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Le système de Santé, l’accès aux soins de santé pour tous et, en toile de fond, la gratuité de soins pour les futures mères…Ce sont les sujets qui ont constitué l’essentiel de la rencontre de ce Lundi, en l’élue de la Nation et le membre du Gouvernement

 

La publication de l’honorable Nourane Fotsing sur sa page facebook

« Hier, Lundi 18 Mai j'ai été une nouvelle fois reçu en Audience par le Ministre de la Santé, Malachie Manaouda. En plus d'aborder les questions sur la Covid-19, les hôpitaux mobiles, nous avons longuement (50min) échangé sur les préoccupations qui font l'actualité ces derniers jours dans notre pays!

Nous devons penser un système de santé qui protège ceux qui donnent la vie. Il est de notre devoir de garantir aux générations futures, un système de santé meilleur que celui que nous avons hérité de nos devanciers.

Nous avons abordé la question de la gratuité de l'accouchement ! Les textes de loi parlent de 6.000 FCFA l'accouchement normal et 40.000 FCFA la césarienne. J'ai plaidé pour la Gratuité totale ! Comment en arriver là, si certains centres hospitaliers se permettent de toujours défier la hiérarchie en facturant des sommes exorbitantes aux patients ?

Mais comment arriver à cette gratuité si nous même ne sommes pas prêts à souscrire une assurance santé permanente ?

La conscience de chacun est ainsi interpellée.

Étant moi même maman de triplets, j'ai été profondément attristée suite à la nouvelle d'une jeune mère, ayant perdu ses quadruplets dans un hôpital de la capitale. Je profite ainsi pour adresser à cette famille mes condoléances les plus sincères et attristées.

J’ai salué le courage et la détermination du Ministre à utiliser des mesures fortes désormais, pour faire respecter la réglementation notamment le cas récent d'un centre de santé fermé dans la capitale économique de notre pays ».

L’avis de ses électeurs

Dans cette manière de faire qui lui est particulière, la député est allée rendre compte à ses électeurs, à l’issue de sa deuxième rencontre avec le ministre de la Santé Publique et ces derniers, au-delà des encouragements, ont soulevé des points qui, d’après eux, vont toujours constituer un blocage si leur prise en compte n’est pas effective.

Ils ont entre autres parlé de : l’Intégration du personnel de santé après les formations avec le paiement des salaires et autres – la possibilité pour les familles Camerounaises, surtout les moins nantis à souscrire à une Assurance Maladie – la Couverture Santé Humanitaire…

 

Nicole Ricci Minyem

 

Selon le Dr Engelbert Kameni le Coordonnateur de l’Archidiocèse de Douala, le produit fait à base de plantes conçu par Mgr Samuel Kleda n’a pas encore de nom.

 

Dans sa posture de Coordonnateur de l’Archidiocèse de Douala, le Dr Engelbert Kameni s’est exprimé à propos d’un produit présenté comme étant, celui mis sur pied par Mgr Samuel Kleda, pour traiter la pandémie du Coronavirus. Ce produit est appelé kledavid. L’Archidiocèse est formelle.

Il ne s’agit pas du produit fait à base de plantes par l’ancien président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc). D’ailleurs il n’a pas encore été baptisé. “Nous ne reconnaissons pas ce produit... Le produit (de Mgr Kleda) n’a pas encore de nom”, a-t-il déclaré sur les antennes du Poste national.  

Il faut rappeler qu’il y a moins d’un mois, où l’ancien président du Cenc est monté au créneau pour indiquer publiquement, qu’il n’a transmis à aucune personne la recette du produit, dont il se sert pour traiter les personnes atteintes par la Covid-19. « Je n’ai jamais mis sur le réseau, une recette à base de plantes pour soigner le Coronavirus. Que ça soit clair pour tout le monde. C’est une responsabilité grave », a-t-il déclaré.

L’ancien président du Cenc avait indiqué qu’il n‘a pas révélé la composition de son produit parce qu’il redoutait des manipulations malveillantes de plantes par des tiers. Et les faits semblent aujourd’hui donner raison au prélat. «Si les gens se disent ‘‘nous avons reçu des recettes de Monseigneur, maintenant nous nous lançons’’… ils risquent de s’empoisonner», avait-il déclaré, en mettant en garde.

Le "Kledavid" n’est donc pas le produit de Mgr Kleda. Son remède est disponible dans les formations sanitaires comme l’Hôpital catholique Saint-Paul de Nylon, l’hôpital catholique Notre Dame de l’Amour de Logpom, et l’hôpital catholique Saint Albert Le Grand de Bonabéri. 

Traitement du Covid-19 : Mgr Kleda “Tout le monde aura mon produit à partir de lundi (18 mai)”  

 

Liliane N.

 

 

Le sous-secrétaire américain aux affaires africaines vient une fois de plus de mettre les forces de défense de l’Etat du Cameroun sous les feux des projecteurs. Une sortie anachronique qui interroge sur les intentions réelles de certains leaders américains à l’endroit du gouvernement Camerounais.

 

Les évènements de Ngarbuh datent du 14 Février 2020. Entre temps, il y a eu les dénonciations de Human Rights Watch et de plusieurs autres organisations internationales. Dans la foulée, le gouvernement camerounais, conformément au soucis de transparence qui dirige ses actions depuis le début de ce conflit, a commandé une enquête sur les contours des exactions de Ngarbuh.

Le rapport d’enquête a été rendue public par le Chef d’Etat le 22 Avril dernier. Les coupables ont été interpellé et sont actuellement dans les couloirs de la justice. Comment comprendre que ce soit plus de trois mois plus tard, que Tibor Nagy choisisse de condamner des exactions déjà puni par le gouvernement en accusant ce dernier ?

Le sous-secrétaire américains aux affaires africaines, dans un tweet ce 18 Mai 2020 affirme « le meurtre de civils par le gouvernement est inexcusable ». Le diplomate qui sait très bien qu’il ne s’agit en aucun cas d’un évènement commandité par le gouvernement de Yaoundé, fait exprès de faire endosser les actes posés par des soldats indisciplinés au gouvernement en place.

Pourtant, les résultats des enquêtes montrent très bien que ces hommes de rang ont agi en violation des ordres prescrites par la hiérarchie militaire. A cette allure, on imputerait à un gouvernement attaqué, la responsabilité des actes putschistes de certains soldats. Le choix des mots est fondamental en diplomatie. Et ce n’est pas à Tibor Nagy qu’on apprendrait à faire des grimaces. A moins que de manière inavouée, il souhaite poursuivre son rêve de « s’occuper du Cameroun ».

Allusion faite à cette fameuse phrase prononcée par le diplomate américain en Avril 2019 « Après le Soudan, je vais m’occuper du Cameroun ». Si l’on s’inscrit dans cette logique, tous les moyens sont bons pour chercher le meilleur moyen de « s’occuper du Cameroun ».

Le meurtre de civils tout court, dans quelque situation que ce soit, est inexcusable. Et c’est de la responsabilité de l’Etat de protéger ces populations civiles. Et c’est bien l’exploit que s’exerce à réussir, les forces de défenses du Cameroun dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. N’en déplaise.

 

Stéphane NZESSEU

 

La décision de mettre en quarantaine tous ceux qui ont été en contact avec le pasteur Frankline Ndifor Afanwi a été prise par le Sous-préfet de l’arrondissement de Douala 4e.

 

Si le flou persistait encore sur la réelle cause du pasteur Franklin Ndifor Afanwi, aujourd’hui, il n’y a plus lieu de polémiquer. L’ancien candidat à l‘élection présidentielle de 2018 est bel et bien mort des suites de Coronavirus. Le Sous-préfet de l’arrondissement de Douala 4e vient d’ordonner la mise en quarantaine de sa famille, mais aussi des membres de son église, la Kingship international Ministry. Cette décision vise en fait à limiter les risques de contamination. Etant donné que les proches du défunt pasteur et ses fidèles ont été en contact avec lui et sont de ce fait, potentiellement porteurs du virus de la Covid-19. Déjà sur instruction de l’autorité administrative, le domicile du défunt a été désinfecté.

 

Le pasteur Franklin Ndifor Afanwi est revenu de l’étranger le 17 mars 2020. Il était à bord des vols suspects qui sont arrivés à Douala, à la date suscitée. Selon nos sources, après son arrivée au Cameroun, il a juste passé quelques heures à l’hôpital et il n’a pas été confiné. Il est donc décédé au matin du samedi 16 mai 2020. Ses ouailles ne voulaient pas qu’il soit inhumé. Ils affirmaient que grâce à leur prière, il finira par revenir à la vie. Après de longues heures de tension entre eux, les autorités et la police, Franklin Ndifor Afanwi a été évacué puis enterré au cimetière de Bonabèri.

 

Son décès comme ceux de toutes les personnalités qui décèdent des suites de Covid-19, a rendu triste de nombreux camerounais. Parmi ces camerounais qui ont appris avec consternation la nouvelle, il y a eu Joshua Osih qui, a tenu à présenter ses condoléances à la famille du défunt pasteur. “J'ai appris avec tristesse le décès de M. Franklin AFANWI NDIFOR. C'était homme à l'intelligence remarquable, sociable et doté d'un grand cœur. Je salue la mémoire d'un homme politique qui aura marqué à sa manière la vie de notre pays”, a écrit le vice-président du Social democratic front.

Nécrologie : Le Pasteur Franklin Ndifor Afanwi est décédé  

 

Liliane N.

 

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun après sa rencontre avortée au ministère de l’Administration territoriale, s’est dirigé au marché Mokolo, pour remettre aux populations le matériel issu du fonds de son opération Survie Cameroun Survival Initiative.

 

Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) est allé lui-même distribué des masques de protection contre le Coronavirus, au marché Mokolo sis à Yaoundé. La distribution n’a duré que quelques minutes. Mais avant, le leader du Mrc a eu droit à un bain de foule. Il n’a pas été inquiété par la police, contrairement aux six bénévoles de son opération, qui avaient été arrêtés le 11 mai 2020.

 

Il faut rappeler que ces derniers avaient été interpellés par la police alors qu’ils distribuaient les solutions hydro alcooliques et les masques aux personnes, se trouvant au marché Mokolo. Après leur arrestation, ils ont été maintenus captifs et accusés de rébellion et organisation d’une manifestation sans autorisation. Toutefois, les six bénévoles ont fini par être relaxés, après cinq jours d’incarcération. Leur remise en liberté a été annoncée par Christian Penda Ekoka le président du comité de gestion de Survie Cameroun Survival Initiative. 

 

Il faut par ailleurs rappelé que l’opération de collecte de fonds pour le Coronavirus lancée par Maurice Kamto est jugée illégale par Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale.

 

Liliane N. 

 

Le secteur pétrolier camerounais fait face à plusieurs techniques de fraude avec un impact direct sur ses recettes car d’énormes pertes sont enregistrées. Révélation est faite par la Société nationale des hydrocarbures (SNH) dans son magazine du mois de mai. 

 

Dans sa publication, la SNH relève plusieurs formes de fraudes. Il s’agit des importations de contrebande, les fausses exportations et soutages fictifs, le détournement des essences exonérées de certaines taxes, le frelatage du supercarburant ou du gasoil et les mélanges des produits de qualité douteuse avec des carburants. 

Pour ce qui est des exportations de la contrebande qui est identifiée comme la première technique de fraude, elle « consiste à faire entrer de façon illégale au Cameroun, des carburants des pays voisins, où les prix sont inférieurs à ceux en vigueur sur le territoire national. Certains de ces produits proviennent du vol des produits issus du circuit légal, d’autres de raffineries artisanales illégales. Ils sont revendus sur le marché local sans droits de douane ni taxes ». 

Pour ce qui des fausses exportations et les soutages fictifs, il s’agit des produits déclarés pour l’exportation ou destinés aux soutes des navires. Ils sont cependant, réservés dans des stations-service ou vendus aux grands consommateurs. Ces produits qui ne sont pas soumis à certaines taxes du fait de leur destination déclarée, fait profiter aux fraudeurs qui se font d’importants gains, alors que l’Etat enregistre des pertes énormes.  

Les essences exonérées de certaines taxes, elles sont quant à elles destinées à des administrations précises, des forces de défense ou des exploitations minières notamment. Le coût de certains produits est entièrement supporté par l’Etat, apprend-on. Ces produits pétroliers se retrouvent en stations-service ou chez de grands consommateurs. 

Le frelatage du supercarburant ou du gasoil avec le pétrole lampant, qui est également une pratique courante de fraude. Elle consiste dans son mode opératoire, à mélanger du super ou du gasoil avec une quantité de pétrole lampant allant parfois jusqu’à 50% du volume. Par la suite, le mélange est vendu au prix du gasoil ou du super. Une technique qui bénéficie énormément aux fraudeurs. Ceux-ci tirent avantage des prix entre ces produits, et le pétrole lampant est fortement subventionné par l’Etat car destiné aux populations dont le pouvoir d’achat est faible. 

Enfin, les mélanges de produits de qualité douteuse. A ce niveau, la SNH regrette le fait que, « ces mélanges augmentent la pollution environnementale par le rejet de substances toxiques et exposent les populations à des problèmes de santé. Toutes ces pratiques entraînent des gains supplémentaires pour les fraudeurs, tout en privant l’Etat des recettes fiscales escomptées ». 

 

Innocent D H 

Trésor Elome, 27 ans a donné naissance à des jumeaux et au bout de quelques jours, il lui a été permis de repartir chez elle avec un seul enfant, tandis que l’autre restait bloqué jusqu’à ce qu’elle s’acquitte de la facture. Lasse de vivre ce traumatisme et craignant pour son bébé, elle a saisi par écrit David Eboutou afin de solliciter de l’aide.

 

Son témoignage  

« Je suis une jeune Camerounaise âgée de 27ans résident à douala (pk14) . Je vous écris en ce jour parce que je traverse une situation traumatisante qui m'empêche de savourer ma joie d'être Maman. Car le 01/04/20 dernier, j’ai accouché les jumeaux prématurés de 32 semaines pesant l'un 1k200 et l'autre 1k400 car tout au long de ma grossesse j'ai été très souffrante.

Alors le 01/04/20 à mon réveil les douleurs commencent et le saignement une fois il était 07h du matin j'ai rapidement fait mon sac et mon compagnon est allé appeler le voisin véhiculé le suppliant de nous accompagner à l’hôpital, nous avons fait le tour des hôpitaux ce jour à la recherche des couveuses mais rien partout. Tout était déjà saturé.

C'est après le dernier tour à l'hôpital de Deido qu'on nous demande de nous rendre à l'hôpital général. Nous somme arrivés là bas au environ de 19h.

Dieu merci il ne restait plus que 2 couveuses, l'une des sages femmes de garde a demandé que nous allons achetés les masques pour qu'elle me reçoive, quelques minutes plus tard j’ai été admise en salle, j'avais les œdèmes et la tension très élevée bref je présentais tous les signes de preeclamsie comme le disait la dame.

J’ai gardé la Foi ferme et je Priais dans mon codeur. Elle demanda à mon fiancé d'aller payer la caution de 100.000 F.CFA pour moi et 120.000 F.CFA pour les jumeaux.

Une fois en salle d'accouchement j’étais déjà à 220mmhz/148pls donc ma tension ne faisait qu'augmenter. N'ayant que 150.000 F à notre possession il paye d'abord ma caution et demande une doléance pour les enfants, chose qui lui a été accordée.

J'ai accouché à 20h09 la sortie de la fille et 20h13 le petit garçon normalement par la Grace de Dieu. Les enfants ont été amenés d'urgence en néonatologie. Une fois là bas, la première ordonnance est tombée. Il fallait les médicaments le plutôt possible, malgré la pluie leur papa s'est lancé à la recherche d'une pharmacie de garde c'est à pk14 qu'il achète les médicaments environ 30.000 F.

Quant à moi j'avais été internée en maternité chambre commune de trois lits 15.000 F la journée étant sous perfusion (d’oxen). J'ai passé 4 jours d'hospitalisation. C'est à la veille de ma sortie que j'ai rendue visite à mes enfants. Cela à été l'épreuve la plus douloureuse pour moi de les voir loin de moi, impuissante la seule chose que je pouvais faire était de Prier pour eux à chaque minute.

Depuis lors, c'est Ordonnance sur ordonnances. Ne vivant que de l'informel, on demandait des aides de part et d'autre.
Je suis sortie le 04/04 à 19h parce qu’il fallait payer 95.000fr encore pour mon séjour.

Mardi 07/04 nous nous somme rendus au service social de l’hôpital général, pour expliquer notre situation afin d'avoir leur aide mais hélas, la réponse à été (vous avez déjà commencé à payer vos factures, on ne peut plus vous aider).

Nous sommes allés à la caisse rencontrer la dame responsable de la facturation, même comme ça on nous a demandé de verser de l'argent tout doucement pendant le séjour des enfants.

Nous avons commencé les petits versements car il fallait tous les jours avoir un peu d'argent pour les ordonnances. Il y a de cela 3 semaines aujourd’hui, le garçon est sorti pour éviter l'augmentation des factures pour lui nous avons avancé ce jour 55.000 F que nous avons pris en prêt chez M. Minyem Samuel. La doléance nous a été faite, sachant que sa sœur était encore en couveuse.

Lui, sa facture était de 687.302 F. Il l'avait eu 2 kilos et sa santé était stable. Le bons de sortie avait été signé nous somme rentrés.

La semaine dernière, on m'annonce la sortie de la petite que je me rende au standard pour sa facture total qui s'élève a 876.302 F qui était le reste à payer. Puisque pour les deux, nous versions quand les factures partielles entaient déposées sur leurs couveuses.

En résumé, il reste à payer aujourd'hui un montant pour ce qui concerne le garçon de 621.868 F CFA.

La petite est donc confisquée à l'hôpital général depuis une semaine faute de moyen. Sa facture est de 876.302 F CFA le reste à payer.

Nous sommes sans force, nous avons essayé de partout, ça n'a pas donné. Je viens vers vous avec Foi de trouver une solution à notre probleme. J’ai beaucoup de douleur de la voir et repartir et les infirmières affirment que la petite pleure beaucoup elle veut rejoindre son frère.

Pardon pour tout l'amour du ciel aidez nous donc le reste à payer total est de 1.503.802 FCFA, aidez Pardon chaque jour il faut être à l'hôpital. Ce n'est pas facile, il faut le lait, les couches et les médicaments des deux côtés ce n’est pas évident pour nous. Je n'arrive même pas à exprimer ma joie d'avoir eu des jumeaux parce que ce qui m'arrive me dépasse.

Hier on m'a dit que ma fille pleure beaucoup parce qu'elle sent son frère loin d'elle. Cela m'amène aussi à beaucoup pleurer.

Pour tout renseignements à l'hôpital General, voici leurs références : Bb Elome 1 : dossier numéro 2333692 et Bb Elome 2 : dossier numéro 2333693 ».

 

N.R.M

 

Le président de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDHL) du Cameroun a tiré sa révérence ce lundi dans une clinique à Yaoundé à l’âge de 74 ans. En cette période plombée par la Covid-19, des rumeurs ont annoncé que Chemuta Banda serait mort des suites de cette pandémie, cependant une source proche de la famille du défunt a démenti cette information.   

 

Le président de la CNDHL du Cameroun, Chemuta Divine Banda s’est éteint des suites de maladie. En cette période marquée par la propagation du coronavirus, une source proche de sa famille souligne que Chemuta Banda n’est pas mort du coronavirus. 

C’est depuis 2003 que Chemuta Divine Banda présidait aux destinées de la Commission nationale des Droits de l’Homme, institution qui a pour vocation, de veiller au respect des Droits de l’Homme au Cameroun. Certaines sources informent que cette commission souffrait de manque de visibilité du fait de la réduction de son budget de fonctionnement. 

L’une des principales missions à laquelle a pris part Chemuta Banda avant sa mort, c’est sa participation à la Commission d’enquête sur le massacre de Ngarbuh. Les conclusions de la commission d’enquête mixte sur cette affaire survenue le 14 février 2020 ont engagé la responsabilité de certains militaires camerounais dans la mort de 13 civils. 

Le Cameroun perd ainsi un intellectuel de haut vol. Le président de la CNDHL était nanti d’un doctorat en administration publique entre 1987 et 1992 à Nova University aux USA. Sur le plan professionnel, il fut entre autres, chargé d’affaires du Cameroun à la Haye (Pays-Bas) de 1990 à 1993 ; chef du Service des ressources humaines de l’OIAC à la Haye (1993 à 1998) ; ministre plénipotentiaire au ministère des Relations extérieures, cabinet du ministre d’Etat (1999-2003). 

 

Innocent D H

 

Le Président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun s’est rendu ce 18 mai tour à tour à la Délégation générale à la Sûreté nationale et au Ministère de l’Administration territoriale.

 

Maurice Kamto à chercher à voir Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la sûreté nationale (Dgsn). Selon nos sources, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) s’est fait accompagner par une délégation. Cependant, d’après ce que rapporte Olivier Bibou Nissack le porte-parole de l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, c’est en vain qu’il a cherché à rencontrer le Dgsn.

Maurice Kamto s’est aussi rendu au Ministère de l’Administration territoriale (Minat), pour voir Paul Atanga Nji. De ce côté aussi, selon son porte-parole, le déplacement du président du Mrc a été vain. 

« Nous sommes arrivés, et nous avons fait les formalités nécessaires, pour une part, déposer le courrier dont le président élu était le porteur, et faire les démarches pour remplir une demande d’audience. Le président élu est venu pour rencontrer le MINAT. Il se trouve que personne ne veut nous remettre ce formulaire de demande d’audience. Nous sommes allés au secrétariat du ministre, et le secrétariat nous a renvoyés chez les policiers qui sont commis à la distribution de ces formulaires. Nous sommes allés chez ces policiers, ils nous ont renvoyés au secrétariat. Et là-bas, nous n’avons pas eu une suite favorable que celle-là. Nous avons insisté sur le fait que c’est le président Maurice Kamto lui-même qui veut rencontrer le MINAT, mais rien », a raconté Olivier Bibou Nissack.

Selon certaines indiscrétions, Maurice Kamto cherche à voir les autorités pour l’opération de collecte de fonds Survie Cameroun Survival Initiative qu’il a lancée, dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus. Cette opération a été qualifiée d’illégale par Paul Atanga Nji qui a à de mainte reprises, appelé à sa suspension.

 

Liliane N.

L’épidémiologiste a été contacté par nos confrères de Jeune Afrique. Décryptant pourquoi, le Cameroun est-il troisième pays d’Afrique subsaharienne le plus touché par la pandémie de Covid-19, il pointe du doigt une certaine négligence de la part de la population. 

 

Le Cameroun est cité actuellement comme étant deuxième pays d’Afrique centrale qui enregistre le plus de décès du Covid-19, le troisième pour toute l’Afrique subsaharienne. A la question de savoir quel est exactement le nombre de cas confirmés, et dans quelles régions du pays ? Le Pr Yap Boum II répond, « au moment où nous parlons, nous enregistrons plus de 2.000 cas de Covid-19 confirmés par les tests en laboratoire. Les dix régions du pays sont touchées par cette pandémie. Celles du Centre, qui inclut Yaoundé, la capitale politique, et celles du Littoral, avec Douala, la capitale économique, sont les plus touchées, suivies de la région de l’Ouest ». 

Principaux facteurs

Il fait observer que, deux facteurs jouent un rôle prépondérant dans l’évolution de la pandémie dans un pays. Il s’agit d’abord, du nombre de cas importés. « Avant la fermeture des frontières camerounaises, près de 2.000 personnes arrivaient chaque jour dans le pays, dont une majorité à Douala. Cet important afflux de voyageurs en provenance d’Europe, épicentre du Covid-19 à ce moment-là, a favorisé l’émergence du virus au Cameroun », explique l’épidémiologiste.  

Le Second facteur, c’est la mise en place de mesures pour contrôler la pandémie une fois qu’elle est installée sur le territoire, et surtout le respect de ces mesures. « Malgré la distanciation sociale et le confinement des personnes en provenance d’Europe, nous avons observé un manque de discipline inexplicable. Des prostituées ont même été retrouvées dans les hôtels réservés aux personnes de retour, supposées être en quarantaine. Et certains ont fui les lieux de confinement et ont ainsi pu transmettre le virus », regrette l’enseignant de la microbiologie dans les facultés de Yaoundé et de Douala et à l’université de Virginie (Etats-Unis), par ailleurs, directeur d’Epicentre, le centre de recherche de Médecins sans frontières à Yaoundé. 

Mesures gouvernementales

S’agissant des mesures gouvernementales mises en place pour la détection des cas de Covid-19, le professeur constate qu’en plus des vingt mesures barrières prises par le Gouvernement camerounais, la décision la plus importante est celle qui émane du ministère de la Santé publique et du Centre des opérations d’urgences de santé publique (COUSP) visant à décentraliser la réponse au Covid-19. « Ainsi, chaque région aura une autonomie concernant l’identification des cas dans la communauté ou via le numéro vert 1510, les investigations, le dépistage en laboratoire, le suivi des cas-contacts ainsi que la prise en charge des patients dans les centres d’isolement ou dans les hôpitaux, en fonction de leur état clinique », apprécie le scientifique.  Celui-ci évoque à juste titre quelques stratégies du Gouvernement. Il y a la fermeture des frontières, des écoles, des lieux de culte et des bars, ainsi que le port systématique des masques. 

Yap Boum II évoque aussi la création récente d’un Conseil scientifique pour appuyer l’action gouvernementale. Il déterminera quels sont les projets de recherches prioritaires. Le défi de la décentralisation en situation de crise sera d’équiper les formations sanitaires de dispositifs de tri efficaces leur permettant d’une part, de protéger le personnel soignant, et d’autre part, d’assurer la détection des patients à risque et leur transfert vers les structures de prise en charge définies par le ministère de la Santé publique. 

Se prononçant sur l’éventuel pic de l’épidémie en mois de septembre prochain en Afrique du Sud selon certains chercheurs, l’épidémiologiste fait quelques précisions. « Des chercheurs ont montré que la survenue du pic pandémique dans chaque pays dépend de l’intensité des mesures de distanciation sociale et de confinement (quand il a lieu). L’Afrique du Sud a récemment étendu à cinq semaines les mesures de confinement, et cela a une conséquence directe sur la manifestation de ce pic. Ce rapport permet aux pays de renforcer les capacités de leur système de santé (personnel médical, lits d’hôpital et de soins intensifs, respirateurs, etc.). Les scientifiques indiquent par exemple que l’Afrique du sud dispose aujourd’hui de moins de la moitié des respirateurs qu’il lui faudrait. Et alors qu’on estime que le pays aura besoin de 14.909 lits de soins intensifs en septembre 2020, elle n’en a aujourd’hui que le tiers », déclare enfin le Pr Yap Boum II. 

 

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01