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Selon Sosthène Médard Lipot le Secrétaire national à la communication du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, il y a eu deux bénévoles arrêtés, au cours d’une opération de distribution de gels hydro alcooliques et de masques de protection, dans la ville de Sangmélima.

 

Le weekend qui vient de s’achever a été marqué entre autres au Cameroun, par l’interpellation de deux bénévoles de l’opération de distribution de dons de lutte contre le Coronavirus, de Survie Cameroun Survival Initiative (Scsi) de Maurice Kamto. Les deux bénévoles ont été interpellés dans la ville de Sangmélima, dans la région du Sud. Christian Penda Ekoka le président du comité de gestion de la Scsi dans un communiqué qu’il a rendu public le dimanche 24 mai 2020, a indiqué que les Forces de sécurité ont ouvert une chasse à l’homme, sur tous ceux qui portent les gadgets de leur opération dans la région du Sud. 

 

Il a condamné aussi l’interpellation d’autres bénévoles dans les localités d’Ambam et de Kye-ossi. «Par ces différentes exactions, il faut définitivement nous dire si vous voulez réduire nos sœurs et frères du Sud à vivre confinés dans cette région, au lieu de profiter de tout leur pays, en tant que citoyens libres et émancipés», a-t-il écrit. Il s’est plus encore offusqué de ces interpellations au moment où, affirme-t-il, le pays connaît une explosion de cas de contaminations, depuis que les autorités ont décidé de lever certaines mesures de lutte contre la Covid-19.

 

Il convient d’indiquer que ce n’est pas la première fois où les bénévoles de la Scsi sont interpellés. Au début de ce mois, six avaient été interpellés au marché Mokolo à Yaoundé. Ils distribuaient aux populations, des masques de protection et des gels hydroalcooliques. Après quelques jours de détention, ils ont tous été remis en liberté.

 

Liliane N.

  

Une fois de plus, l’ancien directeur général de la Cameroon Radio and Télévision a pris la résolution de s’épancher sur les réseaux sociaux afin de dénoncer « l'injustice » dont il se dit victime.

 

« Local 131. C’est la cellule de la Prison centrale de Kondengui, à Yaoundé, devenue ma demeure depuis le 29 juillet 2016.

Lorsque chacun de ses dix occupants (pour 20 mètres carrés) s’est glissé sous son drap, il m’arrive, avant d’arriver enfin à trouver le sommeil, de revivre ces émotions fortes qui m’avaient étreint au lycée lorsque que le professeur d’histoire racontait la traite négrière.

J’imaginais un de ces esclaves enchaînés, assis courbé dans une cale et se demandant: «Mais que fais-je ici ? Où allons-nous ? Quels Dieux ai-je pu offenser et quel prix paierai-je pour ma rédemption» ?

L’esclave d’alors n’avait pas de réponse, pas plus que moi aujourd’hui, puisque je ne saurais me satisfaire de celle que me donne la justice de mon pays: «Détournement de deniers publics par gonflement artificiel de la Redevance Audiovisuelle» au seul profit de la Crtv que je dirigeais alors.

En effet, il a été établi qu’il n’y avait eu ni détournement, ni gonflement, ni perte d’argent. La Redevance audiovisuelle est un impôt destiné à financer l’audiovisuel public. Cet argent est géré par le seul Trésorier Payeur Général.

Qui peut penser que, venant des bureaux de la Cameroon Radio Television (Crtv), j’aurais pu m’introduire dans ses services pour y manipuler ses livres comptables et ainsi «gonfler» les chiffres qui s’y trouvaient ? Eh bien, dès lors que la justice d’ici l’a admis contre tout bon sens, je ne peux que subir les plus de trois années d’emprisonnement illégal au regard de mon statut acquis d’inculpé libre.

Ce défaut de charges crédibles justifie le record de 24 renvois de mon procès qui ne peut se tenir valablement et qui s’apparente à une comédie... dramatique. Car, ici, la messe est dite dès lorsque vous êtes inculpé. Vous espérez à raison que la vérité si évidente à établir finira par jaillir. Ne voyant rien venir, vous vous raccrochez à l’espoir que les violations du Droit lors des différentes audiences seront dénoncées et finiront par être reconnues.

C’est ignorer que la justice ne repose pas sur les lois et que rien n’y changera, pas plus les délais légaux largement dépassés (détenu depuis plus de 1200 jours alors que la Loi fixe une limite de neuf mois) que les commissions illégales d’experts judiciaires qui n’en sont pas. Vous ne pouvez rêver d’aucun recours, car la Loi n’a pas prévu de procédure quand elle est violée par la justice.

Vous comprenez alors que vous ne résoudrez pas la quadrature du cercle, pas plus que vos juges qui reçoivent parfois comme instruction de leur «hiérarchie» qu’ils doivent «défendre la position du ministère public jusqu’à l’absurde». On peut continuer à palabrer sur cette «justice indépendante » et sur la «séparation des pouvoirs» sensée empêcher le Garde des Sceaux de se mêler des procédures judiciaires.

Quel cynisme il faut avoir pour m’empêcher d’aller me soigner à l’étranger alors même que les spécialistes camerounais et étrangers ont souligné l’extrême gravité de la neuropathie sévère dont je souffre désormais ? Ces mêmes experts ont demandé mon évacuation sanitaire compte tenu de l’absence des infrastructures nécessaires au Cameroun et du risque avéré de paralysie.

C’est encore sans doute la “hiérarchie” qui a décidé le 28 novembre de me priver non seulement de ma liberté mais aussi de toute l’assistance sanitaire dont j’ai un besoin urgent. Le Tribunal a encore dû se résoudre à «obéir» au mépris de la Loi et à rejeter ma demande de mise en liberté provisoire, qui s’imposait pourtant sur les plans humanitaire et juridique.

Dès lors, à quoi bon invoquer, comme l’ont souligné mes avocats, la longue liste de criminels condamnés et libérés pour raisons médicales ? Vous avez dit deux poids deux mesures ? Vous vous demandez alors pourquoi cette justice broyeuse de vies, qui accable des personnalités de haut rang frappées de peines d’emprisonnement pour des durées entre 10 ans et 50 ans: Premier ministre, secrétaires généraux de la présidence de la République, ministres, recteurs d’université, DG d’entreprises publiques, préfets, maires, comptables publics.

Pour ma part, je continue à m’interroger sans cesse sur l’acharnement dont je suis la victime. Ma carrière ne peut en être la raison, car mes collaborateurs, mon environnement, ma famille, tous plaident en ma faveur, mettant en avant ma probité et mon intégrité. Mais à quoi bon vouloir plaider ?

Le Président Paul Biya pourrait lui-même témoigner en ma faveur puisque c’est à lui que j’ai écrit dès ma nomination pour refuser d’hériter du salaire de mon prédécesseur, que je trouvais indécent et que j’ai ainsi pu diviser par quatre.

Si ce n’est ma carrière, alors quoi??? N’entrevoyant aucune raison crédible, je ne peux qu’en livrer en vrac quelques-unes, sans ordre hiérarchique : «il est hautain » (police, renseignement) ; il n’a rien à faire à la Crtv» (un ministre) ; «il a montré à la télévision la fille du président de la République en tenue légère» (vidéo montage réalisé à mon insu pour décider le chef de l’Etat à me démettre) ; «il a écarté l’entreprise de la fille du conseiller judiciaire du Chef de l’Etat de la Crtv» (ce qui est vrai, pour des raisons objectives) ; «il n’est pas fiable» (comprendre «contrôlable»), etc.

Il est vrai que j’avais veillé à ce que le professionnalisme ne soit pas trop sacrifié aux autres considérations incontournables. J’ai ainsi toujours veillé à placer le curseur, notamment éditorial, le plus près possible de l’équilibre sans prendre le risque d’aller trop loin pour ne pas tout briser.

Malgré les contraintes (pressions), je pense avoir réussi à réconcilier le public avec sa radiotélévision publique qui doit se situer «au cœur de la Nation», un slogan que j’ai conçu et forgé pour la Crtv. Il est aussi vrai que j’avais signé, en tant que président de l’Union des journalistes du Cameroun(UJC), un mémorandum directement adressé au Gouvernement pour demander rien de moins que la libéralisation du paysage audiovisuel ainsi que la dépénalisation des délits de presse. Ces actions m’ont valu de fortes pressions et ont bâti une réputation d’électron libre, c’est-à-dire, dans le contexte national, d’une personnalité indésirable !

Aujourd’hui encore, par naïveté ou bien par confiance dans le devenir de mon pays, je n’arrive pas à admettre que tout cela puisse justifier l’acharnement judiciaire, mon emprisonnement illégal ainsi que le traitement inhumain dont je suis la victime. Je suis en effet privé d’examens et de traitement médical adaptés à ma neuropathie sévère récemment diagnostiquée et pour laquelle je reste privé de tous soins, au risque de perdre l’usage de mes membres inférieurs.

J’ai bien conscience qu’exposer aujourd’hui ouvertement la prise en otage de la justice de mon pays n’est pas de nature à émouvoir les acteurs incriminés qui se croient encore inébranlables. On prête ainsi à l’un deux, habitué des propos truculents, d’avoir dit : Si vous m’attendez au jugement dernier, sachez que je n’y viendrais pas.

Je voudrais continuer à espérer que ces paroles d’un penseur du XlX ème  siècle nous apparaîtront un jour comme une vérité dont il ne faut pas trop s’éloigner: «la vérité se venge, et quiconque la hait ou la méprise, tôt ou tard sera sa proie»

 

N.R.M

 

Achille Chountsa Fongang le chef de service des sports a été soigné avec le “Corocur”, un produit fait à base de plantes, conçu par le Dr Euloge Yiagnigni Mfopou.

 

“Je reviens de loin”, déclare Achille Chountsa Fongang journaliste en service au quotidien Le Jour, dans son témoignage, qu’il a lui-même rendu public. Le chef de service des sports du journal Le Jour, fait aujourd’hui partie de ces camerounais qui peuvent avec assurance parler de la Covid-19. 

Le 07 mai 2020 alors qu’il faisait une interview au Dr Euloge Yiagnigni Mfopou, Achille Chountsa Fongang était loin alors d’imaginer, qu’il avait contracté la maladie. Par quel moyen? A quel moment? Et comment? Des questions sans réponse, vu la complexité du virus de cette pandémie, qui a mis de nombreux pays du monde à terre. Le chef de service sports du quotidien Le Jour ne pouvait en ce moment-là, imaginer que l’objet de son interview “le Corocur” lui sauvera la vie, comme cela est le cas pour 124 patients, rapporte-t-il, dans son témoignage. Le Corocur est un produit fait à base de deux plantes comestibles. C’est le fruit des recherches du Dr Euloge Yiagnigni Mfopou.  

“C'est moi qui ai réalisé cette interview le vendredi 7 mai, au moment où je présentais des signes de paludisme.  Mais, j'étais loin d'imaginer que j'allais moi-même vivre l'expérience de ce médicament, en tant que patient atteint de la  Covid-19. Je suis d'abord passé par une pharmacie acheter un antipaludique et un antalgique (comme d'habitude). Sauf que jusqu'au 9 mai, mon état de santé ne s'améliorait pas et la toux s'était invitée”, raconte notre confrère. 

La toux s’étant invitée, Achille Chountsa Fongang affirme s’être rendu en consultation le 10 mai chez le Dr Euloge Yiagnigni Mfopou. Là-bas, il a eu comme prescriptions, des examens à faire en rapport avec les symptômes qu’il présente. “Il résultait une forte charge de paludisme. Il m'a mis sous un traitement de choc de trois jours, en associant un antitussif. Après ces trois jours, aucun changement. Par contre, je me sentais extrêmement mal, avec une sécheresse dans la gorge, le mal de tête, les courbatures et surtout la toux qui s'accentuait et  m'étouffait”, relate le journaliste.

Finalement le journaliste sera amené à faire un scanner du thorax. Celui-ci va révéler qu’il est atteint du Coronavirus. Au moment de cette annonce, le ciel lui tombe sur la tête. Lui, qui a pourtant éduqué ses proches sur les mesures barrières à respecter, pour éviter de contracter cette maladie.

“Du coup, Dr Euloge Yiagnigni m'a mis sous son protocole, avec une quarantaine stricte de 10 jours, seul dans la chambre, et chez moi, en prenant mes médicaments. Ce que j'ai fait, et au bout de 72h, les symptômes ont non seulement disparu, mais j'ai retrouvé l'appétit que j'avais perdu depuis plus d'une semaine. J'ai continué mon traitement, jusqu'au, 25 mai 2020 (hier) avant de repartir pour une consultation où j'ai été autorisé à sortir du "calvaire" qu'est la quarantaine. Je n'avais jamais passé une seule  journée de ma vie sans voir le dehors. Mais j'ai tenu bon”raconte-t-il.

Aujourd’hui tiré d’affaires, Achille Chountsa Fongang appelle les camerounais à respecter scrupuleusement les mesures barrières. Il bénit également Dieu pour avoir donné aux camerounais une intelligence qui leur permet de “trouver des médicaments efficaces pour faire face à cette maladie”. 

 

Liliane N.

 

La décision a été publiée le 22 mai 2020. Les sept pays membres du club de Paris, un groupe de créanciers bilatéraux accordent au Cameroun le droit de suspendre le service de sa dette, sur la période allant du 01er au 31 décembre 2020. 

 

A la lecture de la décision rendue publique, les pays qui ont accepté de reconnaître ce droit au pays de Paul Biya sont les suivants : l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Japon, la République de Corée et la Suisse. Dans sa teneur, le communiqué précise, « le club de Paris a reconnu que la République du Cameroun est éligible à bénéficier de l’initiative. Par conséquent, les représentants des pays créanciers du Club de Paris ont accepté d’accorder à la République du Cameroun une suspension du service de la dette pour une durée déterminée ». 

En obtenant récemment la Facilité rapide de crédit du FMI pour résister à la menace sanitaire due au Covid-19, le Cameroun renforçait son éligibilité à ce Droit, lui qui l’était déjà de par son statut de pays pauvre. Le pays de se donne ainsi pour défi, de mettre les ressources libérées au profit de l’augmentation des dépenses dédiées à l’impact sanitaire, économique, et social du coronavirus. Le Cameroun devra aussi, demander à tous ses autres créanciers officiels bilatéraux un traitement du service de la dette en conformité avec la fiche agréé, apprend-on. 

Il faut également rappeler que la Chine, un autre membre de G20 avait déjà assuré en faveur du Cameroun une restructuration de la dette en 2019, cependant sa participation à l’initiative du Club de Paris, reste encore à définir. En effet, il était prévu que le Gouvernement procède au remboursement à hauteur de 472 milliards de FCFA de sa dette extérieure. 

En 2019 déjà, un document du ministère des Finances précisait que le remboursement de la dette bilatérale du Cameroun se situait à 241,16 milliards de FCFA. 151,4 milliards représentait la seule dette du pays en vers l’empire du milieu. 

 

Innocent D H

 

L’auteur du titre à succès « Coucou », dans une vidéo qui tourne en boucle ces dernières heures sur les réseaux sociaux estime que le Gouvernement est arrivé à bout de ce qu’il pouvait proposer à son peuple. Faisant savoir qu’elle n’a connu qu’un seul Président au Cameroun, l’artiste conditionne le développement du pays à une véritable alternance au sommet de l’Etat. 

 

Charlotte Dipanda est en vedette ces dernières heures sur les réseaux sociaux. Vous vous demanderez certainement si elle vient de mettre un nouvel album ou clip sur le marché discographique. Oui peut-être, mais le motif pour lequel la star camerounaise fait plus parler d’elle sur la toile en ce moment, reste sa sortie sur la Voix de l’Amérique. Charlotte Dipanda étale en effet, son chagrin sur le Gouvernement de son pays. Elle se dit déçue de n’avoir connu qu’un seul Président de la République au Cameroun.

« J’avoue que moi par exemple, je n’ai connu qu’un seul président, le président actuel. Que ce que ça ferait du bien d’avoir une autre proposition, de se dire que c’est une époque qui est inéluctablement révolue aujourd’hui. Et qu’on a besoin de voir ce que ce que le pays peut apporter à cette jeunesse-là qui est différente, parce que c’est une jeunesse aussi ouverte à l’extérieur qui voit ce qui se passe ailleurs et qui l’espère pour son pays. En tout cas il est temps qu’on propose autre chose », lance la chanteuse camerounaise. 

Charlotte Dipanda pose l’alternance au sommet de l’Etat comme condition sine qua non pour le développement. Pour cette voix d’or de la musique camerounaise, « il est temps que le Cameroun se développe. Parce que tant qu’il n’y a pas d’alternance, il n’y a pas de développement possible. Je pense que l’Etat actuel est arrivé à bout de ce qu’il pouvait proposer au Cameroun et qu’humblement, il gagnerait à céder la place à une nouvelle gouvernance. Sans rancune ! ». 

Indiquons que c’est l’une des premières fois que l’on note une sortie de Charlotte Dipanda sous un ton satirique vis-à-vis du régime en place dans son pays. Dans l’imagerie populaire, l’artiste était plus connue pour ses belles chansons, ses magnifiques passages à l’émission The Voice Afrique francophone, ainsi que pour sa success-story. 

 

Innocent D H

 

Pour une sortie définitive des crises sociopolitiques auxquelles fait face le Cameroun, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) met en avant de nouvelles propositions qu’il estime pertinentes. Aux rangs de celles-ci, la mise sur pied d’un comité politique chapeauté par un ancien chef d’Etat.  

 

Ces dernières années ne sont pas de tout pour le Cameroun. Le pays est engagé sur plusieurs fronts dans la recherche des solutions pour venir à bout des crises socio-politiques. Il s’agit notamment de la résurgence de Boko Haram dans le Septentrion, des attaques séparatistes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest dont l’ampleur de la situation reste perceptible sur le terrain. Pour ce dernier cas, le Président de la République avait convoqué du 30 septembre au 04 octobre 2020, un Grand dialogue national dans le sillage de trouver des réponses justes et de jeter les bases d’un Cameroun nouveau. 

Pour le président du MRC, malgré ces initiatives, les crises persistent. Il présente ses nouvelles propositions pour contenir les différents maux qui gangrènent le climat sociopolitique au Cameroun. Selon les explications de Maurice Kamto, « l’unité de notre peuple et de notre Nation est en péril dans un contexte d’incertitude du moment. Je propose un cadre de résolution de la crise dans le NoSo (Nord-Ouest, ndlr) et de la crise post-électorale comprenant un comité politique de haut niveau, appuyé par un comité sous technique ». 

Ce haut comité technique dont la mise en place est souhaitée par le candidat arrivé deuxième à l’élection présidentielle de 2018, doit jouer un rôle primordial. « Ces mécanismes ont besoin de la communauté internationale sur le plan politique, technique et financier. Je lance un appel pour un cessez-le-feu, même provisoire, à convenir, sans délai, entre les protagonistes du conflit armé avec l’assistance de l’Onu et l’Union africaine », poursuit-il. 

L’opposant politique camerounais conclut non sans donner le profil des différentes personnes qui peuvent assurer la conduite du comité. « Ce comité politique de haut niveau, sera dirigé par un président ou un ancien président africain, assisté par le groupe de sages de l’Union africaine. De concert avec le gouvernement camerounais et tous les principaux protagonistes (détenus y compris), œuvrera pour l’arrêt des violences », ambitionne Maurice Kamto. 

 

Innocent D H

 

La photo fait le tour de la toile. L’artiste musicien avait été primé en 2009 par la célèbre cérémonie de récompense des meilleurs acteurs de la culture de chaque année, les Canal d’Or.

 

C’est par un post sur son compte facebook, que le bassiste crée la sensation. Une image sur laquelle on voit le trophée trôner au milieu d’autres ordures. L’image est accompagnée d’un message : « Allez poubelle !!! #garbage. Tout ce qui n’a pas un sens est jeté… C’est quoi "Musien" ??? musée ?? J’ai retrouvé ça dans un vieux carton. On me l’avait envoyé par la poste. Ahhh les prix des platventristes. Tout est penché même le trophée. Bienvenue au pays où on a du bois et l’or…Mais les trophées sont en karabot »

En fait, sur le prix décerné au meilleur musicien World en 2009, on y lit « Artiste ou Musien World ». Richard BONA dit l’avoir sorti d’un carton et l’a balancé à la poubelle. Et les internautes de se demander s’il fût possible de conserver un carton fermé pendant 11 ans sans savoir son contenu. Etant entendu que cela lui fût envoyé par la poste.

Il faut dire que depuis quelques années, Bona Pinder Yayumayalolo, (à l’Etat Civil, plus connu de son nom d’artiste Richard Bona) s’illustre comme un farouche pourfendeur du régime de Yaoundé. Régime politique dont il dénonce les tares et les avatars chaque fois qu’il en a l’occasion. Il s’en prend aux différents responsables de l’administration de notre pays qui se démarquent par une gestion approximative de leur secteur d’activité.

Reconnaissons également que ces sorties de Monsieur Richard BONA sont le fruit d’une frustration. La frustration d’être originaire d’un pays dont une bonne frange des administrateurs sont aussi incompétents. Dans le désir de tirer les gens par le haut, l’artiste qu’il est joue avec les mots et les images pour s’attaquer aux problèmes des camerounais et interpeller, dans la mesure du possible, les responsables de l’Etat sur la déliquescence de la société.

D’une certaine manière ce serait  un autre acte de dénonciation de l’amateurisme et de la négligence qui anime le milieu culturel de chez nous et qui justifierait cet acte qui choque. Mettre à la poubelle un trophée d’une cérémonie patronnée par la première dame du Cameroun, Chatal Biya. De plus, ce trophée, décernée en mondio-vision présente une coquille révélatrice.

Toutes choses qui nous donnent de dire qu’il faudrait inscrire l’acte de l’artiste dans un contexte de dénonciation. Il est naturellement attendu des excuses de l’organisation des Canal d’Or sur cette sortie provocante de Richard BONA.

 

Stéphane NZESSEU

 

Elles sont contenues dans une correspondance rédigées par les syndicats des enseignants qui estiment que la décision de reprendre les cours dans les classes d’examen a été prise de «  façon unilatérale sans la consultation de la communauté éducative… »

 

Cette communauté éducative est composée des enseignants et des parents « bien organisées, structurées et parfaitement connues des pouvoirs publics » alors que dans d’autres secteurs, les principaux acteurs ont été sollicités.

D’où les appréhensions des acteurs de l’éducation portant notamment sur :

La nouvelle organisation des salles de classes

« La première annonce de la reprise des cours en Juin arrêtait les effectifs par classes à 24 élèves au plus. Sur cette base là, les chefs d’établissement avaient refait les emplois du temps pour le 1er Juin. C’est alors qu’une contre – instruction portant plutôt la limite des effectifs à 30 élèves par classe, soit le double de la première mesure est venue remettre en question, le travail déjà effectué. En tenant compte de la de la surface d’une classe, il est évident qu’un tel effectif ne permettra pas de mettre en œuvre la mesure phare de la distanciation sociale… ».

Sur les mesures barrières

« Le gouvernement n’a toujours pas dit comment les élèves et les enseignants qui auront l’obligation stricte de porter les masques devront se les procurer. L’obligation de protection de l’espace scolaire et de ses acteurs est un devoir régalien de l’Etat et la distribution des masques et des gels hydro alcooliques est le seul moyen d’assurer l’égale protection de tous ces acteurs devant le risque d’infection au corona virus… ».

Sur le déroulement des enseignements et le séjour dans les campus scolaires

« Il est évident que le contexte de crise sanitaire actuel va exposer élèves et enseignants à des risques de contamination très élevés, comme le montre l’exemple du Japon qui a dû arrêter l’expérience de la reprise des cours, deux semaines après l’avoir entamée. En effet ; l’utilisation de l’outil pédagogique commun, la correction des copies des élèves, la fréquentation des lieux d’aisance, des cours de recréation, des salles des enseignants…constituent des sources d’échanges et de potentielles contaminations. Pour rassurer les uns et les autres, les dispositions prises pour minimaliser ces risques doivent être discutées et rendues officielles ».

Cameroun - Coronavirus : Les cours reprennent à la date indicative du 01er Juin 2020 

Pour cette reprise de classes lourde de menaces pour les élèves et les enseignants  d’où ces propositions

Organiser des examens sur la base de la couverture à jour des programmes scolaires : – Echelonner au besoin la reprise des classes en commençant dans le secondaire par les terminales pour éviter l’engorgement des campus – Assurer la disponibilité gratuite des masques et des gels hydro alcooliques pour tous les élèves et enseignants sur tous les campus scolaires – Limiter le nombre d’élèves à 34 par classe au maximum – Assurer la désinfection quotidienne et méticuleuse des campus scolaires – Prévoir des primes spéciales pour les enseignants pour la surcharge de travail et le risque imposés par le nouveau contexte – Mettre à la disposition des établissements scolaires du secondaire le reliquat des frais exigibles non débloqués à ce jour – Equiper sur les fonds de lutte contre la Covid – 19 tous les centres d’examens pour leur permettre de répondre à toutes les urgences sanitaires qui pourraient survenir au cours du déroulement des examens de la session 2020…

 

Nicole Ricci Minyem

 

C’est  dans le département des Bamboutos que les malfrats ont emménagé un espace dans lequel ils faisaient des exercices physiques pour se maintenir en forme, avant d’aller agresser les populations dans la ville et ses environs 

 

Le camp, découvert lors d’une patrouille des éléments de la gendarmerie est situé au bas fond d’une petite forêt, à quelques mètres des bas fonds du quartier « Monchio ». C’est dans ce lieu réputé criminogène que les hors la loi sont installés une sorte de campement dans lequel ils se retranchent après avoir commis leurs crimes.

Sur les lieux, les forces de l’ordre, conduites par l’Adjudant chef majeur Sébastien Lachelle ont découvert des altères pour la musculature, des cordes pour les exercices physiques aériens, des armes blanches mais aussi des paquets de canabis, des sacs de chanvre indien et des denrées alimentaires.

Complice ou prisonnière, une femme collectrice pour le compte d’une micro finance, raconte son quotidien dans ce camp, au micro de nos confrères de Canal 2 International : « Je vis ici. Je collecte aussi, je suis journalière quand tu donnes 500 Frs par jour, à la fin du mois on me paye. Je suis venue collecter et non, je ne fais pas la cuisine pour eux… ».

Un autre individu laisse entendre devant les gendarmes qu’il a l’habitude de se rendre dans ce camp : « Je suis un fumeur de chanvre indien grand, je ne peux pas vous mentir. Quand j’ai envie d’aller aux toilettes, je prends la machette parce qu’on nous oblige à creuser des trous avant de faire nos besoins ».

Témoignage d’un autre malfrat : « Je fume les cailloux chef. On dépose la cendre de la cigarette sur ça, on coupe la drogue que vous avez vu là, après on claque l’allumette dessus et on fume…Et l’autre là c’est 1500frs ».

Ils ont été débusqués grâce à la collaboration des populations qui ont donné l’information exacte aux forces de l’ordre, fatigués des agressions et autres attaques, à toute heure du jour et de la nuit pour ceux qui se sont malencontreusement retrouvés sur le chemin de ces hors la loi ; même si d’autres témoins ont affirmé que les domiciles des particuliers n’étaient pas épargnés.

Une nouvelle et belle prise des éléments de Forces de l’ordre résolus à mettre un terme aux activités malsaines de ceux qui ont décidé de faire de la criminalité, un métier.

Les bandits, dont certains ont été reconnus par les habitants, hués et portants leur matériel de sport, ont été conduits vers la gendarmerie et ils méditent sur leur sort, en attendant d’être présentés devant le procureur, tandis que les habitants espèrent désormais vivre  qu’ils en toute quiétude.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Au-delà de la prière au cours de laquelle la distanciation sociale et le port du masque de protection ont été respectés, les fidèles musulmans ainsi que quelques invités de marque conduits par Boizeino Bachirou - premier adjoint préfectoral de Tcholliré, ont assisté à la distribution d'un important don des élites du Mayo-Rey aux populations dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.  

 

Une action impulsée et conduite par sa Majesté Aboubakary Abdoulaye - Lamido de Rey-Bouba et par ailleurs Premier Vice Président du sénat. Les élites ont remis aux Djaouro pour distribution aux populations, un don constitué de 400 sacs de riz, 400 cartons de savons, 300 cartons de détergent et 3000 masques.

Parmi les donateurs, les mairies de Rey-Bouba, Madingring et Tcholliré, les sénateurs et députés, le Recteur de l'Université de Maroua...

Sa Majesté Aboubakary Abdoulaye a instruit que ce don soit distribué à toutes les populations des arrondissements de Touboro, Rey-Bouba, Madingring et Tcholliré indépendamment de la couleur politique ou religieuse.

Toutefois, il faut relever que le programme habituel de cet important événement religieux a été amputé du grand festival culturel organisé à l'esplanade de la Fada après la prière. Grand moment de communion, de partage et de commémoration que les populations et les invités de marque n’ont pu vivre cette année, à cause de cette pandémie sanitaire qui semble faire de plus en plus de victimes.   

Des perturbations relevées sur l’ensemble du triangle national

A Yaoundé par exemple, l’on n’a pas remarqué la grande ruée des années antérieures dans les lieux de prière. A l’esplanade du Stade Omnisport, par exemple, ils sont peu qui ont fait le déplacement sur ce site qui accueille généralement une immense foule.

Les raisons de cette absence sont évidentes, selon Ibrahima Saidou – Fidèle musulman : « L'épidémie de coronavirus a beaucoup perturbé cette journée importante de notre calendrier, car, il s’agit de l'une des deux dates les plus importantes de l'année avec l'Aïd el-Kébir, la fête du sacrifice. La fête de l'Aïd el-Fitr ou Aïd el-Seghir (petite fête), vous avez dû le remarquer auparavant, est généralement festive. Elle  mêle prière, visites aux proches et repas en famille pour marquer la fin du jeûne a eu un goût amer cette année...Nous avons dû restreindre au strict minimum chacune de ces étapes et avons même été obligés d’annuler beaucoup d’autres. Certains ont même choisi de prier à la maison mais, nous sommes tous en union de cœur ».

Le déconfinement va se faire progressivement et peut être qu’au cours des prochaines semaines, les lieux de prières seront réouverts et le coronavirus ne sera plus qu’un triste souvenir. C’est du moins le vœu formulé par Ibrahima Saidou et ses pairs, en cette journée du 24 mai 2020.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01