Dans un communiqué rendu public ce Jeudi Benjamin Mboutou a cité les sanctions qu’encourent tous ceux qui refusent de se plier aux mesures de protection qu’impose le Covid 19 à partir de Lundi prochain
La quintessence de son message
« Suite au relâchement qui est observé dans l’observance des mesures de lutte contre la pandémie du Corona Virus, notamment de ce que sont les mesures barrières et d’hygiène, il sera procédé dès Lundi 18 Mai, à un contrôle systématique du port obligatoire du masque et du respect de la distanciation sociale dans les lieux publics tels que : les marchés, les débits de boisson et les autres entres de loisirs.
En tout état de cause, les personnes retrouvées en ces lieux en violation des mesures susvisées seront interpellées. Leur libération n’interviendra qu’après qu’elles se soient conformées à celle – ci.
Selon que ces interpellations se dérouleront dans des débits de boisson, les éléments des Forces de maintien de l’ordre procéderont immédiatement à la fermeture desdits débits de boisson… ».
« On ne peut boire sa bière avec le masque »
C’est la principale raison avancée par les adeptes de « Bacchus » qui, depuis le 30 Avril dernier, agissent comme s’ils étaient incarcérés dans une prison de haute sécurité et que les mesures prises par le Chef de l’Etat sont une délivrance.
Au-delà du fait que certains agissent comme si la pandémie est un triste souvenir et que les risques de contamination sont désormais nuls, d’autres donnent l’impression de défier la mort en permanence. Ils semblent dire que « quitte à succomber, atteint par le Corona Virus, autant mieux y aller après avoir bu, sans tenir compte de rien d’autre que du plaisir éphémère qu’offre l’alcool ».
Une inconséquence terrifiante
Lorsqu’on parcourt les commentaires sur les réseaux sociaux, suite aux décisions prises par les Préfets du Mfoundi et du Wouri, l’impression qui ressort selon Nathanêl Kwedi – Acteur de la Société Civile est que « Quelques individus pensent qu’en agissant avec cette défiance permanente, ils font du mal au Gouvernement incarné par le Président de la République. Je m’avance peut être trop en le laissant entendre mais c’est comme si en refusant de se plier aux règles qui leurs sont bénéfiques à eux et à leur entourage, ils punissent ceux qui ont la charge de conduire ce pays. Je me pose dès lors la question de savoir si ceux qu’ils veulent voir à la tête du Cameroun seront capables de les ramener à la vie » ?
Le Covid – 19 est une réalité, il est important pour tous de se plier aux mesures barrières afin de se protéger et protéger l’entourage.
Nicole Ricci Minyem
Lors d’une récente sortie, l’avocate a demandé à Maurice Kamto et à ses autres camarades de tourner la page d’Octobre 2018 et de se préparer pour les combats futurs.
Une position qui n’a pas plu à Jean Bonheur Tchouafa qui estime que depuis 2013, toutes les « victoires » du Mouvement de la Renaissance du Cameroun ont été volées
« Chère Amie Politique et vaillante combattante, nul besoin de te réitérer tout le respect et l'admiration que j'ai pour toi et pour le sacrifice de ta personne au service de la renaissance. Je suis convaincu de ton amour pour le Cameroun, c'est certainement à ce titre que tu as déclaré il y'a quelques heures : « Nous devons le bâtir et ça ne se fait pas en avançant la tête tournée vers l'arrière. Octobre 2018 était un tournant décisif dans l'histoire de notre belle Nation.
Il y en a d'autres à négocier. Regardons droit devant et resserrons les rangs, pour les aborder correctement » Je pense chère AP, qu'il n'est pas efficient de bâtir un futur sans tenir compte du passé qui en plus traîne un important et déterminant passif. Permets-moi de te rappeler le passif du passé.
En 2013, le Mrc a remporté les législatives (7 sièges) dans le Mfoundi en plein cœur de Yaoundé. Le Mrc a également remporté les mairies de Deuk dans le Mbam Inoubou, de Baham dans les hauts plateaux, de Monatélé dans la lekié et quatre mairies parmi les sept mairies que compte la capitale Yaoundé.
Au sujet de notre victoire dans le Mfoundi, le feu patriarche Emile Onambélé Zibi, dans les colonnes du quotidien le Jour, N°2058 du 11 novembre 2015 déclarait : « Le RDPC n’a pas pu avoir 40%. Pour gagner, ça s’est passé ailleurs». Le MRC conserve jusqu'à date les procès verbaux issus des bureaux de vote et qui nous donnent vainqueur mais la loi électorale dispose que chaque représentant de parti politique reçoit un procès verbal à la fin du dépouillement mais dispose paradoxalement que seul le procès verbal d'Elecam fait foi en cas de contentieux, ce qui est Inacceptable.
Nous avions purement et simplement été spoliés de nos victoires en 2013. Maurice Kamto avait fait une sortie au lendemain de ce scrutin couplé municipales et législatives du 30 septembre 2013 pour dire qu'il n'acceptera plus jamais les fraudes massives, sauvages et barbares du Rdpc. Cela lui avait value une convocation à la police judiciaire au motif qu'il avait tenu des propos séditieux.
En effet, après avoir été spoliés de manière flagrante de nos victoires lors du double scrutin du 30 septembre 2013, le président Maurice Kamto tint une conférence de presse le 22 octobre de la même année au siège du Mrc à Odza à Yaoundé et déclara : « Le pouvoir est désormais placé devant un choix crucial pour l’avenir politique du pays : engager très rapidement des discussions politiques sérieuses en vue de doter notre nation d’un système électoral crédible, garantissant le respect scrupuleux de l’expression de la volonté populaire ainsi que les engagements internationaux de notre pays, ou procéder à l’achat massif des armes pour affronter le peuple ».
Cette déclaration lui avait disais-je value une convocation officielle et non pas officieuse par un ministre mais plutôt par le Dgsn. C'était le 7 novembre 2013 et le président Maurice Kamto s'était fait accompagné par son conseil, feu Me Sylvain Souop et s'était alors vu opposé des vraies menaces par Martin Mbargua Nguelle qui l'accusait de tenir des propos séditieux non seulement pour les propos cités ci-dessus mais pour avoir martelé qu'il n'acceptera plus jamais que le pouvoir vole la victoire du peuple camerounais.
Après ce scrutin, le Mrc s'est lancé dans une campagne nommée « pétition pour un code électoral consensuel : sauvons la paix au Cameroun en exigeant dès maintenant la Réforme consensuelle du Code électoral pour des Élections Libres, Transparentes et Démocratiques ! »
À cet effet, le Mrc avait écrit à tous les partis politiques de l'opposition pour les inviter à s'asseoir ensemble pour mettre sur pied un secrétariat pour coordonner les actions de l'opposition notamment la lutte pour l'adoption d'un code électoral consensuel.
Jusqu'à date, moins de cinq partis politiques ont ne serait ce que accusé réception. Dans cette lutte pour l'adoption d'un code électoral consensuel, tu dois certainement te souvenir de la jambe cassée du Prof Alain Fogue. Jambe cassée par le capitaine Ekani devant l'Assemblée Nationale pour avoir distribué les flyers invitant les parlementaires à se pencher sur la question et invitant les populations à signer notre pétition, il avait d'ailleurs été molesté avec plusieurs autres camarades notamment le secrétaire général adjoint du parti, Roger Justin Noah qui avait perdu connaissance et Arnaud Parfait Manga Kede.
Le Mrc ne s'était pas limité à la seule pétition qui avait d'ailleurs récolté près d'un demi million de signatures physiques, et 1500 signatures numériques, Internet n'étant pas très répandu à cette époque, le Mrc avait en effet compilé sur CD (numérique) et dans un document physique les différents manquements ayant émaillé le scrutin du 30 septembre 2013 et nous avons fait des propositions pour l'amélioration du code électoral et les avons transmis à l'assemblée nationale à travers notre député d'alors, Hon Soub Lazare, à la primature, à la présidence de la république, à Elecam, au Minat aux Ong bref à toutes les parties prenantes ne serait ce que de manière implicite au processus électoral au Cameroun.
Tout cela est resté sans suite. Nous avons compris que le combat se gagnera sur un autre terrain : l'implantation nationale de notre formation politique. Aujourd'hui, nous sommes le parti politique le plus implanté au Cameroun.
Le Rdpc nous suit de près pour la simple raison qu'il profite de la présence de l'administration sur l'étendue du territoire et les administrateurs comme l'avait relevé Mgr Kleda sont de fait des militants du Rdpc pour éviter des représailles. Chère AP, connais tu Ngan-ha? Voilà en pièce jointe une image de la plaque qui mène à Ngan-ha, je l'ai prise autour de 23h en septembre 2018 lorsque nous accompagnons le président Maurice Kamto y tenir son meeting.
C'est dans le département de la Mvina. Connais-tu Tello? Koza? Idool, Nyambaka? Bellel? Gaoui? Mbe? Martap? Bascheo? Dembo? Nassarao, Mayo-Oulo? Bibemi? Moulvoudaye? Vêlé? Doukoula? Djabtoo? Dziguilao? Etc. Ce sont des villages situés dans les profondeurs du pays et dans lesquels le Mrc est implanté et où Maurice Kamto a rempoté le scrutin du 7 octobre 2018.
C'est juste à titre illustratif pour mieux se fixer les idées. Nous avons déjà été spoliés de notre victoire aux législatives et aux municipales de 2013 ensuite une fois de plus mais de trop aux présidentielles de 2018 et tu demandes aux enfants de ta terre de bâtir sans plus regarder en arrière alors que nous n'avons pas encore soldé le passif du passé.
Chère AP, l'avant-veille, les camarades de Paul Biya ont volés nos victoires dans les joutes électorales locales, la veille Paul Biya lui-même cette fois avec un Twitt, un post sur Facebook, moins de dix minutes de meeting, une infinité de photos, vole la victoire de Maurice Kamto et tu nous demande de bâtir quel Cameroun exactement et avec qui concrètement ?
Mais il faut reconnaître que le président Maurice Kamto veut avancer. Il veut bien laisser son dû au voleur mais réclame une contre partie : « Solder le passif du passé essentiellement par l’adoption d’un code électoral et par la résolution de la crise anglophone » Lui-même Maurice Kamto le déclare dans la vidéo ci-jointe.
Chère AP, humblement je te pose cette question pour finir : pourquoi est-ce que nous avons été en prison ? Qu'avons nous exactement gagné après tant de sacrifices ? Je pense en toute humilité que les marches qui nous restent à gravir dans la réclamation sont plus efficientes que l'abandon de cette réclamation pour bâtir sur le sable ».
N.R.M
L’annonce a été faite ce 14 mai 2020, à l'ouverture de la réunion hebdomadaire du Comité interministériel en charge de la lutte contre le Coronavirus.
La programmation relative à l’éducation est désormais connue. Présidant la réunion hebdomadaire du Comité interministériel en charge de la lutte contre le Coronavirus, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a annoncé que les examens officiels vont se dérouler entre le mois de juin et celui d’août 2020. Au vu de cette programmation, les vacances vont débuter en août. Et la rentrée scolaire 2020-2021 aura lieu le 5 octobre et le 15 octobre ce sera la rentrée académique.
Il faut noter que le gouvernement reste toujours sur l’idée des rentrée scolaire et académique, programmées le 1er juin 2020. A titre de rappel, au niveau des Enseignements secondaires le Ministre Nalova Lyonga a décidé entre autres choses, que l’effectif dans une salle de classe ne doit pas dépasser 24 élèves. Il s’agit d’une résolution arrêtée à cause de la pandémie du Coronavirus. Elle a été arrêtée le 27 avril 2020 au cours d’une réunion que le Dr Nalova Lyonga Ministre des Enseignements secondaires a eu avec les délégués régionaux de son département ministériel.
Au niveau de l’Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre d’Etat, chef de ce secteur a lui aussi indiqué que les étudiants reprendront le chemin des amphis le 1er juin prochain. Ils n’auront que 8 semaines à passer étant donné l’année académique prendra fin le 30 août 2020.
Liliane N.
Nommé par décret du Chef de l’Etat à la tête de cette chambre consulaire, une nouvelle page s’ouvre dans l’histoire de ce digne fils de la Boumba-et-Ngoko dans la région de l’Est. Le nouveau président de la Chambre d’Agriculture, des Forêts, de l’Elevage et des pêches (Capef) se fixe comme défi majeur, la redynamisation de l’institution dont il a désormais la charge de présider aux destinées.
La principale mission assignée à Joseph Roland Matta, c’est sans doute, la redynamisation de la Chambre d’Agriculture, immense représentativité du monde agro-sylvo-pastoral et halieutique au Cameroun. Il se doit ainsi de mettre en œuvre les directives du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, sa tutelle technique.
Mouvaux défis
Soulignons que le membre du Comité central du RDPC prend les rênes de cette institution quatre ans après la réforme qui a engendré non seulement le changement de la dénomination du Capef, mais également touchant à ses missions. Joseph Roland Matta devra poursuivre l’œuvre de modernisation de cette chambre consulaire engagée par son prédécesseur, Janvier Mongui Sossomba décédé il y a deux ans. Trois grandes missions lui sont assignées : la mission de consultation, de promotion économique et de formation professionnelle.
S’agissant précisément de la mission consultative qui lui sont dévolues, le président du Capef est appelé à représenter et à défendre les intérêts de ses membres auprès des pouvoirs publics et des organismes nationaux et internationaux.
Sur le plan économique, il doit avec son équipe organiser des campagnes promotionnelles visant à accroître les ventes de la production agricole, animale halieutique, forestière et faunique à l’intérieur, tout comme à l’extérieur du pays.
A travers son statut d’organe consultatif, la Capef donne des avis et des informations au Gouvernement sur les questions de main d’œuvre et de la réglementation du travail de son domaine de compétence, ceci sous l’impulsion de son président. A ce titre la Chambre d’Agriculture, des Forêts, de l’Elevage et des pêches est consultée notamment sur les projets de loi de textes réglementaires portant sur les activités relevant de son domaine. Dans le cas d’espèce, il est par exemple attendu du président de la Capef, qu’il ressuscite le projet de création de l’établissement de microfinance agricole qui semble être jeté au rebut à cause des obstacles tels que législation autour du foncier, présentant encore quelques limites au Cameroun.
Atouts du nouveau Patron
Joseph Roland Matta n’est pas inconnu du milieu des affaires. Elu député à deux reprises pour le compte de la circonscription de la Bomba-et-Ngoko, il a été appelé au Gouvernement le 07 septembre 2007, en tant que Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Forêts et de La Faune. Il fait aussi parti de la première cuvée des sénateurs camerounais de 2013 à 2018.
Né le 13 février 1961 à Ngotto II par Yokadouma, Joseph Roland Matta est pensionnaire de l’Institut de formation aux métiers de tourisme et de l’hôtellerie (INFATH) de Gouvieux en France. Dès la sortie de l’école, avec son diplôme en main, il travaille pendant plusieurs années dans des établissements hôteliers. D’abord comme contrôleur de gestion de Sofitel-Roissy en France, puis auditeur à ce qui fût auparavant le Sofitel Mont-Febe à Yaoundé. Le nouveau président de la Capef a aussi officié comme directeur général au Novotel Mansa de Bertoua, apprend-on de sources crédibles.
Innocent D H
La jeune dame, âgé de 26 ans, et son compagnon Kenneth Walker dormaient lorsque les policiers ont sans prévenir enfoncé sa porte, a relaté dans un communiqué l’avocat de la famille.
Les faits
Le drame s’est déroulé le 13 mars dernier à Louisville - ville du centre des Etats – Unis, selon l’avocat de la famille : « Les agents, dotés d’un mandat de perquisition, agissaient dans le cadre d’un avis de recherche erroné, concernant un suspect qui n’habitait plus l’immeuble et qui était déjà détenu. Ils ont atteint la jeune femme d’au moins huit balles… Kenneth Walker, qui avait un permis de détention d’arme, a réagi face à l’intrusion en faisant feu sur les policiers. Il a été arrêté pour tentative de meurtre sur un agent des forces de l’ordre ».
Cette affaire, passée relativement inaperçue au moment des faits, a ressurgi cette semaine avec l’intervention de Ben Crump, un avocat connu pour défendre des victimes noires de bavures policières. Il a déposé plainte au nom de la famille de Breonna Taylor.
Des responsables politiques, associations et internautes américains se sont indignés, ce mercredi, après cet homicide nocturne et ont rejoint la famille de la victime afin d’exiger des réponses de la police de Louisville ; Elles restent toujours attendues, selon Ben Crump qui assure que : « Les services de police n’ont fourni aucune réponse concernant les faits et les circonstances de cette tragédie, ni assumé la responsabilité de ce meurtre insensé… ».
« Les habitants ont des droits »
Le maire de Louisville, Greg Fisher, a assuré vouloir que la « vérité sorte ». « Les policiers peuvent se retrouver dans des situations extrêmement difficiles », a-t-il relevé, en ajoutant : « Par ailleurs, les habitants ont des droits ».
Plusieurs personnalités américaines ont fait part de leur indignation concernant la mort de Breonna Taylor.
« C’est tellement déshumanisant que la famille de Breonna et beaucoup d’autres soient obligées de lancer des campagnes publiques juste pour que la vie des victimes soit reconnue et obtenir la dignité d’une justice », a déploré Alexandria Ocasio-Cortez, étoile montante de la gauche démocrate.
« Breonna Taylor faisait partie des professionnels de santé qui nous ont aidés à traverser cette pandémie. Mais alors même qu’elle aidait à sauver des vies, la violence policière a pris la sienne », a aussi accusé le mouvement « Black Lives Matter » (la vie des Noirs compte).
N.R.M
Pour la seule journée du 13 mai 2020, le Cameroun a enregistré 154 nouveaux cas testés positifs. Le Ministère de la Santé recommande le respect scrupuleux des mesures barrières et de ne sortir des maisons qu’en cas d’extrême nécessité.
Pour le Ministère de la Santé, les camerounais doivent tous rester mobilisés et engagés dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus. Pour la seule journée du 13 mai 2020, le pays a enregistré 154 nouveaux cas positifs. Le respect des mesures barrières est plus que recommandé surtout en ce moment où, la contamination est devenue communautaire. Cet élément est largement pris en compte par le Ministère. C’est la raison pour laquelle, il prévoit pour les camerounais bloqués à l’étranger et qui seront ramenés au pays, le dépistage à l’aéroport, la prise en charge des cas positifs, de même que la décontamination des espaces et bagages.
Pour ce qui est des décédés dans la journée du 13 mai, le Cameroun a compté 3 personnes. Le 12 mai, il y a eu un total de 11 patients décédés, avec 111 cas positifs. Le Dr Panne Mahamat, Directeur de la Promotion de la santé au Ministère de la Santé publique qui a fait le point journalier, a appelé les populations à plus de vigilance et à plus de responsabilité dans leur vie au quotidien. « Nous leur rappelons également que chacun est plus que jamais responsable de sa santé, de celle de sa famille et de son entourage. C'est ensemble que nous gagnerons le combat ardu contre la pandémie de Covid-19 dans notre pays », a-t-elle déclaré.
Le 13 mai 2020, les chiffres rendus publics par le Ministère de la Santé ont révélé que le pays a enregistré un nombre total de 10 personnes guéries. Le 12 mai, on comptabilisait 19. Rendu donc à ce jour, le Cameroun compte un total de 2954 cas confirmés, 1553 guéris et 139 décès.
Liliane N.
Abbas Mahamat Tolli a décidé de taire les inquiétudes du public en affirmant que les informations publiées depuis quelques semaines par une certaine presse sont erronées.
Les grandes lignes du Document
Dans le communiqué rendu public en début de semaine, le Gouverneur de la BEAC a tenu à préciser que : « Contrairement aux informations diffusées sur certains médias, faisant croire à une possible dévaluation du Franc CFA, l’évolution de la pandémie dans sa zone d’émission n’a pas influencé négativement le niveau des réserves de charge, qui demeure confortable…
Au 10 Mai 2020, les réserves de charge de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) se situent à 53 48,8 Milliards FCFA, représentant près de cinq (5) mois d’importations de biens et services pour un taux de couverture extérieure de la monnaie de 74,17% ».
Une nette augmentation contrairement à 2019
« Comparées à la situation observée un an plus tôt, lesdites réserves de charge qui s’élevaient à 4113 Milliards au 10 Mai 2019, soit un taux de couverture extérieure de la monnaie à 63,55% ont enregistré une augmentation de 30% ».
Il y a lieu de se féliciter
Ecrit Abbas Mahamat Tolli dans son communiqué : « Au regard de cette évolution, l’on peut se satisfaire de la consolidation des réserves de change communautaire, à la faveur non seulement d’une mise en œuvre efficace des dispositions de la réglementation des charges, en particulier celles relatives aux rapatriements et aux rétrocessions, mais aussi des actions des pouvoirs Publics des Etats Membres de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), soutenus en cela par les partenaires au développement pour maîtriser les effets de cette pandémie sur la situation économique desdits Etats ».
La vigilance reste de mise
Le Gouverneur de la BEAC a tenu à rassurer le public que la « BEAC va continuer de suivre de près les conséquences sur l’économie et la monnaie commune de la propagation du Covid 19 et, se tient prête à ajuster le cas échéant, tous ses instruments de gestion de sa monnaie pour préserver les conditions de liquidité, dans le système bancaire. Elle va ainsi assurer la transmission harmonieuse de sa politique monétaire dans la CEMAC…Maintenir la stabilité du pouvoir d’achat des ménages et garantir la soutenabilité extérieure de la monnaie commune, le FCFA… ».
Nicole Ricci Minyem
L’entreprise canadienne chargée de la construction de ce complexe Sportif, Magil, vient de faire l’annonce. C’est à la faveur de la visite effectuée par le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi sur le site du chantier le 12 mai dernier.
Accompagné du haut-commissaire du Canada au Cameroun, Richard Bale et du Gouverneur de la région du Centre, le ministre Mouelle Kombi est allé à Olembe s’enquérir du niveau d’avancement des activités sur les différents compartiments du stade. Sont perceptibles sur place, un millier d’ouvriers et des ingénieurs camerounais et canadiens, tous mobilisés pour donner forme à cet important ouvrage (Stade d’Olembe).
La pelouse désormais verdoyante, arrache au passage le sourire et suscite l’espoir chez les visiteurs. « La plus emblématique est cette pelouse, qui comme vous le constatez est verdoyante. C’est la première fois que dans cette cuvette, nous avons une telle pelouse. Il Y a lieu de s’en réjouir », fait savoir le Minsep. Sont aussi visibles et nul besoin de s’interroger, les branchements des câbles électriques sont pratiquement achevés.
Les travaux des stades annexes avancent aussi à un rythme rassurant. « Les deux annexes sont à 89% d’avancement. Et la livraison est pour le mois de juillet 2020 », rassure Franck Mathiere, vice-président de Magil Construction. Il informe par ailleurs, « nous sommes toujours sur un démarrage de la mise en service et de la réception de l’ouvrage au courant du mois d’octobre 2020 ».
Baptisé au nom du Chef de l’Etat, Paul Biya, l’on apprend sur place que le complexe sportif d’Olembe comprendra un stade de football d’une capacité de 60.000 places.
Innocent D H
Le syndicat ne comprend pas la décision du Dr Malachie Manaouda de fermer la Polyclinique Marie O’.
Pour marquer son désaccord avec la décision du Ministre de la Santé (Minsante), le syndicat national des médecins du Cameroun (Synamec) envisage de tenir une manifestation ce 14 mai 2020, devant la Polyclinique Marie O’. Pour le Synamec, le Dr Malachie Manaouda a adopté une décision qui met en mal ladite Polyclinique, pourtant, il n’y a eu aucune irrégularité que ce soit dans la prise en charge du patient ni dans la pratique médicale.
“Le bureau du SYNAMEC a reçu ce matin (Hier 13 mai 2020, Ndlr) le Dr Roger Ngoulla dans le cadre des événements récents autour de la PEC du Covid-19 à la Polyclinique Marie O. Après avoir été édifiés sur les différents cas cliniques et à la vue des dossiers médicaux qui nous ont été présentés, le bureau n'a relevé aucune irrégularité dans la PEC et la pratique médicale. Étant donné qu'aucune enquête n'a encore été menée et que notre confrère n'a pas eu l'occasion d'être entendu par les institutions (ONMC et MINSANTE), nous sommes surpris de la décision de la tutelle de la fermeture dès demain 12h de la Polyclinique Marie O”, peut-on lire dans le communiqué du syndicat signé par le Dr Philippe Ngandeu, le Secrétaire général.
Pour tenir donc la manifestation de ce jour, le Synamec lance un appel en direction de tous ses membres. “Par conséquent le bureau du SYNAMEC appelle tous ses membres et assimilés à se retrouver à la Polyclinique Marie O en blouse blanche demain jeudi 14 mai 2020 à 11h afin de marquer notre désaccord pour une fermeture arbitraire d'une structure sanitaire. Cette mobilisation devra se faire dans le calme, le respect des institutions de la république et des gestes barrière”, a écrit le Dr Philippe Ngandeu.
Liliane N.
Edouard Ebah Abada, le Directeur général de la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) indique que ce prix a été arrêté après, l’évaluation des coûts variables et invariables de l’entreprise.
Le coût d’un masque facial de la Cicam fixé à 1300 Fcfa fait débat. En ce temps de pandémie qui a entraîné une crise sanitaire, la situation économique de plus d’un camerounais n’est pas reluisante. Assez donc critiqué pour ce prix-là, Edouard Ebah Abada, le Directeur général de la Cicam a rencontré la presse.
Il explique ceci « je vous dirais que pour arriver aux masques, j’achète du coton fibre à Sodecoton, j’achète les drogues et colorants, j’achète les matières de préparation, je paie les salaires, je paie l’électricité à plus d’un milliard par an, je paie le gaz industriel à plus d’un milliard par an, je paie les pièces de rechange, je paie le fil 1500, je paie l’eau , je paie les emballages, je paie les frais de distribution. C’est ce qui justifie le prix de 1300 FCFA ».
Même si la plupart des camerounais trouvent que 1300 FCFA est un peu trop, le Dg de la Cicam pense le contraire. Il fait une comparaison avec les masques importés actuellement vendus en pharmacie.
« Quand vous prenez les masques fabriqués par les unités industrielles à l’étranger qui sont vendus dans nos pharmacies, un masque c’est pour trois heures et il coûte 1000F. La CICAM a opté pour la production des masques en tissu lavables 15 fois. Ça signifie que si vous voulez couvrir le mois, vous avez 1300F x 2, ça vous fait 30 jours et pour 2600F. Si vous voulez comparer, au lieu de 4000F/jour pour quatre masques en trois heures à la pharmacie, le prix de la CICAM c’est un masque pour 86F/jour », déclare-t-il.
Liliane N.
Le projet de construction d’un port en eau profonde dans la cité balnéaire de la région du Sud-Ouest du Cameroun est dans l’air du temps. Parfaite illustration, la publication récente du décret portant organisation autonome le Limbe (PAL) par le Président de la République, Paul Biya.
Le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe dans une interview accordée au quotidien gouvernemental bilingue Cameroon Tribune a révélé quelques pans du projet de construction du port en eau profonde de Limbe. Selon le membre du Gouvernement, les études de faisabilité y relatives, « menées il y a plus de 10 ans (et qui) ont estimé la construction du port en eau profonde de Limbe à environ 400 milliards », sont en cours « d’actualisation depuis octobre 2019 ».
L’infrastructure portuaire en gestation dans la ville de Limbe sera spécialisée dans le transport des produits lourds. Il s’agit entre autres des hydrocarbures, du fait de sa proximité avec la Société nationale de raffinage(Sonara), des produits agricoles. A ce titre, la région du Sud-Ouest dispose d’un atout indéniable dans la mesure où elle abrite d’immenses plantations de bananes. En autre, elle est un important bassin de production de Cacao au Cameroun.
Si le projet venait à être matérialisé, le pays de Paul Biya pourra compter deux ports en eau profonde. Le port en eau profonde de Limbe viendra alors s’ajouter à celui de Kribi (dans la région du Sud) dont la deuxième phase de construction a été relancée en février 2020, apprend-on de sources internes au Port. En mars dernier, Alain Mpila Ayissi, le directeur de l’aménagement et de l’environnement au Port autonome de Kribi (PAK) confiait que ces travaux initialement prévus pour 42 mois, devraient finalement être bouclés en 36 mois, en considérant les travaux réalisés dans la phase préparatoire, entre novembre 2017 et novembre 2018. Ce qui laisse tout de même espérer la livraison du chantier en 2023.
Ces infrastructures futuristes contribueront donc le moment venu à conforter davantage la posture du Cameroun en tant que plaque tournante des échanges économiques dans la sous-région Afrique centrale.
Innocent D H
Depuis le mois de novembre 2019, rien ne va plus entre Maurice Kamto et son ancien directeur de campagne. Bien que la déchirure entre les deux hommes soient consommés, Paul Eric Kingue, le Maire de la ville de Djombé Penja ne cesse de faire l’actualité par des sorties sporadiques sur son compte Facebook, où il fait des piques en réponse aux attaques de certains sympathisants du MRC. Dans l’une de ces réponses ce mercredi matin sur une radio de Douala, il affirme qu’il s’est rendu compte que depuis toujours Maurice Kamto s’est juste contenté de se servir de lui.
La raison de son animosité contre Kamto
Paul Eric Kingué n’a pas digéré la méprise du leader du MRC quant à l’accord passé avec lui. Accord qui énonçait entre autre que à l’occasion d’une élection locale, la coalition soutiendra le parti qui est le plus implanté dans une circonscription. Ce que visiblement n’a pas respecté Maurice Kamto. Au contraire, le président du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau, a vu son allié (alors que le contrat qui les lie n’est pas encore rompu), procéder à l’investiture de candidats aux élections locales dans les arrondissements de Djombé Penja.
Pire, lorsque le Président du MRC a décidé de boycotter les élections au lieu pour ses partisans de se joindre à Paul Eric Kingué qui était leur allié politique jusqu’à lors, ces militants du MRC choisissent de faire une coalition avec le SDF, dit-il « dans le seul but de me faire tomber. Mais je les ai tous battu ». Paul Eric Kingué cite le représentant du MRC dans sa localité, Antoine Nguetou comme étant le bras utiliser par Maurice Kamto pour le déstabiliser. Ce dernier aurait mené la campagne électorale pour les municipales et les législatives aux côtés du SDF en arborant les effigies officielles du parti de la renaissance.
Dans la suite de son propos, il va enchaîner une série de déclarations fortes, mettant en accusation le président du MRC. Il affirmera entre autre : « Kamto voulait m’utiliser. Il voulait m’empêcher de m’en sortir ». Faisant ainsi allusion au fait que le président du MRC soit venu le chercher avant les élections, dans le simple but d’exploiter sa popularité et sa liberté de ton.
Il dira d’ailleurs que « Kamto et Fogue sont venus chez moi. Ils m’ont fait la cour comme si j’étais une petite fille de 14 ans ». Il poursuit en faisant savoir : « Je crois que Paul BIYA est mieux que Kamto. Parce que BELO BOUBA est dans son gouvernement depuis mille ans. Depuis qu’il fait des gouvernements ; il n’a jamais rompu l’alliance qu’il avait avec Belo Bouba ».
Car pour lui, « que vaut un homme qui ne peut pas respecter ses propres engagements ? Quand vous signez une convention, vous devez le respecter. » Les punchlines de Paul Eric Kingué ne sont visiblement qu’à leurs débuts si l’on croit qu’il dit vrai en annonçant dans les jours à venir des « révélations » plus désobligeantes sur Maurice Kamto et ses anciens amis d’hier.
Stéphane NZESSEU
Bien qu’il ne soit pas candidat, il a intérêt à ce que le candidat qu’il va porter remporte l’élection présidentielle. A cinq mois de l’élection Alassane Ouattara sacrifie Albert Mabri et choisi Albert Flindé.
Pratiquement à cinq mois de la présidentielle en Côte d’Ivoire, le Président Alassane Dramane Ouattara retouche son équipe gouvernementale. Certainement dans le but d’initier dans les prochains jours des joutes électorales qui garantissent une victoire certaine à son camp. Il faut dire que le Président se retrouve un peu obligé de prendre les devants après les évènements malencontreux survenus à l’endroit du candidat sur lequel il a misé. Le Premier Ministre Gon Coulibally, le porte flambeau du RHDP a été évacué récemment. Ce qui a causé un retard dans la stratégie d’Alassane.
Le candidat du parti présidentiel est en convalescence en ce moment en France. C’est donc au terme d’une discussion par vidéo conférence avec son Premier Ministre de candidat que le Président Ivoirien va procéder au réaménagement partiel de son équipe ministérielle. Une nouvelle qui intervient alors que les ministres se préparaient à prendre part au Conseil des ministres comme cela se fait chaque semaine.
La sortie la plus marquante de ce gouvernement est celle du DR Albert Toikeusse Mabri. Il apparaît très évidemment que c’est lui l’objet même de ce réaménagement ministériel. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été remplacé à ce poste par Adama Diawara. Or au même moment, Alassane Ouattara fait entrer dans le gouvernement le farouche pourfendeur du Dr Albert Toikeusse Mabri (le sortant).
Notamment, Albert Flindé, ancien Maire de Man et ancien Ministre de l’Enseignement Technique et de la formation professionnelle. Lui qui s’est livré depuis un bon bout de temps à une lutte de positionnement contre le Dr Albert Mabri, le Président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UPDCI). Les deux hommes, du même parti politique allié au RHDP, se sont violemment opposé quand il était question de choisir le successeur de Ouattara. Avec la désignation de Gon Coulibally, Albert Mabri avait compris que ses jours étaient comptés au sein de l’équipe Ouattara.
Notons que ce réaménagement au sein du gouvernement ivoirien a permis la confirmation d'Ally Coulibaly et de Raymonde Goudou Koffi, respectivement en qualité de ministre des Affaires étrangères et ministre de la Culture et de la Francophonie. Légré Philippe, anciennement Secrétaire d'Etat chargé des Affaires maritimes, a été promu ministre avec plein pouvoir. Robert Beugré Mambé et Augustin Thiam, Gouverneurs des districts autonomes d'Abidjan et de Yamoussoukro, ont été élevés au rang de ministres.
Stéphane NZESSEU
Le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé a saisi le Préfet du Wouri, pour une fermeture immédiate de la Polyclinique Marie’O, situé dans son territoire de commandement, à Douala.
En moins de 48 heures, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsanté) a donné son verdict de l’affaire, qui oppose la Polyclinique Marie’O à une famille dont le membre est décédé dans son enceinte. Le Minsanté demande au Préfet du Wouri de fermer au plus vite ladite Polyclinique, pour des raisons qu’il précise bien dans sa correspondance.
“J’ai l’honneur de vous demander de procéder à la fermeture immédiate de la Polyclinique Marie’O de Douala, au regard des activités de cette Polyclinique en violation des dispositions de l’Arrêté sus-évoqué (Arrêté n°041/CAB.PM du 20 avril 2020 portant création et fonctionnement des Centres spéciaux de prise en charge des patients Covid-19 Ndlr)”, a écrit le Ministre à l’autorité administrative.
Pour mieux comprendre la décision sus rapportée du Minsanté, il convient de rappeler que la Polyclinique sanctionnée est impliquée dans un scandale récemment révélé au grand jour. Cette formation sanitaire privée s’est disputée le corps d’un père de famille décédé dans son enceinte. Selon les médecins qui ont suivi ledit père de famille, il était atteint de Coronavirus.
« Nous l’avons pris en charge au début en nous disant que c’est un accident vasculaire cérébral. Mais très rapidement, le clinicien s’est demandé pourquoi un AVC a besoin d’oxygène de désaturation. On leur demandé de faire le scanner thoracique en attendant de faire le test de Covid. Le scanner a révélé que c’est le Covid-19 et le patient a aussitôt été admis à l’unité du Covid en attendant le transfert à l’Hôpital Laquintinie où il n’y avait pas de places », a déclaré le Dr Roger Ngoula.
Cette version des faits, les enfants du défunt la réfutent. Ils brandissent comme preuve, une facture s’élevant à plus de 6 millions de FCFA. Une somme déboursée pour la prise en charge de leur père. Pourtant, si on va sur l’hypothèse selon laquelle, le patient serait mort des suites de Coronavirus, la prise en charge aurait dû être gratuite et le patient aurait été interné à l’hôpital Laquintinie, requis pour cette tâche.
« Notre père souffrait d’un AVC depuis 2015. Il avait l’habitude de suivre son traitement à la Garnison militaire, mais-là, il n’y avait pas d’oxygène. Ils nous ont référés à l’Hôpital général. Là-bas aussi, l’oxygène était en manque. C’est ainsi que nous sommes arrivés dans cet hôpital depuis jeudi (7 mai 2019, NDLR). Nous avons versé 1 million de FCFA pour les examens. Maintenant, on nous dit qu’il est mort de Covid. On a demandé le corps pour aller l’inhumer dignement, parce que c’est un notable. Mais ils ont refusé », a raconté l’un des enfants du défunt.
Tout compte fait, le Ministre Manaouda a décidé de sanctionner sévèrement la Polyclinique. Seulement, il reste la réponse à la question de savoir, si le père de famille est mort des suites de Coronavirus.
Liliane N.