Le Chef de l’Etat a accordé à François Louncény Fall, une audience au cours de laquelle, ils ont parlé de plusieurs sujets parmi lesquels, la gestion de la pandémie du Coronavirus au Cameroun.
L’audience de ce 13 mai 2020 est la deuxième après la première accordée à S.E Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun, depuis que la pandémie du Coronavirus bat son plein dans notre pays. Il s’agit donc là, de la deuxième apparition du Président de la République que d’aucuns ont donné pour mort. Le menu de cette audience que Paul Biya a accordé à François Louncény Fall, a porté sur les questions économiques; politiques de notre pays et de la sous-région sans oublier le Coronavirus.
Le Président et son hôte ont insisté sur les questions relatives à la sécurité et aux problèmes d’intégration. François Louncény Fall qui est le représentant du Secrétaire Général des Nations-Unies, par ailleurs chef de Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique Centrale, au terme de cet entretien a indiqué avoir eu avec le Président de la République, un échange “franc et fructueux”.
Pour ce qui est de la lutte contre le Coronavirus, selon François Louncény Fall, Paul Biya a parlé de la stratégie gouvernementale de riposte. « Le Chef de l’Etat m’a longuement entretenu de toutes les mesures que le Cameroun est en train de prendre pour faire face à cette pandémie. Je saisis l’occasion pour apporter le soutien total des Nations Unies à toutes les initiatives qui sont prises dans ce sens », a-t-il déclaré.
La sécurité ayant fait partie des sujets retenus au cours de l’audience, François Louncény Fall rapporte que pour ce qui est de la situation dans les régions anglophones le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, Paul Biya l’a paru être « un observateur attentif et avisé sur les défis auxquels le Cameroun fait face et sur les dispositions du Gouvernement pour renforcer la stabilité et la cohésion du Cameroun ».
Liliane N.
Le drame s’est produit au levée du jour ce mercredi, 13 mai 2020 sur l’axe routier Bafoussam-Mbouda. Un camion semi-remorque aurait perdu le contrôle avant d’aller percuter des gamins qui se rendaient dans leur champ, à en croire l’information publiée sur le compte Twitter de la Cameroon Radio Television (Crtv).
Selon les faits, le chauffeur de la semi-remorque aurait perdu le contrôle de son véhicule et celui-ci est aller achever sa folle course sur le trottoir. Elle percute ainsi 05 enfants qui se rendaient au champ aux environs de 05 heures et 30 minutes ce mercredi. Cet accident produit entre Mbouda et Bafoussam, paralyse la circulation sur cette ligne, rapporte nos confrères de la Crtv.
Indiquons qu’il s’agit là, d’un autre accident de trop sur nos routes qui sont quasiment devenues des hécatombes ces derniers temps. Le 09 mai dernier au village Ngamboula sur l’axe Mandjou-Batouri, à une vingtaine de kilomètres de Bertoua, la cité capitale de la région de l’Est du Cameroun, un autre accident de la circulation a causé la mort de personnes ainsi que nombreux blessés. A l’origine, un grumier roulant à vive allure a fini par écraser un car de l’agence de voyage Saviem, appartenant à Alliance voyage garé sur un trottoir.
La récurrence des accidents sur nos routes interpelle ainsi chaque citoyen à prendre la mesure de la situation et à adopter des comportements plus responsables car comme le dit bien l’artiste, « la route ne tue pas, mais c’est nous qui tuons à cause de nos maladresses ». Que ce soit à moto, à pied ou à voiture, le maître mot reste, la vigilance. Les parents notamment doivent jouer pleinement leur rôle dans le contrôle des mouvements de leurs enfants pour que ceux-ci ne soient pas exposés aux accidents.
Innocent D H
Réagissant sur les antennes de ABK Radio ce mercredi matin, Paul Eric Kingue s’indigne de ce que les cadre du MRC, Maurice Kamto et Alain Fogue ont reçu énormément d’argent pendant qu’ils étaient en prison. Au point où le jour où ils sortaient de pison, les deux précités avaient entre les mains la rondelette somme de 36 millions de FCFA qu’ils se sont partagés sans tenir compte de lui, Paul Eric Kingue.
Au cours d’une interview fleuve, menée par l’irrévérencieux Luc Ngatcha, l’ancien directeur de campagne de Maurice Kamto pendant la présidentielle de 2018 a fait de nouvelles « révélations » sur les faits qui ont mis du sable dans la relation qu’il entretenait avec le leader du MRC. Alors qu’à plusieurs reprises, il lui est demandé pourquoi il en veut autant au président du MRC, celui qui a décidé de se faire appeler le « Donald Trump de la politique camerounaise », dans un ton proche de l’accès de colère, choisit pour répondre à la question en proposant quelques anecdotes illustratives.
« La veille du jour où on devait sortir de prison, nous avons fait la comptabilité de ce qui a été géré comme argent pendant notre séjour en prison. Et au terme des comptes, il restait plus de 36 millions de FCFA. Et le lendemain, Maurice Kamto et Alain Fogue ont mis cet argent dans leurs poches. Sans tenir compte que moi aussi j’ai passé des mois avec eux en prison et que je pouvais avoir quelques factures impayées. » Des déclarations empreintes de déceptions. Comme pour signifier que les leaders du MRC ont été égoïstes, incapables de soutenir et d’accompagner leur partenaire politique mis en difficulté avec eux.
Par ailleurs, le Maire de la Commune de Djombé Penja a fait savoir que pendant leur séjour en prison « Patrice Nganang a vraiment mouillé le maillot ». Il a contribué à nourrir la centaine de militants du MRC incarcérés dans les geôles de Kondengui.
Au cours de la même interview, Paul Eric Kingue annonce des « révélations » plus cinglantes. De nature à mettre à mal le mouvement pour la renaissance du Cameroun et son leader. Des « révélations » qu’il se réserve de verser sur la place publique instamment. Pour l’instant, il se contente d’arborer sa nouvelle casquette autoproclamée, celle de « Donald Trump de la politique camerounaise ».
Stéphane NZESSEU
Le remplaçant de Mgr Jean Marie Benoît Bala est connu. Monseigneur Emmanuel DASSI YOUFANG est celui que le Saint Père a choisi pour présider aux destinées du diocèse de Bafia. Un diocèse qui n’a pas fini de pleurer son feu berger cruellement arraché à la vie.
Jusqu’à ce mercredi matin, Mgr Emmanuel DASSI était encore rattaché au diocèse de Bafoussam. Il y occupait les responsabilités d’évêque auxiliaire. Le prélat va prendre les rênes d’un diocèse plutôt délicat. Un diocèse qui a vu plusieurs prélats s’en aller dans des conditions troubles. Des disparitions qui n’ont pas encore été complètement tirés au clair. Jusqu’à ce jour, les conclusions de l’Etat sont aux antipodes de ce que croit mordicus l’église catholique, tout au moins pour ce qui est des conditions de décès de Monseigneur Jean Marie Benoît Bala. Trois ans après, les fidèles de ce diocèse n’ont pas encore fait le deuil.
Monseigneur Emmanuel DASSI est né le 07 Août 1967 à Baham. Au sein du diocèse dans lequel il exerçait jusqu’ici. Il va suivre un parcours académique normal. Il va commencer des études supérieures à l’université de Yaoundé, où il étudie la zoologie. C’est au terme de quelques années en facultés qu’il va découvrir cette vocation pastorale et sera admis au séminaire.
Au séminaire, il fait des études en philosophie et en théologie au sein du Grand Séminaire interdiocésain Paul VI à Douala. Au terme de ces études, il obtient une licence en théologie fondamentale en 2012, cette fois à l’école cathédrale Faculté Notre-Dame de Paris. Il est ordonné prêtre le 16 juin 2001 pour le diocèse de Bafoussam. Il a été curé et recteur du Sanctuaire marial de 2001 à 2009. Il a occupé le poste du vicaire général (2009-2010). Après avoir fait ses études de théologie à Paris, de 2010 à 2012, il est devenu vicaire général et curé de paroisse.
C’est la première responsabilité de cette importance que gère le prélat. Il faut dire que sous cape, de nombreuses personnes estiment que les prêtres qui veulent demeurer dans leur rectitude morale ne pourront pas accepter les pratiques floues qui se déroulent au sein du petit séminaire de Bafia. Des pratiques qui impliqueraient certains pontes du régime de Yaoundé. Il semblerait que ces sont ces choses que Mgr Benoît Bala dénonçait. Et il en a payé de sa vie. Prions pour que ce nouveau pasteur soit bien plus courageux pour ne pas coopérer avec les faux frères et que la Grâce de Dieu soit sur lui.
Rappelons que jusqu’à la prise de fonction du nouvel Evêque c’est l’évêque de Bafang, Abraham Kome, qui continuera d’officier comme administrateur apostolique du diocèse de Bafia. Il avait été désigné par le Pape au lendemain de l’assassinat de Mgr Benoît Bala.
Stéphane NZESSEU
Mgr Samuel Kleda affirme qu’aucune des plantes qu’il utilise pour traiter le Coronavirus est toxique.
Il y a du nouveau avec le produit mis sur pied par Mgr Samuel Kleda pour prévenir et traiter la pandémie du Coronavirus. Interrogé ce 13 mai 2020 à ce propos, l’ancien président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun.
indique être en concertation avec le Ministère de la Santé. Et la grande nouvelle est que son produit pourra être mis à la disposition de tous les camerounais, dès le début de la semaine prochaine.
« Pour le moment, je suis en contact avec le Ministère de la Santé. Je leur ai dit qu’ils peuvent analyser mon produit. Mais ce qui peut se faire aussi, c’est qu’ils se rapprochent de nous, les médecins et moi-même, et nous leur expliquerons comment le malade réagit face au traitement. C’est cela qui est important. Je voudrais rassurer tout le monde : je connais très bien ces plantes que j’ai étudiées avec beaucoup d’attention et ces plantes ne sont aucunement toxiques, puisque ce sont des plantes que j’utilisais déjà dans d’autres pathologies. De ce côté, je suis tranquille, je peux donner ces plantes aux patients sans rien craindre », affirme Mgr Samuel Kleda.
Si tout se passe donc comme le prélat le souhaite, les camerounais désireux avoir son produit pourront l’obtenir. Il faut rappeler que celui-ci était en rupture du fait de la forte demande. Jean-Pierre Amougou Belinga le Président Directeur général du Groupe L’Anecdote a apporté une aide financière de 50 millions de FCFA à Mgr Kleda.
« Au début, on avait quelques difficultés, parce qu’il fallait mettre en œuvre un système de production en grandes quantités… Mais ces derniers jours, on n’a plus de problème. Les gens reçoivent le traitement normalement. Nous avons déjà envoyé le produit à Bafoussam, j’attends aussi Yaoundé… Nous sommes en train d’envoyer le produit là où il y a beaucoup d’infections. Tout le monde aura le produit à partir de lundi (18 mai 2020, NDLR) », a déclaré le prélat.
Il faut par ailleurs rappeler que l’Ordre des médecins du Cameroun pour sa part, avait requis la prudence, en se basant sur le fait que cette méthode de traitement du Coronavirus n’est pas passée par une analyse scientifique.
Liliane N.
Alain Fogue et Christian Penda Ekoka vont devoir s’expliquer sur l’opération Survie Cameroun Survival Initiative, jugée illégale par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale.
Alain Fogue le trésorier national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et Christian Penda Ekoka le président du comité de gestion de l’opération suscitée, seront entendus à la police judiciaire, les 14 et 15 mai prochains. De façon précise, ils doivent être à la Direction de la police judiciaire sous-direction des enquêtes économiques et financières à la porte 220 aux dates sus mentionnées. Les hommes politiques ont reçu leur convocation respective. Dans les documents qu’ils ont reçu, il est précisé qu’ils sont appelés suite à une enquête ouverte sur l’opération Survie Cameroun Survival Initiative (Scsi).
« Dans le cadre de l’enquête en cours à la Direction de la police judiciaire et suite aux instructions de Monsieur le Procureur près le Tribunal de Grande instance du Mfoundi contenues dans son soit transmis 20-A-692/PPR/TGI/MFDI/638 du 15 avril 2020 prescrivant l’ouverture d’une enquête minutieuse et approfondie relativement à l’appel à générosité public lancé par les responsables du programme humanitaire « Survie Cameroun-Survival Cameroon », Monsieur Penda Ekoka Christian et Monsieur Fogue Tedom Alain sont invités à se présenter à la Direction de la police judiciaire « sous-direction des enquêtes économiques et financières à la porte 220 pour être entendus », peut-on lire dans la convocation signée par Jacques Dili le Directeur de la police judiciaire. La convocation servie à Alain Fogue et à Christian Penda Ekoka indique qu’ils peuvent venir avec le conseil de leur choix.
Il faut souligner que Penda Ekoka et Alain Fogue sont convoqués à la Police judiciaire au moment où, environ une dizaine de membres de l‘opération de Scsi ont été arrêtés au marché Mokolo à Yaoundé. Les faits remontent à la journée du lundi 11 mai 2020. Ces personnes arrêtées procédaient à la distribution des masques et des gels hydro alcooliques issus de l’opération jugée illégale par le Ministre de l’Administration territoriale.
Liliane N.
Son Excellence Alfred NGUINI, l’actuel représentant du pouvoir de Yaoundé à Paris a été rappelé par le ministre des relations extérieures du Cameroun qui est le Chef de l’Etat. Paul BIYA est manifestement très en colère contre le diplomate qui a pris sur lui le risque de s’attaquer au monument Christophe Ketchankeu. Transformant de fait la représentation diplomatique du Cameroun en France en un terrain d’affrontement entre lui et le Tout Puissant percepteur de l’ambassade.
Selon plusieurs sources, le séjour de Alfred NGUINI est compté à la tête de la représentation du Cameroun en France. Le diplomate était dans le vol Ethiopian Airlines de ce mardi qui a atterri à Yaoundé. Rappelé par la Présidence de la République, S.E. Alfred NGUINI vient répondre de ses attitudes et de ses griefs au sein de l’ambassade. Des sources font également état de ce que Alfred NGUINI vient attendre patiemment son remplacement.
A ce sujet, il semblerait que Paris ait déjà le nom de son remplaçant. La lettre d’accréditation du prochain ambassadeur du Cameroun à Paris en remplacement de Alfred NGUINI se trouverait actuellement au Quai D’Orsay. Le décret de remplacement de Alfred NGUINI devrait intervenir dans les prochaines semaines. Car de sources diplomatiques : « La procédure d’accréditation d’un ambassadeur peut prendre un peu de temps ».
La source du conflit entre les deux hommes vient simplement des mauvaises relations que l’ambassadeur Alfred NGUINI entretient avec l’argent. Les percepteurs qui ont travaillés avec lui au sein de l’ambassade de Côte d’Ivoire ont parfois dû recourir à l’arbitrage du ministre des finances pour ramener l’ambassadeur à de meilleurs sentiments.
Une fois qu’il est nommé à la tête de l’ambassade du Cameroun en France le 29 mars 2019, il voudra tout naturellement perpétuer ses habitudes. Il va faire face à la rigueur du percepteur Christophe Ketchankeu, en poste depuis 1984. Plusieurs accrochages vont avoir lieu au sein de l’ambassade, donnant très souvent lieu à des éclats de voix dans les couloirs de la représentation.
Le dernier affrontement entre les deux hommes c’était ce 04 Avril 2020. Au cœur de la brouille, la « Tchiza » de l’ambassadeur, Mlle INALGO DA SILVA. Le percepteur a décidé de lui verser ses 2.000 euros de salaire mensuel par virement bancaire. Problème, cette dernière n’a pas de compte bancaire. C’est alors qu’intervient le chevalier Alfred qui vient revendiquer auprès du percepteur que sa « compagne » soit payée en espèce.
« Niet » dira le percepteur Ketchankeu. Il va s’en suivre une série de coup bas visant à déstabiliser le monument Christophe, en instrumentalisant des activistes « Ekang ». C’est certainement pour mettre fin à cette situation que la Présidence de la République vient de rappeler le diplomate, probablement pour le démissionner.
Stéphane NZESSEU
Jean Claude Tsila dans un communiqué rendu public ce Mardi a regretté le comportement irresponsable des habitants et a résolu que ceux qui seront pris dès Jeudi vont répondre de leurs actes.
Un laissez aller qui prend de plus en plus d’ampleur
Et dont les effets se font ressentir depuis quelques semaines, après la décision prise par L’Etat d’alléger les mesures mises en place au mois d’Avril afin de lutter efficacement contre la crise sanitaire : « L’embellie qui a été observée sur le front de la lutte contre la propagation du Covid-19 grâce aux efforts conjugués du Gouvernement de la République et de tous a laissé croire à certains habitants de la cité capitale Camerounaise que cette pandémie a été vaincue…
Ce mirage donne lieu à des attitudes et des comportements inciviques de la part de certains de nos concitoyens qui pourraient saper des mois d’efforts soutenus et de sacrifices ».
Les comportements en question
Ce sont des agissements qui « se résument au non – respect des mesures barrières édictées par les pouvoirs publics, notamment :
Le port systématique du masque dans les lieux publics
Le respect de la distanciation sociale dans les débits de boissons et les véhicules de transport en commun, les taxis, les motos ».
Les sanctions
Dans le document, Jean Claude Tsila rappellent à tous que : « L’Ensemble de ces mesures demeurent en vigueur ».
Par conséquent, il informe à tous que : « Des contrôles visant le respect de ces mesures débuteront le Jeudi 14 Mai 2020, sur l’ensemble du Département du Mfoundi et s’effectueront sous la houlette des Sous – préfets et des responsables locaux des Forces de Maintien de l’Ordre…
Ces contrôles visent aussi bien les véhicules de transport en commun, les motos taxis que les débits de boisson et les lieux de culte. Aussi, tout véhicule de transport en commun ou toute moto surpris en marge du respect des mesures barrières (port du masque par le chauffeur et les clients) sera systématiquement conduit à la fourrière municipale ».
De plus, « Il en sera de même des débits de boissons et des lieux de culte qui feront le cas échéant, l’objet de fermeture temporaire. Quand aux habitants de la cité capitale réfractaires au port systématique du masque dans les lieux publics, ils seront interpellés et remis en liberté après avoir arboré le masque… ».
A la fin de sa mise en garde, le Préfet du Département du Mfoundi en appelle à la conscience de tous et de chacun car, « C’est grâce à un sens élevé des responsabilités et de civisme pour le renforcement du respect des mesures barrières en vigueur que sera définitivement vaincue la pandémie du Covid-19 ».
Nicole Ricci Minyem
L’élue de la Nation a mis en objet : La contestation sur la pratique des prix
La lettre
« La pandémie de la Covid 19 qui s’est imposée à nous, fait des ravages tant dans nos grandes métropoles que dans certaines campagnes, faisant des milliers de victimes dont l’issue semble utopique jusqu’ici.
L’urgence d’une synergie d’actions s’impose pour combattre cet ennemi redoutable été je reste convaincue que le respect des mesures barrières, une communication adaptée, une transparence managériale, et des mesures d’accompagnement subséquentes restent les armes pour son éradication totale.
Parmi les mesures barrières prescrites par votre gouvernement, il y a le port obligatoire du masque dans les lieux publics. Mais je m’interroge sur la qualité de ces masques, mais surtout des prix pratiqués.
Comment pouvez – vous rester silencieux face à certaines dérives déloyales des opérateurs économiques qui entretiennent la surenchère?
Savez – vous que les masques confectionnées par la Cotonnière Industrielle du Cameroun (Cicam) coûte 1300 FCFA ?
Où sont passés les slogans forts tels que : « L’accessibilité des produits de grande consommation à moindre coût, pour la lutte contre la vie chère ?
Je vous exhorte donc à saisir la structure indexée pour qu’elle puisse ramener les produits au prix de 200 FCFA, qui devrait être homologués. Et de revisiter votre politique de contrôle des prix sur le marché, mais surtout de la qualité de ces produits… ».
Une présence active sur le terrain
Il faut rappeler que l’Honorable Rolande Ngo Issi, invitée dans son département afin prendre part à la cérémonie de remise des dons du Chef de l’Etat, a relevé les incongruités qui apparaissent par rapport à ce qui concerne les récipiendaires. Elle a regretté que ces derniers aillent dans les ménages des personnes nanties, au détriment des autres qui en auraient eu grand besoin.
C’était aussi l’occasion de réunir autour d’une même table, les autorités départementales et régionale, de même que les PCA de sa zone de compétence : Dibang, Ngog Mapubi, Bot Makak et Nguibassal.
Il était question de travailler en symbiose, afin que les promesses électorales prennent corps et que les populations puissent bénéficier des retombées du développement auxquelles elles aspirent tant.
C’est ainsi qu’il a été envisagé la création d’un espace de travail commun, pour l'accompagner dans la réalisation concrètes de divers projets.
Il faut relever qu’il y en a déjà un bon nombre sur la table notamment la demande des semences dans le domaine agricole pour celles qui sont déjà disponibles, ou encore, l'obtention de l'électrification de quatre villages dans ce département...
Nicole Ricci Minyem
L’entreprise Google a annoncé il y a deux semaines que son outil de visioconférence, initialement destiné aux professionnels, est désormais disponible pour tous les types d’utilisateurs. Il faut juste avoir un compte Google, et ceci est gratuit.
Au terme de deux semaines de réajustements techniques, Google Meet peut dès ce mercredi être utilisé par les usagers de Google. L’entreprise américaine a annoncé ce mardi que le déploiement était terminé. L'outil de visioconférence, initialement conçu pour les entreprises, est ainsi désormais accessible à tous via le lien « meet.google.com » ou sur iOS ou Android.
Dès le début de cette pandémie à Covid 19, Google a constaté que sa plateforme de visioconférence était de plus en plus sollicité. Au cours du mois de Mars dernier, l’entreprise a ouvert au public les fonctionnalités avancées de Google Meet en les laissant en accès gratuit pour les utilisateurs de la suite des outils Google. Depuis lors, elle a vu l'utilisation quotidienne augmenter de 30 fois, ajoutant environ 3 millions de nouveaux utilisateurs par jour le mois dernier (Avril).
En plus d'élargir l'accès à l'outil, Google a cherché à tirer parti de la situation actuelle en augmentant la prise en charge de Meet, en ajoutant de nouvelles fonctionnalités et en le rendant directement accessible depuis Gmail.
Des visioconférences sécurisées
Google donne des moyens de communiquer non seulement aux entreprises mais aussi aux particuliers de manière sécurisé. Les mêmes protections sécuritaires qui ont fait sa force dans le service aux entreprises est désormais mis à jour pour sécuriser avec les mêmes performances les communications privées. Meet est inclus dans G Suite et G Suite for Education. Meet est aussi disponible dans le monde entier.
Avec Meet, organiser un appel vidéo professionnel n'est plus une épreuve. Il suffit de créer une réunion, puis de partager un lien. Plus besoin de vérifier si vos collègues, clients ou utilisateurs disposent du compte ou des plug-ins appropriés. Grâce à l'interface légère et rapide, ainsi qu'à la gestion intelligente des participants, vous pouvez très facilement programmer un appel vidéo avec plusieurs personnes.
Grâce à l'intégration totale de Meet avec G Suite, il est possible de participer à une réunion directement à partir d'un événement Agenda ou d'un e-mail d'invitation. Accédez à tout moment aux informations importantes concernant l'événement, que vous preniez part à la réunion depuis votre ordinateur, votre téléphone ou une salle de conférence.
Avec les applications iOS et Android de Meet, vous voyez vos réunions du jour, ainsi que les informations importantes provenant d'Agenda. Vous pouvez alors participer d'une simple pression sur l'écran. Par ailleurs, dans l'édition Enterprise de G Suite, un numéro de téléphone est associé à chaque réunion pour offrir à tous les invités le confort d'utilisation dont ils ont besoin, même s'ils se déplacent dans des zones sans connexion Wi-Fi ni réseau de données.
Stéphane NZESSEU
Le nouveau membre du Conseil de Surveillance de Facebook l’a affirmé au cours d’un entretien fleuve accordé à nos confrères du « quatrième pouvoir ». Entretien au cours duquel de nombreux autres sujets ont été abordés.
- Comment-vous sentez-vous suite à cette nomination ?
Je suis très honorée de continuer à servir la cause des libertés sur Internet, et la liberté d’expression en particulier, aux côtés de collègues au parcours exceptionnels. Je mesure également l’immensité de la tâche qui nous a été confiée.
- Quel sera votre rôle au sein du Conseil de surveillance?
Le Conseil de surveillance aura pour charge de trancher en dernier ressort les décisions relatives aux contenus postés sur les plateformes Facebook et Instagram. Pour l’instant, seuls les contenus supprimés pourront faire l’objet d’une procédure d’appel auprès du Conseil, mais les statuts du Conseil restent ouverts sur les possibilités d’inclure dans le futur d’autres types de contenus.
- La pandémie du coronavirus fait rage dans plus de 180 pays dans le monde. Dites-nous comment comptez-vous contourner la question des fausses nouvelles liées au Covid-19?
Le mandat du Conseil de surveillance est de s’assurer que la liberté d’expression et les droits de l’homme, sont protégés dans le cadre de l’application des politiques de modération de contenus par l’entreprise Facebook. C’est encore trop tôt pour répondre avec précision à votre question, car nous n’avons pas encore commencé à nous pencher sur des cas.
Une chose est certaine, la désinformation qui a sévit pendant la crise sanitaire ne manquera pas de poser de nombreux défis pour la liberté d’expression et la modération des contenus.
- La lutte contre les discours haineux sur Facebook cela vous parle-t-il?
Dans l’espace francophone africain, notamment au Cameroun, ces dérives s’observent surtout en périodes électorales.
En tant que directrice de l’ONG Internet Sans Frontières, et actuellement chercheuse au Berkman Klein Center d’Harvard et au Digital Civil Society Lab de Stanford, la lutte contre les discours haineux sur les réseaux sociaux est au cœur de mes préoccupations.
Je me suis d’ailleurs beaucoup exprimée sur le sujet. Depuis de nombreuses années, mon ONG et moi militons contre les coupures d’Internet et des réseaux sociaux, qui sont des atteintes graves à la liberté d’expression, comme l’a rappelé á plusieurs reprises le rapporteur spécial de l’ONU pour la liberté d’expression, David Kaye.
Un nombre croissant de gouvernements disaient se servir des coupures Internet et la limitation de l’accès aux réseaux sociaux pour lutter contre la haine et la désinformation sur Internet.
« En matière de vie privée, la meilleure protection reste selon moi la loi »
Si cette justification a longtemps servi d’excuse, il n’en demeure pas moins que la haine et la désinformation sont devenues des réalités sur les réseaux sociaux, et qu’elles sont porteuses de danger pour la paix et la sécurité, notamment pour de nombreux Etats africains. Face à ce constat, nous avons décidé à Internet Sans Frontières de réfléchir à des solutions qui permettent de lutter contre ces contenus, tout en protégeant la liberté d’expression.
Nous avons par exemple organisé un colloque qui a réuni les acteurs publiques et privés à Yaoundé pour créer une plateforme de dialogue et de collaboration en vue de lutter contre les discours dangereux, tout en protégeant la liberté d’expression, en amont de l’élection présidentielle camerounaise d’octobre 2018.
Nous avons également mené un projet d’observation de la haine et de la désinformation sur les réseaux sociaux dans des pays d’Afrique centrale et occidentale.
Ces deux projets ont renforcé notre conviction que lutter contre ces deux fléaux en ligne nécessite une collaboration entre différents acteurs du numérique, gouvernements, plateformes, société civile. Et ils ont confirmé qu’en matière de lutte contre la désinformation et la haine sur Internet, le contexte est une donnée essentielle.
- N’avez-vous pas peur que les décisions du conseil soient influencées par Mark Zuckeberg en personne ?
Le Conseil est totalement indépendant de l’entreprise Facebook et son dirigeant. À titre personnel je n’aurais pas accepté de rejoindre le conseil sans la garantie que je peux garder ma liberté de ton, et que le conseil n’a aucun lien de subordination avec Facebook.
« Pour ce qui est du Cameroun, l’adoption d’une législation sur la protection des données personnelles devient urgente »
Une camerounaise désignée membre du Conseil de surveillance de Facebook
- En tant qu’avocate de formation, et militante pour les droits digitaux, quelle sera la stratégie que vous allez proposer pour élargir la protection des données dans l’espace cybernétique Facebook ?
En matière de vie privée, la meilleure protection reste selon moi la loi : celle-ci doit encadrer la collecte, le partage des données personnelles, ainsi que prévoir des mécanismes de contrôles des utilisateurs sur celles-ci.
Encore faut-il bien sûr que la législation soit adaptée aux innovations technologiques. La réflexion menée par exemple par l’Union Européenne pour mettre à jour son cadre réglementaire sur la protection des données et aboutir au RGPD est un exemple intéressant. Pour ce qui est du Cameroun, l’adoption d’une législation sur la protection des données personnelles devient urgente.
- Facebook travaille avec de nombreux partenaires de confiance dans le monde. Avez-vous le sentiment qu’il ne s’agit pas d’un remix ?
Je ne le pense pas. Les partenariats que vous évoquez sont importants, ils ont pour objet d’aider l’entreprise á décider au cas par cas de la suppression de certaines publications, au regard des standards de la communauté Facebook. Ils ne concernent que certaines catégories de publications.
Le Conseil a été créé pour, à partir d’un cas individuel, trouver des réponses qui peuvent s’appliquer á d’autres cas similaires, en somme des décisions qui pourront faire jurisprudence. Et la compétence du Conseil s’étend par exemple aux publicités politiques.
- Comment allez-vous pouvoir concilier l’intelligence artificielle aux responsabilités de modération dans un monde de plus en plus Big Data?
Comme l’a précisé Michael McConnell, l’un des présidents du Conseil, nous ne serons pas la police de Facebook et d’Instagram, notre rôle est de prendre des décisions sur les contenus supprimés, en nous assurant de protéger la liberté d’expression.
40 personnes, le nombre maximum de membres prévus par les statuts du Conseil, ne pourront à elles seules se prononcer sur tous les problèmes posés par les milliards de contenus partagés sur ces deux plateformes.
- Avez-vous été approché par des gouvernements africains dans la suite de votre profil d’Avocate 2.0 ?
Rires. Je suis un pur produit de la société civile, cette place me convient…
N.R.M
C’est l’une des décisions prises par la conférence des chefs des institutions universitaires.
Les Recteurs des Universités camerounaises ont décidé que dès la rentrée académique, des contrôles sanitaires seront de mise. C’est une mesure qui entre dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus, qui sévit aussi au Cameroun. En sa qualité de président de la Conférence des chefs des institutions universitaires, le Pr Maurice Aurélien Sosso recommande d'instaurer ces contrôles aux points d'accès aux campus, à l'entrée des amphithéâtres, dans les salles de cours, les laboratoires, les ateliers etc. En plus de l’application des contrôles sanitaires, le Pr Maurice Aurélien Sosso recommande une « autonomie académique et financière » afin de lutter efficacement contre la pandémie en tenant compte des environnements spécifiques.
A titre de rappel, c’est depuis le 17 mars 2020, que les Universités qu’elles soient privées ou publiques ont mis la clé sous le paillasson. La décision de fermer les Universités faisait partie des toutes premières mesures composant la stratégie gouvernementale de riposte contre le Covid-19 au Cameroun. Elle prendra fin le 1er juin prochain. Etant donné que le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur après une concertation avec les administrateurs des institutions universitaires publiques et privées du Cameroun, a annoncé que les cours reprendront dans les amphis à la date suscitée.
Les étudiants faut-il le rappeler, auront à passer seulement huit semaines dans les amphis. Parce que l’année académique 2019-2020 va s’achever le 30 août 2020.
Liliane N.
Ces enfants ont engagé de ce fait, un bras de fer pour récupérer la dépouille de leur père.
C’est avec conviction que le enfants d’un homme décédé dans la ville de Douala affirment qu’il n’est pas mort des suites de Coronavirus. Pourtant, le personnel soignant de la polyclinique Marie O, située au quartier Bali déclarent qu’il s’agit bel et bien d’un cas de décès dû au Covid-19. L’histoire alimente actuellement les conversations dans la capitale économique du pays.
Les enfants du défunt qui ont tenté de prendre avec force la dépouille de leur père, affirment que celui-ci souffrait plutôt d’un Avc, qu’il a eu depuis 2015. « Notre père souffrait d’un AVC depuis 2015. Il avait l’habitude de suivre son traitement à la Garnison militaire, mais-là, il n’y avait pas d’oxygène. Ils nous ont référés à l’Hôpital général. Là-bas aussi, l’oxygène était en manque. C’est ainsi que nous sommes arrivés dans cet hôpital depuis jeudi (7 mai 2019, NDLR). Nous avons versé 1 million de FCFA pour les examens. Maintenant, on nous dit qu’il est mort de Covid. On a demandé le corps pour aller l’inhumer dignement, parce que c’est un notable. Mais ils ont refusé », raconte l’un des fils du défunt sur les antennes de la chaîne de télévision privée LTM.
Cette version des faits qu’il donne, est réfutée par le Dr Roger Ngoula qui s’est occupé de l’homme décédé. « Nous l’avons pris en charge au début en nous disant que c’est un accident vasculaire cérébral. Mais très rapidement, le clinicien s’est demandé pourquoi un AVC a besoin d’oxygène de désaturation. On leur demandé de faire le scanner thoracique en attendant de faire le test de Covid. Le scanner a révélé que c’est le Covid-19 et le patient a aussitôt été admis à l’unité du Covid en attendant le transfert à l’Hôpital Laquintinie où il n’y avait pas de places », raconte-t-il.
Il faut observer que ce n’est pas la première fois que Douala connaît ce genre d’histoire. Le 19 avril 2020, une famille avait copieusement battu un médecin, qui a déclaré que leur proche, était mort des suites de Coronavirus. Les faits s’étaient déroulés à l’hôpital Cebec de Bonabéri. Le médecin chef de l’hôpital Cebec de Bonabéri Frederique Eyoum Eboa avait fini par prendre peur et à se cacher dans sa maison. L’affaire ayant été portée à l’attention du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, celui-ci avait condamné l’agression du personnel soignant, qui fait d’énormes sacrifices en ce temps de crise sanitaire.
Liliane N.
L’information est contenue dans un communiqué rendu public par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), chancelier des ordres académiques, Pr Jacques Fame Ndongo. En effet, l’Institut supérieur de Technologie et de gestion d’Afrique centrale (ISTAG), aurait ouvert un cycle de doctorat PhD, sans autorisation préalable du ministère, au mépris de la réglementation en vigueur.
« Statuant sur ce dysfonctionnement, les membres de la Commission nationale de l’Enseignement supérieur privé, réunis dans le cadre des assises des 24ème et 25ème sessions de ladite instance ont décidé des sanctions suivantes : constat de la nullité du doctorat PhD soutenu à l’Institut supérieur de technologie et de gestion d’Afrique centrale et demande son retrait ; fermeture du cycle de doctorat et toutes autres formations non autorisées », explique le Pr Jacques Fame Ndongo dans ce communiqué.
Saisissant le prétexte, le ministre d’Etat conseille à tous, notamment aux parents et étudiants de soumettre tout engagement à « la vérification préalable des accréditations des institutions privées d’enseignement supérieur auprès de la direction du développement de l’enseignement supérieur, sous-direction de l’enseignement supérieur privé, 13ème étage, porte 1339 de l’immeuble ministériel N°2 ou en consultant le site du ministère www.minesup.gov.cm ».
Cette décision prise par la Commission nationale de l’Enseignement supérieur permettra à coup sûr de dissuader d’autres institutions universitaires privées qui seront tentées de s’aventurer dans l’ouverture arbitraire d’un cycle de doctorat.
Innocent D H