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Accusé de détournement de fonds public, l’ancien Directeur Général de la CRTV n’a eu de cesse de clamer son innocence et pour cette série d’audiences ouvertes Mardi dernier, ses conseils exigent une relaxe pure et simple de leur client à cause du Covid - 19

 

Me Alice Nkom, l’une de ses avocats espère qu’à l’issue de cette 30ème série d’audience, consacré aux témoignages de l’accusation, ils obtiendront gain de cause : « Cette fois-ci, on est rentré dans le vif du sujet, c’est-à-dire qu’on a commencé à entendre les témoins de l’accusation. Nous demandons qu’il soit mis en liberté provisoire, parce qu’aujourd’hui on a un argument de poids. C’est-à-dire qu’il y a ce monsieur Coronavirus qui sévit là-bas en prison. Il y a déjà des morts. Et les mesures barrières sont impossibles dans des prisons qui sont déjà surpeuplées. Tout le monde le sait. Ils sont dix dans sa cellule. Dix ! Dans des cellules de 20m² ! Comment pouvez-vous pratiquer la distanciation ? »  

Interviewée par nos confrères de Radio France International, elle n’a de cesse d’affirmer qu’il ne « s’agit ni plus ; ni moins qu’un procès politique piloté par le Gouvernement Camerounais » : « Le procureur a du mal à trouver des témoins, il a du mal à faire comparaitre X-Y. Et puis on renvoie, mais pendant ce temps, lui, il est toujours immobilisé en prison ! Mais hors d’état de nuire. Pourquoi on a arrêté Amadou Vamoulke, parce qu’il occupait un poste stratégique pendant une élection présidentielle, où, en face, on ne voulait prendre aucun risque et maitriser l’information…».  

C’est à travers les mêmes ondes qu’on apprend que Reporter Sans Frontières a pris attache avec le rapporteur spécial de l’Organisation des Nations Unies sur le droit à la santé, afin de réclamer une intervention humanitaire et obtenir la remise en liberté d’Amadou Vamoulke, en détention provisoire depuis quatre ans.

Mardi et Mercredi, le ministère public a interrogé l’expert-comptable durant plus d’une heure, notamment sur des doublons de paiement mentionnés dans le rapport. Des opérations bancaires non justifiées et des sommes manquantes dans les caisses de la CRTV. Tous ces éléments cités par l’expert, se seraient produits entre 2014 et 2016, les dernières années de l’accusé à la tête de l’audiovisuel public camerounais.

La parole a ensuite été donnée aux représentants des parties civiles, donc du ministère des Finances et de la CRTV, pour questionner le témoin à leur tour.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

L’artiste Bikutsi, dans une gymnastique intellectuelle a choisi de soutenir sa consœur musicienne. 

 

Lynda Raymonde parle de l’alternance et reconnaît subrepticement que le sujet est au centre des préoccupations des camerounais. « Décidément ce mot "alternance", au Cameroun pose un véritable problème alors que tout le monde y pense secrètement. Pendant que certains s'offusquent à sa simple évocation, d'autres s'en inquiètent, s'interrogent ouvertement ou non. Certains choisissent d'en parler, d'autres préfèrent se taire. À chacun son choix, respectons-le. Et moi aussi évidemment, je m'interroge "l'alternance au Cameroun" et quelque soient les systèmes, est-ce un sujet tabou? » Même si elle ne dit pas ce qu'elle pense sur ce sujet, Lynda Raymonde d’une certaine manière, fait savoir que Charlotte Dipanda a juste fait savoir tout haut ce que d’autres disent tout bas.

« À mon avis, on devrait librement et même naturellement en parler au lieu de faire du Cameroun, un champ de bataille, de camps, de clans et de théoriciens contradictoires qui nous épuisons sur les réseaux sociaux à longueur de journée. Comprenons que le mot "contradiction" est un mot français qui existe dans le dictionnaire alors laissons le exister dans le jeu politique de notre pays. » Un véritable appel à la tolérance.

Dans la suite de ses propos, l’artiste Bikutsi avoue que le système en place n’aime pas entendre la vérité. « Même s'il est vrai que dans le système auquel nous appartenons actuellement, quand tu décides de dire la vérité, sache que tu as décidé de marcher seul, d'être incompris, rejeté, insulté, dénigré et traîné dans la boue et aux oubliettes toutes les bonnes œuvres que tu as pu réaliser, tous les grands titres que tu as pu glaner, tout l'engagement et l'amour que tu as toujours donné. (…) Il va te rappeler tes échecs, tes divorces, tes balbutiements, ton célibat, ton aigreur, ton impertinence, ta double nationalité, ta frilosité intellectuelle. Prépare-toi, car il va te créer des crimes, des infidélités, une double vie, il va te faire pleurer, il va te dégoûter du Cameroun et parfois de la vie par ce qu’il va tout tenter pour te voler ta fierté. »

Une situation qui amène l'intellectuelle qu'elle est à se plonger dans la nostalgie d’un Cameroun flamboyant. « Jadis "Être camerounais" était un esprit positif, un esprit de combativité, de persévérance, de demarquation positive. Aujourd'hui ce terme a perdu tout son sens : "Être camerounais" renvoie désormais à être envieux, méchant, jaloux, injurieux, menteur, malhonnête, malveillant, mauvais, malsain, aigris, manipulateur, conspirateur... » Sans le dire ouvertement, Lynda Raymonde partagerait l’avis de Charlotte Dipanda en tout point de vue.

 

Stéphane NZESSEU

 

L’annonce a été rendue publique ce Mardi à travers un communiqué signé par Paul Atanga Nji – ministre de l’Administration Territoriale.

 

« Le Ministre de l’Administration Territoriale porte à la connaissance des partis politiques ayant pris part au double scrutin du 9 Février et du 22 Mars 2020 en vue de l’élection des députés et des conseillers municipaux qu’une dotation a été mise à disposition au titre de la deuxième tranche du financement public de la campagne électorale.

Cette seconde tranche sera servie aux partis politiques proportionnellement au nombre de siège obtenus par scrutin… ».

1 milliard 700 millions de Fcfa alloués au financement public de la campagne électorale.

C’est le montant global alloué pour le financement de la campagne des différents candidats en Janvier 2020, quelques jours avant le double scrutin.

La première tranche (850 millions de FCFA) avait été distribuée à cinquante huit (58) formations politiques. Du cash pour appuyer les efforts de campagne des uns et des autres, notamment les dépenses sur le terrain.

La loi sur le financement des partis politiques

Il est inscrit chaque année dans la loi de finances, une subvention destinée à contribuer à certaines dépenses de fonctionnement des partis politiques légalement reconnus. Ces fonds sont repartis en deux tranches d’égal montant dont la première est destinée aux partis politiques représentés à l’assemblée nationale, au sénat et/ou au conseil municipal. La deuxième tranche est allouée aux formations politiques en fonction de leurs résultats aux dernières élections dans les deux chambres du parlement et aux élections municipales.

Selon l’article 282 alinéa 1 du code électoral, la part destinée aux partis représentés au parlement et/ou au conseil municipal est proportionnelle à leurs nombres de sièges respectifs. Ce financement concerne aussi bien les dépenses couvrant les activités permanentes que celles consacrées à l’organisation des campagnes électorales. Toutefois l’article 286 alinéa 2 précise que tout candidat qui désiste avant le scrutin ; tout candidat qui ne participe pas effectivement à la campagne électorale est tenu de reverser au Trésor public la totalité de la somme reçue au titre de la première tranche.  

L’alinéa 3 de l’article 276, précise que ces fonds qui sont des deniers publics, ne peuvent être source d’enrichissement personnel. Par conséquent, il est institué une commission de contrôle habilitée à vérifier sur pièce que l’utilisation des sommes allouées est conforme à la loi.

 

Nicole Ricci Minyem

Tel est l’un des forts à retenir de l’interview accordée par Ni John Fru Ndi à la journaliste Mimi Mefo depuis les Etats Unis où le chairman a élu domicile depuis quelque temps. Malgré le revers enregistré lors de la présidentielle de 2018 et du double scrutin législatif et municipal du 09 février dernier, le président du Social democratic front (SDF), se veut optimiste quant à l’avenir de sa formation politique.   

 

Quand on passe en revue les résultats obtenus par le parti de Ni John Fru Ndi aux dernières joutes électorales, les performances du SDF ont plutôt connues une nette régression par rapport aux échéances antérieures. A la présidentielle de 2018, le SDF a perdu la deuxième qu’elle a occupé à l’issue du scrutin de 2011. Au législatif 2020, le parti a obtenu seulement 05 députés contre 18 sièges lors des élections de 2013. Pour ce qui est des dernières municipales, il ne s’en sort qu’avec 04 mairies contre 23 lors des précédentes élections. 

En dépit des contre performances enregistrées, le fondateur du parti de la balance estime que son parti politique va rebondir sur la scène politique au Cameroun. « Je suis toujours très convaincu, même dans ma tombe, que le SDF rebondira. Le SDF a résisté à l’épreuve du temps », confie John Fru Ndi. 

Le dirigeant de ce parti camerounais de l’opposition révèle que sa formation politique a reçu des intimidations de tous les fronts. Certains de ses dirigeants ont été enlevés et détenus par les combattants séparatistes ambazoniens. Face à ces moments difficiles, Ni John assure avoir tenu bon, « j’ai toujours dit qu’il était impossible de simplement sortir du Parlement comme ils m’ordonnaient. J’ai dit aux médias à la direction ambazonienne de venir de manière constructive car, je suis un leader choisi par le peuple pour défendre leurs intérêts et jusqu’à ce que vous les convainquiez d’accepter ce que vous me demandez de faire. Je ne peux pas simplement suivre vos instructions ». 

Après 30 années d’existence, les cadres du parti pensent que de manière globale, le bilan du SDF est satisfaisant même si les raisons qui ont conduit à la création du parti restent toujours d’actualité. Selon un résumé fait par Jean Robert Wafo, le ministre de la Communication du Shadow Cabinet (SDF), « durant toutes ces années, le SDF a beaucoup donné, très peu reçu et surtout le chairman a beaucoup cher payé. Les camerounais de bonne foi le savent. Le parti a appris tout au long de ces 30 années d’engagement politique, qu’il y a beaucoup d’épreuves sur la route d’une formation politique (…) ».  

 

Innocent D H  

 

Le Président du MRC a fait une sortie ce mardi après-midi à Yaoundé pour rappeler combien il est contre e tribalisme et qu’il condamne avec la dernière énergie tous les actes de violence qu’on observe sur la scène politique en ce moment.

 

24 heures après que des camerounais se soient présentés à l’entrée de son domicile à Yaoundé, le Président du MRC Maurice Kamto a pris la parole pour rappeler ce qu’il a toujours eu à dire chaque fois qu’il est taxé de tribaliste. Le Professeur de Droit est clair, il n’est pas tribaliste. C’est étonnant que chaque jour on taxe quelqu’un de quelque chose qu’il n’est pas.

Le seul argument évoqué pour pointer Mr Kamto comme tribaliste reste son intervention devant le Conseil Constitutionnel où il faisait remarquer aux juges qu’il ne faudrait pas le condamner parce qu’il est « Bamiléké ». En affirmant à l’époque que personne n’a choisi de naître où il est né. Personne n’a choisi la famille dans laquelle il est venu au monde.

Une réaction en réponse aux accusations qui avaient déjà arrosées la campagne puis le vote et semblait rejaillir à la faveur du contentieux. Depuis cette prise de parole, où il est manifestement impossible d’entre voir des germes de tribalistes, ses accusateurs ont vites changer d’argumentaires

Cette fois, Maurice Kamto est tribaliste parce que certaines personnes qui se réclament de lui procèdent à quelques actes de vandalismes à l’étranger. En s’attaquant précisément aux ambassades du Cameroun dans les pays amis. A ce sujet, l’enseignant d’université s’est toujours désolidariser de ces casseurs et semeurs de troubles. Arguant qu’aucune action du MRC ou de ses militants n’est empreint de violence.

Mais quand on lui rétorque « ces personnes se réclament de vous », le professeur répond : « moi-même quand j’étais jeune étudiant, j’avais dans ma chambre une photo de Cheikh Anta Diop. Je l’admirais. Mais ce n’est pas pour autant qu’il était responsable de tout ce que je pouvais faire ».

Des arguments et bien d’autres présentés par le Président du MRC qui traduisent les ramifications manipulatrices qui veulent à tous les prix lui coller les faits poser par d’autres personnes qui sont pourtant identifiables et identifiés pour la plupart. Des hommes et femmes qui mènent leur combat pour un "Cameroun meilleur". Une volonté assimilable à celle du MRC et de plusieurs partis politiques mais cont les moyens mis en œuvre pour y parvenir diffèrent.

 

Stéphane NZESSEU

 

Le Député du Social democratic front pense que l’Honorable Nourane Foster veut faire de la récupération politique, en ce moment de crise sanitaire.

 

Joshua Osih a accordé ce 27 mai 2020 un entretien à Abk radio. Il s’est exprimé sur le choix de Nourane Foster Député du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) à vouloir réorienter sa dotation véhicule pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus. Pour l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, la camarade de parti du Député Cabral Libii laisse penser qu’elle est dans la récupération politique. D'après lui, elle a souvent rendu publiques ses actions sur le terrain. Pourtant de son point de vue, elle n’a pas besoin de médiatiser ses actions. 

« Le rôle du député n’est pas de descendre dans la rue ou dans les villages. Vous pouvez le faire de façon concertée ou individuellement. L’Honorable Nourane Fotsing a fait une très belle publication. Ce qui me dérange ce n’est pas ce qu’elle dit, mais le moment choisi pour le dire, ce qui donne l’impression qu’elle fait de la récupération politique sur un drame humain. Il y a des centaines de députés qui font les descentes de terrain sans publicité. On n’a pas besoin de faire des publications sur les initiatives de solidarité », a déclaré le Député du Sdf.

Sur la polémique qui a cours au sujet de l’allocation financière des Députés pour l’acquisition de leur voiture de fonction, Joshua Osih pense qu’il est tout à fait normal que cela se fasse. 

« Je suis à mon 2e mandat et les députés ont droit à une prime de 02 millions par an, ce qui fait malheureusement 10 millions sur 05 ans... L’État n’a pas le droit d’acheter les véhicules, on remet l’argent aux députés. Ce dont les Camerounais parlent aujourd’hui, on en a parlé depuis novembre 2019... Il faut qu’on sorte du bashing constant pour continuer de penser que, le député qui doit contrôler l’action du ministre, va arriver à l’Assemblée nationale à pied ou en descendant du benskin », a déclaré l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018.

Le père Ludovic Lado demande à Cabral Libii de tronquer sa voiture de fonction de Député pour des couveuses dans les hôpitaux 

 

Liliane N.

Tel est le thème central du séminaire – atelier organisé il y a quelques jours par le Mouvement Réformateur dans le cadre de la relance de ses activités ainsi que la formation de ses militants.

 

Dans le premier atelier, le président Samuel Bilong, ont tenu à ce que les participants s’approprient l’historique – l’Organisation – le positionnement idéologique – les objectifs à moyen terme et la ligne éthique des communicateurs du Mouvement Réformateur légalisé en 2007.

Dans le second, les adhérents ont été initiés aux outils de communication : Site Internet – Bulletin d’informations – Présence dans les réseaux sociaux – Rapport aux médias mais aussi à la Technique de rédaction d’un article de presse.

Les raisons d’un tel choix

Selon Samuel Billong « Au-delà du fait que la Communication officielle est aujourd’hui caractérisée par le manque de transparence, le refus de la contradiction sur le fond de l’instrumentalisation des communautés et de la vassalisation des citoyens, elle est également embrigadée par une propagande quasi permanente et la manipulation, sans aucune dimension de responsabilité citoyenne ou républicaine… ».

En prononçant son discours, le président du Mouvement Réformateur a déploré le fait que les Camerounais se trouvent confrontés à « Ces organisations et citoyens, constamment dans l’affront, l’invective, voire la révolution face aux institutions. Tout y passe, sans aucune retenue, il n’ya plus de place pour le respect, y compris le respect de la vie intime voire de la vie tout simplement. Tout se passe comme si, les seules réponses possibles à l’absence de transparence et au refus de la contradiction sont la terreur, l’irrévérence et l’inélégance… ».  

La touche personnelle du « Mouvement Réformateur »

Dans cet environnement de permanente confrontation, Samuel Billong et ses camarades à travers leur devise : « Unité – Liberté – Modernité », ambitionnent d’être « Le rocher qui protège le peuple des affres de la division et de la guerre. La voie du dialogue franc et sincère entre tous les Camerounais… ».

Programme à plus ou moins long terme

La rencontre qui a eu pour cadre le siège du parti au quartier – Emombo à Yaoundé, a par ailleurs été le lieu pour les responsables et les  militants de cette formation politique de faire d’autres projections vers l’avenir.

Il s’agit entre autres de « la finalisation de l’implantation dans les 58 départements du pays et dans la diaspora.

Samuel Billong – président du Mouvement Réformateur a aussi profité de cette occasion, afin d’exprimer sa solidarité à tous ceux qui sont atteints par le Covid–19, ainsi qu’aux populations du Noso, du Septentrion, de Ngarbuh…

Activité politique : Le Mouvement Réformateur signe son retour sur la scène publique 

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le Pr Eugène Sobngui Vice-président du Conseil scientifique des urgentistes de santé publique indique que la situation du Cameroun est alarmante, vu la progression de la courbe de contamination. 

 

L’information est officielle. Du fait du nombre de cas testés positifs au Coronavirus, le Cameroun occupe la 7e place dans le classement des pays africains touchés par cette pandémie. Le Ministère de la Santé dans son point de presse du mardi 26 mai 2020 a révélé que le pays enregistre 318 nouveaux cas, 4 décès et 79 guéris. Avec ces données, le pays a franchi la barre des 5000 contaminés. Et c’est ce qui l’a propulsé à la place suscitée. 

La situation inquiète les professionnels de la santé. Le Pr Eugène Sobngui Vice-président du Conseil scientifique des urgentistes de santé publique invité au journal de 20H30 de la Crtv hier 26 mai, a laissé entendre qu’il y a lieu de craindre le pire pour le Cameroun.

« Il ne faut pas se leurrer. De ces chiffres des cas confirmés, on peut faire une hypothèse totalement raisonnable et il y a bien sûr plus de nouveaux cas. Nous avons une progression de l’épidémie qui est particulièrement importante, et vous avez dû voir circuler des graphes qui situent le Cameroun parmi les pays où la transmission est la plus importante. C’est extrêmement grave parce que nous pourrions passer d’un pays qui a donné l’exemple au moment de la préparation de la riposte au coronavirus pour un pays qui pourrait devenir la risée du monde, la risée de l’Afrique », a-t-il déclaré.

Si le Cameroun parvient à devenir la risée du monde et de l’Afrique, cela serait dû au fait que certains compatriotes ont décidé de ne plus respecter les mesures et les gestes barrières. Le Pr Eugène Sobngui l’a d’ailleurs mentionné lors de son passage sur les antennes de la Crtv, l’assouplissement des mesures ordonné par le Président de la République a été mal perçu par les camerounais. D’aucuns ont cru que cela signifie que la pandémie n’est plus présente dans notre pays.  

« L’indiscipline va produire plus de cas. L’incohérence, l’inconsistance. Il faut bien se dire que lorsqu’il y a eu relâchement des mesures, les populations interprétaient ça comme une victoire du Cameroun sur la covid-19 avec ce qui a suivi. Cette compréhension comme victoire sur la maladie est en train de produire des effets », a-t-il déclaré.

 

Liliane N.

Jean-Claude Bouba, deux fois ministre dans le Gouvernement du Président Roch Marc Christian Kaboré a été placé sous mandat de dépôt ce mardi. De sources judiciaires, l’ancien ministre de la défense burkinabé est inculpé pour enrichissement illicite et blanchiment de capitaux.

 

De manière plus spécifique, l’ex-ministre burkinabé est poursuivi pour faux et usage de faux, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite et délit d’apparence. Il vient d’être placé sous mandat de dépôt par les instances judiciaires de son pays. 

L’on apprend en effet que, la plainte introduite par le Réseau national de lutte anticorruption (Ren-Lac), contre le sieur Bouba fait suite à l’inauguration en grande pompe dans sa ville natale de Manga (Centre), en décembre 2018, d’une grosse villa dont le coût est estimé à plus de 350 millions de FCFA, soit 530.000 euros. Plus surprenant encore, l’acquisition de cette bâtisse intervient deux ans après son entrée au premier gouvernement du Président Kaboré. 

Il faut indiquer que, c’est depuis mai 2019 que Jean-Claude Bouba était visé par une plainte du Ren-Lac, principalement pour « délit d’apparence, enrichissement illicite, fausse déclaration d’intérêts et de patrimoine, ainsi que pour délit d’acceptation de cadeau ». Des chefs d’inculpation réfutés en bloc par l’accusé. 

Ainsi se traduit dans les faits, la vision du Chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré qui, dès son arrivé au pouvoir en 2005 s’est fixé pour défi de lutter contre la corruption, les détournements de fonds publics et les malversations financières. Il s’agit ici, d’un premier ancien ministre poursuivi pour de tels faits. 

 

Innocent D H 

 

Le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun dans une interview accordée à notre confrère Jeune Afrique réaffirme son engagement à soutenir son parti politique, dans ses revendications post-électorales de la Présidentielle de 2018.

 

En dépit du fait qu’il est incarcéré à la prison de Kondengui pour les marches de résistance organisées par son parti politique, Mamadou Mota reste attaché aux revendications du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Au cours de l’interview accordée à Jeune Afrique, il a abordé la question de l’abandon ou pas du hold-up électoral.

Il faut rappeler que cette question est à la base d’une certaine divergence au sein du parti de Maurice Kamto. Des cadres du parti comme Me Michèle Ndocki pensent qu’il est temps de tourner la page. D’autres comme Me Roland Dieuwou estime que dans la posture de républicain, le non au hold-up électoral est un impératif permanent. Mamadou Mota épouse lui aussi cette position. 

“Ma position est sans équivoque, je soutiens sans réserve le "non au hold-up électoral". D’ailleurs je ne pense pas qu'il y ait débat. Une de nos amies politiques, pour qui j’ai beaucoup de considération, a donné son point de vue (Michelle Ndoki, qui a plaidé récemment pour que cette stratégie soit “remplacée par ce qui peut servir à rendre l’alternance démocratique effective. Un seul mot : rassembler », NDLR). Nous sommes en démocratie. Ceux qui veulent voir le MRC éclater sur la base de divergences d'idées se trompent gravement sur la maturité de ce mouvement populaire. Le directoire du MRC est, avec l'assemblée générale, la seule instance à pouvoir mettre un terme à ce pilier du mouvement de résistance. Nous en sommes à la troisième phase, et notre porte étendard est le Pr Maurice Kamto. Si des gens veulent faire des propositions, le parti dispose de mécanismes et de canaux qui permettent aux membres d'exprimer leurs désaccords. Les opinions que les uns et les autres expriment relèvent de ce que l’on pourrait qualifier de brainstorming, qui débouchera, ou pas, sur un débat sur la pertinence de maintenir la stratégie actuelle”, a déclaré Mamadou Mota.

Hors du Mrc, des voix se sont élevées également pour demander au parti de Maurice Kamto de laisser derrière lui, le slogan du hold-up électoral. On se souvient qu’Edith Kah Walla la présidente du Cameroon people’s party a fait cette demande, en indiquant que la maintenir, empêche les forces vives du pays de se rallier au Mrc. 

A ce point de vue d’Edith Kah Walla, Mamadou Mota oppose l’argumentaire suivant : “Quand on est sérieux, une divergence de vue sur un point ne peut pas empêcher une union sacrée autour d'un combat qui libérera le peuple camerounais. Certains acteurs politiques s'accrochent malheureusement à des détails pour justifier leur défection, alors que l’essentiel est ailleurs. Ce sont ces mêmes acteurs qui n’ont pas été en mesure de donner une consigne de vote en notre faveur, alors que leurs formations politiques ne prenaient pas part à la présidentielle“, a-t-il déclaré.

Manifestations devant le domicile de Maurice KAMTO : Pourquoi ces menaces de mort ? 

 

Liliane N.

 
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Sunday, 05 June 2022 11:01