Dans un tweet ce dimanche, 17 mai 2020, le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a évoqué le cas d’un bébé éventré dans la zone anglophone du pays. Il fait mention aussi de l’assassinat du maire de Mamfe par les combattants séparatistes ambazoniens.
A la suite de la récurrence des cas de violences dans les deux régions anglophones du Cameroun, Nord-Ouest et Sud-Ouest(NoSo) en cette période particulière marquée par la mobilisation des énergies pour la lutte contre la Covid-19, l’opposant politique arrivé deuxième à la présidentielle de 2018 a décidé de s’exprimer. Evoquant les cas d’un bébé éventré et du maire de Mamfe abattu par des séparatistes, Maurice Kamto souhaite une enquête indépendante sur ces crimes. Il relève par ailleurs, l’impérieuse nécessité d’un cessez-le-feu. Le leader du Mrc soutient qu’un dialogue politique inclusif est indispensable.
« Un bébé éventré et un maire assassiné dans les régions anglophones du Cameroun. Une enquête indépendante sur ces crimes est nécessaire. Un accord de cessez-le-feu entre les parties à la guerre civile est impératif, de même qu’un véritable dialogue politique national inclusif », a écrit le Pr Maurice Kamto sur la page de son compte Twitter.
En rappel, le tout nouveau maire de Mamfe, âgé de 35 ans a été tué dimanche, 10 mai 2020 dans la matinée. Selon les précisions, faite par la Crtv le même jour, il a été abattu par des sécessionnistes à Eshobi dans son village. En fait, les séparatistes lui ont tendu un guet-apens sous le prétexte de vouloir déposer les armes. Ces séparatistes ont convaincu le maire de répondre favorablement à leur invitation. Il s’agissait, cependant, d’un piège qui a finalement coûté la vie au nouveau maire de Mamfe.
Innocent D H
Le clinicien a décidé de donner les détails sur le cas du malade dont l’affaire a conduit à la fermeture de son officine aux médias – option qu’il dit regretter à cause du secret médical. Toutefois, il ne dit mot concernant la convocation envoyée par sa hiérarchie après les plaintes émises suite à des surfacturations
« Nous les médecins, nous n’avons pas l’habitude de faire notre métier dans les médias. Et nous sommes toujours très gênés et très peinés quand on perd un malade.
Donc je vais commencer par adresser mes condoléances à cette famille, et regretter l’aspect médiatisation excessive que prend cette affaire, mais ils en portent seuls la responsabilité. C’est un patient qui a de gros antécédents cardiaques et qui est suivi à l’hôpital de la garnison militaire à Douala.
Il s’y est rendu jeudi dernier (7 avril 2020, ndlr), parce qu’il avait perdu la mobilité d’une partie de son corps. Et là-bas on a diagnostiqué un AVC. Il avait les problèmes de respiration. Ils ont voulu le mettre sous oxygène mais tous les lits de réanimation étaient occupés.
Ils sont allés à l’hôpital général, et compte tenu de la pandémie actuelle, tous les lits de réanimation là-bas aussi étaient occupés. Et on leur a demandé de venir ici à la polyclinique Marie O. Avec un diagnostic d’AVC, nous l’avons admis en réanimation mais très rapidement, je me suis posé la question de savoir pourquoi un malade d’AVC qui est un ancien hypertendu aurait des difficultés pour respirer.
Et sur ce, j’ai fait venir une ambulance médicalisée et nous l’avons conduit dans un centre de radiologie de la place pour faire un scanner cérébral et thoracique. Pourquoi j’ai fait ça ? Mais parce que de l’expérience que nous avons, nous a montré que la Covid donne plusieurs pathologies.
Elle est essentiellement pulmonaire parce que le virus entre par les voies aériennes respiratoires, mais j’ai déjà eu ici une insuffisance rénale aigue, nous avons eu deux cas d’an céphalées atteintes du cerveau à Covid, nous avons une forme digestive, et une forme pulmonaire. Le résultat par scanner est venu. Il y avait des images de pneumopathies bilatérales en ver dépoli type Covid 19 qui atteignait plus de 60% des poumons.
J’ai expliqué à ses enfants que c’était très grave et qu’il avait des facteurs de comorbidité c’est-à-dire son âge, son hypertension artérielle, et le fait qu’il avait fait plusieurs AVC et que la situation était grave mais que nous allions le soigner.
Mais qu’il fallait qu’ils aillent à l’hôpital Laquintinie, parce que c’est le centre de référence Covid avec HPPL de Yassa. Ils ont dit non, qu’ils voulaient que je le soigne ici. Je leur ai rappelé que le coût sera plus qu’à Laquintinie, et ils ont signé l’engagement. Effectivement, ils ont déposé la somme de 250.000 FCFA. Là-dedans, il faut d’abord retirer les frais de scanner et d’ambulance.
Voyant qu’ils avaient des difficultés, j’ai appelé mon confrère radiologue pour lui demander de faire des prix spéciaux pour cette famille. Les deux scanners et l’ambulance ont été facturés à moitié prix (le scanner cérébral coûte 100.000 il leur a été facturé à 50.000Fcfa.
Un scanner pulmonaire c’est 130.000, il leur a été fait à 60.000 FCFA. Une ambulance médicalisée, dans le cas de Covid 19, c’est 150.000 FCFA. Elle leur a été facturé à 70.000 FCFA. Voilà les efforts que nous avons faits, et nous avons soigné ce malade.
Mais malheureusement, il est décédé lundi matin. La famille ne posait aucun problème quand on leur a dit qu’il est décédé. Sauf qu’ils ont voulu des arrangements que j’ai refusé. C’est-à-dire que le chef de village attendait la dépouille parce qu’il était un notable dans son village. Je leur ai dit que ce n’était pas faisable.
Que pour des raisons de sécurité prises par le gouvernement, de protection sanitaire nationale, que les décès comme ceux-ci n’appartenaient plus aux familles, mais à l’Etat qui allait encadrer le processus.
Nous avons appelé la délégation régionale de la santé, qui devait envoyer une équipe pour les prélèvements post-mortels pour les statistiques officielles et stériliser, faire les mesures d’hygiène.
Ils sont allés à Laquintinie acheter la housse mortuaire, ils ont acheté le cercueil, ils sont venus avec le corbillard et tout a dégénéré. Et c’est normal, car certains membres de la famille exigeaient de voir le corps.
Et c’est normal qu’ils n’aient pas vu leur père pendant quatre jours, car c’est une maladie hautement contagieuse. On est obligé de protéger tout le monde, et c’est la grande désolation pour tout le monde. Voilà la situation. C’est tout » !
N.R.M
Le Parlement donne le feu vert au ce Dimanche, après la plus longue crise politique de l’histoire moderne d’Israël - 500 jours et trois élections sans K.-O.
Quelques incompréhensions subsistent
Jeudi, les témoins étaient prêts mais les nouveaux mariés politiques ne se sont pas présentés à la cérémonie prévue à la Knesset, le Parlement. En cause : du rififi dans le camp de « Bibi », surnom du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
La cérémonie a été reportée à dimanche pour permettre au camp du Premier ministre de distribuer ses portefeuilles avec des discussions sur ce sujet jusqu’en matinée. « La population veut un gouvernement d’union et c’est ce qu’elle aura aujourd’hui », a assuré Banjamin Netanyahu, avant le vote de confiance.
A la Knesset, où les camps de Gantz et Netanyahui disposent d’une minorité, 73 députés ont voté pour le gouvernement, soit 12 de plus que le seuil de la majorité. Cette séance spéciale était marquée par des députés au visage barré de masques sanitaires, bleu ou blanc, les couleurs par ailleurs du drapeau israélien.
Quel accord ?
L’accord entre le Likoud (droite) de Benajmin Netanyahu et la formation centriste « Bleu-Blanc » de son ex-rival électoral Benny Gantz prévoit un partage équitable des ministères et permet à chaque camp de redistribuer des postes à leurs alliés politiques.
Cela a causé un problème de congestion pour le Likoud qui a obtenu le plus de sièges aux dernières élections et compte sur le soutien d’élus de la droite radicale et de partis ultra-orthodoxes.
Et avec à terme un total de 36 ministres, ce gouvernement sera le plus large gouvernement de l’histoire du pays, un paradoxe en pleine crise économique liée à la pandémie, déplore une partie de la presse israélienne.
D’après les termes de l’accord, Benjamin Netanyahu reste Premier ministre pendant 18 mois avant de céder sa place pour une période équivalente à Benny Gantz.
Le défi est double pour le gouvernement : remettre sur les rails une économie qui a vu son taux de chômage technique bondir de 3,4 % à 27 % en raison de la crise, tout en évitant une seconde vague de contamination.
Le problème des colonies
Aussi le gouvernement doit se pencher sur l’application du projet américain pour le Proche-Orient qui prévoit l’annexion par Israël de la vallée du Jourdain et des colonies juives en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967.
Même si certains, au sein du gouvernement, comme Benny Gantz semblent toutefois circonspects sur l’annexion. Ce dernier n’a d’ailleurs rien dit à ce sujet dimanche à la Knesset.
Désapprobation dans le monde
Les Palestiniens et la Jordanie voisine ont, eux, déjà mis en garde contre les conséquences d’un tel projet. La plupart des pays de l’Union européenne veulent aussi convaincre Israël d’y renoncer pour éviter de devoir sanctionner ce pays. « Si Israël annexe réellement (des pans de) la Cisjordanie en juillet, cela conduira à un conflit majeur avec le royaume jordanien », a prévenu le roi Abdallah II de Jordanie dans un entretien au magazine allemand Der Spiegel.
Le gouvernement doit présenter à partir du 1er juillet sa stratégie précise sur ce dossier. D’ici là, Israël pourrait connaître un nouveau feuilleton, judiciaire celui-là, avec l’ouverture prévue le 24 mai du procès de Benjamin Netanyahu.
Le plus pérenne des chefs de gouvernement de l’histoire d’Israël sera le premier à être jugé pour corruption durant son mandat. A moins d’un report de l’audience.
N.R.M
Que ce soit Cabral Libii ou Akere Muna, le décès du pasteur Franklin Ndifor Afanwi est une grosse perte pour le Cameroun.
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs), Cabral Libii le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) et Akere Muna le leader du Mouvement Now ont tous tenu à rendre hommage au pasteur Franklin Ndifor Afanwi, qui a été comme eux, un candidat à l’élection présidentielle de 2018. Ils affirment tous avoir appris avec une grande consternation, le décès de celui qui a été aussi pasteur de la communauté Kingship International Ministries.
Le premier Secrétaire du Purs dans un message publié sur son compte Twitter, a adressé ses condoléances à la famille du défunt, tout en indiquant que son départ lui procurait une grande tristesse.
La cause de son décès n’ayant toujours pas été clarifiée publiquement, Me Akere Muna fait savoir que si le pasteur est décédé des suites de Coronavirus, cette mort rappelle la réalité du Covid-19, dans notre pays. «Pasteur Franklin Ndifor Afanwi – Parti trop tôt. Un homme d’une grande spiritualité. Ceci qui a guidé son entrée dans l’arène politique. S’il a quitté ce monde à cause de COVID19, c’est sûrement pour nous rappeler la réalité de cette pandémie. Que son âme repose en paix», a-t-il écrit.
Cabral Libii le président du Pcrn garde du pasteur Franklin Ndifor le souvenir d’un homme politique fabuleux. «J'ai appris avec une profonde tristesse le décès de Franklin Ndifor Afanwi, ancien candidat à l'élection présidentielle de 2018. Franklin était un compétiteur politique fabuleux, imaginatif et chaleureux. Que son âme repose en paix», a écrit le candidat arrivé 3ème à la dernière élection présidentielle.
Nécrologie : Le Pasteur Franklin Ndifor Afanwi est décédé
Liliane N.
Ce 15 Mai Joseph Dion Ngute est entre autres revenu sur les décisions prises par le Chef de l’Etat, notamment par rapport à la reprise éventuelle des cours le 1er Juin prochain et des mesures qui doivent être mises en afin de protéger les enseignants et les apprenants…
« Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez déjà, le Cameroun, au même titre que de nombreux Etats dans le monde, fait face depuis quelques mois à la pandémie du coronavirus.
Le point actualisé de l’évolution de cette pandémie dans notre pays fait état de 2 910 cas déjà répertoriés. A date, 1 697 patients ont été déclarés guéris, alors que 139 sont décédés. Le taux de létalité s’élève à 4,7%, tandis que le taux de guérison se situe à près de 60%. Quant à notre capacité actuelle de dépistage, elle s’améliore au fil du temps.
La livraison dans les prochains jours de kits supplémentaires déjà commandés devrait permettre d’accroître substantiellement notre capacité de dépistage.
Par ailleurs, le Comité Scientifique mène une réflexion sur la prise en compte des produits issus de la pharmacopée traditionnelle dans le protocole de soins.
Comme nous pouvons le constater, le taux de guérison du coronavirus ne cesse de s’améliorer.
Toutefois, l’augmentation continue du nombre de personnes infectées nous incite à redoubler de prudence, d’ardeur et de persévérance, dans la mise en œuvre des actions engagées au titre de la lutte contre ce virus.
C’est pour cette raison que le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, a décidé de proroger, pour une durée de 15 jours supplémentaires, renouvelable en cas de nécessité, les mesures encore en vigueur dans le cadre de la lutte contre la Covid -19.
Il convient de rappeler qu’au regard des difficultés éprouvées par les entreprises dans certains secteurs d’activités et les ménages, le Chef de l’Etat a décidé, le 30 avril dernier, d’assouplir quelques-unes des restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, et d’accorder diverses facilités aux secteurs fragilisés par cette pandémie.
Les mesures de soutien prises en faveur des ménages et des entreprises ont trait à l'augmentation du niveau des allocations familiales, à l’annulation des pénalités de retard de paiement des cotisations sociales, au report du paiement de certaines taxes et à diverses exonérations fiscalo-douanières.
Mesdames et Messieurs,
S’agissant des établissements scolaires et universitaires, ainsi que des grandes écoles et des centres de formation professionnelle, dont la fermeture a été prononcée le 17 mars 2020, le Président de la République a décidé de leur réouverture, à la date indicative du 1er juin 2020, en fonction de l’évolution de la pandémie du coronavirus dans notre pays.
Cependant, dans le souci de respecter les mesures de distanciation sociale et d’éviter une propagation du virus en milieu scolaire, le Chef de l’Etat a décidé que la reprise des cours, dans l’enseignement primaire et secondaire, concernera exclusivement les classes d’examen, dans les deux sous-systèmes d’éducation.
Dans le sous-système d’éducation francophone, il s’agit du Cours moyen deuxième année, pour l’enseignement primaire, et des classes de troisième, de première et de terminale, pour l’enseignement secondaire.
Dans le sous-système d’éducation anglophone, il s’agit de Class Six, Form 5 et Upper-Sixth.
Des dispositions appropriées seront prises par le Ministre de l’Education de Base et le Ministre des Enseignements Secondaires, pour assurer la bonne répartition dans les salles, des élèves concernés par la reprise des cours, en respectant les règles de distanciation sociale.
Le Président de la République a également instruit les Ministres en charge du secteur éducatif, de prendre toutes les mesures utiles et nécessaires visant à rendre disponibles, à l’entrée de chaque établissement public ou privé scolaire et universitaire, les kits sanitaires requis tels que les gels hydro-alcooliques, les thermoflashs, les bacs à laver les mains.
Il demeure entendu que le port du masque de protection sera obligatoire pour les élèves, les étudiants et le personnel d’encadrement, dans les enceintes scolaires et les campus universitaires.
Je voudrais préciser à ce sujet que les parents d’élèves qui le souhaitent pourront fournir des masques de protection à leurs enfants.
Ceux qui n’en disposeront pas se verront octroyer gracieusement des masques dans leurs établissements de référence, selon des modalités à préciser par les Ministres compétents.
Le Ministre de l’Education de Base et le Ministre des Enseignements Secondaires veilleront également à la clôture de l’année scolaire 2019/2020 et à la remise des bulletins aux élèves des classes intermédiaires du primaire et secondaire, sur la base des évaluations réalisées au cours du 1er et du 2 e trimestre.
Pour ce qui est de la remise des bulletins, je précise qu’ils seront retirés dans les établissements scolaires par les parents d’élèves ou leurs représentants, suivant une programmation à définir par les Chefs d’établissement. L’objectif étant d’éviter les regroupements dans les enceintes scolaires.
Mesdames et Messieurs,
Sensible à la détresse de ses compatriotes retenus à l’étranger pour différents motifs à la suite de la fermeture des frontières, le Chef de l’Etat a instruit la prise en charge par le Gouvernement de leur rapatriement.
Le premier contingent de 795 de nos compatriotes a regagné le Cameroun, au courant des mois de mars et d’avril 2020.
Les opérations de rapatriement du deuxième contingent ont démarré le 09 mai dernier, et ont permis le retour au pays de 930 camerounais, soit un total de 1 725 personnes déjà rapatriées.
Elles ont été prises en charge, dès leur arrivée au Cameroun, conformément au protocole sanitaire et de confinement en vigueur. Le recensement de nos compatriotes qui sont encore bloqués dans différents pays se poursuit, à la diligence de nos représentations diplomatiques, en vue de leur rapatriement.
Pour conclure, je voudrais une fois encore en appeler à notre responsabilité commune et individuelle, pour œuvrer à la limitation de la propagation de la pandémie du coronavirus dans notre pays.
Ainsi que je l’ai dit à plusieurs reprises, la prévention est et demeure la principale arme à la disposition de tous et de chacun.
C’est pour cela que je voudrais inviter de nouveau chacun et chacune d’entre nous, au respect scrupuleux des gestes barrières et des mesures prises par le Gouvernement pour lutter contre cette maladie ».
N.R.M
C’est la substance du point de presse de ce 15 mai 2020, donné par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale.
Après les 2 milliards de F de matériels octroyés aux 360 Communes du pays, Paul Biya le Président de la République a décidé de faire un autre geste, qui s’inscrit dans le cadre de la riposte contre la pandémie du Coronavirus. Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat), a annoncé que le Chef de l’Etat met à la disposition des dix régions du Cameroun, un don de 2 millions de masques de protection.
« Le président Paul Biya a décidé de monter d’un cran dans la sensibilisation des populations contre les dangers du COVID-19. C’est pourquoi il a instruit le ministre de l’Administration Territoriale, qui est chargé de la Protection civile, de procéder ce jour à la distribution de 2 millions de masques dans les dix régions. Le premier stock de 500 000 masques quitte Yaoundé ce jour à destination des dix régions », a fait savoir le patron de l’Administration territoriale.
D’après le Minat, les masques du Président de la République seront en priorité remis aux couches jugées défavorables. Ils seront également remis en premier lieu, dans les espaces où règne une grande promiscuité. Pour ce qui est de la région du Centre, 50 000 masques seront distribués. Ils seront donnés dans les principaux marchés de la capitale camerounaise, notamment le marché central de Yaoundé, le marché du Mfoundi, marché Etoudi, marché Mokolo, marché Mvog-Mbi, marché Elig-Edzoa, marché Messassi, marché du 8e arrondissement, marché Mvog-Ada, marché Ekounou, marché Biyem-Assi, marché Essos. Chacun desdits marchés recevra 1000 masques.
Les associations des conducteurs de moto-taxis, des chauffeurs de taxis, des Bayam-sellam, et des personnes handicapées recevra chacune un stock. Il faut rappeler que c’est depuis le 13 avril 2020, que le port du masque a été généralisé pour les espaces ouverts au public, au Cameroun.
Liliane N
Le Cameroun exprime son engagement à mettre en place un fichier de fournisseurs des biens et services dans le cadre de la riposte contre la pandémie de Covid-19. En effet, le secrétaire d’Etat à la Santé publique, Alim Hayatou a lancé le 14 mai 2020, un appel à manifestation d’intérêt, en vue de la pré qualification des entreprises et autres experts.
Contexte sanitaire oblige, le Cameroun ne lésine sur aucun moyen dans la lutte contre la pandémie de coronavirus. L’appel à manifestation d’intérêt dont il vient de lancer vise les entreprises de vente et de location de matériels roulants, les compagnies de génie civil, les consultants, les fournisseurs de biens et d’équipements médicaux, les fournisseurs de mobiliers médicaux, les fournisseurs de consommables médicaux et autres équipements de protection de protection individuelle.
Il est indiqué à juste titre que les entreprises et consultants intéressés doivent pouvoir justifier d’une bonne capacité financière, et présenter une attestation de non-exécution des marchés publics au Cameroun.
En ce qui concerne par exemple l’importation des kits de protection contre la Covid-19, rappelons qu’une entreprise chinoise Tiankang souhaite obtenir auprès du Gouvernement camerounais l’autorisation d’importer une grande quantité de masques, gels hydro-alcooliques et thermo flashs. Le directeur général de cette société, Qu Anwu était d’ailleurs chez le ministre des Transports, le 11 mai dernier pour les besoins de la cause.
Avec un fichier de fournisseurs et d’experts bien constitué, le Cameroun pourra non seulement mieux répondre besoins en matériels de lutte contre le coronavirus, mais aussi et surtout il pourra avoir plus de visibilité dans la qualité de matériels fabriqués.
Innocent D H
Le ministre camerounais chargé des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibehe annonce l’entrée en vigueur sur le triangle national, d’une nouvelle vignette de contrôle technique automobile. Il est question par cette nouveauté de mettre en place un dispositif efficace de lutte contre les trafics de cette pièce, devenus monnaie courante dans le pays.
Assurer la vérification de cette pièce qui sera mise à la disposition automobilistes ayant effectivement passé leur visite technique, telle est le sens à donner à cette rencontre qui a permis au ministre des Transports de remettre à la police et à la gendarmerie des équipements adaptés à ce travail.
Il convient de préciser que, depuis quelques années, la visite technique au Cameroun s’est dégradée. Des réseaux sont mis en place très souvent avec la complicité des agents des centres de contrôle technique automobile. C’est ainsi que des circuits parallèles de délivrance de ce document voient le jour sans tenir compte de l’obligation de passer la visite technique.
Une situation déplorable qui entraîne un gros manque à gagner pour le fisc camerounais. Mais au-delà cet aspect, cette fraude à ciel ouvert entraîne la multiplication des accidents de la circulation, surtout dans les pays. Selon les statistiques officielles, 20% des accidents de la route causés au Cameroun ont pour origine le mauvais état des véhicules.
Signalons qu’avant même l’instauration de cette nouvelle vignette, le ministre des Transports a décidé de suspendre la majorité des grands centres techniques de contrôle automobile pour une durée d’un mois.
Innocent D H
Simonetta Sommaruga la présidente de la Confédération Suisse affirme avoir parlé de la situation des régions anglophones avec le Président de la République.
Hier 14 mai 2020, Paul Biya le Chef de l’Etat a accordé un entretien téléphonique à Simonetta Sommaruga la présidente de la Confédération Suisse. Ils ont échangé sur la situation du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso). «Heureuse d’avoir eu aujourd’hui un échange de vues avec le Président @PR_Paul_BIYA sur la coopération sanitaire et humanitaire au Cameroun ainsi que sur l’engagement suisse dans la recherche de solutions au Nord-Ouest et au Sud-Ouest», a tweeté Simonetta Sommaruga. Il convient de rappeler que, la Suisse a toujours offert son aide au Cameroun, dans la recherche des solutions pacifiques à la crise anglophone.
Contrairement à ce qui a été avancé par certains leaders politiques, Paul Biya le Président de la République pilote le Cameroun. On se rappelle qu’en date du 13 mai, il a reçu au Palais de l’Unité, François Louncény Fall le représentant du Secrétaire Général des Nations-Unies. Ils ont parlé en plus des questions économiques, politiques, sociales du pays et de la sous-région, de la pandémie du Coronavirus. Selon François Louncény Fall, l’échange a plutôt été franc et fructueux.
«Le Chef de l’Etat m’a longuement entretenu de toutes les mesures que le Cameroun est en train de prendre pour faire face à cette pandémie. Je saisis l’occasion pour apporter le soutien total des Nations Unies à toutes les initiatives qui sont prises dans ce sens», a déclaré le représentant du Secrétaire Général des Nations-Unies.
Liliane N.
Les détails ont été rendus public ce Jeudi par le Premier Ministre – Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute et ils concernent en gros, le volet fonctionnement
Dans un tableau divisé en trois parties : Emplois – Chapitre budgétaire – Montants en FCFA, il est mentionné ce qui sera versé pour chaque catégorie.
C’est ainsi qu’on a par exemple :
La Rémunération des Magistrats municipaux : 3. 000.000.000 FCFA
La Provision pour rémunération du président et des membres des Bureaux des Conseils Régionaux : 2.000.000.000 FCFA
La Provision pour démarrage de fonctionnement des Conseils régionaux : 5.000.000.000 FCFA
Le Fonctionnement du Comité chargé du suivi des procédures relatives au paiement du traitement de base des exécutifs des Communes, des présidents et membres des Bureaux des Conseils Régionaux : 30.000.000 FCFA
Le Financement des séminaires d’imprégnation des nouveaux élus et des acteurs opérationnels des Collectivités Territoriales Décentralisées : 300.000.000 FCFA
L’Appui au Programme National de formation aux métiers de la ville : 60.000.000 FCFA
L’Appui aux Syndicats de Communes : 50.000.000 FCFA
L’Appui à la mise en place des Bureaux d’emplois municipaux : 50.000.000 FCFA
L’Appui à l’intervention des Services Déconcentrés de l’Etat apportant leur concours ou leur appui aux Communes et aux Communautés Urbaines : 600.000.000 FCFA
Les Dépenses de fonctionnement spéciales ou d’urgence en faveur de certaines Communes ou Communautés Urbaines : 2.100.000.000 FCFA…
Les Projets
Dans le document, le Premier Ministre rappelle que ces derniers sont arrêtés d’accord parties par les communes bénéficiaires, le Ministère chargé des Investissements publics, le ministère chargé des Collectivités Territoriales Décentralisées et les administrations sectorielles.
En rappel, la Dotation Générale de la Décentralisation est fixée à trente – six milliards (36. 000.000.000) FCFA, reparti à hauteur de cent millions (100.000.000) FCFA par Commune ou Commune d’arrondissement.
L’enveloppe a été quintuplée le 22 Février 2020, suite à un Décret signé du Chef du Gouvernement. Une partie est consacrée aux projets d’investissements des communes, dont 100 millions pour chacune des 360 municipalités que compte le Cameroun. L’autre partie comme on le constate dans le document de ce 14 Mai, est consacrée aux appointements des magistrats municipaux…Au démarrage des activités des conseils régionaux dont la mise en place se ressent par ci par là depuis 2019 et enfin, au financement de beaucoup d’autres activités et structures liées à la décentralisation.
Bien que plus importante, cette enveloppe est toujours jugée insuffisante par les magistrats municipaux, au regard des grands défis auxquels sont confrontées les municipalités camerounaises.
Nicole Ricci Minyem
Ce vendredi, 15 mai 2020, Christian Penda Ekoka devait être entendu à la direction de la Police judiciaire dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte par le procureur de la République du Mfoundi. Cette audition est finalement reportée à une date ultérieure, à en croire l’information publiée par nos confrères du journal Le Messager.
L’audition du Président du Comité de gestion de l’Opération dénommée Survie Cameroun par la Police judiciaire vient d’être sine die. Pour l’instant aucune information ne filtre sur les mobiles du renvoi. Toutefois, il convient de rappeler fort opportunément que dans la convocation notifiée par Jacques Dili, le Commissaire divisionnaire, directeur de la Police judiciaire à Christian Penda Ekoka, celui-ci a été invité ce vendredi à être entendu dans le cadre de « l’ouverture enquête minutieuse et approfondie » sur la collecte de fonds destinée à la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Si Penda Ekoka n’as pas finalement été auditionné, tel n’est pas le cas de son camarade du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Alain Fogué. Le trésorier du parti de Maurice Kamto a quant à lui été entendu par la Police judiciaire ce jeudi, 14 mai 2020. « Escroquerie du peuple camerounais », « suspicion de blanchiment de capitaux » et « financement de la résistance aux institutions de la République », sont les charges retenues contre le militant du Mrc, font savoir des sources crédibles.
Créée en avril dernier par Maurice Kamto, « Survie Cameroun, Survival initiave » avait pour mission de combattre les effets néfastes multiformes du coronavirus à en croire son fondateur. Très rapidement, l’association qui a eu à ouvrir des comptes auprès de certaines banques notamment Afriland First Bank, et opérateurs de téléphonie mobile, a été interdite par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji. Celui-ci a relevé à mainte reprises le caractère illégal de cette association. Le ministre a d’ailleurs inlassablement instruit à Afriland First Bank, opérateurs de téléphonie mobile (MTN et Orange Cameroun) de procéder à la clôture et au gel des comptes ouverts sous le couvert de « Survie Cameroun-Survival initiative ».
Paul Atanga Nji avait également dans une correspondance demandé au ministre des Finances de solliciter auprès de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), dont la mission est entre autres de lutter contre le blanchiment d’argent, l’ouverture d’une enquête sur les activités de « survie Cameroun-Survival initiative » et au besoin de procéder au gel préalable des fonds déjà collectés, sans préjudice des poursuites judiciaires à l’encontre de toute personne à l’origine des activités financières obscures de ladite association.
Le 30 avril dernier, un don de matériels de lutte contre la Covid-19 remis par « Survie Cameroun » a été refusé par le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie. Christian Penda Ekoka repartait du cabinet du Minsante avec une cargaison de 10.000 masques barrières, 6.800 masques chirurgicaux et 950 tests de dépistage de Covid-19. Le ministre en charge de la Santé envoyait alors Penda Ekoga chez le Minat.
Innocent D H
Les deux journalistes demandent au Dr Malachie Manaouda de ne pas céder à la pression.
La décision de fermer la Polyclinique Marie O’ prise par le Dr Malachie Manaouda, le Ministre de la Santé (Minsante) a été accueilli de façon mitigée. Des camerounais comme l’Honorable Jean-Michel Nintcheu du Social democratic front (Sdf) demande la démission du Ministre parce que de leur point de vue, il a pris une décision irresponsable. Par contre, d’autres camerounais comme les journalistes Martin Camus Mimb et Denis Nkwebo saluent l’instruction du membre du gouvernement, en lui demandant de ne pas céder à la pression.
“La clinique n'est pas justement une boutique de vente de denrées alimentaires, où la spéculation est une pratique quotidienne, selon la loi de l'offre et de la demande. Si tous les ministres, dans tous les domaines avaient la spontanéité de régulation de Manaouda Malachie, il y a longtemps qu'on serait débarrassé de ces commerçants cyniques”, a écrit Martin Camus Mimb le patron de la Rsi.
Le journaliste et commentateur sportif ajoute qu’il revient à tout un chacun de vouloir tribaliser ou politiser cette affaire, seulement il reste que le fait qu’il y ait eu scandale, manifestation d’une population devant la Polyclinique, mérite qu’elle soit mise en quarantaine pour des besoins d’enquête.
Martin Camus Mimb qui apporte tout son soutien au Dr Malachie Manaouda, lui demande toutefois de ne pas s’arrêter sur le seul cas de la Polyclinique Marie O’. “Le problème c'est qu'il faut pas s'arrêter à Marie Ô. C'est à ce moment que ce serait une injustice. Il ya des cliniques qui ont des pratiques similaires et pires dans ce pays. Quand on ne joue pas avec le nombre de jours d'hospitalisation même lorsque le malade va bien, on multiplie les examens aussi inutiles les uns que les autres...Je ne parle même pas de la consultation ou la simple discussion avec le médecin qui est facturée selon une mercuriale publiée nulle part”, a-t-il écrit.
Même son de cloche du côté de Denis Nkwebo le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc). “Un à un, les médecins commerçants vont tomber. C'est le début d'une nouvelle bataille contre les abus”, a-t-il tweeté. “Je dis et je le répète : soutien total au Ministre Manaouda de la Santé publique. Il ne faut pas céder au chantage”, a de nouveau tweeté Denis Nkwebo.
Il s’agit de la société chinoise Tiankang qui souhaite obtenir auprès du Gouvernement camerounais l’autorisation d’importer une grande quantité de masques, gels hydro-alcooliques et thermo flashs. En effet, le directeur général de cette entreprise, Qu Anwu était chez le ministre des Transports, le 11 mai dernier pour les besoins de la cause.
Le Cameroun compte parmi les pays africains qui enregistrent le plus grand nombre de cas de contamination au Covid-19. Selon les récentes statistiques, le pays est sur le point de franchir la barre des 3000 cas testés positifs, même si le nombre de guéris suscite une lueur d’espoir. Dans un tel contexte, la disponibilité des kits de lutte contre la Covid-19 demeure une nécessité malgré les efforts des pouvoirs publics et des âmes de bonne volonté. C’est certainement profitant de cette opportunité que l’entreprise chinoise sollicite du Cameroun l’autorisation d’importer une grande quantité de masques, de gels hydro-alcooliques et des thermo flashs. Son DG a d’ailleurs été reçu en audience par le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe.
Pour l’instant aucune information ne filtre sur la réponse du ministre en charge des Transports à la société Tiankang. Mais tout observateur averti pourrait présager qu’en cas d’autorisation à importer ces produits vers le Cameroun, l’offre des masques chirurgicaux, des gels hydro-alcooliques pourra connaître une nette augmentation. L’on pourra davantage assister à une concurrence sur le marché, surtout quand on sait que des entreprises comme Cicam, Sitracel, et d’autres organisations privées sont présents sur différents espaces. Selon l’Institut national de la Statistique (Ins), plus de 2 500 000 unités de production informelles existent sur l’ensemble du territoire.
« La fabrication et la commercialisation de masques de protection vendus à 500 francs CFA l’unité offrent un marché d’au moins 13 milliards de francs CFA aux Unités de production informelles(UPI) dans le domaine de la confection », à en croire les révélations de la fondation camerounaise « Nkafu Policy Institute ». Tel est le constat fait par cette fondation dans le cadre d’une récente étude intitulée « le secteur informel camerounais à l’épreuve du coronavirus ».
Innocent D H
Selon nos confrères du site d’information Cameroun web, qui relaient à leur tour la primeur de l’information publiée par le journal l’anecdote, sauf changement de calendrier de dernière minute, le Président de la République devrait s’adresser aux Camerounais la semaine prochaine à la veille de la célébration de la 48ème fête nationale du pays. L’information est aussi apprend-on confirmée par un communiqué du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Dans un contexte où le monde en général, le Cameroun en particulier sont secoués par la pandémie du coronavirus, le Chef de l’Etat, Paul Biya opte pour la préservation des vies humaines sans discrimination aucune. C’est un secret de polichinelle, il a mis la croix sur les manifestations publiques qui devraient conduire à une communion de l’ensemble des forces vives sur l’ensemble du triangle national. Il ne s’agit pas ici d’une décision propre au Cameroun comme le pourraient penser certains. Plusieurs pays ont déjà opté pour la mise en berne des festivités de leur fête nationale. A titre illustratif, la Russie, le Sénégal et bien d’autres de par le monde. Il est sans doute question pour ces pays de rester en phase avec les règles barrières prescrites dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
Un discours très attendu
Le discours du Chef de l’Etat est donc très attendu et viendra donner une saveur spéciale à la célébration de cette édition de la fête nationale de l’Unité. Pour de nombreux Camerounais, ce sera l’occasion pour l’homme du Renouveau de faire le point sur l’état de la Nation sous les prismes politique, sécuritaire et surtout sanitaire. Paul Biya pourrait notamment revenir sur les résolutions du Grand dialogue national, le code général des collectivités territoriales décentralisées qui fait la part belle aux communes, le plan de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest lancé depuis quelques semaines, sans oublier évidemment le plan de riposte du Cameroun contre la Covid-19. Tous ces sujets auront certainement pour socles, l’Unité nationale, mieux l’intégration nationale à l’heure où le vivre ensemble reste et demeure un ingrédient indispensable pour le développement. Il sera donc question une fois de plus pour le père de la Nation de condamner les tares telles que, le sectarisme, le tribalisme, le népotisme, la corruption, l’injustice et bien d’autres maux qui tentent de gagner l’esprit de certains compatriotes.
Des observateurs avertis estiment aussi que le discours du Chef de l’Etat permettra de montrer que le Cameroun est bel et bien un Etat de Droit. Il tranchera ainsi sur l’hypothèse d’une prétendue vacance à la présidence dont semble entretenir certains opposants politiques aux agendas cachés.
Innocent D H