S’adressant à la Nation dans un contexte particulier marqué par la crise sanitaire mondiale due au coronavirus, le Chef de l’Etat a tenu à reconnaître le rôle indispensable que joue le corps médical dans la lutte contre cette pandémie au Cameroun. Saisissant l’opportunité de la fête de l’Unité 2020, il félicite et salue les efforts des hommes et femmes de santé dans ce combat.
Depuis la survenue de la pandémie de coronavirus au Cameroun, les soldats de la santé, compte tenu de leur engagement à servir la Nation, sont depuis lors en première ligne de la lutte. Une obligation professionnelle qui les expose indubitablement à d’éventuelles contaminations.
Mais, malgré l’existence de ces risques, les professionnels de santé au Cameroun restent plus que jamais en poste, mieux encore en avant-garde avec pour souci principal de sauver des vies, mettant de côté toute forme d’égoïsme individualiste. Conscient de cette preuve de patriotisme, symbole fort d’unité nationale, le Président Paul Biya dans son discours spécial de ce 19 mai 2020 dans le sillage de la fête de l’Unité, accorde un intérêt particulier au corps médical de son pays qui abat un travail titanesque.
« Je tiens également à saluer l’extrême courage du corps médical camerounais et de ceux qui l’assistent. Avec les moyens qui sont les nôtres, ils font le maximum pour soigner les personnes infectées. En effet, ils ne baissent pas les bras face à la gravité de l’infection au Covid-19. La Nation par ma voix, les félicite et les encourage à persévérer dans cette voie », a déclaré Paul Biya.
Le Président salue aussi la contribution de la médecine traditionnelle qui apporte du sien dans la lutte contre cette pandémie. « J’encourage également tous les efforts visant à mettre au point un traitement endogène du Covid-19 », assure-t-il.
Sur le plan sanitaire justement, Paul Biya reconnait que malgré la progression des cas détectés positifs au coronavirus, la situation reste maîtrisable. Cependant, cette crise sanitaire mondiale va sans doute avoir de nombreuses répercussions sur le fonctionnement de la société, « elle exige, dès à présent, de poursuivre le renforcement de nos structures sanitaires, de densifier notre offre de soins et, surtout de remettre à jour certains de nos projets et programmes de développement », évoque le Chef de l’Etat.
Autres personnes félicitées par le Chef de l’Etat, il s’agit des citoyens qui ont déjà versé leur contribution dans le Fonds spécial de solidarité destiné à la lutte contre le coronavirus au Cameroun. Une mesure prise par le Président ainsi que plusieurs autres de protection. Il avait dans un premier temps, pris les dispositions dans la limite des moyens disponibles que ledit fonds soit alimenté à hauteur d’un milliard de FCFA. S’agissant toujours du Fonds spécial de solidarité, le Président camerounais annonce qu’en « fonction de l’évolution des besoins sur le terrain, des ressources nouvelles pourraient y être apportées ».
Innocent D H
Dans son adresse à la nation, Paul Biya a ouvert les bras aux initiatives privées, tout en précisant qu’elles doivent se faire dans le strict respect de la réglementation en vigueur au Cameroun.
Depuis des semaines au Cameroun, un jeu de ping pong se fait entre Maurice Kamto et compagnie et Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale. Ledit jeu concerne l’opération privée de collecte de fonds pour le Coronavirus, lancée juste quelque jours après la création par le Chef de l’Etat, du Fonds de solidarité nationale. En sa posture de patron de l‘Administration territoriale, Atanga Nji a relevé que l’opération de Maurice Kamto est illégale. Les raisons étant que l’appel à générosité publique répond aux dispositions de la loi N°83/002 du 21 juillet 1983 et de son décret d’application N°85/1131 du 14 août 1985.
« L’appel à générosité publique doit être expressément autorisé par le Minat même s’agissant d’un parti politique légalement reconnu. Le caractère illégal de la démarche du Mrc demeure donc tant que le Minat n’aura pas formellement autorisé cet appel à générosité publique», avait écrit Atanga Nji dans la demande de fermeture du compte adressé au Directeur général d’Orange Cameroun. Une analyse rejetée par Maurice Kamto et son équipe qui ont brandi comme excuse la nécessité de sauver des vies.
Dans son adresse donc de ce soir, le Président de la République n’a pas rejeté les aides privées. Il a convié toutes les forces à se mettre au travail de la lutte contre le Coronavirus. Cependant, Paul Biya a précisé que cela doit se faire dans le respect de la loi. “J’invite particulièrement tous les responsables politiques, tous les hommes de religion, tous les leaders d’opinion, tous les responsables d’associations, tous les chefs traditionnels et tous les corps constitués à continuer à s’investir pleinement dans ce combat contre le COVID-19. Bien entendu, tout ceci dans le cadre fixé par le Gouvernement et dans le respect des lois et règlements de la République”, a-t-il déclaré.
On pourrait donc dire que Maurice Kamto et compagnie peuvent apporter leur aide aux pouvoirs publics, en se pliant aux dispositions prévues par la loi du Cameroun.
Pr Yap Boum II à propos du coronavirus : « Au Cameroun, il y a un manque de discipline »
Liliane N.
Le Chef de l’Etat Paul Biya reconnaît la complexité de la lutte contre le Coronavirus, cependant il se veut rassurant sur la victoire, qui s’obtiendra si tous les camerounais s’accordent.
Dans son adresse à la Nation faite dans le cadre de la Fête de l’Unité, le Président de la République a fait une part belle au sujet relatif à la pandémie du Coronavirus. Paul Biya s’est montré rassurant et confiant sur l’issue de ce combat engagé contre la Covid-19. Entre plusieurs demandes qu’il a faites aux camerounais, le Président invite ses concitoyens à ne point céder à la panique. “La première chose que je voudrais vous dire en ce jour est de ne pas céder à la panique, et de ne pas croire les fausses informations véhiculées par les réseaux sociaux notamment”, a-t-il déclaré.
Demander de ne pas céder à la panique pour le Président ne signifie pas faire fi de la complexité et la difficulté, rencontrées dans la lutte contre le Coronavirus. Paul Biya est pleinement conscient du défi à relever. Seulement, aucune victoire ne se remporte dans un état de panique. Il faut se mettre ensemble. Et plus important encore, il faut respecter scrupuleusement les règles édictées par l’Organisation mondiale de la santé et les mesures entrant dans la stratégie gouvernementale de lutte contre cette pandémie.
“Comme je l’ai dit, les mesures de protection ont d’ores et déjà été prises pour contrer la propagation du COVID-19 sur notre territoire. Malgré cela, le nombre de personnes infectées augmente de jour en jour, apportant la preuve que la lutte contre cette pandémie est complexe et difficile. J’invite donc chacun de vous à s’y impliquer personnellement. Il est essentiel que les mesures qui ont été indiquées soient absolument respectées par chacun de nous. C’est une des conditions de la victoire que nous voulons tous remporter contre ce virus”, a ajouté le Chef de l’Etat.
S’il faut donc ressortir deux des éléments essentiels du discours prononcés par Paul Biya au soir du 19 mai 2020, c’est ne point céder à la panique et appliquer de façon scrupuleuses les mesures barrières.
Liliane N.
« Ma raison d’être chers compatriotes, c’est vous. Bonne fête de l’Unité Nationale ». Telle est la quintessence du message que les Eléments du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) ont tenu à donner aux Camerounais en cette veille de célébration de la 48ème édition de la Fête de l’Unité Nationale.
Devrait-on se limiter à ces quelques individus qui s’incrustent au sein de tous les corps de métier, afin de décrédibiliser ceux qui choisissent d’exercer avec Amour, Abnégation, Fidélité ?
Bien évidement Non. Et, c’est le cas pour ces Jeunes Hommes et Femmes qui, en décidant de porter la tenue du Bir, se sont engagés à faire abstraction de leur vie, de leurs projets, pour se mettre au service de leur pays et de leurs concitoyens.
Depuis 20 ans, ils constituent l’ultime rempart qui protège les domiciles et défend le sanctuaire laissé par les ancêtres.
Ces Camerounais qui, bien que profondément touchés par les larmes versées par leurs parents, leurs conjoints, leurs enfants, leurs amis se mettent comme des boucliers entre les balles de ces forces obscures qui attaquent de toutes parts, cette terre riche, de ses hommes, de sa diversité culturelle, de ses us et coutumes pour des raisons opportunistes qui ne seront profitables qu’à eux ainsi qu’à leurs commanditaires.
L’esprit qui les anime, la passion qui les consume, l’Amour du Cameroun qui les dévore, les valeurs qui leur sont inculquées depuis le début du recrutement spécial, pendant la formation et sur le terrain se ressentent au quotidien. Ces qualités sont plus perceptibles, plus concrètes, plus présentes lorsqu’intervient l’Ultime Sacrifice.
Des professionnels qui mettent l’être humain au Centre de leurs actions
Bien que dotés des matériels importants, des équipements et d’un armement sophistiqué, des hélicoptères, avions et drones de combats, ils s’en servent uniquement pour combattre les ennemis du Cameroun.
Sur le terrain, ils apparaissent comme des éducateurs, construisent ponts – routes – bâtiments, ils font des dons aux Camerounais dans l’arrière pays, n’hésitent pas à arborer la blouse du médecin, le temps de prodiguer des soins à ceux qui souffrent.
L’on aime toujours se rappeler de l’histoire de cette dame en pleine détresse, qui a pu sereinement donner naissance à son bébé grâce à une patrouille d’éléments du Bataillon d’Intervention Rapide.
Elle avait dû marcher pendant des heures, en quête d’un centre de Santé après avoir fui les terroristes qui s’étaient installés dans son village, tuant, pillant Hommes, femmes, enfants et bébés.
Des actes comme celui là se comptent par centaines de milliers, depuis 20 ans car, comme ils le disent : « Nous sommes les Hommes, les Soldats - Fleuron populaire de l’Unité Nationale ».
Nicole Ricci Minyem
C’est le fruit d’une convention de subvention que le Gouvernement camerounais à travers le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) a signé ce 18 mai avec l’Agence Française de Développement (AFD). Un appui budgétaire qui, selon les parties vient en soutien au ministère de la Santé publique dans la lutte contre le coronavirus.
Selon des sources bien informées, ce financement est accordé dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D). Les fonds débloqués en faveur du Cameroun vont permettre de renforcer la prise en charge des cas de Covid-19. Il s’agit particulièrement de la gestion des cas graves dans les hôpitaux de référence de Yaoundé, Douala et Bafoussam (augmentation des lits d’hospitalisation et de réanimation) ; la recherche active des cas, en renforçant les équipes d’intervention et d’investigation rapides du Ministère de la Santé publique (Minsante) et les traceurs en charge du suivi des contacts ; l’acquisition massive d’équipements de protection individuelle ainsi que des matériels et équipements.
En rappel, le 16 avril dernier, l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou avait été reçu en audience par le président Paul Biya au Palais de l’Unité. Le diplomate français avait annoncé au sortir de son entretien avec le Chef de l’Etat Camerounais, l’appui économique de son pays en faveur du Cameroun afin de faire face aux conséquences économiques du coronavirus sur l’économie nationale.
« Je lui ai donc rappelé les efforts qui ont été mentionnés par le président de la République Emmanuel Macron. D’abord d’un point de vue budgétaire, financier, le moratoire sur le remboursement de la dette pour le Cameroun qui a été obtenu au cours du G20. Le Président Macron a été un élément moteur de cette décision qui va se traduire par un allègement de 230 milliards de FCFA pour l’économie camerounaise, dont 60 milliards pour la France », avait alors révélé Christophe Guilhou.
Cet important appui budgétaire vient donc démontrer s’il en était besoin l’excellence des relations d’amitié entre la France et le Cameroun, surtout par ce temps de lutte commune contre la Covid-19.
Innocent D H
Dans les colonnes de nos confrères du « Messager », les membres de cette organisation de la société civile constituée des ressortissants camerounais de la diaspora pour la promotion des valeurs démocratiques ont saisi le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Paris.
Le résumé des motifs de cette plainte contenue dans cinq pages
« Mettre en cause l’État du Cameroun, certains de ses dirigeants, les autorités militaires ainsi que tous les autres acteurs impliqués dans la crise dite anglophone et dans les violences ayant suivi le contentieux de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018…
Depuis fin 2016, il se vit dans les régions anglophones du Cameroun notamment les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, une crise dite anglophone, qui remonte à la période où les avocats, les étudiants et des enseignants anglophones ont commencé à protester contre leur sous-représentation au sein du gouvernement central et leur marginalisation culturelle par ce dernier ».
Doigts accusateurs pointés contre les Forces de Défense et de Sécurité dans les zones en crise
Dans le document, ils prétendent que : « La réponse des forces de sécurité gouvernementales a notamment consisté à tuer des civils, à incendier des villages et à recourir à la torture et à des détentions arbitraires. La crise anglophone, aux dires de certaines ONG, auraient fait 12 000 morts depuis la fin de l'année 2016… ».
Prétendue promotion des valeurs démocratiques
Les rédacteurs de cette plainte se sont basés, selon certains hommes de loi, sur l'universalité du droit en matière de Dénonciation de Crimes contre l’humanité, Crimes de guerre et Génocide au Cameroun.
Installés au niveau de la diaspora, ils disent qu’ils se sont uniquement basés sur les rapports des Ong afin de porter toutes ces accusations contre le Gouvernement Camerounais, ainsi que sur les éléments des Forces de Défense et de Sécurité.
Dans ce qui apparaît comme une volonté manifeste d’installer une certaine classe politique à la tête du Cameroun, ils n’ont eu de cesse de multiplier des actions, afin de ternir l’image de ce pays que nombreux ont toujours considéré comme l’Afrique en miniature.
Ils disent promouvoir les « valeurs démocratiques » cependant, à aucun moment, ils n’ont fait mention des actions qu’ils ont menées : la Casse des ambassades, l’agression verbale et physique des Camerounais en France avec en tête le Chef de l’Etat… Leur implication dans l’insécurité qui règne dans les régions du Nord et du Sud Ouest à travers l’achat des armes qu’ils offrent aux terroristes ».
Il est fort probable que les membres du Conseil des Camerounais de la Diaspora attendent des mois, voire des années avant de voir prospérer une telle plainte.
Nicole Ricci Minyem
Enfin les camerounais pourront entendre la voix de leur Chef. Après près de trois mois de lutte acharné contre la Covid 19, le premier camerounais va s’adresser à ses concitoyens.
« Je m’adresse à la Nation ce soir à 20 heures dans un message radio-télévisé et dans les réseaux sociaux. » Ainsi est formulée l’annonce diffusée vers 14 heures 15 minutes sur les réseaux sociaux. Une annonce diversement accueillie par les internautes et les followers du Président de la République. Pendant que d’aucuns attendent à cœur joie ce message du Chef de l’Etat, certains craignent que d’autres compatriotes se préoccupent plus à mettre en place un dispositif de détecte de l’authenticité de la personne qui s’exprime. Faisant ainsi allusion à tous les faces checking qui avaient suivi l’audience accordé par le Président de la République su Chef de l’Etat à l’ambassadeur de France.
Pour Boban Nitcheu, « les ingénieurs kamtoistes en réalité essuyeurs de vitre en Europe sont déjà en train d'analyser ce message avant même votre discours de ce soir. Ils vont brancher les satellites de Mars et Venus pour nous démontrer ce soir que vous parlez du tombeau ». Dans le même ordre d’idée, Goun Legrand ironise « Ils diront que c'est kaiser show. Les ingénieurs en images et photographies, j'espère qu'aujourd'hui vous ne vous plaindrez pas d'un quelconque montage ou tournage d'un film Hollywoodien ! Vous aurez tout à contrôler dans la vidéo aujourd'hui ! Ravitaillez-vous déjà en cordes, on ne veut pas de pleurs après, vous savez ce qu'il y'a lieu de faire ! »
Fête de l’Unité : Paul Biya pourrait s’adresser à la Nation le 19 mai 2020
D’un autre côté, les camerounais sont fiers de pouvoir enfin entendre la voix de leur président. Et ils attendent la sortie de ce soir comme ils le disent sur les réseaux sociaux. Aline Mbengono « C'est très important de rassurer le peuple qui vous a élu et qui vous soutient Excellence. Vive notre cher pays et son président que vous êtes. » Menrad Dejupere « Ok mon « presi » on attend. Tout ce que vous direz ne pourra que nous mettre la joie au cœur le peuple qui vous soutient et celui qui ne vous soutient pas attend ce discours avec impatience »
Mis à part les camerounais ordinaires, les hommes politiques, les acteurs de l’économie seront scotchés pour savoir les stratégies proposées par le gouvernement pour sortir de cette crise. Et Andre Essono de dire « Il est absolument nécessaire, que tous les politiques et le peuple soient avec le président et gouvernement en place pour lutter ensemble contre cette crise. L'union fait la force. »
Stéphane NZESSEU
Selon les dernières données, le Noun compte 51 cas confirmés sur les 165 que la région de l’Ouest totalise dans son ensemble.
Dans la région de l’Ouest, l’état du Coronavirus dans le département du Noun préoccupe plus les autorités. La raison étant que ce département enregistre à lui tout seul, presque la moitié des cas déclarés positifs dans ladite région. Statistiquement, on parle de 51 cas sur les 165 comptabilisés dans 13 des 20 districts de santé de la zone. Pour mieux comprendre la préoccupation des autorités, il faut observer les chiffres.
La répartition géographique est la suivante : 02 cas à Njimom, 02 cas à Bangourain, 02 à Koutaba, 17 à Foumbot et 28 à Foumban. Seuls les arrondissements de Magba, Malantouen, Massangam et Kouoptamo sont pour l’heure épargnés. Et pas pour longtemps, si l’on tient compte du flux des populations et de certaines pratiques qui ont cours dans ce département.
Fort de cette situation, Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest a sorti un communiqué. Dans ledit communiqué, il a interdit aux populations de continuer à mener certaines activités culturelles, durant le risque de contamination est élevée. « Le gouverneur de la région de l’Ouest à l’honneur d’attirer l’attention des populations du département du Noun sur la nécessité d’adopter les comportements responsables face à la pandémie du Covid-19 », a-t-il écrit.
De façon générale, les autorités notamment celles du Ministère de la Santé appelle les populations à ne pas relâcher dans l’observance des mesures barrières édictées par l’Organisation mondiale de la Santé et le gouvernement. A la date du 18 mai 2020, le pays a enregistré 27 nouveaux cas positifs, 14 décès et 56 guérisons.
Liliane N.
C’est l’épouse de ce dernier qui a renforcé l’hypothèse de l’empoisonnement du pasteur. Hypothèse qui couvait déjà depuis vendredi soir, alors que l’Homme de Dieu se sentait de plus en plus mal. La thèse du décès de suite de la Covid 19 est complètement balayée par cette dernière et par plusieurs fidèles dont certains nous ont révélé des choses sous cape.
Après l’annonce du décès du Pasteur principal de Kingship Ministries International, c’est la panique. Le pasteur a toujours présenté une figure très forte. D’ailleurs il lui est reconnu des pouvoirs supra naturels extraordinaires. Nous allons apprendre que sa puissance lui permettait, au-delà des guérisons miraculeuses et d’autres actes prodigieux, il est souvent arrivé que l’homme de Dieu « sorte de son corps » et revienne quelques heures après. C’est l’une des raisons pour lesquelles les fidèles du pasteur Ndifor ne digèrent pas le fait qu’on leur ait « trop vite arraché » la dépouille de leur « Père ».
C’est alors qu’ils vont commencer à donner foi aux rumeurs qui circulaient déjà le vendredi. Celui d’un certain empoisonnement de leur « Dady ». Maintenant, c’est son épouse qui divulgue l’information. Et elle y croit mordicus. Melvis Afanwi fait savoir que son mari s’est rendu le mardi de la semaine dernière à Yaoundé. Il y a rencontré des autorités (dont elle refuse de dire les noms).
Il y est resté jusqu’à jeudi. Et une fois revenu, il s’est mis à se plaindre de maux de ventre. Jeudi, vendredi et samedi, c’était la fin. Le mystère demeure sur qui a éliminé le prédicateur et le faiseur de miracle. D’autres sources proches de cette communauté nous font savoir que ce n’était pas la grande sérénité au sein de cette mégachurch e devenir.
La croissance exponentielle de l’église et la gestion parfois contestée du principal pasteur attisait des frustrations et des appétits dans son entourage. De plus, avec la désignation de son épouse comme pasteur dans la communauté il y a juste un mois, il y en a qui voyaient s’échapper la chance d’accéder à la haute mangeoire. Ces sources nous ont indiqué que dans les jours à venir, l’église va certainement entrer dans une crise ouverte et les masques vont tomber. Il y en a qui contestent déjà à son épouse la capacité de gérer l’église de son mari. Arguant qu’elle n’a ni la vocation, ni le charisme pour le faire.
Des pistes et autres qui pourraient justifier le départ brusque du pasteur principal de Kingship. Difficile de savoir si c’est l’un de ses proches ou une autorité de la république qui aurait mis fin à la vie de l’ancien candidat à la présidence de la République. Melvis Afanwi, son épouse est encore en pleine retraite spirituelle pour se préparer à prendre la place de son époux. Toutefois, le certificat de genre de mort fait état d’un décès de suite de la Covid 19. D’où la décision de mettre en quarantaine toute l’église du feu pasteur Franklin Afanwi.
Stéphane NZESSEU
L’index annuel des Etats les plus fragiles dans son rapport 2020 classe le Cameroun à cette position. Les guerres dans les régions anglophones et dans l’Extrême-Nord, sont les différents facteurs qui permettent d’expliquer l’aggravation du rang du pays de Paul Biya dans ce classement d’ordre mondial, à en croire ce rapport.
Le rapport 2020 de Fragile States Index (Fsi) examine la capacité des Etats à prévenir ou à faire face aux crises qu’ils traversent. Il excipe que le Cameroun occupe la 11ème place peu enviable des pays les plus fragiles au monde. Le pays de Paul Biya partage cette position avec le Burundi aux côtés des Nations comme le Yémen, la Syrie, la République centrafricaine ou encore le Tchad. Le Fsi justifie le classement du Cameroun par la guerre séparatiste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le chapitre dédié au Cameroun est intitulé « Le langage de la guerre ». Il pose que « la montée en puissance des séparatistes, exigeant la sécession du pays à majorité francophone, a été démontrée par leur capacité à bloquer efficacement les élections législatives et municipales de février dans les régions à majorité anglophone du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».
Dans le document sont cités les faits rapportés par Human Rights Watch. En réaction selon l’ONG, la « réponse des forces de sécurité a été de plus en plus lourde à mesure que le conflit de quatre ans s’intensifie y compris les exécutions extrajudiciaires, la torture et l’incendie de village ».
Le rapport explique les entraves du Gouvernement à une réponse humanitaire internationale, en citant un responsable de l’Onu au Cameroun. « Ils ne veulent pas que les regards extérieurs y voient ce qui se passe », a confié le responsable. Résultats, le pays compte 2 millions de personnes touchées par ce conflit. 600 000 enfants ne sont pas scolarisés et seulement 34% des formations sanitaires sont fonctionnelles.
Le document relève également que la guerre contre Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord a contribué à aggraver le rang du Cameroun dans ce classement.
Innocent D H
L’artiste Lady Ponce affirme qu’à cause de ce qui se passe aujourd’hui dans les hôpitaux avec cette pandémie du Coronavirus, les populations préfèrent se soigner dans les maisons.
Lady Ponce de son vrai nom Adèle Ruffine Ngono épouse Youmbi Tsafack ne voit pas d’un bon oeil, la gestion de la pandémie du Coronavirus dans les hôpitaux du pays. Elle a décidé de dénoncer ce qu’elle appelle “business” qui se fait autour de cette maladie. Ayant récemment perdu l’épouse de son neveu, la diva du Bikutsi parle avec certitude d’un certain nombre de choses qui selon elle, se passent actuellement dans les formations sanitaires.
Lady Ponce ne comprend pas comment l’épouse de son neveu qui était hospitalisé pour infection pulmonaire, à sa mort est déclarée plutôt décédée des suites de Coronavirus. La défunte, apprend-on du témoignage de l’artiste a fait plus d’un mois hospitalisée.
“C’est quand même scandaleux ce qui se passe dans notre pays... Sur un coup de tête nous quittions d’une infection pulmonaire sans jamais avoir mentionné le Coronavirus pour un cas de Coronavirus. Où sommes-nous là ? Veut-on nous dire qu’on est dans un pays dans lequel on est hospitalisé pendant plus d’un mois pour une maladie dont les factures et les médicaments sont payés par la famille, et on meurt d’une autre maladie dont aucun symptôme n’a été déclaré à la même famille ?”, déclare Lady Ponce.
Continuant dans son questionnement, la diva du Bikutsi se demande la raison pour laquelle, les membres de la famille de la défunte épouse de son neveu qui ont passé trois mois à son lit d’hôpital n’ont pas été appelés pour être testés. Lady Ponce se demande par ailleurs, pourquoi la défunte n’a pas été isolée durant son hospitalisation ? Et pourquoi elle avait le droit de recevoir des visites ?
“Pourquoi c’est son cadavre qui doit être bloqué pour des motifs de protection ? Je dis stop... Le Coronavirus est devenu un vrai fonds de commerce dans nos hôpitaux. Arrêtez avec le trafic de corps. Jusqu’où ira cette escroquerie organisée ? Le nouveau business est né au Cameroun. Plus les hôpitaux déclarent des cas de Coronavirus, plus ils ont des primes... Aujourd’hui les gens préfèrent même se soigner à domicile de peur de se faire déclarer positif au Coronavirus par simple mensonge”, ajoute-t-elle.
Petit Pays : Le Coronavirus “est en train de ravager les Camerounais”
Liliane N.
C’est écœurant à la limite. Voir des agents de la Douane camerounaise se comporter aussi mal sans craindre la morale publique, sans même craindre leur supérieur hiérarchique. C’est dire que les racines de la corruption sont fortement encrées en ces agents de l’Etat.
C’est Boris Bertolt qui rapporte ces faits. Une situation rocambolesque, une escroquerie forcée, avec abus de sa position d’agent de l’Etat pour torturer une citoyenne. Certains agents de la Douane sont, on peut le dire, de vrais voleurs et agresseurs. Une dame a fait parvenir malgré toutes les difficultés aujourd’hui son conteneur le 02 mai 2020 au Cameroun. Elle a réussi à le faire dédouaner au port de Douala.
Lorsque le conteneur arrive à Mbankomo, il est intercepté par des agents de douanes qui demandent 40.000 frs. Le chauffeur leur fait savoir qu’il n’a plus cet argent. Ils décident d’accompagner le conteneur jusqu’à Carrosel. Puis confisquent le dossier car dans la nuit ils ne pouvaient pas l’ouvrir.
Le lendemain ils reviennent pour ouvrir le conteneur et découvrent qu’il n’y a rien à l’intérieur à l’exception principalement du matériel de bâtiment et quelques compléments. Ils referment le conteneur et s’en vont sans donner le dossier.
Le jour d’après, lorsque les propriétaires se rendent à la gare marchandise pour reprendre en toute légalité le dossier dans la mesure où il n’y a pas d’infractions, le commandant qui n’était sur le terrain avec ses deux agents leur font savoir qu’il ne retrouve pas le dossier. Lorsqu’ils appellent l’un des agents de douane pour récupérer leur dossier ce dernier exige qu’on “ lui donne sa part” et lorsqu’ils s’y opposent car il n’a rien travaillé, il raccroche et ferme son téléphone.
Mais comment des gens comme ça font pour faire tant de mal aux gens et bien dormir. Après vous demandez pourquoi les camerounais n’investissent pas. C’est parce qu’il y a des fonctionnaires voyous et zélés qui pensent qu’ils vont s’enrichir sur la souffrance des autres.
Des cas comme ce qui vient d’être décrit sont légions sur l’ensemble du territoire. Pire encore, c’est même souvent l’objet de conflit entre agents de la Douane. Ceux qui ne sont pas aux postes frontières juteux ou aux différents ports se sentent défavorisés comparés à ceux qui s’y trouvent. Pour « se rattraper » ils se livrent à tout type d’exactions, des « braquages » qui ne disent pas leur nom, à l’endroit des usagers.
Stéphane NZESSEU
Dans une lettre rédigée le 14 mars 2019 et adressée aux responsables des hôpitaux Publics, Manaouda Malachie avait interdit la séquestration des malades.
« J’ai l’honneur de Proscrire, pour compter de la date de signature de la présente lettre, la Séquestration des patients indigents dans les formations sanitaires publiques…Bien vouloir, toutes affaires cessantes, libérer tous les patients qui se trouveraient ainsi retenus dans vos formations sanitaires respectives, en raison de leur insolvabilité, et me rendre compte instamment de vos diligences et des coûts relatifs ».
Un an et quelques mois plus tard les instructions du ministre de la Santé Publique sont foulées au pied
« Les mauvaises habitudes ont la peau dure » dit l’adage. Le témoignage et l’appel à l’aide de Trésor Elome n’est qu’une goutte d’eau dans un vaste océan car, elles restent nombreuses, ces personnes qui restent prisonnières dans les hôpitaux du Cameroun, pour défaut de paiement des factures. Confrontées à leur « misère » et ayant besoin de soins, elles sont tenues de garder la bouche close.
Humiliés, l’honneur bafoué, ployant le dos sous le fardeau des insultes et autres quolibets certains personnes de santé n’hésitent pas à narguer les malades en leur faisant comprendre que le Ministre de la Santé Publique est dans son bureau à Yaoundé et que sur le terrain la réalité est toute autre.
Après avoir asséné cette Vérité, il leur est demandé de s’acquitter des factures et dans le cas contraire, ils sont retenus jusqu’au paiement intégral de ce qu’ils doivent. Et parfois, ces frais s’accumulent au fur et à mesure que le (la) malade est retenu (e).
Quel a été le rôle des services sociaux au sein des hôpitaux ?
Voilà des parents qui ont démontré qu’ils ont la volonté de s’acquitter de leur dette, malheureusement, cela ne semble point émouvoir. Comment peut –on avoir à cœur de séparer une maman de son enfant, à cause d’une « sombre » histoire d’argent ?
Dans le secteur de la santé, l’assistante sociale peut exercer à l’hôpital, en clinique, en maison de retraite ou même en libéral. Au sein des établissements, elle « a pour mission de faciliter les formalités à effectuer par les patients et leurs familles pour l’obtention de prestations et d’aides de tous types : administratives, sociales, financières … ».
Au regard de cette actualité permanente, qui met au devant de la scène ces malades, ces mamans et leurs bébés retenus dans les hôpitaux à cause de l’inexistence ou la modicité des moyens financiers, il est de plus en plus évident de douter que les Services Sociaux jouent pleinement leur rôle :
- Humaniser les hôpitaux
- Découvrir les causes sociales qui entretiennent et aggravent la maladie
- Résoudre les difficultés morales et matérielles qui s’opposent au traitement
- Aiguiller les malades sur les services et établissements dont ils relèvent
- Faire agir simultanément toutes les œuvres qui peuvent venir en aide à la famille
- Remettre la famille en état de se suffire à elle-même…
Il apparaît évident, au regard de ce énième témoignage que les instructions fermes du Ministre de la Santé Publique ne sont pas respectées par ses collaborateurs.
Vivre et mourir avec sa maladie
Au-delà de l’appel à l’aide lancée par cette maman de 27 ans, il y’a ces dizaines de Camerounais dont les maladies sont exposées à la face du monde, au cours des émissions télévisées produites par les confrères. Les plateaux de télévision sont leur dernier recours, après avoir écumé les hôpitaux en quête de soins et reçu une seule et même réponse : Avez-vous de l’argent ? Êtes-vous en mesure de vous acquitter du coût qu’implique le mal dont vous souffrez ?
Dans la plupart des cas, la réponse est négative et, pour une maladie qui pouvait être éradiquée si la prise en charge avait été immédiate, le (la) malade est obligé (e) de recourir à d’autres moyens : marabouts – prières – auto médicamentation…
Un chantage opportuniste
Malheureusement, en cette période crise sanitaire, le moindre reproche adressé au personnel de Santé donne lieu à un « chantage » et pour les futures mamans et même pour les personnes souffrantes, le message est clair : Si l’on n’a pas un carnet avec de bonnes adresses, si on est pauvre (pour parler trivialement) et qu’on manque d’argent, alors ce n’est pas la peine de prétendre à des soins de qualité. La seule option qui reste est de faire appel à la solidarité des uns et des autres et prier, tout en gardant la Foi.
Audience : Le tête à tête entre Manaouda Malachie et Nourane Fotsing
Nicole Ricci Minyem
Le don du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) servira dans la mobilisation des caravanes sonores pour leur déploiement à travers villes et campagnes du Cameroun. Objectif contribuer efficacement dans la sensibilisation des populations sur l’impératif du combat commun contre la pandémie de coronavirus.
Ce don est prioritairement accordé aux quatre régions d’intervention de l’Unicef au Cameroun. « Le ministère de la Communication dans sa volonté de sensibilisation des communautés sur les gestes barrières définies par le Gouvernement et sur les mesures de précaution par rapport à cette transmission de la Covid-19 a décidé de pouvoir sensibiliser l’ensemble des communautés au niveau de chacun des districts sanitaires du pays. Nous n’apportons qu’une contribution à cette sensibilisation qui va se faire aux travers des caravanes. Mais, notre don va concerner plus particulièrement les villes de Yaoundé, Douala ainsi que les quatre régions prioritaires de notre programme de coopération à savoir l’Adamaoua, l’Est, le Nord et l’Extrême-Nord », explique Jacques Boyer, le représentant de l’Unicef au Cameroun.
Les 300 mégaphones mis à la disposition du ministère de la Communication par l’Unicef, arrivent au moment où le taux de contamination au coronavirus augmente à une vitesse exponentielle au Cameroun. Selon les chiffres officiels, le pays va bientôt franchir la barre de 3500 cas. Les pouvoirs publics à leur niveau continuent d’intensifier la sensibilisation pour mettre hors d’état de nuire ce virus mortel qui est déjà à l’origine de la disparition de près de 145 personnes au Cameroun en l’espace de 02 mois seulement.
Le coronavirus anéantit des systèmes de santé déjà fragiles, plus de 6000 enfants de moins de 5 ans supplémentaires pourraient mourir chaque jour en l’absence de mesures immédiates, à en croire les prévisions de l’Unicef.
En rappel, l’Unicef est un organisme du système des Nations unies qui travaille dans 190 pays et territoires pour sauver des vies d’enfants en défendant leurs droits.
Innocent D H