Les administrateurs de la Banque mondiale ont approuvé le 28 mai dernier, un prêt de 376 millions de dollars, soit plus de 221 milliards de FCFA, au titre du quatrième financement additionnel du Projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD, un acronyme anglais). Dans cette enveloppe, 44 milliards de FCFA sont mis à la disposition du Cameroun.
Selon des informations officielles, il s’agit de la deuxième phase du projet qui fait l’objet du financement de la Banque mondiale. Il permettra ainsi d’assurer l’intensification des activités en cours dans les pays africains tels que la Côte d’Ivoire, le Mali et le Tchad, puis l’extension des activités similaires au Cameroun et en Guinée. A en croire la Banque mondiale, l’enveloppe accordée au pays de Paul Biya est d’une valeur de 75 millions de dollars, soit 44 milliards de FCFA.
Les précisions du directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, Abdoulaye Seck sont claires à propos de la cible ce financement, « l’ambition du Cameroun à l’horizon 2035 mise sur une population en bonne santé et instruite pour concrétiser l’énorme potentiel du pays au service d’une prospérité partagée (…). Toutefois, en raison des mariages d’enfants, des grossesses précoces et fréquentes et des abandons scolaires prématurés, les filles, de même que les futurs enfants sont exposés à un risque accru de problèmes de santé et une diminution importante de leur accès à l’éducation et de leurs perspectives de revenus à l’âge adulte. Le SWEDD 2 agira comme un levier d’autonomisation des filles et de renforcement du capital humain et se focalisera dans un premier temps sur trois régions : l’Extrême-Nord, le Nord et l’Adamaoua, où environ 700 000 filles âgées de 10 à 19 ans sont exposées à ces risques ».
Innocent D H
Le pays de Paul Biya pourrait s’attendre à un pic chaotique de contamination au Covid-19 dans les prochains jours, prédit la British Medical Journal Global Health (BMJ Global Health). La revue scientifique anglaise préfigure également un nombre important de décès estimé à 5074.
Le rapport de l’étude effectuée par la BMJ Global Health sur l’avenir du coronavirus en Afrique laisse découvrir son pessimisme s’agissant de la gestion de cette pandémie au Cameroun. Le document constitué de 13 pages rendu public durant ce mois de mai, indique que le nombre total estimé des infections se situe à 08 millions 640 mille 261.
Le nombre d’infections bénignes (pas très graves) pourrait être de 687 117, tandis que celles sévères pourraient atteindre 4791 et les plus critiques 2990, pour un total de 5074 décès.
La revue scientifique ajoute que sans mesures adaptées pour assurer le contrôle de la propagation du virus, les estimations annoncent une explosion des cas de contamination au Cameroun comme dans plusieurs pays du continent à moyen et à long terme. Elle présage, « la pandémie pourrait se propager plus lentement en Afrique, avec moins de cas graves et de décès que dans d’autres parties du monde, comme aux Etats-Unis et en Europe, mais elle devrait persister plus longtemps, voire plusieurs années ».
Il faut indiquer dans ce rapport, sont particulièrement mal côtés les pays comme l’Afrique du Sud, l’Algérie et le Nigéria. Parmi ceux considérés comme peu vulnérables, il y a la Mauritanie et le Tchad.
Innocent D H
Le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa, Ministre de l'Education de base indique que de concert avec les parents d’élèves et les partenaires au développement, des mesures indicatives ont été retenues, pour faire face à la pandémie du Coronavirus.
A tous les niveaux de l’enseignement, qu’on soit au supérieur ou à l’éducation de base, la rentrée scolaire du 01er juin 2020, passe pour être une rentrée à beaucoup d’équations. Les autorités en charge du secteur éducatif tente bien que mal de rassurer les parents. C’est dans ce sens que le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa, Ministre de l'Education de base (Minedub) a accordé un entretien à Cameroon tribune quotidien à capitaux publics, pour parler des attentes de son département ministériel et des mesures qui doivent être de mise dès lundi prochain.
Pour ce qui est des attentes, le Ministère de l‘Education de base s’attend à recevoir dans ses différentes écoles, un demi-million d’élèves. En ce qui concerne les mesures adoptées, le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa indique en avoir arrêtées avec les parents et les partenaires au développement.
« Nous attendons environ un demi-million d'élèves, soit exactement 497 500. Globalement, nous avons essayé, en accord avec les parents d'élèves, les partenaires au développement, de prendre les mesures indicatives qui nous ont été prescrites à savoir les cache-nez, même si on a demandé aux parents de le faire. Les associations de parents d'élèves le font naturellement sans se faire tirer l'oreille », a-t-il déclaré.
Au cours de son entretien avec Cameroon tribune, le Minedub a énuméré les différentes actions posées par les collectivités territoriales décentralisées, les partenaires au développement, pour permettre aux élèves attendus lundi prochain de se retrouver dans un milieu sain.
« Nous apprécions le concours des collectivités territoriales décentralisées qui s'occupent depuis plus d'une semaine, des opérations de désinfection. Nous apprécions également tous les groupes sociaux au Cameroun qui apportent une aide à notre communauté. En dehors des actions propres menées par le ministère à travers son budget, nous voulons apprécier l’apport de nos partenaires au développement comme l'UNICEF et l’UNESCO dont les convois en termes de structures lave-mains, gels hydro alcooliques, cache-nez qui vont partir dans six régions dès demain après-midi (aujourd'hui, Ndlr). »
La désinfection des écoles dans les quatre autres régions que sont le Centre, le Sud, l'Ouest et le Littoral. Les six autres étant déjà couvertes, non seulement par le matériel donné, mais aussi par l'opération de désinfection. Tout cela est fait par les services de nos partenaires que nous saluons. Globalement, nous nous disons prêts, sauf condition urgente, parce qu'une pandémie peut changer du jour au lendemain. Nous faisons le maximum pour que les enfants rentrent à l’école ».
Liliane N.
Comme tous les derniers samedis du mois de Mai, les chrétiens du monde entier consacrent un jour pour tous ensemble mener des actions d’évangélisation sur tous les continents. En Australie, en Amérique du Sud, en France, dans toutes et l’Europe et dans plusieurs pays africains dont le Cameroun, ce samedi 30 Mai, ils vont investir les rues de toutes les villes du pays pour parler du Salut en Jésus-Christ à tous les passants.
Cette année, au lieu d’un jour uniquement, les fidèles chrétiens sur l’ensemble du globe terrestre se sont donné un mois pour évangéliser. Pour la première fois, au lieu de la journée mondiale de l’évangélisation, on a parlé du mois mondial d’évangélisation. Un mois qui a commencé le 1er Mai dernier, et dont l’apothéose des activités sera ce samedi sur l’ensemble du territoire national.
Pour ce qui est de la ville de Douala, la mobilisation est importante. Une série d’action précise sont envisagée sur le terrain de l’évangélisation. Déjà dans la journée d’hier jeudi et ce vendredi, il y a des sorties d’évangélisation qui se font dans le quartier de Bali et ses environs. Ce vendredi, les uns et les autres envisagent communiquer la parole du salut au niveau de la rue de la joie et ses alentours. Ils se donnent toute la soirée pour le faire.
La suite, Samedi le 30 Mai, ce sera la Journée Mondiale d'Évangélisation proprement dite. A cet occasion, quatre (04) pôles d’évangélistes vont quadriller la ville de Douala:
Pour le Pole 1, le rassemblement est prévu dès 9h00 à l'église Bethel Cathédrale de la Vie (derrière l'hôtel Makepe Palace). Le Pole 2 de son côté se réunira également à partir de 9h00. Mais cette fois ci au niveau de l’église CBC (située à Mboppi, à côté de l'hôpital Bingo). Il y aura un Pole 3. Pour sa part l'évangélisation s’effectuera à Nyalla. Et le Pole 4 enfin, se déploiera dans le Marché Ndogpassi et ses environs.
Il est également prévu, dans le respect des mesures barrières, des Flash Mob et Concert en plein air. L’objectif est de créer dans les rues de la capitale économique des activités qui serviront comme attraction pour mobiliser un petit nombre de personnes à qui les évangélistes pourront par la suite leur parler de Jésus Christ et leur distribuer des traités évangéliques. Ce samedi, il sera question d’apporter la bonne nouvelle au maximum de camerounais.
Stéphane NZESSEU
En plus du chômage technique, le Secrétariat à l’Education Catholique de Yaoundé a aussi décidé de diviser en deux le salaire du personnel enseignant.
Les conséquences de la pandémie du Coronavirus impactent négativement les différents secteurs d’activité dans notre pays. Le personnel enseignant de l’école privée catholique paie déjà les frais de cette pandémie. Du fait de la cessation des activités et de l’arrêt des cours, le Secrétariat à l’Education Catholique de Yaoundé (Sedy) a tenu une réunion de crise.
Au cours de cette réunion, le Sedy a décidé de mettre en chômage technique son personnel enseignant pour une période de quatre mois. Le salaire de ce personnel sera également réduit en deux du mois de mai à celui de septembre 2020. Ces deux décisions prises visent à réduire les charges de la direction, qui dit ne pouvoir pas tenir avec ce temps de crise.
Dans son édition parue en kiosque ce 29 mai 2020, le quotidien Le Messager rapporte que les deux décisions sus présentées du Sedy, déplaisent aux délégués du personnel. « Le chef du gouvernement avait rendu publique la suspension des cours le 17 mars 2020, alors que nous étions à une semaine du départ des congés du 2ème trimestre… Nous sommes payés à base des scolarités versées par les parents. Ces scolarités sont déjà perçues avant le 8 février 2020. Notre employeur ne doit pas nous imposé une assistance technique prétextant qu’il n’a pas d’argent, vraiment c’est malhonnête et même si c’est le cas qu’il paye au moins 75% et non la moitié », dénoncent-ils dans le quotidien Le Messager.
Malgré les discussions entre les deux parties, un terrain d’entente n’a pas été trouvé. Le Directeur des ressources humaines du Secrétariat à l’Education Catholique de Yaoundé affirme que le Sedy n’a pas la capacité de mobiliser 360 millions FCFA pour s’occuper de son personnel pendant la crise. «Si notre personnel ne nous comprend pas alors nous ne pouvons rien. La situation ne dépend pas de nous donc à ce niveau il n’y a pas débat. Pas de miracle», martèle Gaspard Omboro.
Toutefois, il a été arrêté ce qui suit dans le procès-verbal signé par les deux parties : « La mise en chômage de tout le personnel enseignant du mois de mai à septembre 2020; pendant le chômage technique, tout le personnel aura droit à une indemnité qui est égale à 50% du salaire net pour le mois de mai et 40% pour les mois de juin juillet août et septembre; tous les enseignant reprennent leur poste de travail dès la reprise des cours à partir du 5 octobre 2020 ».
Liliane N.
Aujourd’hui, aucun Etat ne peut envisager une croissance économique et un développement sociétal serein sans pleinement intégrer sa diaspora. Conscient de sa responsabilité dans la marche du Cameroun vers l’émergence, la diaspora camerounaise dans les pays d’Europe et d’Amérique du Nord a décidé de conjuguer ses efforts pour l’essor du Cameroun prospère que nous appelons de tous nos vœux. Or, comme le disait déjà Pierre Simon Ballanche, « le monde matériel est un emblème, un hiéroglyphe du monde spirituel ». D’où ce choix stratégique de commencer par prier pour ce pays qu’ils veulent voir debout. C’est le choix opéré par l’association CHANGE OUR NATION.
Dès ce vendredi 29 Mai et ce durant trois jours, les camerounais de plusieurs pays dans la diaspora en accord avec de nombreux autres sur le territoire national vont mettre ensemble leur voix et leur foi pour appeler à plus de miséricorde divine sur la « Terre de nos ancêtres ».
Au menu de leurs échanges avec le Dieu Tout Puissant, l’éveil, le réveil et la prise de conscience de la diaspora camerounaise sur le potentiel qu’elle représente et sa contribution au développement global du Cameroun ; le retour des membres de la diaspora camerounaise à la vie de Jésus Christ et aux valeurs prônées par la Bible ; l’appel à une véritable convergence de vue et de stratégie au sein de la diaspora dans son déploiement envers le Cameroun ; des prières pour l’inspiration de projets, d’idées, de stratégies originaux et adaptés aux réalités locales pour une croissance efficiente et bien d’autres sujets de prières qui vont pour l’essentiel dans le sens de la construction d’une diaspora solide et portée vers le développement du Cameroun plutôt que vers l’exacerbation de sa division en donnant caution aux débats qui nuisent profondément à la cohésion sociale et à l’unité nationale.
Dans un contexte où les projecteurs sont sur la diaspora camerounaise dont une frange de sa composante s’illustre au quotidien par des actes de destructions des édifices publics, quand ce ne sont pas des « vendeuses de piment » qui à longueur de journée communiquent aux yeux du monde une mauvaise identité de la Nation que dieu nous a donné en héritage.
Il était enfin temps, pour cette autre diaspora consciencieuse et craignant Dieu, de se lever et reprendre les rênes de la situation qui semble pourrissante aujourd’hui. Mais comme Jésus Christ a ressuscité son ami Lazare dont la dépouille était en décomposition en disant une seule parole, il est possible pour cette nouvelle diaspora chrétienne de redonner vie à la diaspora camerounaise et partant, redonner vie à l’image d’un Cameroun plus triomphant. Un Cameroun unie et prospère. Vivement que l’association CHANGE OUR NATION inspire d’autres.
Stéphane NZESSEU
L’Arrêté qui souscrit à cette action a été signé ce Jeudi.
« Est autorisée dans les villes de Douala – Bafoussam –Foumban – Yaoundé pour une durée de 45 jours à compté de la date de signature du présent Arrêté, l’organisation de madame Nourane Moluh Hassane epse Fotsing, Député à l’Assemblée Nationale d’une quête publique au titre de la mobilisation des ressources financières nécessaires à la riposte au niveau local contre la pandémie du Covid 19.
Cette quête sera organisée par les comités de collecte et de gestion institués à cet effet, sous le contrôle direct des autorités administratives… ».
Une victoire pour l’élue de la Nation
Comme elle le mentionne sur sa page Facebook, alors qu’elle remerciait Paul Atanga Nji d’avoir accepté que cette action se fasse afin de soulager les Camerounais qui, partout au Cameroun souffre du fait de cette crise sanitaire. Nourane Fotsing a en outre laissé entendre qu’à partir de mardi prochain, elle va se lancer dans une vaste campagne mais pour l’heur, il est question de recruter des bénévoles qui vont l’accompagner dans cette action.
Et une de plus pour le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale
« J’ai commencé par le Mouvement Onze millions de citoyens et, sous la houlette de notre leader, l’Honorable Cabral Libii, chaque pas qui a été franchi a été un travail commun et de longue haleine. Je l’ai dit ailleurs, « SolidaritéCovid19 237 » est l’une des dernières initiatives que le PCRN a mises en place depuis le début de cette pandémie. Mes Camarades mènent des actions sur le terrain et, nous allons continuer dans la même lancée. Nous travaillons en parfaite symbiose, en accord parfait pour le bien être des populations, celles qui nous ont donné leur voix et les autres. Nous sommes là pour tous les Camerounais et c’est l’idée maîtresse que nous communique au quotidien, notre leader… ».
Main dans la main afin de venir à bout du Covid 19
L’action de l’honorable rentre en droite ligne avec le souhait émis par le Chef de l’Etat Camerounais qui, le 19 Mai dernier, a invité les uns et les autres, à se mettre ensembles afin de venir à bout de cette crise sanitaire qui n’a de cesse de faire des victimes.
Dans cet élan de solidarité, tous doivent faire abstraction des chapelles politiques, des divergences de tout ordre mais, chacune des actions doit se dérouler dans le strict respect de la loi en vigueur dans le 237.
Nicole Ricci Minyem
Le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur affirme que les responsables des Universités d’Etat maîtrisent parfaitement la gestion des espaces, du temps et des ressources humaines, logistiques, matérielles, numériques et financières.
Le Pr Jacques Fame Ndongo s’est entretenu avec Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics, sur la question de la rentrée académique, qui aura lieu le 01er juin 2020, c’est-à-dire lundi prochain. Le Ministre D’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur n’affiche aucune crainte pour ce qui est des étudiants, qui sont appelés à regagner les amphis, en ce contexte où les cas de contamination au Coronavirus ne cessent de croître. A la question de savoir s’il est possible que les Universités parviennent à respecter l’une des mesures édictées par l’Organisation mondiale de la santé, notamment la distanciation sociale, prescrivant un regroupement de pas plus de 50 personnes, le Ministre se veut rassurant.
“Les autorités universitaires savent gérer l’espace et le temps de manière rationnelle, ainsi que les ressources humaines, logistiques, matérielles, numériques et financières. Il suffit de respecter quelques principes pratiques : la rotation des enseignements et des enseignants, le fractionnement des effectifs académiques, l’échelonnement des cours dans le temps (exemple : dans une université donnée, le lundi peut être consacré aux 1ères années, le mardi aux 2ème années, le mercredi aux 3èmes années etc… et les amphithéâtres sont subdivisés en conséquence, pour éviter l’agglutination surdimensionnée des étudiants au delà de 50 personnes, dans un espace académique précis).
En sémiologie, cela s’appelle la proxémique. Dans certaines Universités, l’outil radiophonique voire télévisuel sera mis à contribution : plusieurs groupes d’étudiants suivront le même cours dans plusieurs salles, afin de minorer la massification des effectifs et les risques exponentiels de contamination. Evidemment, cette multiplication des salles induit une maximisation des heures complémentaires et une hypertrophie de l’incidence financière. Des solutions endogènes sont identifiées par les Universités, pour résoudre ces problèmes pécuniaires, en attendant un appui exogène, si tant est que la haute hiérarchie le juge opportun, en fonction de la situation macro-économique et des arbitrages régaliens”, explique le Ministre.
Le gouvernement confirme la reprise des cours prévue le 01er juin 2020
La réduction des effectifs à 50 étudiants dans un amphi pouvant conséquemment appeler à une augmentation du personnel enseignant, le Pr Jacques Fame Ndongo se veut une fois de plus rassurant, sur l’organisation qui sera dans ce cas de figure adoptée.
“En réalité, depuis plusieurs années, dans toutes les universités du Cameroun, les cours non-présentiels et les cours présentiels cohabitent. Le don, par le chef de l’Etat, de 500 000 ordinateurs, aux étudiants des Institutions universitaires publiques ou privées du Cameroun et la construction de 10 centres de développement du numérique universitaire (dans les huit universités d’Etat, à l’Université inter-Etats Congo-Cameroun et au niveau central, pour un (réseautage numérique des Universités) constituent une plus-value substantielle pour le système universitaire camerounais”, déclare le Ministre de l’Enseignement supérieur.
Liliane N.
Il vient une fois encore de donner la réplique au guitariste qui, dans l’un de ses derniers posts, a tenté de le traîner dans la boue.
« Ouhlala, le grand Richard Bona sort des bois sauvages et se réduit à une caisse de résonnance stupide, essoufflée et incongrue. Il y a urgence médicale! Son responsable de communication ne l’a certainement pas convaincu d’user d’éléments de langage approprié à une circonstance intellectuelle.
Au moment où nous faisions nos classes, Bona excellait dans l’école buissonnière, grattait des cordes et est allé quelque part, de l’autre côté de la mer où il a continué de s’améliorer dans les boîtes de nuit, devenant une virtuose de la guitare. Je le lui concède, il n y a pas de sot métier…Mais de là à devenir politologue, communiquant, objecteur de conscience, allons, allons, un peu de modestie.
Musicien, toute chose qui ne lui donne pas le droit d’insulter les Camerounais de tous les noms d’oiseaux au motif qu’on lui aurait refusé un visa. Toute chose qui ne lui donne en aucun lieu, l’altitude de parler du Colonel Badjeck.
Je n’ai pas traversé la mer à la nage Monsieur Bona, mais en passant un concours au niveau de l’Afrique, où l’on ne retenait que l’élite pour le pilotage. Donc voyez-vous, je ne suis pas un fantassin pour tirer aux mitrailleuses, mon arme c’est le manche à balai, mon épée c’est écrire, penser comment faire pour rectifier le comportement des gens élevés dans les marécages comme vous, pour qu’ils ne continuent pas à devenir des sujets sociologiques et anthropologiques préoccupants.
Je sens que j’aurai du mal dans votre cas à faire pire, il y a une telle viscosité de haine et de gènes puériles dans votre ADN qu’il faudrait vous refaire entièrement. En plus, le chanvre que vous aspirez ne facilite pas la tâche, dans cette hypothèse il eût fallu débuter peut-être avec une thérapie médicale plus adaptée en établissant que votre problème est psychosomatique.
Sortie malencontreuse de Richard Bona : La claque du colonel Didier Badjeck
Vous vous reprochez de quoi? Vous avez galvaudé votre nationalité alors, laissez le 237 vivre dans sa vérole. Vraiment je suis très déçu de votre niveau de réponse au pis-aller et d’une vulgarité abyssale. Je m’en veux de vous avoir adressé la parole, je vous ai aidé à donner l’impression que vous sachiez faire autre chose en dehors de la sphère théâtrale.
Je ne vais pas exhiber ici mon CV, d’ailleurs vous ne sauriez pas ce qu’il est, vous vous êtes offusqué d’avoir reçu une médaille en bois? Et si vous saviez alors que je suis Officier de l’Ordre de la valeur, Chevalier de l’Ordre de la valeur, Médaillé d’or de la défense française cela vous mettrait encore plus de saugrenues envies jalouses? La Patrie reconnaissante jeune homme.
Ce n’est pas vous qui décorez les Camerounais, c’est celui qui incarne les institutions et que vous insultez chaque jour. Nos institutions, et celui qui les incarne, nous les respectons, et les défendons. Venez-vous égarer dans vos soporifiques desseins de déstabilisation, on vous attend. En plus de vos droits d’auteur qui vous paye pour nous descendre.
Vous êtes américain, alors parlez de la gestion du Corona virus chez vous et fichez la paix aux Camerounais. C’est pour cela que j’ai osé vous parler, en d’autres auspices, nous n’avons rien à nous dire. Hélas, vous m’avez démontré que vous êtes plus que bas dans l’échelle de l’intelligence, pire, vous n’êtes pas un gentleman.
Vous voyez un Eto’o fils, ou un Neymar user de ce niveau de langage? En vous priant d’arrêter désormais toute conversation avec ma personne, parce que je ne vous répondrai plus jamais, vous ne méritez même pas mon mépris en fait. J’intercéderai cependant pour votre guérison, aussi pour que vous vous identifiiez aux mâles africains dans leur entière pratique…Vous voyez de quoi je parle ».
N.R.M
Selon une compilation des statistiques publiées par le Système d’information des filières (SIF), depuis le 27 mai 2020, la borne supérieure du prix moyen du kilogramme de fèves de cacao au Cameroun est redescendue à 1 150 FCFA, contre 1 200 FCFA depuis un mois et demi. Ce qui laisse découvrir une décote légère de 50 FCFA et qui s’explique par plusieurs facteurs.
Malgré cette légère baisse du prix moyen du kilogramme de fèves du cacao au Cameroun, le minimum servi aux producteurs par les acheteurs résiste à 1 050 FCFA depuis environs 3 mois. Pour mieux doper les capacités de négociation des producteurs face aux acheteurs, la SIF assure au quotidien et en temps réel, la livraison des prix du marché local et international.
De sources bien informées, plusieurs facteurs permettent d’expliquer le léger infléchissement observé sur le prix maximum aux producteurs. Il y a l’abondance des pluies ces dernières semaines avec pour effets immédiats les difficultés d’accès aux bassins de production du Cacao au Cameroun. A cette cause, il faut ajouter la diminution des stocks disponibles sur le marché compte tenu du dynamisme des achats depuis plusieurs mois. D’une part, le pays a enregistré l’arrivée de nouveaux broyeurs sur le marché. D’autre part, les transformateurs ont augmenté leurs capacités productives.
Soulignons que des indicateurs ont confirmées en 2019 que le Cameroun ne devrait pas atteindre ses objectifs de production de 600 000 tonnes de fèves de cacao en 2020, comme prévu dans le programme de relance des filières cacao-cafés que le Gouvernement a adopté en 2014. A s’en tenir aux prévisions faites par Fitch Solutions, filiale de Fitch Group au même titre que l’agence de notation financière Fitch Ratings, la production cacaoyère du Cameroun pourra culminer seulement à 330 000 tonnes en 2023, année au cours de laquelle elle ne dépassera pas 285 000 tonnes.
Innocent D H
Dans plusieurs cellules familiales, il est question de tout faire pour permettre aux élèves en classe d’examen de reprendre le chemin de l’école le 01er avril prochain sans risques de contamination au Covid-19. Les parents assurent au quotidien la sensibilisation de leurs enfants sur l’observance stricte des mesures barrières notamment, les règles d’hygiène et de distanciation physique.
« Mes chers enfants ayez l’habitude de régulièrement lavez vos mains à l’eau coulante et au savon ou à les désinfecter avec des gels hydroalcooliques que vous soyez à la maison à l’école. Ne vous séparez pas de vos masques, éviter au maximum les vieilles habitudes telles que les attroupements, les embrassades aux heures de cours ou non. Je vous dis tout ceci car le coronavirus n’est pas une imagination, mais une réalité dont il vaut la peine de s’en prévenir ». Voici les propos de Jean Reved, un parent averti par ce temps de coronavirus. Avant la reprise des cours en présentiel à la date indicative du 01er juin 2020 pour les élèves des classes d’examen, il entretient ses progénitures sur la réalité de la menace sanitaire due au Covid-19.
Au même titre que ce parent, d’autres chefs de famille s’attellent à la sensibilisation de leurs enfants. Règles barrières, notamment le lavage systématique des mains, le port du masque, la distanciation sociale entre autres, doivent rester de mise. « Au sein de ma famille tout est fait pour que ces enfants reprennent les classes. Nous allons mettre à leur disposition tout le nécessaire pour que les mesures conseillées par le gouvernement soient prises en compte. Ils doivent par exemple éviter les attroupements. Dès qu’ils finissent les cours du jour, ils doivent rentrer immédiatement », prévient Nicodème Sanda.
Ces consignes des parents rencontrent l’assentiment de plusieurs élèves. C’est le cas de Victor Savaïssou, élève en classe de 1ère D à Garoua dans la région du Nord, qui se prépare à être plus prudent à l’école dès la reprise des classes. Celui-ci fait savoir, « nous allons à tout prix éviter les attroupements à l’école ». Chanceline Fouka Wadjou, elle aussi en classe de 1ère D dans la même ville se dit prête à répondre présente en classe le 01er juin prochain tout en adoptant des comportements visant à éloigner d’elle le spectre de la maladie. « Nous avons acheté des masques, chacun de nous a son gel pour la désinfection des mains. Nous n’allons plus saluer les camarades avec les mains, pour éviter des contacts », évoque-t-elle.
Des gestes concertés pour tordre définitivement le coup au coronavirus, mais aussi et surtout, faire triompher la science afin d’éviter que la Covid-19 ne parvienne pas à hypothéquer l’avenir des élèves.
Innocent D H
Tel est l’axe de réflexion proposé par Anne Feconde Noah, Porte parole du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale.
« Si l'optimisation de la dépense publique a toujours été une préoccupation majeure au Cameroun, la survenance de la crise de la Covid-19 et son inévitable impact économique sur les prévisions budgétaires, en font désormais un impératif.
Au nombre des postes de dépenses à questionner dans l'urgence, il y a ceux issus de la superposition de structures publiques et parapubliques budgétivores, mais ayant soit le même objet, soit des objets raprochables.
Cette superposition est visible dans plusieurs secteurs, mais je prendrais comme exemple d'illustration, celui des petites et moyennes entreprises, dans lequel ce système de doublonnage multiplie les doubles emplois. Un toilettage y est nécessaire.
Il existe au Cameroun :
1- Un ministère des PME
2- Une banque des PME
3- Un bureau de mise à niveau des PME
4- Une agence de promotion des PME
5- Une agence de promotion des investissements dont l'objet est certes plus étendue.
Si la pertinence du ministère des PME est évidente même si l'on essaye encore de mieux cerner son apport réel, tout comme celle de la banque des PME, qui devrait néanmoins être refinancée ; il y a lieu de questionner l'apport des structures 3 et 4.
Toutes les 2 coûtent chers à l'Etat, en terme de fonctionnement, mais encore leurs missions sont similaires. Même les jeux de mots les plus subtils, ne sauraient faire de différence nette entre les deux structures susvisées.
D’ailleurs c'est très laborieux de leur trouver un impact avéré sur le rayonnement des PME locales. L'agence de promotion des investissements privés quant à elle, interroge sur la traçabilité de ses résultats, au regard des espoirs que sa création a suscités.
Même si elle n'est pas limitée aux seules PME, leur promotion doit légitimement faire partie de ses missions si l'on s'en tient à son objet.
Au lieu de maintenir l'agence de promotion des PME, et le bureau de mise à niveau des PME, l'API dont le potentiel est sous utilisé, pourrait reprendre leurs missions.
La promotion des PME se ferait entre autre par le bénéfice des incitations visées par la loi n0 2013/004 du 18 Avril 2013,et naturellement la formation.
Jusqu'ici l'API même n'échappe pas à l'opacité des procédures désormais naturelle au Cameroun, malgré son incidence négative sur la réputation et l'économie de notre pays. C'est le moment de travailler sur ce point, pour plus d'efficacité.
L'agence de promotion des investissements privés a quelquefois délivré des agréments à des investisseurs étrangers, qui s'en seraient servis pour lever des financements et se fondre dans la nature. Sans égards pour les projets initiaux.
Il est temps de donner la priorité aux investissements privés locaux, dont le suivi est plus aisé, mais dont les activités génèrent également des recettes à l'Etat.
Pour amortir l'impact économique de la COVID-19, la dissolution de l'APM et du BMNPME est une solution, ou tout au moins leur transformation en des directions logées au sein du ministère des PME.
Dans une telle hypothèse, les personnels seraient redéployés au ministère et à l'API. L'ANOR devrait de la même façon être logé au MINMIDT.
C'est une solution applicable à tous les cas similaires ».
N.R.M
Gueme Ildina Ondoua vient d’être installé dans ses fonctions au cours d’une cérémonie présidée par Boizeno Foy Bachirou, le représentant du préfet du département du Mayo-Rey. L’autorité administrative a recommandé au tout nouveau délégué, désintéressement, respect de la hiérarchie et discrétion professionnelle dans l’exercice de ses missions.
Dans le développement local, plusieurs années d’expérience sont à mettre à l’actif de Gueme Ildina Ondoua. Il arrive ainsi sur un territoire dont il maîtrise bien les différents rouages. Le tout nouveau délégué départemental du ministère de la Décentralisation et du Développement local (Minddvel) pour le Mayo-Rey, promet de se mettre immédiatement au travail pour répondre aux aspirations des populations à la base surtout quand on sait que le Mayo-Rey est l’un des départements de la région du Nord les plus vastes. « Nous avons une très grande tâche, de travailler main dans la main avec les magistrats municipaux, de les accompagner pour que leurs objectifs de satisfaire les besoins des populations en matière sociale, sanitaire, économique et autres soient assouvis. Il est question que le Cameroun atteigne l’optique visé et tant voulu par le Chef de l’Etat », confie-t-il à la presse.
Pour sa part, le représentant du préfet du département du Mayo-Rey, Boizeno Foy Bachirou (premier adjoint préfectoral) a tenu à faire plusieurs recommandations au tout nouveau délégué dans le sillage de l’accélération du processus de décentralisation. « Le délégué doit avoir l’esprit de discrétion professionnelle, de réserve, le respect de la hiérarchie et d’obéissance. De manière générale, il doit travailler en âme et conscience conformément aux dispositions contenues dans le Code de la décentralisation », instruit l’autorité administrative.
Précisons à titre utile que cette cérémonie d’installation qui a eu pour cadre, le Centre de promotion de la Femme (CPF) de Tcholliré s’est déroulé dans le strict respect des mesures barrières contre le Covid-19. Agé de 40 ans, Gueme Ildina Ondoua est marié et père de 04 enfants. Avant sa nomination le 17 avril dernier par arrêté du ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam, il occupait les fonctions de secrétaire particulier à la préfecture de la Bénoué, cumulativement avec le poste de chef de service du développement local dans la même structure.
Innocent D H
Tenant compte de la progression des cas de contamination au Coronavirus, le gouvernement prescrit une rentrée à vagues successives.
Les élèves et les étudiants sont attendus dans les écoles et les Universités le 1er juin 2020. Le gouvernement a décidé de maintenir cette rentrée très contestée. Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a tenu un conseil de cabinet hier 28 mai 2020, avec l’ensemble des membres du gouvernement composé de Ministres d’Etat, Ministres et Ministres délégués.
Il a été décidé lors dudit conseil de cabinet que la retour dans les écoles et les amphis se fera par vague. « Ce sera le 1er juin pour les classes de CM2, de Class 6 du primaire, celles de terminales et Upper 6 ainsi que les universités. Ce sera le 04 juin pour les classes de 3e, de 1ere et de form 5 dans le secondaire », rapporte la Crtv.
Cette décision d’un retour à l’école par vagues, est déjà suivie par certaines Universités d’Etat. C’est le cas de l’Université de Yaoundé 1, où le Doyen de la Faculté des Sciences indique aux étudiants et aux enseignants que dès le 1er juin prochain, “les activités débuteront effectivement mais par les deuxièmes années de Master et cycle de Doctorat. Pour les cycles de Licence (L1, L2 et L3) et les premières années de Master, la programmation des enseignements en présentiel leur sera communiquée progressivement, en fonction de l’évolution de la pandémie”.
Outre la rentrée par vagues, le Premier Ministre a prescrit aux Ministres en charge du secteur de l’éducation, “la mise à la disposition de tous les établissements scolaires et universitaires, des kits sanitaires requis pour la protection des élèves, des étudiants et du personnel d’encadrement”.
Il convient de rappeler que la reprise des cours arrêtée pour lundi prochain n’est pas souhaitée par tous. Les syndicats des enseignants du Cameroun ont formulé 8 mesures à adopter parmi lesquelles la désinfection des classes et des amphis. Certains partis politiques à l’instar du Peuple Uni pour la rénovation sociale ont aussi demander au gouvernement de renoncer à cette rentrée du fait de la pandémie. Le Purs de Serge Espoir Matomba a suggéré une organisation des examens et concours officiels sur la base du taux de couverture actuelle des programmes.
Liliane N.