté ici par les éléments de la gendarmerie pourtant mis en cause. La nouvelle de la mort de Cyrille Epanga, a donc donné lieu à un mouvement d’humeur. Une foule en furie a multiplié des assauts pour détruire certains édifices publics de la ville.
Les éléments des forces de sécurité étaient principalement visés. Certains, à l’instar de l’adjudant Efangono seront pris à partie par la foule. Le professionnalisme des forces de maintien de l’ordre, et l’intervention des autorités administratives avec en tête le gouverneur de la région de l’Ouest, Augustine Awa Fonka, et le préfet de la Mifi, Chaïbou, permettront de calmer cette foule en furie.
Le préfet de la Mifi a programmé pour ce lundi une réunion de crise avec les différents groupes impliqués, afin de faire la lumière sur cet incident malheureux. En attendant une enquête plus approfondie est en cours pour déterminer les circonstances réelles du décès de ce jeune camerounais.
Stéphane NZESSEU